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Contrôle continu d’optique géométrique

Samedi 6 Avril 2019 Durée: 1h30

QUESTIONS DE COURS

1. Enoncer la loi de SNELL-DESCARTES pour réflexion. Dans quelle condition peut-il y avoir
réflexion totale ?
2. Citer les conditions de Gauss ? quelles sont les conséquences des conditions de Gauss ?
3. On considère un dioptre sphérique convexe de vergence négative.
Déterminer graphiquement le rayon émergent d’un incident dans les trois cas ci-dessous
(justifier vos constructions en citant la règle de construction).
a. Rayon incident parallèle à l’axe optique
b. Rayon incident passant par le foyer objet
c. Rayon incident quelconque (non parallèle à l’axe optique et ne passe pas par F ou F’)

EXERCICE : ETUDE D’UN DIOPTRE SPHERIQUE

On considère un dioptre sphérique (DS) de centre C, de sommet S et


de rayon de courbure ̅̅̅ SC = R (voir figure 1).
L’indice de l’air est égal à 1.
1. Donner la définition d’un dioptre.
2. Quelle est la concavité de ce dioptre sphérique (DS) ?
3. Sans faire de calcul, quelle est la nature de ce dioptre sphérique ? Justifier votre réponse.
4. Calculer la valeur de l’angle de réfraction limite 𝑖 ′ pour 𝑛 = 1.5.
5. Dans toute la suite, le système sera étudié dans les conditions de Gauss. Donner la
relation de conjugaison du (DS) pour le couple conjugué (A , A’) avec origine au sommet S
en fonction de n et R .
6. Déduire la position des foyers principaux F et F’ du (DS) par rapport à S en fonction de n
et R.
7. Calculer les valeurs en cm des distances focales f et f’ pour 𝑛 =
1.5 et 𝑅 = 10 𝑐𝑚. En déduire sa vergence V en dioptrie
8. Quelle doit être la position, par rapport à S sur l’axe optique,
d’un objet (AB) pour que son image (A’B’) à travers le (DS) soit
renversée et deux fois plus grande que l’objet ? Faire
l’application numérique pour 𝑛 = 1.5 et 𝑅 = 10 𝑐𝑚.
9. Que devient ce dioptre sphérique si le rayon 𝑅 de courbure tend
vers l’infini ?
10. Le milieu de réfraction d’indice 𝑛 est maintenant limité par une surface plane (Figure
2).
Quel est le nom du système dioptrique ainsi obtenu ?
11. Dans le cas où ̅̅̅̅
𝑆𝑆′ ≪ 𝑅, déterminer la relation de conjugaison de ce système pour
un objet A et son image finale A’ en fonction de 𝑛 et 𝑅 . (On prendra ; 𝑆 ≡ 𝑆′ ≡ 𝑂
où 𝑂 est le centre optique du système).
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Pr S. LAASRI Avril 2019


PROBLEME : L’ETUDE DE L’ARC-EN-CIEL

L’étude de l’arc-en-ciel commence par le calcul de la déviation de la lumière


supposée ici monochromatique dans une goutte d’eau sphérique.
I. Calcul de la déviation
1. On trace, à la surface du dioptre sphérique, pour le rayon M
S
incident S, le rayon réfracté R1 dans la goutte d’eau.
Recopier et compléter la figure I (le rayon réfléchi en M ne
Figure 1
sera pas tracé).
2. Le rayon R1 arrive en N à la surface interne du dioptre.
Compléter la figure I et commenter brièvement.
3. Déterminer la déviation D pour le rayon sorti de la goutte après avoir subi une
réflexion interne. On exprimera D en fonction de i et de n.
4. Montrer que la déviation D passe par un extremum Dm pour une valeur im de i.
4
Montrer que Dm est un minimum dans le cas où 𝑛 = 3.
4
Calculer Dm pour 𝑛 = 3
La hauteur d’incidence est la distance qui sépare le rayon incident d’un axe parallèle passant
par le centre de la goutte (on pourrait l’appeler également par analogie paramètre
d’impact). Calculer la hauteur d’incidence en fonction du rayon de la goutte au minimum de
déviation.
Le modèle de l’arc-en-ciel est introduit à partir du concept de goutte d’eau sphérique de
rayon R et d’indice, recevant des rayons lumineux provenant du soleil supposé et à l’infini. Le
rayon lumineux pénètre dans la goutte, y subit une réflexion interne et en ressort.
5. Etude qualitative
a. Pourquoi observe-t-on toujours un cercle
ou un arc de cercle ? on s’aidera de la figure
2 pour se rendre compte de la symétrie du
phénomène.
b. Pourquoi l’observation du phénomène est-
elle difficile ou impossible à midi ? Figure 2
c. Deux observateurs distants de quelques
mètres voient-ils la même image du
phénomène ?
II. Etude de la dispersion
On travaille en lumière blanche.
1. Quelle est l’étendue du spectre visible dans le domaine des longueurs d’onde ?
2. Pourquoi observe-t-on des couleurs dans l’arc-en-ciel ?
3. Montrer que la déviation minimale croît avec l’indice n de la goutte et estimer la
variation de la déviation ∆𝐷 pour une variation d’indice ∆𝑛 = 0.01 . On peut
considérer que l’incidence i correspond à la déviation minimale est sensiblement
constante pour l’ensemble du spectre visible.
𝐵
4. En posant 𝑛 = 𝐴 + 𝜆2 , A et B étant positif, indiquer, du violet ou du rouge, la couleur
qui est la plus déviée. Pour cela, on calculera les variations de α, ou α est l’inclinaison
des rayons issus du sommet de l’arc pour l’observateur terrestre.

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Pr S. LAASRI Avril 2019

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