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Antenne et Propagation radioélectrique

Chargé du cours : Abdoulaye SISSOKO Prof d’Electronique et Système de Télécommunication


Sommaire

Chapitre I : Propagation radioélectrique


Chapitre II : Caractéristiques des antennes
Chapitre III : Quelques types d’antennes
Chapitre II : CARACTERISTIQUES DES ANTENNES

Sommaire
I. Le rôle de l’antenne
II. Structure générale d’une antenne
III. Caractéristiques technique d’une antenne pour point d’accès WiFi
IV. Puissance rayonnée par une antenne
V. Diagrammes de rayonnement
VI. Directivité des antennes
VII. Gain d’une antenne
VIII. Rapport d’Ondes Stationnaires ROS
IX. Calcul du rendement
X. Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente(PIRE ou EIRP)
XI. Surface équivalente
XII. Affaiblissement en espace libre
I-Le rôle de l’antenne (1)

• Un système de communication radio transmet des informations par


l’intermédiaire d’une onde électromagnétique (OEM)

• Le rôle d’une antenne est de convertir l’énergie électrique d’un signal en énergie

électromagnétique transportée par une onde électromagnétique (ou

inversement).

• Le transport d’énergie par une onde électromagnétique va donc permettre le

transfert d’information sans support physique à travers un canal ou une liaison

radioélectrique, à condition que l’onde électromagnétique soit modulée par un

signal informatif.
I-Le rôle de l’antenne (2)

• Une liaison radioélectrique est un canal de transmission entre un émetteur et un

récepteur, dont le support de transmission est assuré par des ondes électromagnétiques.

Comme tous les canaux de communication, il est soumis aux problèmes posés par le bruit

et les perturbations, qui vont limiter les performances du système de transmission. Ils sont

aussi dépendants des propriétés de l’antenne qui va donner naissance à l’onde

électromagnétique, et à l’environnement autour de l’antenne qui va influer sur la

propagation des ondes électromagnétiques. La connaissance et la modélisation de la

propagation et des antennes sont complexes … mais nécessaires pour dimensionner un

système de transmission sans fils.


I-Le rôle de l’antenne (3)

NB: Les phénomènes physiques mis en jeu dans l’antenne étant réversibles, le même dispositif
peut servir pour l’émission et pour la réception, sauf dans le cas des émissions de forte
puissance.
I-Le rôle de l’antenne (4)

• L’antenne d’émission reçoit le signal électrique de l’émetteur et produit l’onde


électromagnétique
• Cette OEM se propage dans l’espace autour de l’antenne d’émission
• En fonction du type et de la forme d’antenne utilisées, certaines directions de propagation
peuvent être privilégiées
• La puissance produite par l’émetteur et appliquée à l’antenne se disperse dans l’espace
• L’antenne de réception capte une faible partie de cette puissance et la transforme en signal
électrique
• Ce signal électrique est appliqué à l’entrée du récepteur qui en extrait l’information
transmise
II. Structure générale d’une antenne (1)

Une ou
plusieurs
sources
(amplitude
et phase des
sources
indépendan
tes) de
puissance Ps
Figure 1 – Structure générale d’une antenne émétrice

• Une antenne réceptrice présente une structure similaire, l’alimentation est


remplacée par un récepteur
II. Structure générale d’une antenne (2)

Fournir une
puissance électrique
suffisante aux Figure 1 – Structure générale d’une antenne émétrice
éléments
rayonnants et
assurer une
émission (ou une
réception) sur une
bande étroite.
II. Structure générale d’une antenne (3)

Figure 1 – Structure générale d’une antenne émétrice


Le réseau de polarisation
permet de connecter les
signaux à transmettre aux
éléments rayonnants, de les
déphaser et/ou de les
combiner entre eux
II. Structure générale d’une antenne (4)

Transmission de
l’énergie fournie par
l’émetteur à l’espace
libre où l’onde va se
Figure 1 – Structure générale d’une antenne émétrice
propager. La puissance
rayonnée par l’antenne
est notée PR.
Réciproquement, elle
assure la transmission
de l’énergie d’une onde
EM vers le récepteur
II. Structure générale d’une antenne (5)

• Antenna is mechanically mounted on a device (a mast for a base station, the chassis of a
telephone) which will contribute to modifying the radiation of the antenna

• Also, the antenna can be shielded from the outside environment by a radome, which can
absorb some of the radiation. The transmitter or the receiver are connected to the
antenna by a line which are generally coaxial lines or waveguides.

• They make it possible to transport electrical power PA to the radiating elements. The
power PA is different from the power Ps because of the losses linked to the various
elements connecting the source to the radiating elements.
II. Structure générale d’une antenne (5)

• L’antenne est montée mécaniquement sur un dispositif (un mat pour une station de
base, le châssis d’un téléphone) qui va contribuer à modifier le rayonnement de
l’antenne.

• En outre, l’antenne peut être protégée de l’environnement extérieur par un radome,


qui peut absorber une partie du rayonnement.

• L’émetteur ou le récepteur sont reliées à l’antenne par une ligne qui sont en général
des lignes coaxiales ou des guides d’ondes. Ils permettent de transporter une
puissance électrique PA aux éléments rayonnants. La puissance PA est différente de
la puissance Ps en raison des pertes liées aux différents éléments reliant la source
aux éléments rayonnants.
III. Caractéristiques technique d’une antenne pour point d’accès WiFi

Diagrammes de
rayonnement

ROS

Gain

Angles
d’ouverture
IV. Puissance rayonnée par une antenne
Une antenne sert à convertir une puissance électrique en une puissance rayonnée

La puissancerayonnée dans une direction quelconque (θ,φ)


dans un angle solide Ω (exprimé en stéradian sr)

La puissance fournie à une surface élémentaire située à une


distance R est donnée par

La puissance rayonnée totale correspond à la somme des puissances


rayonnées dans toutes les directions de l’espace
IV. Puissance rayonnée par une antenne

A une distance r la densité de puissance d’une antenne isotrope


est donnée par la relation suivante :

Surface de la
sphère de
rayonnement
IV. Puissance rayonnée par une antenne

A partir de la mesure de la puissance rayonnée, il est possible de déterminer la


valeur du camp électrique. En espace libre et en champ lointain, la puissance
transportée par l’onde est donnée par le vecteur de Poynting et les champs E et
H sont perpendiculaires, en phase et reliés par l’impédance d’onde. On peut en
déduire la relation suivante :
IV. Puissance rayonnée par une antenne
Antenne Isotrope
Cette antenne possède la propriété de rayonner dans toutes les
directions de l’espace. Elle ne possède donc pas de direction de
propagation privilégiée. Elle n’est pas directive.

On a coutume de donner le gain en dBi. Il vaut 0 dBi pour cette


antenne.
Cette antenne est impossible à réaliser en pratique, mais elle est
intéressante comme élément de comparaison et de référence pour
le calcul du gain des antennes « réelles ».

Le gain d’une antenne « réelle » est alors exprimé en dBi (Décibel


par rapport à l’antenne isotrope) comme on le voit dans la notice
technique de l’antenne Wifi.
V. Diagrammes de rayonnement
Cas de l’antenne isotrope.

Pour une puissance émise donnée on


mesure le niveau du champ électrique
et on détermine à quelle distance
« d » ce niveau est de 1V/m.
Puisque le rayonnement est
isotrope, le lieu des points pour
lesquels E=1V/m est une sphère
de rayon « d ».
V. Diagrammes de rayonnement

Les antennes sont rarement omnidirectionnelles et émettent ou reçoivent


dans des directions privilégiées. Le diagramme de rayonnement représente
les variations de la puissance rayonnée par l’antenne dans les différentes
directions de l’espace. Il indique les directions de l’espace (θ0,φ0) dans
lesquelles la puissance rayonnée est maximale. Il est important de noter que
le diagramme de rayonnement n’a de sens que si l’onde est sphérique.

Dans le cas général l’énergie rayonnée se répartit dans des lobes


plus ou moins nombreux et importants. Le ou les lobes principaux
sont ceux qui sont les plus utiles et il est intéressant de
connaître leur direction et leur importance.
V. Diagrammes de rayonnement
V. Diagrammes de rayonnement

Leurs dimensions et leurs dispositions sont représentées sur un


diagramme de rayonnement.
Ce dernier contient assez d’information pour estimer les
possibilités d’une antenne.

Finalement un diagramme de rayonnement est une représentation


3D (sphère dans le cas de l’antenne isotrope) des possibilités de
« fonctionnement » d’une antenne.
V. Diagrammes de rayonnement
V. Diagrammes de rayonnement
V. Diagrammes de rayonnement
V. Diagrammes de rayonnement

Diagramme dans le plan vertical Diagramme dans le plan Horizontal


V. Diagrammes de rayonnement

Toutefois pour étudier plus facilement le rayonnement d’une


antenne on a besoin de connaître:
A) Le ou les angles que forment les lobes principaux par rapport
à l’horizontale(angles de départ des ondes vers les couches
ionisées). On représente alors le diagramme de rayonnement
vertical.
Remarque: Ce plan est noté E plane car c’est aussi celui du
champ électrique(E).
V. Diagrammes de rayonnement

Exemple de diagramme dans le plan vertical


Lobes principaux
identiques et
Rayonnement symétriques
de l’antenne
isotrope

Antenne
vue en bout

Rayonnement de Gain dû à l’effet


l’antenne en espace Angle de « réflecteur du
libre départ sol »
V. Diagrammes de rayonnement
B) La ou les directions dans lesquelles elle disperse l’énergie qui lui est fournie.
On utilise pour cela une représentation du rayonnement dans un plan horizontal.
On représente alors le diagramme de rayonnement horizontal pour  donné.
Remarque: Ce plan est noté H plane car c’est aussi celui du rayonnement du
champ magnétique (H).
Dipôle
Lobes principaux rayonnant
identiques et
symétriques

Angle Niveau de
d’ ouverture -10dB

Exemple de diagramme dans le plan horizontal


V. Diagrammes de rayonnement
VI. Directivité des antennes

On dit qu’une antenne est directive lorsqu’elle concentre


l’énergie qu’elle rayonne dans une direction particulière de
l’espace.

Par analogie, un projecteur de lumière concentre cette


dernière en un faisceau étroit alors qu’un lustre doit éclairer
la totalité d’une pièce.
VI. Directivité des antennes
Mesure de la directivité d’une antenne
En réception, lorsqu’on tourne une antenne pour l’écarter de la direction du
signal reçu(que ce soit vers la gauche ou vers la droite), le signal diminue
progressivement. Lorsque le niveau de ce dernier à perdu 3dB(moitié de la
puissance), on mesure l’angle formé par l’axe du lobe principal de l’antenne
d’émission avec la direction du signal. On caractérise cette directivité par un
angle d’ouverture dans le plan horizontal(directivité horizontale).
Angle
Exemple d’ antenne symétrique: d’ouverture

Plus l’ange
d’ouverture est
Axe du faible plus l’antenne
Notation anglosaxone: HPBWA. Lobe principal
est directive.
Half Power Beam Width Azimut.
VI. Directivité des antennes
Directivité dans le plan vertical.

On peut également définir un angle d’ouverture dans le plan vertical:


Angle d’ouverture en site ou élévation. Axe du
Lobe
principal

Exemple :

Notation anglosaxone: HPBWE. Angle de


Half Power Beam Width Elevation. départ
Angle
d’ouverture
VI. Directivité des antennes

Par définition:
( , , )
( , )=
iso
On considère ici que piso représente la densité de puissance émise
par une antenne isotrope qui émettrait la même puissance PE que
l’antenne concernée.

La directivité précise donc dans quelle(s) direction(s) la densité de


puissance de l’antenne est meilleure ou moins bonne que l’antenne
isotrope.

Note: La directivité D ne dépend pas de r car les deux densités de


puissance décroissent en 1/r2.
VI. Directivité des antennes
Analogie

Considérons une ampoule de lampe de poche alimentée avec une


pile.
L'ampoule rayonne l’énergie lumineuse dans toutes les directions
(ou presque) de l’espace dans lequel elle se trouve.

Si on place maintenant un réflecteur derrière l’ampoule, les


rayons lumineux vont être concentrés vers une direction
privilégiée.

La puissance dissipée est la même mais l'éclairement dans l'axe


du réflecteur sera plus élevé au détriment des autres directions,
en particulier de l'arrière du réflecteur.
VI. Directivité des antennes

Analogie

Pour les antennes, un phénomène identique se produit. Le


rayonnement arrière de l’antenne est caractérisé par la
grandeur « front to back ratio » ou « rapport
Avant/Arrière(voir diagramme de rayonnement).

Note: On évoque parfois le rapport Avant/Cotés. Ce dernier


exprime l’atténuation des signaux provenant de la droite et de
la gauche de la direction privilégiées de l’antenne.

ON AMÉLIORE LE GAIN D’UNE ANTENNE EN CONCENTRANT L’ÉNERGIE


RAYONNÉE DANS UN LOBE PRINCIPAL.
VII. Gain d’une antenne

Gain directif: ( , )= . ( , )

Gain : = ( , )max

Rappel: Une antenne est un élément purement passif qui n’amplifie pas le
signal. Son « gain » par définition, représente la concentration de
puissance dans une direction donnée par référence à une antenne isotrope
sans perte .

On déduit la densité de puissance d’une antenne par rapport à la puissance


fournie PF:

( , , ) = ( , ).
4
VIII. Rapport d’Ondes Stationnaires ROS

Le ROS (SWR=Standing Wave Ratio)indique si le


fonctionnement de l’étage d’alimentation d’une l’antenne est
correct. Il est important de le connaître car selon sa valeur,
l’antenne peut être reliée ou non à un émetteur…

On essayera d’obtenir toujours 1<ROS <2.

Un ROS plus grand provoque:


des surtensions au niveau de l’étage PA(Power Amplifier) et un
risque de destruction de ce dernier.
Un mauvais rendement de l’alimentation de l’antenne. L’émetteur
ne pourra pas débiter toute sa puissance. Ainsi un émetteur de
100W pourrait débiter quelques watts.
VIII. Rapport d’Ondes Stationnaires ROS
Une onde stationnaire résulte de la « superposition » de deux ondes :
Une onde progressive,
Une onde réfléchie
Elle présente selon les caractéristiques de l’extrémité, des nœuds(amplitude mini de l’onde)
et des ventres(amplitude maxi de l’onde) plus ou moins visibles et prononcés.

Nous allons considérer ici que l’onde se propage sur une ligne d’impédance
caractéristique ZC, fermée sur une impédance Z.
Z dans notre cas est l’impédance du dipôle antenne concerné.

Z= R+jX
Pour obtenir le meilleur ROS il faudra adapter l’impédance de l’antenne à l’impédance de
la ligne qui amène l’énergie.
Si l’on y parvient parfaitement l’onde d’alimentation de l’antenne est progressive et
toute la puissance est transmise à l’antenne au pertes près de l’antenne.
VIII. Rapport d’Ondes Stationnaires ROS
La composante résistive de l’antenne R est en fait la somme d’une
résistance de pertes RP et d’une résistance de rayonnement RR.
Ces dernières sont des résistances fictives imaginées pour faciliter la
compréhension du fonctionnement d’une antenne.

La réactance de l’antenne est non désirée. Dans le cas des antennes


résonantes on essaye de l’éliminer.
VIII. Rapport d’Ondes Stationnaires ROS
Il est parfois intéressant de relever le ROS en function de la fréquence

On détermine alors la bande passante de l’antenne si l’on ne dépasse pas


un ROS de 2.
IX. Calcul du rendement

Le rendement d’une antenne est défini par: =

La puissance rayonnée PE pour un courant Ieff donné est la suivante:

= . eff [W]

La puissance nécessaire à fournir PF pour ce même courant est :

=( + ). eff [W]

Soit enfin:
=
+ [%]
X. Puissance Isotrope Rayonnée Équivalente(PIRE ou EIRP)

Dans la direction optimale du lobe principal, le gain directif G() est égal à G0.
On définit la PIRE de la manière suivante:

PIRE = . En Watt

Dans cette direction privilégiée, on a donc la densité de puissance suivante:

PIRE
( )= En Watt /m2
4

Dans le cas des antennes paraboliques on cherche l’orientation dans la direction


choisie qui conduit à G(,)=G0. Dans ce cas la connaissance de la PIRE suffit
pour connaître la densité de puissance à une distance r quelconque.
XI. Surface équivalente
Considérons une antenne qui capte une onde dont la densité de puissance vaut
p(r,,) et fournissant une puissance PR.
p, PR, GR
PF, PE, GE

Émetteur Récepteur

La surface équivalente ou surface de captation de l’antenne est définie par:

eq = ( , , ) En m2
On montre que la surface équivalente est également liée au gain GR(,) par la relation:

eq ( , ) = 4 . ( , ) En m2
XII. Affaiblissement en espace libre (1)
Ce qui suit s ’applique particulièrement aux liaisons à visibilité
directe(propagations troposphériques, faisceaux hertziens, liaisons par
satellite,etc.,). On néglige l’influence du sol et les pertes atmosphériques.

Notations utilisées: Coté émetteur


PF: Puissance fournie en W
P(dBW)F: Puissance fournie en dBW
GE: Gain de l’antenne d’émission
G(dB)E: Gain de l’antenne d’émission en dB

Coté récepteur
PR: Puissance reçue en W
P(dBW)R: Puissance reçue en dBW
GR: Gain de l’antenne de réception
G(dB)R: Gain de l’antenne de réception en dB

r: Distance entre les deux antennes en m


XII. Affaiblissement en espace libre (2)

Les gains en dB et les puissances en dBW répondent aux relations


suivantes:
( )
G(dB) = 10log( ) soit = 10 10

P(dBW)
P(dB) = 10log soit = 10 10 .1
1

L’affaiblissement de la liaison, exprimée en dB est:

A(dB) = 10log = P(dBW) − P(dBW)


XII. Affaiblissement en espace libre (3)
Expression de la puissance reçue PR
On sait que: = . eq et que eq = 4 .

La densité de puissance reçue est fonction de la densité de puissance


émise par l’antenne. Or PE= PF.GE donc:
.
=
4
.
En somme = .
4 4

Soit enfin = . . (Formule de FRIIS)


4

AdB = −10log( ) − 10log( ) − 20log( )


4
XII. Affaiblissement en espace libre (4)
4
Expression qui s’écrit encore : AdB = 20log( ) − GdB − GdB

4
Le terme 20log s’appelle « affaiblissement isotrope » Aiso

On le trouve parfois sous le terme de perte en espace libre noté LS

! =
4

Conclusion: Si l’on connaît la puissance d’émission et


l’affaiblissement on déduit assez facilement la puissance de
réception.

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