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1. Définitions, généralités
2. Dipôles en regime permanent sinusoïdal
3. Analyse de circuits en régime sinusoïdal
1. Définitions, généralités
Une grandeur physique est dite périodique, si elle prend les mêmes valeurs à intervalles de
temps réguliers : s(t+T) = s(t) ou T est l’intervalle de temps appelé période (unité : seconde).
On définit la fréquence f = 1/T qui indique le nombre de cycles par unité de temps.
La fréquence a pour unité s-1 ou Hz ( Hertz).
Exemple: f=50Hz correspond à 50 cycles par seconde pour une grandeur de période T=0,02 s
1
La grandeur physique s(t) est dite monodirectionelle si s(t) >0 (ou s(t)<0 ) ∀ t
La grandeur physique s(t) est dite bidirectionelle si s(t) change de signe pour t ∈[0,T]
Question : Comment mesurer la valeur de s(t) sachant que celle-ci change tout le temps ?
On définit la valeur moyenne notée <s> d’une grandeur périodique de période T par :
s(t)
t (temps)
0
T t=T T t=2T
smax
s(t+T/2) = -s(t)
O
+
T 3T/2
temps <s>=0
T/2
-
- smax
1 1 /
+ + 0
/
Conclusion : il faut définir une autre constante électrique permettant de contourner cette difficulté et qui
apporte un complément d’information sur le signal s(t) étudié.
On définit alors la valeur efficace notée Seff d’une grandeur périodique de période T par :
1
( )
Dans ce cas, même si le signal s(t) est bidirectionnel, l’intégrale ainsi défini, sera toujours positive et non nulle
2
1.2 Grandeurs sinusoïdales
Pourquoi prévilégier les grandeurs sinusoïdales ?
On démontre que toute fonction s(t) périodique satisfaisant à certaines conditions de continuité et de
dérivabilité, peut se decomposer en une somme de fonctions sinusoïdales dite “série de Fourier”.
Si s(t) est une fonction sinusoïdale alors elle aura pour expression :
cos + avec
• s(t) la valeur instantanée
• Sm la valeur maximum ou valeur crête ou encore amplitude de s(t)
6
• ω la pulsation, 289 radian · ;
avec la période et 9 la fréquence de ( )
• ϕ la phase à l’origine (c’est-à-dire au temps t 0) de s(t) définie par rapport à une référence.
S(t)
+Sm
-Sm
Constantes caractéristiques
La valeur moyenne s pour une grandeur sinusoïdale est toujours nulle
La valeur efficace Seff pour une grandeur sinusoïdale est égale à
2
A
démonstration
1 1 1 + cos 2E
( ) cos + Rappel: cos E
2
1 + cos 2 + 1 cos 2 +
⇔ +
2 2 2
sin 2 + 1
⇔ + + sin 2 + − sin 2
2 2·2 2 4
finalement KL MNJO 2
A
2
A
Remarque importante : pour faire apparaitre la constante caractéristique Seff dans s(t) on écrira dorénavant :
2 cos +
A
3
10 cos
X
P Q RS TUV WQ +
Y
X
P Q ZV[ Z\ ]^]\TZ _Z + `]a a]``Ua[ à
Y
4
1.3 Représentations pratiques de grandeurs sinusoïdales
E hi cos +A cos +A
M(t) x
y(t) t hi sin +A sin +A
ϕ(t)=ωt+Φ
Φ Conclusion
L’abscisse x(t) ou l’ordonnée y(t) d’un vecteur tournant hi à vitesse
M0(t=0) angulaire constante ω sont des fonctions sinusoïdales, d’amplitude
la longueur hi et de phase à l’origine Φ à t 0.
ωt
Φ
x
O x(t)
Axe origine
des phases
Partant de ce constat, A.J Fresnel propose de représenter toute fonction sinusoïdale par un vecteur tournant.
La représentation de Fresnel ou diagramme de Fresnel est un outil graphique permettant d'ajouter, de soustraire,
de dériver et d'intégrer des fonctions sinusoïdales de même fréquence.
En physique, de nombreuses grandeurs peuvent être des fonctions sinusoïdales du temps (ou de l'espace) :
courants i(t), tensions u(t), puissance p(t).
ϕ(t)=ωt+Φ
Sm ou Seff
ωt
Φ Φ Axe origine
x
E cos +A
des phases
O
5
Exemple pour montrer l’utilité de la représentation de Fresnel
On sait que la somme de deux ou plusieurs sinusoïdes et encore une sinusoïde : L‡ˆ €‡ˆ 2 cos 3 +
A
En représentation de Fresnel chaque tension est représentée par un vecteur tournant du même nom. La tension
entre A et B s’écrira vectoriellement : L‡ˆ L; + L + L„
ϕ2 -45°
U2
Diagramme de Fresnel en valeur efficace
U3 €‡ˆ €; + € + €„
U1 ϕ3 -30°
2 4 6
8 8 8 8
⇔ €‡ˆ · 2 cos 3 · cos − sin 3 · sin 5 2 cos 3 · cos − sin 3 · sin + 3 2 cos 3 · cos − − sin 3 · sin − +
A A A
2 2 4 4
6 6
2 cos 3 · cos − — − sin 3 · sin − —
A
2 2 3 1
A A A
⇔ €‡ˆ · cos 3 · cos − sin 3 · sin 5 − sin 3 + 3 cos 3 · + sin 3 · + cos 3 · + sin 3 ·
2 2 2 2
3 2 3 3 2 1
A A A
3 2+ 3 3 2+ 3
A A A A
A 58,33
Pour la phase : ⇔ €‡ˆ 3,818 •
4
3 2+ 3
A A
3 2+ 3
A A
Conclusion
Après un calcul long et fastidieux on arrive, certes à des résultats certainement plus précis que l’extraction graphique de Fresnel
mais l’écart n’est que de 0,5° par rapport au calcul et la valeur efficace est quasiment identique à 0,002 V près.
6
1.4 Mesures à l’oscilloscope du déphasage entre 2 grandeurs sinusoïdales de même périodes
2 cos 2 cos
A A
; ; ; avec ( ;= ; )
2 cos + 2 cos +
A A
avec ( = )
Diagramme de Fresnel
yM M2
›
E
0
R=S1 M1(t)
Axe origine M2 M1
ϕ
0
des phases T/2 T 3T/2
O
0
R=S2
M2(t) M1
z (affixe du point M)
des imaginaires
M(t)
y t
E
x Axe
x
O des réels
O
si • est ll affixe du point i E, t dans le plan complexe on écrira ∶ z x + i y avec N −1 imaginaire pure
Le vecteur de Fresnel hi précédent, représenté dans l’espace complexe, est l’image du nombre complexe :
Notation en électricité
pour éviter la confusion avec le courant N, on remplace le nombre imaginaire N par ¡ vžJq ¡ −1
on rempace le nombre complexe z par avec une barre en dessous pour éviter la confusion avec s(t)
7
En résumé
cos + + ¡ sin +
•– •–
arg argument de tan
¢J
J vpq vO
¢J
cos + + ¡ sin + J§ ¨f e
J §e · J §¨f J §e 2 J §¨f
A
qK + 2qK +
A
Ecriture temporelle (valeur instantanée)
Amplitude ou valeur maximale
Valeur efficace
Amplitude efficace complexe J §e
Notation phaseur
Amplitude efficace complexe conjuguée J §e
Exemples
6 6
L 100 qK 5 + • 70,71 2 qK 5 +
A
V
Cette tension a pour amplitude maximale 100V, une valeur efficace de 70,71V et une phase de 90°
6
§ ¯f
en représentation complexe on écrira ∶ L 70,71 2 J
A
-
6
E””J v ©KLp ª«¬ ∶ € 70,71 J § ® • ou € 70,71 • A + en notation phaseur
8
1.6 . Additivité des tensions et des courants
Toutes les lois vues dans le cadre des circuits en courant continu sont applicables au régime variable.
Les opérations sur les valeurs instantanées des grandeurs électriques sont remplacées par des
opérations soit vectorielles en représentation de Fresnel soit algébriques en representation complexe.
L; €; 2 cos +
Additivité des d.d.p A
;
L € 2 cos +
A M N B A
L„ €„ 2 cos +
A
„
L‡ˆ L; +L + L„ € 2 cos +
u1 u2 u3 A
€‡ˆ € €; + € + €„
+
L‡ˆ L; +L + L„ € 2 J§ ¨f e
A
U3
U
φ € €; + € + €„ OK v NKO ª«¬
U2
€ J §e €; J §e² + € J §e® + €„ J §e³ OK v NKO ª«¬
φ3
O φ1
€A €; +€ + €„
U1 φ2
; „
i2 i i ( t ) = i1 ( t ) + i 2 ( t ) + i 3 ( t ) = I 2 cos( ω t + φ )
Au nœud A: I = I 1 + I 2 + I 3 ( Fresnel )
A i3
i1 I = I1 + I 2 + I 3 (AEC)
jφ jφ1 jφ 2 jφ 3
soit : I e = I1 e + I2 e + I3 e
ou : I∠ φ = I1∠ φ1 + I 2 ∠ φ 2 + I 3 ∠ φ 3
Diagrarmme de Fresnel
+
I
I1 φ2 I3
φ φ1
O I2
φ3
9
2. Dipôles en regime permanent sinusoïdal
2.1 Loi d’Ohm – impédance - admittance
U U U
module: Z = = = = Z (Ω) et arg Z = argU − arg I = +φ
I I I
− jφ
L’ admittance complexe Y du dipôle : Y = 1 = I = Ie = I e − jφ = Y e − jφ
Z U U U
I I I
module: Y = = = = Y (S ) et argY = arg I − argU = −φ
U U U
Exemple de circuit
A
R=2Ω R=2Ω
ZL= 4j
R3=4Ω
E1 ~
valeur efficace = 10 V N
phase = 0° 10∠0°
~ E2
D’abord… 6∠90°
B
10
X
Z = Z e jφ = Z cos φ + j Z sin φ = R + j X module: Z = Z = R 2 + X 2 (Ω) et arg Z = arctg
R
B
Y = Y e − jφ = Y cos φ − j Z sin φ = G + j B module: Y = Y = G 2 + B2 (S ) et argY = arctg
G
u ( t ) et i ( t ) sont en phase
axe des phases
• Diagramme de Fresnel o 0
I UR=RI
• impédance complexe
Z R = R = R∠ 0° module : Z R = R et arg = φ = 0
11
2.2.2 Bobine idéale (r=0) L
8
+
2 axe des phases
o 0
I
• impédance complexe
π
j π π
Z L = Lω e 2 = jL ω = L ω ∠ + module : Z L = Lω et arg = φ = +
2 2
du c i=iAB
i ( t ) = I 2 cos( ω t ) par definition i( t ) = C
dt u = uC
1 1 I 2
u (t) = i ( t )dt = C I 2 cos( ω t ) dt = sin( ω t )
C Cω
I 2 π I
u (t) = cos( ω t − ) avec UC =
Cω 2 Cω
u ( t ) est en quadrature retard sur i ( t )
•
€´
¬
• impédance complexe
π
1 − j j 1 π 1 π
Z = e 2 = − = ∠ − module : Z = et arg = φ = −
C
Cω Cω Cω 2 C
Cω 2
12
2.3 Association d’impédances complexes
2.3.1 Association d’impédances en série
2.3.1.1 impédance complexe équivalente
A M N B A B
Z1 Z2 Z3 ⇔ Ze
u1 u2 u3
u u
u (t ) = u1 (t ) + u 2 (t ) + u 3 (t ) Z e = Z 1 + Z 2 + Z 3
µ¶,·
µ· U UL=LωI
φ axe des phases
0 φ axe des phases
µ¶ o 0
RI
C
A B A B
R ⇔ Ze
i=iAB
uR uC u
u
u (t ) = u R (t ) + uC (t )
1
Ze = Z R + Z C = R − j
Cω
1 2 1
module Z e = R 2 + ( ) et arg Z e = φ = arctg −
Cω RCω
o φ 0
o φ RI
µ´
µ¶,´
UC=I/Cω
u
13
Exercices d’applications
f = 150 Hz C = 530 , 5 µF C
1 1 A B
module : Z C = ZC = = = 1 , 99999 ≈ 2 Ω
Cω 530 , 5 ⋅ 10 − 6 ⋅ 2 ⋅ π ⋅ 150
j
ZC = − = -2j
Cω
f = 150 Hz L = 23,34 mH
A L B
module : Z L = Z L = Lω = 23,34 ⋅ 10− 3 ⋅ 2 ⋅ π ⋅ 150 = 21,997 ≈ 22 Ω
Z L = jLω = 22 j
L B
A
I
A N
Z1 Z2
Z3
U 3 = Z 3 I = U
U Z3 U3 Z
1 + Z 2 + Z 3
B
ZR R
Exemple Calculer UR dans le cas du circuit (R,L) U R = Z R I = U =U
R + jLω
ZR +ZL
A N R( R − jLω ) R 2 − jLωR
I ZL UR =U 2 = U 2
2 2
R + L2ω 2 R +L ω
R R 2 + L2ω 2 R Lω
UR = U =U arg = arctan −
U = 100∠0° ZR UR R 2 + L2ω 2 R 2 + L2ω 2
et
R
R = 30Ω, Lω = 40Ω
30 40
U R = 100 = 60 et arg = arctan − φ = −59°
B 2500 30
UR = 60V∠ − 59°
14
2.3.1.3 Circuit résonant série (R,L,C)
Soit un circuit série (RLC) traversé par un courant variable alternatif i(t)
L C
A B
R
i(t)=iAB
uR uL uC
u
Par application de la 2e loi de Kirshhoff aux dipôles R, L et C en série on a :
En représentation complexe :
On a vu d’autre part qu’en représentation complexe, le rapport tension/courant définissait la notion d’impédance Z
En faisant varier la fréquence f du générateur de tension donc de ω, le module de l’impédance Ze devient une fonction de ω
15
Ze
• Résonance
UC=I/Cω
LCω02=1 Ze est minimum : Ze=R
UL=LωI
u
U=Ze I et Ze est minimum I est maximum φ
C B o
i(t) A R L UR=RI
uR uL uC
u
~ UC=I/Cω0
UL=Lω0I
UL=UC Il y a surtension au borne de L et C
U=Ze I
o
UR=RI
Q est le coefficient de surtention U et I sont en phase
16
• Etude de la résonance par variation de la fréquence f ( ω=2πf )
En résumé
Résonance pour f0 : LCω2= 4π2LCf0 =1
Φ=déphasage u/i
Ze R
I(A)=U/Ze
Z(Ω)
+90°
U/R
0
f0 f (Hz)
R
-90°
f0 f (Hz) f0 f (Hz)
µ´
Exemple: R10Ω; L=1H; C=10µF. Calculer ω0, f0 et Q ? µ·
1
LCω 02 = 1 ω 0 = = 316,22 et f 0 = 50,33Hz
φ axe des phases
0
LC
Lω 0 L o µ¶
Q= = = 31,62
R R 2C
I1 Z1
I I2 B I A B
A
Z2 ⇔ Ze
I3 Z3 U
U
Application de la 1ere loi de Kirshhoff
et
et
17
Exemple circuit (RC) parallèle
R(YR=1/R)
IR 1
I Y e = Y R +YC = + jCω
A B R
C(YC=jCω)
U
I C = Y C U = jU Cω et I R = Y R U =
IC R
U
Remarque importante:
D’une manière générale, pour des dipôles montés en dérivation, on choisit presque toujours la tension
(qui est commune) comme vecteur de référence (aligné avec l’axe ϕ 0) dans la représentation de Fresnel, pour
déterminer les phases associées aux courants qui traversent ces dipôles.
I =UYe
IC=UCω
IR=U/R U
I1 Z1
I Y3
A B I 3 = Y 3 U = I
Y1 +Y 2 +Y 3
Z2
I2
I3 Z3
U
Exemple : Donner l’expression de IC dans le cas du circuit (R//C) ci-contre si celui-ci est parcouru
par le courant .
En appliquant le diviseur de tension avec les admittances:
R(YR=1/R)
IR
I B
A
C(YC=jCω)
IC
18
2.3.2.3 Circuit résonant parallèle (R,L,C)
u (t ) = u R (t ) = u L (t ) = uC (t )
R
IR 1 1
I L Ye = Y R + Y L + Y C = + j Cω −
A B R Lω
IL 1
2
1
2
1
C module Ye = + Cω − et arg Ye = φ = arctan R Cω −
IC R Lω Lω
U IL=U/Lω
I=Ye U
o U
I=U/R
Q est le coefficient de surintensité U et I sont en phase
+ -
A B A B
~ ~
E∠ ϕ E∠ ϕ
Exemple
19
• Générateur de tension réel (impédance interne non nulle)
A B
~ Z
E∠ ϕ
A B
~
I0∠ ϕ
Et I0
A B A ~ B
I
~ Zt ⇔ I
Z0
U
U
20
2.5 Association dipôle actif et dipôle passif
u = u AB
1 T 2 T /2
P = P ( t ). dt = u ( t ). i ( t ) dt = U . I . cos φ
T 0 T 0
Exemple:
2π
Prenons u ( t ) = 230 2 cos (ω t ) et i ( t ) = 18 2 cos ω t −
10
U = 230 V I = 18 A cos φ = 0 , 8 P ( t ) = U . I . cos φ + U . I . cos (2 ω t − φ )
P ( t ) max : U . I . cos φ + U . I = 7 , 45 kW
P ( t ) min : U . I . cos φ − U . I = − 0 ,82 kW
Avec une puissance moyenne = 3 , 3 kW = U . I . cos φ
21
2.5.4 adaptation d’impédance
Et
Puissance mise en jeu dans le dipôle AB d’ impédance Z
A B
~ Zt=r+jx
I
Z=R+jX
UAB
P =U
*
AB .I AB
Z Et
U = Et et I =
Z +Zt Z +Z
AB AB
t
Z E *
Z
P = =
t 2
E t . * *
Et
Z + Z t Z + Z t (Z + Z t )
2
Pactive = Re( P )
R
On montre que : Pa = E t2 2
( R + r ) 2
+ ( X + x )
3.1. Généralités
Toutes les méthodes d’analyse vues dans le cas des circuits en courant continu sont transposables avec les
notations complexes.
Le retour aux “significations physiques” se fait par :
A
Z1=R=2Ω Z2=R=2Ω
ZL= 4j
Z3=4Ω
E1 ~ I1 I2 N
10∠0°
Zc= -2j ~ E2
6∠90°
B
22
Résolution du système d’équations par la méthode de combinaison (préférable à la substitution car plus de calculs)
Pour la phase ϕ :
II I (ϕ 0)
III IV (ϕ 0)
- 90°
Pour la phase ϕ :
23
Pour le courant dans la branche centrale
Pour la phase ϕ :
IAB
39,22°
Exemple de circuit
3.2.2 Méthode des noeuds
Au noeud A:
A
Z1=R=2Ω Z2=R=2Ω
ZL= 4j
Z3=4Ω
E1 ~
N
10∠0°
Zc= -2j ~ E2
6∠90°
B
Pour la phase ϕ :
24
En revenant à chaque courant de branche
Remarque
Le courant déterminé précédemment pour la branche du milieu et celle de droite va de A vers B or ici
l’application de la méthode des nœuds exige, par convention, que tous les courants arrivent au nœud A d’où la
présence du signe moins.
ZL= 4j
Z3=4Ω
La somme des deux angles en valeur absolue est égale à 180° E1 ~
I2
I2
N
86,82°
10∠0°
I2
Zc= -2j ~ E2
-93,18° 6∠90°
Cela correspond simplement à un changement de sens B
A A
Z1=R=2Ω Z2=R=2Ω Z1=R=2Ω Z2=R=2Ω
ZL= 4j ZL= 4j
Z3=4Ω
Z3=4Ω
E1 ~ N
N
10∠0°
6∠90°
B B
Calcul de E TH 1 1 1 1
= + +
49 + 11 j Z TH 2 4 − 2 j 2 + 4 j
E TH = V AB = 2 = 7,726V∠12°,65
13 8 + j
Z TH = 2
eTH (t ) = 7,726 2 cos (ω t + 12 °,65 ) 13
25
A
∼
ETh= 7,726 V ∠12,65°
Remarque
On aurait pu écrire l’impédance du générateur de Thévenin en polaire ou exponentielle,
ou encore en notation phaseur à partir de sa forme cartésienne :
E1 ~ IN N
10∠0°
Zc= -2j ~ E2
6∠90°
B
26
R L C µ¶ µ· µ´
A B D E A B D E
i(t)
uR uL uC • €¶ €· €´
~ ~
u(t) €
En représentation réelle En représentation complexe
UC UC
UL+ UL-
27
I =UYe
IC=UCω
•´ €¬
8
ªEJ J ©ℎv J +
0 2
IR=U/R U ªEJ J ©ℎv J
0
U
IR
IR IR R
R R
I L
A U B I A U B I A IL B
U
IC
IL L IC
C
C
•´ €¬
8
I
+
ϕ 2
ªEJ J ©ℎv J
IR=U/R 0
U
I=IR+IC
ªEJ J ©ℎv J
IR=U/R
0
ϕ 8
ªEJ J ©ℎv J
IR=U/R
−
U
0
I 2
ϕ 8
− •´ €¬
U
2 €
•·
I Â
€
•·
 I=IR+IL+IC
I=IR+IL
28
µ; µ· I
« ~
à ≡ « ~ ÃÅ
A
R1 = 5 Ω
R2= 5Ω
R3=20 Ω
E ∼
100∠45° ZL= 20 j Ω
A
R1 = 5 Ω
R2= 5Ω
R3=20 Ω
E ∼ I1 I2
100∠45° ZL= 20 j Ω
29
A
10 Ω
j16 Ω j5 Ω
10 Ω
10 V∠0° ∼
∼ 10 V∠90°
j4 Ω
A
10 Ω
j16 Ω j5 Ω
j4 Ω
P A
10 Ω
j16 Ω j5 Ω
10 Ω
10 V∠0° ∼ ICC
∼ 10 V∠90°
j4 Ω
Q B
j16 Ω
A
10 Ω
10 Ω
10 V∠0° ∼ I
∼ 10 V∠90°
B
j4 Ω
30
A
1
•Š − 1 + 3¡
3
15
∼ µŠ 1+¡
2
15
µ 1+¡
Ç
2
A B
•
« Ç 5 1 − ¡2 ∼ C
I P
R1= 10 Ω
10
ZC= - j10 Ω
¢
∼ ZL=j10 Ω B
« 10• 0° I P
10
R1= 10 Ω
¢„
R
ZPB= 5(1-j) Ω
N Q A B
ZL=j10 Ω
10
¢„
R=0
N Q
31
I I≡ P
R1= 10 Ω
ZPB= 5(1-j) Ω
A B
10
ZL=j10 Ω
¢„
N≡ Q
32