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i (t) 100kΩ
R3 vs
+Vsm = 15 V
e e
v (t) 0
20kΩ -V sm = -15V
R1
R2 vs (t)
10kΩ
Figure 1 Figure 2
Le montage est excité par une tension v(t) =Vm cos (ωt) dont l’amplitude Vm peut varier de 0 à 15V.
1) On suppose tout d’abord que l’amplitude du générateur v(t), est telle que l’amplificateur
fonctionne dans sa zone linéaire définie par e = 0 V c'est à dire : -15V< Vsm> +15V.
Calculer dans ces conditions, entre quelles limites Ve1 et Ve 2 (V e1 < Ve2) peut varier la valeur
instantanée du générateur v(t).
On suppose maintenant que le générateur v(t) évolue entre -15 et +15 V, de telle façon que
l’amplificateur A0 puisse sortir de sa zone de linéarité et entrer en saturation.
1
©Ph. Roux 2005
i (t)
100 µA
5V 15 V
v (t)
-15 V -5 V
-100 µA
Figure 3
Figure 4
On suppose tout d’abord que l’amplitude de v(t) est inférieure à 5 V, le dipôle AM présente alors
une résistance négative.
1) Etablir l’équation différentielle du 2° ordre à 2° membre nul que vérifie la tension v(t) en
posant :
1 1 1 1
ω 20 = et = +
LC R eq R ( − Rn)
2
v(t) 6
V 5
4
4
5
6
0 2 4 6 8 10 12 t (ms)
Figure 5
4) Calculer le temps t1 au bout duquel l’amplitude de v(t) atteint une valeur telle que l’amplificateur
se situe alors à la limite de son fonctionnement linéaire.
5) Sachant que durant une pseudo période, l’amplitude de v(t) varie peu, calculer l’énergie WF
fournie par le dipôle AM durant une période T, c’est à dire :
T
v 2 (t)
WF =I dt
0
Rn où :
v(t) = V m cos (ω 0 t)
6) Calculer l’énergie WD dissipée et donc perdue durant une période T de la tension v(t) dans la
résistance R du circuit oscillant sachant que :
T
v 2 (t)
WD =I dt
0
R où :
v(t) = V m cos (ω 0 t)
Faire les applications numériques pour Vm variant de 2 à 5 V. Les graphes correspondants sont
donnés ci-dessous.
3
40
nJ
36
32
28
24
W F( V m )
20
W D( V m )
16
12
4
V
0
2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
Vm
Le graphe précédent indique que l’énergie reçue durant une période est supérieure à
l’énergie dissipée dans la résistance R.
L’expérience montre alors qu’à partir du temps t1, la tension v(t) suit encore une loi de la forme :
v(t) = Vm cos (ω0 t), où l’amplitude Vm de la tension v(t) continue à croître puis se stabilise à une
valeur Vm0 qu’on se propose de déterminer.
Dans ces conditions, l’expression de WD calculée en question (6) est encore utilisable.
Au contraire, comme il est indiqué en figure 6, lorsque l’amplitude de la tension v(t) est supérieure
à 5 V, le calcul de la participation énergétique sur une période du dipôle AM comprend plusieurs
séquences :
• Des instants t = O à t2 lorsque Vm est supérieure à 5V, le dipôle AM dissipe de l’énergie car
sa résistance d’entrée est positive.
• De l’instant t2 à T/4, le dipôle AM fournit de l’énergie (sa résistance d’entrée est négative)
et ainsi de suite sur la période T. On écrira donc :
T
t2 4
v 2 (t)
W F = 4 − I v(t) i(t) dt + I dt
Rn
0 t2
où v(t) = V m cos(ω 0 t)
v(t) − V sm
i(t) =
R3
4
v (t) V
15
v = Vm cos ( ω0 t)
10
Re = 100 KΩ
5
T/4 T/2 R e = -50 K Ω
0 0
t2 T
-5
Re = 100 KΩ
-10
0 50 100 150
t ( µ s)
-15 i (t)
-100 -50 0 50 µA 100
Figure 6
1) Déterminer, pour une amplitude Vm donnée, l'expression du temps t2 au bout duquel la tension
v(t)= Vm cos (ω0 t) est égale à 5 V.
Faire les applications numériques en choisissant un pas de 1 V pour Vm .
5
ANNEXE : Résultats
Graphe donnant l’évolution de l’énergie WD dissipée dans R et de l’énergie WF fournie par le dipôle
AM durant une période et ceci pour Vm > 5V.
180
nJ
170
160
150
140 Vm WD WF
6
CORRECTION
v − vs R1 v R .R'
Q1 : i = avec : v = v s = − 1 = −RN
R' R1 + R2 i R2
RN = 50 kΩ
€ € €
R2
Q2 : v s = v(1+ ) = 3V Ve1 = -5 V Ve2 = 5 V
R1
v + Vsm
€ Q3a : -Vsm < v < Ve1 -> i = = 10−5 (v + 15)
R'
v − Vsm
Q3b : Ve2 < v < +Vsm -> i = = 10−5 (v −15)
€ R'
€
2° PARTIE : CREATION D’OSCILLATIONS SINUSOIDALES
Eàt=0 L v R -RN
C
dv diL 1
iC = C → iL = ∫ v.dt
v=L
dt dt L
dv 1 v v
Equation au nœud : C + ∫ v.dt + + =0
dt L R −RN
€ € d 2v 1 dv
Soit : 2 + + ω 02v = 0
dt Req.C dt
€
€
Q3 : Déterminer les constantes A1 et A2 de l’équation compte tenu des conditions initiales.
Schéma du montage à l’instant t = 0 :
40 µA
20 µA 20 µA i
2V C L R
100 kΩ
Le condensateur est chargé sous une tension initiale de 2 V. Le dipôle à résistance d’entrée négative
fourni alors 40 µA (2V/50 kΩ) au montage RLC. Cependant, la self-inductance L, s’opposant au
passage du courant, se comporte comme un circuit ouvert. Aussi, le condensateur C reçoit donc un
courant I de 20 µA à l’instant initial.
dv dv
Sachant que : I = C , on calcule ( ) 0 = A1 .α + A2 .β = 320
dt dt
-3
D’où A2 = 4.10 .
Bilan : le terme en A2 sin (40.103.t) est négligeable devant A1 cos(40.103.t). Dans ces conditions :
€ €
v(t) ≈ 2.e 80.t cos(40.10 3 t)
€
Vm2
Q6 : Energie WD dissipée durant une période T de la tension v(t) dans la résistance R : W D = T
2.R
1 5
t2 = Arc cos( )
ω0 Vm
Q2 : Expression de l’énergie WF :
180
nJ
170
160
150
140 Vm WD WF
10
0
5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Vm V