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COMPTE RENDU TP D’OPTIQUE

API-1
SECTION A

RESPONSABLE DE TP : MR. OU-BENMMOU- Mme MHADA

Réaliser par (groupe A22) :


➢ HAKIM Redouane ➢ IGOURZAL Fatim-Ezzahrae
➢ JAHJAH Yassine ➢ HADDAOUI Soukaina
➢ BAHOUS Mahdi ➢ BOUROUJOU Wiam
➢ ELMORTAJI Ayoub ➢ ELMSANE Abir
➢ TRIGUI Hassine
➢ ELHAIRACHE Fahd
➢ TRAORE Abdoul Djabar

1
SOMMAIRE

TP1 / Lois des lentilles et focométrie

TP2 / Dispersion et pouvoir de résolution du prisme

2
TP1: Lois des lentilles et focométrie

3
Introduction

Dans le cadre de l’optique géométrique, on s’intéresse dans cette partie, à l’étude de


quelques composantes optiques de certains systèmes centrés, de même qu’à la détermination
de certaines de leurs Caractéristiques physiques. On sera amené à utiliser la focométrie,
composée de méthodes et de mesures empiriques pour la détermination des éléments (distances
focales, grandissement, grossissement.) associés à des systèmes optiques centrés.

Dans tous ces TP, les systèmes optiques sont centrés. En plus, on adoptera l’approximation
de Gauss, où les angles entre les rayons lumineux et l’axe optique, dudit système, sont petits.
Ce qui signifie que les rayons sont très peu inclinés par rapport aux axes desdits systèmes. Enfin
les lentilles sont supposées minces dans ladite approximation. Cette partie est réservée à la
détermination de la distance focale de lentilles et de l’association de lentilles, en utilisant soit
les relations de conjugaison, soit la méthode de Bessel quand c’est possible. Ensuite, on va
construire des instruments optiques, dont les fonctionnements seront étudiés et assimilés, de
même l’évaluation de leurs grossissements et leurs grandissements seront effectué

4
Objectifs :

✓ Déterminer la distance focale de deux lentilles convexes en mesurant les distances


image-objet.
✓ Déterminer la distance focale d'une lentille convexe et de l'association d'une lentille
convexe avec une lentille concave, en utilisant la méthode de Bessel.

PARTIE THEORIQUE

A) Méthode utilisant la relation de conjugaison :


Soient :
• L est une lentille convergente de distance focale f.
• G est la grandeur de l’objet.
• B est la grandeur de l'image de l’objet G, à travers la lentille L (figure 1)

Figure 1 : Construction de l’image à partir des trois rayons

❖ Discussion de la nature de l’image en fonction de la position de l’objet par rapport au


foyer objet de la lentille :

✓ Si l’objet situe avant le point focale objet F alors on obtient une image
réelle et inversée.

5
✓ Si l’objet situe après le point focale objet F alors on obtient une image
virtuelle et droite.
✓ Si l’objet situe au point focale objet F (confondue avec F) l’image à
l’infini.

❖ D’après la relation de conjugaison pour une lentille mince est suivant :

1 1 1 1
− =− = ′
̅̅̅̅̅

𝑂𝐴 𝑂𝐴 ̅̅̅̅ 𝑓 𝑓

Sachant que :

- ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ La distance lentille-image

- ̅̅̅̅
𝑂𝐴 La distance lentille-objet

❖ D’après la figure (1) nous constatons que :


̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ = 𝑏
̅̅̅̅ = −𝑔
𝑂𝐴

❖ En remplace les relations obtenues dans la relation de conjugaison ;


❖ on trouve que :

6
1 1 1 1
+ =− = ′
b 𝑔 𝑓 𝑓

𝑏𝑔
Donc : 𝑓 ′ = 𝑏+𝑔

B) Méthode Bessel :
Cette méthode permet de déterminer la distance focale d’une lentille
convergente. Elle repose sur le principe de retour inverse de la lumière.

Figure 2 : Détermination de la distance focale d’après Bessel.

Cette méthode stipule, si l’écran et l’objet (𝐺) sont fixés (𝑑 fixée), alors il existe uniquement
deux positions de la lentille pour lesquelles les images associées (𝐵𝐼 𝑒𝑡 𝐵𝐼𝐼) sont nettes.
Néanmoins il faut que 𝑑 > 4𝑓. On observe que l’image est agrandie pour la position 𝐼, alors
qu’elle est réduite pour la position II.
On sait que :
1 1 1 1
− = = −
̅̅̅̅̅
OA′ ̅̅̅̅OA f ′ f
Et en utilisant ce schéma :

7
On a :
1 1 1
− =
d − α α f’
Donc :
𝛼 2 − 𝑑𝛼 + 𝑓’𝑑 = 0
On aura :
𝛥 = 𝑑 2 − 4𝑓’𝑑
𝛥 = 𝑑(𝑑 − 4𝑓 ′ ) > 0

Remarque ;
On pose que 𝑑 > 4𝑓’ pour que la méthode de Bessel soit réalisable.

On aura donc
𝑑−√𝑑2 −4𝑓 ′ 𝑑 𝑑+√𝑑2 −4𝑓 ′ 𝑑
𝛼1 = Et 𝛼2 =
2 2

Ce qui implique :
𝑑+√𝑑2 −4𝑓′ 𝑑 𝑑−√𝑑2 −4𝑓 ′ 𝑑
𝛼2 −𝛼1 = e = −
2 2

Donc 𝑒 = √𝑑 2 − 4𝑓 ′ 𝑑
Et ceci donne que
𝑒 2 = 𝑑 2 − 4𝑓 ′ 𝑑

Donc :
𝑑2 − 𝑒 2
𝑓′ =
4𝑑

On peut conclure que les mesures de 𝑒 et de 𝑑 permettent de déterminer la


distance focale 𝑓’ de la lentille.

8
A- Alternative de la méthode de Bessel pour la détermination du foyer
d’une lentille divergente :

La méthode de Bessel n’est pas applicable dans le cas des lentilles divergentes. Une
alternative serait d’utiliser l’association de cette lentille divergente avec la lentille convergente
étudiée antérieurement donc de distance focale 𝑓𝑠 connue. Cette association doit donner un
système optique centré convergent (objet et image réels) ; i.e. de vergence positive. Tout se
passe en fait, comme si on appliquait ladite méthode à une lentille convergente.

Soient :
o 𝒇𝒔 = la distance focale de la lentille convergente connue.
o 𝑓𝑧 = la distance focale de la lentille divergente, à déterminer.
o 𝑓𝑐𝑜𝑚𝑏 =distance focale du système optique centré, qu’on a à déterminer
expérimentalement par la méthode de Bessel.
On a la relation suivante :
𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏 = 𝑉𝑠 + 𝑉𝑧 – 𝑒𝑉𝑠𝑉𝑧
Notons que les deux lentilles sont réellement accolées donc : e=0
Et la relation de vergence devient :
𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏 = 𝑉𝑠 + 𝑉𝑧
1
Et généralement on sait que : 𝑉 = − 𝑓

Donc :
1 1 1
𝑉𝑐𝑜𝑚𝑏 = − 𝑓 𝑉𝑠 = − 𝑓 𝑉𝑧 = − 𝑓
𝑐𝑜𝑚𝑏 𝑠 𝑧

Et alors Finalement :

1 1 1
= +
𝑓𝑐𝑜𝑚𝑏 𝑓𝑠 𝑓𝑧

9
Manipulation et Traitement des résultats :

1) Déterminations des foyers de deux lentilles, en utilisant de conjugaison :

MATERIAUX :
✓ Une source de lumière (alimentation/lampe)

✓ Une lentille 50

✓ Une lentille 100

✓ Banc optique

✓ Ecran blanc déplaçable

Expérience
Le but de cette expérience est de calculé f’ des deux lentille (50 𝑒𝑡 100) et aussi
manipuler les incertitudes des valeurs calculés, et pour cela on a premièrement utilisé lentille
100 qui été mise sur un support mobile dans le banc optique et puis on a fixé la lampe à
l’extrémité de ce dernier et l’écran sur l’autre puis on a déplacé la lentille 1 (100) afin
obtenir une image nette qui était sous la forme d’une flèche inversé de celle de la lampe puis
on calcule les distance ( lampe/lentille) et (lentille/écran) on les note g et b respectivement
En refaire les calculs 3 fois après qu’on change la position de la lampe et de l’écran
d’une telle façon que la lentille reste entre les deux avec la lampe est en avant de la lentille et
l’écran après elle
En manipule la lentille 2 (50) en utilisant les mêmes étapes D’où en constate les tableaux et
les graphs suivantes

10
Manipulation Lentille 1 (100)

Tableau 1 : valeurs de la manipulation pour la lentille 1 (100)

1 1 1 1 1 1 −1
𝑏 (𝑐𝑚) 𝑔(𝑐𝑚)
𝑏
(𝛿)
𝑔
(𝛿) 𝛥 ( ) (𝛿)
𝑏
𝛥 ( ) (𝛿)
𝑔
( + ) = 𝑓′
𝑏 𝑔

46.5 12.8 2.15 7.8125 0.005 0.058 10.050

22.9 18.5 4.366 5.4054 0.019 0.039 10.309

47.4 13 2.1097 7.69623 0.0045 0.06 10.309

1 1 1 1
On a 𝑑 (𝑏) = − 𝑏2 𝑑𝑏 donc 𝛥 (𝑏) = |𝑏2| 𝛥𝑏

Puisque on a utilisé le banc optique pour calculer b et g donc l’erreur est la plus petite
graduation dans ce dernier est puisqu’il est gradué en cm on constate que
𝛥𝑏 = 𝛥𝑔 = 0.1 𝑐𝑚 = 0.001𝑚
1 1
Et la même pour g 𝛥 (𝑔) = |𝑔2 | 𝛥𝑔

Théoriquement
′ 𝑓1+𝑓2+𝑓3
𝑓𝑚𝑜𝑦 = = 10.222 ± 0.14 cm
3


La démonstration d’incertitude de 𝑓𝑚𝑜𝑦
𝑏. 𝑔
𝑓′ =
𝑏+𝑔
𝑏. 𝑔
𝑙𝑛(𝑓 ′ ) = 𝑙𝑛 ( )
𝑏+𝑔
𝑙𝑛(𝑓 ′ ) = 𝑙𝑛(𝑏. 𝑔) − 𝑙𝑛(𝑏 + 𝑔)
𝑙𝑛(𝑓 ′ ) = 𝑙𝑛(𝑏) + ln (𝑔) − 𝑙𝑛(𝑏 + 𝑔)
En dérive
𝑑𝑓 ′ 𝑑𝑏 𝑑𝑔 𝑑(𝑏 + 𝑔)
= + −
𝑓′ 𝑏 𝑔 𝑏+𝑔

11
𝑑𝑓 ′ 𝑑𝑏 𝑑𝑔 𝑑𝑏 + 𝑑𝑔
= + −
𝑓′ 𝑏 𝑔 𝑏+𝑔
Donc
𝑑𝑓 ′ 𝑑𝑏 𝑑𝑔 𝑑𝑏 𝑑𝑔
= + − −
𝑓′ 𝑏 𝑔 𝑏+𝑔 𝑏+𝑔
D’où la relation de l’incertitude :
𝛥𝑓 ′ 𝛥𝑏 𝛥𝑔 𝛥𝑏 𝛥𝑔
= + + +
𝑓′ |𝑏| |𝑔| |𝑏 + 𝑔| |𝑏 + 𝑔|
𝛥𝑏 𝛥𝑔 𝛥𝑏 𝛥𝑔
𝛥𝑓 ′ = 𝑓 ′ ( + + + )
|𝑏| |𝑔| |𝑏 + 𝑔| |𝑏 + 𝑔|
(A.N):
𝛥𝑏 𝛥𝑔 𝛥𝑏 𝛥𝑔
𝛥𝑓1′ = 𝑓1′ (|𝑏| + |𝑔| + |𝑏+𝑔| + |𝑏+𝑔|) = 0.13 𝑐𝑚

𝛥𝑏 𝛥𝑔 𝛥𝑏 𝛥𝑔
𝛥𝑓2′ = 𝑓2′ ( + + + ) = 0.15 𝑐𝑚
|𝑏| |𝑔| |𝑏 + 𝑔| |𝑏 + 𝑔|
𝛥𝑏 𝛥𝑔 𝛥𝑏 𝛥𝑔
𝛥𝑓3′ = 𝑓3′ ( + + + ) = 0.15 𝑐𝑚
|𝑏| |𝑔| |𝑏 + 𝑔| |𝑏 + 𝑔|


𝛥𝑓1′ 𝛥𝑓2′ 𝛥𝑓3′
𝛥𝑓 = = 0.14 𝑐𝑚
3
Calculant V :
1
On sait que =𝑉
𝑓′

1
Donc 𝑉 = 10.22×10−2. 𝛿 = 9.78 ± 0.13 𝛿

Démonstration incertitude de V
1
𝑉=
𝑓′
1
𝑑𝑉 = − 𝑑𝑓 ′
𝑓 ′2
1
𝛥𝑉 = | | 𝛥𝑓 ′
𝑓 ′2
(A.N) :

12
1
𝛥𝑉 = 0.14 × 10−2 = 0.13 𝛿
(10.22 × 10−2 )2
1 1
Tracer 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 ( )
𝑔 𝑏
1 1 1 1 1 1
On sait que = 𝑏 + 𝑔 => −𝑏 =𝑔
𝑓′ 𝑓′

En pose une fonction h avec :


1 1
ℎ( ) =
𝑏 𝑔
D’où cette fonction est graphiquement une droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏
1 1
Avec : 𝑥 = − 𝑏 et 𝑦 = 𝑔

1 1 1 1
ℎ( ) = ′ − =
𝑏 𝑓 𝑏 𝑔
1
=> ℎ(𝑥) = ’ + 𝑥 = 𝑦
𝑓
Donc pour 𝑥 = 0, on peut déterminer que
𝑏 = 𝑓′
1
On calcule 𝑓 ’ en utilisant les deux droits ; incert (1) et incert (2) par la relation :

1 1
+
1 𝑓 ′ 𝑚𝑖𝑛 𝑓 ′ 𝑚𝑎𝑥
=
𝑓 2
Et comme observer dans le graphe suivant :
Tableau 2: valeurs utilisées dans le graph

1 1
− (𝛿) (𝛿)
𝑏 𝑔

2.15 ±0.005 7.8125 ±0.058


4.366 ±0.019 5.4054 ±0.039
2.1097±0.0045 7.69623 ±0.06

13
9
lentille 1 (100)
8

4
y = 1,0486x + 9,985 f(1/b)
3
y = 1,1424x + 10,332 incert 1

y = 1,0313x + 9,9666 incer 2 2

0
-5 -4,5 -4 -3,5 -3 -2,5 -2 -1,5 -1 -0,5 0

Figure 1: graph de méthode de conjugué pour la lentille 1 (100)

Graphiquement on conclut que :


1 1
= 9.966 δ et = 10.332 𝛿
𝑓 ′ 𝑚𝑖𝑛 𝑓 ′ 𝑚𝑎𝑥

⇒ 𝑓 ′ 𝑚𝑎𝑥 = 10.03 𝑐𝑚 et 𝑓 ′ 𝑚𝑖𝑛 = 9.67 𝑐𝑚

Alors :
10.03 + 9.67
𝑓′ = 𝑐𝑚
2
Donc
𝑓’ = 9.85 ± 0.17 𝑐𝑚

Démonstration incertitudes
On sait que
1 1
| ′ − ′ |
1 𝑓 𝑚𝑖𝑛 𝑓 𝑚𝑎𝑥 2 1
𝛥 (𝑓′ ) = et que 𝛥 (𝑓 ′ ) = 𝑓 ′ 𝛥 (𝑓′ )
2

Donc
1 1
| ′ − ′ |
′ ′ 2 𝑓 𝑚𝑖𝑛
𝑓 𝑚𝑎𝑥
𝛥 (𝑓 ) = 𝑓 ( ) = 0.17 cm
2

Et on peut déduire graphiquement que :

14
𝑉𝑚𝑖𝑛 + 𝑉𝑚𝑎𝑥
𝑉= = 10.149 ± 0.183 𝛿
2
𝑉𝑚𝑖𝑛 − 𝑉𝑚𝑎𝑥
𝛥𝑉 = | | = 0.183 𝛿
2

Manipulation de la Lentille 2 (50)

Tableau 3 : les valeurs de la manipulation de la lentille 2 (50)

𝑔(𝑐𝑚) 1 1 1 1 1 −1
𝑏 (𝑐𝑚) (𝛿) (𝛿) 𝛥 ( ) (𝛿) 𝛥 (𝑔) 1
(𝑏 + 𝑔) =𝑓
𝑏 𝑔 𝑏
(𝛿)

40.3 6.9 2.48 14.4 0.00615 0.21 5.89


19.8 4.7 5.0505 21.2 0.0255 0.45 3.8
16.1 4 6.211 25 0.0385 0.625 3.203

Les relations démontrer pour la lentille1 reste les même pour la lentille 2

Théoriquement

On sait que
𝑓1′ + 𝑓2′ + 𝑓3′
𝑓′ = = 4.29 ± 0.136 cm
3
𝛥𝑏 𝛥𝑔 𝛥𝑏 𝛥𝑔
𝛥𝑓 ′ = 𝑓 ′ ( + + + )
|𝑏| |𝑔| |𝑏 + 𝑔| |𝑏 + 𝑔|


𝛥𝑓1′ + 𝛥𝑓2′ + 𝛥𝑓3′ 0.1 + 0.14 + 0.17
𝛥𝑓 = = = 0.136 𝑐𝑚
3 3
Calculant V
Donc
1
𝑉= 𝛿 = 23.25 ± 0.7 𝛿
4.29 × 10−2 .
1
𝛥𝑉 = | | 𝛥𝑓 ′
𝑓 ′2

15
(A.N) :
𝛥𝑉 = 0.7 𝛿
1 1
Tracer 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 ( )
𝑔 𝑏
Tableau 4: valeurs utilisées dans le graphe

1 1
− (𝛿) (𝛿)
𝑏 𝑔

-2,48 ± 0.00615 14.5 ± 0.21


-5.05 ± 0.0255 21.30 ± 0.45
-6.211 ± 0.0385 25 ± 0.625

30
lentillles 50
f(1/b)=1/g 25

20

15
y = -2,7879x + 7,4851 f(1/b)=1/g
10
y = -3,005x + 6,8446 incert 1

y = -2,6247x + 8,1738 incerte 2 5

0
-7 -6 -5 -4 -3 -2 -1 0
Figure 2: graphe de méthode de conjugué pour la lentille 2 (50)

D’après ce graphe on a des pentes 𝑎 ≠ 1 pour les droites obtenues ce qui ont une
contradiction avec la relation de la conjugaison de la lentille. Alors, on peut dire que ce graphe
est corrompu à cause de l’incertitude des valeurs, l’instabilité de matériel et l’erreur de la vision
(l’usage de lunette et maladie de manque de vision). Tous ce qui précèdent nous amènent à
obtenir des valeurs erronées.

Conclusion de manipulation focométrie 1


La manipulation de la lentille 1 nous a pu de trouver 𝑓’ et 𝑉 avec des incertitudes qui
sont petits. Ainsi on a constaté que la valeur de 𝑓’ graphiquement est de même que 𝑓’ mesuré

16
par calcule théorique ce qui mène à dire que cette méthode (méthode de la loi de conjugaison)
est fiable.
Par contre, la manipulation de lentille 2 on a pu trouver 𝑓’ et 𝑉 seulement par calcule
théorique avec une incertitude qui est presque égal de celui de la lentille 1. En effet
graphiquement on n’a pas pu trouver des bons résultats dus aux problèmes de la vision et
d’instabilité de matériel (incertitudes).
Donc on peut conclure que la méthode de la loi de conjugaison est efficace et très sensible
au même temps.

2) Cas de la méthode de Bessel, pour une lentille convergente :


La Méthode de Bessel est une méthode focométrique qui sert à déterminer la
Distance focale 𝒇’ avec une lentille mince convergente. Il consiste à s’imposer une distance 𝒅
entre l’objet et un écran puis à rechercher les deux positions de la lentille qui donnent une image
nette de cet objet sur l’écran.

•L’expérience :
Pendant cette expérience, sur un banc optique qui porte une ‘source lumineuse’, ‘un
objet’, ‘une lentille convergente’, et ‘un écran’, on a fixé ce dernier à l’extrémité de ce rail, et
l’objet, confondu avec la source lumineuse, à l’autre extrémité de l’autre, séparés d’une
distance qu’on la note 𝒅.
Ensuite, on a cherché, en déplaçant cette lentille, la position 𝑰 de cette dernière qui assure
une image nette de notre objet sur l’écran, et qu’on la note 𝛼1 , puis on recherche l’autre position
𝑰𝑰 qui a assuré la même chose notée 𝛼2 .
Enfin, on calcule |𝛼1 − 𝛼2 | la distance séparant les deux positions qui est notée 𝑒.
NB : on a utilisé la lentille 1 (100) pour cette manipe
Ces processus sont répétés 4 fois, et les résultats sont regroupés dans ce tableau :
Tableau 5: les résultats de manipulation de méthode de Bessel

𝑑 (𝑐𝑚) 67,1 53,8 50,7 42,2

𝑒 (𝑐𝑚) 42,3 27,3 23,9 10,6

∆𝑑 (𝑐𝑚) 0,1 0,1 0,1 0,1

∆𝑒 (𝑐𝑚) 0,1 0,1 0,1 0,1

17
1
(𝑐𝑚−1) 0,014 0,018 0,019 0,023
𝑑

1
𝛥 ( ) 𝑐𝑚−1 2,22 × 10−5 3,45 × 10−5 3,89 × 10−5 5,61 × 10−5
𝑑
𝑒 2
( ) 0,4 0,257 0,222 0,063
𝑑
𝑒 2
𝛥( ) 6,94 × 10−4 9,29 × 10−4 9,82 × 10−4 8,91 × 10−4
𝑑

•Vérification de la fonction (théoriquement) :


𝑒 2 4𝑓 ′
( ) =1 −
𝑑 𝑑
On sait que d’après la partie théorique :
𝑑2 −𝑒 2
𝑓′ = 4𝑑

4𝑓 ′ 𝑑 = 𝑑 2 − 𝑒 2
4𝑓 ′ 𝑑 − 𝑑 2 = −𝑒 2
4𝑓 ′
𝑑2 (1 − ) = 𝑒2
𝑑
Enfin, on aura notre fonction :
𝑒 2 4𝑓 ′
( ) =1 −
𝑑 𝑑
•Vérification de la fonction (en utilisant le graphe) :

18
f(-1/d)
0,45
0,4
0,35
Linéaire (f(1/d)) 0,3
y = 41,029x + 1,0143 0,25
0,2
0,15
0,1
0,05
0
-0,025 -0,02 -0,015 -0,01 -0,005 0

𝑒 2 1
Figure 3: graphe ( ) = 𝑓 (− )
𝑑 𝑑

D’après le graphe, en utilisant la régression linéaire, on a :


𝒚 = 𝟒𝟏. 𝟎𝟐𝟗𝒙 + 𝟏. 𝟎𝟏𝟒𝟑
Et puisqu’on a :
𝑒 2 4𝑓 ′
( ) =1 −
𝑑 𝑑
1
Et on la courbe en fonction de 𝑑 donc

𝟒𝒇’ = 𝟒𝟏. 𝟎𝟐𝟗


Donc
41.029
𝑓′ = = 10.25𝑐𝑚
4
Donc
𝑒 2
( ) = 1.0143 + 41.029𝒙
𝑑
1
Avec 𝑥 = 𝑑

Et pour les valeurs 𝑑 = 67.1 𝑐𝑚 et 𝑒 = 42.3𝑐𝑚


1
On aura 𝑥 = −0.015 = − 𝑑 du graphe et ainsi du tableau 4.

19
ⅇ 2 1
•La vérification de graphe de ( ) fonction de
𝑑 𝑑

On remarque que le coefficient de détermination 𝑅 2 = 0.9783 ≃ 1, alors la régression


linéaire de cette courbe est en adéquation avec les valeurs du tableau au-dessus.

𝛥𝑓′
•L’expression de fonction de 𝒅, ∆𝒅, e et 𝚫𝒆 :
𝑓’

On a
𝑑2 − 𝑒 2
𝑓’ =
4𝑑
Donc

′)
𝑑2 − 𝑒 2
𝑙𝑛(𝑓 = ln ( ) 𝑓′ = 𝑙𝑛(𝑑 2 − 𝑒 2 ) − 𝑙𝑛(𝑑) − ln (4)
4𝑑

𝑑𝑓 ′ 𝑑(𝑑2 − 𝑒 2 ) 𝑑(𝑑)
⇒ = −
𝑓′ 𝑑2 − 𝑒 2 𝑑
𝑑𝑓 ′ −2 𝑒 2𝑑 1
⇒ ′ = 2 𝑑𝑒 + ( − ) 𝑑(𝑑)
𝑓 𝑑 − 𝑒2 𝑑2 − 𝑒 2 𝑑
𝛥𝑓 ′ 2𝑒 2𝑑 1
⇒ = | | ∆𝑒 + | − | ∆𝑑
𝑓′ 𝑑2 − 𝑒 2 𝑑2 − 𝑒 2 𝑑

•Calcul de f’, 𝜟𝒇′ , et f’ ±𝜟𝒇′ : (théoriquement)


On a 𝑓1′ = 10.10 cm 𝛥𝑓1′ = 0.066 𝑐𝑚
𝑓2′ = 9.688 𝑐𝑚 𝛥𝑓2′ = 0.055 𝑐𝑚
𝑓3′ = 9.85 cm 𝛥𝑓3′ = 0.054 𝑐𝑚
𝑓4′ = 9.88 cm 𝛥𝑓4′ = 0.039 𝑐𝑚


𝑓1′ + 𝑓2′ + 𝑓3′ + 𝑓4′ 𝟗. 𝟖𝟖𝟎 ± 𝟎. 𝟓𝟑 Cm
𝑓 =
4
′ ′

∆𝑓1 + ∆𝑓 2 + ∆𝑓3′ + ∆𝑓4′ 0.053 cm
∆𝑓 =
4

Conclusion de manipulation 2
Les valeurs obtenues de cette expérience graphiquement et théoriquement sont très
proche 10.25 𝑐𝑚 ≃ 9.88 𝑐𝑚 d’où on peut dire que cette méthode est utilisable pour obtenir la
valeur de 𝑓’ puisque son incertitude est 0.053 𝑐𝑚 ce qui est très petite, mais comme même cette

20
incertitude existe à cause de l’instabilité de matériel et quelque d’erreur de calcul (problème de
vision…). Donc cette méthode est très précise par rapport à la première méthode.

Conclusion générale
Pour cette expérience de TP 1 on a manipulé les deux méthodes pour le calcul de 𝑓’ et
on n’a conclu que généralement la méthode de Bessel est plus précise puisque son incertitude
est très petite. On comparant les deux méthode pour la lentille 1 (100), on trouve que la valeur
de 𝑓’ des deux méthode sont très proche même qu’il existe des incertitudes qui sont différentes.
Ce qui nous conduisent à dire que les deux méthodes sont fiables avec plus de précisant pour la
méthode de Bessel et gardant en esprit que la méthode de la loi de conjugaison est très sensible
aux matériels utilisés.

21
TP2: Dispersion et pouvoir de
résolution du prisme :

22
Principe de l'expérience
Les indices de réfraction du verre crown sont déterminés en fonction de la longueur
d'onde, par réfraction de la lumière au travers d’un prisme avec un angle de déviation minimale.

Le pouvoir de résolution dudit prisme est déterminé à partir de la courbe de dispersion.

Objectif
✓ Ajuster le spectromètre-goniomètre.
✓ Etudier la propagation d’un rayonnement à travers un prisme de verre
✓ Déterminer l’angle d’un prisme de verre donné.
✓ Mettre, expérimentalement, en évidence la variation de l’indice de réfraction en fonction de
la longueur d’onde.
✓ Déterminer l'indice de réfraction d’un prisme de verre, pour une lumière de longueur d’onde
connue.
✓ Démontrer la relation entre l'indice de réfraction et la longueur d'onde (courbe de disper-
sion).
✓ Calculer le pouvoir de résolution du prisme de verre à partir de la pente de la courbe de
dispersion.
✓ Détermination du pouvoir de résolution nécessaire pour séparer les différentes raies de mer-
cure. Comparer avec la théorie.

Liste du matériel
• Spectro-goniomètre avec vernier
• Alimentation pour lampe spectrale, 230 V
• Lampe spectrale Hg 100, pico 9
• Socle Pico 9 pour lampes spectrales
• Prisme 60°, l = 30 mm, h = 30 mm, en verre Crown
• Embase PHYWE
• Pince de table PHYWE
• Tige-raccord
• Tige carrée PHYWE, l 250mm
• Noix double PHYWE

23
PARTIE THEORIQUE :

1) Introduction :
Le prisme utilisé dans cette partie des travaux pratiques de l’optique du niveau 𝐴𝑃𝐼1 à
l’ENSAM de Casablanca est en verre crown, il sera plongé dans l’air d’indice de réfraction
supposé égale à 1. La figure 1 ci-dessous, montre le parcours d’un rayon lumineux depuis la
source (𝑆) jusqu’au point d’observation (𝑆’). On note 𝐷 l’angle de déviation.

Figure 1 : Illustration du parcours d’un rayon lumineux à travers un prisme placé dans l’air.

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❖ On a :
Pour la première face :
sin(i) = 𝑛 sin(r)
Pour la deuxième face :
𝑛 sin(r ′ ) = sin(i′ )
Et on a :
̂ = 𝑟 + 𝑟′
A

❖ On a :
π − d + (i − r) + (i′ − r ′ ) = π
Alors:
𝐷 = 𝑖 + 𝑖’ – ̂A

2) Evolution de la déviation (𝑫) de la lumière transmise en fonction de


l’angle d’incidence (𝒊) :
D’après la partie précédente, la déviation 𝐷 peut être une fonction de trois paramètres
indépendants : 𝐴, n et 𝑖. En outre, si on garde le même prisme durant une même manipulation,
alors A et n sont constants, ce qui implique que 𝐷 est une fonction uniquement de l’angle
d’incidence 𝑖.

Figure 2 : Evolution de la déviation (D) en fonction de l’angle d’incidence (i)

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π
❖ La courbe 𝐷 = 𝑓(𝑖) est représentée avec i0 ≤ i ≤ 2 ce qui conduit à un
minimal de la courbe ou asymptote horizontale ce qui se traduit par :
𝑑(Dm )
=0
𝑑i̇
Ça veut dire que :
- A partir i0 la déviation 𝐷 décroit jusqu’à son minimum 𝐷𝑚 , correspondant à
l’angle incident im .
𝜋
- A partir de im la déviation 𝐷 croit jusqu’à 𝑖 = 2

❖ On a :
𝐷 = 𝑖 + 𝑖’ − 𝐴
Si D est minimale, alors :
𝑑(Dm )
=0
𝑑i̇
Donc :
𝑑𝑖 = −𝑑𝑖’
sin(i) = 𝑛 sin(r)
En dérive l’expressions au-dessous et on obtient que :
𝐶𝑜𝑠(𝑖). 𝑑𝑖 = 𝑛. 𝐶𝑜𝑠(𝑟). 𝑑𝑟 (∗)
Et :
𝑛 sin(r ′ ) = sin(i′ )
En dérive l’expressions au-dessous et on obtient que :
𝑛. co s(𝑟’) 𝑑𝑟’ = co s(𝑖’) . 𝑑𝑖’
Alors :
𝑛. co s(𝑟’) 𝑑𝑟’ = −co s(𝑖’) 𝑑𝑖 (∗∗)
On sait que :
𝑑𝐴 = 𝑑𝑟 + 𝑑𝑟’ = 0
⇒ 𝑑𝑟 = −𝑑𝑟’
Et par identification entre les deux équations (∗) et (∗∗):
cos i cos r
=
cos i′ cos r ′

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Alors :

1 − sin2 (i) 1 − sin2 (r)


√ = √
1 − sin2 (i′ ) 1 − sin2 (r ′ )

Donc :
1 − sin2 (i) 1 − sin2 (r)
=
1 − sin2 (i′ ) 1 − sin2 (r ′ )
Alors :
1 − sin2 (i) 1 − sin2 (i′ )
=
n2 (1 − sin2 (r)) n2 (1 − sin2 (r ′ ))

1 − sin2 (i) 1 − sin2 (i′ )


⇒ 2 =
n − n2 sin2 (r) n2 − n2 sin2 (r ′ )
Et puisque :
sin(i) = 𝑛 sin(r)
Et :
𝑛 sin(r ′ ) = sin(i′ )
Alors :
1 − sin2 (i) 1 − sin2 (i′ )
=
n2 − sin2 (i) n2 − sin2 (i′ )
Donc :
(1 − sin2 (i)) (n2 − sin2 (i′ )) = (n2 − sin2 (i))(1 − sin2 (i′ ))

⇒ (1 − n2 )( sin2 (i) − sin2 (i′ )) = 0

⇒ sin2 (i) − sin2 (i′ ) = 0


Finalement :
𝐷𝑚 + 𝐴
𝑖 = 𝑖’ = 𝑖𝑚 =
2
𝐴
⇒ 𝑟 = 𝑟’ = 𝑟𝑚 =
2
Lorsqu’un rayon lumineux traverse un prisme au minimum de déviation, son trajet est
symétrique par rapport à 𝐴 du prisme :
𝐷𝑚 = 2𝑖𝑚 − 𝐴

27
Et
𝐷𝑚 + 𝐴
𝑖𝑚 =
2
Donc la loi de Descartes s’exprime donc au minimum de déviation :
si n(𝑖𝑚 ) = 𝑛𝑠𝑖𝑛 (𝑟𝑚 )
Donc :
𝐷𝑚 + 𝐴 𝐴
𝑠𝑖𝑛 ( ) = 𝑛. si n ( )
2 2
Finalement :
𝐷𝑚 + 𝐴
𝑠𝑖𝑛 (
𝑛= 2 )
𝐴
𝑠𝑖𝑛 ( 2 )

Calculons l’incertitude de 𝑛 :
𝐴 + 𝐷𝑚
sin
𝑛= 2
𝐴
sin 2
𝐴+𝐷𝑚 𝐴
ln(𝑛) = ln (sin ( )) − ln (sin ( 2 ))
2

𝐴+𝐷 𝐴
𝑑𝑛 𝑑 (𝑠𝑖𝑛 ( 2 𝑚 )) 𝑑 (𝑠𝑖𝑛 2 )
= −
𝑛 𝐴+𝐷 𝐴
𝑠𝑖𝑛 ( 2 𝑚 ) sin ( 2 )

𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴
𝑑𝑛 𝑑𝐴 cos ( 2 ) 𝑑𝐷𝑚 cos ( 2 ) d𝐴𝑐𝑜𝑠 ( 2 )
= + −
𝑛 𝐴+𝐷 𝐴+𝐷 𝐴
2 sin ( 2 𝑚 ) 2 sin ( 2 𝑚 ) 2sin 2

𝑑𝑛 𝑑𝐴 + 𝑑𝐷𝑚 𝑑𝐴
= −
𝑛 𝐴+𝐷 𝐴
2 tan ( 2 𝑚 ) 2 tan ( 2 )

𝛥𝑛 𝛥𝐴 + 𝛥𝐷𝑚 𝛥𝐴
= −
𝑛 𝐴+𝐷 𝐴
2 tan ( 2 𝑚 ) 2 tan ( 2 )

𝛥𝑛 𝛥𝐷𝑚 1 1
=| |+| − | 𝛥𝐴
𝑛 𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴
2 tan ( 2 ) 2 tan ( 2 ) 2 tan ( 2 )

28
On a les valeurs de 𝐷𝑚𝑖𝑛 et 𝐴 dépendent des angles calculer par le matériel du coup on peut
poser 𝛥𝐴 = 𝛥𝐷𝑚𝑖𝑛 puisque on a utilisé le même goniomètre donc même incertitudes sur les
deux et aussi on a que :
𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴
>
2 2
Puisque la fonction cotangente est décroissante :
1 1
<
𝐴+𝐷 𝐴
tan 2 𝑚 2 tan ( 2 )

1 1
− <0
𝐴+𝐷 𝐴
tan 2 𝑚 2 tan ( 2 )

1 1 1 1
| − |=− +
𝐴+𝐷 𝐴 𝐴+𝐷 𝐴
tan 2 𝑚 2 tan ( 2 ) tan 2 𝑚 2 tan ( 2 )

On peut conclure de tous ceci que :

𝛥𝑛 𝛥A 1 1
=| |+| − | 𝛥𝐴
𝑛 𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴
2 tan ( 2 ) 2 tan ( 2 ) 2 tan ( 2 )

𝛥𝑛 1 1 1
=| − + | 𝛥𝐴
𝑛 𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴 + 𝐷𝑚 𝐴
2 tan ( 2 ) tan 2 2 tan ( 2 )

𝛥𝑛 1
= 𝛥𝐴
𝑛 𝐴
2 𝑡𝑎𝑛 ( 2 )

Donc :
𝛥𝑛 1
= 𝛥𝐷𝑚
𝑛 𝐴
2 𝑡𝑎𝑛 ( 2 )

PARTIE MANIPULATION :

I. USAGE DE GONIOMETRE
Pour calculer un angle en utilisant un goniomètre il faut :
❖ Premièrement, prendre un vernier (il existe deux verniers qui sont mobile dans un
goniomètre avec un distance de π) et faire la mesure avec lui seul pour les deux angles

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calculer soit pour obtenir la valeur de A Ou Dm sinon il faut ajouter π Pour que les
valeurs soit réel
❖ Deuxièmement, après avoir vu la lumière ou les couleurs en utilisant la lunette de
goniomètre, observer la valeur qui est proche au 0 de vernier choisi sur le disque graduer
avec une loupe de grandissement ϒ > 1, en note la valeur de l’angle puis en ajoute la
distance entre 0 de vernier et la graduation qui coïncide avec l’autre de ce disque
immobile en minute d’arc.
❖ En sait que 60’ = 1°

Figure 4: Vernier du goniomètre

II. MANIPULATION
1) Mesure de l’angle A :
a) Démonstration :

Figure 5: Prisme équilatérale subit à l'action d’une


source lumineuse appelée lampe spectrale.

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(1) (2)
Figure 6: Illustrations pour le calcul de l'angle de prisme

𝑂𝑛 𝑎 2𝜋 = 𝛼 + 2𝑖 + 2𝑖’ (∗) 𝑂𝑛 𝑎 2𝜋 = 𝐴 + 𝜋 + 𝑖 + 𝑖’
𝐷𝑜𝑛𝑐 𝜋 = 𝐴 + 𝑖’ + 𝑖
D’où :
𝑖 + 𝑖’ = 𝜋 + 𝐴 (∗∗)
À l'aide de (**) et (*) on obtient
2𝜋 = 𝛼 + 2(𝑖’ + 𝑖) → 2𝜋 = 𝛼 + 2𝜋 − 𝐴
𝜶
𝛼 = 2𝐴 ⇒ 𝑨 =
𝟐
Remarque1 :
𝛼 est la différence des angles |𝛼1 − 𝛼2 | auxquels correspond la visualisation d'une raie
𝛂𝟏 −𝛂𝟐
donnée 2 fois par le goniomètre, il en résulte, 𝐴 = | |
𝟐

Remarque2
Dans 1 et 2 on ajuste fait des translations des d'incidence sans changer les angles.

b) Expérience
Après avoir éclairé la fente du collimateur à l’aide d’une source lumineuse, on place le
prisme sur le plateau mobile de goniomètre ce qui implique que le sommet du prisme (c.à.d.
l’angle 𝐴) est situé en face de la source afin d’observer à l’aide de la lunette les deux rayons
réfléchis par les deux faces du prisme et pour laquelle on a ajusté la position de l’axe par rotation
en utilisant le vis de blocage. Puis on détermine, grâce à la rotation de la lunette, les deux angles
𝛽1 et 𝛽2 prises à l’aide du disque gradué dont on a pris la référence le vernier à gauche.

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Tableau 6: Angles mesurées et incertitudes (𝐴, Δ𝐴, 𝛽1 et 𝛽2 )

𝛽1 𝛽2 A ΔA
195.133° 315.133° 60° 1
195.133° 315.5° 60.18° 1

|𝛽1 – 𝛽2 |
𝐴 est calculée grâce à la relation : 2𝐴 = |𝛽1 – 𝛽2 | ⇒ 𝐴 = 2

Comme l’erreur sur la mesure faite avec le goniomètre est de l’ordre de la minute d’arc
près donc 𝛥𝛽1 = 𝛥𝛽2 = 1. Et puisque 2Δ𝐴 = 𝛥𝛽1 + 𝛥𝛽2 D’où 𝛥𝐴 = 1𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒 𝑑′𝑎𝑟𝑐

2) Mesure de la déviation minimale Dm, pour une longueur d’onde donnée :


a) Démonstration

Figure 7: schéma illustrative pour mesurer la déviation minimale

2𝐷𝑚𝑖𝑛 = |𝛽1 − 𝛽2 |

Comme bien montre la figure la relation pour calculer 𝐷𝑚𝑖𝑛 est valable en changeant la
position de prisme pour calculer chaque angle est ceci donne 2 valeurs d’angle 𝛽1 et 𝛽2

b) Expérience
Pour cette expérience on utilise le même montage précédant sauf qu’on est besoin
d’incliner le prisme de tels sorte que la lumière immerge dans le prisme d’une face quand
l’appelle face d’entrée et sort de l’autre face notée comme celle de sortie afin d’être capable

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d’observer le spectre de couleurs à partir de la lunette et noter la valeur de l’angle 𝛼1 suivant
chaque couleur ,en refaire la même démarche après fait tourner le prisme d’angle de 180° (en
inversant les deux faces) et on note 𝛼2 . En prend le vernier à gauche comme référence pour
tous calcules.
Alors on trouve avec tous ce qui précède les relations suivantes :
𝐷 +𝐴
sin( 𝑚 ) |𝛼1 −𝛼2 | ΔDm .n
2
𝑛𝜆 = 𝐴 ; 𝐷𝑚 = ; Δ𝑛= 𝐴
sin( ) 2 2 tan( )
2 2

Après mesurer les angles 𝛼1 et 𝛼2 , on effectue les calculs pour chaque couleur et on aura le
tableau suivant :
Tableau 7: angles de réfraction, indice et incertitudes, de chaque longueur d’onde de chaque couleur

Couleur λ 𝛼1 𝛼2 Dm 𝚫𝑫𝒎 𝑛𝜆 𝚫𝑛𝜆 A 𝚫𝐀


Violette 407nm 211,18° 316,13° 52,47° 0,0167° 1.648 0,027 59,84° 0,0167°
Jaune 578nm 215,16° 313,25° 49,04° 0,0167° 1.62 0,029 59,84° 0,0167°
Vert 548nm 214,16° 312,50° 49,17° 0,0167° 1.62 0,029 59,84° 0,0167°
Bleu 438nm 212,35° 315,16° 51,40° 0,0167° 1.65 0,028 59,84° 0,0167°

Pour Δ𝐷𝑚 on a :
2𝐷𝑚𝑖𝑛 = |𝛽1 − 𝛽2 |
Comme l’erreur sur la mesure faite avec le goniomètre est de l’ordre de la minute d’arc près
donc 𝛥𝛽1 = 𝛥𝛽2= 1. Et puisque 2Δ𝐷𝑚 = 𝛥𝛽1 + 𝛥𝛽2 D’où Δ𝐷𝑚𝑖𝑛 = 1𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒 𝑑′𝑎𝑟𝑐.
En effet on peut remarquer que Δ𝐷𝑚𝑖𝑛 = ΔA ce qui est normal car toutes les deux dépendent
des angles mesurés par le goniomètre d’où la petite graduation est 1 𝑚𝑖𝑛𝑢𝑡𝑒 𝑑’𝑎𝑟𝑐.
1
Tableau 8 : valeurs 𝑒𝑡 𝑖𝑛𝑑𝑖𝑐𝑒 𝑑𝑒 𝑟𝑒𝑓𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛
𝝀2

1
𝑛𝜆
𝜆2
6,04.1012 𝑚−2 1.648
2,99.1012 𝑚−2 1.62

1.625
3,33.1012 𝑚−2
5,21.1012 𝑚−2 1.65

33
Figure 8: Indice de réfraction en fonction de la longueur d'onde

D’après le graphe on peut conclure que :


1 1
𝑛𝜆 = 𝑓 (𝜆2 ) est une droite d’équation 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 tel que 𝑥 = et 𝑦 = 𝑛𝜆
𝜆2

D’où
𝑏 = 1.592 𝑒𝑡 𝑎 = 10−14
On sait que la relation de Cauchy s’écrit sous la forme

𝑛(𝜆) = 𝑔 + 𝜆2 ,

Donc on a
𝑔 = 𝑏 𝑒𝑡 ℎ = 𝑎
On définit la relation de Cauchy par l’équation du droit
10−14
𝑛(𝜆) = 1.592 +
𝜆2
Puisque 𝑅 2 = 0.92 ≃ 1 est le coefficient de corrélation ou détermination, on peut dire que la
loi de Cauchy est vérifiée. Ainsi qu’on peut déterminer les longueurs d’onde (λ) à partir de
l’indice 𝑛𝜆 .

3) DISPERSION ET POUVOIR DE RESOLUTION DU PRISME


1) Traçage de la courbe 𝑛 = 𝑓(𝜆), et la comparer au graphe de la figure 3 :

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Tableau 9: longueur d'onde et indice de réfraction

𝜆 (𝑛𝑚) 407 578 548 438


𝑛 1.648252 1.628657 1.629922 1.652246

Figure 9:: Evolution de l’indice de réfraction en fonction de la longueur d’onde de la radiation incidente.

En comparons la courbe 𝑛 = 𝑓(𝜆) avec le graphe de la figure 10, on remarque que la


courbe obtenue se ressemble à celle du flint glass, même si que le matériau utilisé pour la
fabrication du prisme dans ce TP est le crown glass. Cette différence peut être due aux
incertitudes et erreurs de mesure.

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Figure 10 : Courbes de dispersion pour diverses substances (société PHYWE).

2) Détermination du pouvoir de résolution dans la région jaune du spectre :


Tableau 10: Les dispersions et les pouvoirs de résolution de prismes de verre déterminé à partir de la courbe de dispersion
(Fig. 10) (société PHYWE).

La pente 𝛼 à la zone de jaune est :


∆𝑛
𝛼=
∆𝜆
(A.N) :
(1,628656605−1,629921882)
𝛼=| (578−548)
| = 4,2166 ∗ 10−5 𝑛𝑚−1 = 421.66 𝑐𝑚−1

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Ce qui est équivalent à la valeur théorique qui égale à 377 𝑐𝑚
Calcul du pouvoir de résolution 𝑹 :

Figure 11:La réfraction par le prisme lorsque le trajet d'un rayon est symétrique

Pour un prisme le pouvoir de résolution 𝑅 est définie par :


𝑑𝑛
𝑅 =𝑏⋅| |
𝑑𝜆

Et on a
𝑏 = 30 𝑚𝑚 = 3 𝑐𝑚
Donc :
𝑅 = 3 ∗ 421,66 = 1263
On a aussi :
𝜆
𝑅=
𝛥𝜆
Ce qui de même équivalent à la valeur théorique qui égale à 1131.

3) Conclusion :
On conclut que puisque 𝑅 ⩾ 1000 donc le prisme peut séparer double jaune de cette lampe a
mercure (HG) d’où il existe ce spectre mais malheureusement on n’a pas pu l’observer par la
lunette de goniomètre, ceci est due aux incertitudes de mesure et aussi l'instabilité de matériel
ainsi que l’erreur de l’œil humain, en effet on n’a pas pu distinguer le double de jaune pendant
la manipulation.

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