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Cours d’optique

Mme Ndiaye
Chapitre 1 Les fondements de l’optique géométrique

L’optique est la partie de la physique qui a pour but l’étude de la propagation de la lumière. Les
phénomènes d’interférences, de diffraction sont bien décrits par la théorie des ondes
électromagnétique de Maxwell (la lumière est une superposition d’ondes électromagnétiques
de longueur d’onde λ), alors que l’effet photoélectrique ou l’effet Compton sont décrits en
considérant que la lumière est constituée de corpuscules.

L’optique géométrique ou l’optique des rayons lumineux est l’approximation des très faibles
longueurs d’onde de l’optique ondulatoire (càd λ petit par rapport aux dimensions d’étude).
Dans l’approximation de l’optique géométrique, la lumière se propage dans un milieu
homogène suivant des rayons lumineux perpendiculaire aux surfaces d’ondes.

I-1 Définitions

I-1-a Rayons lumineux

On appelle rayon lumineux, toute courbe suivant laquelle se propage la lumière. En optique
géométrique on suppose que les rayons lumineux sont indépendants les uns des autres.

Un faisceau lumineux est un ensemble de rayons lumineux.

Faisceau convergent faisceau divergent faisceau parallèle

I-1-b Indice de réfraction


L’indice de réfraction d’un milieu, est le rapport de la vitesse c de la lumière dans le vide à
c
celle v de la lumière dans le milieu considéré : n  .
v

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L’indice n dépend de la longueur d’onde de la lumière qui traverse le milieu; d’une manière
générale, lorsque la longueur d’onde diminue, l’indice augmente. C’est le pouvoir dispersif du
milieu. En général n(λ) est supérieur à 1.

Exemples : air n=1 ; verre n=1,5- 1,7 ; eau n=1,33 ; diamant n=2,419

I-1-c Chemin optique

Entre deux points voisins séparés de dl, le chemin optique élémentaire est défini par dL = ndl.
A partir du chemin optique élémentaire on peut définir le chemin optique pour une courbe
quelconque
tB
L AB   ndl   cdt où dl est un élément de longueur
AB tA

Le chemin optique LAB entre deux points A et B est la longueur que parcourrait la lumière dans
le vide pendant le même temps qu’elle met à parcourir le trajet AB dans le milieu considéré.

Différentielle du chemin optique


L( AB)  n AB  nu. AB
      
dL( AB)  nd (u. AB)  n AB.du  nu.d AB  nABu.du  nu.(d OB  d OA)  nu.( d OB  d OA)

I-2 Principe de Fermat

I-2-a Enoncé du Principe de Fermat

Ce principe est à la base de l’optique géométrique, il a été énoncé en 1657 par P. Fermat.

Enoncé historique : La lumière se propage d’un point à un autre sur une trajectoire telle que la
durée du parcours soit minimale.

Formulation moderne : Entre deux points A et B atteint par la lumière le chemin optique est
stationnaire.

Chemin optique stationnaire :

Considérons une trajectoire C′ obtenue en déformant C par un déplacement élémentaire δM, en


chaque point M de C, sauf en A et B (δA = 0 et δB = 0). Le chemin optique L calculé le long
de C est stationnaire si :

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L’-L<< δM
B
δM
A

I-2-b Conséquences immédiates du Principe de Fermat

Propagation rectiligne : Dans un milieu homogène caractérisé par un indice uniforme la


lumière se propage en ligne droite : LAB=nAB


LAB   ndl  n  dl  nAB
AB
AB

L est minimal si l’arc AB s’identifie à la droite AB.

Principe du retour inverse de la lumière : le trajet suivi par la lumière ne dépend pas de son
sens de parcours.

L AB   ndl  n  dl  n  (  dl )  n  dl '
AB
AB BA BA

Si LAB est stationnaire LBA l’est aussi.

I-3 Lois de Snell-Descartes

Elles expriment le changement de direction par réflexion ou par réfraction d’un rayon lumineux
rectiligne, à la traversée d’une surface séparant deux milieux homogènes.

1-3-a Expression vectorielle

Considérons un dioptre, càd une surface séparant deux milieux homogène, d’indices différents
n1 et n2 et un rayon lumineux tombant sur le dioptre au point I :

A1
i1
I’ n1
I
n2

N i2
A2

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Entre les points A1 et A2, situés respectivement dans les milieux 1 et 2, le chemin optique
s’écrit :

L(A1A2)=n1A1I+n2IA2

Appliquons le principe de Fermat en déformant la trajectoire A1IA2 suivant A1I’A2. La variation


du chemin optique correspondante est :

      
dL( A1 A2 )  n1u1.dI  n2u2 .dI  dI (n2u2  n1u1 )

 
u1 et u 2 étant les vecteurs unitaires portés par les rayons incident et émergent et d I  II ' .

Comme dL=0, n2 u2  n1u1 est colinéaire au vecteur N normal au dioptre.

  
Soit n2 u 2  n1u1  aN expression vectorielle des lois de Descartes.

I-3-b Les lois de la réfraction

  
 Première loi: n 2 u 2  n1u1  aN ; le rayon réfracté u 2 est contenu dans le plan

d’incidence ( u1 , N ).

 Deuxième loi : En multipliant vectoriellement par N , la relation vectorielle on a :

   
n2 ( N  u2 )  n1 ( N  u1 )
   
Si on introduit i1  ( N , u1 ) l’angle d’incidence et i2  ( N , u 2 ) l’angle de réfraction on
obtient :

n1sini1=n2sini2

I-3-c Loi de la réflexion

  
 Première loi : u2  u1  a / n1 N le rayon réfléchi est contenu dans le plan d’incidence

 Deuxième loi: En multipliant vectoriellement par N , la relation vectorielle on a :
     
( N  u2 )  ( N  u1 ) soit en notant i2  ( N , u2 ) l’angle réfléchi, -sini2=sini1 soit
puisque les angles sont compris entre –π/2 et π/2.

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i2=-i1

Les valeurs absolues des angles incident et réfléchi sont égales.

I-3-d Angle de réfraction limite. Réflexion totale

Pour un rayon incident donné deux cas peuvent se présenter :

 Cas où n1<n2 : Réfraction limite

On dit que le milieu 2 est plus réfringent que le milieu 1.

n1
sin i2  sin i1 sin i1 , le rayon réfracté se rapproche de la normale.
n2

Etudions l’existence du rayon réfracté pour un rayon incident donné :

 
On a   i1  soit  1  sin i1  1
2 2

n1 n1 n n1 n
  sin i1  1   sin i2  1 et  i2l  i2  i2l
n2 n2 n2 n2 n2

n1
Où i2l est l’angle de réfraction limite défini par : sin i2l  .
n2

Lorsque le rayon se dirige vers un milieu plus réfringent il est toujours réfracté, avec

 i 2l  i 2  i2l .

i1
π/2 n1
n2

i2 i2l

 Cas où n1>n2 : Réflexion totale

n1
Le rayon réfracté s’éloigne de la normale. sin i2  sin i1  sin i1
n2

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n2
Pour i2= π/2 ; sin i1l 
n1

Si i1≤i1l le rayon se réfracte et i2≤π/2 comme le laisse prévoir le retour inverse de la lumière.

n1 n n n
Si i1>i1l sin i2  sin i1  1 sin i1l  1 2  1
n2 n2 n2 n1

sin i2  1 Impossible dans R, il n’y a pas de rayon réfracté on dit qu’il y a réflexion totale.

Lorsque le rayon se dirige vers un milieu moins réfringent :

- i1≤ i1l il existe un rayon réfracté


- i1>i1l il y a réflexion totale

i1<i1
i1>i1l
l

i2

I-3-e Application à la construction d’un rayon réfracté

La relation de Descartes permet de construire le rayon réfracté.

On trace deux cercles concentriques de rayons n1 et n2 les indices des 2 milieux, dont les centres
sont le point d’impact du rayon incident sur le dioptre. Prolongeons le rayon incident jusqu’a
l’intersection M1 avec C1 et menons de M1 la perpendiculaire au dioptre qui coupe C2 en M2.
Le rayon réfracté est IM2.

Dans les triangles IHM1 et IHM2 on a : IH=n1sini1=n2sini2

Construction de Descartes

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1
i1
i1
H
I n1 n2
I

i2
C
1 C
2
M
1

C2 M2 C
1
a) b)

Dans le cas n1>n2 la perpendiculaire M1H ne coupe pas le cercle C2 si l’angle d’incidence est
trop grand; il y a réflexion totale.

I-3-f Réfraction dans un prisme : formules du prisme

Le prisme est un milieu réfringent, transparent homogène, isotrope limité par deux dioptres
plans formant un dièdre.

I’ D
I i'
i
r r'

1 n 1

d’après les lois de la réfraction à l’entrée et à la sortie on a :

au point I : sin i  n sin r

au point I’ : sin i'  n sin r'

 
On a également dans le triangle AII’ : A  r r'
2 2

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l’angle au sommet A est relié aux angles r et r’ par la relation: A  r  r '

Le rayon incident est dévié d’un angle D:

D  d1  d 2  (i  r )  (i ' r ')

D  i  i ' A

I-3-g milieux d’indice variable : Loi fondamentale de l’optique géométrique

Milieu stratifié :

Considérons un empilement de couches planes parallèles d’indices n1, n2, n3 …. En écrivant la


relation de Descartes à la traversée de chaque dioptre on obtient :

n1sini1=n2sini2 , n2sini2=n3sini3………

Soit nsini=cte

n4
n3
n2

n1

Milieu d’indice continu :

Considérons une surface équi indice et appliquons la relation vectorielle de Descartes entre
deux points voisins situés de part et d’autre de cette surface.

 
Il vient : d (nu )  aN

 
Et comme gradn et N sont colinéaires on a d (nu )  k gradn

  
 dr
Pour déterminer k, multiplions ndu  u dn  k gradn par u  , on a
dl


    dr dn
nu  du  u  u dn  k  gradn  k
dl dl

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d ( nu )
D’où k=dl soit  gradn
dl

Cette équation peut être considérée comme la loi fondamentale de l’optique géométrique,
équivalent au principe de Fermat et analogue à la loi fondamentale de la dynamique du point
matériel. Elle est très utile pour déterminer la trajectoire d’un rayon lumineux dans un milieu
non homogène (par exple pour expliquer l’effet mirage).

I-4 Surface d’onde -Loi de Malus

Soit S une source ponctuelle, on appelle surface d’onde le lieu de l’ensemble des point M tels
que le chemin optique LSM compté le long d’un rayon lumineux soit constante.

On montre qu’après un nombre quelconque de réflexions et réfractions les rayons issus d’une
source ponctuelle sont normaux aux surfaces d’ondes.
∑ (surface d’onde)

n1 n2

Loi de Malus : Dans un milieu isotrope les rayons lumineux sont perpendiculaires aux surfaces
d’onde.

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Chapitre 2 Images en optique géométrique

Le but classique de l’optique géométrique est d’associer des images à des objets au moyen de
systèmes optiques. On appelle système optique un ensemble de milieux transparents séparés
par des surfaces réfléchissantes et ou réfractantes. Dans le cas où il existe un axe de révolution
appelé axe optique le système est centré.

2-1 Objet - Image en optique géométrique

Un objet est constitué de points objets. Un point objet est défini comme le point d’intersection
de rayons lumineux qui pénètrent dans le système optique. Selon la nature du faisceau incident
sur le SO on a deux types d’objets :
Point objet réel : le faisceau incident est divergent, le point d’intersection se trouve avant la face
d’entrée.
Point objet virtuel : le faisceau incident est convergent, le point d’intersection se trouve après
la face d’entrée.
Un point image est défini comme l’intersection de rayons lumineux émergeant du SO.
De même, on peut avoir des images réelles (intersection de rayons réels) ou virtuelles
(intersection des prolongements des rayons).
Une image réelle peut être matérialisée sur un écran, ce qui impossible avec une image
virtuelle.

Face d’entrée Face de sortie

Système
Système
optique
optique
Air

Aor Aov Aiv

Aor réel, Aov objet virtuel Aiv image virtuelle, Air image réelle

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L’ensemble des points objets forment l’espace des objets, de même l’ensemble des points
images forment l’espace image.

On sépare l’espace des objets réels avant la face d’entrée et virtuels après la face d’entrée,
les termes avant et après sont relatifs au sens de propagation effectif de la lumière avant le
système optique. De même on a l’espace des images réelles et virtuelles.

Lorsque les rayons issus d’un point objet Ao émergent d’un système optique en convergeant
vers un point Ai, on dit que Ai est l’image de Ao, ou que Ao et Ai sont des points conjugués, ou
que le système optique est stigmatique pour le couple de points AoAi.

I J

Ao Système Ai

optique

Les points A0 et Ai sont conjugués.

2-2 Stigmatisme rigoureux

Un système optique S est stigmatique pour le couple de points A0 et Ai si tout rayon lumineux
passant par A0 passe par Ai après avoir traversé le système.

Comme le chemin optique est stationnaire (Principe de Fermat) entre les points Ao et Ai, sa
valeur calculée le long des différents rayons lumineux est indépendant du rayon considéré.

En conséquence, le système est rigoureusement stigmatique pour le couple de point Ao Ai si le


chemin optique LA0Ai=cte.

L( Ao Ai )  no Ao I  L( IJ )  ni JAi  cte Quelque soit I et J.

Le sens positif étant le sens de propagation de la lumière.

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En réalité en raison de la diffraction, des aberrations et de la taille des détecteurs, le stigmatisme
n’est qu’approché : les rayons issus de AO ne convergent pas tous vers Ai mais passent tous à
l’intérieur d’une petite région de l’espace entourant Ai, le seul système qui associe une image
à tout point objet est le miroir plan. Il est rigoureusement stigmatique.

Miroir plan (rigoureusement stigmatique) dioptre plan (non stigmatique)


A0 A0

Ai
n0
ni

Ai

2-3 Stigmatisme approché dans l’espace

Soit AoAi un couple de points conjugués situés sur l’axe optique OZ d’un système centré.

Le chemin optique s’écrit : L( Ao Ai )  no Ao I  L( IJ )  ni ( JAi )  cte 1

Si les points Mo et Mi proches de Ao et Ai forment aussi un couple de points conjugués, on a

L(M o M i )  cte 2 d’où L(M O M i )  L( Ao Ai )  cte

     
Soit dL  no u o  dAo  ni u i dAi  no u o  Ao M o  ni u i Ai M i  cte

I J 
 Système
ui
uo Système
Ai
optique
Mo Bo θo optique Θi Ci

Ao Co
Mi
Bi

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Aplanétisme : condition des sinus d’Abbe

AoMo perpendiculaire à l’axe.

 
ni u i  Ai Bi  no u o  Ao Bo  ni Ai Bi sin  i  no Ao Bo sin  o  cte

Pour déterminer la cte il suffit de se placer dans le cas où θ=0, d’où cte=0.

On obtient : ni Ai Bi sin i  no Ao Bo sin o relation des sinus d’Abbe ;

Il y a conservation du stigmatisme dans un plan de front perpendiculaire à l’axe optique. Le


système est aplanétique.

Ai Bi no sin  o
D’où le grandissement transversal Gt  
Ao Bo ni sin  i

Condition d’Herschel : AoMo est sur l’axe optique

ni Ai Ci cos i  no Ao Co cos o  cte

En faisant θ=0 on obtient ni Ai Ci  no Ao Co  cte

D’où la condition d’Herschel

i 0
ni Ai Ci sin 2 ( )  no Ao Co sin 2 ( )
2 2

Il y a conservation du stigmatisme le long de l’axe optique.

0
no sin 2 ( )
Ai Ci 2
Le grandissement longitudinal est Gl. : Gl  
Ao C o 
ni sin 2 ( i )
2

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Chapitre 3 Approximation de Gauss : dioptres et miroirs
sphériques

L’approximation de Gauss est l’approximation linéaire de l’optique géométrique. Dans les


conditions de Gauss on ne considère que des rayons paraxiaux càd : rayons proches de l’axe
optique et faiblement inclinés sur l’axe optique (sinθ≈θ).

3-1 Dioptre sphérique

C’est une surface sphérique de centre C et de rayon R séparant deux milieux d’indice différents
no et ni.

Nous nous limiterons ici aux surfaces sphériques qui sont des calottes sphériques de centre C
et de sommet S, l’axe principal du dioptre (un diamètre quelconque) passant par les points C
et S est l’axe optique.
R  SC le rayon de courbure algébrique du dioptre est compté positivement lorsqu’il est
orienté dans le sens de la lumière incidente.

no io
ni
ii
S
Ao Ai
C

R  0 dioptre sphérique concave, R  0 dioptre sphérique convexe.

3-1-1Tracé d’un rayon

Pour tracer le rayon émergent à partir du rayon incident et des caractéristiques du dioptre, il
faut appliquer les lois de Descartes :

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On calcule i1 : i0  ( N , u0 )

n0 sin i0
On détermine ii à partir de n0, ni et i0 : ii  arcsin( )
ni

On évalue le facteur a : a  ni ( N .ui )  no ( N .uo )  ni cos ii  n0 cos io

nou0  aN
On en déduit u2 : ui 
ni

Ces calculs ne sont relatifs qu’à un seul rayon lumineux, les rayons issus d’un objet ponctuel
Ao ne convergent pas tous vers un même point de l’axe optique, le dioptre sphérique n’est pas
rigoureusement stigmatique.

3-1-2 Relation de conjugaison d’un dioptre sphérique

Dans l’approximation de Gauss, la loi de Snell-Descartes n1sini1=n2sini2 devient la loi de


Kepler :

noio≈niii et a≈ni-no

il y a alors stigmatisme approché pour tout point de l’axe, càd que tout point Ao a une image
Ai et il existe une relation liant la position de Ai à celle de Ao indépendamment de l’inclinaison
des rayons lumineux qui passent par A0.

I
io
ii

θo ɸ θi
;;
Ao S Ai
H C

On a les relations suivantes entre les angles :

io  0   et   ii  i

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Approximation de Gauss no io  ni ii et S≈H soit :

no  0  ni  i  (ni  no )

HI HI
o  
AO H AO S
HI HI
  
HC SC
HI HI
i  
HAi SAi

En divisant par HI on a:

ni n n n
 o  i o
Ao S SAi SC

Ao S  SAo SAi  SAi SC  SC , la relation précédente s’écrit algébriquement :

ni no ni  n o
  V
SAi SAo SC

C’est la relation de conjugaison de Descartes avec origine au sommet (S).

ni  n o
V est la vergence du dioptre sphérique, où R  SC est le rayon de courbure dont le
R
signe est lié au sens de la lumière incidente. C’est une caractéristique du dioptre, qui ne dépend
pas du sens de propagation de la lumière, son unité est la dioptrie (δ) dans le système SI.

Si V>0 le dioptre est convergent

Si V<0 le dioptre est divergent

La relation de conjugaison s’écrit sous la forme :

ni n o
  V avec po  SAo pi  SAi
pi p o

3-1-3 Foyers image et objet

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Si Ao se trouve à l’infini, la position limite de Ai sera noté Fi le foyer image : SF i  ni  fi
V

no
SFo    fo
Si Ai est à l’infini la position limite de Ao noté Fo est le foyer objet : V

Les longueurs algébriques fo et fi sont respectivement les distances focales objet et image.

Le dioptre sphérique est aplanétique dans les conditions de Gauss.

On trouve le grandissement transversal à l’aide de la relation des sinus d’Abbe, qui devient la
relation de Lagrange Helmholtz dans le cas de l’approximation de Gauss.

ni Ai Bi i  no Ao Bo o d’où Gt  Ai Bi  no SAi  no pi


Ao Bo ni SAo ni p o

En faisant tendre le rayon de courbure vers l’infini, on obtient la relation de conjugaison pour
un dioptre plan :

ni n
 o et Gt=1
SAi SA0

3-1-4 Construction de l’image d’un objet

Dans les conditions de Gauss le dioptre sphérique est représenté par un trait perpendiculaire à
l’axe optique, deux petits segments aux extrémités rappellent la nature concave ou convexe du
dioptre.

Dans les conditions de Gauss

S C S C

Pour construire l’image d’un objet AB transverse, puisqu’il y a aplanétisme approché, il suffit
de tracer la marche de 3 rayons particuliers :

- Le rayon issu de Bo passant par le centre optique qui n’est pas dévié ;
- Le rayon issu de Bo parallèle à l’axe optique qui émerge en passant par Fi ;
- Le rayon issu de Bo et passant par Fo qui émerge parallèlement à l’axe optique.
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Bo

S Fi Ai
C
Ao Fo

Bi

3-1-5 Autres relations de conjugaison

Relation de conjugaison de Descartes avec origine au centre

no ni n o  ni Ai Bi CAi
   V et Gt  
CAi CAo CS Ao Bo CAo

Relation de conjugaison de Newton avec origines aux foyers

 i o  f o f i et Gt    i Avec  o  Fo Ao et  i  Fi Ai
fi

3-2 Miroir sphérique

Avec pour sens positif celui de la lumière à l’entrée, la loi de la réflexion i2=-i1 peut être
considéré comme un cas particulier de celle de la réfraction, nisini2=nosini2 lorsque « no=-ni ».

+
Ao
S
C
Ai

La relation de conjugaison devient :

1 1 2 Ai Bi SAi
  et le grandissement Gt  
SAi SAo SC Ao Bo SAo

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RQ : les valeurs algébriques sont évaluées selon le sens de la lumière incidente. Le signe
négatif de l’indice est interprété comme le changement de sens de la lumière occasionné par
la réflexion.

Les foyers objet et image sont confondus au milieu F du segment SC.

SC
SFo  SFi 
2

Le miroir est divergent pour SC  0 (miroir convexe) et il est convergent pour SC  0 (miroir
concave).

Les règles de construction sont les mêmes que pour un dioptre sphérique.

F S
C

Relation de conjugaison de Descartes avec origine au centre

1 1 2 CAi
  et Gt 
CAi CAo CS CAo

Relation de conjugaison de Newton avec origines aux foyers

i
 i o  f o f i  f 2 et Gt   Avec  o  Fo Ao et  i  Fi Ai
fi

Pour le miroir plan :

SAi  SAO

Les points Ao, Ai et S sont alignés.

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3-3 Approximation de Gauss et calcul matriciel
3-3-1 Matrice de réfraction
Le franchissement d’un dioptre sphérique par un rayon méridien (rayons parallèles à l’axe
optique ou ayant un point commun avec celui-ci) fait apparaître des équations linéaires entre
x lumineux.
les grandeurs caractérisant les rayons

θo ɸ θi
A0 C Ai
S
H

HI
no  0  ni  i  (ni  no ) soit no 0  ni i  (ni  no )
SC
En posant :

HI  x0  xi

(n )i  (n ) 0  Vx0

on définit la matrice colonne X dont les éléments sont :


• la position du point d’intersection du rayon lumineux avec le dioptre x,
• « l’angle optique » nθ produit de l’indice de réfraction par l’angle d’inclinaison sur
l’axe optique.
x 
X  
 n 
L’équation de franchissement du dioptre s’écrit :

x   1 0  x 
n    V 1 n  o
 i 

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 1 0
R
1
est la matrice de réfraction du dioptre
 V
Remarques : dét R = 1, R21 = -V
Dioptre plan R (plan) = I

3-3-1 Matrice de translation


C’est la matrice de transformation de X entre deux plans de front situés dans un même
milieu homogène d’indice n. Elle est importante car les systèmes optiques sont généralement
des milieux homogènes par morceaux. On se limite toujours aux rayons méridiens.

x
n A2

A1 θ1
z

On a :
A1 A2
x2  x1  1 A1 A2  x1  (n )1
n
1   2

En écriture matricielle on a :
 A1 A2   x 
x  1 
n   n  n 
  2 0 1   1

 A1 A2 
T  1 
n  est la matrice de translation

0 1 

L’approximation de Gauss apparaît comme l’approximation linéaire de l’optique


géométrique.

3-3-1 Matrice de transfert d’un système centré


Soit un système optique S, constitué de p surfaces sphériques réfringentes, séparées par des
milieux homogènes.
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E S1 SP S

En notant
x  x 
X E    et X S    les matrices à l’entrée et à la sortie on a :
n  E n  S

X S  R( S )T ( S p S ) R( S P ).........T ( S1S 2 ) R( S1 )T ( ES1 )R( E ) X E

On appelle matrice de transfert du système centré, le produit des matrices élémentaires T et R,


écrites de droite à gauche en suivant la succession des dioptres atteints par la lumière.

T ( ES )  R( E )T ( S p S ) R( S P ).........T ( S1S 2 ) R( S1 )T ( ES1 )R( S )

a b 
C’est une matrice à quatre éléments : T ( ES )   
c d 
La relation entre les matrices à l’entrée et à la sortie est :

X S  T ( ES )X E

T(ES) est le produit de matrices de déterminants tous égaux à 1, son déterminant est égal à
1, d’où la relation entre les coefficients ad-bc=1.

On appelle vergence du système la quantité V=-c. Si V>0 le système est convergent, si v<0 le
système est divergent et il est afocal pour V=0.

 a b
T ( ES )  
 V d 

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Les distances focales image et objet du système optique sont :

ni
fi  et f o   no
V V

Exemple : Calculer la matrice de transfert d’une demi-boule d’indice n=1,5 et de rayon 2cm
placé dans l’air:
n0=1

E S

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Chapitre 4 Les lentilles minces

4-1-Définitions

4-1-1 Lentille épaisse

Les lentilles sont formées de deux dioptres sphériques qui délimitent un milieu d’indice n, nous
supposerons ici que l’ensemble est plongé dans l’air.

S1 e S2

En notant V1 la vergence du dioptre d’entrée, V2 celle du dioptre à la sortie et e la distance


S1S2, la matrice de transfert de la lentille est:

 1 0 1 e   1 0
T ( S1 S 2 )  
   n   V 1
 2  0 1   1 
V 1

la vergence de la lentille est alors :

eV1V2 1 1 n 1 e
V  V1  V2   (n  1)(   )
n R1 R2 n R1 R2

Et les distances focales :

1
fi   fo 
V

Pour les lentilles on désigne souvent par f la focale image.

On distingue deux groupes de lentilles : les lentilles convergentes (V>0) qui referment les
faisceaux lumineux et les lentilles divergentes (V<0) qui les ouvrent.

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Lentilles convergentes (à bords minces) lentilles divergentes (à bords épais)

4-1-2 Lentilles minces

Les lentilles minces sont des lentilles dont l’épaisseur e est négligeable devant les rayons de
courbures de ses faces, de telle sorte que la vergence se réduise à la somme des vergences de
chacun des dioptres :

1 1
V  V1  V2  (n  1)(  )
R1 R2

Cette définition suppose que l’épaisseur e soit négligeable devant R1 , R2 et R1  R2 .

Dans ces conditions, les sommets S1 et S2 des deux dioptres sphériques sont quasiment
confondus. On note ce point O, appelé centre optique de la lentille.

4-2 Modélisation :

On représente ces lentilles par une double flèche transversale dont les extrémités s’éloignent
de l’axe optique si elles sont convergentes, les flèches sont inversées dans le cas de lentilles
divergentes.

O O
4-3 Foyers

Le foyer principal image Fi est le point de convergence, après traversée de la lentille d’un
faisceau incident parallèle à l’axe optique (image d’un point à l’infini).

Fi Fi

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Par aplanétisme, tout point objet à l’infini hors de l’axe optique aura son image dans le plan de
front passant par Fi. Ce plan est appelé plan focal image et est constitué de l’ensemble des foyers
secondaires image.

Fis

Fis

Le foyer principal objet Fo est le point de convergence, d’un faisceau incident qui émerge de la
lentille parallèlement à l’axe optique (point objet dont l’image est à l’infini).

Fo Fo

Par aplanétisme, tout point objet du plan de Front passant par Fo verra son image par la lentille
rejetée à l’infini hors de l’axe optique. Ce plan est appelé plan focal objet et est constitué de
l’ensemble des foyers secondaires objet.

4-4 Distance focale

Les foyers principaux objet et image sont tous deux réels pour une lentille convergente, et tous
deux virtuels pour une lentille divergente. Ils sont symétriques l’un de l’autre par rapport au
centre optique O de la lentille.

On définit la distance focale objet par fo et la distance focale image fi.

Ce sont des grandeurs algébriques :

f i  OFi  OFo

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1 1 1
On définit également la vergence V d’une lentille mince.  V  (n  1)(  )
fi R1 R2

V>0 pour une lentille mince convergente et V<0 pour une lentille divergente.

4-5 Construction des images

On trace les trois rayons fondamentaux :

Le rayon incident passant par B0 et le foyer principal objet émerge de la lentille parallèlement
à l’axe optique.

Le rayon incident passant par B0 et parallèle à l’axe optique émerge de la lentille en passant par
le foyer principal image.

Le rayon incident passant par B0 et le centre optique de la lentille n’est pas dévié.

Bo I
Fi
O Ai
A0 Fo

Bi

4-6 Relations de conjugaison

Les triangles OAoBo et OAiBi sont semblables :

Ai Bi OAi

Ao Bo OAo

Avec les triangles OIFi et Fi Ai Bi on a :

Ai Bi FA F O  OAi OAi OAi


 i i  i  1 
Ao Bo Fi O Fi O Fi O OAo

En divisant par OAi on obtient la relation de conjugaison de Descartes.

1 1 1
 
OAi OAo OF i

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Dans un cas quelconque de lentille mince convergente ou divergente on a :

Avec les notations algébriques habituelles pi  OAi , po  OAo  i  Fi Ai  o  Fo Ao

Les formules de Descartes

1 1 1 p
  avec Gt  i
pi po fi po

Ou celles de Newton :

i
 o i   f i 2 avec Gt  
fi

4-7 Doublet de lentilles

Un doublet est constitué de deux lentilles minces non accolées. Comme on verra dans la
suite, on peut modéliser un grand nombre de systèmes optiques avec cette association.

Si deux lentilles sont placées l’une après l’autre sur le même axe principal, l’image que donne
la première lentille sert d’objet pour la seconde et l’on peut faire le calcul successivement.

A →A1 →A2

1 1 1 1 1 1
   
O1 A1 O1 A f1 O2 A2 O2 A1 f 2

Si l’objet et l’image sont à l’infini le système est afocal. Il faut pour cela que le foyer image de
la première lentille coïncide le foyer objet de la seconde lentille.

Fi1=Fo2
O1 O2

Système afocal

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Lorsque les deux lentilles sont accolées O1=O2=O la distance focale est donnée par :
1 1 1
 
f f1 f 2

4-8 Quelques instruments d’optique

L’Œil

L’œil est un système optique complexe, dont les éléments essentiels sont : la cornée qui agit
comme un dioptre sphérique, l’iris diaphragme le faisceau en fonction de la luminosité
ambiante, le cristallin qui agit comme une lentille convergente de vergence variable, l’humeur
aqueuse d’indice n=1,336 et la rétine où se forme les images.

Le cristallin se déforme sous l’action de muscles ce qui permet à l’œil d’accommoder, càd de
voir nettement les points situés à une distance donnée de l’œil.

La distance la plus faible ou distance minimale de vision distincte correspond au punctum


proximun (P.P) et est notée dm.

La distance la plus grande notée D correspond au punctum remotum (P.R).

Pour l’œil normal, œil emmétrope, la distance dm est de l’ordre de 25cm et D est infinie on dit
dans ce cas qu’il n’accommode pas.

Œil

Défauts de l’œil :

Si le cristallin est trop convergent l’œil est myope. Le P.R est à une distance finie, et le P.P plus
prés de l’œil. On le corrige avec une lentille divergente.

Si le cristallin n’est pas assez convergent l’œil est hypermétrope. L’œil doit accommoder pour
voir à l’infini et le P.P est plus éloigné. On le corrige avec une lentille convergente.

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Si l’œil n’a pas la symétrie de révolution, l’œil est astigmate.

Si l’œil perd sa capacité d’accommodation avec le vieillissement, c’est la presbytie.

La loupe

Une loupe est une simple lentille convergente, que l'on utilise pour l'observation
rapprochée des petits objets. Pour cela, on place l'objet réel A0B0 à une distance de la loupe un
peu inférieure à sa distance focale et l'on observe au travers de la loupe, l'image virtuelle
agrandie AiBi de cet objet.

Bi
B0

Ai A0 O
Fo Fi

Par définition la puissance P de la loupe et le grossissement sont donnés par :

i i
P et G 
Ao Bo o

Avec α0 angle d’observation à l’œil nu, la plus grande valeur de α0 correspond à la distance
minimale de vision distincte dm.

Pour observer l’image à travers la loupe sans fatiguer l’œil, il suffit que cette image se forme
à l’infini.

1 dm
P est la puissance intrinsèque et le grossissement commercial est G   Pd m
f f

Le microscope

Le microscope est constitué de deux lentilles convergentes et son fonctionnement


repose sur le principe suivant :

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- à l'aide d'une première lentille convergente appelée objectif, on forme une image réelle
A1B1 agrandie de l'objet AoBo que l'on veut examiner ;

- on place une seconde lentille convergente appelée oculaire derrière cette image réelle.

L'observateur utilise cette deuxième lentille comme une loupe à travers de laquelle il
observe une image virtuelle agrandie A2B2 de l'image réelle A1B1.

Objectif Oculaire

B0
Fi1 A2 A1 Fi2
A0

B1

B2

La puissance du microscope est alors :

i  AB
Pmic   i  1 1  Poc  Pob
Ao Bo A1 B1 A0 B0

i
Et son grossissement : G 
o

Lorsqu’on utilise le microscope dans les conditions nominales (image à l’infini), la puissance
intrinsèque et le grossissement commercial sont :


Pi  et Gc  Pi d m ; avec   Fi1 Fo 2
f1 f 2

La lunette astronomique

Une lunette astronomique est destinée à l'observation des objets éloignés (en particulier
les astres et les étoiles). Son fonctionnement repose sur le même principe de base que celui du

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microscope ; elle est alors constituée de deux lentilles convergentes :

- une première lentille jouant le rôle d’objectif, donne d’un objet situé à l’infini et de
diamètre apparent α, une image A1B1 dans le plan focal image de L1 de taille : A1B1=f1α0

- et une seconde lentille utilisée comme oculaire, permet de voir l’image sous un angle
αi=A1B1/f2=(f1/f2)α0.

Fo1 Fi2

 i f1
Le grossissement de l’instrument est G  
o f2

La lunette terrestre

Un inconvénient de la lunette astronomique est le renversement des images observées (si


cela n'est pas gênant pour l'observation des astres, cela l'est beaucoup plus pour une observation
terrestre). Plusieurs solutions existent pour redresser les images et celle qui est proposée ici
consiste à remplacer l'oculaire convergent par un oculaire divergent.

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