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RESUME GENERAL
JUIN 2019
I. Algèbre des schémas fonctionnels
Les performances du système bouclé s’apprécient sur la forme de sa réponse. C’est pourquoi on
utilise des signaux standards comme : échelon, impulsion, rampe, etc. pour pouvoir étudier le
comportement de ce système. On s’est limité aux réponses à un échelon en entrée, ce que l’on
appel réponses indicielles.
S(p)=[A/(1+τp)].a/p = aA/[p(1+τp)]
3τ 7τ t
1 2
e nt , posons : tg 1 1
2
s (t ) 1 sin n 1 2 t tg 1
1 2
Sa forme est comme suit :
DM ε
1
tm tp te
1
* : la constante de temps.
n
* temps du 1er dépassement maximal (pic max) : tp
n 1 2
* Dépassement maximal: DM ou Mp : Mp0 0 exp 100 0
1 2 0
* Temps d’établissement à β%: te
3
3
à 5% : te
n
4
à 2% : te
n
4,6
à 1% : te
n
* Temps de monté tm : tm
n 1 2
III. Réponses Harmoniques (Fréquentielles) des SALC
DIAGRAMME DE NYQUIST
Méthode de tracé
Pour construire le lieu de transfert de Nyquist
1. il faut tout d’abord écrire le nombre complexe G(jω) sous la
forme :
G(jω)= Re[G(jω)]+jIm[G(jω)]
Et la phase sous la forme :
φ[G(jω)]=arctg(Im[G(jω)]/ Re[G(jω)])
2. déterminer les points P suivants :
P1 : point de départ (ω=0)
, ,
P2 : point d’arrivée (ω=∞)
, ,
P3 : point d’intersection avec l’axe réel
Im[G(jω)]=0 => on obtient ω1, on calcule Re[G(jω1)] et φ[G(jω1)]
P4 : point d’intersection avec l’axe imaginaire
Re [G(jω)]=0 => on obtient ω2, on calcule Im [G(jω2)] et φ[G(jω2)]
Les allures des ces lieux de Nyquist dépendent tout d’abord da la classe de la fonction de
transfert.
Basses pulsations :
)
Hautes pulsations :
4
Lieu de Black :
G(jω) = |G(jω)|. ejφ(jω)
Dans le lieu de Black on prend le φ(jω) en abscisses et GdB(jω) = 20.log[G(w)] en ordonnées .
Le lieu de black est gradué en valeurs de ω qui varie de 0∞.
GdB(jω)
ω→0
ω1
20.logG(jω1)
φ(jω1) φ(jω)
ω→∞
Lieu de Black
1°) Un terme constante K. Quand ce terme est présent, le tracé est décalé vers le haut ou vers
le bas de 20 log10K.
2°) Le terme P( ) ou
1 1
p
s’il est présent. Pour la pente est +20db/dec est la phase est
2
90 c . Pour
1
la pent est -20db/de cet la phase est 90 .
2
3°) Un terme de degré 0 provoque une variation de pente 20db/ dec s’il est en
numérateur et de 20db/ dec s’il est en dénominateur.
1
4°) Un terme (1+ τ p) [(1+τ )] ou . Pour (1+ τ ) la pente est :
1
a) nulle (=0), A ( ) = 20 log10 1 2 2 20 log 110 = 0. Lorsque 1
1
b) A 20 log10 lorsque 1 . La fréquence de coupure est .
5°) Un terme (1+ τ ) provoque une variation de phase : si τ >0 et si τ <0.
2 2
6°) Un terme ( w + 2m n w n ) provoque une variation de phase .
2 2
NB : ou (T<<)
5
Variation de la pente ( )
ω 0 ou ωn +∞
Termes
pα +α
1/ pα -α
(1τp) α 0 +α
1/(1τp) α 0 -α
(p2+2ξ ωnp+ ωn2) α 0 +2α
1/(p2+2ξ ωnp+ ωn2) α 0 -2α
e-Tp 0
Variation de la phase
ω 0 ou ωn +∞
Termes
pα +α
1/ pα -α
(1+τp) α 0 +α +α
(1-τp) α 0 -α -α
1/(1+τp) α 0 -α -α
1/(1-τp) α 0 +α +α
(p2+2ξ ωnp+ ωn2) α 0 +α +απ
1/(p2+2ξ ωnp+ ωn2) α 0 -α -απ
e-Tp 0 -ωT -∞
6
R4 : Directions asymptotiques (comportement du lieu des racines à P )
Lorsque, l’ordre n de dénominateur est différent de m celui de numérateur, 2 n m du
lieu s’approchera de l’infini dans le plan P. Les propriétés du lieu de racines complet auprès de
l’infini sont décrites par les asymptotes du lieu quand P . Les angles des asymptotes et
leur intersections avec l’axe réel du plan P sont décrites par :
Pour LR (K 0 ) sont asymptotiques aux asymptotes avec des angles données par :
k
2k 1 n m, k 0,1,......... .. n m 1
nm
Pour LRC (Complémentaire) (K 0 ) : les angles des asymptotes sont :
2k
k n m, k 0,1,......... .. n m 1
nm
R5 : Intersection des asymptotes (centroid) :
b- L’intersection des 2 n m asymptotes de LR complet se situe sur l’axe réel du plan P.
c- Le point d’intersection des asymptotes est donné par :
polesdeFTB0 w2rosdeF.T .B.0
nm
R6 : situation de lieu racines sur l’axe réel :
Le LR : se situe à gauche d’un nombre impair de pôles et zéros.
Le LRC : se situe à droite d’un nombre pair de pôles et zéros.
RQ : Les pôles et zéros complexes n’affectent pas la distribution des lieux de racines sur l’axe
réel.
R9 : Intersection avec l’axe imaginaire : les points d’intersection correspondent aux racines
imaginaires pures conjuguais de 1 + KG (p) = 0. Ces racines et les vals de K
correspondants se calculent en utilisant le critère de Routh.
7
R11 : Calcule de K en un point de lieu :
Après la construction de lieu complet, le val de K à n’importe quel point du lieu peut être
déterminé par l’équation.
n
p pi
K i 1
m
À n’importe quel point Pi
p zi
i 1
Graphiquement, la valeur de K peut s’écrire :
* Critère de Routh-Hurwit z : permet de savoir si toutes les racines sont à partie réelle négative.
F(p) = Bn pn + Bn-1 pn-1 + ……..+ B1 p + B0 =0
Formons le déterminant :
Bn 1 Bn 0 0 0 0
Bn 3 Bn 2 Bn 1 Bn 0 0
Bn 5 Bn 5 Bn 3 Bn 2 Bn 1 0
0 0 0 0 0 B0
Critère de R-H :
Table de Routh : Seulement les deux premières lignes de la table sont données directement de
l’équation caractéristique, les autres lignes sont calculées.
pn an an2 an4
p n 1
a n 1 a n 3 a n 5
p n2 c1 c2 c3
p n 3
d1 d2 d3
p1 1
0
p0 1
8
Critère :
Le système est stable si tous les termes se la 1ère colonne sont de même signe. Le nombre de
changement de signe de la 1ère colonne = nombre de pôles à partie réelle positive
a n 1 a n 2 a n a n 3 a a a n a n 5
c1 , c 2 n 1 n 4 , …etc.
a n 1 a n 1
ca c a ca c a
d1 1 n3 2 n1 , d 2 1 n5 3 n1 , …etc.
c1 c1
pivot = 0 remplacer par ( 1, 0) .
Ligne nulle : prendre le polynôme de ligne juste en dessus, le dériver et puis remplacer les
zéros par les cœffs. de la dérivée. On dit que le système est à la limite de la stabilité (système
oscillatoire)
La pulsation est déterminée par la résolution du polynôme de la ligne nom nulle au dessus de
la ligne nulle.
Critère du Revers :
A A A
-1 0 Re -1 0 Re -1 0 Re
φ°
ωπ
ω
-90°
-180°
-270°
Robustesse de la stabilité :
Cette mesure permet de déterminer si un système est stable, oscillant ou instable. Mais ne
permet pas d’apprécier s’il est plus ou moins de l’instabilité, ni sa capacité à éliminer les effets
de la perturbation.
9
1- Marge de phase MQ : (déphasage marginal).
a- lieu de Bode et Nyquist : caractérise les situations de phase p/1 à lorsque le gain de
système en B.O = 1 (0dB), pour la petite valeur de s’il y a plusieurs possibilités
MQ = + Q0 ; Q0 = argG j0 lorsque G j 0 1
Bode :
Nyquist :
1
Am G j0 , MG dB 20 log
Am
b- lieu des racines : permet de tenir compte de la présence de petites constantes de temps ou
même retards que l’on aurait négligés dans le modèle mathématique du système.
Si on trace le lieu équi-gain correspondant à K0 et à Arg (G(p)) = , ( variable).
Le point M où ce lieu coupe le cercle unité, correspond à M qui permet de calculer la
marge de phase : MΦ = 180 – ϕM.
RQ : Il n’est pas nécessaire de tracer le lieu équi-gain. Il suffit de rechercher par tâtonnements
sur le cercle unité le point pour lequel est mesurer pour ce point M .
2- Marge de gain MG :
a- Bode et Nyquist : exprime l’écart en gain P/1 à 0 dB pour in déphasage de .
MG = -20 log G j
Lorsque : Arg G j =
b- lieu d’Evans : permet de tenir compte de variations possibles de gain.
Soit KM : la limite de stabilité absolue.
MG =KM /K0 ; K0 : de conception du système
RQs :
Si le lieu ne coupe pas l’axe ( j ) MG =
Il faut que ; MG 5dB
10
V. Précision des SALC
La précision d’un système est définie de l’erreur entre la grandeur de consigne (désirée, entrée)
et la grandeur de sortie.
On distingue la précision dynamique qui caractérise l’erreur dans la partie transitoire de la
réponse d’un système. Et la précision statique qui caractérisé la limite de l’erreur au bout d’un
temps infini t pour une entrée donnée. C’est le régime permanent.
Erreur de position :
Erreur de vitesse :
Erreur d’accélération :
Classe du
KP KV Ka EP EV Ea
système
1
0 K 0 0
1 KP
1 K 0 0
2 K 0 0
3 0 0 0
11
Stabiliser un système instable
Etc….
On peut définir deux types de correcteurs :
Les correcteurs spécifiques : dont la structure [la FT Gc(p)] est adaptée au problème
particulier étudier. (exple : méthode de ZDAN).
Les correcteurs classiques : dont la structure est fixée et seuls les paramètres sont adaptés.
(exple : PI, PD, PID,… etc.)
Détermination des paramètres d´un correcteur classique :
La correction s´effectue en deux étapes :
On choisi la forme de la FT du correcteur Gc(p) : on tient compte du critère de performance
qu´on veut obtenir.
L´application d´un critère de performance conduit pratiquement à s´imposer 4 conditions :
1. La FTBO du système corrigé doit comporter un pole à l´origine d´un certain ordre α (en
général, α=1 mais quelque fois α=2) ; α : définie la classe du système.
2. Le facteur de résonance Q doit posséder une certaine valeur Qn ;
3. La pulsation de coupure en BF ωc à -6dB doit avoir une valeur voisine de ωcn ;
4. Le gain de la FT, K>Kn.
On cherche les meilleures valeurs à donner aux paramètres du correcteur. Dans cette étape on
utilise des méthodes de détermination des paramètres.
Procédure de synthèse d`un PI :
Kp
K I 1 p
KI K
Gc p K p
I
p p
Le tracé de Bode de la FTBO du système non corrigé est effectué avec le gain de la BO
pris selon les performances désirés de régime permanent ;
Les marges de gain et de phase du système non corrigé sont trouvés à partir du tracé
pour la marge de phase désiré, la pulsation d´intersection ωc` correspondant à cette
marge de phase est tirée du tracé de Bode. Le tracé d´amplitude du système corrigé doit
passer par l´axe 0- dB à cette nouvelle pulsation pour réaliser la marge de phase
désirée ;
12
Pour amener la courbe d´amplitude du système non corrigé à 0 dB à la novelle pulsation
d´intersection ωc`, le correcteur PI doit fournir le taux d´atténuation égale au gain de la
courbe d´amplitude à la nouvelle fréquence. C.à.d._ :
G j c` dB
20 log10 K p dB Kp<1 K p 10
G p c
`dB
/ 20
Kp < 1
KI= ?
Il est recommandé de prendre la fréquence de coupure de correcteur ω = KI/ Kp petite
p/r à ωc`. la prendre au moins inférieur d´une décade de ωc`.
K I c` c`
KI Kp
K p 10 10
Equations d’état :
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Test de commandabilité
On construit la matrice de commandabilité S(A,B)=[B AB A2B … An-1B]
Théorème : Système commandable si et seulement si: rang(S)=n S non singulière
det(S)≠0
Test d’observabilité
On construit la matrice d’observabilité V(A,C)=[C CA CA2 … CAn-1]T
Théorème : Système observable si et seulement si: rang(V)=n V non singulière
det(V)≠0
U(t)=r(t)- KX(t)
U(t)= - KX(t)
On prend A1=A-BK
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yc(t) + u(t) y(t)
T(z-1) 1/S(z-1) G(z-1)
-
R(z-1)
Soit
1. Régulation : calculer de R et S
On pose :
R(z-1)= R(z-1)‧ HR(z-1)
S(z-1)= S(z-1)‧ HS(z-1)
Où HR(z-1) et HS(z-1) des polynômes préspécifiés.
15
T(z-1) =G‧P(z-1) /
On considère que la F.T. G(p) est précédée par un bloqueur d’ordre zéro (B.O.Z) , alors la FT
de B.O.Z. et G(p) devient :
== > == >
On pose :
Relation entre la TZ et la TL :
F*(p) = f (kT )e
k 0
kTp
F (v )
F*(p) = Résidus de
1 e Tp e Tv
v pi
pi
polesdef ( v )
Z = eTp
F ( Z ) f ( kT ) Z k
k 0
F (v )
F (Z ) Résidu de
pi 1 e vT Z 1 v pi
N (v )
Si F(v) = : possède des pôles simples :
D (v )
N ( pi ) 1
F(Z) = .
pi D ( p i ) 1 e Z 1
Tpi
1 d n 1
Ri = v pi n .F (v) 1Tv 1
(n 1) dvn 1 1 e Z v p
i
1
Exple : F(p) =
p ( p 1)
2
16
1 1 1
* pi 1 ; r1 .
D (1) 1 e Z
T 1
2v(v 1) v 2
1 e T
Z 1
v 1
1 Z
r1 T 1
(1 e Z Z e T
d 2 1 1 d 1
* pi 0 r0 v 2 .
Tv 1
dv v (v 1) 1 e Z
v 0
Tv 1
dv v 1 1 e Z
r0
1 e Tv Z 1 Te Tv Z 1 (v 1)
(1 Z 1 ) TZ 1
1
TZ 1
(v 1) 2 1 e Tv
Z 1
2 v0 (1 Z 1 ) 2 1 Z 1 (1 Z 1 ) 2
Z TZ
=
Z 1 ( Z 1) 2
Z TZ Z
F(Z)=
Z 1 ( Z 1) 2
Z e T
17