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FACULTE D’ INGENIERIE
Janvier 2023
Plan du cours : Physique générale
Mécanique
Ø Rappels mathéma,ques Ondes
o Introduc)on – Grandeurs et Unités o Phénomènes Périodiques
– Equa)ons aux dimensions –
Erreurs et Incer)tudes o Op,que : - Géométrique
o No)ons sur les vecteurs
- Ondulatoire
Ø Mécanique Classique :
o Cinéma)que
o Dynamique (point matériel et
système de par)cules) Electricité
o Travail mécanique, Energie et
Puissance Ø Electricité
o Equilibre des corps o Electrosta*que
o Rota)on des corps solides o Electrociné*que
Ø Mécanique des fluides o Magné*sme
Ø Thermodynamique Ø Applica,ons
3/23/24 Physique Générale : Première License 2
Science de l'ingenieur
1. Introduction a la Physique" Par Jean-Pierre Mbungu-Tsumbu, 2020, Presses
universitaires "La tortue”.
tresor@aims.ac.za ou tresor.ma/ndi@unikin.ac.cd
C'est celle qui était en vigueur jusqu'au début du 20ème siècle; elle était constituée des
trois piliers suivants :
La Physique moderne
Ø la relativité générale, qui décrit les phénomènes à très large échelle, met en relation
la gravitation et les propriétés géométriques de l'espace.
Mesurer une grandeur, c'est la comparer à une quantité de référence de même nature
prise pour unité.
Les sept unités de base du système international sont les « unités fondamentales » à
partir desquelles sont obtenues par combinaison toutes les autres unités, dites unités
dérivées. Certaines d’entre-elles se sont vues attribuer un nom qui rappelle une
personnalité scientifique : newton, pascal, joule, volt, tesla, henry etc.
La pression s’exprime en pascal (Pa) dans le système international. Etant donné que
la pression représente une force par unité de surface on peut aussi l’exprimer en
N/m2. Par ailleurs, on sait d’après l’équation aux dimensions
Remarque : il existe une dernière classe d’unités qu’on appelle unités supplémentaires.
Cette classe contient deux unités sans dimension :
Des préfixes sont utilisés avec les unités SI pour exprimer les valeurs beaucoup plus
grandes ou beaucoup plus petites que l'unité.
En effet, une loi physique impose une contrainte qui n’existe pas en mathématique;
elle doit être homogène, c’est-à-dire constituée de termes de même dimension.
Sommer deux grandeurs de dimension différente n’a aucun sens en physique. Ainsi
pour vérifier une loi physique, la première chose à faire est de vérifier l’homogénéité.
Deux grandeurs qui peuvent être mesurées avec la même unité sont dites de même
dimension.
En outre, l'analyse dimensionnelle est fondée sur le fait que les dimensions peuvent
être traitées comme des grandeurs algébriques.
a. La Relation d’Einstein 𝐸 = 𝑚𝑐 $
b. L’énergie potentielle 𝐸 = 𝑚𝑔ℎ
Où E, m, g et h sont respectivement une énergie, une masse, une acceleration et une
hauteur.
Solution
Type equation here.
La Relation d’Einstein se transforme en une équation dimensionnelle et ceci en lui
introduisant les crochets comme suit :
Ou encore,
Nous remarquons que les équations (1) et (2) présentent les mêmes dimensions,
d’ou l’homogénéité de la relation d’Einstein est verifier.
Solution b.
Ou encore (3)
Il vient,
Solution
(1)
En introduisant les crochets dans les deux membres de l’équation (1), on obtient:
Nous supposons que l’équation qui donne la pression hydrostatique sous une colonne
de fluide de hauteur h et de masse volumique
(1)
Calculons séparément les dimensions des deux membres de l’équation (1)
Et par identification, nous obtenons un systeme d’équation qui admet pour solution :
On appelle grandeur vectorielle tout grandeur qui nécessite un sens, une direction,
un point d'application en plus de sa valeur numérique appelée intensité ou module.
Insistons sur le fait qu’en physique on ne peut sommer que deux grandeurs vectorielles
de même dimension : ajouter un vecteur force et un vecteur vitesse n’a strictement
aucun sens.
Base cartésienne
Il s’agit d’une base orthonormée : les vecteurs de base ont pour norme 1 et sont
perpendiculaires entre eux. Dans un espace à deux dimensions, la base cartésienne
est formée de deux vecteurs : Type equation here.
Dans le plan, il est aisé d’exprimer les composantes cartésiennes d’un vecteur en
fonction de sa norme et de l’angle que forme le vecteur avec un des axes cartésiens :
%
Avec 𝐴 = 𝐴"# + 𝐴"$ 𝑒𝑡 tan 𝛼 = %!
"
Il arrive souvent en physique que l’on doive résoudre une équation vectorielle du type
𝐴⃗ + 𝐵 = 0 Le plus simple consiste souvent à exprimer ces deux vecteurs dans une
base arbitraire puis à écrire l’égalité pour chaque composante : on dit que l’on projette
la relation vectorielle sur les différents axes :
Définition et propriétés
Ø Si 𝐴⃗ ⊥ 𝐵 , alors 𝐴⃗ · 𝐵 = 0 ;
Dans une base cartésienne, le produit scalaire s’exprime simplement en fonction des
composantes. En effet,
En conséquence, la norme ∥ 𝐴⃗ ∥ d’un vecteur exprimé dans une base orthonormée est
donnée par la relation
Définition et propriétés
C’est le cas des bases cartésienne, cylindrique et sphérique. Dans une telle base, il
est facile de vérifier que
En effet
En divisant par 2 ce résultat on obtient l’aire du triangle formé par les deux vecteurs
𝐴⃗ et 𝐵 .
Le produit mixte de 3 vecteurs 𝐴⃗ , B et 𝐶⃗ est le nombre réel, noté [𝐴⃗ , 𝐵 , C ] qui vaut :
Ø Le produit mixte est invariant vis à vis de toute permutation circulaire des trois
vecteurs :
Donner une relation entre α, β et γ pour que les trois vecteurs 𝑢 (α, 1, 0), 𝑣⃗ (−1, β, 1) et
𝑤 (1, −1, γ) ne soient pas coplanaires.
Les operateurs différentiels sont des combinaisons de dérivées partielles par rapport
aux coordonnées d’espace. Le gradient, la divergence et le rotationnel sont les trois
principaux operateurs différentiels linéaires du premier ordre.
Cela signifie qu’ils ne font intervenir que des dérivées partielles (ou différentielles)
premières des champs, a la différence, par exemple, du Laplacien qui fait intervenir
des dérivées partielles du second ordre.
Operateur nabla
Divergence
Rotationnel
Le plus utilisè des operateurs d’ordre 2 est le Laplacien (deux fois nabala).
Le Laplacien d’un champ est égal à la somme des dérivées secondes de ce champ par
rapport a chacune des variables.
Notons enfin que ces différents operateurs (gradient, divergence, rotationnel, Laplacien)
changent d’expression en fonction du système de coordonnées employées.
3/23/24 Physique Générale : Première License Science de l'ingenieur 38
Application
3. Trouvons le vecteur 𝐶⃗
Le rôle de la cinématique
Ø Définir les différents systèmes de coordonnées dans lesquels peut être décrit le
mouvement d'un corps. Le mouvement ne peut se définir que par rapport à un
référentiel (ou un repère).
Ø A la fin, il faut définir trois vecteurs fondamentaux de la cinématique a savoir :
les vecteurs position, vitesse et accélération, et de les projeter dans différents
repères.
23/03/2024 Physique Générale : Première License Science de l'ingenieur 42
Le point matériel comme représentation
Pour décrire plus simplement les mouvements d'un corps, on assimile souvent ce
dernier à un point appelé point matériel. Un corps matériel peut être assimilé à
un point s'il ne roule pas sur lui-même et si ses dimensions caractéristiques sont
petites par rapport aux distances qu'il parcourt.
En physique classique, on repère la position d'un point M dans l'espace par rapport
à une origine fixe O à l'aide d'un vecteur position
La vitesse moyenne
La vitesse instantanée
L’accélération Moyenne
L’accélération moyenne est la variation de la vitesse entre deux positions par rapport
au temps. Soit v1 la vitesse du mobile à un instant t1 et v2 sa vitesse à instant t2. Le
mobile subit une accélération moyenne telle que :
L’accélération instantanée
La trajectoire est une ligne droite sur laquelle le mobile se déplace à vitesse constante
et par conséquent l’accélération est nulle.
Remarque : le mouvement rectiligne uniformément varié est caractérisé par une accélération
constante qui peut être calculé comme suit :
Le mouvement rectiligne varié est caractérisé par une accélération qui dépend du
temps
Exemple :
Soit un mobile se déplace à une accélération a = 2t-1.
Coordonnées cartésiennes
Le vecteur accélération :
v Nous pouvons aussi deduire les expressions des vecteurs de base 𝚤⃗ et 𝚥⃗ du système
de coordonnée cartésienne en fonction des vecteurs 𝑢' 𝑒𝑡 𝑢( .
Si nous multiplions les deux membres des equations ci-dessus respectivement par cos
θ et par -sin θ, nous obtenons :
Calculons maintenant les derivees des vecteurs de bases 𝑢' 𝑒𝑡 𝑢( par rapport a θ.
et
et
se transforme alors en
Coordonnées cartésiennes
Le vecteur position :
Le vecteur vitesse :
Le vecteur accélération :
Le vecteur position :
Le vecteur Vitesse :
R est le rayon du cercle et (x0, y0) sont les coordonnées du centre du cercle.
Le vecteur position s’écrit suivant les coordonnées polaires comme suit :
Dans un jour de pluie, une personne A est debout dans un arrêt de bus et une
autre personne B est assise dans le bus en mouvement. Les deux personnes A et B
ne voient pas de la même manière la tombée de la pluie. La personne debout la
voit tombée en verticale avec une faible vitesse, par contre la personne B voit les
gouttes de pluie tombée un peu inclinée par rapport à la verticale avec une forte
vitesse. Nous attribuons à la personne A un repère fixe (ou repère absolu) qu’on
notera R (Oxyz) et à la personne B un repère mobile (ou repère relatif) qu’on
notera R’(O’x’y’z’).
2. Dans le repère relatif, d’origine est O’ et de vecteurs de base 𝑖′, 𝑗′, 𝑒𝑡 𝑘′ , et les
coordonnées du point M sont (x’,y’,z’), son vecteur position est alors :
Application
Une particule en chute libre au voisinage du sol possède une accélération constante
(notée "g") orientée de haut vers le bas. L'accélération d'une particule en chute libre
s'appelle "accélération gravitationnelle. Elle mesure 9.78 m/s2 à l'équateur et au
niveau de la mer.
Etudions le mouvement d'une particule qui tombe en chute libre d'une hauteur H. Nous
nous proposons par exemple de calculer sa vitesse juste avant de toucher le sol. Nous
calculons aussi la durée de sa chute.
Avec ,
Soit,
Le signe moins signifie tout simplement que la vitesse de la particule est orientée
dans le sens contraire du vecteur ez cad vers le bas.
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Mouvement de projectiles dans le vide
Le mouvement de projectile d'un objet est simple à analyser si nous faisons deux
hypothèses:
avec
avec
En utilisant l'identité 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝜽 = 𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝜽 𝐜𝐨𝐬 𝜽 , nous pouvons écrire R sous la forme
plus compacte
4. Finalisez. Une fois que vous avez déterminé votre résultat, vérifiez si vos
réponses sont cohérentes avec les représentations mentales et picturales et si vos
résultats sont réalistes.
Exemple 2
Dans une démonstration de conférence populaire, un projectile est tiré sur une cible de
telle manière que le projectile quitte le pistolet en même temps que la cible est lâchée
du repos. Montrez que si le canon est initialement pointé sur la cible fixe, le projectile
touche la cible qui tombe comme le montre la figure ci-dessous
Catégoriser: Parce que les deux objets ne sont soumis qu'à la gravité, nous
catégorisons ce problème comme un problème impliquant deux objets en chute libre, la
cible se déplaçant dans une dimension et le projectile se déplaçant dans deux.
La cible T est modélisée comme une particule soumise à une accélération constante
dans une dimension.
Le projectile P est modélisé comme une particule sous accélération constante dans la
direction y et une particule sous vitesse constante dans la direction x.
Analyse : La figure montre que la coordonnée y initiale yiT de la cible est 𝒙𝑻 𝐭𝐚𝐧 𝜽𝒊 et
sa vitesse initiale est nulle. Il tombe avec une accélération de 𝑎1 = −𝑔.
Leurs coordonnées y données par les équations (1) et (3) sont les
mêmes et une collision se produit.
Solution
On utilise ici l'équation de vitesse dans le modèle de particules sous une accélération
constante pour obtenir la composante y de la vitesse de la pierre juste avant qu'elle ne
frappe le sol :
Utilisez cette composante avec la composante horizontale vxf = vxi = 17,3 m/s pour
trouver la vitesse de la pierre à t = 4,22 s :
Introduction
Pour les objets ou particules se déplaçant à des vitesses proches de celle de la lumière,
l'explication des mouvements requiert une autre mécanique: la mécanique quantique
ou la mécanique relativiste.
Les principales forces ainsi que le travail de ces forces sont également présentés.
En l'absence de force extérieure toute particule matérielle persiste dans son état de
repos ou de mouvement rectiligne uniforme.
Ø La loi énonce aussi que le changement d'état de mouvement d'un objet ne peut
provenir que d'une force extérieure.
Les systèmes de référence dans lesquels la loi d'inertie reste valable s'appellent
systèmes d'inertie, ou systèmes galiléens.
Ainsi dans un référentiel galiléen, si le mouvement d'un corps isolé est rectiligne et
uniforme, il ne subit aucune accélération.
2. Les référentiels galiléens et assimilés
Le meilleur référentiel galiléen que l'on peut définir est le référentiel de Copernic.
D'autres référentiels usuels liés à la Terre (géocentrique, terrestre) sont en général
supposés galiléens.
Le référentiel Terrestre : Elle a son origine au centre de masse de la Terre, et ses axes
sont liés à la Terre et sont donc en rotation uniforme dans le référentiel géocentrique .
Si plusieurs forces s'exercent sur le point matériel, alors la force résultante est la
somme vectorielle de ces forces.
lorsqu'une action est exercée sur un corps, le mouvement de ce corps est modifié,
c'est-à-dire son accélération est modifiée. Ses observations célèbres étaient basées sur
la chute libre des objets. Ce principe consiste à dire que la variation de vitesse d'un
corps dans un référentiel galiléen est égale à la force exercée (ou la somme des forces
exercées) sur ce corps rapportée à la masse de ce corps.
2. Notion de Masse, de la Quantité de mouvement et de Force
Même si d'autres savants tels que René Descartes ou Galilée les avaient suggérées,
c'est Isaac Newton (1642-1727) qui a formalisé et mis en évidence de nouvelles
grandeurs physiques fondamentales en mécanique : les concepts de force, de masse
et de quantité de mouvement.
Ø La masse est une grandeur scalaire caractérisant la résistance d’un coprs à subir
une modification de son mouvement.
La deuxième loi de Newton définit la résultante des forces appliquées sur une
particule comme une fonction linéaire de l'accélération de cette particule.
Cette troisième loi de Newton introduit la notion d' action» qui entre alors dans le
vocabulaire scientifique. Une action correspond à la force exercée par un corps sur
un autre.
Il ne faut pas comprendre la relation entre l'action et la réaction comme celle de cause
à effet, mais plutôt une interaction mutuelle de deux corps.
1. La force gravitationnelle
S'il y a une force qui nous est la plus familière, c'est bien celle de la pesanteur. En
effet, les objets tombent toujours vers le bas. Les rivières coulent toujours vers le
bas, vers les fleuves, puis vers la mer. Cela est dû à la force de la pesanteur.
L'origine de la force de la pesanteur est expliquée par la loi de l'attraction
universelle de Newton. Cette loi est énoncée comme suit
Toutes les particules de l'univers s'attirent les unes par les autres avec une force
dont l'intensité est proportionnelle au produit de leurs masses et inversement
proportionnelle au carré de la distance qui les sépare.
Ainsi, l'intensité de la force exercée l'une sur l'autre par deux particules de masse m,
et m, séparées par une distance restant donnée par l'expression:
𝒎𝟏 ×𝒎𝟐
𝑭=𝑮
𝒓𝟐
Physique Générale : Polytechnique -AUK-2022
G est une constante universelle appelée « constante gravitationnelle » Cavendish
a été la première personne à réussir la détermination expérimentale de la valeur G
en utilisant un dispositif connu sous le nom de « balance de Cavendish »>,
𝑁𝑚$
𝐺= 6,673 × 10;%%
𝑘𝑔$
La connaissance de la valeur de G a permis de déterminer la masse de la Terre
du Soleil, et de beaucoup d'autres objets à première vue inaccessibles.
Sur la terre, on appelle poids d'un corps la force exercée par Terre sur ce corps.
C'est la force de la pesanteur. Un corps qui tombe sous l'action de la pesanteur possède
une accélération g dirigée vers le centre de la Terre. Selon la seconde loi de Newton, le
poids d'une particule de masse m est une force dirigée vers le centre de la Terre.
𝐹 = 𝑚𝑔⃗
Les particules chargées (d'électricité) exercent les unes sur les autres un autre
type de force dite « électromagnétique » On appelle force électrostatique, la
force exercée par des particules chargées lorsqu'elles sont immobiles. La force
électrostatique est décrite par la loi de Coulomb de la manière suivante:
'#'$
F= 𝑘
($
Les lois de Newton sont généralement exploitées pour résoudre les problèmes de
la dynamique. Le principe d'Alembert est particulièrement invoqué:
en passant par les étapes suivantes:
Une masse m est suspendue à l'aide de trois fils comme la montre la figure ci
dessous Calculer la tension dans les fils.
Solution
Selon x
Selon y
Solution
D’ou
a= 1 m.s-2
Un bloc de masse M, est tiré sur une surface horizontale à l'aide d'un fil qui passe sur
une poulie par une masse m suspendue à l'autre extrémité du fil. Le frottement est
négligé. La poulie et le fil ont une masse négligeable. Calculer l'accélération de la
masse M, et la tension du fil (figure). On suppose que la poulie est utilisée
uniquement pour changer la direction de la traction.
L’acceleration du corps est dirigée vers le centre du cercle, on dit qu’elle est
centripète, elle vaut :
Selon la seconde loi de Newton, la force résultante qui agit sur le corps est aussi
centripète, elle est donnée par :
ou m est la masse du point matériel. Ce résultat est valable pour tout mouvement
circulaire uniforme, indépendamment de l’origine de la force résultante. Par
exemple, la force de gravitation pour un satellite, une corde tendue au bout de
laquelle on fait tourner un objet, le frottement des pneus sur le sol qui fait tourner
un véhicule, etc.
Lorsqu'on lance un objet sur une surface horizontale, cet objet finit toujours par
s'arrêter quelle que soit sa vitesse initiale. Cela signifie que l'objet acquiert une
accélération négative pendant son mouvement sur la surface horizontale.
A cette accélération on peut associer une force 𝑓 = 𝑚𝑎⃗ qui agit dans le sens
contraire du mouvement. Cette force s'appelle force de frottement. Ceci est
conforme aux lois de Newton.
Ainsi, lorsque deux corps en contact sont en mouvement relatif l’un par rapport à
l'autre, chacun d'eux exerce sur la surface de l'autre une force de frottement. Cette
force de frottement est dirigée dans le sens contraire du mouvement.
NB:
Ø La force de frottement sur un corps a comme point d'application le point de
contact entre les deux surfaces en contact. Elle est tangente aux deux surfaces.
Dans ce chapitre nous allons introduire les notions importantes de travail d’une force
et d’énergie mécanique. Nous verrons que ces deux grandeurs et les relations qui les
relient peuvent être utilisées pour résoudre simplement des problèmes de mécanique.
L'énergie est un concept important qui intervient dans tous les domaines
scientifiques. Sa conservation est une loi fondamentale, qui découle de l’invariance
des lois physiques dans le temps, avec des conséquences pratiques omniprésentes
dans notre société. Une formulation précise et quantitative des concepts de travail et
d'énergie est nécessaire pour appliquer la loi de conservation a des situations
pratiques, ainsi que pour comprendre ses conséquences.
4.1.1. Définition:
Lorsqu’on applique une force pour déplacer un objet l’effort qu’il faut fournir est
d’autant plus important que la longueur du déplacement est grande et que la force
appliquée est intense. Le travail de la force est une grandeur qui va rendre compte de
cet effort.
4.1.2. Notion de travail : cas d’une force constante sur un déplacement rectiligne
Considérons une force 𝐹 constante (en norme, sens et direction) appliquée sur un
point matériel M se déplaçant sur un segment de droite AB.
Pour tenir compte de ces différents cas le travail de la force sur le déplacement AB
se définit comme le produit scalaire du vecteur force par le vecteur déplacement.
On a donc :
L’angle α est l’angle que fait le vecteur force 𝐹 avec le vecteur déplacement 𝐴𝐵
Physique Générale : Polytechnique -AUK-2022
On peut faire les remarques importantes suivantes :
Ø Il y a un travail non nul lorsque la force agissant sur l’objet a une composante dans
la direction du mouvement.
Ø Le travail est soit positif, nul ou négatif selon la direction de la force par rapport
au déplacement.
⃗
On considère maintenant le cas plus général où la force 𝐹 = 𝐹(𝑀) est fonction de
la position du point d’application M qui se déplace d’un point A vers un point B sur
une courbe quelconque .
Dans ce cas, pour calculer le travail correspondant de la force, il n’est plus possible
d’utiliser l’expression précédant.
L’addition de tous les vecteurs élémentaires 𝑑 𝑙 , mis bout à bout, en partant du point A
pour atteindre le point B donne :
Le poids d’un corps peut être considérée comme une force constante à la condition
de rester dans une région de l’espace pas trop étendue. Cette force intervient à
chaque fois qu’on étudie un système mécanique sur Terre. Pour cette raison, il est
important de savoir effectuer le calcul du travail du poids d’un corps sur un
déplacement donné.
Physique Générale : Polytechnique -AUK-2022
Calculons le travail accompli par la force de la
pesanteur sur une particule qui tombe librement d'une
hauteur H.
On appelle puissance d’une force, le travail accompli par cette force par unité de temps.
Deux types d’énergie seront introduites ici : l’énergie cinétique (Ec) liée au mouvement
de l’objet et l’énergie potentielle (Ep) liée à sa position. L’énergie mécanique (E) d’un
système est alors définie par la somme des énergies cinétique et potentielle.
Le travail de la résultante des forces appliquées sur une particule est égal à la variation
de l'énergie cinétique de cette particule sur la portion de la trajectoire considérée.
Lorsqu'une particule sous l'action des forces conservatives effectue des mouvements de
va-et-vient entre deux points A et B. elle recouvre complètement son énergie cinétique
chaque fois qu'elle revient en une position antérieure.
C'est le cas d'une particule attachée à l'une des extrémités d'un ressort à Boudin et sous
l'action de la force de rappel. En l'absence des forces de frottement, cette particule
continuera à osciller à l'extrémité du ressort en recouvrant entièrement son énergie
cinétique chaque fois qu'elle revient en une position antérieure.
Ø Le travail d'une force conservative le long d'une trajectoire fermée est nul.
Ø Le travail d'une force non conservative dépend du parcours suivi par la particule.
Ce travail ne dépend pas du chemin qui sera suivi par la particule. La variable 𝑟A
décrit la position de référence de la particule.
Dans le cas où uniquement des forces conservatives sont appliquées sur la particule
considérée, alors selon le théorème de l'énergie cinétique, le travail accompli par la
résultante des forces est reliée à l'énergie potentielle de la manière suivante :
est la résultante des forces appliquées sur la particule. Toutes les forces
appliquées sont conservatives. Il en est de même de leur résultante. D'où l'on a
Lorsque des forces conservatives sont appliquées sur une particule en présence des
forces de frottement, le travail accompli par la résultante des forces peut s'exprimer
comme une somme du travail des forces conservatives et du travail des forces de
frottement de la manière suivante:
On obtient ainsi que l'énergie totale de la particule ne change pas en présence des forces
de frottement. Elle ne peut que se transformer en d'autres formes d'énergie
(chaleur, énergie interne).
Lorsque plusieurs forces (N forces) agissent sur une même particule, la résultante des
forces est la somme vectorielle des forces appliquées.
Le travail accompli par la résultante des forces est une somme algébrique du travail de
chaque force.
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4.5. APPLICATIONS
a) Quel est le travail net effectué sur le coffre par les forces F1 et F2 lors du
déplacement d ?
b) Lors du déplacement, quel est le travail 𝑊B effectué sur le coffre par la force
gravitationnelle 𝐹⃗B et quel est le travail 𝑊C effectué sur le coffre par la force
normale 𝐹⃗C du sol ?
c) Le coffre-fort est initialement au repos. Quelle est sa vitesse vf à la fin du
déplacement de 8,5 m ?
Nous aurions dû connaître ce résultat. Étant donné que ces forces sont
perpendiculaires au déplacement du coffre-fort, elles n'effectuent aucun travail sur le
coffre-fort et ne transfèrent aucune énergie vers ou depuis celui-ci.
C. La vitesse du coffre-fort change parce que son énergie cinétique est modifiée
lorsque l'énergie lui est transférée par F1 et F2.
La vitesse initiale vi est nulle, et nous savons maintenant que le travail effectué est de
153,4 J. En résolvant pour vf puis en substituant des données connues, nous trouvons
que :
Lors d'une tempête, une caisse de crêpe glisse sur un parking glissant et huileux
selon un déplacement 𝑑⃗ = −3𝑚 𝚤̂ tandis qu'un vent constant pousse contre la
caisse avec une force 𝐹⃗ = 2 𝑁 𝚤̂ + 6 𝑁 𝚥.̂ La situation et les axes de coordonnées
sont illustrés à la Fig. ci-dessous
(a) Quel travail cette force exerce-t-elle sur la caisse pendant le déplacement ?
(b) Si la caisse a une énergie cinétique de 10 J au début du déplacement 𝑑, ⃗ quelle
est son énergie cinétique à la fin de 𝑑⃗ ?
Nous écrivons:
on obtient:
Une corde tire un traîneau de 200 kg sur une pente à un angle d'inclinaison de 30° , sur une
distance d = 20 m. Le traîneau et son contenu ont une masse totale de 200 kg. La pente enneigée
est tellement glissante qu'on la considère comme sans frottement. Quelle quantité de travail est
effectuée par chaque force agissant sur le traîneau ?
Le travail net W effectué par les forces est 𝑊C + 𝑊B + 𝑊< et la variation de ∆𝐸- de
l'énergie cinétique est juste nulle (parce que les énergies cinétiques initiale et finale sont
les mêmes, à savoir zéro). Alors, nous avaons:
Une cabine d'ascenseur de masse m = 500 kg descend à une vitesse vi = 4 m/s lorsque
son câble de support commence à glisser, ce qui lui permet de tomber avec une
accélération constante a = g/5
(a) Lors de la chute d'une distance d=12 m, quel est le travail effectué sur la cabine
par la force gravitationnelle 𝐹B ?
b) Lors de la chute de 12 m, quel est le travail WT effectué sur la cabine par la traction
T vers le haut du câble d'ascenseur ?
c) Quel est le travail net W effectué sur la cabine pendant la chute ?
Le travail instantané est le taux à laquelle le travail est effectué à un instant donné.
La figure ci-dessous montre des forces constantes F1 et F2 agissant sur une boîte alors
que la boîte glisse vers la droite sur un sol sans frottement. La force F1 est horizontale,
de magnitude 2 N ; la force F2 est inclinée de 60° vers le haut par rapport au sol et a une
magnitude de 4 N. La vitesse v de la boîte à cet instant est de 3 m/s.
Ø Quelle est la puissance due à chaque force agissant sur la boîte à cet instant, et
quelle est la puissance nette ? La puissance nette change-t-elle à cet instant
qui donne
Pour les quatre situations, nous avons le même ∆𝑦 = −5 m. Ainsi, pour (1) à (4),
nous avons:
On vois que deux forces agissent sur l'enfant. La force gravitationnelle, une force
conservatrice et la force normale exercée sur elle par le toboggan. La force normale
n’agisse pas car sa direction à tout moment de la descente est toujours
perpendiculaire à la direction dans laquelle l'enfant se déplace.
Système : Parce que la seule force qui travaille sur l'enfant est la force gravitationnelle,
nous choisissons le système enfant – Terre comme notre système, que nous pouvons
considérer comme isolé.
Ainsi, nous n'avons qu'une force conservatrice travaillant dans un système isolé, nous
pouvons donc utiliser le principe de conservation de l'énergie mécanique.
Mettre 𝑣D = 0 et 𝑦D − 𝑦F = ℎ conduit à :
C'est la même vitesse que l'enfant atteindrait s'il tombait de 8,5 m à la verticale.
Sur une glissade réelle, certaines forces de friction agiraient et l'enfant ne
bougerait pas aussi vite.
En accord avec la première loi de Newton, le moment linéaire est défini en termes
de vitesse par la relation suivante:
𝑷 = 𝒎𝒗
ou m est la masse de la particule, et v sa vitesse.
Ceci comme pour énoncer qu'en l'absence des forces extérieures, l'état de mouvement
d'une particule ne change pas, ou encore que sous l'action d'une force, une particule
acquiert une accélération proportionnelle à la force appliquée.
𝑭 = 𝒎𝒂
Physique Générale : Polytechnique -AUK-2022
La définition du moment linéaire est une autre formulation de la seconde loi de
Newton, plus particulièrement du principe de superposition de forces (dit « principe
de d'Alembert »).
𝒅𝒗 𝒅𝑷
𝑭𝒆𝒙𝒕 = 𝒎𝒂 = 𝒎 =
𝒅𝒕 𝒅𝒕
La variation du moment linéaire d'une particule est égale à la résultante des forces
appliquées sur cette particule . Le moment linéaire est aussi appelé quantité de
mouvement
Exemple :
Ø Une molécule d'eau est un système composé de trois particules, un atome
d'oxygène et deux atomes d'hydrogène.
𝑀 = 𝑚% + 𝑚$ + ⋯ + 𝑚0 + ⋯ + 𝑚C
dm est élément infiniment petit du corps considéré et 𝑟⃗ est sa position. ∫ 𝑑𝑚 est égal à
la masse totale du système.
Physique Générale : Polytechnique -AUK-2022
Exemple: Centre de masse de trois particules
On peut simplifier les calculs en choisissant les axes x et y de manière à ce qu'une des
particules soit située à l'origine et que l'axe x coïncide avec l'un des axes du triangle.
Ainsi, lorsqu'on évalue le moment linéaire total d'un système de par;cules, on considère le
système de par;cules comme si toute sa masse était concentrée en son centre de masse
Parmi les forces qui s'exercent sur les particules du système, il y a des forces exercées
par des objets (particules) situés à l'intérieur du système avec comme résultante 𝐹0)D .
Il y a aussi des forces exercées par des objets situés à l'extérieur du système avec
comme résultante 𝐹*GD
Mais, les forces exercées par des objets intérieurs au système sont de type
Action-Reaction conformément à la troisième loi de Newton. Cela implique que leur
résultante est nulle (𝐹0)D =0). Ainsi
Solution
Comme les particules sont initialement au repos, le centre de masse doit également
être au repos.
Ce principe est équivalent au principe d’inertie, mais fait intervenir la masse des
corps.
5.5. Applications
Par exemple, les experts engagés pour retrouver des objets perdus éparpillés dans la
forêt ou en mer après un crash d'avion se font guider par le principe de conservation du
moment linéaire total.
Cherchent en premier lieu à obtenir des renseignements sur les conditions de vol de
l'avion (chargement, et vitesse de vol) et à localiser le lieu du crash. Puis, ils iront sur le
lieu du crash cherchant à retrouver quelques débris qu'ils étudierons (pour connaître
leur masse et leur localisation après le crash).
A chaque étape après avoir trouvé un objet, ils appliqueront le principe de conservation
pour localiser les autres objets, et ainsi de suite.
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5.6. Collisions
On dit qu’il y a collision ou choc entre plusieurs particules lorsqu’elles subissent une
interaction mutuelle qui est localisée dans le temps et dans l’espace. Ceci signifie que
la durée du choc est courte par rapport au temps d’observation de sorte qu’on peut
distinguer la période qui précède le choc (avant) et celle qui le suit (après).
Durant la collision, les forces externes sont négligeables par rapport aux forces
internes. Par conséquent, la quantité de mouvement totale du système est toujours
conservée lors d’une collision.
Par contre, ce n’est pas le cas pour l’ énergie cinétique totale qui peut varier durant la
collision :
Cette équation ne suffit pas, en général, pour déterminer les vitesses finales en fonction
des vitesses initiales. Pour poursuivre, nous analyserons quelques cas particuliers
instructifs
Ainsi 𝑣’
⃗ est colinéaire à 𝑣⃗ : le problème est unidimensionnel. On trouve:
Après la collision, les quantités de mouvement (donc les vitesses) des particules sont
dirigées selon les angles θ1 et θ2 par rapport a la direction initiale donnée par 𝑣% .
L’équation vectorielle de conservation de la quantité de mouvement, projetée sur les
axes, donne:
Nous avons ainsi 3 équations pour 4 inconnues. Si nous connaissons l’une des
inconnues, par exemple l’angle θ1 , avec les 3 équations, nous pouvons déduire les 3
autres inconnues, 𝑣%H , 𝑣$H , et θ2 .
On dit qu'un corps solide effectue un mouvement de rotation simple lorsque chaque
point de ce corps se meut sur une trajectoire circulaire. Le lieu de centres de ces
trajectoires circulaires est une ligne droite appelée « axe de rotation »
Nous avons choisi l'origine 0 (le point de référence) sur l'axe de rotation. 𝑟0 exprime la
position de la i-ème particule;
𝑣0 = 𝜔 × 𝑟0 est sa vitesse.
Lorsque le corps est considéré comme un milieu continu, c'est-à-dire que l'on ne
peut pas dénombrer les particules qui constituent le corps, on remplace la somme
par l'intégrale de la manière suivante:
Dans la figure ci-contre: mi est la masse de la i-ème particule du système; vi, la vitesse
de cette i-ième particule. N est le nombre total de particules dans le corps considéré.
Le terme du milieu est nul, la vitesse du centre de masse par rapport elle-même est
nulle. Ainsi, l'expression de l'énergie cinétique comprend un terme qui considère le
corps comme si toute sa masse était concentrée en son centre de masse du corps, et un
deuxième terme qui considère le mouvement du corps par rapport à son centre de
masse (c'est-à-dire la rotation autour d'un axe passant par le centre de masse).
Le moment d'inertie d'un solide par rapport à un axe (a) est égal au moment d'inertie
par rapport à l'axe (c), parallèle et passant par le centre d'inertie du solide, augmenté du
produit de la masse du solide par le carré de la distance séparant les deux axes.
Ainsi:
Exemple n° 1: Moment d'inertie d'un cerceau homogène par rapport à son axe principal.
Avec
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Exemple nº 3: Moment d'inertie d'une tige homogène de longueur L par rapport à un
axe perpendiculaire passant par l'une de ses extrémités.
Avec
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Exemple n° 4: Moment d'inertie d'un disque homogène par rapport à son axe principal.
Exprimez dm en termes de dr :
La figure ci-dessous représente un corps rigide en rotation autour d’un axe ∆ fixe
perpendiculaire au plan OAB et passant par O. Pendant un intervalle de temps ∆t,
l’objet tourne d’un angle ∆θ et tous les points de la droite OA se déplacent vers leur
position correspondante sur la droite OB.
Il est donc plus judicieux d’introduire des variables cinématiques angulaires qui
seront communs a toutes les particules qui composent le corps.
La vitesse linéaire 𝑣⃗ est associée a un déplacement le long de l’arc et, par conséquent,
est tangente au cercle et nous avons:
v = ω r,
bien que toutes les particules de l’objet aient la même vitesse angulaire, le module de
leur vitesse linéaire est proportionnel a la distance qui les sépare de l’axe de rotation.
Lorsque la vitesse angulaire varie, nous avons une accélération angulaire. Comme nous
l’avons fait pour les accélérations linéaires, nous définissons:
et
Et
𝑴 = 𝑰𝜶
Ainsi, de même que la masse contient les propriétés d'inertie des corps en mouvement
de translation, le moment d'inertie contient les propriétés d'inertie des corps en
mouvement de rotation autour d'un axe.
Pour comprendre la relation qui existe entre force et moment de force, observons
comment on ouvre une porte et comment on la ferme en la faisant tourner autour de
ses charnières. On ouvre une porte en appliquant une force en un certain point de la
porte pour produire un moment de force qui, à son tour, produit une accélération
angulaire. L'accélération angulaire produit enfin le déplacement angulaire nécessaire
pour l'ouverture ou la fermeture de la porte.
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Pour soulever une pierre ou un objet pesant, on emploie souvent un levier ; pour
pouvoir soulever l’objet, il faut 𝐹 i 𝑟$ ≥ 𝑚 𝑔 i 𝑟% et pour avoir l’équilibre
𝐹 i 𝑟$ = 𝑚 𝑔 i 𝑟% .
Pour ouvrir une porte, nous devons exercer une force 𝐹⃗ qui ne peut être parallèle a la porte.
Nous savons d’expérience que la force a exercer est moins grande si 𝐹⃗ est perpendiculaire a la
porte, cad. a 𝑟⃗ .
C’est Leonard de Vinci qui, le premier, introduisit la notion de bras de levier qui est la distance
𝑟! entre l’axe ∆ (ou le pivot) et la direction (ou ligne d’action) de la force 𝐹⃗ . Dans notre cas, le
moment de la force est
On obtient aussi :
Exemple 1
a) Trouvez la vitesse angulaire de rotation de la Terre autour de son axe.
b) Comment cette rotation affecte-t-elle la forme de la Terre ?
La Terre effectue une rotation de 2𝜋 radians (360°) sur son axe en 1 jour. Ainsi:
b). Oui. Lorsqu'un objet part du repos, sa vitesse angulaire est liée à l'accélération
angulaire et au temps par l'équation ω = α (Δt). Ainsi, la vitesse angulaire est
directement proportionnelle à la fois à l'accélération angulaire et à l'intervalle de
temps. Si l'intervalle de temps est maintenu constant, doubler l'accélération
angulaire doublera la vitesse angulaire atteinte pendant l'intervalle.
Déterminez l'angle en radians par lequel la barre tourne dans les 4 premières
secondes.
Trouvez le moment de force sur la roue de la figure ci-dessous autour de l’axe passant
par O, en prenant a = 10 cm et b = 25 cm.
Le couple de Fpar est nul puisque sa ligne d'action passe par le point pivot. Le couple de
Fperp est
Un moteur électrique fait tourner un volant d'inertie par l'intermédiaire d'une courroie
d'entraînement qui relie une poulie sur le moteur et une poulie fixée de manière rigide
au volant d'inertie, comme illustré à la Figure. Le volant d'inertie est un disque solide
d'une masse de 80 kg et d'un rayon de R= 0,625 m. Il tourne sur un axe sans friction. Sa
poulie a une masse beaucoup plus petite et un rayon de r= 0,230 m. La tension Tu dans
le segment supérieur (tendu) de la courroie est de 135 N et le volant a une accélération
angulaire dans le sens des aiguilles d'une montre de 1,67 rad/s2. Trouver la tension Tb
dans le segment inférieur (relâché) de la courroie
Nous dirons que ces objets sont en équilibre, puisque 𝑃IJ = 𝐶𝑠𝑡 et 𝐿IJ = 𝐶𝑠𝑡 ;
mais, seul des 3 objets, le livre reposant sur la table est en équilibre statique car il est
au repos par rapport à l'observateur et n'a donc pas de vitesse de translation ou
angulaire
Comme le mouvement de translation est régi par la loi de Newton et le mouvement de rotation
par la loi de Newton pour les rotations, Ainsi, les deux exigences pour qu'un corps soit en
équilibre sont les suivantes :
1. La somme des vecteurs des forces externes qui agissent sur le corps doit être nulle.
2. La somme des vecteurs des couples externes qui agissent sur le corps, mesurés autour de
n'importe quel point possible, doit également être nulle.
Application
1. Sur la Figure ci-dessous, une poutre uniforme, de longueur L et de masse m = 1,8
kg, est au repos sur deux échelles. Un bloc uniforme, de masse M = 2,7 kg, est au
repos sur la poutre, son centre étant à une distance L/4 de l'extrémité gauche de la
poutre. Que lisent les balances ?
Cette équation contient deux inconnues, les forces 𝐹⃗K et 𝐹⃗' , nous devons donc
également utiliser l'équation d'équilibre des moments de forces. On peut l'appliquer à
tout axe de rotation perpendiculaire au plan de la Fig. Choisissons un axe de rotation
passant par l'extrémité gauche de la poutre. Nous utiliserons également notre règle
générale pour attribuer des signes aux couples : Si un couple devait faire tourner un
corps initialement immobile dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe de
rotation, le couple est négatif.
si la rotation serait dans le sens antihoraire, le couple est positif. Enfin, nous écrirons
les couples sous la forme 𝑟Q𝐹, où le bras de moment 𝑟Q est 0 pour 𝐹⃗K , L/4 pour M𝑔, ⃗
L/2 pour 𝑚𝑔, ⃗ et L pour 𝐹⃗'
Solution:
Alors 𝐹⃗T et 𝐹⃗U auront des moment de forces égale a zéro. Les lignes d'action pour
𝑇- , 𝑇' et 𝑚𝑔⃗ sont en pointillés sur la figure ci-dessus. Les bras de moment
correspondants sont a, b et b/2.
Les solides sont constitués d'assemblages d'atomes ou de molécules qui sont liés les
uns aux autres par des forces d'origine électromagnétique. Ils se déforment sous
l'effet de contraintes, et leurs propriétés mécaniques résultent des interactions entre
leurs constituants microscopiques.
7.3. Contrainte
Pour une traction (tension) ou une compression simple, la contrainte sur l'objet est
définie comme F/A, où F est l'amplitude de la force appliquée perpendiculairement à
une zone A sur l'objet.
∆𝑳
La déformation est alors la quantité sans dimension 𝜺 = , la variation fractionnaire
𝑳
d'une longueur de l'échantillon.
La déformation ∆𝐿/𝐿 dans un échantillon peut souvent être mesurée facilement avec
une jauge de contrainte, qui peut être fixée directement aux machines en
fonctionnement avec un adhésif. Ses propriétés électriques dépendent de la
contrainte qu'il subit.
Bien que le module de Young d'un objet puisse être presque le même pour la traction
et la compression, la résistance ultime de l'objet peut très bien être différente pour les
deux types de contrainte.
Le béton, par exemple, est très résistant à la compression mais est si faible en tension
qu'il n'est presque jamais utilisé de cette manière.
Au cours d'un étirement ultérieur, le barreau recouvre sa résistance et la traction croît avec
l'allongement jusqu'au point (C); la contrainte correspondante est la "résistance limite" du
matériau. Après le point (C)
l'allongement s'opère avec une diminution de la charge et, finalement, le barreau se rompt pour
une sollicitation correspondant au point D du diagramme. F
Dans le cas du cisaillement, la contrainte est également une force par unité de surface,
mais le vecteur de force se situe dans le plan de la surface plutôt que
∆𝒙
perpendiculairement à celle-ci. La déformation est le rapport sans dimension 𝜺 = ,
𝑳
avec les quantités définies comme indiqué sur la figure ci-dessous.
Le cisaillement se produit dans les arbres en rotation sous charge et dans les fractures
osseuses dues à la flexion.
Application
Une extrémité d'une tige d'acier de rayon R = 9,5 mm et de longueur L = 81 cm est
maintenue dans un étau. Une force d'amplitude F = 62 kN est ensuite appliquée
perpendiculairement à la face d'extrémité (uniformément sur toute la zone) à l'autre
extrémité, tirant directement à l'opposé de l'étau. Quelles sont la contrainte sur la tige
et l'allongement ∆𝐿 et la déformation de la tige ?
ØOndes :
o Phénomènes Périodiques
o Op3que : - Géométrique
8.2.1. Définition
On appelle oscillateur harmonique tout système dont le paramètre
𝑥(𝑡) qui la caractérise est une fonction sinusoïdale du temps :
𝑥 𝑡 = 𝐴 cos 𝜔𝑡 + 𝜑
Ø L’amplitude A,
^_
Ø La période T, 𝜔 = ]
= 2𝜋𝑓 ; 𝜔: 𝑝𝑢𝑙𝑠𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑓: 𝑓𝑟é𝑞𝑢𝑒𝑛𝑐𝑒.
Ø La phase 𝜑.
𝑥 𝑡 = 𝐴 cos 𝜔𝑡 + 𝜑
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8.2.2. L’équation différentielle de mouvement
Ø 𝑥 𝑡 = 𝐴 cos 𝜔𝑡 + 𝜑
ab
Ø 𝑣 𝑡 = ac
= −𝐴𝜔 sin 𝜔𝑡 + 𝜑
ad
Ø 𝑎 𝑡 = ac
= −𝐴𝜔^ cos 𝜔𝑡 + 𝜑
𝑎𝑙𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 = 𝑙 − 𝑙e = 𝑥
𝐹⃗ = −𝑘 𝑙 − 𝑙e 𝑒b = −𝑘x𝑒b
𝐹⃗ = −𝑘 𝑙 − 𝑙e 𝑒b = −𝑘x𝑒b
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Application du principe fondamentale de la dynamique
𝑑^𝑥 𝑘
𝑎b = ^ = − 𝑥
𝑑𝑡 𝑚
h
On pose 𝜔e = i
, la pulsation propre de l’oscillateur c’est à dire, la
pulsation avec laquelle il oscille de façon sinusoïdale en négligeant
les frottements, nous trouvons l’équation différentielle
𝑑^𝑥 ^
^ + 𝜔e𝑥 = 0
𝑑𝑡
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La période propre des oscillations de la masse est donnée par
^_ i
l’expression : 𝑇e = j!
= 2𝜋 h
Expression de la solution
Dans les situations réelles, c’est à dire, physiques, ces deux constantes
sont déterminées par les conditions initiales.
𝑣 0 = 0 = −𝐴𝜔e sin 𝜑 ⟹ 𝜑 = 0 𝑜𝑢 𝜑 = 𝜋
Ø 𝜑 = 𝜋 ⟹ 𝑥e = 𝐴 cos 𝜑 = −𝐴 ⟹ 𝑥 𝑡 = −𝐴 cos(𝜔e𝑡 + 𝜋)
𝑘 = 𝑘\ + 𝑘^
𝑘$
𝑘$ 𝑥$ = 𝑘% 𝑥% ⇒ 𝑥% =
𝑥$
𝑘%
𝑘$
𝑥 = 𝑥% + 𝑥$ = 𝑥$ 1 +
𝑘%
La force de rappel subie par le bloc sera égale à la tension du ressort 2
𝑥 𝑥
𝐹 = −𝑘$ 𝑥$ = −𝑘$ ⟹F= −
𝑘 1 1
1+ $ +
𝑘" 𝑘#
𝑘%
1 1 1
la constante de ressort nette lorsque les ressorts sont en série est : = +
𝑘 𝑘" 𝑘#
Or à l’équilibre : 𝑚𝑔 − 𝑘 𝑙fo − 𝑙e = 0
Donc l’expression : 𝑚𝑎 = 𝑚𝑔 − 𝑘𝑥 − 𝑘 𝑙fo − 𝑙e devient :
𝑑^𝑥 𝑘
𝑚𝑎 = −𝑘𝑥 ⟺ ^ + 𝑥 = 0
𝑑𝑡 𝑚
La difficulté par rapport au travail avec une base cartésienne est que
les vecteur de la base polaire sont mobiles, ils sont donc une dérivée
par rapport au temps qui est non nulle.
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• Vecteur position : 𝑂𝑀 = 𝑙 𝑢'
• Vecteur vitesse :
𝑑𝑂𝑀 𝑑 𝑙 𝑢' 𝑑𝑙 𝑑𝑢'
𝑣⃗ = = = 𝑢' + 𝑙
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡
XO!
Regardons ce que vaut :
XD
𝑑𝑢' 𝑑𝑢' 𝑑𝜃 𝑑𝑢'
= × = ×𝜃̇
𝑑𝑡 𝑑𝜃 𝑑𝑡 𝑑𝜃
Or nous savons que :
𝑑𝑢'
= − sin 𝜃 𝑢G + cos 𝜃 𝑢1 = 𝑢(
𝑑𝜃
Donc :
𝑑𝑢'
= 𝜃̇ 𝑢(
𝑑𝑡
𝑣⃗ = 𝑙 ̇ 𝑢$ + 𝑙 𝜃̇ 𝑢%
X(
La grandeur = 𝜃̇ pourra être notée ω et être appelée vitesse angulaire.
XD
Vecteur accélération :
𝑎⃗ = 𝑙 ̈ − 𝑙𝜃̇ # 𝑢$ + 2𝑙𝜃
̇ ̇ + 𝑙𝜃̈ 𝑢%
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• Vecteur position : 𝑂𝑀 = 𝑙 𝑢Y
ay"
Or nous savons que : ap
= − sin 𝜃 𝑢b + cos 𝜃 𝑢g = 𝑢p
ay"
Donc : ac
= 𝜃̇ 𝑢p ⟹ 𝑣⃗ = 𝑙 ̇ 𝑢Y + 𝑙 𝜃̇ 𝑢p
ap
La grandeur ac
= 𝜃̇ pourra être notée ω et être appelée vitesse
angulaire.
Vecteur accélération :
𝑎⃗ = 𝑙 ̈ − 𝑙 𝜃̇ ^ 𝑢Y + 2𝑙 𝜃
̇ ̇ + 𝑙 𝜃̈ 𝑢p
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Bilan des forces et Application du PFD
€ 𝐹*GD = 𝑃 + 𝑇 = 𝑚𝑎⃗
La solution s’écrit :
2𝜋 𝑔
𝜃 = 𝜃i cos 𝜔e𝑡 + 𝜑 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝜔e = =
𝑇e 𝑙
Avec 𝜃i et 𝜑 des constantes déterminées grâce aux conditions
initiales. La masse oscille donc indéfiniment (pas de frottement) à la
x
période : 𝑇e = 2 𝜋
z
Et − 𝐶𝜃 = 𝐼 𝜃̈
{
Cela donne : 𝜃̈ + |
𝜃=0
⟹ 𝜃̈ + 𝜔^𝜃 = 0
{ |
Avec 𝜔 = |
, et la période T est donne par 𝑇 = 2𝜋 {
h
1. Avec la pulsation des oscillations 𝜔e = i
et on introduit un autre
}
facteur, 𝜆 = ^i; ⟶ 𝑥̈ + 2𝜆𝑥̇ + 𝜔e^𝑥 = 0
1. Équation caractéristique
𝑟 ±= −𝜆 ± 𝑗 𝜔e^ − 𝜆^ = −𝜆 ± 𝑗𝜔
Ø En physique, le nombre complexe est noté 𝑗(𝑗 $ = −1) .
Ø Le paramètre ω est appelé́ pseudo-pulsation des oscillations.
𝑟 ±= −𝜆 ± 𝜆^ − 𝜔e^
Dans ce cas, la solution s’écrit :
𝑥 𝑡 = 𝐴 exp 𝑟€ 𝑡 + 𝐵 exp(𝑟„𝑡)
ie la somme de deux exponentielles décroissantes car les solutions
r± sont négatives
𝜆$ − 𝜔A$ < 𝜆
Il n’y a pas d’oscillations d’où un régime nommé apériodique
Régime critique
Ce régime s’obtient lorsque le discriminant de l’équation
caractéristique associée à l’équation différentielle vaut 0. On alors :
\
λ = ωe et Q = ^
Maxwell (1831-1879)
Physique Générale : Première License Sciecne chimie
Toutefois, au début du 20ème siècle, il y avait certaines expériences que l’on ne parvenait
pas à expliquer avec une vision ondulatoire de la lumière, en particulier les interactions
entre la lumière et la matière (effet photoélectrique raies d’émission et d’absorption des
éléments chimiques en spectroscopie, ...). Ces expériences ont pu être expliquées avec les
développements de la mécanique quantique qui suppose que la lumière est faite de
particules élémentaires, les photons.
Dualité ondes-corpuscules
En conclusion, la lumière n’est ni une onde, ni faites de particules. Elle est autre
chose, que l’on peut, selon l’expérience considérée, approximer soit comme une onde,
soit comme des particules.
3. La vitesse de la lumière
Le tableau 1 donne les valeurs des indices n pour quelque milieu matériels
La longueur d'onde dans l'air de la lumière jaune est de 6×10'( m. Calculez sa longueur
d'onde dans l'eau d'indice de réfraction 4/3.
Solution:
Exemple 2
L'indice de réfraction d'un échantillon de verre est de 1,643 pour la lumière bleue et de
1,618 pour la lumière rouge. Calculez la différence de vitesse de la lumière dans le verre
pour les deux couleurs.
Solution:
2. Pinceau lumineux : Ensemble étroit de rayons lumineux provenant d’une même source ou se
dirigeant vers le même point.
3. Faisceau lumineux : ensemble plus large de rayons lumineux. On distingue trois types de
faisceaux lumineux : convergent, divergent ou parallèles.
4. Milieu transparent : milieu qui peut transmettre intégralement la lumière incidente (vide).
6. Milieu absorbant : Milieu ayant la capacité d’absorber une partie de la lumière incidente.
7. Milieu dispersif : milieu dispersif un milieu transparent dont l'indice de réfraction dépend de la
longueur d'onde.
• Dans un milieu homogène, transparent et isotrope, les rayons lumineux suivent une
trajectoire rectiligne (la lumière se propage en ligne droite).
• Pour aller d’un point à un autre, le rayon lumineux choisit le chemin pour lequel le
temps de parcours est minimum (principe de Fermat)
• Dans le cadre de l’optique géométrique, on supposera que tous les systèmes optiques
utilisés ont une taille D grande devant la longueur d’onde λ de l’onde lumineuse afin
de négliger les phénomènes de diffraction.
• A l’interface entre deux milieux différents, le trajet d’un faisceau lumineux est régi
par les lois de Snell-Descartes.
Ø Descartes retrouva indépendamment ces résultats et les publia en 1637. Il y démontre les lois de la
réflexion et de la réfraction à l’aide d’une analogie mécanique ; en se basant donc sur une conception
corpusculaire de la lumière.
• Dioptre: on définit un dioptre comme étant la surface (interface) séparant deux milieux homogènes
d’indices de réfraction différents.
• Plan d’incidence: Plan contenant le rayon lumineux incident émanant d’une source et la normale du
dioptre au point d’incidence. La normale est orientée dans le sens de propagation de la lumière.
• Réflexion: Il y a réflexion de la lumière lorsque le faisceau émergent se propage dans le même milieu
que le rayon incident.
• Réfraction: Il y a réfraction lorsque le faisceau émergent se propage dans le milieu qui sépare le
milieu incident du dioptre.
Lois de la réflexion
Si le rayon incident se propage d'un milieu plus réfringent vers un milieu moins réfringent
Lorsqu'un rayon lumineux passe d'un milieu n1 vers un milieu n2 plus réfringent, il s'écarte de
la normale.
3/23/24 Physique Générale : Première License Science de l'ingenieur 274
Réflexion totale
Dans le cas ou le rayon lumineux passe d’un milieu plus réfringent vers un milieu moins
refringent, il existe un angle critique (ou angle limite) au-delà duquel la réfraction n’est
pas possible donnant ainsi une réflexion totale.
Si l’angle d’incidence est supérieur à il, il n’y a pas de rayon réfracté, la réflexion est totale.
Ø Lorsque le milieu d’indice faible est l’air (cas le plus fréquent) l’angle limite devient :
Un objet dans un milieu (par exemple de l'eau) apparaît plus près qu'il ne l'est réellement
lorsqu'il est vu d'un milieu d'indice de réfraction inférieur (par exemple de l'air), en raison
de la réfraction des rayons lumineux émergents.
A l'œil, les rayons semblent provenir d'un point A plus proche que R, puisqu'ils sont
réfractés de la normale en émergence (nint> next).
Un faisceau de lumière frappe une plaque de verre ayant un indice de réfraction de 1,50.
Si le faisceau incident fait un angle de 60° avec la surface du verre, quel est l'angle entre le
faisceau réfracté et la surface ?
Solution:
a) 𝑛air = 1 ; 𝑛verre = 1,5 ; 𝜃1 = 60°; 𝜃2=?
On appelle prisme, en optique, un milieu transparent limité par deux faces planes non
parallèles (dioptres). C’est un milieu homogène, transparent et isotrope. L’intersection des
deux faces du prisme forme l’arête du prisme, caractérisée par un angle A. La base du prisme
est la troisième face, dont les bords sont généralement parallèles à l’arête. Le plan
d’incidence est le plan formé par le rayon incident et la normale à la surface d’entrée du
prisme au point d’incidence.
• Nous considérons un prisme d’indice n plongé dans l’air d’indice pris égal à 1.
• Nous supposerons en outre qu’il existe un rayon émergent I’R donc que r’< iL, où I’L est
l’angle limite correspondant à la séparation milieu/air considèré
Ø Lors de la réfraction, les grandes longueurs d’ondes (rouge) sont moins déviées
que les petites (violet).
Soit A, un point source, envoyant des rayons lumineux sur un système optique.
Point Objet : Tout rayon lumineux incident sur l’interface d’entrée d’un système
optique correspond à un point Objet
Point Image : Tout rayon lumineux émergent (sortant, jaillissant) sur l’interface de
sortie d’un système optique correspond à un point Image.
Image réelle : la lumière passe réellement par A’ (on peut visualiser ou projeter A’ sur
un écran).
Mis à part le miroir plan que nous étudierons en détail dans la partie 2.2, il
n’existe pas de système optique rigoureusement stigmatique pour tout point.
Pour schématiser le fait qu’un système optique (SO) conjugue un objet A et une
image A’ on écrit
2.1.4 Aplanétisme
Un système optique est aplanétique s’il donne de tout objet lumineux situé dans un plan
perpendiculaire à l’axe optique une image plane également perpendiculaire à l’axe optique.
Considérons un point source A envoyant des rayons lumineux sur un miroir plan.
Une simple construction des rayons réfléchis montre que tous les rayons
émergeants semblent provenir d’un point A’, image virtuelle de A
La symétrie orthogonale étant une isométrie, l’image que donne un miroir plan
conserve ses dimensions. Il n’y a donc aucune déformation.
Plus précisément, pour un objet AB perpendiculaire à l’axe optique, on a :
Ø si l’on se limite aux rayons paraxiaux, l’image d’un segment droit est aussi un
segment droit. Ainsi, le miroir sphérique présente un aplanétisme approché.
Foyer objet : un point à l’infini sur l’axe est l’image du foyer objet F. La distance
focale objet f est la mesure algébrique
Foyer image : l’image d’un point à l’infini sur l’axe est le foyer image F’. La distance
focale image f′ est la mesure algébrique .
Pour trouver l’image d’un point il faut choisir des rayons dont on
connait le comportement.
Plus précisément, si l’on note R1, R2 les rayons de courbure, C1, C2 les centres de
courbure et e l’épaisseur de la lentille, on a 𝑒 ≪ 𝑅1 , 𝑒 ≪ 𝑅2 et 𝑒 ≪ C1C2
Par définition, un objet lumineux placé au foyer objet F aura pour image un point à l’infini
sur l’axe. Dans le cas d’une lentille convergente, le foyer objet est réel alors qu’il a le statut
d’objet virtuel pour une lentille divergente. De façon analogue, on définit la distance focale
objet
On montre que dans le cas des lentilles minces dont les milieux extrêmes sont identiques, on a
Pour une lentille convergente, f ′ > 0 ; pour une lentille divergente 𝑓’< 0. On définit la
vergence V d’une lentille par
Combinaisons de lentilles
Ø Dans chaque cas, les lignes pleines montrent le chemin des rayons à travers la
combinaison de lentilles.
Ø Les rayons ne suivent pas le chemin indiqué par les lignes pointillées, qui sont
incluses pour faciliter la localisation des objets virtuels et des images.
Deuxième cas
Solution :
a. Où l'image se formera-t-elle ?
b. Quel sera le grossissement latéral ?
Solution :
L’œil est l’organe de la vision. Il est constitué par une cavité sphérique contenant un
corps transparent, l’humeur vitrée. La lumière pénètre dans l’œil par un orifice
circulaire situé au centre de l’iris, la pupille.
Un œil normal (dit emmétrope) au repos perçoit une image nette d’un point éloigné à
l’infini. Ce point, le plus éloigné pour une vision nette, est appelé punctum remotum.
Punctum proximum
Le point le plus proche qui puisse être vu nettement est le punctum proximum.
Pour un jeune adulte, le punctum proximum est situé à une distance dm ≈ 20 cm
Ainsi un maximum de détails est perçu si l’objet est placé au punctum proximum.
Un détail de dimension h est vu sous un angle maximum (on considère un petit objet
de telle sorte que θ est petit)
Physique Générale : Première License Sciecne chimie
Pouvoir de résolution
Myopie : anomalie de l’œil dans laquelle l’image d’un objet éloigné se forme en
avant de la rétine. L’œil est trop convergent. On peut corriger la myopie en plaçant
devant l’œil une lentille divergente.
Astigmatisme : anomalie de l’œil dans laquelle un même point d’un objet donne
une tache image entraînant une vision floue, de loin comme de près. La cornée (et
parfois le cristallin) présente une forme irrégulière que l’on corrige en plaçant devant
l’œil un verre présentant deux courbures différentes suivant deux axes
perpendiculaires.
Presbytie : La presbytie n’est pas à proprement parler une anomalie de l’œil, il s’agit
d’un vieillissement normal du cristallin qui l’empêche d’accommoder de manière
satisfaisante. Le punctum proximum s’éloigne avec l’âge.
La loupe se place de telle sorte que l’objet soit dans le plan focal objet
de la lentille, ainsi la loupe en donne une image virtuelle à -∞. Cette
image virtuelle est donc vue par un œil normal sans accommoder.
Si l’on note θ le diamètre apparent de l’astre, c’est-à-dire l’angle sous lequel est
vu l’astre depuis la Terre, on a :
avec h la taille de l’image intermédiaire. L’image est virtuelle vue sous l’angle
1. Un objectif convergent dont le rôle est d’agrandir l’objet observé. Pour cela on
cherchera à rapprocher l’objet du plan focal objet de l’objectif.
2. Un oculaire qui se comporte comme une loupe et qui permet de grossir l’image
intermédiaire.
Alors que l’image virtuelle A’B’ située à l’infini est vue sous l’angle