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u2 v0
+ u2 + v0
V− = R R=
1 1 2
+
R R
L’amplificateur idéal fonctionnant en régime linéaire, on a
u1 u2 + v0
V+ = V− soit = ⇒ u2 = u1 − v0
2 2
En utilisant u1 = v(θ) = v0 − a θ, on trouve
u2 = −a θ
On a donc
R2
V − = 0 d’où u3 = − u2
R1
P.Ahmed Elghoudri 1
TD – ElL 6 Correction TSI 2017– 2018
En remplaçant u2 par son expression en fonction de la température θ :
R2
u3 = a θ
R1
103
u3 = 2 × ×θ =θ
2.103
où u3 est exprimée en mV et θ en °C.
Un millivoltmètre affichera donc la valeur de la tension u3 . Exprimée en mV, cette tension s’identifie
à la température en °C.
Exercice 2: Simulation d’inductance
1. Il y a une unique rétroaction, négative. On suppose donc que l’AO fonctionne en régime linéaire : Vs =
µε. En supposant qu’il s’agit d’un A.O. idéal (µ → ∞), on a alors ε = 0 soit V + = V − = 0 (ici
l’entrée E+ est reliée à la masse). La loi des nœuds appliquée au premier nœud s’écrit
Us − Ue V − − Ue
+ +i=0
R2 R1
Comme V − = 0, on a !
Us 1 1
i = − + Ue +
R2 R1 R2
Il reste à déterminer U s . Pour cela, appliquons la loi des nœuds à l’entrée inverseuse
Us − V − Ue − V −
+ + i− = 0
Zc R1
L’A.O. étant idéal, les courants de polarisation sont nuls : i− = i+ = 0. En utilisant le fait que V − = 0,
on a
Zc 1
Us = − Ue = − U
R1 jRCω e
Finalement, on obtient
! !−1
1 1 1 Ue 1 1 1
i= + + Ue soit = + +
jR1 R2 Cω R1 R2 i R1 R2 jR1 R2 Cω
2. Pour une association RL parallèle, parcourue par un courant i et aux bornes de laquelle on impose
tension U e , on a
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1 1
i = Y eq U e avec Y eq = Y R + Y L = +
R jLω
Ainsi !−1
Ue 1 1
= +
i R jLω
Par identification, on en déduit
1 1 1 R1 R2
= + soit R= et L = R1 R2 C
R R1 R2 R1 + R2
Vi +
− 6
i1 ?
R3 Vo
R2
x y
i3
i3 ? R 1 i2 ? R 4
En observant la figure et en se basant sur les équations de base d’un ampli-op, on peut écrire :
V+ = V−
Vx = Vi
i1 = i2 + i3 (1a)
Vy − V x = Vy − Vi = R2 i3 =⇒ Vy = R2 i3 + Vi (1b)
Vo − V y = R3 i1 =⇒ Vo = R1 i3 + Vy (1c)
Vy
Vy = R4 i2 =⇒ i2 = (1d)
R4
Vi
Vx = Vi = R1 i3 =⇒ i3 = (1e)
R1
R2 ( RVi1 ) + Vi
R 2 i3 + V i Vi Vi R1 + R 2 1
i1 = + = + = Vi + (2a)
R4 R1 R4 R1 R1 R4 R1
En utilisant 1b, 1e et 2a, l’équation 1c devient :
Vo − V y = R 3 i1
Vo − (R2 i3 + Vi ) = R 3 i1
Vi R1 + R 2 1
Vo − (R2 ( ) + Vi ) = R 3 Vi +
R1 R1 R4 R1
R2 R1 + R 2 1
Vo = Vi + 1 + R3 + (3a)
R1 R1 R4 R1
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Enfin, l’équation cherchée est :
Vo R2 R1 + R 2 1
= + 1 + R3 +
Vi R1 R1 R4 R1
et le gain est :
R2 R3 R2 R3 R3 (R1 + R2 )(R3 + R4 ) + R3 R4
gain = +1+ + + =
R1 R4 R1 R4 R1 R1 R4
R3
si R1 → ∞ =⇒ gain = 1 + R4
R3 (R1 +R4 )
si R2 → 0 =⇒ gain = 1 + R1 R4
La tension u3 − u2 = u3 est la tension aux bornes du condensateur : elle est donc continue, en
particulier pour t = T /2. Ainsi
" # !
E1 T E2 T (E2 − E1 )T E2
u3 (t) = u3 (0) − − t− = u3 (0) + − t
2RC RC 2 2RC RC
En particulier, si t = T :
(E1 + E2 )T
u3 (T ) = u3 (0) − < u3 (0)
2RC
Au bout d’une période, la valeur de u3 a chuté de (E1 + E2 )T /(2RC). Le signal n’est pas périodique :
u3 évolue en dents de scie mais tend vers −∞ : u3 (t) → −∞.
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où ts est la date à partir de laquelle la saturation apparaît et où l’on a utilisé le fait que u1 étant
constante par morceaux (u1 = E1 ou E2 ). Or, à t = ts , u2 = 0. On en déduit
K = −E1 et K ′ = −E2
Ce régime de fonctionnement cesse lorsque l’A.O. n’est plus saturé et fonctionne à nouveau en régime
linéaire.
us − V + V + − ue
=
R Zc
Si l’amplificateur opérationnel idéal fonctionne en régime linéaire, alors V + = V − = us /2. On en
déduit !
us us ue us R R
= − soit 1− = − ue
2R 2Z c Z c 2 Zc Zc
Finalement, on obtient la fonction de transfert
us 2jRCω
H(jω) = =−
ue 1 − jRCω
dus due
−RC + us = −2 RC =0
dt dt
La solution de cette équation est de la forme
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La moindre perturbation (présence de bruit) est amplifiée exponentiellement et |us | augmente jusqu’à
la saturation de l’amplificateur opérationnel. L’état final est donc us = ±Vsat .
τp
Cette instabilité se "lit" directement sur la fonction de transfert H(p) = − puisque le pôle de
1 − τp
la fonction de transfert p0 = +1/τ est à partie réelle positive.
13
e 5
Ve (en V)
0
−13
R vs
V+ = vs =
R+R 2
Vsat
• Supposons que vs = +Vsat . Alors V + = et V − = ve = U cos(ωt). La tension différentielle d’entrée
2
vaut donc
Vsat
ε= V+−V− = − U cos(ωt)
2
Vsat
ε=0⇔ = U cos(ωt)
2
ce qui est impossible si U < Vsat /2. Dans le cas, l’A.O. ne bascule jamais et la sortie reste à la même valeur
(Vsat ou éventuellement −Vsat si la sortie avait cette valeur au départ).
Vsat
Si U ≥ , le basculement se produit pour t = t1 tel que
2
Vsat
cos(ωt1) =
2U
c’est-à-dire lorsque ve atteint la valeur Vsat /2. Dans ce cas, l’A.O. bascule à vs = −Vsat et la nouvelle
expression de ε est
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Vsat
ε=− − U cos(ωt) pour t > t1
2
Un nouveau basculement se produira lorsque ε = 0, c’est-à-dire lorsque ve = −Vsat /2, soit Vsat /2 =
−U cos(ωt). On obtient alors un fonctionnement périodique avec deux basculements par période.
Pour U > Vsat /2, on peut représenter Vs en fonction de Ve (voir figure ci-dessous).
Vs
+Vsat
Vsat Vsat
−
2 2
Ve
0
−Vsat
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2) • Le théorème de Millman appliqué au nœud 𝐴 donne :
𝐸 𝑉𝐵 𝑉
+ + 𝑆 + 𝑗𝐶2 𝜔𝑉 𝑀 𝐸+𝑉𝐵 +𝑉𝑆
𝑉𝐴 = 𝑅 𝑅 𝑅 ⇒𝑉𝐴 = ,
1
3 3 + 𝑗𝑅𝐶2 𝜔
+ 𝑗𝐶2𝜔
𝑅
• Le théorème de Millman appliqué au nœud 𝐵 donne :
𝑉𝐴
+ 𝑗𝐶1 𝜔𝑉 𝑆 + 0 𝑉 + 𝑗𝑅𝐶1 𝜔𝑉 𝑆
𝑉𝐵 = 𝑅 ⇒𝑉𝐵 = 𝐴 ,
2
1 1 + 𝑗𝑅𝐶1 𝜔
+ 𝑗𝐶1𝜔
𝑅
• Comme 𝐵 est une masse virtuelle (cf 1), on a 𝑉 𝐵 = 0 et , 1 et ,2 conduisent à la relation :
𝐸+𝑉𝑆
+ 𝑗𝑅𝐶1 𝜔𝑉 𝑆 = 0 ⇔ 𝐸 + 𝑉 𝑆 + (3 + 𝑗𝑅𝐶1 𝜔)𝑗𝑅𝐶1 𝜔𝑉 𝑆 = 0
3 + 𝑗𝑅𝐶2 𝜔
𝑉 −1
,→ 𝐻 = 𝑆 = (★)
𝐸 1 + 3𝑅𝐶1 (𝑗𝜔) + 𝑅2 𝐶1 𝐶2 (𝑗𝜔)2
• Par comparaison avec la forme canonique d’un filtre passe-bas d’ordre 2, on obtient :
⎧
𝐻0 ⎨ 𝐻0 = −1
√
𝐻= ( )2 ⇒ 1 3 3 𝐶1
𝑗𝜔 𝑗𝜔 𝜔0 = √
⎩ 𝑚 = 𝑅𝐶1 𝜔0 =
1 + 2𝑚 + 𝑅 𝐶1 𝐶2 2 2 𝐶2
𝜔0 𝜔0
3) • De ce qui précède on tire deux relations liant√ 𝐶1 et 𝐶2 :
1 1 3 𝐶1 𝐶1 4
𝜔0 = √ ⇔ 𝐶 1 𝐶2 = 2 2 , 3 et 𝑚 = ⇔ = 𝑚2 ,. 4
𝑅 𝐶1 𝐶2 𝑅 𝜔 0 2 𝐶 2 𝐶 2 9
𝑚 9 3
• On en tire : 𝐶1 = = 32 𝜇𝐹 et 𝐶2 = 2
𝐶1 = = 144 𝜇𝐹
3𝑅𝜋𝑓0 4𝑚 4𝑚𝑅𝜋𝑓0
4) • La fonction de transfert peut s’écrire :
𝐻0 𝑗 𝜔
𝐻= 2
= 2
= 𝐻𝑒𝑗𝜑 en posant 𝑥 = .
1 − 𝑥 + 𝑗2𝑚𝑥 2𝑚𝑥 + 𝑗(𝑥 − 1) 𝜔0
[ ( )]
1 𝜋 1 1
• On en déduit : 𝐻 = √ et 𝜑 = − arctan 𝑥−
(𝑥2 − 1)2 + 4𝑚2 𝑥2 2 2𝑚 𝑥
( 2 )
𝜋 𝑥 −1
car 𝜑 = arg 𝐻 = arg 𝑗 − arg [2𝑚𝑥 + 𝑗(𝑥2 − 1)] = − arctan
2 2𝑚𝑥
• La gain en décibels est : 𝐺𝑑𝐵 (𝜔) = 20 log 𝐻 = −10 log[(𝑥2 − 1)2 + 4𝑚2 𝑥2 ]
On en déduit que pour 𝑥 ≪ 1, la courbe de réponse en gain en décibels présente une asymp-
tote horizontale de valeur 0 𝑑𝐵 et que la courbe de réponse en phase présente une asymptote
horizontale de valeur 180∘ .
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40
3
20
y 2.5
–1 –0.5 0.5 1 1.5 2
0 2
–20 1.5
–40 1
–60 0.5
–80 0
–2 –1 1 2
y
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𝜔2
en posant 𝑓 (𝑋) ≡ (1 − 𝑋)2 + 4𝑚2 𝑋 = 𝑋 2 + 2(2𝑚2 − 1)𝑋 + 1 et 𝑋 ≡ .
𝜔02
𝐻(𝜔) passe par un maximum (𝐻𝑚𝑎𝑥 ) lorsque 𝑓 (𝑋) passe par un minimum, c’est-à-dire lorsque,
pour 𝑤 = 𝑤𝑚 :
d𝑓
(𝑋𝑚 ) = 2𝑋𝑚 + 2(2𝑚2 − 1) = 0 ⇔ 𝑋𝑚 = 1 − 2𝑚2 > 0
d𝑋
√ 1
,→ 𝜔𝑚 = 𝜔0 1 − 2𝑚2 < 𝜔0 avec : 0 < 𝑚 < √
2
1
Dans ce cas (𝑚 < √ ), le filtre se comporte comme un amplificateur de tension.
2
6) • La courbe de réponse en gain revient à tracer l’évolution du gain en décibels : 𝐺𝑑𝐵 =
𝜔
20 log 𝐻 en fonction de log 𝑥 = log : 𝐺𝑑𝐵 = 20 log 𝐴 − 10 log((1 − 𝑥2 )2 + 4𝑚2 𝑥2 )
𝜔0
• Les asymptotes à basses fréquences et à hautes fréquences à cette courbes de réponses en gain
ont les équations suivantes :
𝜔 ≪ 𝜔0 𝐺𝑑𝐵 −→ 𝐺𝑑𝐵 (𝐴𝐵𝐹 ) = 20 log 𝐴 : droite horizontale passant par (0, 20 𝑙𝑜𝑔𝐴).
𝜔 ≫ 𝜔0 𝐺𝑑𝐵 −→ 𝐺𝑑𝐵 (𝐴𝐵𝐹 ) = 20 log 𝐴 − 40 log 𝑥 : droite de pente −40 𝑑𝐵/𝑑𝑒𝑐 passant
par (0, 20 𝑙𝑜𝑔𝐴).
20 10
–10
–10
–20
–20
–30 –30
–40 –40
(c) 𝐺𝑑𝐵 pour 𝑚 = 0, 1, 𝑚 = 0, 707 et 𝑚 = 1 (d) 𝐺𝑑𝐵 −20 log 𝐴 pour 𝑚 = 0, 1, 𝑚 = 0, 707 et 𝑚 = 1
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