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USTHB - FGMGP Module : RDM 2 ème Année ST GM Keblouti Ouahid 21/22

Cours 1 : Introduction Générale

1. Quelle est le champ d’application de la RDM ?


 Calcul de dimensionnement des pièces mécaniques (arbres de transmission, boulons, visseries, …etc.)
 Calcul de structures (bâtiments, charpentes métalliques, ouvrages de génie civil, …etc.)

2. Hypothèses générales

 Homogénéité : les matériaux parfaitement homogènes et en tout point du corps solide, le matériau possède la
même constitution et la même structure.
 Isotropie : Un matériau est isotrope lorsque ses propriétés mécaniques ne dépendent pas de l'orientation choisie.
 L'élasticité : les corps reprendre leurs formes initiales lorsque les charges qui ont causé leurs déformations
cessent d'être appliquées.

3. Notion de poutre
On désigne par poutre un solide dont la section varie progressivement. La ligne moyenne de la poutre est le lieu des
centres de surfaces des sections droites successives. Les sections droites sont les sections planes et perpendiculaires à
la ligne moyenne de la poutre.

4. Qu’est ce qu’une forces et un moment


 Une force est une grandeur vectorielle dont l’unité utilisée est le Newton (N).
Une force est modélisée par un vecteur et est caractérisée par 4 paramètres :
• un point d’application A,
• une direction,
• un sens,
• une intensité,

 Algébriquement, le moment de la force par rapport au point B vaut :


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d : appelé Bras de levier, Avec d = BA.sin θ. L’unité utilisée est le Newton-mètre (N.m).

5. Principe fondamental de la statique (Equilibre des solides)


Un solide sollicité par un système de forces extérieures, est
en équilibre si :
1. la résultante des forces extérieures est
nulle,
2. le moment résultant des forces extérieures
par rapport à un point est nul.

6. Types d’actions extérieures appliquées :

 Calcul d’une Charge répartie uniforme

 Représentations simplifiées des différentes liaisons :


Schématisation des liaisons - actions des supports

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5. Les sollicitations mécaniques


Une sollicitation mécanique est une action mécanique appliquée à une certaine structure considérée comme système
matériel. Ces sollicitations peuvent être simples ou composées .On dit qu’une sollicitation est simple quand elle
engendre un torseur des efforts intérieurs ayant une seule composante de force «ou bien» de moment (N, T, Mt ou
Mf).

Traction simple: Une poutre soumise à deux


forces directement opposées, et qui tendent à
l'allonger. l’action mécanique du tronçon E2 sur E1
est modélisée par un effort intérieure N

Cisaillement : Une poutre soumise à deux forces


directement opposées dans un plan perpendiculaire à la
ligne moyenne et qui tendent à la séparer en deux
tronçons. l’action mécanique du tronçon E2 sur E1
est modélisée par un effort intérieure T

Torsion simple : Une poutre soumise à ses deux


extrémités à deux couples opposés dont les
moments sont parallèles à l'axe du cylindre et qui
tendent à la tordre. l’action mécanique du tronçon
E2 sur E1 est modélisée par un effort intérieure Mt

Flexion plane simple : Une poutre soumise à des


forces extérieures perpendiculaires à la ligne moyenne.
Sous l'action de ces forces la poutre tend à se fléchir.
l’action mécanique du tronçon E2 sur E1 est
modélisée par un effort intérieure Mf

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Résume de cours sur la traction et la compression

Chapitre 2 Traction et Compression

1. Définition : Une poutre est sollicitée en traction simple (en compression) lorsqu'elle est soumise a deux forces
directement opposées, appliquées au centre des surfaces extrêmes, qui tendent a l'allonger ( a la raccourcir).

2. L’essai de traction

Une éprouvette normalisée en acier est sollicitée à la traction par une machine d'essai, qui permet de déterminer
l'allongement de l'éprouvette en fonction de l'effort qui lui est appliqué. Cet essai permet de déterminer certaines
caractéristiques mécaniques essentielles des matériaux.
Eprouvette : L’éprouvette est en général un barreau cylindrique rectifié terminé par deux tètes cylindriques. La partie
médiane a pour section S et longueur l = 100.
o o

Mode opératoire : Les extrémités de l’éprouvette sont pincées dans les mâchoires d’une Machine de traction
comportant un mécanisme enregistreur. La machine fournit un effort de traction F variable dont l’action s’exerce
jusqu’à la rupture de l’éprouvette. (La vitesse de traction est environ 10N/mm².sec.
On obtient donc un diagramme représentant la relation de l’effort F et les allongements ∆L.

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3. Analyse de la courbe obtenue


Zone OA :
On remarque une zone, appelée domaine élastique, ou le graphe est une droite (segment OA). Pour tous les points de
cette droite, la déformation ε est proportionnelle a la contrainte σ (donc a l'effort exerce), et le matériau est
parfaitement élastique.
Zone ABCD : c'est la zone des déformations permanentes. Si l'on réduit la valeur de F jusqu'à une valeur nulle,
l'éprouvette ne retrouve pas sa longueur initiale. On ne s'intéressera (pour l’instant) qu'à la zone des déformations
élastiques.

4. Module d'élasticité longitudinale E (ou module de Young)


La relation entre la contrainte et la déformation dans la zone élastique est donnée par la loi de Hooke:
E = tg( caractérise la pente de la droite OA
 tg d’où : = E. 

On obtient finalement la relation suivante :  = 
E : module d'élasticité longitudinale ou encore module de Young.
Unité : N/mm2, MPa, N/m2. Ce module est une constante pour le matériau

5. Allongement relatif, ou déformation ε :

Lo : longueur avant déformation (mm)


L : longueur après déformation (mm) ∆
= (%)
ΔL: allongement de la poutre (mm)

6. Caractéristiques mécanique du matériau découlant de l'essai de traction

7. Notion d’efforts intérieurs et de contraintes


Soit (E1) le tronçon de la poutre (E) issu de sa coupure par un plan orthogonal à sa ligne moyenne.

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Le tronçon (E1) est en équilibre sous l'action de F et des efforts de cohésion dans la section droite (S). Soit S l'aire de
la section droite (S). On définit la contrainte σ dans la section droite (S) par la relation suivante :
L’équilibre du tronçon nous donne N=F on obtient : = (N/mm²)

Avec
σ : contrainte normale d'extension (σ > 0) en MPa.
N : effort normal d'extension en Newton.
2
S : aire de la section droite (S) en mm .

8. Condition de résistance

Pour des raisons de sécurité, la contrainte normale σ doit rester inférieure à une valeur limite appelée contrainte
pratique à la traction Rpe définie par : = (N/mm²).
Avec : Re : Limite élastique à l’extension (traction) et S : Coefficient de sécurité.

La condition de résistance traduit simplement le fait que la contrainte réelle ne doit pas dépasser le seuil précédent,
soit :

≤ = (N/mm²).

En compression, on doit vérifier : ≤

Avec, (Rpc) est la résistance pratique à la compression : = (N/mm²)

Avec : Rc : Limite élastique à la compression et s : Coefficient de sécurité.

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Résume de cours sur le cisaillement

1. Définition
Une poutre subit une sollicitation de cisaillement pur lorsqu'elle est soumise à deux forces de liaison égales et
directement opposées dont le support est contenu dans un plan (P) perpendiculaire à la ligne moyenne.

Avant déformation Après déformation

2. Exemples Appliquant le principe de cisaillement

Exemples Appliquant le principe de cisaillement

cisaille Rivetage Articulation Clavetage

3. Contrainte du au cisaillement

4. Déformation du au cisaillement

τ: contrainte tangentielle de cisaillement


γ: l’angle de glissement en radian
G : représente le module d’élasticité
transversale (ou module de cisaillement ou de
Coulomb) et est exprimé en MPa (N/mm²).

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5. Section cisaillée

= ∗

On a deux section cisaillées la formule de


la section cisaillée s’écrit comme suit :
= ∗ ∗

6. Condition de résistance

Rpg : résistance pratique au cisaillement en N/mm²


Rg : résistance élastique au cisaillement en N/mm²
s : coefficient de sécurité

Courbes d'essais de traction et de cisaillement

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Résume de cours sur la torsion

1. Définition :
Une poutre est sollicitée à la torsion simple si elle est soumise à deux couples de moments opposés
portés par la ligne moyenne. La poutre est supposée à section circulaire constante et de poids
négligé.

Le torseur des efforts de cohésion à la section droite (S) de centre de surface G est défini comme suit
:

2. Etude des déformations (Essai de torsion simple)

Une éprouvette cylindrique de révolution pleine, parfaitement encastrée en S0 (section de référence),


On applique à l’extrémité S1 un moment de torsion Mt.
On faisant accroître progressivement le moment de torsion Mt, on mesure la déformation angulaire
de la poutre (α), On obtient une courbe illustrée à la Figure ci-dessous, semblable à celle de l’essai
de traction.

Courbe de l’essai de torsion :

Elle comprend une zone de déformations élastiques où l’angle de torsion α est proportionnel au
moment de torsion. A partir du point A les déformations croissent rapidement jusqu’à avoir rupture
de l’éprouvette.

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L’expérience montre que, Toutes les fibres se déforment suivant une hélice, sauf la ligne moyenne
qui reste droite.
On constate que le rapport (α/l ) reste toujours constant. Ce rapport est appelé angle unitaire de
torsion [rad /mm].

  cste

Avec :
 θ:angle de torsion unitaire (rad/mm)

 α: angle total de torsion de (S)/(S0) (rad)

 l : distance entre (S) et (S0) (mm)


Selon cette expérience on peut distingue l’angle de déformation que forme l’hélice par rapport à sa
génératrice avant sa déformation. Cet angle on l’appelle γ , mesuré l’angle entre (MM0M’). Cet
angle représente l’angle de glissement de (S)/(S0) (ou distorsion).

On a : MM' MM' MM'  .


tg         .
MM 0   

On obtient ainsi :    .
En torsion, les sections du solide sont soumises à une contrainte tangentielle (ou de cisaillement). La
relation liant les contraintes et les déformations s’écrit comme suit:

  G.
On remplace (γ) par sa formule dans l’équation de (τ) On obtient donc:

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  G. .

3. Etude des contraintes :

Selon les conditions d’équilibre d’un élément isolé on peut écrit :

M t  G. .I 0 .........(1)
On sait aussi que :

  G. . .......(2)
On utilisant les deux équations (1 et 2) On peut donc exprimer la contrainte de cisaillement en
fonction de Mt, on obtient:

Mt
  .
I0
La contrainte de cisaillement est donc proportionnelle à la distance par rapport au c.d.g. de la
section et est maximale pour (ρ = r =d/2).

Mt
max  r. avec
I0
: module de torsion (mm 3 )
I0 r

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4. Condition de résistance

Le dimensionnement des solides soumis à la torsion pure se fera en limitant la valeur de la contrainte
tangentielle à une valeur notée Rpg (résistance pratique au glissement = contrainte tangentielle
admissible Rg) définie par :

Rg
R pg 
s
On obtient ainsi l’inéquation suivante:

Mt
max  .r  R pg
I0
5. Condition de déformation

On utilise souvent l’angle limite de torsion pour dimensionner une pièce soumise à la torsion
(surtout dans le cas d’arbres de grande longueur).

On obtient ainsi l’inéquation suivante:

M t . Mt
   lim    lim
G.I 0 G.I 0
6. Relation entre puissance et moment de torsion

2..n
P  M t . 
Avec :
60
P : puissance en Watts

Mt : moment de torsion en N.m

ω : vitesse angulaire en rad/s

Si la vitesse de rotation est donnée en tours/min, il faut la convertir

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7. Formule moment quadratique polaire de quelques sections

Par définition le moment quadratique polaire de la surface S par rapport à son centre de gravité G. Il
est noté I0 qui dépend de la forme et des dimensions de cette section.

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Résume de cours sur la flexion

8. Définition :
Une poutre est dite soumise à une sollicitation de flexion pure si seulement le moment de flexion Mz
( ou My) est non nul.

9. Les différents types de flexion


Selon la nature du torseur de cohésion on distingue plusieurs types de flexions. Ceux-ci dépendent
entre autres de la nature de la poutre, des configurations des actions mécaniques extérieures
appliquées …

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10. Déformations en flexion


Une poutre avec un plan de symétrie en flexion pure implique :
• L’élément reste symétrique
• Fléchit uniformément pour former un arc circulaire
• Le plan des sections droites passe par le centre de l’arc et reste plan.
• La longueur des fibres du dessus diminue et la longueur des fibres du dessous augmente
• une surface neutre doit exister et doit être parallèle aux surfaces supérieures et inférieures et
pour laquelle, la longueur ne change pas.
• Les contraintes et les déformations sont négatives (compression) au dessus de ce plan neutre
et positif (tension) en dessous.

11. Etude des contraintes

• On considère un élément de longueur Dx, délimité par


les sections S0 et S.

• M0M est une fibre de cet élément située à une distance


y de la ligne moyenne.

• Si on soumet la section S à la flexion, elle tourne d’un


angle Da autour de Gz.

• On appelle S’ la section déformée et M’ représente la


position de M après déformation.

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Si on prolonge toutes les sections déformées, elles


concourent toutes en un point O, appelé centre de
courbure. Ce rayon de courbure est appelée r,

x
On a :  tg  

 E.y
d’où : 

On se basant sur la notion d’équilibre de l’élément on
obtient la Relation entre
la contrainte et le moment de flexion

Mf
  .y
I Gz
avec :
IGz : moment quadratique ou d’inertie de la section en mm4
Mf : moment fléchissant dans la section en N.mm
Y : Ordonnée du point considère

12. Moment quadratiques pour quelques formes simples

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13. Etude des contraintes


On a trouve l’expression de la contrainte normale en un point quelconque dans la section droite S
d’une distance y par rapport à l’axe Ox :

Mf
 max  .y max
I Gz
- La contrainte normale de la flexion est proportionnelle à la distance y entre ce point et le plan
moyen passant par le centre de gravité G.
- les contraintes normales positives se sont des contraintes de traction et la zone subit ces contraintes
on l’appelle, zone tendue, les contraintes négatives sont des contraintes de compression et la zone
correspondante à ces contraintes, on l’appelle zone comprimée.
On constate que :
 la distribution de la contrainte normale dans une section est linéaire,
 l’axe neutre (σ=0) passe par le centre de gravité des sections,
 la contrainte normale est maximale (σmax) pour la fibre la plus éloignée de c.d.g.  ymax=h/2
dans le cas des sections symétriques / Gz

Mf
 max  .y max
I Gz

Module de flexion :
I Gz
y max

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Cas d’une section non symétrique / Gz

14. Condition de résistance

On limitera la valeur de la contrainte normale à une valeur notée R pe (résistance pratique à


l’extension = contrainte normale admissible σadm) définie par :

On obtient ainsi l’inéquation suivante:

Mf
 max  . y max  R pe
I Gz

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15. Relation entre l’effort tranchant et moment fléchissant

Pour illustrer la relation entre l’effort tranchant et le moment fléchissant, on considère élément
infinitésimal de la poutre délimité par deux sections droite ;

On cherche l’équilibre au voisinage de cet élément, donc on trouve :


 l’équilibre des forces suivant l’axe (y) :

 L’équilibre des moments autour l’axe (Oz) :

9. Convention de signes:

a) Signe du moment fléchissant:

Après déformation, les fibres supérieures sont tendues Après déformation, les fibres supérieures sont
et les fibres inferieures sont comprimées. comprimées et les fibres inferieures sont tendues.

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b) Signe de l’effort tranchant:


Nous considérerons ici la convention des efforts à
droite.
On remarque que la valeur de l'effort
tranchant est la dérivée du moment fléchissant par
rapport à la position x du point considéré:

10. Diagramme d’Efforts tranchants et du moments fléchissant


Il est souvent très utile de suivre l'évolution des sollicitations le long de la poutre, pour évaluer si les
dimensionnements respectent les limites élastiques. Il est alors commode de représenter les diagrammes de
sollicitations en cisaillement et flexion pour estimer les lieux de contraintes élevées d'une structure donnée. Nous
allons établir ces diagrammes dans le cas de structures simples, pour des poutres chargées.
Poutre en appui simple soumise à une seule force verticale :
Imaginons une coupure en un point C qui divise la poutre en deux parties notées gauche et droite. Chacune de ces
deux parties est en équilibre sous l'action des efforts extérieurs qu'elle reçoit et sous l'action des effets de l'autre partie
(efforts intérieurs).
(Référence: polycopie_rdm_ii_licence_2_genie_civil_harichan_z)

Chacune des deux partie agit sur l’autre de sorte que:


 Tous les mouvements horizontaux, verticaux et de rotation d’une partie par rapport à l’autre sont nuls.
 Chaque partie est en équilibre
Pour qu’il y ait concordance en signe entre les deux parties, on utilise la convention de signe montrée sur la figure.
L'effort tranchant T(x) dans une section d'abscisse x, séparant la poutre orientée en une partie gauche et une partie
droite, est égal à la résultante des forces extérieures s'exerçant sur la partie gauche.
Le moment fléchissant M(x) dans une section d'abscisse x, séparant la poutre orientée en une partie gauche et une
partie droite, est égal à la somme des moments extérieurs (dus aux couples concentrés et aux efforts d'action et de
réaction) s'exerçant sur la partie gauche.

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Ayant obtenu les expressions des efforts tranchants et moments fléchissant pour chacune des deux parties, traçons
leurs variations le long de la poutre comme montrées par la figure ci-dessous.

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Ayant obtenu les expressions des efforts tranchants et moments fléchissant pour chacune des deux parties, traçons
leurs variations le long de la poutre comme montrées par la figure ci-dessous.

11. Charge répartie uniforme

Traitons ce cas à partir d’un exemple.


Considérons une poutre
(longueur L = 4 m) réalisée à partir d’un
profilé IPE dont le
poids est de 40 daN par mètre c-t-d
(q 400 N.m1 ).

Actions aux appuis en A et B :


Le Principe Fondamental de la Statique donne :
En projection sur y : Ay By q L 0
avec Ay By du fait de la symétrie.

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12. Calcul des contraintes

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