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Exemple : ; 1,75 =
En particulier tout nombre positif p peut être considéré comme le quotient de deux nombres
entiers =
Exemple : 7 = ; 0=
Les nombres rationnels peuvent être mis sous la forme de fraction décimale, périodique,
limité ou illimitée. Les nombres exprimés sous forme de fractions décimales illimitées non
périodiques sont appelés nombres irrationnels.
Exemple : √2 ; √3 ; 2 – √2 ; etc
La collection des nombres rationnels et irrationnels forme l’ensemble des nombres réels.
Les réels constituent un ensemble ordonné, c’est-à-dire que pour chaque couple de
nombres réels x et y une et seulement une des relations suivantes x<y ; x=y ; x>y est
satisfaite. Les nombres réels peuvent êtres représentés par les points de l’axe numérique.
On appelle axe numérique une droite infinie sur laquelle on a choisit :
Si le nombre x1 est positif nous le représenterons par le point M1 situé à droite de l’origine
et distant de O (l’origine ) de OM1=x1.
De même si le nombre X2 est négatif nous le représenterons par le point M2 situé à gauche
de l’origine et distant de O (l’origine ) de OM2=x2.
1
Le point O représente le nombre zéro. Ainsi, il apparait que tout nombre réel est représenté
par un et un seul point de l’axe numérique. A deux nombres réels distincts correspondent
deux points différents de l’axe numérique.
Proposition
Chaque point de l’axe numérique est l’image d’un seul nombre réel (rationnel ou
irrationnel) ; il existe donc une correspondance dite univoque entre tous les nombres réels
et les tous points de l’axe numérique. En d’autres termes à chaque nombre réel correspond
un point unique et inversement à chaque point de l’axe correspond un seule nombre réel
dont il est l’image.
Propriété
Entre deux nombres réels quelconques, il existe toujours des nombres rationnels et des
nombres irrationnels.
Géométriquement, cela signifie : entre deux points quelconques de l’axe numérique il existe
toujours des nombres rationnels et des nombres irrationnels.
Théorème
Tout nombre irrationnel α peut être exprimé avec le degré de précision voulu à l’aide des
nombres rationnels.
Exemple : √2
2-1Définition
On appel valeur absolue (ou module) d’un nombre réel x le nombre réel non négatif qui
satisfait aux conditions suivantes :
2
Elle est égale à x si x≥0,
x si x ≥ 0
Ainsi, |x|=
−x si x < 0
|x|= max (x,-x)
2-2propriétés
3-Propriétés algébriques
L’ensemble R des nombres réels munis des deux opération d’addition et de multiplication
est un corps.
3
a) L’addition
C’est une opération qui à tout couple de réels fait correspondre leur somme (x,y)→
x+y.
L’addition fait de R un groupe commutatif
(1) (x+y) + z = x + (y+z) associativité
(2) X + 0 = 0 + x = x ; 0 élément neutre
(3) X + (-x) = (-x) + x = 0 ; (-x) élément opposé à x
(4) X+y = y+x commutativité
b) La multiplication
C’est une opération qui tout couple de réels fait correspondre leur produit (x,y)
↦x.y.
Cette opération fait de R*= R-{0} un groupe commutatif c’est-à-dire :
(1) (x.y).z = x.(y.z) associativité
(2) X.1 = 1.x = x ; 1 élément neutre
(3) x.x-1 = x-1.x = 1 ; x-1 inverse
(4) x.y = y.x commutativité
c) La multiplication est distributive par rapport à l’addition. En conséquence, il en
résulte l’égalité suivante x.(y+z) = x.y + x.z = y.x + z.x = (y+z).x
Un produit de facteurs ne peut être nul que si l’un au moins des facteurs est nuls 0.x
= x.0 =0
Rappel s :
(1) L’équation en x ; x+a = b possède l’unique solution x = b+ (-a) que l’on note x = b-a
(2) L’équation x.a = b ; a ≠0 possède l’unique solution x = b.a-1
(3) L’équation 0.x = b est impossible pour b ≠ 0 (puisque 0.x = 0) et est indéterminé
pour b≠0 c’est-à-dire tout nombre x est solution d’une telle équation.
NB : c’est pourquoi on prendra garde à ce qu’un calcul ne contienne jamais une division
par zéro.
4
LES NOMBRES COMPLEXES
1-Définition
On appelle nombre complexe tout couple ordonné de nombres réels satisfaisant aux
conditions suivantes :
C’est donc l’ensemble ℝ2 muni des lois d’égalité, d’addition et de multiplication ci-dessus.
Si on pose : z= (a,b) et z’= (a’,b’), on voit que toute égalité entre deux nombres complexes
(z=z’) exige deux égalités préalables a=a’ et b=b’ entre les composantes réelles de ces
nombres.
i) z=z réflexivité,
ii) z=z’ => z’=z symétrie,
iii) z=z’ et z’=z‘’ => z=z’’ transitivité
1- l’addition des nombres complexes est associative, c’est-à-dire (z+ z’) + z’’ = z + (z’ +z’’)
2- l’addition des nombres complexes est commutative, c’est-à-dire z + z’ = z’ +z
3- l’addition des nombres complexes admet un élément neutre (0,0) appelé complexe
nul.
En effet, (a,b) + (0,0) = (a+0, b+0) = (a,b) cet élément est unique.
5
(a,b) + (-a,-b) = (a+(-a),b+(-b)) =(a-a, b-b)= (0,0)
5-Conclusion
6-L’ensemble ℂ contient ℝ
6
1- La somme (a,0) + (b,0) = (a+b, 0 ) = a+b en d’autres termes (a,0) + (b,0) peut être
associer au nombre réel a+b
2- Le produit (a,0).(b,0) = (ab,0) = ab . dès lors on peut identifier les ensembles {(a,0)}=
{a} d’où la conclusion tout nombre complexe (a,0) est identique à a. ainsi on peut
écrire
ℕ⊂ ℤ⊂ℚ⊂ℝ⊂ ℂ
En définitif : le nombre complexe (a,0) s’écrit a.
En effet, le nombre complexe (0 ,0) s’écrit 0
le nombre complexe (1,0) s’écrit 1
l’opposé de z s’écrit -z
l’inverse de z s’écrit = z-1
3- Le nombre complexe (0,1) est symbolisé par i ; ainsi :
(0,1).(0,1) = (-1,0) = -1
i2 = -1
par suite le nombre complexe (0,b) = (b,0).(0,1) = bi
dès lors (0,b) = ib
ib =bi est appelé imaginaire pur.
Notons que (ib)2 = i2b2 = -b2
4- Tout nombre complexe z = (a,b) peut se décomposer de la manière suivante :
(a,b) = (a,0) + (o,b)
= (a,0) + (b,0).(0,1)
Et d’après les propriétés de l’addition (a,b) = a + bi d’où z = a + bi.
a est appelé partie réelle, ib = bi est appelé partie imaginaire.
Ainsi a + ib = a’ + b’ <==> a = a’ et b = b’
5- Les nombres complexes z = a+ ib et ž = a – ib sont dits complexes conjugués. Ils ont
les même parties réelles et des parties imaginaire opposées.
On en déduit :
z + ̅ = 2a et z – ̅ = 2ib
̅ ̅
d’où a = et =
6- Règle : les opérations sur les nombres complexes sont soumises aux mêmes règles
que les opérations sur les nombres réels à condition de remplacer à chaque fois que
cela est possible i2 par -1 : égalité, somme algébrique, produit, rapport, puissance
entière.
Exemple:
1°) z + z’ = (a+ib) + (a’+ib’) = (a+a’) + i(b+b’)
7
4°) z. ̅ = (a+ib).(a-ib) = a2 + b2
5°) =
Application:
X’ x (Axe réel)
(Axe imaginaire)
Le point M(a,b) est l’image (ou point représentatif) du nombre complexe z = a +ib
Le nombre complexe z = a + ib est l’affixe du point M(a,b) ou M(z)
On dit également que OM est le vecteur image de z et que ρ=|| ⃗|| est la mesure
complexe du vecteur image.
Il y a donc une correspondance bijective entre l’ensemble des nombres complexes et
l’en semble des points (des vecteurs ⃗) du plan.
On appelle axe réel, l’axe x’ox et axe imaginaire l’axe y’oy.
8
On appelle plan complexe tout plan dans lequel chaque point M de z est déterminé
par son affixe (z) par rapport à un repère xoy défini. Dans ce plan M et M’ opposés
par o se traduisent par z= a+ib et z’= -a-ib.
M et M’’sont symétrique par rapport à l’axe réel cela peut se traduit par z=a+ib et
z’’=a-ib ; ce sont des complexes conjugués .
Soit à représenter le cercle (o,ρ) dans le plan complexe :
M(ρcosθ , ρsinθ)
On appelle module et argument du nombre complexe z, affixe du point M, la mesure
complexe ρ et l’angle polaire θ du vecteur OM.
Ρ = |z| = || ⃗|| et θ = ( ⃗, ⃗) mod2∏
Remarque
Pour que deux nombres complexes soient égaux, il faut et il suffit qu’ils aient même
module et des arguments égaux à 2k∏ près.
En effet z = z’ ρ = ρ’ et θ = θ’ (mod2∏)
Par ailleurs a = ρcosθ (composante sur l’axe réel de ⃗) et b = ρsinθ (composante
sur l’axe imaginaire de ⃗) montrent que z=a+ib peut s’écrire z= ρcosθ + iρsinθ ou
encore z=ρ(cosθ + i sinθ) qui est la forme trigonométrique du nombre complexe z.
Inversement, si z=a+ib est donné sous forme algébrique ρ et θ sont déterminés par
a=ρcosθ et b= ρsinθ a2=ρ2cos2θ et b2= ρ2sin2θ
alors a2 + b2= ρ2 (cos2θ + sin2θ) et a2 + b2 = ρ2 => ρ = √ +
9
7-2-Interprétation géométrique da l’addition, de la multiplication et de la division
des nombres complexes
Soient z1 = a1+ib1 et z2 = a2 + ib2 on montre que :
8-Puissance et racine
8-1-puissance entière
Pour z = (ρ,θ) on a :
Z2= (ρ2,2θ)
Z3= (ρ3,3θ)
Z4= (ρ4,4θ)
----------------
Z-m = (ρ-m,-mθ)
On peut donc conclure que pour tout exposant entier n, n Z ∈ Zn = (ρn, nθ).
Zn = ρn(cosnθ + sinnθ)
Ainsi pour ρ=1 (cercle trigonométrique), on obtient la formule de Moivre qui est
Remarques :
10
1- Cette formule permet de trouver les rapports trigonométriques de l’ angle nθ en
fonction de cosθ et de sinθ. Par exemple pour n=2, on a :
cos2θ + sin2θ = (cosnθ + sinnθ)2
= cos2θ – 2icosθ.sinθ + i2sin2θ
= (cos2θ + sin2θ) + i(cosθ sinθ)
2- Si ρ=1 les images de z sont disposes sur le cercle trigonométrique au sommet d’un
contour polygonal régulier d’angle au centre θ qui peut se fermer lorsque θ est un
Z2= i2 = -1→ A2
Z3= i3 = -i→ A3 Y
Z4= i4 = 1→ A4 A1
+
A2 A4
x
A3
8-2-Racine nième de Z
1- Définition
On appelle racine nième du nombre complexe Z tout nombre complexe z tel que zn = z
∏
d’où ρn = r => ρ = n √r et nθ = α => θ= +
Ainsi, ρ est bien déterminé mais l’argument θ est une des valeurs suivantes :
11
θ0 =
∏
θ1 = +
∏
θ2 = +
----------------
( )∏
θn-1 = +
2- Conclusion
Tout nombre complexe non nul admet n racines nième distinctes de même module et
∏
dont les arguments successifs diffèrent de
=1+ !
+ !
+ !
+ ⋯ , −∞ < <∞ (1)
cosx = 1 − !
+ !
− ⋯ , −∞ < <∞ (2)
= − !
+ !
− ⋯ , −∞ < <∞ (3)
Définition
( ) ( )
=1+ !
+ !
+ !
+ ⋯ , −∞ < <∞
= 1− + − +⋯ + − + − +⋯ , −∞ < <∞
2! 4! 6! 3! 5! 7!
12
D’après les relations (2) et (3) cette expression n’est rien d’autre que
= + (4)
= − (5)
= + (4)
= − (5)
Ainsi en résolvant (4) et (5) par rapport à cosx et sinx nous obtenons la formule d’Euler qui
imaginaire pur.
Par ailleurs l’expression (4) donne la nouvelle forme exponentielle d’un nombre complexe
= et = ent θ .
ρ(cosθ + isinθ) = ρ
= = = (cosy + isiny)
C’est-à-dire que le module sera et l’argument y. Il est donc facile désormais d’étendre au
cas des exposants complexes les axiomes d’égalités, d’addition et de multiplication. Soient
Z1 = ρ1 1 et Z2 = ρ2 2
13
Si z1 = z2 ρ1 1 = ρ2 2 ρ1 = ρ2 et θ1 = θ2(mod2∏)
Addition : Z = z 1 + z2 = ρ 1 1 + ρ2 2
1).(ρ 2) ( )
Multiplication : z = z1z2 = (ρ1 2 = ρ1ρ2
( )
Division : z = = alors z =
Si z = alors θ = θ1 + θ2 (mod2∏)
Enfin les formules de l’aire permettent d’exprimer les puissances positives entières de sinθ
et de cosθ et le produit des puissances sous la forme d’une somme de termes ne contenant
que la première puissance du sinus ou du cosinus des angles multiples.
( ) ( )
cosmx = et mx =
( ) ( ) ( )
Exemple: cos4x = sin4x.cos3x = ( )
=
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LES FONCTIONS NUMERIQUES
GENERALITE
1-Définition
On appelle fonction numérique d’une variable réelle toute fonction pour laquelle
l’ensemble de départ et l’ensemble d’arrivé sont des sous-ensembles de R.
2-Domaine de définition
Ainsi Df = R* = R-{0}
1 1
( )= , ≠0 ℎ( ) = , ≠0
1 , =0 0 , =0
- L’ensemble de départ,
- L’ensemble d’arrivé,
- La relation entre un élément quelconque de l’ensemble d’arrivé et son image.
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Application
b) Rechercher Df pour :
1) ( )= 1−| |
2) ( )= ²−1
3) ( )=
√
4) ( )= (√ + 3)
5) √ −1+ + √1 −
Exemple : f : R ⟶ R+
La fonction f ainsi définie est une fonction paire, la fonction cosinus est une fonction paire.
La fonction f : x ↦ ²
est impaire
Une fonction f de R vers R est dite périodique et de période p si P est le plus petit réel
strictement positif tel que ∀ ∈ , f(x + p) = f(x)
Exemple : les fonctions sinus et cosinus sont périodique de période 2Π. Ainsi :
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(x + Π) = tg(x)
=Π
cotg(x + Π) = cotg(x)
1,501⟶ 0,501
2,501⟶ 0,501
4,501⟶ 0,501
5-Opérations élémentaires
S = (f+g) : x↦ ( ) + ( ) = ∩
( + )(x) = ( ) + ( )
p = f. g ∶ ↦ ( ). ( ) . = ∩
Ainsi
( . )(x) = ( ). ( )
En particulier si , ∶ ↦ ( ) =
Ainsi ( )( ) = ( )
1 1 1
∶ ↦ = ∩{ , ∈ ; ( ) ≠ 0}
( )
Ainsi ( )=
( )
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5-4 Fonction ‘’quotient’’
( )
∶ ↦ = ∩ ∩{ , ∈ ; ( ) ≠ 0}
( )
( )
Ainsi : ( )=
( )
( )∶ ↦ ( ) ( )= ∩{ , ∈ ; ( ) ≥ 0}
Donc ( ) ( )= ( )
Soit f une bijection de ER sur f(E). on appelle fonction réciproque de f, la fonction notée f
de f(E) sur E définie par y = f(x) ⇔ x = f (y) .La fonction réciproque d’une bijection est
une bijection.
Soit f une fonction numérique définie sur E c R et g une fonction numérique définie sur f(E).
on appelle fonction composée de f par g , la fonction définie par :
La fonction f est dite constante sur un ensemble E si pour tout x de E on a f(x) = a avec a
fixé.
La fonction f est dite croissante (au sens large) sur le segment [a,b] si :
∀ 1 ∈ [ , ], ∀ 2 ∈ [ , ], 1 ≤ 2 ( 1) ≤ ( 2)
18
La fonction f est dite décroissante (au sens large) sur le segment [a,b] si :
∀ 1 ∈ [ , ], ∀ 2 ∈ [ , ], 1 ≥ 2 ( 1) ≥ ( 2)
∀ 1 ∈ [ , ], ∀ 2 ∈ [ , ], 1 < 2 ( 1) < ( 2)
∀ 1 ∈ [ , ], ∀ 2 ∈ [ , ], 1 > 2 ( 1) > ( 2)
La fonction f est monotone dans un intervalle si dans tout cet intervalle elle est croissante,
soit décroissante, soit constante.
Remarque : pour étudier le sens de variation d’une fonction numérique, il est souvent
( ) ( )
commode d’étudier le signe du rapport = pour tout couple (x1,x2) d’élément
de l’intervalle de définition.
Si >0 ,
Si <0 , é
Si =0 ,
− −2 − ²− +6
( )= ( )=
− +1 |3 − 1| − 4
Rappel :les fonctions sinus et cosinus de R vers R sont périodiques de période 2Π.
19
D’où f x + = f(x) , la période de la fonction f est p =
20
Remarque
Dans le cas d’un produit de deux fonctions trigonométriques, il faut d’abord transformer ce
produit en une somme de deux fonctions trigonométriques avant de rechercher la période.
21
LIMITES DES FONCTIONS NUMERIQUES
1- Intervalle centré
On appelle intervalle centré de centre x0 et de rayon h, l’intervalle ]x0-h , x0+h[ , h ∈ R+*.
On note Ι(x0, ℎ) =] 0 − ℎ , 0 + ℎ[
h X0 h
Remarques :
a X0 b
x0 = ℎ=
2- Intervalle pointé
Définition :
On appelle intervalle pointé en x0, l’intervalle centré de centre x0 mais privé de son
centre. On note ̇ (x0,h) = ] 0 − ℎ , 0 + ℎ[
X0-h X0 x0-h
22
3- Limite d’une fonction en un point
Définition
On dit que la fonction f définie par f(x) tend vers quand x tend vers x0 si ∀ > 0, ∃ >
0; ̇ (x0, ) => ( ) ∈ Ι( , ε) .
Ou encore ( ) tend vers quand x tend vers x0.
Si ∀ > 0, ∃ > 0; 0 < | − 0| < => | ( ) − | ≤
Formation : lim ( )=
→
Une fonction numérique f est dite définie à droite(respectivement à gauche) de x0, s’il
existe un réel > 0 tel que l’intervalle ouvert ] 0, 0 + ℎ[ ( ] 0 − ℎ, 0[ )soit inclus dans
l’intervalle de définition.
Notation
23
Définitions :
1) ( ) → quand → + ∞ ∀ > 0, ∃ > 0( è ) tel que
∀ ∈ , > , | ( )− | ≤
On écrit lim ( ) =
→
On montre que :
: ↦ 0 ( )+ ( ) ( ). ( ) ( ) ( ) 1 ( )
∈ ( ) ( )
( )↦ , √
+ ′ 1
. ′ ′
′
( )↦ ′ ≥0
′≠0
′≠0
24
1°) lim(5 + 3) = −2
→
2°) lim(1 + 2 ) = 5
→
( ) ( )⟶∞
Forme , toute expression où
( ) ( )⟶∞
( )⟶0
Forme 0. ∞, toute expression ( ). ( ) où
( )⟶∞
( ) ⟶ +∞
Forme ∞ − ∞, toute expression ( ) − ( ) où
( ) ⟶ +∞
Ainsi, trouver une vraie valeur d’une forme indéterminée, c’est lever l’indetermination.
Exemple :
²
1°) lim( ²
)
→
√
2°) lim( )
→
8- Fonctions équivalentes
Définition :
( )
Si f et g sont deux fonctions numériques telles que lim ( )
= 1 alors f et g sont
→
équivalentes. (idem pour ⟶ ±∞)
Notation : ~ → 0
25
Théorème fondamental
Si ~ 1 ~ 1 → 0 (x0 fini ou pas) et si
( ) ( ) ( )
lim ( )
, lim ( )
existe aussi et lim ( )
=
→ → →
( )
lim ( )
→
Remarque :
Si ~ 1 ~ 1 ⇏ + ~ 1+ 1
9- Fonctions asymptotes
Définition
Deux fonctions f et g telles que lim ( ) = ±∞ lim ( ) = ±∞ sont dites
→ →
asymptotes si lim ( ) − ( ) =0
→
Exemple :
: ↦ ( )= ²−ℎ
: ↦ ( )=
Exercice d’application
( )= quand x→ 2 , =3
lim( ) , >0
→ √ √
1− 2 1+ 1+
lim( ) lim( ) lim( )
→ ² → ( − 2 )²
→
26
1+3− 1+2
lim( )
→
1− 1−2
27
CONTINUITE DES FONCTIONS NUMERIQUES
Définition
Exemple : étudions la continuité de la fonction définie par E(x) ‘’partie entière’’ elle est
définie par :
Si ≤ < +1 , Ζ , ( )=
Si ≥ 0> +1 , Ζ , ( 0) = ( ) =
Si 0 = + 1 , ( + 1) = +1 ≠ ( )
Conclusion
28
2- Fonctions discontinues
NB : si f(x0) existe et si la fonction n’est pas continue pour la valeur x0, on dit que la fonction
est discontinue au point x0.
a) Les limites à droite et à gauche existent, mais sont différentes ; c’est le cas de
( ) ( )=
, ≠0
b) Il n’existe ni limite à droite, ni limite à gauche ; c’est le cas de ( ) =
1, =0
Exemple3 : la limite existe pour x tendant vers x0, mais elle est différente de f(x) ;
, ≠0
c’est le cas de ( ) =
2, =0
Si f est une fonction continue en un point x0 et g une fonction continue au point f(x0),
Alors la fonction gof est continue au point x0.
29
Théorème3 : le produit f est continu au point x0
Une fonction : → est dite continue sur (ou dans) l’intervalle ouvert ]a,b[, si elle est
continue en tout point x0 de cet intervalle.
Exemple : la fonction définie par E(x) est continue sur l’intervalle ouvert ]0,1[.
Contre-exemple :
Une fonction : → est dite continue sur (ou dans) l’intervalle fermé[a,b], si elle est :
Exemple
30
Contre exemple :
, ≠0
1) f(x) = n’est pas continue sur l’intervalle [0 ; 1]
3, =1
2) E(x) n’est pas continue sur l’intervalle [0 ; 1]
1) théorème fondamental
Si une fonction numérique f : R→R est continue sur l’intervalle I (a ;b), alors l’image de I
par f est un intervalle.
Si l’intervalle ( ; ) est l’image de I (a ;b) par f et que f est continue alors toute valeur
( ; ) est atteinte au moins une fois. C’est-à-dire ∀ , ∃ 0 : ( 0) =
3) théorème
Si f est continue sur I alors les images f(x) ne peuvent changer de signe sans s’annuler.
Remarque
Exemple
Théorème fondamental
31
DERIVATION
1) Différentiabilité en un point
(1 + ℎ) = (1 + ℎ) − 2(1 + ℎ)
= 3 + 5ℎ + 2ℎ² + ℎ
(1) = 3
f(1.035) = 3 + 0.035
=3 + 0.175
f(1.035) = 3.173
= (1) + 5ℎ + ℎ. (ℎ)
On dit que la fonction f est différentiable au point x=1 et que 5 est le nombre
dérivé de f au point x=1.
32
La fonction h5h au point x=1 est nommée application linéaire tangente à f au
point x=1.
1.2) définition
- Il existe ∃ ∃ définie sur ⏞de centre O tel que pour tout h appartenant
à l’intervalle ⏞(0, )
( + ℎ) = ( ) + .ℎ + ℎ (ℎ) , Avec lim (ℎ) = 0
→
Notation
Remarques
Application
33
Déterminez le nombre dérivé de g au point x = 1 et l’application linéaire tangente
àg=1
ℎ (1 + ℎ) − ℎ(1 + ℎ) + ℎ
1−ℎ+ =
1+ℎ 1+ℎ
ℎ 1
1−ℎ+ =
1+ℎ 1+ℎ
1 ℎ
(1 + ℎ) = = 1 + (−1)ℎ + ℎ( )
1+ℎ 1+ℎ
(1) = 1
ℎ
(1 + ℎ) = (1) + (−1)ℎ + ℎ( )
1+ℎ
2.1) définition
Une fonction numérique f est dérivable au point s’il existe un nombre dérivé
de f en ce point.
Résolution de l’application
Théorème
Une fonction f : R→R est différentiable au point ssi elle est dérivable en ce
point.
Preuve :
1) f différentiable au point
34
∃ , ∶ ( + ℎ) = ( )+ .ℎ + ℎ (ℎ) , Avec lim (ℎ) = 0
→
f admet un nombre dérivé au point x0. Ce qui implique f est dérivable en ce point
par définition.
2) f dérivable au point x0
C’est-à-dire que si f :R→R est dérivable au point x0, alors elle est différentiable.
( ) ( )
En effet, f est dérivable implique que lim =
→
( ) ( )
− A = (ℎ)
Pour une fonction définie sur l’intervalle pointé de centre 0 avec lim (ℎ) = 0
→
3) Dérivabilité et continuité
Théorème
si une fonction f :R→R est dérivable (ou différentiable) au point x0 alors elle est
continue en ce point.
Démonstration
1) f est définie
35
Posons x = x0 + h => h = x – x0
Remarque
Exemple
f : x→f(x) = x² + |x|
4) interprétation géométrique
f(x)
(T)
F(x0) Mo
⃗ x0 x
36
Soit f une fonction de R→R différentiable au point x0 et admettant A pour nombre
dérivé en ce point. Soit (T) la tangente à la courbe ( C ) au point x0. M0 et M désignant
la droite
( ) ( )
. Cette droite a pour coefficient directeur, le réel v . D’où si on pose x =
( ) ( )
x0+h avec (h ≠ 0), ce réel devient et si l’on cherche sa limite quand h→0,
( ) ( )
on trouvera lim =
→
(C)
f(x0+h) M
(T)
f(x0)+Ah k
f(x0) M0 H
X0 x0+h
37
Y – f(x0) = A (x – x0) ou encore Y = f(x0) + A (x – x0)
= A(x – x0) = Ah
:ℎ ↦ .ℎ =
Remarque
Si h est petit, on a ≃
38
FONCTION DERIVEE D’UNE FONCTION
1) définition et notation
Soit F une fonction de ℝ versℝ, dérivable sur un intervalle I.
Exemple :
f : x→ f(x) = x3 + 2x
( ) ( ) ( ) ( )
A= lim = lim
ℎ→0 ℎ→0
= lim
ℎ→0
ℎ≠0
= lim(3 + 2 ℎ + ℎ + 2)
ℎ→0
ℎ→0
=3 +2
39
Application
4) rappels
(sin( )) = cos( )
(cos( )) = −sin( )
1
(tg( )) = 1 + tg x =
1
(cotg( )) = −
On suppose = ∩ ≠
Soit ∈I
40
Par définition, ( + ) : ↦ ( )+ ( )
ainsi, ( + )( + ℎ) = ( + ℎ) + ( + ℎ)
= [ ( ) + ( )] + ℎ[ ( ) + ( )] +
ℎ[ (ℎ) + (ℎ)]
lim (ℎ) = 0
ℎ→0
Par suite, la fonction + est dérivable au point et son nombre derivé est ( + )′( ) =
( ) + ′( )
Ou encore ( + )′ = + ′
La dérivée de la fonction ‘somme’ est égale à la somme des dérivées respectives de chaque
fonction.
∶ℎ↦ ( ). ℎ ∶ℎ↦ ( ). ℎ
Or ( + ) ( ) = ( ) + ′( )
( + ) = +
Remarque
( + + ⋯+ )′ = ′ + ′ + ′
En particulier, = =⋯= =
Alors ( + + ⋯+ )′ = . ′
41
Finalement, ( . ) = . ′
or ( . )( + ℎ) = ( + ℎ) + ( + ℎ)
= ( ). ( ) + ( )ℎ ( ) + ( )ℎ. (ℎ) +
( )ℎ ( ) + ℎ ( ). ( ) + ℎ ( ). (ℎ) +
ℎ. ( ). (ℎ) + ℎ ( ). (ℎ) + ℎ (ℎ). (ℎ)
( )= ( ) (ℎ) + (ℎ) ( )
(ℎ) = [… ]ℎ
( . )( + ℎ) = [ ( ). ( )] + [ ′( ). ( ) + ( ). ′( )]
(ℎ) → 0 quand ℎ → 0
42
En d’autres termes, ( . ) = . + ′
∀ ∈ = ∩
∶ℎ↦ ( ). ℎ ∶ℎ↦ ( ). ℎ
Or ( . ) ( ) = ( ). ( ) + ( ). ′( )
( . ) = . ( ) + ( ).
Remarque
( + + ⋯+ ) = ( ′. . … + . ′. … + . . ′… +
. . … ′)
( . . … )=
Donc ( ) = . ℕ
Application
1) ∶ ↦ −2 + 3 − + 2
2) ∶ ↦ (2 − 1)
3) ℎ ∶ ↦ ( + 3)( − 4 )
4) ∶ ↦ (2 + 1)(3 − )
5) ∶ ↦ ( )
43
Alors ( )=A?
( ) ( ) ( ) ( )
lim = lim ( ). ( )
.
ℎ→0 ℎ→0
[ ( ) ( )]
= lim − . ( ). ( )
ℎ→0
[ ( ) ( )]
=lim − . lim ( ). ( )
ℎ→0 ℎ→0
donc lim ( + ℎ) = ( )
ℎ→0
D’où lim ( ). (
=
ℎ→0 ) ( )
[ ( ) ( )]
Par ailleurs lim − = - ′( )
ℎ→0
ℎ→0
( )
Ainsi ′( ) =
( )
=−
44
1 1 1
= . = ′. + . ′
= + .
′ − ′
= +
′ − ′
=
′ ù =
( ) ( )
De même = [ ( )]
Application
a) ( )= avec ≠ 0
b) montrer que :x⟼ =1+ ;
c) déterminer la fonction dérivée de la fonction définie par :
sin + cos
( )=
1 − sin
( ) = cos( )
45
(sin ) = cos = sin +
2
1 sin(ℎ + − ) 1
(t ) = lim
→ ℎ ℎ cos( + ℎ) cos( )
sin(ℎ) 1
(t ) = lim
→ ℎ cos( + ℎ) cos( )
1
(t ) = lim
→ cos ( )
1 cos ( ) + sin ( )
= =1+t ( )
cos ( ) cos ( )
Par suite
1
(t ) = =1+t ( )
cos ( )
46
soient deux fonctions f et g telles que f soit dérivable au point et g dérivable au point .
Déterminons ( ∘ )′
On sait que f est dérivable en . ceci implique :
( + ℎ) = ( ) + ℎ ( ) + ℎ (ℎ) avec lim (ℎ) = 0
→
Posons : = + ℎ et (ℎ) = (ℎ)
( ) = ( ) + ℎ( − ) ( )+( − ) ( − )
avec lim (ℎ) = 0 (1)
→
( ) = ( ) + ℎ( − ) ( )+( − ) ( − )
avec lim (ℎ) = 0 (2)
→
par soucis de continuité de ( − ) au point posons (0) = 0
on peut réécrire la relation (2) comme suit :
( ) = [ ( )] + [ ( ) − ( )] [ ( )] + [ ( ) − ( )] [ ( ) − ( )]
( )
( ) = [ ( )] + ( − ) ( ) . +( − ). ′( ) ( − )
C’est-à-dire : ( ∘ ) = ( ′ ∘ ) ′
On en déduit au point ∈ I la fonction différentielle : ( ∘ ) = ( )
Exemple
La fonction ℝ ⟶ ℝ, ⟼ sin 3 + et la fonction f composée ∘ de f : ⟼ ( )=
3 + et g : ⟼ ( ) = sin
( ∘ )=?
f’ : ⟼ 3 ; ′ : ⟼ cos x
or ( ∘ ) ( ) = [ ( )]. ( ).
d’où ( ∘ ) ( ) = cos 3 + .3
soit sin 3 + ′ = 3 cos 3 +
Application
Déterminer les fonctions dérivée des fonctions de ℝ ⟶ ℝ suivantes :
1. ⟼ sin( + ℎ)
2. ⟼cos ( + ℎ)
3. ⟼ tg ( + ℎ)
4. ⟼
47
5. ⟼
6. ⟼ cos (3 )
7. ⟼
( )
( ) ( )
d’où si la limite existe : lim = lim
→ →
remarquons que =
( ) ( )
or lim = lim = ( )
→ →
soit si ( ) ≠0
alors ( )( )=
( )
1
( )( )=
( ( ))
1
( )=
( ∘ )( )
48
( ) : ⟼( ) ( )= =(
( ) ∘ )( )
1
( ) =
∘
Exemple
a)
On sait que la fonction définie par sin x dans l’intervalle − ; et ayant des valeurs dans
[−1; 1] admet pour fonction réciproque : ⟼ rcsin = ;
: ⟼ =sin
− ; = [−1; 1]
2 2
( ) = cos
D’où : ( )( )= = =
( ) ( ) ( )
Comme cos = 1− = 1−
Alors : ( )( )=
1
⟼
√1 −
C’est-à-dire : ( rcsin ) =
√
49
On peut définir la dérivée de la dérivée ( ′) sur I. est appelée fonction dérivée de f. si f est
elle-même dérivable sur I, la dérivée donne ( ′) = ′′ qui est la fonction dérivée seconde de f
.
Exemple
f: ⟼2 −3 +7
′: ⟼4 +3
′′: ⟼4
( ) ( )
Notation: ; ; ; ;… ; .
Application
è
Etablir que la dérivé de la fonction cosinus est: : ⟼ cos +
( )
C’est-à-dire = cos +
( )
( ) = cos ′ + ( − 1)
2
( )
( ) = −sin ′ + ( − 1)
2
( )
( ) = cos + ( − 1) +
2 2
( )
( ) = cos +
2
( )
C’est-à-dire = cos +
50
Remarque
sin ( )
= sin +
2
9. Notation différentielle
( )
( + )
y+dy
(T)
= ( )
0 + x
En posant = ( ) et = ( )
= .
51
On tire =
Théorème 1
Dans tout intervalle où la fonction f est monotone croissante et dérivable, la fonction f ’ est positive
(au sens large).
Théorème 2
Dans tout intervalle où la fonction f est monotone décroissante et dérivable, la fonction f ’ est
négative au sens large.
Démonstration
( ) ( )
Examinons à présent le rapport =
Théorème 3
Rappel
52
Un extremum est soit un maximum soit un minimum.
Remarque :
Exemple
( ) = ( − 3) au point x0 = 1
Démonstration
( ) =] − ; + [⊂] ; [;
On a pour tout ∈ ( ), ( ) ≤ ( )
( ) ( ) ( ) ( )
Ainsi pour ∈] ; + ]; ≤ 0 ; lim ≤0
→
( ) ( ) ( ) ( )
Pour ∈[ − ; [ ; ≥ 0 ; lim ≥0
→
Si les limites existent alors f ’(x0) est unique et par suite # # # # # et # # # # # => f ’(x0) = 0
2) Théorème de ROLLE
1) définition
Soit f une fonction numérique. On appelle condition de ROLLE sur un segment [a ; b], les
conditions suivantes :
53
b) f admet une dérivée finie sur]a ; b [
c) f (a) = f (b)
2) théorème
Si une fonction f vérifie les conditions de ROLLE sur un segment [a ; b], alors il existe au moins
un nombre c ∈ ]a ; b[ tel que f ’( c ) = 0
3) remarque
Exemple :
1 1
∃ | ( )=0 =− ; =−
√3 √3
b)
b)
54
Les conditions de ROLLE n’exigent pas la dérivabilité aux bornes de ]a ; b[
Exemple
( )= 1 − ² sur [-1 ; 1]
Donc
−
∃ =0∶ ( )=0 ( )=
1− ²
Exemple
1) ( )=
²
Les conditions de ROLLE sont vérifiées sauf aux bornes f(1) # f(-1)
Cependant ∃ ∶ ( )=0
55
2)
- continue sur [a ; b]
- dérivable sur ]a ; b[
Mais pour laquelle il existe un point c ∈ ]a ; b[ tel que f ’( c ) = 0
56
3)Théorème des accroissements finis ou théorème de Lagrange
a c x
1) Démonstration
Soit ( ) = ( ) − ( ) − ( − )
En effet :
a) f est continue sur [a ; b]. cela implique que est continue sur [a ; b]
b) f est dérivable sur ]a ; b[. cela implique que est dérivable sur ]a ; b[
c) Pour que ( ) = ( ) il faut choisir A
On a ( ) = 0
Donc ( ) = ( ) − ( ) − ( − ) = 0
( ) ( )
D’où =
( )
Or ′( ) = ( )−
( )
Par suite =0<=> ( )=
( ) ( )
Ainsi ( )= = ( )
57
Par suite f(b) – f(a) = f ’( c ) (b-a)
Dès lors | ′( + ℎ) − ( )| ≤ ℎ
4) Théorème de CAUCHY
Théorème
) g ’(x) ≠ 0 , ∀ ∈ ]a ; b[
( ) ( ) ( )
Alors il existe au moins un point c ∈ ]a ; b[ tel que ( ) ( )
= ( )
Démonstration
Où R = constante ≠ 0
58
( ) ( )
et donc = ( ) ( )
En effet g(b) = g(a) alors d’après le théorème de ROLLE, il existerait un point ∈ ]a ; b[ tel que
( ) = 0, ce qui contredirait la condition du théorème de CAUCHY.
F(x) vérifie toutes les conditions de ROLLE, on en déduit dès lors qu’il existe un point
c ∈ ]a ; b[ tel que
( )− ( )
=
( )− ( )
( ) ( ) ( )
Ou encore = ( ) ( )
= ( )
5) Théorème de l’HÔSPITAL
Théorème
i. continues sur [a ; b]
ii. lim ( ) = 0 lim ( ) = 0
→ →
iii. f ’(x) et g ’(x) existent ∀ ∈ ]a ; b[
( )
iv. lim ( )
=
→
( )
Alors lim ( )
→
( ) ′( )
lim = lim =
→ ( ) → ′( )
Démonstration
( ) ( ) ( ) ( )
On a ( )
= ( ) ( )
= ( )
où a < c < x < b
59
Quand x tend vers a, dans les mêmes conditions c→a d’après les conditions 3 du théorème, on
obtient :
( ) ( ) ( )
lim ( )
= lim ( ) ( )
→ →
( )
= lim ( )
=
→
Remarque
4) En pratique pour lever l’indétermination, il arrive qu’on arrive qu’on utilise la règle de
l’hôpital un certain nombre de fois en la combinant avec des méthodes algébriques.
( ) ( ) ( )
C’est-à-dire lim ( )
= lim ( )
= lim ( )
=⋯=
→ → →
Exemple
( )
lim ²
= de la forme
→
60
( )
7) il faut aussi remarquer que lim ( )
peut exister sans que celles des dérivées existent.
→
Exemples
²
1) lim ( )
=0
→
2) lim =1
→ ( )
Ces deux limites ne peuvent être calculées par la règle de l’hôpital. Il faut donc retrouver ces
limites directement.
Exercices d’application
√3
=2+
3
√3
=2−
3
I= [-1 ; 1]
f(-1) = f(1)
f ’(x) = 12x² + 2x – 4
f ’= 0 12x² + 2x – 4 = 0
x = ½ ou x = -2/3
61
3) Etablir la formule de Lagrange par la fonction définie par f(x) = sin x dans l’intervalle [x1 ; x2]
4) écrire la formule de cauchy pour les fonctions définies par f(x) = x² et g(x) = dans
l’intervalle [1 ; 2] et déterminez c
( ) ( ) ( )
il existe au moins un point c ∈ [1 ; 2] tel ( ) ( )
= ⇔
( )
a) lim − =
→
b) lim (1 − ) =
→
c) lim =2
→
²
d) lim
→
e) lim =5
→
f) lim (1 − ) =0
→
g) lim =1
→
62
∗
h) lim = ;
→
i) lim =2
→
j) lim = ±√2
→ √
k) lim =0
→ ²
63
RECHERCHE DE MAXIMUM ET MINIMUM DES FONCTIONS
Définition
(C)
a x1 x2 x3
Remarques :
1- une fonction définie sur un segment ne peut atteindre son maximum ou son minimum qu’en
un point intérieur de ce segment.
2- On ne doit pas confondre le maximum et le minimum d’une fonction respectivement avec sa
plus grande valeur et sa plus petite valeur (bornes supérieure et bornes inférieure) sur le
segment considéré (maximum relatif, minimum relatif).
64
a x 1 x2 x3 x4
Elle possède :
- un maximum pour x = x1 et x = x3
- un minimum pour x = x2 et x = x4
3- les maximum et minimum d’une fonction sont appelés les extremums et les valeurs
extrémales.
Théorème 1
En effet, il vient de la relation f ’(x1) = 0 = tg ou est l’angle formé par la tangente et l’axe (OX)
et (OX) et = 0
65
Conséquence du théorème 1
N .B : la réciproque n’est pas vraie car un point où la dérivée s’annule n’est pas nécessairement
un maximum ou un minimum.
Exemple:
( )=
′( ) = ² = 0 => =0
Concernant les points où la dérivée n’existe pas la fonction peut avoir un maximum ou un
maximum mais peut également ne pas avoir ni maximum ni minimum.
f(x) = 0
0
66
Remarque
-1 +1 x
x
Points d’inflexion
67
Point de rebroussement du 2nd ordre
Point tangent
Conséquence :
Tout point critique n’est pas nécessairement un extremum mais si la fonction a un maximum ou
un minimum en un certain point ; ce dernier est nécessairement un point critique.
68
Condition suffisante pour l’existence d’un extremum
Théorème 2
Soit f une fonction continue dans un intervalle contenant le point x1 et dérivable en tout
point de cet intervalle (sauf peut être a point x1).
Si la dérivée change de signe du plus au moins quand on passe par x1 de gauche à droite, la
fonction a un maximum pour x=x1.
Si la dérivée change de signe du moins au plus quand on passe par x1 de gauche à droite, la
fonction à un minimum en ce point.
Ainsi
( )>0 <
a) Si =
( )<0 >
( )<0 <
b) Si =
( )>0 >
x <x1 x = x1 x > x1
69
+ f’(x1)=0 ou discontinuité - Max
Exercice
Trouver les maximums et les minimums
: ↦ −2 ²+3 +1
3
Théorème 3
Soit f’(x1)=0, alors la fonction a un maximum au point x=x1 si f’’(x1) < 0 et un minimum si
f’’(x1) > 0.
0 - Max
0 + Min
0 0 Non déterminé
Exercice
Déterminer les maximum et minimum de f définie par :
: ↦ ( )=2 + 2
70
FORMULE DE TAYLOR
Soit la fonction f définie par f(x) dérivable jusqu’à l’ordre n+1 dans un voisinage du
point n= est égale à la valeur de la fonction f en ce point. Exigeons ainsi que les valeurs au
x= des dérivés successives respectives jusqu’à l’ordre n inclus soient respectivement egales
P ( ) = f( )
⎫
P ( )=f ( ) ⎪
P" ( ) = f "( ) (1
… ⎬
( ) ⎪
P ( ) = f ( ) ( )⎭
Ce polynôme est dans un certain sens très « proche » de f(x). Cherchons donc ce
(2)
Ou encore P (x)=∑ C (x − )
P ( )= C +2C (x − ) + … +n(x − )C
P ( )= 3.2.1C + … + n(n-1)(n-2)(x − ) C
En faisant n= dans les relations (2) et (3) et en vertu de légalité (1), on obtient :
71
C = f( )
P ( ) = f( ) C =f ( )
P ( )=f ( ) 1
C = f ( )
P ( )=f ( ) 2
⟹ 1
P ( )=f ( ) C = f ( )
… 123
( )
…
P ( ) = f ( )( ) 1
C = f ( )( )
1.2.3 … ( − 2)( − 1)( )
( )
P ( )= f ( ) ( ) ⟹ C = . . …( )( )( )
f ( )( )
P (x)= f( ) + (x − )f ( ) + .
(x − ) f ( )+ … + . . …( )( )( )
(x −
) f ( ) ( ) (5)
A présent, désignons par R (x) la différence entre f(x) et P (x) : R (x)= f(x) - P (x) d’où
. . …( )( )( )
(x − ) f ( ) ( ) + R (x)
( )
R (x) = . . .( )( ) ( )!
Q (x)
( )
Où Q (x) est un polynôme à déterminer. Soit R (x) = ( )!
Q (x)
Pour x et fixé, Q (x) a une valeur bien déterminée désignons là par Q. Considérons ensuite
une fonction auxiliaire de t ∈ [ , x ] . Cette fonction auxiliaire est définie comme suit :t
72
F(t)= f(x) − (x − t)f ( t) − .
(x − t) f ( t) − … − . . …( )( )( )
(x − t) f ( ) (t)
( )
− . . .( )( ) ( )!
Q
Où Q est définie.
( ) ( )
Finalement il reste : F’(t)= ( )!
Q− ( )!
f( ) (t)
(8)
D’après le théorème de Rolle il reste un point t= ∈ ] ; x[ tel que F’( )=0. On en deduit
( ) ( )
que : F’( )= ( )!
Q− ( )!
f( )( )
D’où :Q=f ( )( )
( )
Ainsi : R (x) = ( )!
f( )( )
C’est la formule de Lagrange pour le reste. Par ailleurs, puisque ∈ ] ; x[, nous
pouvons la mettre sous la forme de = + (x − ) où 0< < 1.
( ) ( ) ( ) ( )
f(x)=f( ) + !
f ( )+ !
f ( ) + ⋯+ ( )!
f ( )( ) + ( )!
f( )( )
ou encore :
( ) ( ) ( ) ( )
f(x)=f( ) + !
f ( )+ !
f ( ) + ⋯+ ( )!
f ( )( ) + ( )!
f( )(
+
(x − ))
Cette formule est appelée formule de Taylor pour f(x), de plus si dans (9), l’on fait =
0, cette formule devient :
73
( ) ( ) ( ) ( )
f(x)=f(0) + !
f (0) + !
f (0) + ⋯ + ( )!
f ( ) (0) + ( )!
f( )(
x)
D’où le théorème
Théorème
Si une fonction f est définie et continue sur un segment [ ; ] ainsi que ses n premiers
dérivées et si elle admet dans l’intervalle ouvert ] ; x[ une dérivée d’ordre (n+1), alors
il existe un point ∈ ] ; x[ tel que :
( ) ( ) ( ) ( )
f(x)=f( ) + !
f ( )+ !
f ( ) + ⋯+ ( )!
f ( )( ) + ( )!
f( )( )
(11)
Remarque
f( + h)=f( ) + !
f ( )+ !
f ( ) + ⋯+ ( )!
f ( )( ) + ( )!
f( )(
+ h)
Application
Exercices
On donne f(x)= x + 4x + 5x − 1
Exercices Calcul de
74
On a f(x)= satisfaisant aux conditions du théorème de Taylor quelque soit x. danc
dans tout intervalle contenant 0. Par ailleurs f’(x)= f’’(x)= f’’’(x)= ...
=f ( ) (x)= , f ( ) (x)=1, ∀
=1 + x + !
+ !
+ ⋯+ ( )!
+( )!
0< <1
=1 + 1 + !
+ !
+⋯+( )!
+( )!
En calculant chaque terme avec 6 décimales exacts par défaut, on obtient pour :
1+ 1+ !
=2,500000
=0,16666
!
=0,041666
!
!
=0,008333
=O,OO1388
!
=0,000198
!
≅2,718251
Exercices
f : x⟼ f(x)=sin(x) ;
g : x⟼ g(x)=x ;
75
FORMULES GENERALES DE DERIVATION
y’= x
y’’= ( − 1)x
……………………………………………..
y( )
=[y ( ) ]′= ( − 1)( − 2)( − 3) … ( − + 1)( − )x ( )
è
Ainsi la dérivée : (x ) = ( − 1)( − 2)( − 3) … ( − + 1)x
Cas particulier :
Si =1
!
=(−1) ( )
Si =2
1
=(- ) (- ) (- ) (- ) ………….. (- )x 2 = (−1) .n! x−( +1)
√
. . . …( ) ( )!!
=(−1) . .√
=(−1) . .√
((2 − 1)!!: produit des nombres impairs
√
jusqu’à 2n-1)
Deuxième cas : y= ( + x) , ∈ Q∗
y’= ( + x) .
y’’= ( − 1)( + x) .
……………………………………………..
y ( ) = ( − 1)( − 2) … … … ( − + 1)( + x) .
76
1
Si = 2 , on aura y=√ +
1
Si = − 2 , on aura y=
√
Si = −1, on aura y=
Pour =−
( )
1 ( )!!
=(−1) .( ).√
+
Rappel
f(x)=f(0) + ! f (0) + !
f (0) + ⋯ + ( )!
f ( ) (0) + ( )!
f( )(
x)
Exercices : Calculer
x x x x x
=1 + x + !
+ !
+ ⋯+ ( )!
+( )!
, car f’(x)= f’’(x)= f’’’(x)= ... =f ( ) (x)= et
f’(0)= f’’(0)= f’’’(0)= ... =f ( ) (0)=1
Calcul de f(x)=sin
f(x)=sin , f(0)=0
f’(x)=cos , f’(0)=1
f( ) (x)
= sin , f ( ) (x)=0
f ( ) (x)=sin( + ) , f ( ) (0)=sin( )
f( ) (x)=sin(
+ ( + 1) ) , f ( )( )=sin( + ( + 1) )
Ainsi:
3 5 +1
sin = − !
+ !
+ ⋯+ !
sin( )+( )!
sin( + ( + 1) )
Autres cas
Exercices d’application
Déterminer les limites suivantes :
1) lim x
=1
→ x x− !
( ) x
2) lim x
=1
→
3) lim =
→
4) lim =
→ √
5) lim ( )
=
→
Remarque
78
Cas de l’étude des branches infinies
Pour x⟶ ±∞
f(x)= + + . +∘
- Asymptote négligeable en 0
- tangente Position
par
rapport à
l’asympto
te
Les opérations sur les DL sont possibles. Elles s’effectuent de manière analogue aux
opérations usuelles faites sur les polynômes.
f(x)= + + +⋯+ + ( )
g(x)= + + + ⋯+ + ( )
Il s’écrit :
[f(x) + g(x)]= + +( + ) +( + ) + ⋯+ ( + ) + ( )
Posons P= + +⋯+
Q= + + ⋯+
PQ=C + C + C x + … +C x
( )= ( )+ ( )+ ( ) ( ) avec ( ) →0 ; x →0
79
Ce qui prouve que ( ) est de la forme ( ) finalement.
[f(x). g(x)]= C + C + C x + … +C x + ( )
Application
( )
DL d’un quotient [ ( )
]
( )
Il faut chercher un DL de ( )
connaissant les DL de f et g et sachant que g(0)≠0
( )
( )
= C + C x + C x + … +C x + ( ) où = C
= C + C
…………..…………….
= C + C +. . . C
C =
− C
C =
……………………………
− C … C
C =
( )
D’où : ( )
= C + C x + C x + … +C x + ( )
Remarque
80
Pour que cette expression soit un DL, il faut et il suffit que la fonction ( ) définie par
( )
l’égalité : ( )
= C + C x + C x + … +C x + ( ) tende vers 0 quand x tend vers 0.
( )
Car ( )= ( )
Exemple
( )
tg(x)= = =C + C x + C x + … +C x + x ( )
( )
on en déduit
− + + ( )=[1 − + + ( ) ][ C + C x + C x + … +C x +
x ( )]= C + C x + − +C x + − +C x + − +C x +( −
+C )x + x ( )
D’où C = 0 ; C = 1 ; C = 0 ; C = ;C =0;C =
Cherchons un DL de y(x)=f( ( ))
y(x)= + + + + +2 + …+( + ⋯+
) + ( )
Exemple
81
soit à développer jusqu’à l’ordre 4, la fonction définie par y(x)=ln(cos )
2 4
( ) = 1 − cos = − + 4 ( )
2 24
2 3 4
f( )=ln(1− ) = − − − − − + 4 ( ). …
2 4 2 4 2
=− − + 4 ( ) — − + 4 ( ) −⋯
2 4 4
=− + − + 4 ( )
2 4
f( )= − + + 4 ( )
Remarque
Application
Déterminer le DL à l’ordre 3 de
( )
1) y= au voisinage de 1
2) y= ( )
, au (0), (n=3)
x
3) y= , au (0), (n=4)
√
( )
4) y= .
, au (0) , (n=4)
5) f(x)= − + − +∘ ( )
f(x)= 1 − + − +∘ ( )
Calculer les DL des fonctions suivantes:
) 2 f( ).g( )
) [f(x)]
) [g(x)]
) [f(x)] + [g(x)]
82
Si f est dérivable ( sur un intervalle ouvert en ) et si la fonction dérivée
admet un DL à l’ordre n au voisinage de 0 de la forme
(x) = + + + ……+ + 0( )
Exemple
1) ln( + 1) =
2) ( )=-
√
3) ( )=
√
4) ( )=
Exercice
Corollaire
Si f admet un DL à l’ordre n au V(0)
f(x) = + + + …+ + 0( )
et si admet un DL à l’ordre (n-1) au V(0) , alors ce DL est obtenu en
dérivant le DL de f terme à terme
(x) = + 2 +3 + ⋯.+ + 0( )
Théorème
è
Si la dérivée de f au V(0) existe et si le DL de f à l’ordre n au
voisinage de 0 s’écrit
f(x) = + + + …+ + 0( )
83
INTEGRATION
Définition
Notion d’aire ensembles quarrables
Soit Π un plan euclidien réel. (Π ) l’ensemble des parties de Π et ℱ une famille de parties
de pi. Il est évident que ℱ ⊂ (Π ). Les éléments de ℱ sont dits quarrables s’il existe une
application
F : ℱ → ℝ satisfaisant aux propriétés suivantes :
1) Croissance
2) Additivité
∀ ∈ ℱ ∀ ∈ ℱ
Si ∩ = ∅ , aloirs f ( ∪ ) = f( ) + f( )
3) Isométrie
5) Mesure de l’aire
Si est un carré ayant pour coté l’unité de longueur alors f( ) = 1. Les réels f( ) aires des
domaines sont aussi appelés mesure des aires avec l’unité d’aire considérée.
Remarque :
Tout domaine plan délimité par un polygone convexe est quarrable.
Rappel (définition)
Soient a et b deux réels tels que a < b ; une fonction numérique f définie sur [a ; b] est dite en
escalier s’il existe une suite réelle finie strictement croissant a= , , , … , , = b telle
que f prenne sur chacun des intervalles ouverts ] , [, une valeur constante
La suite ( ) est appelée subdivision de l’intervalle [ ; ]
84
Soit f une fonction en escalier sur le segment [ ; ] et ( ) une subdivision de ce segment
telle que f prenne sur chacun des intervalles ouverts ] , [, la valeur constante
On appelle intégrale de Riemann de la fonction en escalier f sur le segment[ ; ] le réel
défini par
I= ( − ) +( − ) + ⋯ + ( − ) +( − )
Soit
I=∑ ( − )
Remarque
Le réel obtenu I
-ne dépend pas des valeurs de f( )
-ne change pas si l’on défini la même fonction # à partir d’une autre subdivision
Notation
I=∑ ( − )
Ou
( )
∫ ( ) = ∫ ( ) =∫ ( )
1°/ ∫ ( ) =0
3°/ ∫ ( ) =-∫ ( )
5°/ Si a < b et si ∀ x ∈ [ ; ] m ≤ ( )≤ M
alors m(b-a) ≤ ∫ ( ) ≤ M(b-a)
85
( ) = ( ) + ( )
Définition
On appelle intégrale sur [ ; ]de la fonction monotone f, la borne supérieure des intégrales sur
[ ; ] des fonctions en escalier minorant f( ou la borne inférieure des intégrales sur [ ; ] des
fonctions en escalier majorant f ).
Notation
I=∫ ( )
Propriétés
y Y=f(x)
0 a b x
x
86
Moyenne d’une fonction intégrable sur [ ; ]
Soit une fonction intégrable sur [ ; ]. On appelle Valeur moyenne de la fonction f sur le
segment [ ; ] , le réel
1
= ( )
−
on en déduit
∫ ( ) = ( − )
Propriétés
1
( )= ( )
−
3) Linéarité
∫ ( )+ ( ) =∫ ( ) +∫ ( )
∫ ( ) = .∫ ( ) avec ∈ ℝ
Ou encore
∫ ( )+ ( ) = ∫ ( ) + ∫ ( )
87
PRIMITIVES
1) Approche de la notion
Soit f : x ⟼ ( ) = 2 et F : x ⟼ ( ) = +3
Remarquons que ∀ x ∈ ℝ F’(x) = f(x)
F est une fonction primitive de f sur ℝ.
3) Application
h : x ⟼ ℎ( ) = 5 => H(x) = 5. +
k : x ⟼ ( ) = cos( ) => ( ) = sin( ) +
Théorème2
Si une fonction admet des primitives sur le segment [ ; ], il existe une et une seule qui
prend en un point donné du segment [ ; ], une valeur donnée.
88
Rappel
∫ ( ) = ∫ ( ) =∫ ( )
A. Primitives usuelles
x⟼ + x ⟼ 2x
a pour primitive
, n∈ℕ ℝ
+
+1
, r ∈ ℝ ∖ {−1} ℝ∗
+1
cos sin + C ℝ
89
sin -cos + C ℝ
cos( + ) 1 ℝ
sin( + )
∈ ℝ∗
sin( + ) 1 ℝ
− cos( + )
∈ ℝ∗
= 1+ x tgx + C ; +k ,k ℤ
1 arsin x + C ]−1; 1[
√1 −
−1 arccos x + C ]−1; 1[
√1 −
1 arctg x+C ℝ
1+
1 x ]− : [
rsin + C , si >
√ + x
rccos + C, si <0
1 1 x
rctg + C
+ ≠0
1 x
rccotg + C
C. Application
90
H(1)=0 ⇒ √1 − 2 + 3 = − ⇒ C=−√2
III- Linéarisation
Soit sin x = − , ainsi F(x)= − sin 2x +
Soit g(x)= cos x= + , ainsi G(x)= + sin 2x +
On peut linéariser cos x + sin x si n est pair. Si n est impair, on se ramène à
une autre forme.
Exemple
f(x)= cos x = cos x. cos x
1 cos 2
=cos x [ + ]
2 2
cos x cos x.
= +
cos x
= + [ (cos3 x + cos x)]
cos x cos3 x cos x
= + + =
= cos x + cos3 x
D’où : F(x)= sin x + sin3 x +
Ou encore cos x = cos x. cos x
=cos x (1 − sin2 x)cos x
91
f(x)=cos x − cos x . sin2 x
1
ainsi: F(x)=sin x − sin3 x + C
3
On note ∫ f(x)dx et on lit somme de f(x)dx toutes les primitives de f sur , où est la
partie de ℝ sur laquelle f est la définie et continue.
Si F est une primitive quelconque de f sur on écrit symboliquement ∫ f(x)dx = F(x) + C
où C=cste , on l’appelle intégrale indéfinie.
Par définition f est appelée fonction sous le signe somme ou fonction à intégrer et ∫ signe
d’intégration ou signe somme.
L’intégrale indéfinie représente une famille de fonction y=f(x)+c. Géométriquement, c’est un
ensemble (une famille) de courbes telle que l’on passe de l’une à l’autre en effectuant une
translation dans le sens positif ou négatif de l’axe (OY).
Remarque
Toute fonction f continue sur le segment [ ; ] possède une primitive (et par conséquent une
intégral indéfinie). Le processus qui permet de trouver la primitive d’une fonction f définie
par f(x) est appelée intégration de la fonction f.
Conséquences
La dérivée d’une intégrale indéfinie est égale à la fonction à intégrer
(∫ f(x)dx)′ = (F( ) + C)′ = f(x)
f(x)dx
La différentielle d’une intégrale à indéfinie est égale à l’expression sous le signe somme
(∫ f(x)dx) = f(x)dx
92
L’intégrale indéfinie de la différentielle d’une certaine fonction est égale à la somme de cette
fonction et d’une constante.
V- Méthode d’intégration
Application
1. Calculer ∫ cos
dv=costdt ⟹ v=sint
I= sin +cos x -1
2. Calculer: I = ∫ ∈ℕ
Calculer I et en déduire I et I
I =∫ . cos
posons = ⟹ = ( − 1) . cos
dv=sin x ⟹ v=− cos
ainsi
I = ( − 1) sin (1 − )
93
I = ( − 1) (sin − sin ) − sin )
I = ( − 1) sin − ( − 1) sin
I = ( − 1) sin − ( − 1)I
(1 + − 1)I = ( − 1) sin
I = ( − 1)I
D’où I = I
Par suite : I = I = I
−4−1 −5
I = I = I
−4 −4
Et donc : I = I
Pour I = ∫ =
2−1 1
I = I = I =
2 2 4
4−1 3 3
I = I = I =
4 4 12
La formule initiale peut s’écrire autrement selon que est pair ou impair. En effet :
Si =2p avec p≥ 2 , ( ∈ ℕ∗ )
2 −12 − 32 − 5
I = ……………
2 2 − 22 − 4 2
(2 − 1)‼
I =
(2 )‼ 2
Rappel
9 !!=1.3.5.7.9 (produit des nombres impairs jusqu’à 9)
10 !!=2.4.6.8.10 (produit des nombres pairs jusqu’à 10)
Si n=2p-1, ∈ ℕ∗
2 − 22 − 42 − 6 8642
I = …………… I
2 − 12 − 32 − 5 9753
Mais ∫ = [− cos ] =1
( )‼
D’où I =( )‼
N.B :
94
La règle d’intégration par partie se rencontre dans beaucoup de cas par exemple les
intégrations de la forme ∫ sin , ∫ cos ;∫ e ,∫ .
Application
1) I=∫
√
2) I=∫ √
3) I=∫
√
4) ∫ ( )
5) ∫ √ − >0
6) ∫
Correction
1) I=∫
√
Posons = 2+4 ⟹ = , =
x=1 , = 6 , = ±√6
x=4 , = 18 , = ±3√2
√ √ √
I=∫ =∫ √
=∫ √
=
√
2) I=∫ √ : posons = ,3 =
⟶ 1, = 1
⟶ 8, = 2
I=∫ √ =∫ 3 . =∫ 3 = = (64 − 1) =
3) I=∫
√
95
4) ∫ ( )
5) ∫ √ − >0
Calculer
1) I=∫ . ⟹ I= +
2) I=∫(2 + 1) ⟹ I= (2 + 1) +
3) =I=∫ ⟹ I=-ln|cosx| + c
+ + = + +
+ + = + + −
2 4
+ + = + ± où ± = −
Dès lors I = ∫ = ∫
±
+ (2 + )+( −2 )
I = = 2
+ + + +
I =∫ = ∫ +( − )I
I = | + + |+( − )I
2 2
96
Application
= ∫
( ) √
= +
√ √
2) I = ∫
1
(2 − 2) + 1 + 3
I = 2
−2 −5
1 2 −2
= +4
2 −2 −5 −2 −5
= ln | − 2 − 5| + 4∫ ( )
= ln | − 2 − 5| + 4∫ ( )
= ln | − 2 − 5| + 4∫
( ) √
= ln | − 2 − 5| + 4∫
√ √
√ ( )
= ln | − 2 − 5| + ( )
+
√ √
3) Considérons à présent I = ∫ √
A l’aide du changement de variable indiqué, on ramène cette fonction à une intégrale du type
I =∫ dans le cas où > 0 ou à une intégrale du type I′ = ∫ dans le cas
± ±
où < 0.
∫√ = +
Rappel
∫ = ln | + ± |+
±
Enfin considérons : I = ∫ √
Cette intégrale peut être calculée à l’aide de transformations analogues à celle utilisées pour
l’intégrale I
97
+ (2 + )+( −2 )
I = = 2
√ + + √ + +
I = ∫√ =I = ∫√ +( − )∫√
En posant t= + + ⟹ (2 + ) =
On trouve ∫ √ =∫ = 2√ +
√
Exemple
5 +3
I =
√ + 4 + 10
Exercices
Intégrer par changement de variables
1) ∫ √ + 1.
2) ∫ √
3) ∫ √
4) ∫
5) ∫ [ ]
( )
6) ∫ √
7) ∫
8) ∫ √
9) ∫ √
10) ∫
98
CALCUL D’AIRES DES DOMAINES PLANS
Rappel
I=∫ f(x)dx est l’aire algébrique du domaine plan borné par l’axe X’OX, la courbe d’équation
y=f(x) et les droites d’équation x= et x= .
f(x)
(I)
Par convention,
99
f(x) f(x)
B
⨁ ⊖
′ ′
′ B’
S >0 S <0
= [ ( )] = F(b) – F(a)
⊕ ⊕
⊖
C D B
100
On prendra par définition ∫ = + ∫ ⊕⊖ ∫ ⊕⊕ ∫
Applications
3
2
0 2
2
-1
x
On a A = ∫ sin = [−cos ] = 2
A=2
Remarque
On a A = 2 et A = -2
101
2) aire d’un segment de parabole
B A
− 0 x
=2 − ∫ x²dx
f ( )
f ( )
f ( ) 0
b x
y
0 a b x y f ( )
102
On suppose que f1 et f2 sont intégrables sur le segment [a ;b] alors l’aire cherchée est :
A= ∫ f ( )d − ∫ f ( )d
A= ∫ (f ( ) − f ( ))d
Exercices
103
INTEGRATION DES FRACTIONS RATIONNELLES
Rappel
Fonction rationnelle
( ) ⋯
x ⟼ R(x)= ( )
= ⋯
R−{x : f(x)=0 }⟶ ℝ
C’est donc une fraction. Les zéros du dénominateur s’appellent les pôles de la fraction
rationnelle.
Définition
1) si le degré du numérateur Q(x) est inférieur à celui du dénominateur f(x), on dit que
la fraction est régulière.
2) si le degré du numérateur Q(x) est supérieur à celui du dénominateur f(x), on dit que
la fraction est irrégulière.
( ) ( )
R(x)= ( ) =M(x)+ ( )
( )
Où M(x) est un polynôme et ( )
une fraction régulière.
Exemple :
R(x)=
C’est une fraction rationnelle irrégulière suivant la règle de division des polynômes, on a :
104
= −2 +3−
M(x) F(x)
f(x)
Définition :
On appelle éléments simples des types I, II, III, IV, les fractions rationnelles régulières
suivantes :
TYPE I:
TYPE II: ( )
où ( ∈ ℕ, ≥2)
TYPE IV: ( )
(où ∈ ℕ, ≥2les racines du dénominateur sont complexes).
Théorème
( )
+( )
+ ⋯+ ( )
+ ⋯+ ( )
+( )
+
⋯ ( )
(2)
105
On peut déterminer les coefficients A , A ,…, B , B ,… en tenant compte des considérations
suivantes:
L’égalité (2) est une identité, ainsi, en réduisant au même dénominateur toutes les fractions,
nous aurons aux numérateurs, à droite et à gauche des polynômes identiquement égaux.
Puis en égalisant les coefficients des mêmes puissances de n, nous trouvons un système
d’équation pour déterminer les coefficients inconnus A , A ,…, B , B ,… c’est la méthode
des coefficients indéterminés.
Deuxième méthode
Les polynômes que l’on obtient à droite et à gauche de l’égalité après réduction des
fractions au même dénominateur doivent être identiquement égaux. Par conséquent, les
valeurs e ces polynômes sont égales quelque soit la valeur de n. En donnant à n une certaine
valeur concrète, nous obtenons les équations nécessaires pour déterminer les coefficients.
Conclusion :
Toute fraction rationnelle régulière peut être mise sous la forme d’une somme d’éléments
simples.
Exemple :
R(x)=( ) ( )
=( )
+( )
+ +( )
0=A +B
1 = = A + 3B
106
0 = = A + A − 3A + 3B
2 = = 2A − 2A − 2A + B
Méthode 2
On peut donner des valeurs particulières à n. on trouvera alors les valeurs respectives de
certains coefficients.
D’où : ( ) ( )
= −( )
+ ( )
− ( )
+ ( )
2) R(x)=( )(
=
) ( )
+
On a x = (A + B) ( − 1) + C( + 1)
= (A + C) ² + (B-A) +C–B
A + C = 0
−A + B = 1 ⟹ A = -1/2 B = 1/2 C = 1/2
C– B = 0
3) R(x)= ( ) ( )
R(x)=( )
+ +
4) R(x)=( )( )( )
= +6+ + +
A=1 B = -17 C = 41
107
Exercices d’application
1) R(x)=( )( )
2) R(x)=( )( )( )
3) R(x)=
4) R(x)=( )( )
5) R(x)=( ) ( )
6) R(x)= ( )
( )
7) R(x)=
8) R(x)= ( )
108
INTEGRATION EN ELEMENTS SIMPLES
On montre :
( )
2) l’intégrale du type II est de la forme : ∫ ( )
= ∫( − ) = +
En définitive, ∫ ( )
=( )( )
+
( ) ( )
3) l’intégrale du type III est de la forme : ∫ =∫
+ 2 + 1
= +( − )
+p +q 2 +p +q 2 +p +q
∫ = ln| +p +q|+( − )∫
( ) ( )
Exemple :
J=∫
+ 2 + 1
= +( − )
( + p + q) 2 ( + p + q) 2 ( + p + q)
109
or, ∫ ( )
= + +
Après mise du binôme sous forme canonique et changement de variables, on est conduit à
calculer ∫ ( )
= ⋯ = ∫( )
En posant : = ⟹ = ou =
Et donc ∫ ( )
=∫ ( )
= ∫( )
I = ∫( )
= ∫( )
− ∫( )
, car 1 = 1 + −
f’(t) = 1 et g(t) = ( )( )
1
= − I
(1 + ) 2(1 − )(1 + ) 2(1 − )
1
I =I − − I
2(1 − )(1 + ) 2(1 − )
Soit :
2 −3
I = I −
2 −2 2(1 − )(1 + )
110
En remarquant que : I = ∫ = +
En résumé :
L’intégrale de toute fraction rationnelle régulière peut être exprimée par des fonctions
élémentaires en nombre :
Exercice d’application
1) ∫ ( )( )( )
2) ∫
3) ∫
Exemple :
( )
1) x ⟼ .
2) x ⟼ sin . cos + cos
3) x ⟼
A) Polynômes trigonométriques
111
Considérons le cas où Q = 1, on est ramené à calculer une primitive d’une somme
d’expression de la forme sin . cos . Tout dépend alors de la parité de p et q
a) si p ou q est impair
p = 2r + 1
Exemple :
Calculer I = ∫ cos
On a : I = ∫ cos = ∫( )
= ∫(1 + 2 cos 2 + )
= + + ∫( )
= + + + sin4 +
112
Finalement, I== + + sin4 +
On peut aussi linéariser sin . cos en utilisant les nombres complexes. On obtient des
combinaisons linéaires de sin et cos de réels multiples entiers de x.
Rappel :
sin = cos =
Exemple :
I = ∫ cos
+
cos =
2
= +4 +6+4 +
= (2 cos 4 + 8 cos 2 + 6)
Exercice d’application
Cas général
Méthode générale :
⟹ =
113
En reportant ces expressions dans ∫ F(sin , cos )dx , on est ramené au calcul d’une
fraction rationnelle.
Remarque 1 :
1) dans le cas où l’on doit calculer ∫ F(sin , cos )dx , il faut que l’intervalle [a ; b] ne
contiennent pas de réels de la forme ( + 2 ) pour que ce changement de variable
soit lucide.
Exemple :
Calculer I=∫
Donc d x =
I=∫ ( )( )
Remarque 2 :
Souvent la fraction rationnelle obtenue n’est pas aussi simple qu’on le souhaite et le calcul
d’une limite peut être fastidieux.
Dans certains cas, on peut procéder à des types de changements de variables qui conduisent
à des calculs simples. Il s’agit de mettre à profit certaines invariances.
x = -t (1)
x= -t (2)
x= +t (3)
Si dans l’un des trois cas F(sin x, cos x) dx = F(sin t, cos t) dt.
114
On admet que les changements de variables suivants ramènent à la recherche d’une
primitive d’une fonction rationnelle en U, c’est-à-dire :
tg ( + t) = tg t
Remarque 3 :
il ne faut pas oublier dans chaque cas de calculer dx qi vaut (-dt) dans les deux premiers ces
et dt dans le dernier.
Remarque 4 :
Dans le cas particulier de ∫ sin . cos , si pour x = -t, F (sin x, cos x) dx = F(sin t, cos t)
dx, on doit faire un changement de variables u = cos x et l’on retrouve le cas A)
Exemple :
I =∫ − √ √
I =∫ −
I =∫ = ∫( + ) = | + 1| − | − 1| +
I= √ +1 + √
+
√
I= +
√
I= +
I= +
115
Autre méthode
I=∫ =∫ −∫ = + #
I= tg( ) +
Calculer J =∫ [ ]
, x= +
Pour = ⟹ 1+ ( ) =
J =∫ [ ]
=∫ [ ]
=∫ 1+ ( )
( )
=∫ ( )( )
=∫
=∫
=∫(1 − )
= − | + 1| +
= − | + 1| +
Remarque 5 :
Il est souvent utile de se rappeler que 1= cos² x + sin² x pour les calculs de primitives de
fonctions trigonométriques.
116
Remarque 6 :
Pour éviter les recherches inutiles, il faut connaître quelques fonctions qui n’admettent pas
de primitives que l’on puisse calculer par les méthodes énoncées précédemment.
Il s’agit de , , , , sin( ).
Exercices d’application
1) ∫( + 1) sin
2) ∫ ( )
3) ∫ ( )
4) ∫ ( )( )
5) ∫ ( )( )
6) ∫
7) ∫ .
.
8) ∫
9) a) I= ∫ ; b)
10) J= ∫
11) K=∫
117
FONCTIONS LOGARITHME NEPERIEN
Définition
x1 x2 ln x1 ln x2
Application
118
On a
3
2x 3 0 x
2
3
x ;
2
x2 4x 0
x x 4 0 ; x 0 , x 4
x ; 4 0 ;
1
1
dt lnt 1
x ln1 lnx lnx
En effet t
x
Interprétation géométrique
1 x
Représentons la fonction
f : t sur l’intervalle 0; par définition ln x 1 dt
t 1
t
représente l’aire algébrique de la région hachurée.
119
1
0 1 t
) Si x 1, lnx 0
Propriétés du Logarithme Népérien (Ln, Log)
u: xax
Soit la fonction x ln ax et considérons les fonctions { .
v: xlnx
Ainsi donc ln ax v u ln u par suite (ln u )' (ln' u ).u '
1 1
i.e.
a
ax x
1
Ou encore [ln(ax)]'
ax .On conclut donc que la fonction x ln axavec
1
a 0 admet sur l’intervalle 0; pour fonction dérivée une fonction x
x
120
2) Propriété fondamentale (ln d’un produit)
a 0, b 0, ab 0 (a, b réels)
ln( ab ) ln a ln b
En effet ln ax et
ln x ont la même dérivée. Elles ne diffèrent que par la constante c’est-à-
dire ln ax ln x c , x *
et pour x 1on a ln a c
Par suite ln ax ln x ln a
D’où en remplaçant x par b , on retrouve la propriété « le logarithme d’un produit de deux
réels strictement positifs est égal à la somme des Logarithmes des deux réels ».
Remarque
ab 0 a 0, etb 0, ou a 0, etb 0
Ainsi
ln(ab) ln a ln b
Application
a)On donne
ln 2 0 , 6931
ln 3 1, 0986
ln 5 1, 6094
Déterminer
ln 10 et
ln 50
ln 10 ln( 2 . 5 )
ln 2 ln 5
2 , 3025
ln 50 ln( 5 . 10 )
ln 5 ln 10
3 , 9119
121
b) Résoudre dans les équations suivantes
* ln( x 2 ) ln( x 3 ) ln 6
Domaine de validité
x20 x2
x 3 0 x 3
x 2;
ln( x 2 )( x 3) ln 6
( x 2 )( x 3) 6
x² x 6 6
x ² x 12 0
49
x1 3, x 2 4
S 3
* ln x 1 ln 2
x 1, ou x 3
a
a * , b * ln ln a ln b
b
a
En effet posons c a bc
b
ln a ln bc
Ainsi
ln a ln b ln c
122
a
D’où ln c ln ln a ln b
b
b) Logarithme d’une puissance entière
a * , b * ln a n n ln a
n *
Par récurrence
n 2 ln a² ln a ln a 2 ln a
n 3 ln a3 ln a ln a ln a 3ln a
n 4 ln a 4 ln a ln a ln a ln a 4 ln a
On suppose que cela est vrai jusqu’à l’ordre n 1 alors vérifions pour n n
ln a n ln a n 1 ln a ( n 1) ln a ln a n ln a
c) Logarithme d’une puissance à exposant rationnel
a * , (n, p) *
n
n
ln a p
ln a ou ln a r r ln a
p
r Q
n
ln x p ln a n p ln x n ln a
n
Par suite ln x ln a .
p
Etude de la fonction Logarithme Népérien
123
1 logx est strictement croissante dans l’intervalle considérée
Sa fonction dérivée est ; donc
x
0;
Etude de quelques limites
lim ln x lim ln x
x x0
ln x
lim 0
x x
ln x
Ainsi lim f .i.
x x
Levons l’indétermination
t 1, t t 1 1
est donc
t t
Les intégrales respectives donnent
x x
1 1
1 t dt 1 t dt ln x 2 x 2
ln x 2 x et donc
ln x 2 x
0 , ou encore
x x
ln x 2
0
x x
2 ln x
Par suite quand n tend vers lim
d’où x 0 d’où lim 0
x x x
4) Tableau de variation
124
X 0 1
1
(ln x)' + +
x
ln x
(ln x)'' -
ln x
Comme xlim 0 le graphe possède une branche parabolique tournée vers les x
x
positifs
Représentation graphique
0
1 2 e 3 x
Applications
y yo ( x xo ) f ' ( xo )
y 0 ( x 1)
125
D’où y x 1
2) Même question pour le point (e ; 1)
1 x
y 1 (x e) f ' (e) (x e) y
e e
3) En intégrant par partie, déterminer une primitive de x
I ln xdx
1
u ln x du dx
Posons x
dv dx v x
I x ln x dx
I x ln x x c
Donc
ln xdx x ln x x c
4) En déduire l’aire du domaine du plan compris entre l’axe des abscisses, la courbe et
les droites d’équation x e, x 1
e
A ln xdx x ln x x1 1
e
1
Quelques limites usuelles
ln x r
lim 0 , r Q*
r r
ln x r
lim r 0 , r Q*
r x
lim x ln x 0
x0
lim x ln x r 0
x0
ln(1 x)
lim 1
x0 x
126
Dérivées des fonctions Logarithmes
Théorème
Si u est une fonction dérivable sur l’intervalle I tel que x I , u ( x ) 0 la fonction
u' ( x)
x ln u( x) admet sur I pour dérivée la fonction x
u( x)
u' ( x)
En d’autres termes
ln u( x)
u( x)
Applications
Dérivée logarithmique
u' ( x)
On appelle dérivée logarithmique de la fonction u , la fonction
w: x
u( x) avec
u(x) 0, x I .
Dans le cas d’un produit
lnu(x) lnv(x)
127
La dérivée logarithmique du produit de plusieurs fonctions est égale à la somme des dérivées
logarithmiques de chacun des facteurs.
Exemples
f ( x ) ( 2 x 1)( x 3 1)
On a
f '( x) 2 3x²
3
f (x) 2x 1 x 1
Cas d’un quotient
u ( x)
Soit f ( x)
v( x)
Dans les mêmes conditions que précédemment
f '(x) u'(x) v'(x)
f (x) u(x) v(x)
La dérivée logarithmique d’un quotient de deux fonctions est égale à la différence des
dérivées logarithmiques de chacun des termes.
Exemples
2 x² 1
f ( x)
x3 2x
(2 x 1)(4x² 3x)
g ( x)
x3 4
Cas d’une puissance
Soit f ur , avec r
f '(x) u'(x) v'(x) f '(x) u'(x)
r
ln f (x) lnu (x) ,xI Dès lors
r.
f (x) u(x) v(x) f (x) u(x)
Application
f ( x) ( 2 x 3) 5
1)
5
2
On a f ( x ) ( 2 x 3)
128
f ' ( x) 5 2 5
Donc .
f ( x) 2 2 x 3 2 x 3
Par suite
5
f '( x) f ( x)
2x 3
3
5 5 2
( 2 x 3) 5 ( 2 x 3) 5 .( 2 x 3 ) 2 x 3
2x 3
Soit f u .v
f ' u ' v'
f u v
u ' v'
Dès lors f ' ( x) ( ) f ( x)
u v
Exemple
( x ² 1)²
Calculer la dérivée logarithmique de f ( x) , x 1 et en déduire f ' ( x)
x 1
Recherche de primitive
Théorème
129
x
ln tg ( )
2
x
ln tg ( )
2 4
ième
2) Calculer la dérivée n de y x² ln x
3) A et B désignent des constantes
Monter que l’expression y A sin(ln x) B cos(ln x) vérifie l’équation différentielle
x ² y ' ' xy ' y 0
4) Etudier les limites suivantes
x ln x
a ) lim
x 0 ln( 1 ax )
b ) lim ( x ² x ) ln x
x 0
1
c ) lim ( x 1) ln( 1 )
x 1 x
130
FONCTION EXPONENTIELLE DE BASE E
La fonction logarithme népérien est une bijection de * . Ainsi log admet une
réciproque de * . Cette fonction est appelée Fonction exponentielle de base e
Définition
Conséquence
x , lnexp(x) x
b)
x * , expln(x) x
exp( 0) 1
D’où
exp(1) e
Propriété fondamentale
131
c ab
ln ln ln ln
i.e. exp(c ) exp(a ). exp(b)
Notation usuelle
y exp(x) ex
On retrouve ainsi :
0
e 1
x
ln e x, x
e1 e
ln x *
e x, x
a , b ,
a b
e e a .e b
1 a
a ,e
ea
a , b , (e a )b e ab
Application
132
La Fonction exponentielle de base e est une bijection de * . Elle est continue
strictement croissante sur ℛ.
Recherche de limite
lim e x
x
lim e x 0
x
ex
lim
x x
Dérivée de exp(x)
(ex )' ex
Tableau de variation
X -∞ 0
(e x )' + 1 +
+∞
x
(e ) 0
0
(e x )'' +
Représentation graphique
y =
y
e y=ln x
1 2 e x
133
Dans le plan affine rapporté à un repère orthonormé, la courbe représentative de la fonction
x e x symétrique de la courbe représentative de la fonction x ln x par rapport à la
droite d’équation y x
Dérivées et primitives
A) Dérivées
Rappel
1 1
( f )' 1
f ' f
1
Si f ( x ) ln x alors(x) e x
f
1 1
x , ( f 1 )' ( x ) ex
Ainsi ln( e ) ' 1x
x
e
x x
Ainsi la fonction x e admet pour fonction dérivée la fonction x e . En d’autres
B) Primitive
134
Application
ex 1
1) lim 1
x 0 x
Car la Fonction exponentielle admet 1 pour nombre dérivé au point x 0; c’est-à-dire
h 0
e e
lim 1
h 0 h
En prenant h x , on obtient le résultat précédent.
Application
x 1 1
lim 2x
lim 2 x
x 0 e 1 x 0 e 1 2
.2
2x
ex
2 ) lim
x x²
1
3 ) lim (1 ) x e
x x
1
A (1 ) x
x
1 1
Posons ln A ln(1 ) x ln A x ln(1 )
x x
135
1
Soit X
x
On en déduit que ln A1
D’où A e
Exercices d’application
e x .e y a²
2. { , a ℛ
xy 1
136
1. f (x)
ln x
4
x²
3x 2 ln x
2.g(x)
x ln x
ln(3x 2)
3.h(x) 3
x
e. idem quand x 0
1. f (x) x4 ln x
ln(1 2x)
2.g(x)
4x²
ln(1 3x x²)
3.h(x)
x
f. Calculer
12
3.I xn ln xdx, n N
137
FONCTION LOGARITHME DE BASE QUELCONQUE
Définition
f k ( ) f k ( )
*
On en déduit que k R , ! a 0 tel que
1
D’où k ,a 1
ln a
a fk
est appelé base de la fonction logarithme
La base d’une fonction fk n’est autre que le réel k , tel que fk (a) 1
Définition d’une Fonction logarithme de base a
ln x
log e ln x
ln e
ln e 1
Car
Remarque
Applications
139
log 3 ( x 1 )² log 3 ( 2 x 3 ) 1
log 3 ( x 1)²( 2 x 3 ) 1 log 3 3
( x 1 )²( 2 x 3 ) 3
log a
Etude de la fonction
ln x
1 . log a :x ,a 0 et a 1
ln a
pour a 1
ln x
lim log a x lim
x x ln a
ln x
lim log a x lim
x 0 x 0 ln a
pour 0 a 1
ln x
lim log a x lim
x x ln a
ln x
lim log a x lim
x 0 x 0 ln a
3. Sens de variation
ln x 1
(loga x)' '
ln a x ln a
1
(loga x)'
x ln a
4. Tableau de variation
140
a 1
X 0 1 a
x )’ +
( loga
−∞
loga x
+∞
−∞ 0
1
+∞
0a1
X 0 a 1 0
( loga x )’ -
loga x
+∞
0
−∞
Pour a 1
log a x ln x 1
lim lim . 0
x x x x ln a
Pour 0 a 1
log a x ln x 1
lim lim . 0
x x x x ln a
141
On en déduit que la courbe a une branche parabolique de direction l’axe des abscisses . En
conclusion, dans les deux axes on obtient une branche parabolique de direction asymptotique
6. Représentation graphique
a>1
0 a a x
1
0<a<1
7. Changement de base
ln x
loga x ln x lna.loga x
lna
ln x
logb x ln x lnb.logb x
lnb
X étant le même, on a :
ln a. log a x ln b. log b x
142
ln a 1 1
logb x . loga x .loga x . loga x
D’où ln b ln b loga b
ln a
On conclut donc que :
loga x
logb x
loga b
Remarques
1/ x a
1
log b a log b a. log a b 1
log a b
1
2/b , on a
a
1
log a b log a log a a 1
a
Ainsi log 1 x log a x
a
Application
Déterminer une relation entre log3 b et log9 b .
143
INTRODUCTION
Rappel
Une fonction P(x) est paire si l’on a (− ) = ( ) ; une fonction ( ) est impaire si l’on a
Définition 1
ℎ( ) =
1) Propriétés
D’après la définition 1, chx est une fonction paire et sh x est une fonction impaire. De plus on
a par définition ℎ( ) + ℎ ( ) = ℎ ( ) + ℎ( ) =
Mais = ℎ( ) + ℎ ( ) = ℎ( ) − ℎ ( )
= ℎ( ) + ℎ ( ) = ℎ( ) − ℎ ( )
Il en résulté que ℎ( + ) = ℎ ( ) ℎ( ) + ℎ ( ) ℎ( )
ℎ( + ) = ℎ ( ) ℎ( ) + ℎ ( ) ℎ( )
ℎ( − ) = ℎ ( ) ℎ( ) − ℎ ( ) ℎ( )
ℎ( + ) = ℎ ( ) ℎ( ) + ℎ ( ) ℎ( )
ℎ( − ) = ℎ ( ) ℎ( ) − ℎ ( ) ℎ( )
ℎ(2 ) = 2 ℎ ( ) ℎ( )
ℎ(2 ) = ℎ ²( ) + ℎ²( )
144
Et si l’on tient compte de la relation fondamentale ℎ ( ) − ℎ ( ) = 1 et
ℎ(2 ) = ℎ ²( ) + ℎ²( ) on a : 1 + ℎ(2 ) = 2 ℎ ²( ) et
ℎ(2 ) − 1 = 2 ℎ²( )
2) Variation
( )
En facteur ℎ( ) = .le calcul des dérivées donnent
= ℎ( ) = A pour derivee ′ = ℎ( ) =
)
De même = ℎ( ) = a pour derivee ′ = ℎ( ) =
ℎ′( ) = ℎ( ) Et ℎ′( ) = ℎ( )
y=ch x y=sh x
X 0 +⋈ X 0 +⋈
′ = ℎ( ) 0 + ′ = ℎ( ) 1 +
= ℎ( ) +⋈ = ℎ( ) +⋈
1 0
3) Représentions graphiques
La fonction x → ℎ( ) est paire donc le graphe representatif est symetrique par rapport à
l’axe oy
La fonction x→ ℎ( ) est impaire donc le graphe representatif est symetrique par rapport à
l’origine des axes.
( )
Par ailleurs, quand x→ +⋈ le rapport = = +
145
Donc la branche infini est parabolique dans la direction (oy). Il en est de même pour sh(x)
Y
0
x
Définition 2
( )
On appelle fonction tangente hyperbolique, la fonction ℎ( ) = ( )
elle est définie
quelque soit x. puisque ℎ( ) ≠ 0 ∀ .
Propriétés
ℎ(− ) − ℎ( )
ℎ(− ) = = = − ℎ( )
ℎ(− ) ℎ( )
²( ) ( )
Elle est liée a la fonction ch x par la formule ℎ²( ) = ²( )
== ²( )
=1− ²( )
Soit ²( )
= 1 − ℎ²( )
( ) ( ) ( )
Les formules d’addition donnent ℎ( + ) = ( )
; ℎ( + ) = ( ) ( )
;
ℎ( ). ℎ( )
ℎ( . ) =
1 − ℎ( ). ℎ( )
( )
En particulier pour a=b=x on obtient ℎ(2 ) = ²( )
146
( ) ²( )
Le calcul de la dérivée donne = ²( )
= ²( )
>0
X 0 +⋈
1
= ℎ²( )
1 +
= ℎ( ) 1
( )
= ℎ( ) = ( )
= = ~ =1
Ainsi la droite y=1 est asymptote à la branche infini obtenue quand x tend vers+∞.
La droite y=x est tangente à l’origine et elle est située au dessus de la courbe pour x>0.
0 x
-1
Fonction = ℎ( )
147
La fonction → ℎ( ) est continue et strictement croissante sur [0; +∞[ on elle prend
toute les valeurs de 1 à +∞ on peut alors définir dans cette intervalle. On la note
= ℎ( ) ↔ = ℎ( ) Et y>0
Calcul de dérivée
1 1 1
= = =
ℎ ℎ −1 ²−1
ℎ( ) = ²−1
Tableau de variation
X 1 +∞
+∞
Exercice
A) Calculer
6) I=∫
B) Simplifier
Représentation graphique
Par symétrie par rapport à la 1ere bissectrice on déduit du graphe de = ch( ) celui de
= argch(x) le graphe admet une branche parabolique dans la direction de l’axe (0x)
148
B
Posons =t ou y=ln(t)
Ainsi x= =
−2 +1=0
Si x ≥ 0, cette équation admet deux racines positives dont le produit est égal à 1
√ −1
Fonction ⟼ ℎ
⟼ ℎ ⇔ = ℎ
149
C’est une fonction impaire définie pour valeur de x
Calcul de la dérivée
1 1 1
= = =
ℎ 1 + ℎ² 1+ ²
1
ℎ >0 ⇒ > 0 ∀ ,( ℎ ) =
1+ ²
Tableau de variation
X 0 +∞
Y’ +
y +∞
Représentation graphique
O
x
Y=Argch(x) x = sh(y) =
Ainsi x = =
−2 −1=0
Pour toute valeur de x, cette équation admet deux racines dont une seule est positive
150
(t = > 0)
t= x + √ +1
Fonction y =Argth(x)
Qu’elle applique sur]-1 ; +∞[ . Elle admet donc dans cet intervalle une fonction inverse.
Elle est notée y = Argth(x) (Arg donc la th est x)
Calcul de dérivée
= = ℎ( ) = ( )
=
( )
( ℎ( )) =
Tableau de variation
X 0 1
y +∞
Représentation graphique
151
y
-1 1
0 x
Y = Argth(x) x = th(y) = =
Y = log( )
Exercises
Simplifier
A = ch (Argsh(a) + Argsh(b) )
B = sh (Argch(a) +Argch(b) )
Applications
152
Considérons
a) I=∫ √ − dx a > 0
Les fonctions trigonométriques peuvent nous permettre de calculer aisément certaines
intégrales
Posons x = acos (t) 0≤t≤
dx =- asin(t)dt
Ainsi √ − = asin(t)
Puisque sur [0 ; ] sin(t) n’est pas négatif , nous avons donc
I = ∫ (− )
dx =ash(t)dt
Ainsi √ − = ash(t)
Posons x=a ⇒ = 0
x=b ⇒ = ℎ
= ℎ Comme ℎ2 =
ℎ² à ℎ2 − = a² − Or
sh2t=2shtcht=2 ²
√ −
²
= √ − − ℎ
153
INTEGRALE DEPENDANT D’UN PARAMETRE
154
,a b
Soit : ⟼ ( ) une fonction definie et continue pour tout les x tel que ≤ ≤ +∞
Considérons ( ) = ∫ ( )
Cette intégrale a un sens si > quand d varie l’intégrale varie. Elle est une fonction
continue de b
Définition
Si l’intégrale de ∫ ( ) n’a pas de limite finie lorsque b tend vers +∞ ,on dit que
∫ ( ) n’existe pas ou diverge.
On définit d’une manière analogue des intégrales dans d’autres intervalles infinies
( ) = lim ( )
⟼
( ) = ( ) + ( )
Exemple
∫ ²
∫ ²
, b x
155
Exemple 1
Calcul
( )=∫
²
On a par définition ∫ ²
= lim ∫ ²
⟼
lim [ ]
⟼
∏
lim =
⟼
Exemple 2
Pour α≠ 1 on a ∫ = = [ − 1]
si α = 1 , ∫ = [ ] = +∞ diverge
Exemple 3
Calculer l’intégrale =∫ ²
=∫ ²
+∫ ²
Or ∫ = lim ∫ ²
= lim [ ]
⟼ ⟼
= lim [ 0− ]
⟼
∏
=
156
∏ ∏
Par suite =∫ ²
= + =Π
Théorème 1
Si ∀ ( ≥ ) é ≤ ( ) ≤ ( ) et si ∫ ( ) converge,
l’intégrale ∫ ( ) converge aussi et ∫ ( ) ≤∫ ( )
Exemple 4
²( )
< ²
Or ∫ ²
= − =1
Donc ∫ ²( )
converge et est inferieur à 1
Théorème 2
Si ∀ ( ≥ ) é ≤ ( ) ≤ ( ) et si ∫ ( ) diverge alors
l’integrale ∫ ( ) diverge aussi
Exemple 5
Étudions la convergence de ∫ √
Remarquons que √
>√ (√ +√ )>√
+1 1
>
√ √
Théorème 3
Exemple 6
157
Etudier la convergence de l’intégrale ∫
On a | |≤| |
Mais ∫ = − ²
= 1/2
Soit f une fonction définie et continue ≤ ≤ la fonction n’est pas continue au point c=c
ou ayant une discontinuté.
( ) = lim ( )
⟼
Cette intégrale est dite convergente lorsque la limite du deuxième membre existe et divergente
dans le cas contraire.
Exemple 7
Calculer ∫
√
On a ∫ = lim [2√1 − ]
√ ↦
= lim (2√1 − − 2)
↦
Exemple 8
Calculer ∫ ²
158
= lim + lim
² → ² → ²
lim ∫ ²
= lim [ − ] = +∞
→ →
Exercice
1- ∫ √ ²
2- ∫
3- ∫ ² ²
4- ∫ ²
5- ∫
6- ∫ ²
Soit l’intégrale ( ) = ∫ ( ) dans laquelle la fonction sous le signe somme dépend d’un
certain paramètre . Si la valeur du paramètre varie, la valeur de l’integrale varie aussi, il en
résulte que l’intégrale définie est fonction de , designons là par ( )
159
( +∆ )− ( )
lim = ′( )
∆ → ∆
( ∆ ) ( )
Remarquons que ∆
=∆ ∫ ( , +∆ ) −∫ ( , )
( , ∆ ) ( , )
=∫ ∆
Mais en appliquant la formule des accroissements finis de Lagrange à la fonction sous le signe
somme, on obtient
( , ∆ ) ( , )
∆
= ′ ( , + ∆ ) Ou 0 < <1
Etant donné que ′ ( , ) est continue dans le domaine ferme (par hypothese on a ′ ( , +
∆ )= ′ ( , )+
=∫ ′ ( , ) +∫
( +∆ )− ( )
lim = ′( ) = ′ ( , )
∆ → ∆
′
Ou encore ∫ ( , ) =∫ ′ ( , )
Exemple
∞
1) Calculer l’intégrale ( ) = ∫
′(
1
)=
1+ ²
On trouve ( ) en integrant l’identite trouvée
160
( )= +
(0) = 0+ ⟹ =0
Remarque
( )=
Montrons que
∞ ∞
( )=∫ =∫ +∫
Car au voisinage de 0 ⇒0
La dernière intégrale se calcule par partie, en tenant compte du fait que lim =
↦ ∞
0,∀ > 0 (*)
∞
Ainsi ∫ definie une certaine fonction de α .elle est appelée fonction gamma
et Γ( )
161
∞
Γ( ) =
Pour α=1
∞
Γ(1) = =1
Et donc Γ( + 1) = n! = n! Γ(1)
Γ( + 1) = Γ( )
Γ( )
Γ( ) =
Γ(2) = 1Γ(1)
1
Γ = √Π
2
2) Fonction Bêta ( , ) ou integrale d Euler de 1ere ordre
=∫ (1 − )
′
( ; )= (1 − ) (1)
Propriétés
162
( ; )= (1 − ) = − (1 − ) = (1 − )
= ( ; )
Calculons l’intégrale ( ; )
= (1 − ) ⟹ = −( − 1)(1 − )
= ⇒ =
Ainsi
−1
( ; )= (1 − ) + (1 − )
−1 −1
( ; )= (1 − ) − (1 − ) (∗)
−1 −1
( , )= ( , − 1) − ( , )
D’où ( , ) = ( , − 1) (2)
Exploitons ce résultat tant que > 1 en reduisant par valeur entière et en faisant en
sorte que le 2ieme argument soit inferieur ou égale a &.
Par ailleurs on peut remarquer que compte tenu de la symétrie de par rapport à a et b on
peut ecrire que ( , )= ( − 1, )
Devient ( , ) = . . . …… ( , 1)
( − 1)! ( − 1)!
( , )=
( + − 1)
163
3) La fonction bêta peut présenter une autre forme
1
=
(1 + )²
∞
1
( ; )= (1 − )
1+ 1+ (1 + )²
( ; )= (4)
(1 + )
4) A présent posons b=1-a 0<a<1 dans (4)
∞
On obtient ( ; 1 − ) = ∫ ( )
( ;1 − ) = 0< <1
,a=1-a=1/2
1 1
; =
2 2
Γ( ) =
avec dx = tdy
∞
Γ( ) = . .
164
∞
Γ( ) ∞
=∫ En divisant les deux membres de l’integrale par
On a
∞
Γ( + ) ( )
=
(1 + )
∞ ∞
Γ( + ). ( , ) = .
or si nous considerons
Posons = =
∞ ∞
1 1 Γ( )
. . = . =
Par suite
∞
Γ( )
Γ( + ). ( , ) = . .
Γ( + ). ( , ) = Γ( ) . .
Γ( + ). ( , ) = Γ( ). Γ( )
165
Γ( ). Γ( )
( , )=
Γ( + )
Application
∞
1) Examinons l’intégrale ∫
∞
Etudions d’abord le cas de ( ) = ∫ >0
′( ) = cos
′( ) = cos
Ainsi pour ≥ 0, ′ ( ) = ²
⟹ = + et c=O quand α=0
∞
En autre terme ( ) = ∫ = lim =
⟶
∞
En particulier pour =1 ∶∫ =
∞
²
=
Posons = , >0
∞
² ²
= .
166
²
Multiplions les deux membres par puis integrons par u de 0 à +∞
∞ ∞ ∞ ∞ ∞
² ² ² ² ( ) ²
= ²= . . = . . .
∞
1
²= . =
2 1+ ² 4
( ) ² ′ )
Posons = ⟹ = −2(1 + .
²= ; >0
4
∞
² √
= =
2
∞
1√
2) =
+ ² 2
1
3) =
2
∞
1
4) =
+ ² 2
167
EQUATIONS DIFFERENTIELLES
I) Généralité
INTRODUCTION
168
En dérivant = +2 et " = 2
"
Pour une fonction quelconque de cette famille " = 2 ⟹ =
Dans certain cas il est possible, par des transformations algébriques déduire toutes les
fonctions à l’aide de fonction usuelle on tout au moins de ramener le problème à la
recherche de primitive
Définition
Une équation différentielle est une relation entre une variable indépendante x une fonction
inconnue = ( ) et une ou plusieurs derivées de y par rapport à la variable independante
x.
Remarque
On dit que l’équation différentielle est du nième ordre si la dérivée d’ordre le plus élevé qui
intervient est d’ordre n ( , , , ", … . , ) = 0
En d’autre terme, résoudre une équation différentielle d’ordre n c’est trouvé la relation qui
unie y a x lorsque y’ est une relation de x et de y l’équation s’écrit ′ = ( , )
169
C étant arbitraire il en existe une infinité
C’est le cas ou ( , ) = ( ). ℎ( )
Ou encore ( )
= ( )
En intégrant on obtient ∫ ( )
=∫ ( ) ⇒ ( )= ( )+
Exemple
′=
−1
( − 1) =
Ou encore
( − 1) =
( − 1) =
1 1
²− = ²+
2 2
Ou encore
²− ²+2 =
Vérification
² = ²−2 +
2 =2 −2
170
2
=
2 −2
=
−1
3) Equation homogène
Définition
On appelle fonction homogène de degré n une fonction qui est multiplier par lorsqu’on
multiplie chacune des n variables par le même nombre t
Exemple
En effet âpres avoir divisé le premier membre par cette dubdtitution donne
− (1, )
= .
(1, ) + (1, )
− (1, )
+ . =
(1, ) + (1, )
Exemple
′=
+
= . +
= . +
171
. + =
Par suite − ∫ ²
=∫
1 1
⇒− − = ln| | +
²
= − ln = ln| | +
− ln| | + ln | | = ln| | +
Remarque
1) Définition
Une équation différentielle est linéaire lorsqu’elle l’et par rapport a y, y’, y’’, etc.
Remarque
Résolution
Première étape
172
+ =0
=−
=−
ln| | = − +
De sorte que = ∫
En encore = ∫
Deuxième étape
+ + =0
( + ) +( + ) + =0
( + )+ + + =0
Exemple
+ − + =0
Trouvons à présent une solution particulière de l’équation totale .elle sera de la forme
= + ou p et q sont des constantes à déterminer.
173
Ainsi dans l’équation initiale on obtient
+ ( + )− + =0 ;( − ) + + + = 0;
− =0
N est vraie quelque soit x. d’où ⟺ = et =− −
+ + =0
Finalement
= − − ²
Est une solution particulaire de l’équation différentielle totale
En résumé
Premier cas
Deuxième cas
1 on résoudre l’équation sans second membre associé dans l’intégrale est de la forme
= ( ) =
174
2 on considère K comme une fonction inconnue et on écrit l’équation différentielle
vérifié par K.
Application
Exemple1
Résoudre + =3 ²+ −4
Cherchons une solution particulière y, sous la forme d’un polynôme de second degré
( )= ²+ +
′ ( )=2 +
+ ′ =3 ²+ −4
(2 + )+( + + )=3 + −4
² + (2 + ) + + =3 ²+ −4
=3
2 + =1
+ = −4
=3
= −5
=1
La solution générale cherchée est =3 ²−5 +1+
= 6 −5−
(6 − 5 − ) + (3 −5 +1+ )=3 ²+ −4
Faisons =
175
= −
L’équation devient
( − )+ =3 ²+ −4
=3 ²+ −4
= (3 + − 4)
= (3 + − 4) .
( )= (3 + − 4) .
D’où
= (3 − 5 + 1) +
Alors
= [(3 − 5 + 1) + ]
=3 −5 +1+
3
− =
Equation de LaGrange : = ( )+ ( )
On a alors = ( )+ ( )
= ( ). +[ ( ) + ( )] =
[ ( )− ] + ( ). =− ( )
176
Exemple :
Résoudre = + ′
Posons = = = ²+
Equation de Clairaut
= + ( )
On pose encore = = + ( )
= + + ( ) =
.d’abord =0 ⟹ = =
Soit = + ( )= + ( )
. Aussi + ( )=0
= + ( )
Exemple
²
A résoudre = + ′² ( =− )
Définition
La solution comportera deux constantes puisque l’on différencie par deux fois
Rappel
177
Trouvons à présent deux solutions simples, indépendantes et particulière
Equation caractéristique
Si é
La solution devient alors = +
Si l’équation caractéristique a une racine double alors = ( + )
Si l’équation caractéristique a des racines imaginaires on a : ̅ avec
= = + = ̅= −
b) ( )=
Posons ( )= ²+ +
178
c) ( )= +
d) Le second membre ℎ + ℎ
= ′ + ′ + ′ + ′
′ ′ + ′ ′ = ( )
′ + ′ =0
Δ=
′ ′ + ′ ′ = ( ) ′ ′
( ): " + ( ) ′ + ( ) = ( )
179
( ′): " + ( ) ′ + ( ) = 0
Comme pour les équations à coefficients constants (L’) est l’équation sans second membre
associées à (L) .le résultat concernant la solution générale de (L) vue précédemment
s’applique également ici c.-à-d. que la solution de (L) s’obtient en ajoutant a une solution
particulière la solution générale de (L’).
Remarque
Il n’y a pas de méthode générale pour résoudre ce type de problème .toutefois si et une
solution particulière de (L’) on ferra le changement de fonction = . qui conduit à une
équation lineaire du premier ordre en z’.
"+( +2 ′ ) ′= ( )
Exercice
I)
1) "−2 ′+3 =0
2) "−2 ′+ = 0
3) " + 6 ′ + 10 = 0
II) Intégrer les équations suivantes
1) "−3 ′+2 =2 ²−5 +3
2) "−4 ′= ²−2
3) "= ²+ −3
III) Recherche d’une solution particulière
Résoudre
1) " − 3 ′ + 2 = cos
2) " − 2 ′ + = cos
3) " + 4 = cos 2
IV) Variation de constante
1) "+ =
2) "+ = ]0; [
"+ =0 ⇒ ²+1= 0 = =−
= + ⇒ = +
180
= ( ) + ( ) ⇒ = ( ) − ( ) + ′ ( ) +
( )
On pose que
′ ( ) + ′ ( ) = 0 (1)
=− ( ) + ( )
⇒ =− ( ) − ( ) + ′ ( ) − ( )
1
"+ ′=− ( ) + ′ ( ) = (2)
′ ( ) + ′ ( ) =0 cos
Δ= = cos² − ² = cos 2
− ( ) + ′ ( ) = cos
0
( ) = cos = − cos
cos
cos² 1
( )= cos = = − sin
−
D’où = (− + )+ ( + cos + )
Par conséquent
= + +− + + . + . cos +
=( + ). + + + .
= 1. + + 2 . Ou K1 = + et K2 = +
181
FONCTIONS DE PLUSIEURS VARIABLES
Introduction
Les fonctions étudiées jusqu’ici sont de deux variables dont l’une dépend de l’autre. En
sciences et dans la vie courante, on rencontre des cas où des variables indépendantes sont
182
nombreuses. De ce fait, pour déterminer la valeur de la fonction, on est amené à savoir au préalable
celle des autres variables indépendantes, c’est-à-dire les valeurs que prennent les autres variables.
Exemples :
4) L’étude de l’état physique d’un corps quelconque amène à observer les changements de
ses propriétés d’un point à un autre. Par exemple la densité, la température, le potentiel
électrique, etc.
Toutes ces grandeurs ou fonctions ponctuelle sont en faites des fonctions des coordonnées
des points x, y, z ; et si l’état physique de ces corps change d’un moment à l’autre, alors à ces
variables indépendantes s’ajoutent celles du temps t, soit 4 variables.
On voit donc que les exemples sont nombreux mais commençons par des cas simples.
Soit z= f(x, y)
Pour déterminer les valeurs particulières de cette fonction, on doit se donner les valeurs des
variables indépendantes. A chaque couple de valeurs x et y correspond un point M0(x0,y0)
situé dans le plan de coordonnées. On peut alors parler de valeur de la fonction au point M0
du plan.
183
Définition
La fonction peut être définie dans tout le plan ou seulement dans une de ses parties, dans un
domaine.
Exemple :
1) U= f(x, y) = x² + xy + y² - 2x + 3y + 7
2) = 1−( + )
Cette fonction est définie à l’intérieur du cercle x² + y²= 1 dont le centre est à l’origine des
coordonnées et des rayons r = 1 aussi bien que sur la circonférence elle-même où U=0.
L’analogue de l’intervalle dans le plan est le domaine défini par les inégalités ≤ ≤
≤ ≤
.b2
Frontière
. a2
184
C’est le rectangle dont les côtés sont parallèles aux axes et dont la frontière fait partie du
domaine. Les inégalités a1 < x < b1 et a2 < y < b2 définissent seulement les points situés à
l’intérieur du rectangle. Si la frontière du domaine fait partie du domaine de définition, on dit
que le domaine est fermé ; si elle n’en fait pas partie, on dit que le domaine est ouvert.
Limites
Soit U= f(x, y) défini en tout point M(x, y) suffisamment proche de M0. On dit que le nombre A
est la limite quand M(x, y) tend vers M0(x0,y0) et on écrit limite de M(x,y) quand xx0, yy0
lim ( , )= lim ( , )=
⇢ ⇢
⇢
NB :
On suppose que M ne coïncide pas avec M0. Si le point M est sur la frontière du domaine, où
f(x, y) est définie, M tendant vers Mo doit appartenir à ce domaine.
Continuité
Soit U=f(x, y) définie au point Mo(a ,b) et dans tous les points voisin de Mo. La fonction f(x, y)
est dite continue au point Mo (a, b) si :
xa MMo
yb
Une fonction est dite continue dans un domaine si elle est continue en tout point de ce
domaine.
Exemple :
√ (1-x²-y²)
Elle est continue dans le cercle où elle est définie. Elle reste encore continue si on joint au
cercle sa frontière c'est-à-dire la circonférence où U=0
185
Soit B un domaine fermé et fini dans un plan et f(x, y), une fonction continue dans B
(continue à l’intérieur de B et ce jusqu’à la frontière). Une telle fonction a des propriétés analogues
aux propriétés des fonctions d’une variable indépendante, continue sur un intervalle fermé et fini.
Théorème 1
La fonction f(x, y) est uniformément continue dans B c'est-à-dire que ∀ > 0, é∃ >
0 tel que f(x2,y2) – f(x1,y1) ≤ si (x2,y2) et (x1,y1) € B et si |x2-x1| < ŋ et
|y2-y1| < ŋ
Théorème 2
La fonction f(x, y) est bornée dans B c'est-à-dire il existe un nombre positif M tel que f(x, y)
≤M, ∀ (x, y) ≤B
Théorème 3
La fonction f(x, y) passe par sa valeur la plus grande et sa valeur la plus petite dans B.
Théorème 4
Si f(x, y) est continue au point f(x, b) d’une variable indépendante, x est continue pour x=a de
même f (a, y) est continue pour y=b
Soit U=f(x, y) une fonction telle que y reste constante quand x varie, c'est-à-dire U devient
une fonction de x seulement. On peut dès lors calculer son accroissement et sa dérivée.
∆x U= f(x+∆x, y) – f(x, y)
( ∆ , )– ( , )
La dérivée s’obtient en cherchant la limite lim = lim
⇢ ⇢
Une telle dérivée obtenue en supposant que y reste constante est la dérivée partielle de la
( , )
fonction U par rapport à x. on utilise la notation ou ( , ),
186
( ∆ , )– ( , )
Ainsi : = lim = ( , )
⇢
Exemple
1) soit U = x² + y²
Déterminez Ux ’(x, y), Uy ’(x, y)
Ux ’(x,y) = 2x et Uy ’(x,y)= 2y
Variables T, P T, V P, V
indépendantes
Fonctions V = R* P = R* T=PV*
Dérivées partielles = R* = = V*
= -R* =- = P*
. . = − = −1
1 1 1 2
= . . =
² 2
sin
1 1 −2
= . . (− )=
² 2
sin
187
4) calculer les dérivées partielles de la fonction à trois variables :
= ² + 2 –3 + +5
= 3 ² ² + 2
= 2 –3
= ² + 1
Exercices d’application
1) = ² + ² −3
2) =
3) =
4) = ( ² − ²)
5) =
( ² ²)
6) = ( + ( ² + ²)
7) =
8) z = xy
( )
9) =
² ²
10) =
² ²
11) = ln( )
√
12) u = (xy)z
13) u = zxy
Différentielle totale
Soit U = f(x,y)
Déterminons ∆u
188
Ajoutons et retranchons f(x, y + ∆y)
∆x0
∆y0
Où 0 < θ1 + θ2 < 1
∆x0
∆y0
Exemple :
U = f(x, y, z, t)
189
Application
1) on donne Z = x3 + y3 – 3xy
dz = (3x² - 3y)dx + (3y²-3x)dy
2) on donne U = xyz
du = yz dx + xz dy + xy dz
3) = + +
= + +
+ + + + + +
+ +
=
+ +
Exercices
1) Z = yxy
2) Z = ln(x² + y²)
3) ( , ) = 1+
4) = +
5) = ( + )
( )
6) =
²
²
= ( )
²
²
= ( )= f yy’’(x,y)
190
²
= ( ) = f xy’’(x,y)
²
= ( ) = f yx’’(x,y)
On peut continuer et obtenir les dérivées partielles du 3è ordre. Elles sont au nombre de
huit.
3
; 2 ; ;
; ; ;; ;
Exemple :
²
=2 ; =2 ; =2
²
= ²+3 ² =6 =2
Application
2) calculer ; si U = z²ex+y²
191
Soit F[φ(x,y), v = ψ(x,y)] (3)
Exemple
Si les dérivées partielles de φ et ψ sont continues alors on peut calculer ### et ### à partir de
(1) et (2) sans utiliser (3) et on a :
= . + . (4)
= . + . (4’)
Exemple
Z = ln (u² + v) u = ex+y² v = x² + y
2 1 ² ²
= ; = ; = ; =2 ; =2 ; =1
²+ ²+
² ²
= ²
+ ²
.2 = ²
+
2 ²
1 1 ²
= 2 + = 4 +1
²+ ²+ ²+
Application
1) Z = arcsin (u + v)
U = sin x . Cos α
V = cos x . Sin α
192
( )
2) U = ²
avec y = a sin x z = cos x
Théorème de Schwartz
Si la fonction Z = f(x,y) et ses dérivées partielles f x’, f y’, f xy’, f yx’ sont définies et continues au
point M(x,y) et dans un voisinage de ce point, alors en ce point :
f xy’’, f yx’’
² ²
=
( ) ( )
= Ou =
Application
Calculer et si U = exy.sin z
= y exy.sin z
²
= [xy exy.sin z + exy.sin z]
= xy cosz + exy.cos z
193
= x exy.sin z
²
= x exy.cos z
= xy exy.cos z + exy.cos z
INTEGRALES MULTIPLES
Définition
L’intégrale double d’une fonction continue ( , ) dans un domaine fermé et borné est
par définition la limite des sommes integrales doubles correspondantes
194
( , ) = lim ( , )∆ ∆
∆ ⟶
∆ ⟶
∆ = −
Ou ( , ) ( )
∆ = −
Y = ( ) Y
C D y C D
(s) = ( ) (s) = ( )
A = ( ) B y A B
0 x1 x2 0
CAS I CAS II
Cas I
Dès lors le calcul d’intégrale I peut se ramener au calcul d’une intégrale simple
( , ) = ( , ) = ( , )
( )
Cas II
Le domaine d’intégration (S) est limité inférieurement et supérieurement par les droites =
195
= ;( > ) À gauche et à droite par les courbes continues
( , ) = ( , ) = ( , )
( )
Remarque
Si le domaine d’intégration n’appartient pas à l’un des deux types de domaine que l’on vient
de considérer ou tachera alors de repartager en domaine partiels dont chacun appartiendra
à l’un des deux précités.
Exemple
1) Calculer l’intégrale
= ( + ) = ( + ) = +
2
1 1 3 3
= + −( + ) = + − = + −
2 2 2 2 2 2 6
1
=
2
2) Déterminateur les limites d’intégration pour l’intégrale double
∬( )
( , ) si le domaine d’integration est limité par l’hyperbole ² − ² = 1, =
2, = −2
En effet ²− ² =1 ⇒ ²= 1+ ² =± 1+ ²
A x B
-2 2
-1
196
C D
Le domaine d’intégration ABCD est limité par les deux droites x=2 et x+-2 et les deux
branches hyperboles = 1 + ² et = − 1 + ² on se trouve dans le cas I.
²
D’où = ∫ ∫ ²
( , )
Application
Remarques
( , ) = =
II) Ecrire les équations des courbes limitant les domaines auxquelles sont étendus
les intégrales doubles ci-dessous et dessinés ces domaines
1)∫ ∫ ( , ) 3) ∫ ∫² ( , )
2) ∫ ∫ ( , ) 4) ∫ ∫ ( , )
= −1 =6
Et
=2− =2
-1
197
x
III) Indiquer les limites d’intégration dans l’un et l’autre ordre dans l’intégrale double
∬( ) ( , ) pour les domaines (S) indiqué xi dessous
4°) s est le segment parabolique droit A0B limité par la parabole BOA et le segment de
droite BA passant par les points B(-1,2) et A(1,2)
1) =∫ ∫ ( , ) =∫ ∫ ( , )
( )
B(1 ;1)
( )
B(1 ;1)
198
0(0 ;0) A(2 ;0) x
x
Propriétés
1) L’intégrale double est une expression linéaire de la fonction f(x,y) lorsque le domaine
d’intégration S est fixé.
( , ) + ( , ) = [ ( , )+ ( , )]
( ) ( ) ( )
( , ) = ( , )
( ) ( )
2) Si le domaine (S) est la réunion des domaines (S1) et (S2) on peut montrer
( , ) = ( , ) + ( , )
( ) ( ) ( )
y y
S3
0 x 0 x
( , ) = ( , ) + ( , ) + ( , )
( ) ( ) ( ) ( )
4) Si le domaine d’intégration (S) est un rectangle dont les cotés parallèles aux axes ont
pour équation
= ; = ( < )
y
= ; = ( < )
d
( )
0(0 ;0) a b x
( , ) = ( , ) = ( , )
( )
( , ) = ( ) ( )
( )
Soit = =
200
Ce changement de variable s’interprète en considérant comme des coordonnées
polaire du point ( , ) qui decrit le domaine (S)
L’intégrale devient ∬( )
( , ) = ∬( )
( , )
Car les éléments de partage les rectangles de cotés Δ Δ parallèles aux axes sont
transformés en secteurs de couronne circulaire de rayon + Δ ,r>o et d’ouverture Δ
dont l’aire a pour valeur approchée Δ = Δ . Δ
Ou ( , ) = ( , )
Règle
Exemple
Soit à calculer = ∬( )
( + )
= ². . = =2 =2 ( )
4 4
( )
( , ) ′ ′
= = ′ ′ =
( , )
201
( , )
( , ) = [ ( , ); ( , )]. .
( , )
( ) ( )
( , )
On a : ( , )
=
( , ) −
: = =
( , ) −
D’où la règle donnée ci-dessus
Exercice d’application
= +1, = −3; =− + =− +5
Cette intégrale peut se calculer telle qu’elle se présente mais elle sera plus facile à
déterminer si on procède par changement de variable
Posons = − = +
y Y
( D)
0 x -3 0 1 x
202
A présent exprimons x et y par rapport à u et v
3 3
= − =− +
1 ⇒ 4 4
= + 1 3
3 = +
4 4
Dès lors le jacobéen devient
3 3
−
4 4 3
= = 1 3 = −4
4 4
3
| |=
4
Ainsi
= ∬( )( − ) =∬ + — + . du. dv
3
= . = = −8
4 /
Calculer
√
b) = ∫ ∫ ( )²
a) = ∫ ∫ ( + ) c) =∫ ∫
d) =∫ ∫ e) =∫ ∫ ² ²
f) =∫ ∫
g) =∫ ∫
B) Intégral Triples
203
Définition
Soit ( , , ) une function de trios variables x,y ,z définie et continue dans un domaine v et
de l’espace limité par une surface (S)
Z1 V
(S).M
Z0
O y
Ainsi la somme double qui multiplie ∆ est une valeur approchée de l’integrale double
( ) = ∬( )
( , , ) étandue au domaine s(Z) ,projection sur le plan (x,o,y) de la
section de V par le plan de côte Z
( , , ) = ( , )
( )
( )
204
N.B
( , )
( , , ) = ( , , )
( ) ( , )
( )
Propriétés
Les propriétés d’intégrale triple sont analogue à celle de l’intégrale double . en particulier
,elle est linéaire par rapport à la fonction f.
Remarque
On définirait une intégrale triple au moyen d’une fonction ( , , , ) par une integrale
triple suivie d’une integrale simple et plus généralement une intégrale n-uplet par une
fonction de n variable .
Exemple
Soit à calculer
= ∭( )
( + ) 0≤ ≤ℎ
= ( + )
( )
Mais
( + ) =
( )
Et donc = ∫ =
Exercice d’application
205
3) ∫ ∫ ∫
√
4) ∫ ∫² ∫
5) ∫ ∫ ∫ ²
6) ∫ ∫ ∫ ²
√ ²
7) ∫ ∫ ∫
206
Exemple d’application de la fonction à deux variables.
Problème
Résolution
1) ∀ ∈ ℝ
P K ; L = ( K) ( L)
( )
P K; L = K L
P K; L = K L
P K ; L = P K ;L
Il en résulte que la fonction de production de Cobb-Douglas est homogène de degré 1
Comme K représente le stock de capital et L le travail dont la combinaison permet d’obtenir
le volume de production : P = P K ; L = K L . Le fait que la fonction P soit homogène
de degré 1 signifie que si on fait varier simultanément et dans la même proportion la
quantité utilisée de chacun des facteurs K et. ce volume utilisé varie dans cette même
proportion que . Dans ce cas, l’analyse économique utilise l’expression « rendement
constant à échelle ».
2) P′ K ; L = K L
P K ;L
P′ K ; L =
K
De même :
P′ K ; L = (1 − )K L
P K ;L
P′ K ; L = (1 − )
L
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P′ K; L = ( K) ( L)
P′ K; L = P′ K ; L
P′ K ; L = P′ K ; L
Les deux fonctions dérivées P′ et P′ sont homogèenes de degre 0. Il en résulte
que dans ce cas les productivités marginales P′ et P′ sont constantes.
L 1
E = P′ = (1 − ) = (1 − )
P P
E = (1 − )
Problème
1) Montrer que la fonction P est homogène et donner son degré d’homogénéité. Quelle
est l’interprétation économique de ce résultat ?
2) Calculer les dérivées partielles P′ K ; L et P′ K ; L au point K ; L . Montrer que
ce sont des fonctions homogènes et déterminer leur degré d’homogénéité. Quelle
est la signification économique de ce résultat ?
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3) Calculer l’élasticité de la production par rapport à chacun des deux facteurs.
4) Ecrire l’identité d’Euler relative à la fonction de Cobb-Douglas.
Résolution
1) ∀ ∈ ℝ
P K; L = P K ;L
La fonction P est homogène de degré( + ). Ce qui signifie que si on fait varier
simultanément et dans la même proportion la quantité utilisée de facteur K et l, le
volume de production varie dans le rapport . Dans ce cas, l’analyse économique
utilise l’expression :
« rendement croissant à l’échelle » si ( + ) > 0;
« rendement constant à l’échelle » si ( + ) = 1 ;
« rendement décroissant à l’échelle » si( + ) < 0.
2) P′ K ; L = et P′ K ; L =
Les fonctions P′ et P′ qui représentent les productivités marginales sont
homogènes de degré( + − 1). Ces productivités marginales sont :
croissants si ( + − 1) > 0 ;
constantes si ( + − 1)=0 ;
décroissantes si( + − 1) < 0.
3) On a : E = et E =
4) L’identité d’Euler relative à la fonction de production P.
K. P′ K ; L + L. P′ K ; L = P K ; L ou encore P K ; L + P K ; L = ( + )P K ; L
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