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Lycée Newton - PT OO - TD3 - Révisions oraux : optique (opt. géom. et opt.

ondulatoire)

Optique ondulatoire

TD no 3 : Révisions oraux : optique (opt. géom. et


opt. ondulatoire)

1 Optique géométrique

Ex 1 Déviation par un prisme


Un prisme est constitué d’un milieu transparent, d’indice de réfraction moyen n = 1, 5, délimité par deux dioptres
plans qui forment entre eux un angle A = 60, 0◦ . Ce prisme est éclairé par un rayon incident formant avec la normale
au premier dioptre un angle i. Après deux réfractions, le rayon lumineux ressort du prisme en formant un angle i0
avec la normale au second dioptre. Tous les rayons sont compris dans un plan perpendiculaire à l’arête du prisme.
L’indice de réfraction de l’air est n0 = 1, 0.

1.1. Etablir la relation entre les angles A, r et r0 d’une part, et entre i, i0 , r, r0 , A et la déviation D d’autre
part. En déduire l’expression de D en fonction de i, i0 et A.
1.2. Montrer que le rayon émergent n’existe que si l’angle d’incidence i est supérieur à une valeur limite il .
1.3. Montrer sans calculs que la déviation est minimale lorsque les angles i et i0 sont égaux. Montrer qu’une
mesure de cette déviation minimale permet, si l’angle au sommet A est connu, de déterminer l’indice du prisme.

Ex 2 Réfractométrie
On veut mesurer l’indice de réfraction n d’un liquide. On dépose une goutte de ce liquide sur un cube de verre
transparent d’indice N = 1, 50. On éclaire ce cube par un faisceau lumineux d’incidence i variable sur la face d’entrée
AD.

On mesure la valeur de l’angle limite d’incidence il pour lequel la goutte apparaît lumineuse.
2.1. Justifier pourquoi, pour i ≥ il , la goutte est si lumineuse.
2.2. Déterminer alors l’indice de réfraction n en fonction de N et il .
2.3. Montrer que ce réfractomètre mesure des indices n compris entre deux valeurs à déterminer.

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Ex 3 Loupe (2)
Dans cet exercice, on s’intéresse à un système centré, l’axe optique étant orienté positivement dans le sens de propa-
gation de la lumière.
Un observateur émmetrope (c’est-à-dire ayant une vision normale) peut voir distinctement des objets situés à une
distance comprise entre dm et l’infini (à l’infini, l’observation se fait sans accomodation, donc sans fatigue).
3.1. Un observateur emmétrope regarde à l’œil nu un tout petit objet plan, que l’on assimile à un segment AB,
de longueur l, orthogonal à l’axe optique Ox. Déterminer l’angle maximal αm sous lequel est vu l’objet.
3.2. L’oservateur regarde AB à travers une lentille mince convergente, de distance focale f 0 et de centre O
(loupe). Son œil est situé à une distance a de la loupe (a < dm ).
3.2.a. Déterminer les positions de l’objet rendant possible l’observation d’une image nette. Faire une
construction géométrique de l’image. L’image est-elle droite ou renversée ?
3.2.b. Pour quelle position l’observation se fait-elle sans fatigue d’accomodation ? Exprimer l’angle α sous
lequel est vu l’objet dans ce cas.
Application numérique : que vaut le grossissement commercial de la loupe G = α/αm ? On donne dm =
0,25 m, f 0 = 50 mm.

Ex 4 Lunette de Galilée (2)


On considère deux lentilles L1 (V1 = 5δ) et L2 (V2 = −20δ) écartées d’une distance d. L’ensemble est monté de façon
à réaliser une lunette de Galilée, c’est à dire que le système des deux lentilles est afocal.
4.1. Calculer l’écartement d entre les deux lentilles en fonction de f 0 1 et f 0 2.
4.2. On se sert de cette lunette pour observer un objet AB éloigné, A étant vu dans la direction de l’axe optique
et B sous un angle α  1. Réaliser la construction permettant de trouver le diamètre angulaire α0 de l’objet à la
sortie de la lunette.
α0
4.3. En déduire la valeur du grossissement G = de la lunette.
α
4.4. On pourrait aussi observer l’objet en utilisant une lunette astronomique de même grossissement. Si vous
aviez le choix, quel type de lunette choisiriez-vous ?

2 Optique ondulatoire

Ex 5 Interféromètre de Michelson
On place un filtre jaune devant une lampe à vapeur de mercure pour isoler les deux raies jaunes que contient le spectre
du rayonnement émis. Le capteur est constitué par le pixel central d’une barette CCD, placé au foyer image d’une
lentille convergente L de courte distance foacel, qui reçoit l’onde de sortie d’un interféromètre de Michelson réglé en
lame d’air éclairé par la lampe à vapeur de mercure.

5.1. On ouvre largement le diaphragme. Expliquer pourquoi. Quel est alors le rôle de la lentille L ? On remplace
la barette CCD par un écran. Quelle est la forme des franges habituellement observées sur l’écran pour un tel
réglage de l’interféromètre en lame d’air ? Comment faut-il alors éclairer le miroir M1 pour pouvoir observer ces
franges ? Pourquoi l’éclaire-t-on différemment (comme indiqué sur le schéma) dans cette expérience ?

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5.2. On obtient l’interférogramme en translatant M1 à l’aide d’un moteur, à la vitesse constante v = 550 nm · s−1 .
L’enregistrement dure une heure. On donne le signal délivré par le capteur, avec quelques indications de durée.

En prenant un modèle simple du spectre après filtrage (deux raies de largeur nulle, de même intensité spectrale
pour deux longueurs d’onde proches λ1 et λ2 ), donner l’expression théorique de l’intensité lumineuse I(x) au
foyer image de la lentille L, en fonction de l’écart algébrique x = OS1 − OS2 .
Déduire de l’interférogramme la longueur d’onde moyenne λ0 = λ1 +λ 2
2
et l’écart ∆λ = λ2 − λ1 . On posera les
calculs mais l’on ne cherchera pas à donner leur résultat numérique lors de la préparation.
5.3. En fait, les raies possèdent une largeur δλ non nulle. Expliquer alors les différences entre l’interférogramme
présenté et l’expression théorique I(x) calculée à la question précédente.

Ex 6 Interféromètre de Fabry-Pérot
L’interféromètre à ondes multiples de Fabry-Pérot est consitué de deux lames de verre dont les faces en regard,
distantes de e, sont parallèles et traitées pour en augmenter le facteur de réflexion. On ne tiendra pas compte de
l’épaisseur des lames dans le raisonnement. Le coefficient de réflexion en amplitude sur les faces traitées est noté r
(supposé réelà et on notera R = r2 . L’observation se fait en transmission et à l’infini, c’est-à-dire dans le plan focal
d’une lentille convergente dont on notera f 0 la distance focale.

6.1.
6.1.a. L’appareil est éclairé par une onde monochromatique de l’ongueur d’onde dans le vide λ, sous un
angle d’incidence i faible. Faire un dessin représentant le trajet des différents rayons.
6.1.b. A-t-on affaire à un interféromètre à division du front d’onde ou à division d’amplitude ?
6.1.c. En négligeant l’absorption des lames de l’interféromètre, donner la relation entre les coefficients de
réflexion et de transmission en puissance, respectivement R et T .
6.1.d. Montrer que l’intensité obtenue en transmission est de la forme :
IM
I= Φ
1 + m sin2

2

où m est un coefficient et Φ le déphasage entre deux rayons successifs interférant sur l’écran. On donnera
l’expression de m et Φ en fonction de R, e, i et λ.

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6.1.e. Tracer I(Φ).


Φ
6.1.f. On définit p = 2π comme l’ordre d’interférence. Caractériser les valeurs de p pour lesquelles l’éclai-
rement est maximal.
6.2.
6.2.a. On éclaire l’interféromètre par une source ponctuelle à distance finie et on observe les interférences
à l’infini. Montrer que les franges d’interférences sont des anneaux. Quel est leur centre ?
Dans la suite, on notera ρ la distance au centre d’un point de l’écran. Soit p0 l’ordre d’interférence au centre
√ e est telle que p0 est entier. Montrer que l’anneau d’ordre p0 − k,
des anneaux. On suppose ici que l’épaisseur
avec k ∈ N, a un rayon proportionnel à k (on supposera i petit).
6.3. Peut-on utiliser une source étendue ?
−Im
6.4. On définit le contraste par C = IIM
M +Im
où Im est l’intensité d’une frange sombre. Calculer le contraste et
donner sa valeur pour R = 0, 5, R = 0, 7, R = 0, 9 et R = 0, 95. Comment doit-on choisir R si l’on veut obtenir
des anneaux lumineux fins sur fond noir, comme dans la figure en début d’énoncé ?

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