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Exercices corrigés - Continuité

Continuité en un point
Exercice 1   - Où est-elle continue? [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
On considère la fonction gg définie sur RR parg(x)={1ln|x| si x∉{0,−1,1}0 si x=0,−1,1g(x)={1ln⁡|
x| si x∉{0,−1,1}0 si x=0,−1,1En quels points gg est-elle continue?
Indication 
Corrigé 
D'abord, gg est continue sur R∖{−1,0,1}R∖{−1,0,1} comme inverse d'une fonction continue dont le
dénominateur ne s'annule pas.
Étudions ensuite la continuité de gg en 00. Puisque limx→0ln|x|=−∞limx→0ln⁡|x|=−∞, on
alimx→0g(x)=limX→−∞1X=0=g(0).limx→0g(x)=limX→−∞1X=0=g(0).La fonction gg est
continue en 00. Ensuite, puisque limx→1+ln|x|=0+limx→1+ln⁡|x|=0+, on
alimx→1+g(x)=limX→0+1X=+∞≠g(1).limx→1+g(x)=limX→0+1X=+∞≠g(1).La
fonction gg n'est pas continue en 11. De même, on prouve que gg n'est pas continue en −1−1.
Exercice 2   - Continuité à paramètres [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 

1.  On considère une fonction f:R→Rf:R→R définie


parf(x)={(ax)2si x≤1,asin(π2x)si x>1f(x)={(ax)2si x≤1,asin⁡(π2x)si x>1où a∈Ra∈R est une
constante réelle. Pour quelles valeurs de aa la fonction ff est-elle continue?
2.  Déterminer toutes les valeurs des constantes α,β,γ∈Rα,β,γ∈R telles que la
fonction g:R→Rg:R→R suivante soit
continue :
g(x)=⎧⎨⎩1si x≤0,αe−x+βex+γx(ex−e−x)si 0<x<1,e2−xsi x≥1.g(x)={1si x≤0,αe−x+βex+γx(
ex−e−x)si 0<x<1,e2−xsi x≥1.

Indication 
Corrigé 

1.  La fonction est clairement continue sur ]1;+∞[]1;+∞[ et sur ]−∞;1[]−∞;1[. Pour


que ff soit continue, il faut et il suffit que ff admette une limite à droite et à gauche en 1 et
que ces limites coïncident. Mais on alimx→1+f(x)=asin(π/2)=a tandis
que limx→1−f(x)=a2.limx→1+f(x)=asin⁡(π/2)=a tandis que limx→1−f(x)=a2.La
fonction ff est donc continue en 11 si et seulement si a2=aa2=a c'est-à-dire si et seulement
si a=1a=1 ou a=0a=0.
2.  On fait la même chose, mais on doit étudier cette fois la continuité à droite et à gauche en 0
et en 11, la fonction gg étant clairement continue sur ]−∞;0[]−∞;0[, sur ]0;1[]0;1[ et
sur ]1;+∞[]1;+∞[. On a d'une
partlimx→0−g(x)=1 et limx→0+g(x)=α+β.limx→0−g(x)=1 et limx→0+g(x)=α+β.
D'autre part, on
alimx→1−g(x)=αe−1+βe1+γ(e1−e−1) et limx→1+g(x)=e1.limx→1−g(x)=αe−1+βe1+
γ(e1−e−1) et limx→1+g(x)=e1.La fonction gg est continue si et seulement si le
triplet (α,β,γ)(α,β,γ) vérifie le système suivant :{α+β=1e−1α+e1β+(e1−e−1)γ=e1.
{α+β=1e−1α+e1β+(e1−e−1)γ=e1.On résout ce système, par exemple en
retirant e−1L1e−1L1 à L2L2. On trouve le système équivalent :{α+β=1(e1−e−1)β+
(e1−e−1)γ=e1−e−1.{α+β=1(e1−e−1)β+(e1−e−1)γ=e1−e−1.

On peut simplifier par e1−e−1e1−e−1 dans la seconde équation et on


trouve{α+β=1β+γ=1.⟺⎧⎪⎨⎪⎩α=γβ=1−γγ=γ{α+β=1β+γ=1.⟺{α=γβ=1−γγ=γL'ensemble
des triplets pour lesquels la fonction gg est continue est donc donné par {(0,1,0)+γ(1,−1,1):γ∈R}
{(0,1,0)+γ(1,−1,1):γ∈R}.
Exercice 3   - Avec la partie entière [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R définie par f(x)=⌊x⌋+√ x−⌊x⌋ f(x)=⌊x⌋+x−⌊x⌋. Étudier la continuité de ff sur RR.
Indication 
Corrigé 
On remarque d'abord que, puisque ⌊x+1⌋=⌊x⌋+1⌊x+1⌋=⌊x⌋+1, on a f(x+1)=f(x)+1f(x+1)=f(x)+1.
De plus, par composée et somme de fonctions continues, ff est clairement continue sur R∖ZR∖Z. Il
suffit donc d'étudier la continuité de ff en 0. On a d'une part pour x∈[0,1[x∈[0,1[,⌊x⌋+√ x−

⌊x⌋ =√ x ⌊x⌋+x−⌊x⌋=xce qui


entraînelimx→0+f(x)=limx→0+√ x =0.limx→0+f(x)=limx→0+x=0.D'autre part, pour x∈–]

−1,0[x∈–]−1,0[, on a⌊x⌋+√ x−⌊x⌋ =−1+√x+1.⌊x⌋+x−⌊x⌋=−1+x+1.On en


déduitlimx→0−f(x)=−1+√ 1 =0.limx→0−f(x)=−1+1=0.La fonction ff admet des limites à gauche et
à droite en 0 qui coïncident. Elle est donc continue en 0, et par suite sur RR tout entier.
Exercice 4   - Prolongement par continuité [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit ff la fonction définie sur R∖{−1}R∖{−1} parf(x)=1+xx3+1.f(x)=1+xx3+1.Démontrer qu'on peut
prolonger ff par continuité en −1−1. Préciser la valeur prise en −1−1 par ce prolongement.
Indication 
Corrigé 
Le numérateur et le dénominateur s'annule tous les deux en −1−1, et donc on a une forme indéterminée
lorsqu'on calcule la limite de ff en −1−1. Pour lever cette indétermination, on factorise le dénominateur
enx3+1=(x+1)(x2−x+1)x3+1=(x+1)(x2−x+1)(pour trouver cette forme, on peut procéder par
identification en écrivant x3+1=(x+1)(x2+ax+b)x3+1=(x+1)(x2+ax+b)). On en déduit alors que,
pour tout x≠−1x≠−1, on
af(x)=1x2−x+1.f(x)=1x2−x+1.Ainsi, limx→−1f(x)=1/3limx→−1f(x)=1/3 et on en déduit que
l'on peut prolonger ff par continuité en 11 en posant f(−1)=1/3f(−1)=1/3.
Exercice 5   - Prolongeable par continuité? [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Dire si les fonctions suivantes sont prolongeables par continuité à RR tout entier :

1. f(x)=sin(x)sin(1/x)f(x)=sin⁡(x)sin⁡(1/x) si x≠0x≠0;
2. g(x)=cos(x)cos(1/x)g(x)=cos⁡(x)cos⁡(1/x) si x≠0x≠0;
3. h(x)=sin(x+1)ln|1+x|h(x)=sin⁡(x+1)ln⁡|1+x| si x≠−1x≠−1.
Indication 
Corrigé 

1.  Par les théorèmes généraux, ff est continue sur R∗R∗. De plus, on a|f(x)|≤|sinx||sin(1/x)|


≤|x|×1≤|x|.|f(x)|≤|sin⁡x||sin⁡(1/x)|≤|x|×1≤|x|.Par le théorème
d'encadrement, limx→0f(x)=0limx→0f(x)=0. On peut donc prolonger ff par continuité en
0 en posant f(0)=0f(0)=0.
2.  En remplaçant sinsin par coscos, le procédé précédent ne fonctionne plus
puisque cos(0)≠0cos⁡(0)≠0. On va prouver qu'on ne peut pas prolonger gg par continuité
en 0. Pour cela, on considère les deux
suitesun=12nπ et vn=12nπ+π/2.un=12nπ et vn=12nπ+π/2.Alors les suites (un)
(un) et (vn)(vn) convergent vers 0.
Cependant,g(un)=cos(un)cos(2nπ)=cos(un)→1g(un)=cos⁡(un)cos⁡(2nπ)=cos⁡(un)→
1tandis
queg(vn)=cos(vn)cos(2nπ+π/2)=0.g(vn)=cos⁡(vn)cos⁡(2nπ+π/2)=0.Ainsi, (g(un))
(g(un)) converge vers 1 et (g(vn))(g(vn)) converge vers 0. gg n'admet pas de limite en 0 et
n'est donc pas prolongeable par continuité en ce point.
3.  Par les théorèmes généraux, hh est continue sur R∖{−1}R∖{−1}. Par ailleurs,
posant u=x+1u=x+1, on alimx→−1h(x)=limu→0sin(u)|ln(u)|=limu→0sinuu×u|ln(u)|
=1×0=0.limx→−1h(x)=limu→0sin⁡(u)|ln⁡(u)|=limu→0sin⁡uu×u|ln⁡(u)|
=1×0=0.Ainsi, on peut prolonger par continuité hh en −1−1 en posant h(−1)=0h(−1)=0.

Exercice 6   - Indicatrice de QQ [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R la fonction définie parf(x)={1si x∈Q0si x∉Q.f(x)={1si x∈Q0si x∉Q.Montrer
que ff est discontinue en tout point.
Indication 
Corrigé 
Puisque QQ et R∖QR∖Q sont denses dans RR, on peut trouver pour chaque a∈Ra∈R une suite (un)
(un) de QQ et une suite (vn)(vn) de R∖QR∖Q telles que un→aun→a et vn→avn→a. Mais, pour
chaque nn, on a f(un)=1f(un)=1 et f(vn)=0f(vn)=0. Les suites (f(un))(f(un)) et (f(vn))(f(vn)) ne
convergent pas vers la même limite alors que (un)(un) et (vn)(vn) convergent toutes les deux vers aa.
Ainsi, ff n'est pas continue en aa.
Exercice 7   - Une fonction définie "par morceaux" [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille
d'exos]
Enoncé 
Soit f,g:R→Rf,g:R→R deux fonctions continues. On définit une
fonction h:R→Rh:R→R parh(x)={f(x) si x∈Qg(x) si x∈R∖Q.h(x)={f(x) si x∈Qg(x) si x∈R∖Q.Dém
ontrer que hh est continue en x0∈Rx0∈R si et seulement si f(x0)=g(x0)f(x0)=g(x0).
Indication 
Corrigé 
On suppose d'abord que f(x0)=g(x0)=h(x0)f(x0)=g(x0)=h(x0) et démontrons que hh est continue
en x0x0. Soit ε>0ε>0. On sait que ff est continue en x0x0 :∃η1>0, |x−x0|<η1⟹|f(x)−h(x0)|
<ε.∃η1>0, |x−x0|<η1⟹|f(x)−h(x0)|<ε.On sait aussi que gg est continue en x0x0 :∃η2>0, |x−x0|
<η2⟹|g(x)−h(x0)|<ε.∃η2>0, |x−x0|<η2⟹|g(x)−h(x0)|<ε.Posons 
η=min(η1,η2)η=min(η1,η2). Alors, si |x−x0|<η|x−x0|<η, on
a h(x)=f(x)h(x)=f(x) ou h(x)=g(x)h(x)=g(x). Donc, dans tous les cas, |h(x)−h(x0)|<ε|h(x)
−h(x0)|<ε.
Réciproquement, supposons que f(x0)≠g(x0)f(x0)≠g(x0). Soit (xn)(xn) une suite de rationnels qui
converge vers x0x0, et (yn)(yn) une suite d'irrationnels qui converge vers x0x0. Considérons la
suite (un)(un) définie par u2n=xnu2n=xn et u2n+1=ynu2n+1=yn. Alors la suite (un)(un) converge
vers x0x0. Mais (h(u2n)=(f(u2n))(h(u2n)=(f(u2n)) converge
vers f(x0)f(x0) et (h(u2n+1)=(g(u2n+1))(h(u2n+1)=(g(u2n+1)) converge vers g(x0)g(x0).
Puisque f(x0)≠g(x0)f(x0)≠g(x0) la suite (h(un))(h(un)) ne converge pas et donc hh n'est pas
continue en x0x0.
Exercice 8   - Une fonction bizarre [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R la fonction définie parf(x)={0si x est irrationnel ou x=0.1qsi x=p/q,
avec p∈Z, q≥1 et p∧q=1 f(x)={0si x est irrationnel ou x=0.1qsi x=p/q, avec p∈Z, q≥1 et p∧q=1 En
quels points ff est-elle continue?
Indication 
Corrigé 
Soit a∈Ra∈R et étudions la continuité de ff en aa. On sépare l'étude en trois cas :

1.  Si aa est rationnel, et a≠0a≠0, on a f(a)≠0f(a)≠0. Soit (xn)(xn) une suite telle


que (xn)→a(xn)→a et chaque xnxn est irrationnel. Alors f(xn)=0f(xn)=0, donc on
a xn→axn→a et f(xn)→0≠f(a)f(xn)→0≠f(a). La fonction ff n'est pas continue en aa.
2.  Si aa est irrationnel, l'idée est que, pour un rationnel p/qp/q proche de aa, qq doit
nécessairement être grand, et donc f(p/q)f(p/q) sera petit. Formalisons un peu les choses.
Fixons ε>0ε>0 et N≥1N≥1 tel que 1/N≤ε1/N≤ε. Dans l'intervalle [a−1,a+1]
[a−1,a+1], il y a un nombre fini de rationnels de la forme p/qp/q avec 1≤q≤N1≤q≤N. En
effet, on a forcément|p|≤(|a|+1)×q≤(|a|+1)×N|p|≤(|a|+1)×q≤(|a|+1)×Net il y a un
nombre fini de choix de pp et qq possibles. De plus, aucun de ces p/qp/q n'est égal à aa,
puisque aa est irrationnel. On peut donc trouver δ>0δ>0 tel que, pour
tout x∈]a−δ,a+δ[x∈]a−δ,a+δ[ qui s'écrit p/qp/q avec q≥1q≥1, on a q≥Nq≥N. On en
déduit que, pour tout x∈]a−δ,a+δ[x∈]a−δ,a+δ[
 ou bien xx est irrationnel ou nul et |f(x)|=0|f(x)|=0;
 ou bien xx est rationnel et par le choix de δδ, on a |f(x)|≤1/N<ε|f(x)|≤1/N<ε.

Ainsi, |f(x)−f(a)|<ε|f(x)−f(a)|<ε pour tout xx dans ]a−δ,a+δ[]a−δ,a+δ[ : on a prouvé


la continuité de ff en aa.

3.  Si x=0x=0, alors une petite variation de la preuve précédente (il faut enlever les
rationnels p/qp/q avec p=0p=0) prouve que ff est aussi continue en 00.

Continuité en un point - aspects théoriques


Exercice 9   - Valeur absolue [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Démontrer que si une fonction f:R→Rf:R→R est continue en x0x0, alors |f||f| est continue en x0x0.
Démontrer que la réciproque est fausse.
Indication 
Corrigé 
On va vérifier par la définition que |f||f| est continue en x0x0. Pour cela, soit ε>0ε>0. Puisque ff est
continue en x0x0, il existe η>0η>0 tel que, si |x−x0|<η|x−x0|<η, alors |f(x)−f(x0)|<ε|f(x)−f(x0)|
<ε. Mais, par l'inégalité triangulaire,∣∣|f(x)|−|f(x0)|∣∣≤|f(x)−f(x0)|<ε.||f(x)|−|f(x0)||≤|f(x)−f(x0)|
<ε.Ainsi, |f||f| est continue en x0x0. On aurait pu aussi utiliser que |f|=|⋅|∘f|f|=|⋅|∘f, et utiliser le fait
que la composée de deux fonctions continues est continue.
La réciproque est fausse. Considérons par exemple ff définie
par f(x)=−1f(x)=−1 si x≤0x≤0 et f(x)=1f(x)=1 si x>0x>0. Alors ff n'est pas continue en 00. En
revanche, |f|=1|f|=1 est une fonction constante, et donc |f||f| est continue.
Exercice 10   - Inf et sup [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soient f,g:R→Rf,g:R→R deux fonctions continues. Montrer que inf(f,g)inf(f,g) et sup(f,g)sup(f,g) sont
continues.
Indication 
Corrigé 
Il y (au moins) deux façons de résoudre cet exercice. La première est d'utiliser un marteau. On a en
effetinf(f,g)=f+g−|f−g|2 et sup(f,g)=f+g+|f−g|2.inf(f,g)=f+g−|f−g|2 et sup(f,g)=f+g+|f−g|
2.Puisque f,gf,g et |.||.| sont trois fonctions continues, il en est de même de inf(f,g)inf(f,g) et
de sup(f,g)sup(f,g). On peut aussi procéder à la main (c'est plus instructif). Pour cela, on
fixe x0∈Rx0∈R, ε>0ε>0 et on distingue 3 cas :

1.  Si f(x0)<g(x0)f(x0)<g(x0), on pose δ=inf(ε,(g(x0)−f(x0))/2)δ=inf(ε,
(g(x0)−f(x0))/2). Par continuité de ff et de gg, il existe η>0η>0 tel que, pour |x−x0|<η|
x−x0|<η, on a|f(x)−f(x0)|<δ et |g(x)−g(x0)|<δ|f(x)−f(x0)|<δ et |g(x)−g(x0)|
<δ(ici, ηη correspond à min(ηf,ηg)min(ηf,ηg) où ηfηf est la quantité associée à δδ par
continuité de ff en x0x0, et ηgηg la même chose pour gg). En particulier, on a, pour |x−x0|
<η|x−x0|<η,f(x)≤f(x0)+δ≤g(x0)−δ≤g(x).f(x)≤f(x0)+δ≤g(x0)−δ≤g(x).Ainsi, pour
tout x∈[x0−η,x0+η]x∈[x0−η,x0+η], on a h(x)=f(x)h(x)=f(x), et|h(x)−h(x0)|=|f(x)
−f(x0)|<δ≤ε.|h(x)−h(x0)|=|f(x)−f(x0)|<δ≤ε.Ceci prouve que hh est continue en x0x0.
2.  Si g(x0)>f(x0)g(x0)>f(x0), on effectue le même raisonnement en échangeant les rôles
joués par ff et gg.
3.  Si g(x0)=f(x0)g(x0)=f(x0), alors c'est presque plus simple. On sait qu'il
existe η>0η>0 tel que, pour |x−x0|<η|x−x0|<η, on a|f(x)−f(x0)|<ε et |g(x)−g(x0)|<ε|
f(x)−f(x0)|<ε et |g(x)−g(x0)|<εsoit,|f(x)−h(x0)|<ε et |g(x)−h(x0)|<ε.|f(x)−h(x0)|
<ε et |g(x)−h(x0)|<ε.Puisqu'on a
toujours h(x)=f(x)h(x)=f(x) ou h(x)=g(x)h(x)=g(x), on trouve|h(x)−h(x0)|<ε|h(x)
−h(x0)|<εce qui prouve la continuité de hh.

Exercice 11   - Plus petite période [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R une fonction continue périodique non constante. On veut prouver que ff admet une
plus petite période, c'est-à-dire qu'il existe T>0T>0 tel que

 f(x+T)=f(x)f(x+T)=f(x) pour tout x∈Rx∈R
 pour tout 0<τ<T0<τ<T, il existe x∈Rx∈R avec f(x+τ)≠f(x)f(x+τ)≠f(x).

On poseA=inf{τ>0: ∀x∈R, f(x+τ)=f(x)}.A=inf{τ>0: ∀x∈R, f(x+τ)=f(x)}.

1.  Justifier que AA admet une borne inférieure que l'on notera TT.


2.  Démontrer que T>0T>0.
3.  Démontrer que TT est une période pour ff.

Indication 
Corrigé 

1.  AA est une partie de RR non vide (puisque ff est périodique) et minorée par 00. Elle admet
donc une borne supérieure.
2.  Soit x≠yx≠y tel que f(x)≠f(y)f(x)≠f(y). Soit ε=|f(y)−f(x)|>0ε=|f(y)−f(x)|>0. Alors il
existe δ>0δ>0 tel que |y−z|<δ|y−z|<δ entraîne |f(y)−f(z)|<ε|f(y)−f(z)|<ε. Supposons
que T=0T=0. Alors il existe τ∈Aτ∈A tel que 0<τ<δ0<τ<δ. Mais alors, il existe un
entier n∈Zn∈Z tel que x+nτ≤y<x+(n+1)τx+nτ≤y<x+(n+1)τ, et donc |y−(x+nτ)|<δ|
y−(x+nτ)|<δ. On en déduit que|f(y)−f(x)|=|f(y)−f(x+nτ)|<ε=|f(y)−f(x)|,|f(y)−f(x)|=|
f(y)−f(x+nτ)|<ε=|f(y)−f(x)|,une contradiction.
3.  Fixons x∈Rx∈R et soit (τk)(τk) une suite d'éléments de AA qui converge vers TT.
Puisque f(x+τk)=f(x)f(x+τk)=f(x), la continuité de ff en x+Tx+T entraîne
que f(x+T)=f(x)f(x+T)=f(x). Ainsi, TT est bien une période de ff, et par construction,
c'est la plus petite période de ff.

Exercice 12   - Fonctions monotones [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Soit f:I→Rf:I→R une fonction monotone. Montrer que l'ensemble de ses points de discontinuité est fini
ou dénombrable.
Indication 
Corrigé 
On peut supposer ff croissante. Soit a∈Ia∈I. ff admet en aa une limite à gauche, notée f(a−)f(a−), et
une limite à droite, notée f(a+)f(a+). ff est discontinue en aa si et seulement
si f(a−)<f(a+)f(a−)<f(a+). On sépare alors les points de discontinuité en fonction de l'écart entre limite
à gauche et limite à droite. Concrètement, pour tout n≥1n≥1, on poseIn={a∈[0,n]; |f(a)|≤n et f(a+)
−f(a−)≥1/n}.In={a∈[0,n]; |f(a)|≤n et f(a+)−f(a−)≥1/n}.Il est d'une part facile de constater que
l'ensemble des points de discontinuité de ff est exactement la réunion des ensembles InIn. D'autre part,
chaque InIn est fini. En effet, si a1,…,apa1,…,ap sont éléments
de InIn avec a1<a2<⋯<apa1<a2<⋯<ap, alors, puisque ff est croissante, on
a f(a+i)≤f(a−i+1)f(ai+)≤f(ai+1−) et donc f(a−i+1)−f(a−i)≥1/nf(ai+1−)−f(ai−)≥1/n. Par
télescopage, on en déduit quef(a−p)−f(a−1)≥(p−1)/n.f(ap−)−f(a1−)≥(p−1)/n.Maintenant, puisque |
f(x)|≤n|f(x)|≤n pour xx dans InIn, on a aussif(a−p)−f(a−1)≤2n.f(ap−)−f(a1−)≤2n.On a
donc p−1n≤2n⟹p≤2n2+1p−1n≤2n⟹p≤2n2+1. Il y donc au plus 2n2+12n2+1 éléments
dans InIn. Comme la réunion dénombrable d'ensembles finis ou dénombrables est fini ou dénombrable,
on en déduit que l'ensemble des points de discontinuité de ff est bien fini ou dénombrable.
Prolongements d'identité
Exercice 13   - Prolongement d'identités [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soient f,g:R→Rf,g:R→R continues.

1.  On suppose que, pour tout x∈Qx∈Q, on a f(x)<g(x)f(x)<g(x).


1.  Montrer que f(x)≤g(x)f(x)≤g(x) pour tout x∈Rx∈R.
2.  Montrer que l'on n'a pas nécessairement une inégalité stricte dans la question
précédente.
2.  On suppose désormais que, pour tout x,y∈Qx,y∈Q avec x<yx<y, on a f(x)<f(y)f(x)<f(y).
Montrer que ff est strictement croissante.

Indication 
Corrigé 

1.
1.  Soit x∈Rx∈R. Il existe une suite de rationnels (un)(un) qui converge vers xx. Le
passage à la limite dans f(un)<g(un)f(un)<g(un) donne f(x)≤g(x)f(x)≤g(x).
2.  Prenons f=0f=0 et g(x)=|x−√ 2 |g(x)=|x−2|.
Alors g(x)>0=f(x)g(x)>0=f(x) pour tout x≠√ 2 x≠2, en particulier pour
tout x∈Qx∈Q, et pourtant f(√ 2 )=g(√ 2 )=0f(2)=g(2)=0.
2.  Soient x<yx<y. On peut trouver des rationnels aa et bb tels que x<a<b<yx<a<b<y. Soit
ensuite une suite de rationnels (xn)(xn) qui converge vers xx et (yn)(yn) une suite de
rationnels qui converge vers yy. Pour nn assez grand, on a xn≤axn≤a,
donc f(xn)≤f(a)f(xn)≤f(a) et par passage à la limite f(x)≤f(a)f(x)≤f(a). De même, on
a f(b)≤f(y)f(b)≤f(y). On obtient l'inégalité stricte en
écrivantf(x)≤f(a)<f(b)≤f(y),f(x)≤f(a)<f(b)≤f(y),qui est vraie
car a<ba<b et a,ba,b sont deux rationnels.

Exercice 14   - Équation fonctionnelle [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Soit ff une application de RR dans RR continue en 0, et vérifiant f(2x)=f(x)f(2x)=f(x) pour tout réel xx.
Montrer que ff est constante. Comment généraliser ce résultat si ff vérifie f(ax+b)=f(x)f(ax+b)=f(x) pour
des réels aa et bb donnés avec |a|≠1|a|≠1?
Indication 
Corrigé 
Soit x∈Rx∈R et (xn)(xn) la suite définie par xn=x/2nxn=x/2n. Alors xn=2xn+1xn=2xn+1, et donc
on a f(xn)=f(xn+1)f(xn)=f(xn+1). Ainsi, on obtient que pour tout entier nn, on
a f(xn)=f(x)f(xn)=f(x). Or, la suite (xn)(xn) tend vers 0, et ff est continue en 0. On en déduit
que f(xn)→f(0)f(xn)→f(0), et donc que f(x)=f(0)f(x)=f(0). Comme xx est arbitraire, ff est bien
constante égale à f(0)f(0).
Si ff vérifie la relation f(ax+b)=f(x)f(ax+b)=f(x), alors soit ll la solution de al+b=lal+b=l,
soit l=b1−al=b1−a (on a a≠1a≠1). Si ff est continue en ll, alors ff va être constante. En effet, la
transformation x↦ax+bx↦ax+b est une homothétie de centre ll et de rapport aa. On peut faire le
même travail avec cette homothétie qu'avec l'homothétie x↦2xx↦2x.
Exercice 15   - Équation fonctionnelle [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R continue telle que,∀(x,y)∈R2, f(x+y)=f(x)+f(y).∀(x,y)∈R2, f(x+y)=f(x)+f(y).

1.  Démontrer que, pour tout n≥1n≥1 et tout x∈Rx∈R, f(nx)=nf(x)f(nx)=nf(x).


2.  Démontrer que, pour tout n∈Zn∈Z et tout x∈Rx∈R, f(nx)=nf(x)f(nx)=nf(x).
3.  Démontrer que pour tout nombre rationnel r=pqr=pq et pour tout x∈Rx∈R, on
af(pqx)=pqf(x)f(pqx)=pqf(x)(on pourra écrire p=q×pqp=q×pq).
4.  Conclure qu'il existe a∈Ra∈R tel que, pour tout x∈Rx∈R, f(x)=axf(x)=ax.

Indication 
Corrigé 

1.  On remarque d'abord que f(2x)=2f(x)f(2x)=2f(x), puis, par récurrence sur nn,


que f(nx)=nf(x)f(nx)=nf(x). En effet, si la propriété est vraie au rang nn, alors on
af((n+1)x)=f(nx+x)=f(nx)+f(x)=(n+1)f(x).f((n+1)x)=f(nx+x)=f(nx)
+f(x)=(n+1)f(x).
2.  Remarquons aussi que f(0)=f(0+0)=2f(0)⟹f(0)=0f(0)=f(0+0)=2f(0)⟹f(0)=0. En
particulier, f(0x)=0f(0x)=0. Maintenant, si nn est un entier négatif, −n−n est un entier
positif et −nx+nx=0−nx+nx=0. On en déduit que0=f(0)=f(−nx+nx)=f(−nx)
+f(nx)=−nf(x)+f(nx).0=f(0)=f(−nx+nx)=f(−nx)+f(nx)=−nf(x)+f(nx).Ainsi, 
f(nx)=nf(x)f(nx)=nf(x).
3.  Soit maintenant r=p/qr=p/q un rationnel. Pour calculer f(rx)f(rx), l'astuce est
d'écriref(q×pqx)=qf(pqx)f(q×pqx)=qf(pqx)d'une part
etf(q×pqx)=f(px)=pf(x)f(q×pqx)=f(px)=pf(x)d'autre part. De la sorte, on
a f(rx)=rf(x)f(rx)=rf(x).
4.  Posons a=f(1)a=f(1). Alors on vient de prouver que f(x)=xf(1)f(x)=xf(1) pour
tout x∈Qx∈Q. Soit x∈Rx∈R et (xn)(xn) une suite de rationnels tendant vers xx. Le
passage à la limite dans f(xn)=xnf(1)f(xn)=xnf(1) (licite car ff est continue)
donne f(x)=xf(1)f(x)=xf(1). Comme une telle fonction vérifie l'équation fonctionnelle, on
vient de prouver que les fonctions continues vérifiant f(x+y)=f(x)+f(y)f(x+y)=f(x)
+f(y) pour tous x,y∈Rx,y∈R sont exactement les fonctions linéaires.

Exercice 16   - Une équation fonctionnelle [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R une fonction continue telle que∀x,y∈R, f(x+y2)=12(f(x)
+f(y)).∀x,y∈R, f(x+y2)=12(f(x)+f(y)).

1.  Vérifier que les fonctions affines sont solutions de cette équation.


2.  Dans cette question, on cherche à déterminer les fonctions qui sont solutions de l'équation et
qui s'annulent en 0 et en 1.
1. Démontrer que, pour tout entier p∈Np∈N, on a f(p)=0f(p)=0.
2. Démontrer que, pour tout entier p∈Zp∈Z, on a f(p)=0f(p)=0.
3. Démontrer que, pour tout p∈Zp∈Z et tout n∈Nn∈N, on a f(p2n)=0f(p2n)=0.
4. Soit x∈Zx∈Z. Pour n∈Nn∈N, on pose xn=⌊2nx⌋2nxn=⌊2nx⌋2n. Démontrer que (xn)
(xn) converge vers xx.
5.  En déduire que ff est identiquement nulle.
3.  Dans le cas général, démontrer que ff est une fonction affine.

Indication 
Corrigé 

1.  Vérification immédiate!
2.
1.  Prouvons par récurrence double sur p∈Np∈N que f(p)=0f(p)=0 pour
tout p∈Np∈N. En effet, on a bien f(0)=f(1)=0f(0)=f(1)=0. De plus,
si f(p−2)=f(p−1)=0f(p−2)=f(p−1)=0, alors en appliquant la propriété
avec x=p−2x=p−2 et y=py=p, on af(p−1)=12f(p)+12f(p−1),f(p−1)=12f(p)
+12f(p−1),ce qui implique f(p)=0f(p)=0.
2.  Remarquons que ff est impaire. En effet, si x∈Rx∈R et si on applique la propriété
avec y=−xy=−x, alors f(x)+f(−x)=0f(x)+f(−x)=0 ce qui prouve bien que ff est
impaire. Ainsi, pour tout p∈Zp∈Z, on a f(p)=0f(p)=0.
3.  Prouvons maintenant par récurrence sur n∈Nn∈N que f(p/2n)=0f(p/2n)=0 pour
tout n∈Nn∈N. C'est vrai pour n=0n=0, et si c'est vrai au rang nn, alors
appliquons la propriété avec x=0x=0 et y=p/2ny=p/2n.
Alors f(p2n+1)=0f(p2n+1)=0 ce qui prouve que la propriété est vraie au
rang n+1n+1.
4.  On a, par définition de la partie
entière,2nxn≤2nx≤2nxn+1⟺x−12n≤xn≤x.2nxn≤2nx≤2nxn+1⟺x−12n≤xn
≤x.Par le théorème des gendarmes, (xn)(xn) converge vers xx.
5.  On a, pour tout entier nn, f(xn)=0f(xn)=0 et de plus xn→xxn→x. Puisque ff est
continue, f(xn)→f(x)f(xn)→f(x) et donc f(x)=0f(x)=0.
3.  Soit gg la fonction affine telle que f(0)=g(0)f(0)=g(0) et f(1)=g(1)f(1)=g(1) et
posons h=f−gh=f−g. Alors hh vérifie la propriété et vérifie également
que h(0)=h(1)=0h(0)=h(1)=0. On en déduit que hh est identiquement nulle, puis
que f=gf=g est affine.

Théorème des valeurs intermédiaires - aspects pratiques


Exercice 17   - [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
On considère une fonction ff continue définie sur [−2;4][−2;4] et admettant le tableau de variations
suivant :
Déterminer, suivant la valeur de k∈Rk∈R, le nombre de solutions de
l'équation f(x)=kf(x)=k avec x∈[−2;4]x∈[−2;4].
Indication 
Corrigé 
On distingue plusieurs cas suivant les valeurs de kk :

 Si k<−1k<−1 ou k>2k>2, il n'y a pas de solutions.


 Si k∈[−1;0[k∈[−1;0[, l'équation admet une seule solution qui est dans
l'intervalle [−2;−1][−2;−1].
 Si k=0k=0, il y a deux solutions : une qui est dans l'intervalle [−2;−1][−2;−1], et 22.
 Si k∈]0;1[k∈]0;1[, il y a trois solutions : une dans l'intervalle ]−2;−1[]−2;−1[, une dans
l'intervalle ]−1;2[]−1;2[ et une dans l'intervalle ]2;4[]2;4[.
 Si k=1k=1, il y a deux solutions : une qui est dans l'intervalle [2;4][2;4], et l'autre
en −1−1.
 Si k∈]1;2]k∈]1;2], il y a une solution, dans l'intervalle [2;4][2;4].

Pour justifier cela, on peut dire que ff définit une bijection de [−2;−1][−2;−1] sur [−1;1][−1;1], et


ainsi de suite...
Exercice 18   - Racines [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Montrer que l'équation x3+x2−4x+1=0x3+x2−4x+1=0 admet au moins trois solutions distinctes
dans RR. En utilisant l'algorithme de dichotomie, donner un encadrement d'amplitude inférieur
à 10−110−1 de chacune de ces racines.
Indication 
Corrigé 
Posons f(x)=x3+x2−4x+1f(x)=x3+x2−4x+1. Remarquons que f(0)=1>0f(0)=1>0 et
que f(1)=−1<0f(1)=−1<0. De plus, lim−∞f=−∞lim−∞f=−∞ et lim+∞f=+∞lim+∞f=+∞. On va
donc appliquer trois fois le théorème des valeurs intermédiaires :

 On a 0∈f(]−∞,0[)0∈f(]−∞,0[), et donc par le théorème des valeurs intermédiaires


appliqué à la fonction continue ff, il existe x1∈]−∞,0[x1∈]−∞,0[ tel
que f(x1)=0f(x1)=0.
 On a 0∈f(]0,1[)0∈f(]0,1[), et donc par le théorème des valeurs intermédiaires appliqué
à ff, il existe x2∈]0,1[x2∈]0,1[ tel que f(x2)=0f(x2)=0.
 On a 0∈f(]1,+∞[)0∈f(]1,+∞[), et donc par le théorème des valeurs intermédiaires
appliqué à ff, il existe x3∈]1,+∞[x3∈]1,+∞[ tel que f(x3)=0f(x3)=0.
Puisque x1<0<x2<1<x3x1<0<x2<1<x3, on a bien trouvé trois racines distinctes à l'équation. En fait,
comme on a affaire à un polynôme de degré 3, il ne peut pas avoir plus de 3 racines, et on a trouvé toutes
ses racines.
On va maintenant encadrer ces racines. Pour cela on va utiliser la méthode de dichotomie. Commençons
par x2x2, dont on sait déjà qu'elle est comprise entre 0 et 1. On calcule successivement les valeurs
suivantesxf(x)0,5−0,6250,250,0781250,375−0,3066406250,3125−0,121826172.xf(x)0,5−0
,6250,250,0781250,375−0,3066406250,3125−0,121826172.On en déduit
que 0,25<x2<0,31250,25<x2<0,3125. Pour x3x3, on commence par remarquer
que f(1)=−1<0<f(2)=5f(1)=−1<0<f(2)=5. x3x3 est donc localisé dans l'intervalle [1,2][1,2]. La
méthode de dichotomie donne cette
fois
:xf(x)1,50,6251,25−0,4843751,375−0,0097656251,43750,286865234.xf(x)1,50,6251,25−
0,4843751,375−0,0097656251,43750,286865234.On en déduit
que 1,375<x3<1,43751,375<x3<1,4375. Maintenant, pour x1x1, il faut d'abord tatonner un
encadrement grossier. On a f(−2)=5>0>f(−3)=−5f(−2)=5>0>f(−3)=−5. On applique donc la
méthode de dichotomie entre −2−2 et −3−3. On trouvexf(x)
−2,51,625−2,75−1,234375−2,6250,302734375−2,6875−0,438232422xf(x)
−2,51,625−2,75−1,234375−2,6250,302734375−2,6875−0,438232422On en déduit
que −2,6875<x1<−2,625−2,6875<x1<−2,625.
Exercice 19   - Triangle rectangle de périmètre donné [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
On cherche à déterminer s'il existe un triangle rectangle ABCABC, rectangle en AA, tel
que BC=12BC=12 et dont le périmètre est égal à 2828. On note xx la longueur ACAC.

1.  Déterminer une expression du périmètre P(x)P(x) du triangle ABCABC.


2.  Étudier la fonction P(x)P(x) sur son domaine de définition.
3.  En déduire le nombre de valeurs possibles pour ACAC, ainsi qu'une valeur approchée de ces
valeurs à 10−210−2 près.

Indication 
Corrigé 

1.  Remarquons que l'on 0≤x≤120≤x≤12, puisque BCBC doit être l'hypoténuse du triangle.


Par le théorème de Pythagore, on a alors AC=√ 144−x2 AC=144−x2 et
donc P(x)=12+x+√ 144−x2 P(x)=12+x+144−x2.
2.  PP est dérivable sur [0;12[[0;12[. Sa dérivée est donnée parP′
(x)=1−x√ 144−x2 =√ 144−x2 −x√ 144−x2 .P′
(x)=1−x144−x2=144−x2−x144−x2.On cherche le signe
de √ 144−x2 −x144−x2−x pour x∈[0;12]x∈[0;12].
Comme x≥0x≥0 et √ 144−x2 ≥0144−x2≥0, on a, par croissance de la
fonction x2x2 sur [0;+∞[[0;+∞[,√144−x2 ≤x⟺144−x2≤x2⟺x2≥144/2⟺x≥12/√
2 .144−x2≤x⟺144−x2≤x2⟺x2≥144/2⟺x≥12/2.Ainsi, en
posant α=12/√ 2 α=12/2, on obtient le tableau de variations suivant :
3.  On vérifie que P(α)=12(1+√ 2 )≃28,97P(α)=12(1+2)≃28,97. On sait que PP est une
fonction continue strictement croissante sur [0,α][0,α]. Elle réalise donc une bijection
de [0,α][0,α] sur [24,P(α)][24,P(α)]. Comme 28∈]24,P(α)[28∈]24,P(α)[,
l'équation P(x)=28P(x)=28 admet une unique solution sur ]0,α[]0,α[. De même, PP est
une fonction continue strictement décroissante sur [α,12][α,12]. Elle réalise donc une
bijection de [α,12][α,12] sur [24,P(α)][24,P(α)]. Comme 28∈]24,P(α)[28∈]24,P(α)
[, l'équation P(x)=28P(x)=28 admet une unique solution dans ]α,12[]α,12[. En utilisant
un balayage ou la méthode de dichotomie, on trouve que la première
solution x1x1 vérifie 5,17<x1<5,185,17<x1<5,18 tandis que la deuxième
solution x2x2 vérifie 10,82<x2<10,8310,82<x2<10,83.

Exercice 20   - Une infinité de solutions [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Démontrer que l'équation cosx=1xcos⁡x=1x admet une infinité de solutions dans R∗+R+∗.
Indication 
Corrigé 
Posons, pour x>0x>0, f(x)=cosx−1xf(x)=cos⁡x−1x. Alors ff est continue sur ]0,+∞[]0,+∞[.
Soit k≥1k≥1 un entier. Alors on af(2kπ)=1−12kπ≥0f(2kπ)=1−12kπ≥0alors
quef(2kπ+π)=−1−12kπ+π≤0.f(2kπ+π)=−1−12kπ+π≤0.Par le théorème des valeurs
intermédiaires, il existe un réel xkxk dans l'intervalle [2kπ,2kπ+π][2kπ,2kπ+π] tel
que f(xk)=0f(xk)=0. On a clairement xk<2(k+1)π≤xk+1xk<2(k+1)π≤xk+1. Ainsi, les
réels xkxk sont deux à deux disjoints et l'équation admet une infinité de solutions.
Exercice 21   - Application à l'étude de fonctions [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit gg la fonction définie sur RR par g(x)=2x3−3x2−1g(x)=2x3−3x2−1.

1.  Dresser le tableau de variations de gg.


2.  Montrer que l'équation g(x)=0g(x)=0, avec x∈Rx∈R, admet une unique solution αα.
Donner un encadrement de αα à 10−110−1 près.
3.  Déterminer le signe de g(x)g(x) sur RR.
4.  Soit ff la fonction définie sur ]−1;+∞[]−1;+∞[ parf(x)=1−xx3+1.f(x)=1−xx3+1.Calculer f′
(x)f′(x) puis exprimer le en fonction de gg, pour x∈]−1;+∞[x∈]−1;+∞[.
5.  En déduire le signe de f′f′, puis les variations de ff sur ]−1;+∞[]−1;+∞[.

Indication 
Corrigé 
1.  On calcule la dérivée de gg. On trouve g′(x)=6x2−6x=6x(x−1)g′
(x)=6x2−6x=6x(x−1). Ainsi, on a g′(x)<0g′(x)<0 sur ]0;1[]0;1[ et g′(x)>0g′
(x)>0 sur ]−∞;0[∪]1;+∞[]−∞;0[∪]1;+∞[. On sait aussi
quelimx→−∞g(x)=limx→−∞2x3=−∞,limx→+∞g(x)=limx→+∞2x3=+∞.limx→−∞g(x)
=limx→−∞2x3=−∞,limx→+∞g(x)=limx→+∞2x3=+∞.On en déduit le tableau de
variations suivant pour gg :

2.  La fonction gg est croissante sur ]−∞;0]]−∞;0] et donc pour tout x∈]−∞;0]x∈]−∞;0],


on a g(x)≤g(0)=−1g(x)≤g(0)=−1. La fonction gg est décroissante sur l'intervalle [0;1]
[0;1] et donc pour tout x∈[0;1]x∈[0;1], on a g(x)≤g(0)=−1g(x)≤g(0)=−1. Enfin, la
fonction gg est continue et strictement croissante sur [1;+∞[[1;+∞[.
Puisque g(1)=−2g(1)=−2 et limx→+∞g(x)=+∞limx→+∞g(x)=+∞ et
que 0∈[−2;+∞[0∈[−2;+∞[, l'équation g(x)=0g(x)=0 admet une unique
solution αα dans [1;+∞[[1;+∞[. Comme elle n'a pas de solutions dans ]−∞;−2]]−∞;−2],
c'est la seule solution dans RR tout entier. Notons la αα. Du fait que g(2)=3>0g(2)=3>0,
on sait que α∈[2;3]α∈[2;3]. On en trouve une valeur approchée par exemple par balayage.
On trouve α≃1,7α≃1,7, à 10−110−1 près.
3.  D'après l'étude précédente (et le tableau de variations), on
a g(x)≤0g(x)≤0 si x≤αx≤α et g(x)≥0g(x)≥0 si x≥αx≥α.
4.  Remarquons d'abord que le dénominateur s'annule uniquement en −1−1. La fonction ff est
bien définie et dérivable sur ]−1;+∞[]−1;+∞[ et sa dérivée vérifief′(x)=−(x3+1)−(1−x)
(3x2)(x3+1)2=2x3−3x2−1(x3+1)2=g(x)(1+x3)2.f′(x)=−(x3+1)−(1−x)(3x2)
(x3+1)2=2x3−3x2−1(x3+1)2=g(x)(1+x3)2.
5.  Ainsi, f′f′ est du même signe que gg et ff est décroissante sur ]−1;α]]−1;α], puis
croissante sur [α;+∞[[α;+∞[.

Exercice 22   - Le médicament [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Un patient prend un médicament (par voie orale). On admet que la concentration par litre de sang du
principe actif (en mg par litre) peut être modélisé par la fonction f(t)=4te−0,5tf(t)=4te−0,5t, où tt est le
temps écoulé (en heures) depuis la prise du médicament. On estime que le médicament est actif lorsque sa
concentration dans le sang est supérieur ou égal à 11 mg par litre.

1.  Dresser le tableau de variations de la fonction ff sur [0,+∞[[0,+∞[.


2.  Démontrer qu'il existe deux temps t0t0 et t1t1 de sorte que le médicament ne soit pas actif
entre 00 et t0t0, soit actif entre t0t0 et t1t1, et ne soit plus actif après t1t1.
3.  Donner un encadrement d'amplitude 10−110−1 de la durée pendant laquelle le médicament
est actif.

Indication 
Corrigé 

1.  La fonction ff est dérivable sur [0;+∞[[0;+∞[ et sa dérivée est donnée parf′


(t)=(4−2t)e−0,5t.f′(t)=(4−2t)e−0,5t.Ainsi, f′(t)>0f′(t)>0 pour t∈[0;2[t∈[0;2[ et f′
(t)<0f′(t)<0 pour t>2t>2. Ainsi, la fonction ff est strictement croissante sur [0;2[[0;2[ et
strictement décroissante sur ]2;+∞[]2;+∞[. De plus, on
a f(0)=0f(0)=0 et limt→−∞f(t)=0limt→−∞f(t)=0. On obtient le tableau de variations
suivant :

On a de plus f(2)=8e−1≃2,94f(2)=8e−1≃2,94.

2.  La fonction ff est continue et strictement croissante sur [0;2][0;2]. Elle réalise donc une
bijection de [0;2][0;2] sur [f(0);f(2)]=[0;8e−1][f(0);f(2)]=[0;8e−1].
Puisque 2∈[0;8e−1]2∈[0;8e−1], il existe un unique réel t0∈[0;2]t0∈[0;2] tel
que f(t0)=1f(t0)=1. De plus, ff est continue et strictement décroissante sur [2;+∞][2;+∞].
Elle réalise donc une bijection
de [2;+∞[[2;+∞[ sur ]limx→+∞f(x);f(2)]=]0;8e−1]]limx→+∞f(x);f(2)]=]0;8e−1].
Comme précédemment, il existe un unique t1t1 tel que f(t1)=1f(t1)=1. On a alors, par
l'étude des
variations, f(t)<1f(t)<1 pour t∈[0;t1[∪]t2;+∞[t∈[0;t1[∪]t2;+∞[ et f(t)≥1f(t)≥1 pour 
t∈[t0;t1]t∈[t0;t1].
3.  Il faut bien sûr trouver une valeur approchée de t0t0 et de t1t1 pour obtenir une valeur
approchée de t1−t0t1−t0. Mais attention, si on a un encadrement de t0t0 avec une amplitude
de aa, et si on a un encadrement de t1t1 avec une amplitude de aa, c'est-à-dire si on
connait x0x0, y0y0, x1x1 et y1y1 tels
quex0≤t0≤y0 et x1≤t1≤y1x0≤t0≤y0 et x1≤t1≤y1avec y0−x0≤ay0−x0≤a et y1−x1≤ay
1−x1≤a, alors on sait quex1−y0≤t1−t0≤y1−x0x1−y0≤t1−t0≤y1−x0mais on
a0≤(y1−x0)−(x1−y0)=(y0−x0)+(y1−x1)≤2a0≤(y1−x0)−(x1−y0)=(y0−x0)+
(y1−x1)≤2aet donc l'encadrement obtenu a une amplitude de 2a2a. Il nous faut donc
obtenir un encadrement de t0t0 et de t1t1 avec une amplitude inférieure ou égale
à 0.5×10−10.5×10−1. On applique pour cela par exemple l'algorithme de dichotomie ou de
balayage, en partant de l'encadrement grossier (obtenu en regardant la courbe représentative
de ff) 0≤t0≤10≤t0≤1 et 6≤t1≤76≤t1≤7. On obtient
que0,25≤t0≤0,3 et 6,5≤t1≤6,55.0,25≤t0≤0,3 et 6,5≤t1≤6,55.On
obtient6,2≤t1−t0≤6,3.6,2≤t1−t0≤6,3.Le médicament est actif pendant une durée comprise
entre 6,26,2 et 6,36,3h.

Exercice 23   - Température à l'équateur [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Démontrer qu'il existe à tout moment deux points opposés sur l'équateur où les températures sont égales.
On pourra considérer que la température à l'équateur est une fonction continue de la longitude.
Indication 
Corrigé 
L'équateur peut-être modélisé par un cercle. Soit MM un point de ce cercle de longitude θθ. Comme
avec le cercle trigonométrique, la longitude de MM n'est pas unique, mais est définie à 360°360° près.
Notons T(θ)T(θ) la température au point de longitude θθ. L'énoncé nous dit que TT est une fonction
continue, et on sait que TT est périodique de période 360360.
Posons f(θ)=T(θ+180)−T(θ)f(θ)=T(θ+180)−T(θ). Alors on
af(180)=T(360)−T(180)=T(0)−T(180)=−f(0).f(180)=T(360)−T(180)=T(0)−T(180)=−f(0).
Ainsi, f(0)f(0) et f(180)f(180) sont de signe opposés. Puisque ff est continue, il
existe θ∈[0;180]θ∈[0;180] tel que f(θ)=0f(θ)=0. En ce θθ, on
a T(θ)=T(θ+180)T(θ)=T(θ+180) : les températures au point de longitude θθ et de
longitude θ+180θ+180 sont égales.
Exercice 24   - Une suite définie comme étant la racine d'un polynôme [Signaler une
erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Pour n≥1n≥1, on considère le polynôme Pn(X)=Xn+Xn−1+⋯+X−1Pn(X)=Xn+Xn−1+⋯+X−1.

1.  Démontrer que PnPn possède une seule racine dans R+R+, que l'on note unun.


2.  Démontrer que la suite (un)(un) est décroissante, et en déduire qu'elle converge.
3.  Démontrer que, pour tout n≥1n≥1, un≥12un≥12.
4.  Soit ρ∈]1/2,1[ρ∈]1/2,1[. Démontrer que limn→+∞Pn(ρ)>0limn→+∞Pn(ρ)>0.
5.  Démontrer que (un)(un) converge vers 1212.

Indication 
Corrigé 
Exercice 25   - Le cycliste [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Un cycliste parcourt 30 km en une heure. Démontrer qu'il existe un intervalle de temps de 10 minutes tel
que le cycliste a parcouru 5 km. Existe-t-il toujours un intervalle de temps de 40 minutes durant lequel il
aura parcouru 20km?
Indication 
Corrigé 
Notons ff la fonction qui représente la distance parcourue par le cycliste en fonction du temps (exprimé
en minutes). ff est une fonction continue, f(0)=0f(0)=0 et f(60)=30f(60)=30. On veut prouver qu'il
existe un intervalle de temps de 10 minutes tel que le cycliste a parcouru 5 km. Autrement dit, on veut
trouver xx dans [0,50][0,50] tel que f(x+10)−f(x)=5f(x+10)−f(x)=5. Supposons qu'un
tel xx n'existe pas. Par le théorème des valeurs intermédiaires, on sait alors que :
 ou bien, pour tout x∈[0,50]x∈[0,50], on a f(x+10)−f(x)>5f(x+10)−f(x)>5.
 ou bien, pour tout x∈[0,50]x∈[0,50], on a f(x+10)−f(x)<5f(x+10)−f(x)<5.

Dans le premier cas, on


af(60)=f(60)−f(50)+f(50)−f(40)+f(40)−f(30)+f(30)−f(20)+f(20)−f(10)+f(10)−f(0)>6×5>3
0.f(60)=f(60)−f(50)+f(50)−f(40)+f(40)−f(30)+f(30)−f(20)+f(20)−f(10)+f(10)−f(0)>6×5>
30.ce qui est une contradiction. Dans le second cas, on trouverait f(60)<30f(60)<30, ce qui constitue
également une contradiction. L'hypothèse formulée est donc fausse : il existe x∈[0,50]x∈[0,50] tel
que f(x+10)−f(x)=5f(x+10)−f(x)=5.
Dans un intervalle de 40 minutes, cela devient faux. Supposons par exemple que le cycliste parcourt 15
kms pendant les 10 premières minutes, se repose pendant 40 minutes, puis parcourt les 15 derniers
kilomètres pendant les 10 dernières minutes. Alors, si on prend un intervalle de temps de 40 minutes :

 ou bien il contient une partie des 10 premières minutes, mais alors il ne comprend aucune
partie des 10 dernières minutes, et dans ce cas la distance parcourue est inférieure à 15km.
 ou bien il contient une partie des 10 dernières minutes, mais alors il ne comprend aucune
partie des 10 premières minutes, et dans ce cas la distance parcourue est inférieure à 15km.
 ou bien c'est l'intervalle "central", et dans ce cas la distance parcourue est nulle.

Dans tous les cas, on ne peut pas trouver d'intervalle de temps de 40 minutes durant lequel il aura
parcouru 20km.
Exercice 26   - Non continue et vérifie pourtant la propriété des valeurs
intermédiaires [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
On considère la fonction ff définie sur [0,1]
[0,1] parf(x)={0si x=0sin(1x)sinon.f(x)={0si x=0sin⁡(1x)sinon.

1.  Démontrer que la fonction ff n'est pas continue en 0.


2.  On souhaite prouver que ff vérifie la propriété des valeurs intermédiaires, c'est-à-dire que
pour tous réels a<ba<b, et pour tout yy compris entre f(a)f(a) et f(b)f(b), il
existe c∈]a,b[c∈]a,b[ tel que y=f(c)y=f(c).
1.  Traiter le cas a>0a>0.
2.  Si a=0a=0, justifier l'existence de d∈]a,b[d∈]a,b[ tel que f(d)=f(0)f(d)=f(0).
Conclure.

Indication 
Corrigé 

1.  Pour prouver que ff n'est pas continue en 0, il suffit de trouver une suite (un)(un) qui


converge vers 0, mais telle que (f(un))(f(un)) ne converge pas vers f(0)=0f(0)=0.
Ici, un=12nπ+π/2un=12nπ+π/2 convient, puisque f(un)=1f(un)=1 pour tout entier nn.
Question bonus : si on n'avait pas posé f(0)=0f(0)=0, sauriez-vous prouver que ff ne peut
pas se prolonger par continuité en 00?
2.
1.  Si a≠0a≠0, on peut directement appliquer le théorème des valeurs intermédiaires
à ff qui est continue sur [a,b][a,b].
2.  Si a=0a=0, soit n≥1n≥1 tel que 1nπ<b1nπ<b. Posons d=1/nπd=1/nπ.
Alors f(d)=0=f(0)f(d)=0=f(0), et cette fois on peut appliquer le théorème des
valeurs intermédiaires sur l'intervalle [c,d][c,d] pour démontrer que toute valeurs
comprise entre 0=f(a)=f(d)0=f(a)=f(d) et f(b)f(b) est prise par ff.

Exercice 27   - Racines suivant la parité [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
On considère pour n∈Nn∈N le polynôme Pn(x)=∑nk=0xkk!Pn(x)=∑k=0nxkk!. Démontrer que PnPn n'a
pas de racines réelles si nn est pair, et que PnPn admet une unique racine réelle si nn est impair.
Indication 
Corrigé 
On va procéder par récurrence, la clé étant que P′n+1=PnPn+1′=Pn. Posons, pour n∈Nn∈N, la
propriété P(n)P(n) : "si nn est pair, PnPn n'admet pas de racine réelle et si nn est impair,
alors PnPn admet une unique racine réelle".
Initialisation : P0(x)=1P0(x)=1 n'admet pas de racines réelles, donc P(0)P(0) est vraie.
Hérédité : soit n∈Nn∈N tel que P(n)P(n) est vraie, et prouvons P(n+1)P(n+1). On distingue deux
cas :

 n+1n+1 est impair. Dans ce cas, Pn+1Pn+1 est un polynôme de degré impair. On a


alors limx→−∞Pn+1(x)=−∞limx→−∞Pn+1(x)=−∞ et limx→+∞Pn+1(x)=+∞limx→+
∞Pn+1(x)=+∞, donc par le théorème des valeurs intermédiaires, Pn+1Pn+1 admet au
moins une racine réelle. De plus, puisque PnPn n'admet pas de racines réelles, et
que limx→+∞Pn(x)=+∞limx→+∞Pn(x)=+∞, PnPn est strictement positif sur RR.
Mais P′n+1=PnPn+1′=Pn, et donc Pn+1Pn+1 est strictement croissante sur RR. Ainsi,
l'équation Pn+1(x)=0Pn+1(x)=0 ne peut admettre au plus qu'une seule solution
et Pn+1Pn+1 admet une unique racine réelle.
 n+1n+1 est pair. Notons αα l'unique racine réelle de PnPn; on
a Pn(x)<0Pn(x)<0 si x<αx<α et Pn(x)>0Pn(x)>0 si x>αx>α. Ainsi, Pn+1Pn+1 est
décroissant sur ]−∞,α[]−∞,α[ et est croissant sur ]α,+∞[]α,+∞[. Mais Pn+1(α)=Pn(α)
+αn+1(n+1)!=αn+1(n+1)!>0Pn+1(α)=Pn(α)+αn+1(n+1)!=αn+1(n+1)!>0 puisque 
n+1n+1 est pair et α≠0α≠0 (Pn(0)=1Pn(0)=1). Ainsi, Pn+1Pn+1 admet son minimum
en αα et Pn+1(α)>0Pn+1(α)>0. On en déduit que Pn+1Pn+1 n'admet pas de racine réelle.

Conclusion : On a prouvé que P(0)P(0) est vraie et que, pour


tout n∈Nn∈N, P(n)⟹P(n+1)P(n)⟹P(n+1). Ainsi, P(n)P(n) est vraie pour tout entier nn.
Théorème des valeurs intermédiaires - aspects théoriques
Exercice 28   - Vrai ou faux [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Les propositions suivantes sont elles vraies ou fausses :

1.  L'image par une fonction continue d'un intervalle ouvert est un intervalle ouvert.
2.  L'image par une fonction continue d'un intervalle fermé est un intervalle fermé.
3.  L'image par une fonction continue d'une partie bornée est une partie bornée.
4.  L'image réciproque par une fonction continue d'un intervalle est un intervalle.
Indication 
Corrigé 
Toutes ces propositions sont fausses. Voici des contre-exemples.

1.  On pose f(x)=cos(x)f(x)=cos⁡(x) et I=]−π,5π[I=]−π,5π[.
Alors f(I)=[−1,1]f(I)=[−1,1].
2.  On pose f(x)=11+x2f(x)=11+x2 et I=RI=R. Alors f(I)=]0,1]f(I)=]0,1].
3.  On pose f(x)=1/xf(x)=1/x et I=]0,1[I=]0,1[. Alors f(I)=]1,+∞[f(I)=]1,+∞[.
4.  On pose f(x)=x2f(x)=x2 et I=]0,+∞[I=]0,+∞[. Alors f−1(I)=R∗f−1(I)=R∗ qui n'est
pas un intervalle.

Exercice 29   - Carré égal à 1 [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]


Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R continue telle que, pour tout x∈Rx∈R, on a f(x)2=1f(x)2=1. Démontrer
que f=1f=1 ou f=−1f=−1.
Indication 
Corrigé 
Ce que donne immédiatement l'énoncé
est∀x∈R, f(x)=1 ou f(x)=−1.∀x∈R, f(x)=1 ou f(x)=−1.On veut prouver
que(∀x∈R, f(x)=1)  ou −(∀x∈R, f(x)=−1).(∀x∈R, f(x)=1)  ou −(∀x∈R, f(x)=−1).Ce n'est
pas la même chose : pensons à la fonction identiquement égale à −1−1 sur ]−∞,0]]−∞,0] et égale
à 11 sur [0,+∞[[0,+∞[.
Supposons donc que la deuxième propriété est fausse. Il existe donc x0∈Rx0∈R tel
que f(x0)=1f(x0)=1 et il existe x1∈Rx1∈R tel que f(x1)=−1f(x1)=−1. Par le théorème des valeurs
intermédiaires, il existe yy tel que f(y)=0f(y)=0. Ceci contredit que (f(y))2=1(f(y))2=1. Donc la
deuxième propriété est vraie.
Exercice 30   - Nombre fini de valeurs [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Que dire d'une fonction f:I→Rf:I→R, où II est un intervalle, continue, et ne prenant qu'un nombre fini de
valeurs?
Indication 
Corrigé 
Exercice 31   - Barycentre [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:[a,b]→Rf:[a,b]→R une fonction continue, et soient p,qp,q deux réels strictement positifs.
Démontrer qu'il existe c∈[a,b]c∈[a,b] tel que pf(a)+qf(b)=(p+q)f(c).pf(a)+qf(b)=(p+q)f(c).
Indication 
Corrigé 
Exercice 32   - Point fixe [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:[0,1]→[0,1]f:[0,1]→[0,1] une fonction continue. Démontrer que ff admet toujours au moins un
point fixe.
Indication 
Corrigé 
Exercice 33   - Une suite définie implicitement [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit a,b∈Ra,b∈R avec a<ba<b et soit f∈C([a,b[,R)f∈C([a,b[,R) une fonction strictement croissante
sur [a,b[[a,b[ et vérifiant f(a)≤0f(a)≤0, limx→bf(x)=+∞limx→bf(x)=+∞.

1.  Démontrer que, pour tout n∈Nn∈N, l'équation f(x)=nf(x)=n admet une unique


solution xn∈[a,b[xn∈[a,b[.
2.  Étudier la monotonie de la suite (xn)(xn).
3.  Étudier la convergence de la suite (xn)(xn) et déterminer sa limite éventuelle.

Indication 
Corrigé 
Exercice 34   - Limite de la valeur absolue [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit ff une fonction continue de RR dans RR. On suppose que |f||f| admet une limite (finie) en +∞+∞.
Prouver que ff admet également une limite en +∞+∞.
Indication 
Corrigé 
Exercice 35   - Fonctions qui commutent [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f,g:[0,1]→[0,1]f,g:[0,1]→[0,1] deux fonctions continues telles que g∘f=f∘gg∘f=f∘g. On veut
démontrer qu'il existe un réel cc tel que f(c)=g(c)f(c)=g(c). On rappelle que ff admet un point
fixe s∈[0,1]s∈[0,1]. On définit par récurrence une suite (un)
(un) par u0=su0=s et un+1=g(un)un+1=g(un).

1.  Démontrer que, pour tout n≥0n≥0, unun est un point fixe de ff.


2.  On suppose que la suite (un)(un) est monotone. Démontrer le résultat.
3.  On suppose que la suite (un)(un) n'est pas monotone.
1.  Démontrer qu'il existe u,v∈[0,1]u,v∈[0,1] tels que (f−g)(u)⋅(f−g)(v)≤0(f−g)
(u)⋅(f−g)(v)≤0.
2.  Conclure.

Indication 
Corrigé 
Exercice 36   - Une drôle de propriété! [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit ff une fonction continue sur un segment [a,b][a,b]. On suppose que ff vérifie la propriété suivante :
pour tous les points c<dc<d de l'intervalle, il existe ee compris entre cc et dd tel
que f(e)=f(a)f(e)=f(a) ou f(e)=f(b)f(e)=f(b). Montrer que ff est constante.
Indication 
Corrigé 
Exercice 37   - Point fixe [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:R+→R+f:R+→R+ continue. On suppose que x↦f(x)xx↦f(x)x admet une limite
finie l<1l<1 en +∞+∞. Démontrer que ff admet un point fixe.
Indication 
Corrigé 
Exercice 38   - Valeurs intermédiaires? [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit ff une fonction continue sur [0,1][0,1], à valeurs dans RR, et telle que f(0)=f(1)f(0)=f(1).
1.  Montrer que pour tout entier n≥2n≥2, il existe cn∈[0,1−1n]cn∈[0,1−1n] tel
quef(cn)=f(cn+1n).f(cn)=f(cn+1n).
2.  Montrer que si l'on remplace 1/n1/n par un réel α∈]0,1[α∈]0,1[ tel que 1/α1/α n'est pas un
entier, le résultat précédent n'est plus vrai. On pourra considérer la fonction ff définie
sur [0,1][0,1] parf(x)=cos(2πxα)−x(cos(2πα)−1).f(x)=cos⁡(2πxα)−x(cos⁡(2πα)−1).

Indication 
Corrigé 

1.  On considère la fonction fnfn définie sur [0,1−1/n][0,1−1/n] parfn(x)=f(x+1n)


−f(x).fn(x)=f(x+1n)−f(x).On écrit alors
que0=f(1)−f(0)=n−1∑k=0fn(kn).0=f(1)−f(0)=∑k=0n−1fn(kn).Le point clé est de
remarquer que tous les fn(k/n)fn(k/n) ne peuvent pas être tous strictement positifs ou tous
strictement négatifs. Mais alors, on peut trouver un entier kk dans {0,…,n−2}{0,
…,n−2} tel que fn(k/n)≤0fn(k/n)≤0 et fn((k+1)/n)≥0fn((k+1)/n)≥0, ou
bien fn(k/n)≥0fn(k/n)≥0 et fn((k+1)/n)≤0fn((k+1)/n)≤0 (seriez-vous capable de
démontrer cela formellement?). Il suffit alors d'appliquer le théorème des valeurs
intermédiaires à fnfn entre les points k/nk/n et (k+1)/n(k+1)/n.
2.  C'est nettement plus facile, car on nous donne la fonction. On remarque d'abord
que f(0)=f(1)=1f(0)=f(1)=1. Par ailleurs, s'il
existait x∈[0,1−α]x∈[0,1−α] avec f(x)=f(x+α)f(x)=f(x+α), on obtiendrait après
simplifications :cos(2πα)=1.cos⁡(2πα)=1.Ceci n'est pas possible si 1/α1/α n'est pas un
entier.

Exercice 39   - Tout intervalle dans l'image est l'image d'un intervalle!  [Signaler une
erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R une fonction continue, et soit α<βα<β des réels. Démontrer qu'il existe a<ba<b tel
que f([a,b])=[α,β]f([a,b])=[α,β].
Indication 
Corrigé 
Fonctions continues sur un segment
Exercice 40   - [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit ff la fonction définie sur RR par f(x)=(x4+3x2)e−x2f(x)=(x4+3x2)e−x2.

1.  Déterminer la limite de ff en +∞+∞, en −∞−∞.


2.  Démontrer qu'il existe un réel A>0A>0 tel que, pour tout x≥Ax≥A, on a |f(x)|≤1|f(x)|≤1.
3.  Démontrer qu'il existe un réel B<0B<0 tel que, pour tout x≤Bx≤B, on a |f(x)|≤1|f(x)|≤1.
4.  Démontrer que la fonction ff est bornée sur RR.

Indication 
Corrigé 

1.  Posons u=x2u=x2. Quand xx tend vers +∞+∞ ou vers −∞−∞, uu tend vers +∞+∞. De


plus, on a alors f(x)=u2e−u+3ue−uf(x)=u2e−u+3ue−u. Par croissance comparée, on sait
que limu→+∞u2e−u=0limu→+∞u2e−u=0 et que limu→+∞ue−u=0limu→+∞ue−u=0,
et donc par composition des
limiteslimx→+∞f(x)=limx→−∞f(x)=0.limx→+∞f(x)=limx→−∞f(x)=0.
2.  Il s'agit ici simplement d'écrire la définition de la limite en +∞+∞, appliquée pour ε=1ε=1.
3.  Il s'agit ici simplement d'écrire la définition de la limite en −∞−∞, appliquée pour ε=1ε=1.
4.  On sait que ff est continue. Ainsi, ff est bornée sur le segment [B,A][B,A] : il existe un
réel M>0M>0 tel que |f(x)|≤M|f(x)|≤M pour tout x∈[B,A]x∈[B,A]. En posant CC le
maximum de 11 et de MM, on pour tout x∈Rx∈R, |f(x)|≤C|f(x)|≤C et donc ff est
bornée sur RR.

En réalité, cette méthode prouve le résultat général suivant : si ff est une fonction continue
sur RR admettant une limite finie en +∞+∞ et en −∞−∞, alors ff est bornée sur RR.
Exercice 41   - Inégalités strictes [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f,g:[a,b]→Rf,g:[a,b]→R continues telles que f(x)>g(x)f(x)>g(x) pour tout x∈[a,b]x∈[a,b].

1.  Montrer qu'il existe δ>0δ>0 tel que f(x)≥g(x)+δf(x)≥g(x)+δ pour tout x∈[a,b]x∈[a,b].


2.  On suppose de plus que g(x)>0g(x)>0 pour tout x∈[a,b]x∈[a,b]. Montrer qu'il
existe k>1k>1 tel que f(x)≥kg(x)f(x)≥kg(x) pour tout x∈[a,b]x∈[a,b].
3.  Les résultats restent-ils vrais si on remplace le segment [a,b][a,b] par RR?

Indication 
Corrigé 
Exercice 42   - Avec une limite en l'infini [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:[0,+∞[→Rf:[0,+∞[→R continue admettant une limite (finie) en +∞+∞. Montrer que ff est bornée
sur [0,+∞[[0,+∞[.
Indication 
Corrigé 
Exercice 43   - Minimum [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:R→Rf:R→R une fonction continue telle que lim−∞f=lim+∞f=+∞lim−∞f=lim+∞f=+∞. Démontrer
que ff admet un minimum sur RR.
Indication 
Corrigé 
Exercice 44   - Infinité d'antécédents [Signaler une erreur] [Ajouter à ma feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:R+→Rf:R+→R une fonction continue surjective.

1.  Démontrer que 00 admet un nombre infini d'antécédents.


2.  Plus généralement, démontrer que tout réel admet un nombre infini d'antécédents.

Indication 
Corrigé 
Exercice 45   - Le maximum d'une fonction est continue [Signaler une erreur] [Ajouter à ma
feuille d'exos]
Enoncé 
Soit f:R+→R+f:R+→R+ une fonction continue. On peut donc définir, pour
tout x≥0x≥0, F(x)=maxt∈[0,x]f(t).F(x)=maxt∈[0,x]f(t). Démontrer que la fonction FF est continue.
Indication 
Corrigé 

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Eugène Catalan (1814 - 1894)


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