Vous êtes sur la page 1sur 4

Test de Grammaire Française : les Explications

1. Coche l’option correcte.


A. J’adore ce gâteau, c’est très délicieux.
B. J’adore ce gâteau, il est vraiment délicieux.
C. J’adore ce gâteau, c’est vraiment délicieux.
D. J’adore ce gâteau, il est très délicieux.

> Certains adjectifs comme DÉLICIEUX, MAGNIFIQUE ou SUPERBE portent en eux-mêmes l’idée de
superlatif. On ne peut donc jamais mettre l’adverbe TRÈS devant eux. En revanche, il est possible de
les renforcer avec l’adverbe VRAIMENT.

> Le pronom IL remplace ici “ce gâteau”, un nom masculin. Si on avait eu un nom féminin, on aurait
utilisé ELLE :
J’adore cette tarte, elle est vraiment délicieuse.

On ne peut donc pas utiliser ici le présentatif C’EST / CELA EST.

2. Coche l’option correcte.


A. Elle s’est maquillée les yeux.
B. Elle s’est maquillées les yeux.
C. Elle s’est maquillé les yeux.
D. Elle s’est maquillés les yeux.

> La règle est la suivante : le participe passé des verbes pronominaux s’accorde avec le COD si celui-ci
est placé avant le verbe.

Dans la phrase suivante, le COD “les yeux” est placé après le verbe, donc on ne fait pas l’accord :
Elle s’est maquillé les yeux.

> En revanche, on écrira :


Elle s’est maquillée.

Car dans ce cas, le COD est le pronom réfléchi SE, qui est placé avant le verbe.

3. Coche l’option correcte.


A. Elles se sont parlées et maintenant ça va mieux.
B. Elles se sont parlé et maintenant ça va mieux.
C. Elles se sont parlée et maintenant ça va mieux.
D. Elles se sont parlés et maintenant ça va mieux.

© Français avec Pierre


> La règle est la même que dans la question précédente : le participe passé des verbes pronominaux
s’accorde avec le COD si celui-ci est placé avant le verbe.
Mais ici, il n’y a pas de COD !
On dit “parler à quelqu’un”, le pronom réfléchi SE est donc ici un COI, pas un COD.
Par conséquent, on ne fait pas l’accord.
> Autres exemples :
Ils se sont écrit. (écrire à quelqu’un -> indirect, on ne fait pas l’accord)
Ils se sont appelés. (appeler quelqu’un -> direct, on fait l’accord)

4. Coche l’option correcte.


A. Il a décidé de le faire après que son père est parti.
B. Il a décidé de le faire après que son père soit parti.
C. Il a décidé de le faire après que son père a parti.
D. Il a décidé de le faire après que son père ait parti.
> Pour ne pas faire cette erreur que commettent très souvent les Français, retiens ceci :
AVANT QUE + SUBJONCTIF
APRÈS QUE + INDICATIF
> Pour rappel, le verbe PARTIR se conjugue avec l’auxiliaire ÊTRE aux temps composés.

5. Coche l’option correcte.


A. Je me sens seul, je manque à ma femme et à mes enfants.
B. Je me sens seul, ma femme et mes enfants manquent.
C. Je me sens seul, je manque ma femme et mes enfants.
D. Je me sens seul, ma femme et mes enfants me manquent.

> En français, la construction n’est pas la même qu’en anglais par exemple :
Tu me manques. -> Je suis triste parce que tu n’es pas là.

6. Coche l’option correcte.


A. Il est parti dimanche en Bolivie et il rentrera de la Bolivie mardi.
B. Il est parti dimanche en Bolivie et il rentrera de Bolivie mardi.
C. Il est parti dimanche à Bolivie et il rentrera en Bolivie mardi.
D. Il est parti dimanche à Bolivie et il rentrera à Bolivie mardi.

> Rappelons la règle pour les prépositions devant les noms de pays :
● EN + NOM DE PAYS FÉMININ
● AU + NOM DE PAYS MASCULIN
● AUX + NOM DE PAYS PLURIEL
La Bolivie est un nom de pays féminin, donc on utilise EN pour dire “partir en Bolivie”.
Pour rappel : en général, les noms de pays qui finissent par -E sont féminins.

© Français avec Pierre


> Quand on revient d’un endroit, la règle est la suivante :
● DE + NOM DE PAYS FÉMININ
● DE + NOM DE PAYS MASCULIN
● DES + NOM DE PAYS PLURIEL
Exemples :
Je reviens de France.
Elle est revenue du Portugal.
Nous rentrons des États-Unis.

7. Coche l’option correcte.


A. Est-ce que Sylvain les ressemble ?
B. Est-ce que Sylvain leur ressemble ?
C. Est-ce que Sylvain leurs ressemble ?
D. Est-ce que Sylvain le ressemble ?
> On dit “ressembler à quelqu’un”, il faut donc dans cette phrase utiliser un pronom complément
indirect.
Le pronom COI pluriel est LEUR :
Sylvain ressemble à ses parents.
-> Sylvain leur ressemble.

8. Coche l’option correcte.


A. Jean-Paul s’est installé aux Pyrénées l’année dernière.
B. Jean-Paul s’est installé en Pyrénées l’année dernière.
C. Jean-Paul s’est installé dans les Pyrénées l’année dernière.
D. Jean-Paul s’est installé en les Pyrénées l’année dernière.
> Devant les noms de montagnes, on utilise en général la préposition DANS suivi de l’article défini :
Je vis dans les Pyrénées.
Je vais dans les Alpes.
J’habite dans le Massif Central.

9. Coche l’option correcte.


A. Si j’aurais étudié le français, j’aurais un meilleur poste !
B. Si j'avais étudié le français, j’aurais un meilleur poste !
C. Si j'avais étudié le français, j’avais un meilleur poste !
D. Si j’eusse étudié le français, j’aurais un meilleur poste !
> Il s’agit ici d’une hypothèse irréalisable (= c’est trop tard, je n’ai pas étudié le français).
On construit ce genre d’hypothèses de cette manière :
SI + PLUS-QUE-PARFAIT, + CONDITIONNEL PRÉSENT ou PASSÉ
> Pour les hypothèses réalisables, on emploie l’imparfait :
SI + IMPARFAIT, + CONDITIONNEL PRÉSENT ou PASSÉ

© Français avec Pierre


Exemple:
Si j’étudiais le français, j’aurais un meilleur poste.

10. Coche l’option correcte.


A. C'est difficile à se concentrer quand il y a du bruit et cette tâche est difficile de faire !
B. C'est difficile à se concentrer quand il y a du bruit et cette tâche est difficile à faire !
C. C'est difficile de se concentrer quand il y a du bruit et cette tâche est difficile de faire !
D. C'est difficile de se concentrer quand il y a du bruit et cette tâche est difficile à faire !
> En général, avec une structure impersonnelle comme C’EST ou IL EST, on utilise la préposition DE :
C’EST / IL EST + DE + INFINITIF
Exemples :
C’est difficile de travailler dans ces conditions.
C’est difficile de réfléchir.
C’est difficile de faire ça.
> On emploie la préposition À si la phrase a un sens passif sans complément d’agent :
Cette tâche est difficile à faire. (= difficile à faire par quelqu’un).
On remarque aussi que dans ce cas, le sujet est souvent une personne ou un objet :
Pascal est une personne difficile à convaincre.
Cette imprimante a été difficile à installer.

© Français avec Pierre

Vous aimerez peut-être aussi