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CHAPITRE II
Etude de la fatigue
a) Contrainte maximale (σmax ) : elle est définie comme étant la valeur maximale algébrique de
la contrainte au cours d’un cycle de contrainte.
b) Contrainte minimale (σmin ) : la plus petite valeur algébrique de la contrainte au cours d’un
cycle de contrainte.
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On peut distinguer deux grandes catégories d'essais de fatigue: les essais sous amplitude
constante et les essais sous amplitude variable simulant des sollicitations en service. Ces derniers
essais sont généralement pratiqués sur structure réelle, ou au moins sur maquette, tandis que les
essais à amplitude constante sont la plupart du temps pratiqués sur éprouvette.
1-Sollicitations aux efforts et aux efforts variables de même nature et de même direction. On
peut considérer, quelle que soit la nature des efforts agissants (traction, flexion, torsion), trois sortes
de sollicitation en fonction du temps : alternées, répétées, ondulées.
Tout effort périodique peut être considéré comme la superposition d’un effort constant ou
statique σm et d’un effort alternatif d’amplitude σa.
- Efforts alternés pour σm < σa., dans ce cas, si σm = 0 les efforts sont purement alterné ou
symétrique et si 0 < σm < σa les efforts sont dissymétriques.
- Efforts répétés pour σm = σa .
- Efforts ondulée pour σm > σa.
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Les sollicitations cycliques peuvent être classées selon la nature des efforts exercés
par les machines sur les pièces ou les éprouvettes, on distingue ainsi :
Les essais de flexion plane.
Les essais de flexion rotative.
Les essais sous efforts axiaux.
Les essais de torsion.
Les essais sous contrainte combinée, statique et dynamique : torsion et flexion , traction et
torsion…
Différentes machines d’essais permettent d’effectuer ces divers essais.
2. Courbes de Wöhler.
3. Diagramme de Haigh.
4. Diagramme de Goodman.
5. Diagramme de Rôs.
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On peut alors tracer la courbe, définissant pour chaque probabilité de rupture , l'amplitude de
contrainte en fonction du nombre de cycles à rupture . L'ensemble de ces courbes, pour les diverses
valeurs de , définit les courbes d'équiprobabilité de rupture.
La figure ( II-4) présente schématiquement les courbes ainsi obtenues pour 50%, 10% et 90% de
probabilité de rupture.
Les résultats des essais de fatigue peuvent être reportés sur un diagramme de résistance à la
fatigue exprimant l'amplitude de contrainte en fonction du logarithme de la durée de vie N (ou
nombre de cycles à rupture) et tracer la courbe moyenne correspondante, appelée Courbe de
Wöhler.
A chaque essai sous amplitude de contrainte constante, on associe un point (σ a.-logN ) sur le
diagramme.
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II.1.4.6- Diagramme de Moore- Kommers- Jaspers[8] :
Relativement peu connu, essentiellement utilisé dans les pays germaniques, ce diagramme présente
la variation de la contrainte maximale max en fonction du rapport des contraintes R = min/max
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D. Dengel , en abordant les représentations mathématiques des courbes S-N considère que la
courbe de Wöhler est la plus ancienne :
log(N)=a-b.S
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- Weibull propose:
Les essais mécaniques sont l'étape indispensable pour accéder aux grandeurs caractéristiques des
matériaux, et ce dans des conditions variables, par exemple de température ou de vitesse de
sollicitation.
Le propos de ce paragraphe est de présenter les moyens expérimentaux utilisés pour caractériser
le comportement mécanique en fatigue de notre matériau. Les systèmes de sollicitation mécanique
et d’acquisition de mesure sont les mêmes en fatigue et en sollicitation monotone.
Le mode de rupture observé sur nos tubes ne correspond pas à la propagation de fissures, mais à
un flambement ou une striction, observés quels que soient le trajet et le rapport de charge.
(10.a et 10.b )Figure…… présente un exemple d’échantillons après essais de fatigue menés en
traction et torsion pour deux valeurs de rapport de charge (R = 0 et R = -1). Les éprouvettes
flambent après sollicitation en torsion (pour les deux rapports de charge) et traction à R = -1, et
strictionnent après traction à R = 0. Dans ce dernier cas, il doit être mentionné que l'éprouvette a été
coupée avec un cutter dans la zone strictionne pour la démonter après la fin de l’essai de fatigue : il
ne s’agit pas d’une rupture fragile. Dans le cas de l’éprouvette
Sollicitée en torsion à R = -1, il convient également de signaler que la fin de vie de l’éprouvette
intervient aussi par flambement (visible à l’oeil nu) mais que la poursuite du cyclage jusqu’à
atteindre les limites hydrauliques de la machine conduit à une zone de fort cisaillement local et finit
par provoquer une fissure dans le centre de l’éprouvette.
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On peut reporter les longueurs mesurées en fonction du nombre de cycle sous les différents
niveaux de fissure (figure II.11). Ces courbes indiquent que l’importance relative des différentes
étapes, amorçage et propagation, dépend de la contrainte maximale On peut également reporter la
longueur de la fissure en fonction du nombre de cycle et tracer la courbe de fissuration de
l’éprouvette ou des pièces considérées, soumise à la contrainte périodique maximales.
Figure II.11 Courbe de fissuration donnant la longueur de la fissure selon le nombre de cycleset le
niveau de contrainte .
L’examen attentif de toute rupture de pièces est une opération d’une grande importance dans le
développement d’un produit. Pour l’observateur averti, de lui montrer les causes de rupture, donc
envisager les remèdes à appliquer pour que cet état de fait soit supprimé .
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II.2.3.1- Faciès de fatigue à l’examen optique :
- Présence de deux zones distinctes d’importance variable selon l’amplitude des contraintes et la
nature du matériau :
a- Fragile : montre les clivages trans-granulaires lisser avec réamorçages par rivières lorsdes
passages des joints de grains ou des clivages à longuettes suivant des plans cristallographiques
proches à forte densité, le sens de propagation de la rupture est indiqué par le sens des rivières.
b- Ductile : Montre des cupules (creux amorcés sur des précipitations) les deux faces de la
rupture présentant ces cupules qui se produisent après une déformation plastique importante,
lorsque les cupules ne sont pas équiaxes (ce qui généralement le cas sauf en traction pure), le sens
de propagation est donné par le grand axe des cupules .
On peut dire, pour simplifier, que l’endurance d’une pièce ou d’un élément de structure
est la résultante de plusieurs phénomènes compétitifs :
1. D’une part, l’endommagement progressif du métal par suite de l’existence des
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- Les facteurs qui agissent sur la fatigue sont très nombreux et on peut les classer en quatre
catégories :
On peut classer dans cette catégorie tous les facteurs liés à la nature du métal qui constitue la
pièce (composition chimique et structure cristallographique), à son élaboration et
L’influence de ces facteurs intervient par la dimension des pièces (effet d’échelle) et surtout par
leurs formes (effet d’entaille et coefficient de concentration des contraintes) .
Les fissures de fatigue prennent le plus souvent naissance dans les couches superficielles.
Il convient donc, pour améliorer l’endurance des pièces, de relever dans la mesure du possible celle
des couches superficielles, on peut y arriver en jouant soit sur la nature du métal, soit sur la
résistance des couches superficielles par des traitements de durcissement et le développement de
précontraintes .
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-Nature des efforts : Pour une même éprouvette, essayée sous une même amplitude de la
contrainte périodique, à la même fréquence et à la même température, les gradients de contraintes à
travers la section la plus chargée seront différents selon la nature des efforts appliqués. Pour des
efforts axiaux, traction ou compression les contraintes sont uniformes dans la section, tandis qu’en
flexion ou en torsion elle sont maximales en surface et nulles au centre, sur la fibre neutre [13].
Les contraintes résiduelles ne peuvent être déterminées de façon directe, elles sont toujours à
déduire grâce à la mesure des quantités physiques ou mécaniques distinctes qu’elles produisent. Et
qui sont les suivantes :
1. Les déformations macroscopiques qui se relâchent quand une partie du matériau est enlevé
de la partie soumise aux contraintes résiduelles.
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3. La vitesse de propagation des ondes ultrasonores qui sont influencées par les
contraintes résiduelles.
III. L’application
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σfa = 63 MPa
τa = 0
Dans notre cas, le nombre de cycle est supérieur à 107, on peut donc calculer σDp avec la formule :
σDp = KS (a Log χf + b)
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Référence bibliographie
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par flexion rotative Thèse de MAGISTER Spécialité : Mécanique, option : CM Université Med
Boudiaf de M’sila.
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