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Devoir Maison n˚4
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0 i
u
Diode idéale
(e) La partie (B, R3 , A, R4 , D) du montage forme un diviseur de tension car le courant d’entrée sur
la borne non-inverseuse de l’A.O.1 idéal est nul. Par conséquent
R3
VA − VB = (VD − VB )
R3 + R4
R3 VD + R4 VB
VA = (1)
R3 + R4
2. L’A.O.1 du montage fonctionne en régime saturé car il est en contre-réaction sur son entrée non-
inverseuse alors que l’A.O.2 fonctionne a priori en régime linéaire car il est en contre-réaction sur
son entrée inverseuse (il faut toutefois vérifier que sa tension de sortie ne dépasse pas V0 ).
3. Le bloc constitué de l’A.O.1 avec R3 et R4 est un comparateur à hystérésis et le reste est un intégrateur
(les branches à diodes servant à modifier la constante de proportionnalité d’intégration suivant la
diode passante).
Qualitativement, l’A.O.1 étant en régime saturé, sa sortie ne prend que les deux états possibles VB =
±V0 . Par exemple, si VB = V0 , alors l’intégrateur donne un signal VD de type rampe décroissante
(changement de signe pour un tel intégrateur) et le potentiel VA diminue jusqu’à ce qu’il s’annule
(si c’est possible). Alors, l’A.O.1 bascule et VB = −V0 ensuite et l’intégrateur donne pour VD une
nouvelle rampe, croissante mais avec une pente absolue différente à cause des branches à diodes . . .
On peut donc imaginer que VB et VD soient des signaux périodiques avec VB en rectangles et VD en
rampes. On peut noter que VD est continue car la tension aux bornes de C est justement VD et doit
être continue.
4. (a) Notons M le point d’entrée inverseuse de l’A.O.2. Posons i1 , U1 , i2 et U2 les intensités et
différences de potentiels des diodes en accord avec le schéma fait à la question 1a.
Envisageons le cas où la diode D1 serait bloquée. Alors, aucun courant ne circulerait dans R1
et on aurait forcément U1 = V0 > 0, ce qui est impossible compte tenu de la caractéristique de
la diode idéale.
La diode D1 est donc forcément passante. Supposons que D2 soit simultanément passante.
Alors, on pourrait remplacer chaque diode par un fil et on aurait i2 = −V0 /R2 < 0, ce qui est
impossible compte tenu de la caractéristique de la diode idéale.
Finalement, la diode D1 est passante et la diode D2 est bloquée.
Dans cette situation, on peut oublier la branche de D2 et remplacer D1 par un fil. Le courant i1
passant dans R1 passe aussi dans C car aucun courant ne rentre dans l’entrée inverseuse de
l’A.O.2 idéal. Ainsi
d(VM − VD ) VB − VM
i1 = C =
dt R1
+
Or, en régime linéaire, VM = VA.O.2 = 0. Par conséquent, compte tenu de VB = V0 , on tire
dVD
V0 = −R1 C
dt
V0
VD (t) = − t pour 0 ≤ t < t1
R1 C
V0 R3 R4
VA (t) = − − t+ V0
R1 C R3 + R4 R3 + R4
L’A.O.1 peut basculer à un instant en sortie basse si VA peut s’annuler à un instant t1 > 0 tel
que |VD (t1 )| < V0 (sinon l’A.O.2 sort du régime linéaire). L’instant t1 est
R4
t1 = R1 C
R3
Comme
R4
VD (t1 ) = − V0
R3
on doit avoir la condition R4 < R3 .
5. (a) Maintenant, VB = −V0 < 0 et le raisonnement est du même type que celui de la question 4a.
Envisageons le cas où la diode D2 serait bloquée. Alors, aucun courant ne circulerait dans R2
et on aurait forcément U2 = V0 > 0, ce qui est impossible compte tenu de la caractéristique de
la diode idéale.
La diode D2 est donc forcément passante. Supposons que D1 soit simultanément passante.
Alors, on pourrait remplacer chaque diode par un fil et on aurait i1 = −V0 /R1 < 0, ce qui est
impossible compte tenu de la caractéristique de la diode idéale.
Finalement, la diode D2 est passante et la diode D1 est bloquée.
Dans cette situation, on peut oublier la branche de D1 et remplacer D2 par un fil. Le courant i2
passant dans R2 passe aussi dans C car aucun courant ne rentre dans l’entrée inverseuse de
l’A.O.2 idéal. Ainsi
d(VM − VD ) VB − VM
i2 = −C =−
dt R2
+
Or, en régime linéaire : VM = VA.O.2 = 0. Par conséquent, compte tenu de VB = −V0 :
dVD
V0 = R2 C
dt
V0
VD (t) = t + cste
R2 C
On détermine la constante d’intégration sachant qu’à l’instant t1 , la tension VD est continue car
elle correspond à la différence de potentiel aux bornes du condensateur C. Ainsi
R4 R1 R4
VD (t−
1) = − V0 = VD (t+
1) = V0 + cste
R3 R2 R3
soit !
R4 R1
cste = − V0 1+
R3 R2
donc !
V0 R4 R1
VD (t) = t− V0 1 +
R2 C R3 R2
(c) Une fois que l’A.O.1 a basculé, on se retrouve avec une étude du même type que pour t < t1 ,
mais le point de départ de VD n’est pas une tension nulle et il faut faire attention à la constante
d’intégration pour VD (t) (la partie t < t1 est un régime transitoire).
L’étude pour t > t2 et t < t3 (instant de nouveau basculement) conduit à :
!
V0 R4 R2
VD (t) = − t+2 V0 1 +
R1 C R3 R1
Ensuite, on recommence une phase du même type que celle entre les instants t1 et t2 . . . Le
montage produit en régime établi des signaux périodiques de période
!
R4 R2
T = t3 − t1 = 2 1+ R1 C
R3 R1
On peut aussi trouver T avec moins de calculs en sommant t1 et t2 (mais une justification,
graphique par exemple, est nécessaire).
6. (a) La première figure permet de relever avec précision la période T du signal VD et son amplitude
pic-pic Vpp :
T = 18 ms et Vpp = 24, 3 V
La deuxième figure permet de mesurer la durée d’une rampe montante
t2 − t1 = 17 ms
t3 − t2 = 1 ms
V0 V0 R4
p1 = ; p2 = − ; Vpp = 2 V0
R2 C R1 C R3
R1 = 6, 2 kΩ ; R2 = 105 kΩ ; R3 = 101 kΩ
(b) Compte tenu des incertitudes, il est probable que les résistances normalisées utilisées soient
d2 vc R dvc 1 d2 vc dvc
2
+ + vc = 0 soit 2
+ 2mω0 + ω02 vc = 0
dt L dt LC0 dt dt
dvc d2 i di
+L 2 + R =0
dt
|{z} dt dt
=i/C0
soit
d2 i R di 1 d2 i di
+ + i=0 ou encore + 2mω 0 + ω02 i = 0
dt2 L dt LC0 dt2 dt
i et vc vérifient la même équation différentielle.
Finalement
" #
√ m √
vc (t) = U0 e−mω0 t cos ω0 t 1 − m2 + √ sin ω0 t 1 − m2
1 − m2
I1
= e−mω0 N T1
I2
On en déduit le système d’équations
√ 2π
ω 0 1 − m2 =
T1 !
1 I1
mω0 = NT ln I
1 2
1 2m
L= et R=
C0 ω02 Cω0
D’après le graphe
( (
I1 m = 0, 1 L = 0, 2 H
=7⇒ ⇒
I2 ω0 = 2.104 rad.s−1 R = 6.102 Ω
4. L’A.O. étant idéal, les courants de polarisation sont nuls. On en déduit que le courant i traverse la
résistance R3 de sorte que
vs − v
i=
R3
La formule du pont diviseur de tension permet d’écrire
R1
v− = vs
R1 + R2
où vs est la tension de sortie de l’A.O. .
Si l’A.O. fonctionne en régime linéaire, alors v − = v de sorte que
!
R2
vs = 1 + v en régime linéaire
R1
Vsat Vsat
|vs | ≤ Vsat soit |v| ≤ V0 = ou encore |i| ≤ i0 = !
R2 R1
1+ R3 1+
R1 R2
En régime saturé,
± Vsat − v
i=
R3
La caractéristique du montage à amplificateur opérationnel est représentée ci-dessous.
R1 R3
En dérivant la loi des mailles par rapport au temps et en utilisant v = i lorsque l’A.O.
R2
fonctionne en régime linéaire, on a
R1 R3 di i d2 i di
= +L 2+R
R2 dt C0 dt dt
soit
!
d2 i R R1 R3 di 1 d2 i di
+ − + i=0 ou encore + 2ω 0 (m − m′
) + ω02 i = 0
dt2 L R2 dt LC0 dt2 dt
6. Si m′ < m, alors 2ω0 (m − m′ ) > 0. La solution est amortie (pseudo-périodique, apéiodique critique
ou apériodique sous-critique) et le système est stable.
Si m′ > m, alors 2ω0 (m − m′ ) < 0. La solution est exponentiellement amplifiée et le système est
instable. La solution divergente peut être pseudo-périodique, apériodique sous-critique ou apériodique
critique. Dans ce cas, l’amplitude des oscillations est limitée par la saturation de l’A.O. .
Si m′ = m, on retrouve l’équation d’un oscillateur harmonique
d2 i
2
+ ω02 i = 0
dt
On aura alors des oscillations sinusoïdales dans le circuit. C’est l’oscillateur quasi-sinusoïdal à résis-
tance négative.
La condition m = m′ n’est réalisable qu’en choisissant correctement la valeur de R3 (c’est pourquoi R3
est réglable) :
RR2
R3 =
R1
Dans ce cas, l’équation différentielle s’écrit
d2 i
2
+ ω02 i = 0
dt
1 1
ω = ω0 = √ soit, une fréquence f= √ = 7, 6 kHz
LC 2π LC
7. En utilisant une différentielle logarithmique
∆f 1 ∆C0
= = 2, 5%
f 2 C0
8. (a) A est en V−1 tandis que B est en V.s.
(b) À la sortie des oscillateurs, les tensions sont de la forme vc1 = V0 cos(ω1 t) et vc2 = V0 cos(ω2 t+ϕ).
À la sortie du multiplieur, on a donc
AV02
VA = AV02 cos(ω1 t) cos(ω2 t + ϕ) = {cos [(ω1 + ω2 )t + ϕ] + cos [(ω2 − ω1 )t + ϕ]}
2
Le signal VA est donc constitué d’une composante de fréquence f1 + f2 et d’une composante de
fréquence f2 − f1 ≈ f0′ .
Le filtre passe-bande sert à éliminer le signal de fréquence f1 + f2 et ne conserve que le signal
de fréquence f2 − f1 .
La bande passante du filtre passe-bande vaut
f0′ 100
∆f = = = 5 Hz
Q 20
Le signal de fréquence f − 1 + f2 ≈ 16 kHz est donc coupé et le signal à l’entrée du convertisseur
fréquence-tension est assimilable à une tension sinusoïdale de fréquence f2 − f1 , dès lors que
l’écart entre f1 et f2 est situé dans la bande passante du filtre.
(c) Les deux fréquences f10 et f20 ont peu de chance d’être identiques car les bobines des deux
circuits n’ont √sûrement pas rigoureusement la même inductance (idem pour les capacités).
Or f = 1/2π LC. On peut ajuster l’écart entre les deux fréquences en choisissant des ca-
pacités réglables.
(d) Les fréquences sont décalées :
f10 → f1 = f10 + ∆f et f20 → f2 = f20 + ∆f
d’où
f2 − f1 = f20 − f10
et
vc = B(f − f0′ ) = B [(f2 − f1 ) − (f20 − f10 )] = 0
Il n’y a donc pas d’influence du sol sur la sortie du montage.
La fréquence centrale du filtre vaut
f0′ = f20 − f10 = 7653 − 7516 = 137 Hz
La fréquence du signal vaut
f = f2 − f1 = f20 − (f10 − ∆f1 ) = f0′ + ∆f1 = 142 Hz
soit un écart de fréquence
f − f0′ = ∆f1 = 5 Hz
ce qui correspond à la largeur de la bande passante du filtre passe-bande. On en déduit qu’en
sortie :
vc = B(f − f0′ ) = B∆f1 = 3 V