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Si au cours de l’épreuve, un candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le signale sur sa copie et
poursuit sa composition en indiquant les raisons des initiatives qu’il est amené à prendre.
Néanmoins, le candidat prendra soin de tourner 7 fois son stylo dans sa bouche et de vérifier que l’erreur ne vient pas de lui.
On considère un rayon incident sur le coeur et contenu dans le plan Oxz (voir figure 1.1 ci-dessous). On note i
l’angle d’incidence.
1.1 Quel est le phénomène physique se produisant en I ? Quel est celui se produisant en M ? Poursuivre sur
votre copie le tracé du rayon lumineux dans la fibre.
1.2 Énoncer les lois de la réfraction de Snell-Descartes. On s’appuiera de même sur un schéma définissant les
différentes grandeurs.
1.3 À quelles conditions un rayon lumineux subit-il une réflexion totale sur un dioptre séparant un milieu in-
cident d’indice n 1 et un milieu d’indice n 2 ? Il est attendu une condition concernant les indices optiques et
une autre concernant l’angle d’incidence.
1.4 Déterminer en fonction en fonction de de n 1 et n 2 la condition sur l’angle i pour que le rayon ait une pro-
pagation guidée dans le cœur ?
1.5 On appelle ouverture numérique du guide (O.N .) la quantité O.N . = sin(i max ) où i max est la valeur maximale
de l’angle i . Exprimer O.N . en fonction de n 1 et n 2 .
1.6 Calculer i max et O.N . pour n 1 = 1, 456 et n 2 = 1, 410.
1.7 On considère dans cette
³ question une ´ fibre à gradient d’indice « parabolique » : dans le cœur, l’indice varie
2
suivant la loi n(r ) = n 1 − (n 1 − n 2 ) ar 2 , r étant la distance d’un point du cœur à l’axe Oz. Tracer schématique-
ment et en justifiant, le rayon lumineux dans le cœur. On pourra considérer le cœur comme un empilement
de couronnes concentriques d’indice lentement variable.
Corrigé
n 1 sin i 1 = n 2 sin i 2 .
n2 0 n2
1.4 Il y a réflexion totale en M ssi sin(θ) > n 1 , soit cos(i ) < n 1 (angles complémentaires).
I , d’après les lois de la réfraction : n air sin(i ) = n 1 sin(i 0 ), donc sin(i ) = nnair1 1 − cos2 (i 0 ).
p
En
1 q 2
D’où sin(i ) < n 1 − n 22 .
n air
1 q 2
1.5 D’après le résultat ci-dessus : O.N . = n 1 − n 22 .
n air
AN p
1.6 O.N . = 11 1, 4562 − 1.4102 = 0.363 d’où i lim = 0, 372 rad = 21, 3◦ .
1.7 Compte tenu de la forme proposée, on sait que n(r ) est strictement décroissant de n 1 en r = 0 à n 2 en r = a.
k
En considérant le coeur comme un empilement de couronnes concentriques de rayon r k (avec r k = m a et
kk variant de 0 à m), l’angle i k avec la normale à l’axe Oz évolue selon : n(r k ) sin i k = n(r k+1 ) sin(i k+1 ).
En sommant toutes ces égalités, on retrouve pour l’angle i 0 (entrée dans la gaine) et l’angle i m (en r = a
donc pour n(r ) = n 2 ) la relation n 1 sin i 0 = n 1 sin π2 − i 0 = n 2 sin i m .
¡ ¢
Cette loi est identique à celle établie ci-dessus au niveau du dioptre coeur-gaine. La condition sur i permet-
tant d’obtenir une réflexion totale au niveau de la gaine est donc la même que précédemment.
Mais le rayon a subi une réfraction au niveau de chaque dioptre intermédiaire, ce qui donne pour son trajet
l’allure suivante :
La distance d entre la lentille (L) et le capteur (C ) est réglable, grâce à un mécanisme lié à l’objectif ; elle est com-
prise entre d min et d max .
À l’aide de cet appareil, on souhaite former sur le capteur l’image d’un arbre de hauteur h situé à une distance L
devant l’objectif.
2.1
2.1.1 La lentille mince est utilisée dans les conditions de Gauss. Préciser en quoi elles consistent.
2.1.2 Quelle partie de l’appareil permet d’assurer que ces conditions sont remplies ?
2.2
2.2.1 Faire un schéma soigné de la situation en notant AB l’objet et A 0 B 0 son image sur le capteur (A est
sur l’axe et AB appartient à un plan orthogonal à l’axe). Positionner les foyers principaux et tracer au
moins deux rayons lumineux issus de B pour justifier la position de l’image A 0 B 0 .
2.2.2 Exprimer la taille A 0 B 0 de l’image de l’arbre sur le capteur en fonction de h, f 0 et L.
Calculer cette taille avec f 0 = 50 mm, h = 5, 0 m et L = 20 m.
Rappel : l’objet AB et l’image A 0 B 0 donnée par la lentille mince de centre O et de foyers principaux F (objet) et F 0
(image) dans les conditions de Gauss sont liés par les relations :
1 1 1 A0B 0 AO 0 ³ ´2 A0B 0 F 0 A0 FO
− = ; = ; F 0 A 0 · F A = − OF 0 ; = =
O A0 OA OF 0 AB OA AB F 0O FA
2.3
2.3.1 Quelle est la valeur de d lorsque l’objet est à l’infini ?
2.3.2 Montrer qu’il existe une distance limite notée L min en dessous de laquelle il ne sera pas possible d’ob-
tenir une image sur le capteur, alors que ce serait toujours possible pour des valeurs supérieures à
L min .
Influence de la focale
On souhaite obtenir une image de l’arbre sur le capteur plus grande sans changer de place (donc en gardant
la même valeur pour L). On change donc l’objectif et on le remplace par un objectif de focale f 10 = 100 mm. La
distance d est toujours réglable mais les valeurs d min et d max sont différentes des valeurs de 2.3.
2.4
2.4.1 Quelle sera la taille de l’image de l’arbre sur le capteur ?
2.4.2 Si on suppose que le capteur a pour dimensions : 24 mm × 36 mm, sera-t-il possible de voir l’arbre en
entier sur la photo obtenue ?
2.5 L’objectif utilisé est appelé téléobjectif ou objectif de longue focale. Sur un site internet dédié à la photo-
graphie, on peut lire que ce genre d’objectif « rapproche les objets ».
Commenter cette phrase en indiquant la part de vérité ou d’inexactitude qu’elle contient. Un raisonnement
et un calcul numérique sont attendus (en utilisant une approximation justifiée).
On souhaite maintenant réaliser un téléobjectif en utilisant deux lentilles : une lentille (L 1 ) convergente et une
lentille (L 2 ) divergente, séparées par une distance e. La distance L entre (L 1 ) et l’arbre n’a pas changé.
2.6 La lentille (L 1 ), de focale f 10 , donne de l’arbre AB une image intermédiaire A 1 B 1 qui joue le rôle d’objet pour
la lentille (L 2 ), de focale f 20 , qui en donne une image finale A 0 B 0 .
2.6.1 Exprimer la distance O 2 A 1 en fonction de f 10 et e (en utilisant une approximation justifiée).
2.6.2 L’image A 0 B 0 doit être réelle. En déduire que la distance e entre les centres des deux lentilles doit être si-
tuée dans une plage de valeurs bien précise. Exprimer cette condition sur e sous la forme d’une double
inégalité sur e, f 10 et f 20 (en utilisant une approximation justifiée).
2.6.3 Vérifier que cette condition est réalisée avec f 10 = 10, 0 cm, f 20 = −5, 0 cm et e = 8, 0 cm.
2.7 Avec les valeurs numériques de 2.6.3 :
2.7.1 Faire un schéma de A 1 B 1 et A 0 B 0 sur l’annexe donnée en fin de sujet.
2.7.2 Donner l’expression de la distance d puis faire l’application numérique.
2.7.3 Donner l’expression de la taille de l’image A 0 B 0 de l’arbre sur le capteur.
2.7.4 Indiquer si ce téléobjectif est équivalent à l’objectif de 2.4.
Source : Wikipedia
La photo ci-dessous a été prise avec un appareil photo numérique de type Canon G10. Les informations relatives
à la photo sont consignées dans le document 2.2.
Il s’agit d’une photo prise dans la baie du Mont Saint-Michel (au point B sur la carte satellite du document
2.3 ). La distance BC vaut 1,46 km.
2.8 À partir de la photo obtenue et des documents 2.1, 2.2 et 2.3, déterminer la hauteur du Mont Saint-Michel
(flèche comprise) en indiquant les hypothèses posées, la modélisation du problème (par exemple par un
schéma légendé) et les calculs effectués.
Comment expliquer les propriétés des lentilles ?
Les propriétés optiques des lentilles viennent de leur forme géométrique.
Pour en proposer une explication, on considère une lentille plan-convexe (figure 2.2) constituée d’un verre d’in-
dice n. L’indice de l’air ambiant est égal à 1.
La partie sphérique de la lentille est une portion de sphère de centre C et de rayon R = C B .
L’épaisseur de la lentille au centre est e = OS. On considère un rayon incident parallèle à l’axe optique, à une dis-
tance h de celui-ci. Ce rayon pénètre dans la lentille en A et est réfracté en B . On note i et r les angles incident et
réfracté, comptés par rapport à la normale (C B ). Le rayon émergent de la lentille coupe l’axe optique en F 0 .
On note K le projeté orthogonal de B sur l’axe optique.
2.9
2.9.1 Écrire la loi de la réfraction en B .
R sin(i )
2.9.2 Montrer que la distance OF 0 peut se mettre sous la forme : OF 0 = e − R [1 − cos(i )] + .
tan(r − i )
2.10
2.10.1 La lentille constitue-t-elle un système rigoureusement stigmatique ?
2.10.2 Si on considère une lentille mince (e faible devant R) et des rayons paraxiaux, peut-on dire que le
système est approximativement stigmatique ? Justifier.
2.10.3 Dans le cas de la lentille mince, donner une expression approchée de la distance OF 0 .
2.2 La lumière
Le contrôle de la lumière qui pénètre dans l’appareil photo est essentiel, qu’il soit argentique ou numérique.
Réglage de différents paramètres lors d’une prise de vue
Le document 2.4 indique les différents réglages en mode manuel (en mode automatique, les réglages sont déjà
faits par défaut) pour obtenir une bonne exposition.
L’exposition est choisie en fonction de la scène à photographier (intérieur, extérieur, etc.) et peut être
contrôlée par trois paramètres.
• La sensibilité ISO correspond à la sensibilité à la lumière du capteur (ou de la pellicule) ; elle varie en
général entre 100 (faible sensibilité) et 3 200 (grande sensibilité). Une sensibilité deux fois plus grande
correspond donc à un capteur deux fois plus sensible. Il est préférable d’utiliser une sensibilité faible
car les hautes sensibilités augmentent le bruit, ce qui détériore le résultat.
• La vitesse d’obturation représente la durée pendant laquelle l’obturateur reste ouvert. Elle est en général
comprise entre 1 s et 1/250 s. Une faible vitesse peut entrainer des phénomènes de « bougé » si la scène
est en mouvement.
• L’ouverture du diaphragme correspond à la taille du disque qui laisse passer la lumière quand l’ob-
turateur est ouvert. Elle est indiquée par une notation f/x, où x est appelé nombre d’ouverture. Voici
quelques valeurs de l’ouverture :
Lorsqu’on passe d’une valeur à l’autre (de la gauche vers la droite) on divise par 2 la surface d’ouverture
du diaphragme. L’ouverture modifie également la profondeur de champ : une plus faible ouverture permet
d’obtenir une plus grande profondeur de champ.
2.11 Un photographe amateur effectue une prise de vue (un portrait d’une personne immobile) en extérieur
avec les réglages suivants : (ISO : 100 / vitesse : 1/250 s / ouverture : f/8). Il l’estime correctement exposée et
souhaite en effectuer une autre avec la même exposition, en conservant la même sensibilité, mais avec une
ouverture f/4. Répondre aux questions suivantes en justifiant les réponses à l’aide des documents 2.4 et 2.5.
2.11.1 Quelle vitesse d’obturation doit-il choisir ?
2.11.2 Ce nouveau réglage va-t-il permettre d’augmenter ou diminuer la profondeur de champ ?
2.11.3 Si la personne bouge un peu durant la prise de vue, y a-t-il un risque plus grand, en comparaison avec
la première photographie, que l’image obtenue soit floue ?
Modèle corpusculaire
Une composante monochromatique de fréquence ν de la lumière peut être modélisée également par un flux de
photons se déplaçant avec une célérité c.
2.12 Donner l’expression de l’énergie de chacun de ces photons en précisant la signification et les unités des
termes utilisés.
Donnée : une ouverture f/8 correspond à un diamètre d’ouverture (sensiblement circulaire) du diaphragme de
5, 0 mm dans les conditions de cette prise de vue.
2.13 Si on considère une prise de vue avec les réglages (ISO : 100 ; vitesse : 1/500 s ; ouverture : f/8), estimer
le nombre de photons qui pénètrent dans l’appareil durant l’ouverture de l’obturateur si on considère un
éclairement solaire moyen de 700 W · m−2 . Pour cette question, on admet qu’il est équivalent de considérer
que la lumière solaire est monochromatique, de fréquence ν = 5, 0 · 1014 Hz.
2.3 Le flash
Pour effectuer des prises de vues en faible luminosité, il est possible d’utiliser un système complémentaire externe
qui apporte de la lumière : le flash. Cette idée n’est pas récente puisque dès la fin du XIX e siècle les photographes
l’utilisaient. On obtenait alors une lumière intense en faisant brûler un ruban de magnésium ; mais ce système n’était
guère pratique et parfois même dangereux. La première ampoule flash électrique fut inventée en 1925.
Utilisation d’un flash
Le document 2.6 indique quelques caractéristiques d’un flash ainsi que ses conditions d’utilisation.
NG × facteur de sensibilité
portée =
nombre d’ouverture
avec les facteurs de sensibilité suivants :
Source : www.police-scientifique.com
Corrigé
A0
•
A F
B0
A0 B 0 FO
2.2.2 D’après la relation du grandissement de Newton (avec origine au foyer) : = soit, avec les no-
AB FA
h f 0 LÀ f 0 h f 0 AN 5×50 · 10−3
tations de l’énoncé : A 0 B 0 = ≈ = −20 = −1, 25 · 10−3 m. # inférieur à la taille du
−L + f 0 −L
capteur.
2.3 Latitude de mise au point.
2.3.1 Par définition du plan focal image, image d’un objet à l’infini, lim d = d min = f 0 .
L→∞
2.3.2 - 2.3.3 - 2.2.4
1 1
d ≤ d max ⇔ ≥
d d max
1 1 1 1
⇔ − 0≥ − 0
d f d max f
1 1 1
⇔ ≥ − 0 # relation de conjugaison de Descartes
L d max f
d max f 0
⇔ L≥ = L min #L<0
f 0 − d max
AN 50 · 10−3 − 55 · 10−3
A.N . L min = = 1, 8 m # classique pour ce type d’objectif
50 · 10−3 × 55 · 10−3
Influence de la focale
2.4 Doublement de la focale.
LÀ f 10 h f 10 AN
2.4.1 D’après la question 2.2 : (A 0 B 0 )1 ≈ = 2A 0 B 0 = −2, 5 · 10−3 m # en doublant la focale, on a
−L
doublé la taille de l’image.
2.4.2 Au format paysage, k(A 0 B 0 )1 k > 24 mm, l’arbre est tronqué. Au format portrait, k(A 0 B 0 )1 k < 36 mm,
l’arbre est vu en entier.
2.5 À proprement parler, l’objet reste où il est, appareil photo ou pas ! Le terme « rapprocher » suscite une com-
paraison.
L’image obtenue avec un téléobjectif de focale f 10 = 2 f 0 fait la même taille que celle obtenue avec f 0 pour
une distance L 1 = L2 . En effet, tant que L À f 10 , on peut écrire
h f 10 h ×2f 0 h f 0
(A 0 B 0 )1 = = = L
−L −L −2
Cette affirmation de vient fausse lorsque L# f 10 .
# Schéma ici si j’ai le temps.
2.6
2.6.1 La distance L étant grande devant f 10 , on peut considérer l’objet comme à l’infini. D’où O 1 A 1 = f 10 . Alors
O 2 A 1 = f 10 − e .
2.6.2 Une lentille divergente donne une image réelle (i.e. O 2 A 0 > 0) si et seulement si l’objet est situé entre le
centre optique et le foyer objet. En effet, la relation de conjugaison de Descartes pour (L 2 ) donne :
O A × f 20 O 2 A 1 × f 20 > 0 O 2 A 1 + f 20 > 0
½
1 1 1 0= 2 1 et
− = ⇔ O 2 A donc O 2 A 0 > 0 ⇔
O2 A0 O2 A1 f 20 O2 A1 + f 0 ou O 2 A 1 × f 20 < 0 et O 2 A 1 + f 20 < 0
2
Ainsi pour que A 0 B 0 soit réelle, il est nécessaire que A 1 soit situé entre O et F 2 , soit : 0 < O 2 A 1 < − f 20 ; on
en déduit : 0 < f 10 − e < − f 20 ⇔ f 10 + f 20 < e < f 10
2.6.3 On a bien : f 10 + f 20 = 5, 0 cm < e = 8, 0 cm < f 10 = 10, 0 cm.
2.7
2.7.1
A1 A0
+ +0 +0 +
F1 O1 F2 O2 F1 F2
B1
B0
1 1 1
( f 10 − e) × f 20 AN (10−8)×−5
2.7.2 D’après la relation de conjugaison de Descartes − = f 20
⇔ d≈ = 10−8−5 =
O2 A0 O2 A1 f 10 − e + f 20
3, 3 cm. # Cohérent avec le schéma.
2.7.3 D’après la relation du grandissement avec origine au centre
A1 B1 h f 10
= O1 A1 ⇔ A 1 B 1 = −L
AB O1 A
R
½
(1) devient ni = r
⇒ OF 0 = e + # ne dépend plus de i , donc stigmatique.
(2) devient OF 0 = e + rRi
−i n −1
2.4 La lumière
Réglage de différents paramètres lors d’une prise de vue
2.11
2.11.1 Pour conserver la même exposition (la même aire dans le triangle) en multipliant l’ouverture par 2
(l’aire de la pupille par 4), il faut diviser la vitesse par 4, soit le réglage (ISO : 100 / vitesse 1/1000 s /
ouverture : f/4).
2.11.2 Augmenter l’ouverture diminue la profondeur de champs.
2.11.3 La vitesse d’obturation étant diminue, il y a moins de risque de flou de bougé.
Modèle corpusculaire
2.12 D’après la loi de Planck-Einstein, chaque photon possède une énergie E ν = hν avec ν la fréquence en Herz
et h = 6, 64 · 10−34 J.s la constante de Planck.
2.13 Énergie totale reçue : E tot = N E ν et E tot = P × ∆t × A où N est le nombre de photons reçus, P = 700 W · m−2
³ ´2
f
la puissance surfacique, ∆t = 1/500 s la durée d’exposition et A = π × 8 l’aire de la pupille.
³ ´2
f
P × ∆t × 8 700×π× 5 · 10
−3 2
³ ´
AN 2
D’où N = = 500×6,64 · 10−34 ×5,0 · 1014 = 8 · 1013 photons.
hν
2.5 Le flash
Utilisation d’un flash
2.14 On applique la formule du document 2.6 : portée = 12×2 11 = 2, 2 m.
2.15 D’après le document 2.5, l’obturateur de durée d’ouverture la plus courte reste ouvert ∆t = 1/1000s.
Pendant cette durée, la lumière parcourt néanmoins la distance d = c∆t = 3 · 104 m = 300 km ! On voit ainsi
que l’interprétation 1) est erronée, la portée n’a rien à voir avec la distance parcourue par la lumière.
A contrario, la puissance émise par le flash se répartit sur une coquille sphérique de rayon d donc la puis-
sance surfacique reçue varie comme 1/d 2 (et même 1/(4d 2 ) en tenant compte de l’aller-retour de la lu-
mière). Cette décroissance rapide limite l’apport d’intensité lumineuse supplémentaire due au flash, et
donc sa portée.
Principe de fonctionnement d’un flash
s
2EC AN q 2×10
2.16 Énergie stockée dans un condensateur : EC = 21 CU02 d’où U0 = = 200 · 10−6
= 3 · 102 V À 9 V # La
C
pile n’est pas suffisante branchée directement aux bornes du condensateur.
2.17 ¯
¯ i = −C d u (C .G.)
¯
2.17.1 Lois caractéristiques : ¯¯ dt
¯ u = Ri (C .R.)
du 1
D’où + u = 0, soit, en posant τ = RC = 200 µs le temps caracté-
d t RC
du 1
ristique de décharge : + u=0 .
dt τ ¡ ¢
On en déduit que u(t ) = U0 exp − τt
u 2 U02
µ ¶
2t
2.17.2 Par définition de la puissance dissipée par effet Joule p(t ) = = exp −
R R τ
2.17.3
p
U02 /R
t
O τ/2
2.18 ∆t = 1/200 s = 50× τ2 À τ. On peut considérer que toute l’énergie a été dissipé
dans le tube.
O2
1 cm
1 cm