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Centre des classes préparatoires aux grandes écoles d’ingénieurs

CPGE My YOUSSEF – RABAT


Filières : MP/PSI/TSI
Préparation au Concours National Commun
Epreuve de l’Optique sup/spé
Période Mai 2021
Durée conseillée : 4 heures
 L’étudiant(e) attachera la plus grande importance à la clarté, à la précision et à
la concision de la rédaction.
 Les différentes parties du sujet de cette épreuve sont indépendantes et peuvent être
traitées dans n’importe quel ordre. Il prendra toutefois soin de bien numéroter les
questions.
 L’usage de la calculatrice est autorisé.
Problème 1 : Approximation de l’optique géométrique
A- Généralités
1) Donner l’expression de l’indice de réfraction n d’un milieu homogène, isotrope et
transparent.
2) Énoncer les lois de Snell–Descartes relatives à la réflexion et à la réfraction de la
lumière en les accompagnant de schémas.
3) Passage d’un milieu plus réfringent dans un milieu moins réfringent (n1 >
n2) : Montrer qu’il existe un angle limite d'incidence au delà duquel le rayon
réfracté n'existe plus : il y a réflexion totale.
4) Passage d’un milieu moins réfringent dans un milieu plus réfringent (n1 <
n2) : Montrer qu’il existe un angle de réfraction limite i2ℓ, et donner son
expression en fonction des indices n1 et n2.
B- Le spectroscope à prisme
On considère un prisme d'angle A, transparent, homogène et
A
isotrope d'indice n plongé dans l'air d'indice 1. Les angles
I1 I2
apparaissent sur la figure ci–contre et correspondent aux i1 i2
conventions traditionnelles. r1 r2

On éclaire le prisme par une lumière monochromatique.


1) Que signifie « lumière monochromatique » ?
2) Montrer qu'un rayon incident pénètre forcément dans le prisme.
3) Ecrire les lois de Descartes–Snell pour la réfraction aux points I1 et I2.
4) Etablir la relation entre les angles A, r1 et r2.
5) Définir l'angle de déviation, noté D, et l'exprimer en fonction des angles A, i1 et i2.

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6) Conditions d'émergence : En désignant par ℓ l'angle de réfraction limite,
montrer que les rayons qui pénètrent dans le prisme n'émergent qu'aux
conditions suivantes :
 Condition sur l'angle A du prisme : A ≤ C1ℓ où C1 est un facteur numérique
que l'on déterminera.
 Condition imposée à l'angle i1 du rayon incident : i0 ≤ i1 ≤ /2 où i0 est un
angle particulier à déterminer.
 Représenter, dans ces conditions d'émergence, les trajectoires de deux
rayons lumineux entrant au même point I1 sous les incidences i 0 et /2. On
représentera sur les schémas les angles i 0 et ℓ.
7) On constate expérimentalement que l'angle D prend une valeur minimum D m
lorsque l'on fait varier l'angle d'incidence i1. Montrer que lorsque D=Dm, alors
i1m=i2m et r1m=r2m.
8) Dresser un tableau de variation de D en fonction i1. Tracer l’allure de D=D(i1).
9) Exprimer alors l'indice n du prisme en fonction des seuls angles Dm et A.
10) Application à la mesure de l'indice d'un verre
La technique du minimum de déviation permet de mesurer expérimentalement
l'indice du verre d'un prisme. Cette mesure est effectuée à l'aide d'un goniomètre
constitué d'un plateau mobile gradué en degrés et en minutes, sur lequel est
placé le prisme.
Un collimateur, constitué d'une source lumineuse ponctuelle monochromatique,
placée au foyer d'une lentille convergente, permet d'envoyer sur le prisme un
faisceau de rayons lumineux parallèles. Une lunette de visée, réglée à l'infini et
placée sur un bras mobile, permet l'observation des faisceaux émergent ou
réfléchi.
a- Mesure de l'angle A du prisme
Le prisme est placé vis à vis du collimateur de
façon à ce que ses deux faces reçoivent à peu Viseur
α1
près autant de lumière. Avec le viseur on relève
les angles α1 et α2 des faisceaux réfléchis par les
deux faces. Etablir que l'expression de A en A Sens
α2
fonction de α1 et α2 est : A=(α2 – α1)/2. Source 

Expérimentalement, on relève les valeurs Collimateur

suivantes : α1=119°58' et α2=240°04'. Calculer


Plateau mobile gradué
A.
b- Mesure de Dm
On dispose l'ensemble plateau–prisme de façon à observer le minimum de
déviation ; on relève alors l'angle β1 indiqué sur la figure ci–dessous.
β1
On recommence la même opération en faisant
entrer le faisceau incident par l'autre face du
prisme ; on relève alors l'angle β2. Etablir que
l'expression de Dm en fonction de β 1 et β2 est : β2
Sens

Dm=(β2 – β1)/2. Source

Collimateur
On mesure : β1=141°16' et β2=218°42'. Calculer
Dm.
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c- En déduire l'indice n du verre pour fabriquer le prisme.
d- Incertitude : On considère que l'erreur de mesure est identique pour les
angles A et Dm et telle que ΔA=ΔDm=2'. En déduire l'incertitude absolue Δn
sur la mesure de n.
On éclaire maintenant le prisme par une lumière polychromatique.
11) Que signifie « lumière polychromatique ».
12) On éclaire un prisme par un faisceau lumineux polychromatique (la lumière
blanche) sous un angle d’incidence i.
a- Tracer les déviations subies par un rayon polychromatique, en indiquant la
couleur du rayon le plus dévié et celle du rayon le moins dévié.
b- Comment appelle–t–on ce phénomène physique ?
13) Le prisme d’angle A est taillé dans un verre dont l’indice de réfraction suit la loi de
Cauchy : n()=a + b/2. Établir, au voisinage d’une longueur d’onde ,
l’expression du pouvoir dispersif angulaire Pp=|dDm/d| de ce prisme en fonction
de b, A,  et n.
C- La fibre optique à saut d’indice
Dans toute cette partie, on notera c=3,00.108 m.s–1 la célérité de la lumière dans le
vide.
Une fibre optique à saut d’indice, représentée à la figure suivante, est constituée d’un
cœur cylindrique transparent d’indice nC=1,500 et de rayon rC, entouré d’une gaine
transparente d’indice nG=1,485. L’axe (Ox) de la fibre est normal au dioptre air–cœur.
En raison de la symétrie de révolution de la fibre autour de l’axe (Ox), on se restreint à
une étude dans le plan (xOy).

Figure : Fibre optique à saut d’indice


1) Un rayon lumineux monochromatique se propageant dans l’air, situé dans le plan
(xOy), pénètre dans le cœur de la fibre en O avec un angle d’incidence θ. Montrer
que le rayon reste dans le cœur si l’angle θ est inférieur à un angle limite θℓ,
appelé angle d’acceptance de la fibre optique, dont vous donnerez l’expression en
fonction de nC et de nG. Calculer la valeur de θℓ. L’indice de l’air vaut na=1,000.
On considère maintenant une fibre optique de longueur L. Le rayon entre dans la fibre
avec un angle d’incidence θ variable compris entre 0 et θℓ.

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2) Quel est le rayon qui traverse le plus rapidement la fibre ? Exprimer, en fonction
de L, c et nC, la durée de parcours T1 de ce rayon.
3) Quel est le rayon qui met le plus de temps à traverser la fibre ? Exprimer, en
fonction de L, c, nG et nC, la durée de parcours T2 de ce rayon.
4) En déduire l’expression de l’intervalle de temps δT=T2 – T1 en fonction de L, c, nG
2
n 
et nC. On posera : 2∆=1 –  G  avec ∆  1. Dans ces conditions, exprimer δT en
 nC 
fonction de L, c, nC et ∆. Calculer la valeur de δT pour L=10 km.
On injecte à l’entrée de la fibre une impulsion lumineuse de durée τc, représentée en
figure suivante, formée par un faisceau de rayons ayant un angle d’incidence compris
entre 0 et θℓ.

5) Reproduire la figure précédente. Représenter l’allure de l’impulsion en sortie de


fibre. Préciser sa durée approximative τs. On négligera ici tout phénomène
d’absorption de la lumière par la fibre.
6) Le codage binaire de l’information consiste à envoyer des impulsions lumineuses,
appelées bits, périodiquement avec une fréquence f. En supposant τe négligeable
devant δT, quelle est la fréquence maximale de transmission fmax qui empêche le
recouvrement des impulsions à la sortie de la fibre ?
7) En considérant Lmax la longueur maximale de fibre optique qui permet d’éviter le
phénomène de recouvrement des impulsions, on définit le produit B=Lmax.f
comme étant la bande passante de la fibre optique. Exprimer B en fonction de c,
nC et ∆. Expliquer l’intérêt d’introduire cette grandeur. Pour un débit de 100
Mbits par seconde, évaluer et commenter la longueur maximale de fibre optique
que l’on peut utiliser pour transmettre le signal.
Problème 2 : Etude de quelques systèmes optiques centrés
A- Miroir sphérique dans les conditions de Gauss
On considère un miroir sphérique de centre C, de sommet S et de rayon R.
La relation de conjugaison au sommet S (relation de Descartes) du miroir sphérique
1 1 2
reliant les position des deux points objet A et image A′ est donnée par :   .
SA' SA SC
1) Enoncer les conditions qui permettent de réaliser l’approximation de Gauss.
2) Quelle conséquence l’approximation de Gauss a–t–elle sur le stigmatisme ?
3) Un miroir convexe est–il un système optique convergent ou divergent ?
4) Déterminer les positions des foyers objet F et image F′ du miroir sphérique et en
déduire l’expression des distances focales objet f et image f ′.

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5) Donner de la vergence d’un miroir sphérique V.
6) Reproduire les deux figures suivantes en indiquant les foyers principaux objet F
et image F′ et construire l’image A′B′ d’un objet AB transverse pour les miroirs
suivants :
 (M1), de centre C1 et de sommet S1.
 (M2), de centre C2 et de sommet S2.

7) Miroir plan : Un miroir plan est un cas particulier du miroir sphérique ou le


centre C tend vers l’infini.
a- En déduire sa relation de conjugaison avec origine au sommet S et la
position de ses foyers objet F et image F′. Conclure.
b- Tracer l’image A′B′ pour l’objet AB par un miroir plan. Quelles sont les
caractéristiques de l’image A′B′ ? Que valent le grandissement transversal 
de ce miroir plan ainsi que sa vergence V ?
B- Lentilles minces
Une lentille mince convergente (L0) de distance focale image f ′, de centre O est utilisée
pour la projection d’un objet AB réel, perpendiculaire à l’axe optique (Ox) et situé à la
distance d= OA de la lentille. Le point A est réel et situé sur l’axe optique principal.

1) A quelle condition l’image A′B′ de l’objet AB donnée par la lentille est–elle nette ?
2) Construire l’image A′B′ de l’objet AB si d > f ′. Quelle est la nature de l’image A′B′ ?
Est–elle droite ou renversée ? Est–elle grande ou petite ?
3) Montrer que le grandissement transversal γ et la relation de conjugaison de la
OA'
lentille (L0) avec origine au centre O s’écrivent respectivement : γ  et
OA
1 1 1
  .
OA' OA f '
On considère maintenant deux lentilles convergente (L1) et divergente (L2).
4) Reproduire les deux figures suivantes et construire l’image A′B′ de AB à l’aide de
deux rayons issus du point B pour les lentilles minces suivantes :
 Lentille (L1), de centre optique O1 et de foyers objet F1 et image F1′.
 Lentille (L2), de centre optique O2 et de foyers objet F2 et image F2′.

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Problème 3 : Rôle constructif de la diffraction dans les réseaux
Un réseau plan par transmission, noté (R), comporte N fentes fines, parallèles, de
longueur infinie et séparées par la distance a (pas du réseau). Ce réseau parfait,
d’épaisseur négligeable, est éclairé perpendiculairement aux fentes, par une onde
plane monochromatique de longueur d’onde λ, sous l’incidence i.
L’onde lumineuse diffractée dans la direction caractérisée par l’angle θ, résulte de la
superposition des N ondes cohérentes émises par les fentes.

Les angles i et θ sont comptés à partir de la normale au réseau, positivement dans le


sens trigonométrique.

A- Diffraction à l’infini : formule du réseau


Soit δ la différence de marche entre deux rayons consécutifs.
1) Exprimer, en fonction de H2I2 et I1H1, la différence de marche δ entre les rayons
(1) et (2). En déduire, en fonction de a, i et θ, une autre expression de δ.
2) Pour qu’il y ait interférences constructives dans la direction définie par l’angle θ,
les ondes diffractées à l’infini par deux fentes consécutives doivent être
nécessairement en phase : 2πδ/λ2kπ, avec k entier relatif. Déterminer, en
fonction de a, i, λ et k, les directions θk des maxima principaux de lumière
diffractée, d’ordre k (formule du réseau).
3) Décrire, brièvement, le principe de la construction d’un réseau plan par
transmission

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B- Spectromètre à réseau plan de diffraction
La déviation Dk, d’un des rayons émergents, est l’angle que fait sa direction de
propagation avec celle de la lumière parallèle incidente définie par i.
4) Proposer le schéma d’un dispositif qui, en pratique, permet d’observer et de
repérer les directions de ces maxima principaux.
5) Exprimer, en fonction de θk et i, la déviation Dk.
L’angle d’incidence i peut être modifié. Pour une certaine valeur i=im,k, la déviation Dk
d’un rayon émergent, choisi dans l’ordre k, présente un extremum (minimum) Dm,k
non nul.
6) Exprimer la déviation Dm,k en fonction de im,k.
7) En déduire la relation entre Dm,k, k, λ et a (formule du réseau au minimum de
déviation).
8) Application numérique : Des mesures ont donné les résultats suivants :

Lampe spectrale Radiation λ(nm) Ordre k Dm,k (degrés)

Mercure Vert « fluo » 546,1 2 35,32

Hélium Jaune ? 2 38,11

a- Calculer le nombre N de traits par mm présenté par le réseau.


b- Calculer la longueur d’onde λ de la raie jaune de l’hélium.
Problème 4 : Interférométrie à cohérence partielle
A- Obtention d’interférences
1) Longueur de cohérence temporelle d’une source lumineuse
a- Décrire le modèle des trains d’onde en précisant, sur un schéma, la période
de l’onde et le temps de cohérence (c’est-à-dire la durée moyenne) du train
d’onde.
b- Donner l’ordre de grandeur du temps de cohérence d’un LASER.
c- Calculer le temps de cohérence pour une source de largeur spectrale Δλ=50
nm et de longueur d’onde dans le vide λ0=820 nm.
d- La longueur de cohérence temporelle dans le vide (L c) d’une source est la
longueur occupée dans l’espace par un train d’onde se propageant dans le
vide. Déterminer littéralement puis numériquement Lc pour la source
précédente.
e- Quelle serait la longueur de cohérence temporelle d’une source parfaitement
monochromatique ?
2) Interférences de deux ondes
On considère deux sources ponctuelles S1 et S2, cohérentes, en phase, émettant de
manière isotrope une lumière monochromatique de longueur d’onde dans le vide λ0 et
d’intensité I1 et I2. On étudie les interférences éventuelles en un point P d’un milieu
homogène d’indice de réfraction n, à la distance d1 de S1 et d2 de S2.

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a- Définir la différence de chemin optique δ en P entre l’onde issue de S2 et celle
issue de S1, en fonction de d1, d2 et de l’indice n du milieu.
b- Etablir la formule de Fresnel donnant l’intensité lumineuse I(P) en P, en
fonction de I1, I2, δ et λ0.
c- Dans le cas où I1=I2=I0, l’intensité a pour expression, notée « relation c »
dans toute la suite : I(P)=2I0{1 + cos(Φ)}.
Expliciter Φ en fonction de δ et des données.
B- Interféromètre de Michelson réglé en lame d’air
Un interféromètre de Michelson est réglé en lame d’air et éclairé par une source S,
ponctuelle, monochromatique, de longueur d’onde dans le vide λ0. Un écran Ecr est
placé au foyer image d’une lentille convergente.
La figure suivante donne le schéma de principe de cet interféromètre pour lequel on
supposera la séparatrice Sp idéale (infiniment mince, division d’amplitude à 50% et
n’introduisant aucun déphasage). Le miroir M’ est fixe ; M est mobile.

On note « onde 1 » l’onde issue de S se réfléchissant sur M’ et « onde 2 » celle se


dirigeant vers M. La différence algébrique de chemin optique entre l’onde 2 et l’onde 1,
évaluée en un point P de l’écran Ecr, est notée δ.
A l’état initial, les deux miroirs sont équidistants de Sp. On déplace alors M d’une
distance algébrique x (x > 0 pour un éloignement de M) : l’interféromètre est réglé en
« lame d’air ».
1) A partir d’un schéma clair, montrer que la différence de chemin optique dans
cette situation est : δ=2naxcos(i). Que représente i ? Que représente na ?
2) Qu’observe–t–on sur l’écran (aucun calcul n’est demandé, on attend juste une
description de l’écran) ?
3) On diminue alors x en déplaçant M de manière à obtenir, sur l’écran, une
intensité lumineuse I(P) uniforme (teinte plate). Expliquer en 5 lignes maximum
quelle est la manipulation à effectuer et ce que l’on voit sur l’écran au fur et à
mesure de ce réglage.
C- Mesure de position
On revient au réglage de l’interféromètre en lame d’air et en teinte plate (M et M’
équidistants de Sp, chacun à la distance d0).
On modifie la source : la source S, ponctuelle, monochromatique, de longueur d’onde
dans le vide λ0, est à présent au foyer principal objet d’une lentille convergente (L0).
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Un détecteur est placé au foyer principal image (noté O) d’une lentille convergente L.
Ce détecteur enregistre l’intensité lumineuse I(O) au point O au fur et à mesure du
déplacement x du miroir M.
A partir de l’état initial (M et M’ équidistants de d0 de Sp), on translate M’ d’une
distance inconnue x1.
On examine ici la possibilité de repérer la position x1 du miroir M’ en mesurant
le déplacement x du miroir M à l’aide de la courbe enregistrée I(O)=f(x).

Les notations (1) et (2) des faisceaux et de la différence de chemin optique sont les
mêmes qu’en partie B.
1)
a- Reproduire la figure précédente et tracer la marche des faisceaux 1 et 2 qui
se recombinent au point O.
b- Expliciter alors la différence de chemin optique δ en O en fonction de x, x1 et
des données optiques.
c- On note p l’ordre d’interférence ; rappeler la définition de p.
d- On note x0 le déplacement de M générant un état interférentiel d’ordre 0.
Expliquer pourquoi la détection de l’ordre 0 permettrait de mesurer x 1 à
partir de la mesure de x0.
2) Cas où la source est parfaitement monochromatique
a- A partir de la « relation c », donner l’expression de I(O) en fonction de x, x1 et
des données optiques.
b- On suppose que l’intensité est maximale lorsque x=0.
→ Déterminer les positions x de M générant des maximas d’intensité.
→ Représenter graphiquement I(O) en fonction de x.
c- Est–il possible de repérer l’état d’interférence d’ordre 0 sur la courbe I(O)
lorsque la source est parfaitement monochromatique ?
3) La source est à faible cohérence temporelle
Dans une première approche, on considère que :

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 Pour observer des interférences entre deux ondes issues d’une même source,
il faut δ  L c .

 Dans le domaine où δ  L c , l’intensité lumineuse résultant des interférences


en O est donnée par la « relation c » ;
 Si δ  L c , il n’y a plus d’interférence et l’intensité conserve la valeur 2I0
constante indépendante de δ.
 Pour les applications numériques : λ0=800 nm ; na=1,00 ; Lc=1,80 µm.
a- Pour l’état d’interférence d’ordre 0 : quelle est la position théorique x0 de M ?
pourquoi l’intensité de cette frange est–elle maximale ?
b- Déterminer littéralement les valeurs minimale (x–) et maximale (x+) de x entre
lesquelles il y a interférences.
c- Déterminer littéralement puis numériquement le nombre de maximas
d’intensité détectables.
d- Faire une représentation graphique de l’intensité I(O) en fonction de x, pour x
 [x– – Lc/na, x+ + Lc/na].

 Fin 

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