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On sait aussi que cette onde est quantifiée c’est-à-dire qu’elle est formée de “grains
de lumière” appelés : Photons.
En principe, pour n’importe quelle longueur d’onde ces deux aspects coexistent
toujours.
Cependant, pour les très grandes longueurs d’onde (ondes radio et plus...), la nature
corpusculaire de la lumière est difficilement décelable. Aux très petites longueurs
d’onde (rayons γ), c’est au contraire la nature corpusculaire qui est le plus facilement
mise en évidence (collisions directes de photons avec d’autres particules en
physique des particules). La lumière visible (400< λ < 800nm) est en quelque sorte à
mi-chemin : l’aspect ondulatoire peut y être aussi important que l’aspect
corpusculaire ; tout dépend du type de phénomènes étudiés.
Dans l’étude de la lumière rencontrant les objets d’échelle macroscopique, la
petitesse des longueurs d’onde (λ~10-7cm) du visible vis à vis des grandeurs des
objets qu’elle rencontre (L~1cm et plus) a permis d’élaborer une théorie géométrique
de la propagation des ondes lumineuses : L’optique géométrique comme une
approximation de l’électromagnétisme pour les pulsations infiniment grandes
ou les longueurs infiniment petites.
Dr Salou HAMIDOU 1
Introduction à l’Optique géométrique
Dr Salou HAMIDOU 2
Introduction à l’Optique géométrique
Dr Salou HAMIDOU 3
Introduction à l’Optique géométrique
La lumière se propage dans le vide à la vitesse c = 3.108 m/s et dans les milieux
matériels transparents à une vitesse v caractéristique du milieu. En conséquence un
milieu sera caractérisé par :
c
- son "indice absolu " n = (si on prend comme milieu de comparaison le vide)
v
- L’indice n2/1(λ) d’un milieu 2 par rapport à un milieu 1, appelé « indice relatif » est
égal au rapport des vitesses v1 et v2 de l’onde lumineuse dans les milieux 1 et 2 :
v (λ ) n 2
n 2 / 1 (λ ) = 1 =
v 2 (λ ) n 1
Rappelons à ce propos que la vitesse de l’onde lumineuse v(λ) dans un milieu
quelconque est toujours inférieure à ce qu’elle serait dans le vide.
Exemple : A 0 degré sous une pression de 76 centimètres de mercure, l’indice
absolu de l’air pour la lumière jaune du sodium vaut 1,000292 (~ 1) ; celle de
réfraction de l’eau par rapport à l’air est pour la lumière verte d’environ 4/3 (~ 1,33).
Dr Salou HAMIDOU 4
Introduction à l’Optique géométrique
ID ID'
IH = = ⇒ n1 sin i1 = n 2 sin i 2 (2ème loi de Snell-Descartes).
sin i1 sin i 2
Remarques :
1) Lorsque le rayon réfracté existe : il s’écarte de la normale ; on a toujours 0 ≤ i2 ≤
π/2
2) Pour un angle d’incidence i1 > iL, il n’y a pas de rayon réfracté, seul subsiste le
rayon réfléchi : il y a réflexion totale de la lumière à la surface de séparation des
deux milieux. On a constitué ainsi un miroir parfait. Ceci veut dire qu’à part la perte
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Introduction à l’Optique géométrique
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Introduction à l’Optique géométrique
Remarque : pour l’œil rien ne distingue une image virtuelle d’une image réelle.
I-6.2 Stigmatisme
Un système optique est dit rigoureusement stigmatique pour le couple de points
conjugués (A, A’), si tous les rayons issus du point objet A passent, après traverser
du système, par le même point A’.
Un système optique est dit approximativement stigmatique, si l’image d’un point
objet A est une tache de très petites dimensions, ne recouvrant q’un grain de
récepteur, centré en A’, image géométrique de A.
¾ Conditions de stigmatisme
• Chemin optique
On appelle chemin optique élémentaire autour de d’un point M, la quantité dL= nds
et chemin optique entre A et A’ la quantité notée (AA’) ou LAA’ telle que :
A' A'
L AA ' = ∫ dL = ∫ nds
A A
c
Signification physique : dL = nds = ds = cdt , d’où le chemin optique est la distance
v
que parcourrait la lumière dans le vide pendant la même durée (LAA’ = ctAA’ =c(tA’–tA).
Convention d’algébrisation : on convient de compter positivement les chemins
optiques correspondant à des trajets réels et négativement ceux correspondant à
des trajets virtuels.
• Condition de stigmatisme rigoureux
Un système optique est rigoureusement stigmatique pour un couple des points
conjugués (A, A’) si le chemin optique LAA’ = Constante.
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Introduction à l’Optique géométrique
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Miroirs plans et sphériques
Remarques : 1) Un miroir plan donne d’un point A une image A’ symétrique par
rapport au plan du miroir : IA = IA’. Le miroir plan est dit stigmatique, car l’image de
tout point de l’espace est un point. C’est le seul système optique à posséder cette
propriété.
2) Toute réflexion sur une surface polie est accompagnée d’une perte de lumière soit
par absorption, soit par diffusion, soit par réfraction. Dans le cas d’une réflexion
totale, ce dernier phénomène disparaissant, il ne subsiste que les deux premiers
phénomènes qui ne sont jamais totalement absents.
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Miroirs plans et sphériques
4) Lorsque le miroir tourne d'un angle θ, le rayon réfléchi correspondant tourne de 2θ.
Interposons un miroir dans le faisceau ; celui-ci est alors dévié, réfléchi de telle sorte
qu’il se forme une image lumineuse en A’. Le point A’ est une image réelle de A car
l’énergie lumineuse se concentre réellement en A’. Par contre, aucun signal
lumineux n’est détectable en A ; le point A est considéré comme objet virtuel.
Conclusions.
Dans un miroir plan :
- Si l’objet est réel, l’image est virtuelle.
- Si l’objet est virtuel, l’image est réelle.
Un objet et son image à travers un miroir ne sont pas superposables.
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Miroirs plans et sphériques
On qualifie ces 2 plans de plan focal objet ou image. On appelle point principal
objet H ou image H' l'intersection de ces plans avec l'axe optique.
¾ Foyers : le foyer image F' est le point de l'axe optique par où émerge
tout incident parallèle à l'axe optique. Il peut être réel ou virtuel.
Le foyer objet F est le point de l'axe optique tel que tout rayon qui y passe émerge
parallèlement à l'axe optique. Il peut être réel ou virtuel.
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Miroirs plans et sphériques
Un foyer secondaire objet Φ est un point du plan focal objet tel que tout faisceau
isogène issu réellement ou virtuellement de lui émerge parallèle (en général pas à
l'axe optique).
¾ Distances focales : par définition, les distances focales image et objet sont :
f ' = SF ' et f = SF , S étant le sommet du système.
¾ Vergence V (ou C) : on définit la Vergence d’un système optique par la
n' n
quantité : V = = − . Elle a la dimension de l’inverse d’une longueur et
f' f
s’exprime en dioptries (δ), si la longueur est exprimée en mètres.
r : rayon d’ouverture
α : angle d’ouverture
¾ Centre optique d’un miroir : un rayon lumineux qui tombe sur un miroir
sphérique en passant par son centre revient sur lui-même ; au changement
de sens près, il n’est donc pas dévié et le centre du miroir est aussi son
centre optique.
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Miroirs plans et sphériques
En passant aux valeurs algébriques et tenant compte du sens positif sur la figure 16,
posons : CA = p , CA' = p' et CS = R .
p p 2 + R 2 − 2Rp cos ω Rp
La relation (1) s’écrit alors : − = ⇒ p' = (2)
p' p'2 + R 2 − 2Rp' cos ω 2p cos ω − R
Dans l’approximation de Gauss ω est petit (rayons paraxiaux), d’où cosω ≈1 et (2) ne
Rp 1 2p − R 2 1
dépend plus de ω : p' = ⇒ = = − , d’où la relation de conjugaison
2p − R p' Rp R p
1 1 2
avec origine au centre : + =
CA' CA CS
La grandeur de l’image est obtenue par le grandissement transversal γ défini par :
A' B'
γ=
AB
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Miroirs plans et sphériques
Les triangles FAB et FSJ sont semblables ; il en est de même pour FA’B’ et FSI. On
⎧ SJ FS
⎪ = ⎧⎪SI = AB
⎪ AB FA
a donc : ⎨ ; de plus, ⎨
⎪ A' B' = FA ' ⎪⎩SJ = A'B'
⎪⎩ SI FS
⎧ A' B' FS FA '
⎪γ = = =
On en déduit les formules de Newton : ⎨ AB FA FS
⎪ 2
⎩FA ⋅ FA ' = FS
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Miroirs plans et sphériques
⎧ f FA '
SC ⎪γ = − =−
Or SF = f = , les formules de Newton s’écrivent : ⎨ FA f . Ces
2 ⎪ 2
⎩FA ⋅ FA ' = f
formules de newton sont appelées relations de conjugaison avec origine aux foyers.
SC
Remarque : SF = f = , les relations de conjugaison avec origine au sommet et au
2
⎧ 1 1 1
⎪⎪ SA ' + SA = f
centre deviennent : ⎨
⎪ 1 + 1 = −1
⎪⎩ CA' CA f
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Dioptres plans et sphériques
En effet, l’image de A, si elle existait, serait sur la normale AH d’après les lois de
Snell-Descartes. Un second rayon AI issu de A, se réfracte suivant IR. L’image de A,
si elle existait, devrait se trouver au point A’, intersection de AH et du prolongement
de RI.
Montrons que la position de A’ dépend du rayon A’I émis.
Soit i1 et i2 les angles d’incidence et de réfraction du rayon AI émis. On a :
⎧ HI = HA tan i1 tan i1 sin i1 ⋅ cos i 2
⎨ ⇒ HA tan i1 = HA ' tan i 2 ⇒ HA' = HA ⋅ = HA ⋅
⎩ HI = HA ' tan i 2 tan i 2 sin i 2 ⋅ cos i1
En utilisant les relations de Snell-Descartes (n1sini1 = n2sini2), et trigonométrique
(cos2θ = 1 - sin2θ) dans l’expression de HA’, on obtient :
2
⎛n ⎞
1 − ⎜⎜ 1 ⎟⎟ sin 2 i1
n
HA' = HA ⋅ 2 ⎝ n2 ⎠
n1 1 − sin 2 i1
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Dioptres plans et sphériques
- HA’ dépend de l’angle d’incidence i1. Ceci implique que l’image d’un point n’est
pas unique, ce n’est pas un point ! On voit donc que contrairement au miroir, le
dioptre plan n’est pas un système optique stigmatique pour un point quelconque
de l’espace.
- HA’ est indépendant de i1 si HA = 0, alors HA’ = 0 ou bien HA→∞, et HA’→∞ :
Le dioptre plan est stigmatique pour les points de sa surface ou bien pour les points
très éloignés.
2
⎛n ⎞
- HA’ est pratiquement indépendant de i1 si les quantités sin i1 et ⎜⎜ 1 ⎟⎟ sin 2 i1 sont
2
⎝ n2 ⎠
négligeables, donc, lorsque i1 ≈ 0 ; c’est-à-dire pour des observateurs ne recevant
que des rayons voisins de la normale au plan du dioptre. Ces conditions
constituent un des termes de l’approximation de Gauss.
Conclusion : le dioptre plan est approximativement stigmatique, seulement dans des
conditions particulières.
III-1.2 Formules du dioptre plan dans l’approximation stigmatique.
Orientons la verticale au plan issue de H du milieu d’indice n1 vers le milieu d’indice
n2 (fig.20). Lorsque sin2 i1 est négligeable, on peut écrire en valeurs algébriques :
n n1 n
HA ' = HA ⋅ 2 , soit encore − 2 =0
n1 HA HA '
Posons, pour les valeurs algébriques, p' = HA et p' = HA' . On obtient alors, pour une
n1 n 2
image donnée A’ : − =0
p p'
Remarques :
1) pour que cette formule soit vérifiée, il faut que p et p’ aient le même signe, donc
que le point et son image (approchée !) soient situés du même côté de la surface du
dioptre plan.
2) ils sont de nature différente : si l’un(e) est réel(le), l’autre est virtuel(le), et
réciproquement.
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Dioptres plans et sphériques
Nous nous limiterons ici aux surfaces sphériques qui sont des calottes sphériques
de centre C et de sommet S, l’axe principal du dioptre passant par les points C et S.
- pour les distances : un sens positif, suivant l’axe optique correspond au sens
de propagation de la lumière. Quant aux distances perpendiculaires à l’axe
optique, elles sont comptées positivement vers le haut ;
- pour les angles : un sens positif correspond au sens trigonométrique ( ),
que les angles soient comptés à partir de l’axe optique ou à partir des
normales aux surfaces dioptriques. Cette convention est la même du côté
entrée et du côté sortie du système (fig. 21).
Remarque : 1) dans les deux cas a) on a en valeur algébrique C1S1 > 0 et dans les
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Dioptres plans et sphériques
Cette relation est indépendante de la condition de Gauss : elle est la même pour tout
rayon lumineux (invariant dioptrique), on l’appelle relation fondamentale du dioptre
sphérique.
Dans l’approximation de Gauss, que nous considérons ici, le point I est toujours
voisin de S, on peut donc admettre que IA’ ≈ SA’ et IA ≈ SA. La relation
n' CA' SA '
fondamentale du dioptre sphérique s’écrit alors : =
n CA SA
Les points A, A’, S et C sont alignés, sur l’axe principal du dioptre que nous avons
orienté, alors la relation fondamentale vraie pour les valeurs algébriques s’écrit :
n' CA' SA '
=
n CA SA
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Dioptres plans et sphériques
- Foyer objet F : point de l'axe auquel correspond une image à l'infini ; SF = f est
n n n − n'
appelé distance focale objet, obtenue en faisant : SA' → ∞ ⇒ = =
SF f SC
- Foyer image F' : point de l'axe image d'un point objet situé à l'infini ; SF ' ' = f ' est
n' n' n − n'
appelé distance focale image, obtenue en faisant : SA → ∞ ⇒ − =− =
SF' ' f' SC
f n
La relation de conjugaison étant valable pour ces points on a : =−
f' n'
n' n n '− n
On appelle Vergence du dioptre la quantité : V = =− = .
f' f R
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Lentilles minces
Remarque : Les rayons de courbure sont comptés algébriquement sur l’axe principal
orienté.
IV-2 Lentilles minces
Une lentille est une lentille mince lorsque son épaisseur aux sommets e=S1S2 est
très petite par rapport aux deux rayons R1, R2 et leur différence. La figure 24 ci-
dessous représente une lentille mince biconvexe.
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Lentilles minces
Autrement une lentille mince est une lentille dont les sommets S1 et S2 sont à peu
près confondus.
Lorsque le bord de la lentille est moins épais que S1S2, on dit que la lentille est à
bord mince. Lorsque le bord de la lentille est plus épais que S1S2, on dit que la
lentille est à bord épais. Ces deux types de lentilles sont schématisés comme suit
(fig. 25).
Dans cette représentation graphique, on confond les points S1 et S2, qu’on dénote
par O et qu’on appelle le centre optique de la lentille. Nous omettrons désormais le
qualificatif “mince” : toutes nos lentilles seront ici des lentilles minces et nous les
utiliserons dans les conditions de Gauss.
Selon la façon dont émergent les rayons à la sortie d’une lentille, elle est qualifiée de
convergente, si les rayons se rabattent vers l’axe optique ; ou divergente, si les
rayons s’écartent de l’axe optique. La figure 26 illustre la marche des rayons à
travers ces deux types de lentilles.
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Lentilles minces
Le premier dioptre de sommet S1 donne une image A1B1 de AB. Pour le second
dioptre de sommet S2, A1B1 joue le rôle d’un objet (éventuellement virtuel) dont
l’image finale (réelle ou virtuelle) est A’B’.
Posons : p = OA , p1 = OA1 , p' = OA' . Les rayons de courbure des deux dioptres
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Lentilles minces
Les deux foyers d’une lentille mince sont symétriques par rapport à la lentille.
N.B. : foyer réel (f’ > 0) ⇒ lentille convergente et foyer virtuel (f’ < 0) ⇒ lentille
divergente.
OJ FO
Sur la figure 27, considérons les triangles semblables FAB et FOJ, on a : = .
AB FA
A ' B' f'
Or, OJ = A' B' ; FO = − OF = − f = f ' , d’où : = (α).
AB FA
A ' B' F ' A '
De même, des triangles semblables F’A’B’ et F’OI, on a : = .
OI F' O
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Lentilles minces
¾ Image d’un objet réel dans une lentille divergente : Ici, il n’y a qu’un seul
cas de figure : l’objet AB situé entre -∞ et le centre O de la lentille (fig. 41).
NB :
¾ dans tous les cas considérés, la construction de l’image A’B’ s’obtient par la
construction des rayons suivants :
* le rayon passant par B, parallèle à l’axe optique, émerge en passant par F’ et B’.
* le rayon BO passe par le centre O et n’est pas dévié, passe par B’.
* le rayon passant par B et par le foyer F, émerge parallèlement à l’axe optique en
passant par B’.
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Lentilles minces
¾ dans le cas d’un objet réel, lorsque l’image est du même côté de la lentille que
l’objet, l’image est virtuelle. Lorsque l’image est située de l’autre côté, elle est
réelle.
¾ Positions. Sur l’axe optique orienté, posons : p = OA , p' = OA' ,
⎧ 1 1 1 ⎧ A1B1 OA1 ⎧ 1 1 1 1
⎪ OA − = ⎪γ1 = = ⎪ OA' − OA = f ' + f '
⎪ 1 OA f '1 ⎪ AB OA ⎪ 1 2
s’écrivent : ⎨ et ⎨ ⇒ ⎨
⎪ 1 − 1 = 1 ⎪γ = A' B'
=
OA' ⎪ γ = A' B' = γ γ = OA'
⎪⎩ OA' OA1 f '2 ⎪ 2 ⎪⎩ 1 2
⎩ A1B1 OA1 AB OA
Théorème : un doublet accolé se comporte comme une lentille mince unique de
1 1 1
centre optique O et distance focale image f’ telle que : = + ⇒ V = V1 + V2 .
f ' f '1 f '2
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Lentilles minces
f '22
Donc : F '2 F ' =
d − f '1 −f '2
2
De même F2 est l’image de F à travers la lentille (L1) : F'1 F2 ⋅ F'1 F = −f '1 ; soit :
f '12
F'1 F = −
d − f '1 − f '2
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