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PSI - Lycée Bellevue Corrigé du Devoir Maison n˚4

Sciences Physiques Pour le mardi 12 octobre 2010


Devoir Maison n˚4
Corrigé

I Commande d’un microscope à balayage CAPES 2008


1. (a) La caractéristique i = f (U) d’une diode idéale en convention récepteur est la suivante (avec les
orientations pour i et U précisées sur le schéma à droite) :

0 i
u

Diode idéale

(b) La caractéristique Vs = f (ε) d’un AO idéal est la suivante :

⋆ La partie 1 correspond au régime linéaire : Vs = µ0 ε avec µ0 → ∞ et |Vs | ≤ V0 , ce qui


implique ε = 0.
⋆ les parties 2 correspondent au régime saturé Vs = sgn(ε) V0
⋆ les parties 3 (qui peuvent ne pas être représentées) schématisent la destruction de l’A.O.
pour ε trop élevé.
On rappelle que cette caractéristique est une caractéristique statique (signaux très lentement
variables) en sortie ouverte (courant de sortie nul : iµs = 0).
(c) Les courants arrivant aux entrées inverseuse et non-inverseuse d’un AO idéal sont nuls car la
résistance d’entrée est infinie (en pratique, supérieure à 106 Ω ).

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(d) Le diviseur de tension est représenté sur la figure ci-contre


(on peut aussi faire intervenir des impédances en régime si-
nusoïdal).
On a alors
r1
U1 = U
r1 + r2
La démonstration de cette formule est la suivante, en notant I
le courant circulant dans r1 prise en convention récepteur :
on a par loi d’Ohm U1 = r1 I et U − U1 = r2 I et il suffit
d’éliminer I pour obtenir le résultat.
On peut noter qu’utiliser le théorème de Millman pour démontrer la formule du diviseur de
tension n’est (au moins) pédagogiquement pas très logique . . .

(e) La partie (B, R3 , A, R4 , D) du montage forme un diviseur de tension car le courant d’entrée sur
la borne non-inverseuse de l’A.O.1 idéal est nul. Par conséquent

R3
VA − VB = (VD − VB )
R3 + R4

On en déduit bien que VA vérifie l’équation

R3 VD + R4 VB
VA = (1)
R3 + R4

On pouvait aussi procéder en utilisant le théorème de Millman.

2. L’A.O.1 du montage fonctionne en régime saturé car il est en contre-réaction sur son entrée non-
inverseuse alors que l’A.O.2 fonctionne a priori en régime linéaire car il est en contre-réaction sur
son entrée inverseuse (il faut toutefois vérifier que sa tension de sortie ne dépasse pas V0 ).
3. Le bloc constitué de l’A.O.1 avec R3 et R4 est un comparateur à hystérésis et le reste est un intégrateur
(les branches à diodes servant à modifier la constante de proportionnalité d’intégration suivant la
diode passante).
Qualitativement, l’A.O.1 étant en régime saturé, sa sortie ne prend que les deux états possibles VB =
±V0 . Par exemple, si VB = V0 , alors l’intégrateur donne un signal VD de type rampe décroissante
(changement de signe pour un tel intégrateur) et le potentiel VA diminue jusqu’à ce qu’il s’annule
(si c’est possible). Alors, l’A.O.1 bascule et VB = −V0 ensuite et l’intégrateur donne pour VD une
nouvelle rampe, croissante mais avec une pente absolue différente à cause des branches à diodes . . .
On peut donc imaginer que VB et VD soient des signaux périodiques avec VB en rectangles et VD en
rampes. On peut noter que VD est continue car la tension aux bornes de C est justement VD et doit
être continue.
4. (a) Notons M le point d’entrée inverseuse de l’A.O.2. Posons i1 , U1 , i2 et U2 les intensités et
différences de potentiels des diodes en accord avec le schéma fait à la question 1a.
Envisageons le cas où la diode D1 serait bloquée. Alors, aucun courant ne circulerait dans R1
et on aurait forcément U1 = V0 > 0, ce qui est impossible compte tenu de la caractéristique de
la diode idéale.
La diode D1 est donc forcément passante. Supposons que D2 soit simultanément passante.
Alors, on pourrait remplacer chaque diode par un fil et on aurait i2 = −V0 /R2 < 0, ce qui est
impossible compte tenu de la caractéristique de la diode idéale.
Finalement, la diode D1 est passante et la diode D2 est bloquée.

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Dans cette situation, on peut oublier la branche de D2 et remplacer D1 par un fil. Le courant i1
passant dans R1 passe aussi dans C car aucun courant ne rentre dans l’entrée inverseuse de
l’A.O.2 idéal. Ainsi
d(VM − VD ) VB − VM
i1 = C =
dt R1
+
Or, en régime linéaire, VM = VA.O.2 = 0. Par conséquent, compte tenu de VB = V0 , on tire

dVD
V0 = −R1 C
dt

(b) Initialement, le condensateur est déchargé donc VD (t = 0+ ) = 0. L’intégration du résultat de la


question précédente donne

V0
VD (t) = − t pour 0 ≤ t < t1
R1 C

(c) En utilisant (1), on obtient

V0 R3 R4
VA (t) = − − t+ V0
R1 C R3 + R4 R3 + R4

L’A.O.1 peut basculer à un instant en sortie basse si VA peut s’annuler à un instant t1 > 0 tel
que |VD (t1 )| < V0 (sinon l’A.O.2 sort du régime linéaire). L’instant t1 est

R4
t1 = R1 C
R3

Comme
R4
VD (t1 ) = − V0
R3
on doit avoir la condition R4 < R3 .
5. (a) Maintenant, VB = −V0 < 0 et le raisonnement est du même type que celui de la question 4a.
Envisageons le cas où la diode D2 serait bloquée. Alors, aucun courant ne circulerait dans R2
et on aurait forcément U2 = V0 > 0, ce qui est impossible compte tenu de la caractéristique de
la diode idéale.
La diode D2 est donc forcément passante. Supposons que D1 soit simultanément passante.
Alors, on pourrait remplacer chaque diode par un fil et on aurait i1 = −V0 /R1 < 0, ce qui est
impossible compte tenu de la caractéristique de la diode idéale.
Finalement, la diode D2 est passante et la diode D1 est bloquée.
Dans cette situation, on peut oublier la branche de D1 et remplacer D2 par un fil. Le courant i2
passant dans R2 passe aussi dans C car aucun courant ne rentre dans l’entrée inverseuse de
l’A.O.2 idéal. Ainsi
d(VM − VD ) VB − VM
i2 = −C =−
dt R2
+
Or, en régime linéaire : VM = VA.O.2 = 0. Par conséquent, compte tenu de VB = −V0 :

dVD
V0 = R2 C
dt

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(b) Après l’instant t1 , la loi d’évolution VD (t) est alors de la forme

V0
VD (t) = t + cste
R2 C

On détermine la constante d’intégration sachant qu’à l’instant t1 , la tension VD est continue car
elle correspond à la différence de potentiel aux bornes du condensateur C. Ainsi

R4 R1 R4
VD (t−
1) = − V0 = VD (t+
1) = V0 + cste
R3 R2 R3
soit !
R4 R1
cste = − V0 1+
R3 R2
donc !
V0 R4 R1
VD (t) = t− V0 1 +
R2 C R3 R2

L’instant t2 de basculement de l’A.O.1 correspond à l’instant où VA (t) s’annule à nouveau :


!
R4 R1
t2 = 2+ R2 C
R3 R2

(c) Une fois que l’A.O.1 a basculé, on se retrouve avec une étude du même type que pour t < t1 ,
mais le point de départ de VD n’est pas une tension nulle et il faut faire attention à la constante
d’intégration pour VD (t) (la partie t < t1 est un régime transitoire).
L’étude pour t > t2 et t < t3 (instant de nouveau basculement) conduit à :
!
V0 R4 R2
VD (t) = − t+2 V0 1 +
R1 C R3 R1

Le nouvel instant de basculement t3 correspond à l’annulation de VA (t) donc


!
R4 R2
t3 = 3+2 R1 C
R3 R1

Ensuite, on recommence une phase du même type que celle entre les instants t1 et t2 . . . Le
montage produit en régime établi des signaux périodiques de période
!
R4 R2
T = t3 − t1 = 2 1+ R1 C
R3 R1

soit une fréquence


1 R3 1
f= =
T R4 2(R1 + R2 )C

On peut aussi trouver T avec moins de calculs en sommant t1 et t2 (mais une justification,
graphique par exemple, est nécessaire).

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6. (a) La première figure permet de relever avec précision la période T du signal VD et son amplitude
pic-pic Vpp :
T = 18 ms et Vpp = 24, 3 V
La deuxième figure permet de mesurer la durée d’une rampe montante

t2 − t1 = 17 ms

La troisième figure permet de mesurer la durée d’une rampe descendante

t3 − t2 = 1 ms

On vérifie bien que (t3 − t2 ) + (t2 − t1 ) = T ce qui est rassurant. . .


On en déduit les pentes respectives p1 et p2 des rampes montantes et descendantes :

p1 = 1 430 V.s−1 et p2 = −24 300 V.s−1

L’étude théorique montre que

V0 V0 R4
p1 = ; p2 = − ; Vpp = 2 V0
R2 C R1 C R3

On déduit donc des mesures les valeurs de R1 , R2 et R3 :

R1 = 6, 2 kΩ ; R2 = 105 kΩ ; R3 = 101 kΩ

(b) Compte tenu des incertitudes, il est probable que les résistances normalisées utilisées soient

R1norm = 6, 2 kΩ ; R2norm = 100 kΩ ; R3norm = 100 kΩ

II Fonctionnement d’un détecteur de métal Banque PT 09


1. La loi des mailles permet d’écrire
di
vc + L + Ri = 0
dt
dvc
où i = C0 en convention récepteur. On en déduit
dt

d2 vc R dvc 1 d2 vc dvc
2
+ + vc = 0 soit 2
+ 2mω0 + ω02 vc = 0
dt L dt LC0 dt dt

En dérivant la loi des mailles par rapport au temps, on a

dvc d2 i di
+L 2 + R =0
dt
|{z} dt dt
=i/C0

soit
d2 i R di 1 d2 i di
+ + i=0 ou encore + 2mω 0 + ω02 i = 0
dt2 L dt LC0 dt2 dt
i et vc vérifient la même équation différentielle.

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2. L’équation caractéristique s’écrit

r 2 + 2mω0 r + ω02 = 0 ∆′ = ω02 (m2 − 1) < 0

Les racines de cette équation sont


√ √
r± = −mω0 ± j ∆′ = −mω0 ± jω0 1 − m2

et les solutions de l’équation différentielle sont de la forme


h  √   √ i
vc (t) = e−mω0 t A cos ω0 t 1 − m2 + B sin ω0 t 1 − m2

où A et B sont des constantes d’intégration à déterminer à l’aide des conditions initiales.


Par continuité de la tension aux bornes d’un condensateur (continuité de l’énergie C0 vc2 /2), on a,
en t = 0 :
vc (0+ ) = vc (0− ) = U0
D’autre part, par continuité du courant traversant une bobine (continuité de l’énergie magnétique
1/2Li2 ), on a
dvc + dvc −
i(0+ ) = i(0− ) = 0 soit C0 (0 ) = C0 (0 ) = 0
dt dt
Le système de conditions initiales conduit à
 
(
vc (0+ ) = U0 A = U0 A = U0

⇔ √ ⇔ m
 dvc (0+ ) = 0 Bω0 1 − m2 − mω0 A = 0 B = √
 U0
dt 1 − m2

Finalement
" #
 √  m  √ 
vc (t) = U0 e−mω0 t cos ω0 t 1 − m2 + √ sin ω0 t 1 − m2
1 − m2

En dérivant cette expression par rapport au temps, on obtient

dvc CU0 ω0 −mω0 t  √ 


i(t) = C0 =− √ e sin ω0 t 1 − m2
dt 1 − m2

3. La pseudo-période est donnée par


2π 2π
T1 = = √
Ω ω0 1 − m2
Le rapport entre les amplitudes des maxima I1 et I2 est donné par

I1
= e−mω0 N T1
I2
On en déduit le système d’équations

 √ 2π


ω 0 1 − m2 =
T1 !
 1 I1
mω0 = NT ln I


1 2

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dont les solutions sont


v !
u
1 2π u
t1 + 1 ln2 I1
m= v et ω0 =
u
u 4π 2 N 2 T1 N2 I2
u1 + !
u I 1
t ln2
I2

Connaissant m et ω0 , on en déduit aisément L et R :

1 2m
L= et R=
C0 ω02 Cω0

D’après le graphe
( (
I1 m = 0, 1 L = 0, 2 H
=7⇒ ⇒
I2 ω0 = 2.104 rad.s−1 R = 6.102 Ω

4. L’A.O. étant idéal, les courants de polarisation sont nuls. On en déduit que le courant i traverse la
résistance R3 de sorte que
vs − v
i=
R3
La formule du pont diviseur de tension permet d’écrire

R1
v− = vs
R1 + R2
où vs est la tension de sortie de l’A.O. .
Si l’A.O. fonctionne en régime linéaire, alors v − = v de sorte que
!
R2
vs = 1 + v en régime linéaire
R1

Ainsi, en régime linéaire


R2 R1 R3
i= v soit v= i
R1 R3 R2
Le montage se comporte comme une résistance négative.
L’A.O. fonctionne en régime linéaire si

Vsat Vsat
|vs | ≤ Vsat soit |v| ≤ V0 = ou encore |i| ≤ i0 = !
R2 R1
1+ R3 1+
R1 R2

En régime saturé,
± Vsat − v
i=
R3
La caractéristique du montage à amplificateur opérationnel est représentée ci-dessous.

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Figure 1 – Caractéristique du dipôle à résistance négative. On a posé ue = −v.

5. La loi des mailles s’écrit


di dvc
v = vc + L + Ri avec i = C0 convention récepteur
dt dt

R1 R3
En dérivant la loi des mailles par rapport au temps et en utilisant v = i lorsque l’A.O.
R2
fonctionne en régime linéaire, on a

R1 R3 di i d2 i di
= +L 2+R
R2 dt C0 dt dt
soit
!
d2 i R R1 R3 di 1 d2 i di
+ − + i=0 ou encore + 2ω 0 (m − m′
) + ω02 i = 0
dt2 L R2 dt LC0 dt2 dt

6. Si m′ < m, alors 2ω0 (m − m′ ) > 0. La solution est amortie (pseudo-périodique, apéiodique critique
ou apériodique sous-critique) et le système est stable.
Si m′ > m, alors 2ω0 (m − m′ ) < 0. La solution est exponentiellement amplifiée et le système est
instable. La solution divergente peut être pseudo-périodique, apériodique sous-critique ou apériodique
critique. Dans ce cas, l’amplitude des oscillations est limitée par la saturation de l’A.O. .
Si m′ = m, on retrouve l’équation d’un oscillateur harmonique

d2 i
2
+ ω02 i = 0
dt
On aura alors des oscillations sinusoïdales dans le circuit. C’est l’oscillateur quasi-sinusoïdal à résis-
tance négative.
La condition m = m′ n’est réalisable qu’en choisissant correctement la valeur de R3 (c’est pourquoi R3
est réglable) :
RR2
R3 =
R1
Dans ce cas, l’équation différentielle s’écrit

d2 i
2
+ ω02 i = 0
dt

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et les oscillations s’effectuent à la pulsation

1 1
ω = ω0 = √ soit, une fréquence f= √ = 7, 6 kHz
LC 2π LC
7. En utilisant une différentielle logarithmique
∆f 1 ∆C0
= = 2, 5%
f 2 C0
8. (a) A est en V−1 tandis que B est en V.s.
(b) À la sortie des oscillateurs, les tensions sont de la forme vc1 = V0 cos(ω1 t) et vc2 = V0 cos(ω2 t+ϕ).
À la sortie du multiplieur, on a donc
AV02
VA = AV02 cos(ω1 t) cos(ω2 t + ϕ) = {cos [(ω1 + ω2 )t + ϕ] + cos [(ω2 − ω1 )t + ϕ]}
2
Le signal VA est donc constitué d’une composante de fréquence f1 + f2 et d’une composante de
fréquence f2 − f1 ≈ f0′ .
Le filtre passe-bande sert à éliminer le signal de fréquence f1 + f2 et ne conserve que le signal
de fréquence f2 − f1 .
La bande passante du filtre passe-bande vaut
f0′ 100
∆f = = = 5 Hz
Q 20
Le signal de fréquence f − 1 + f2 ≈ 16 kHz est donc coupé et le signal à l’entrée du convertisseur
fréquence-tension est assimilable à une tension sinusoïdale de fréquence f2 − f1 , dès lors que
l’écart entre f1 et f2 est situé dans la bande passante du filtre.
(c) Les deux fréquences f10 et f20 ont peu de chance d’être identiques car les bobines des deux
circuits n’ont √sûrement pas rigoureusement la même inductance (idem pour les capacités).
Or f = 1/2π LC. On peut ajuster l’écart entre les deux fréquences en choisissant des ca-
pacités réglables.
(d) Les fréquences sont décalées :
f10 → f1 = f10 + ∆f et f20 → f2 = f20 + ∆f
d’où
f2 − f1 = f20 − f10
et
vc = B(f − f0′ ) = B [(f2 − f1 ) − (f20 − f10 )] = 0
Il n’y a donc pas d’influence du sol sur la sortie du montage.
La fréquence centrale du filtre vaut
f0′ = f20 − f10 = 7653 − 7516 = 137 Hz
La fréquence du signal vaut
f = f2 − f1 = f20 − (f10 − ∆f1 ) = f0′ + ∆f1 = 142 Hz
soit un écart de fréquence
f − f0′ = ∆f1 = 5 Hz
ce qui correspond à la largeur de la bande passante du filtre passe-bande. On en déduit qu’en
sortie :
vc = B(f − f0′ ) = B∆f1 = 3 V

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(e) Si l’objet est loin du détecteur vc = 0.


Si l’objet est plus proche de b1 : vc > 0 ; si l’objet est plus proche de b2, alors vc < 0.

III Sorbetière et eau salée


Voir DM5

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