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ISSAT MAHDIA COURS VISION INDUSTRIELLE Mr Abdelkarim ELBAATI

Chapitre n°3
n
Acquisition et formation d’une image
I-L’œil
L’œil
L’œil est un organe sensoriel du corps humain qui reçoit 80% des informations extérieures. Il
sert uniquement à voir. Il n’interprète pas les images qu’il voit. L’œil œil est composé de
différents éléments, dont :
1. La cornée
2. Le cristallin
La cornée et le cristallin forment, sur le fond de la rétine, l’image inversée de la scène
observée
3. La rétine qui capte l’image
l’image au fond de l’
l’œil à la manière d’un écran
4. Les humeurs aqueuses et vitrées
Le cerveau interprète l’image transmise par la rétine via le nerf optique.

La cornée et le cristallin fonctionnent comme deux lentilles optiques. Ils concentrent les
rayons lumineux, qui forment l’image dans le fond de l’ l’œil : sur la rétine.. Le cristallin est un
organe déformable, contrairement à la cornée. La forme du cristallin se modifie par l’action
dee muscles en fonction de la position, plus ou moins éloignée, de l’objet à observer. Le
cristallin assure « la mise au point » : c’est l’accommodation.

L’iris est la partie colorée de l’œil


l’ : il peut être bleu, marron ou vert. Il s’agit de la partie
visible
le de la couronne ciliaire. L’iris et la couronne ciliaire sont composés de cils
extrêmement fins qui régulent la quantité de lumière qui entre dans l’ l’œil par la pupille. Quand
la luminosité ambiante est forte, l'iris se contracte, la pupille est donc rétr
rétractée,
actée, ce qui diminue
l'intensité lumineuse qui vient frapper le centre de la rétine. Inversement, lorsque la
luminosité ambiante est faible, l'iris s’ouvre, la pupille est donc dilatée.

Acquisition et formation d’une


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La rétine se trouve au fond de l’œil.


l’ . Elle agit comme un écran de cinéma au fond d’une salle
noire. La rétine réceptionne l’image formée par la cornée et le cristallin. La rétine a pour tâche
de transmettre l’image (la lumière) au cerveau via le nerf optique. Diverses cellules
rétiniennes vont nt transformer l’image en impulsions électriques que le cerveau pourra
comprendre.
La rétine contient deux types de cellules photosensibles : les cônes et les bâtonnets.
bâtonnets

Les cônes agissent en vision photopique


photopique, c'est-à-diredire lorsque la luminosité est moyenne à
forte, et sont regroupés en 3 groupes mêlés dont les sensibilités spectrales complémentaires
permettent trichrome des couleurs. Les cônes sont essentiellement regroupés dans la région
située dans l’axe optique de l’œil, la fovéa ; la distance moyenne
moyenne les séparant y est d’environ
2,2um.
Les bâtonnets permettent la vision scotopique
scotopique,, c'est-à-dire
c'est dire lors des faibles éclairements.
La sensibilité scotopique de l’œil est maximale pour une longueur d’onde de 500nm alors
qu’en vision photopique, le maximum
maximum se situe aux alentours de 550nm.

Les cônes sont de trois types :


– cônes S (short) sensibles aux longueurs d'onde courtes (bleu),
– cônes M (medium) sensibles aux longueurs d'onde moyennes (vert),
– cônes L (long) sensibles aux longueurs d'onde longues (rouge).

Répartition des cônes Fonctions d'absorption relative des cônes

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L’œil humain est plus sensible aux couleurs verte ou jaune qui nous apparaissent plus claires
que les couleurs bleu ou rouge plus sombres (voir la courbe ci-dessous)
ci dessous).

Fonction d'efficacité lumineuse relative spectrale de l'oeil

II-Laa couleur
La couleur est le résultat de la perception sur la rétine des rayons lumineux visibles d’une
lumière incidente. La région visible du spectre a des longueurs d’onde comprises entre 400nm
et 700nm.
Etant donnée une lumière incidente, on peut caractériser sa puissance physique / radiance par
une distribution spectrale de puissance ou DSP. La DSP est souvent échantillonnée sur le
spectre visible en 31 composantes larges de 10nm chacune. Il est à noté que plusieurs DSP
différentes sont également perçues par l’oeil ((métamérie
métamérie) !
Les rayons lumineux ne sont pas colorés en soi ; c’est
c’est-à-dire
dire que la couleur est uniquement un
phénomène sensoriel qui dépend de nos yeux et de notre cerveau !
La courbe suivante représente un exemple d’un spectre représentant la puissance physique (ou
radiance = distribution spectrale de puissance ou DSP
DSP) d’une couleur.

*Définition
Définitions physiques
physique liées au spectre
sp
*Teinte(Hue)
Teinte(Hue) = longueur d’onde dominante

*Saturation=
Saturation= pureté de l’excitation

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*Luminance(Lightness)
Luminance(Lightness) = quantité de lumière transmise
–Brillance
Brillance (brightness) pour émission

*Couleur pure
pure=
= une seule longueur d’onde
La figure suivante explique ces définitions :

*Exemple simplifié

III-La
La capture d’image
La caméra est l’élément qui permet de capturer l’image d’une scène réelle.
Elle est composée :
-d’un
d’un capteur constitué d’éléments semi semi-conducteur
conducteur photosensibles (silicium) qui
convertissent l’énergie lumineuse (photon) en une énergie électrique (électron) et qui sont
disposés sous forme matricielle ou linéaire,
-de
de composants électroniques permettant la mise en forme du signal image.
1-Caractéristiques
Caractéristiques des caméras
*Temps d’intégration
-Temps
Temps pendant lequel le capteur doit être exposé à la lumière.
-Il
Il peut être réglable grâce à un shutter (obturateur) électronique ou fixe pour répondre aux
normes TV.
*La sensibilité
-Variation
Variation électrique pour un éclairement donné
-Intensité
Intensité lumineuse minimale que la caméra peut détecter
-Lorsque
Lorsque la sensibilité est faible, la caméra est limitée pour des application à temps
d’intégration faible.
-Lorsque
Lorsque la sensibilité est trop forte, il y a risque de saturation du capteur.

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*Gain
-Facteur
Facteur multiplicatif permettant d’amplifier le signal image avant qu’il ne soit numérisé.
-L’augmentation
L’augmentation du gain permet de compenser un manque de lumière mais amplifie
également le bruit présent dans le signal.
-Il
Il peut être fixe ou automatique.
*Offset
-Lorsque
Lorsque le niveau de luminosité est trop faible, le capteur de la caméra n’est pas sensibilisé.
Un minimum de luminosité est nécessaire.
-L’offset
L’offset est un facteur additif permettant d’obtenir une réponse du capteur pour des niveau de
luminosité inférieurs au niveau minimum.
*Fonction
nction de transfert
-C’est
C’est le lien entre le signal lumineux et le signal électrique.
-Par
Par exemple, une correction gamma est souvent utilisée pour que la fonction de transfert du
capteur soit proche de celle de l’œil
l’ humain mais aussi pour que l’image soit affichée sur des
écrans à tubes cathodiques.

*La sensibilité spectrale


-C’est
C’est la région du spectre dans laquelle est sensible la caméra.
-Les
Les capteurs sont sensibles dans le visible mais également dans le proche infrarouge et
ultraviolet.
-Lorsque
Lorsque leur maximum de sensibilité est centré sur le rouge,
L’utilisation de filtres infrarouges est souvent préconisée.
-Au
Au contraire, la sensibilité de certains capteurs dans l’infrarouge (IR) ou l’ultraviolet permet
de concevoir des caméras IR et des caméras (UV)

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*Le rapport signal/bruit


-C’est
C’est le rapport entre la puissance du signal de sortie et le niveau du bruit présent en absence
de signal.
-Il
Il dépend notamment de l’électronique associée au capteur.
*La
La fréquence d’acquisition
-C’est
C’est le nombre d’images par seconde que peut acquérir la caméra.
*Température
Température de fonctionnement
*Résolution
Résolution
-C’est
C’est le nombre de pixels du capteur.

*Taille du capteur
-Pour
Pour une même résolution, plus la taille du capteur est grande, plus il est sensible.
-Historiquement,
Historiquement, les tailles ont été crées pour les caméras à tubes et ont gardées les mêmes
caractéristiques pour les caméras à semi-conducteurs.
semi conducteurs.
Elles correspondent donc à la taille de la diagonale des caméras à tubes.
-Le
Le rapport entre la hauteur et la largeur du capteur est de 4/ 4/3. Ce rapport est celui qui
correspond le mieux au champs visuel humain pour que l’image n’apparaisse pas déformée.

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2-Les
Les différents types des caméras
Les caméras peuvent être classées de différentes manières :
-CCD
CCD ou CMOS
-Entrelacée
Entrelacée ou progressive
-Monochrome
Monochrome ou couleur (multispectrale, infrarouge…)
-Analogique
Analogique ou numérique
-Matricielle
Matricielle ou linéaire
-Haute
Haute résolution
-Haute
Haute cadence
2-1-CCD
CCD ou CMOS ?
a-Le
Le capteur CCD
Le capteur CCD (charge-coupled
(charge coupled device) ou dispositif à transfert de charges (DTC) est basée
sur une technologie à semi-conducteur
semi conducteur.. Il est cconstitué
onstitué d’un ensemble de photosites (cellule
photosensible de 5 à 30 μm) alimenté
alimenté électriquement pour accumuler des charges.
charges

La partie photosensible (photodiode) est constituée de silicium qui est dopé de manière à
acquérir des propriétés photosensibles.

Trois étapes se succèdent :


-L’intégration
L’intégration
-Le
Le transfert
-L’amplification
L’amplification
*L’intégration
-L’arrivée
L’arrivée des photons crée des charges qui s’accumulent durant le temps d’intégration dans
des zones appelées puits (charges négatives).
-Plus
Plus le temps d’intégration est grand, plus il y a de photons, plus le nombre de charges
augmente. Si le temps d’intégration est trop grand, les charges se dispersent vers les
photosites voisins créant un phénomène d’éb
d’éblouissement
louissement (blooming).
*Le transfert
En modifiant les tensions aux bornes de chaque photosite, la position des puits est modifiée et
les charges se déplacent.

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-Le
Le transfert parallèle-série
parallèle
Les cellules de la matrice sont couplées verticalement et toutes les lignes verticales sont
transférées en parallèle dans un registre à décalage de lecture très rapide.

-Ce
Ce type de capteur nécessite un obturateur électromécanique pour maintenir la zone
photosensible dans l'obscurité pendant les opérations de transfert.
-Ces
Ces dispositifs conviennent aux applications pour lesquelles le temps d’exposition est
important. Ils ne sont pas utilisés tels quels dans les applications vidéo.
-Toute
Toute la surface de la zone sensible reste éclairée.
-On
On parle de capteur pleine trame (full frame).
-Le
Le transfert de trames
C’est un transfert ligne par ligne vers une zone équivalente mais protégée de la lumière par un
film opaque.
Toute la surface du photosite est éclairée, ce qui offre au capteur un maximum de sensibilité.

Pendant le temps de transfert, les photosites du haut de l’image continuent à être éclairés par
la scène et des charges parasites sont ajoutées créant le phénomène de smearing (trainage
vertical). Afin d’atténuer le nombre de charges parasites, il faut augmenter le temps
d’intégration.
Pour limiter les effets de blooming et de smearing, des dispositifs à diodes permettent de
détourner les nouvelles charges créées et des obturateurs électroniques permettent de
réinitialiser tous les photosites dans un étaétatt sans charge. La surface sensible de chaque
photosite est alors réduite, ce qui diminue la sensibilité du capteur.

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Cette technologie
echnologie est également utilisée pour des applications à faible luminosité, à temps
d’intégration élevé ou pour scène statique.

Capteur à transfert de trame


-Le
Le transfert interligne
-La
La zone de transfert se trouve cette fois entre les colonnes.
-Quelques
Quelques microsecondes suffisent pour déplacer les charges.
-Pendant
Pendant le transfert, une nouvelle étape d’intégration peut commencer.
-Plus de phénomène de smearing.

Le transfert interligne
-Le
Le taux de surface photosensible (taux de remplissage) est nettement réduit, ce qui entraîne
une réduction de la sensibilité.
-Le
Le temps d’intégration est moindre à cause de la plus faible surface à éclairer.
-Des
Des lentilles convergentes sur chaque photosite permettent d’orienter les rayons lumineux
vers la zone photosensible et augmenter la sensibilité.
-Technologie
Technologie utilisée pour des applications nécessitant des temps d’intégration faible comme
des scènes
ènes en mouvement rapide.

Capteur à transfert interligne


*L’amplification
L’amplification
Dans la zone tampon (masquée), les charges sont transférées dans un registre à décalage vers
l’extérieur du capteur pour être converties en tension puis amplifiées et donner le signal
analogique.

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b-Le
Le capteur CMOS (Complementary Metal Oxide Semiconductor)
Ils ont les m
mêmes
êmes principes physiques que les capteurs CCD. Ils utilisent une technologie
CMOS standard moins coûteuse que les CCD.

-Grâce
Grâce a des transistors MOS placés sur chaque photosite et fonctionnant comme des
interrupteurs, la conversion « électron-tension»
électron tension» est effectuée au niveau de chaque photosite.
-Grâce
Grâce à l'intégration supplémentaire d'une logique d'amplification et d'obturation, l'image
acquise est convertie immédiatement
immédiatement en information numérique contrairement au CCD qui
doivent convertir l'information analogique pour devoir la convertir par la suite en information
numérique.
-L’électronique
L’électronique directement intégrée sur le capteur génère un bruit supplémentaire, diminue
dimin la
surface photosensible et réduit donc la sensibilité.
c-Comparaison
Comparaison CCD / CMOS
CMOS CCD
Avantages • Possibilité de lire des zones de la matrice • Qualité d’images élevée
(fenêtrage) • Bruit très faible
• Compact • Haute sensibilité
• Faible consommation
• Coût
Inconvénients • Bruit • Saturation à haute
• Peu sensible à faible luminosité luminosité
• Pas de possibilité de
fenêtrage

2-2-Entrelacée
Entrelacée ou progressive ?
a-L’entrelacé
L’entrelacé
-Afin
Afin de rendre la visualisation plus fluide (norme TV), l’image est renouvelée par trame, une
trame paire et une trame impaire (ce qui permet une seule zone de transfert pour les capteurs à
transfert interligne et donc une meilleur sensibilité).
-Pas
Pas de problème pour les scènes statiques
-Si
Si la scène ou la caméra sont en mouvement,
mouvement, les deux trames peuvent être décalées et un
effet de contours dentelés se produit.
-Si,
Si, durant la durée d’une trame, l’objet a trop bougé par rapport à la précision souhaitée,
l’image sera floue.
-Il
Il faut utiliser une seule trame ou réduire nette nettement
ment le temps d’exposition (éclairage
stroboscopique).

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b-Les
Les caméras progressives (progressive scan)
-Les
Les deux trames sont acquises en même temps.
-Le
Le phénomène de contours dentelés n’apparaît plus.
-On
On parle d’image « full frame ».

c-Comparaison
Comparaison entrelacé / progressive

2-3-Monochrome
Monochrome ou couleur ?
a-Les
Les caméras mono-CCD
mono
La caméra mono
mono-CCD
CCD est un réseau de filtres colorés entrelacés sur les photosites
photosite d’une
matrice CCD.

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*Différents réseaux de filtres

b-Les
Les caméras tri
tri--CCD
-Trois
Trois capteur CCD
-Système
Système à base de prismes et de filtres dichroïques permettant de répartir la lumière selon des
longueurs d’ondes courtes, moyennes et grandes

c-Comparaison
Comparaison mono-CCD
mono CCD / tri-CCD
tri

Mono-CCD
Mono Tri-CCD
CCD
Avantages • Prix • Pas de perte de résolution
• Taille du capteur • Pas d’aberrations chromatiques
Inconvénients • Perte de résolution et technique • Prix élevé
d’interpolation • Gamut
• Aberrations chromatiques
• Gamut

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d-Balance
Balance des blancs
-Un
Un objet blanc (ou noir) dans la scène réelle doit donner un objet blanc (ou noir) dans
l’image correspondante indépendamment de l’éclairage afin d’obtenir un rendu correct des
couleurs.
-Nécessité
Nécessité d’ajuster les composante rouge, verte et bleue les unes par rapport aux autres afin
qu’un blanc de référence corresponde aux valeurs maximales des composantes couleur.
-La
La balance des blancs est l’opération qui permet ce calibrage en agissant indépendamment
sur les gains à appliquer sur chaque composante couleur.
-Elle
Elle peut être réalisée manuellement ou automatiq
automatiquement.
uement.
-Pour
Pour une caméra monochrome, on agit sur le gain et l’offset de la caméra.
2-4-Analogique
Analogique ou numérique ?
a-Caméra
Caméra analogique
-Elle
Elle délivre un signal analogique (monochrome ou couleur).
-Elle
Elle nécessite donc d’utiliser une carte d’acquisition afin d’
d’obtenir
obtenir une image numérique.
-Le
Le signal vidéo répond souvent à différentes normes de télévision analogiques mais peut être
également non standard :
- 1 canal : signal monochrome ou couleur composite généré par modulation
- 2 canaux : luminance et chrominance sont séparées (norme S S-VHS)
VHS)
- 3 canaux R, V et B

Les standards vidéos analogiques


b-Caméra
Caméra numérique
-L’image
L’image est numérisée par la caméra.
-La
La carte d’acquisition stocke l’image en mémoire, transfert les signaux et gère des entrées /
sorties.
-Le
Le traitement est réalisé par la carte ou le PC.
c-Caméra
Caméra intelligente
-Le
Le traitement est réalisé par la caméra.
-Il
Il n’y a plus de cartes d’acquisition.

Une caméra intelligente

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d-Rôle
Rôle des cartes d’acquisition (frame grabber)
-Le
Le multiplexage des entrées
-La
La séparation du signal de synchronisation et du signal d’information (pixel)
-La
La numérisation (pour les caméras analogiques)
-L’échantillonnage
L’échantillonnage
-La
La quantification
-Parfois
Parfois le traitement
-Le
Le stockage
-Le
Le transfert
-L’affichage
L’affichage

e-Structure
Structure
-Une
Une unité d’entrée vidéo
-Une
Une unité de traitement composée de :
..Une
Une mémoire image (Buffer)
..Un
Un processeur de signal (DSP)
-Une
Une unité de sortie vidéo

f-L’image
L’image numérique
-C’est
C’est une matrice de points images (Pixels : Picture Elemen
Element)
-Chaque
Chaque pixel est caractérisé dans l’image par :
.Ses
Ses coordonnées,
.Son
Son niveau de gris.

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g-Multiplexage
Multiplexage des entrées
Souvent l'information consiste en signaux vidéos multivoies, connectés à différentes entrées
de la carte, par exemple rouge, vert, bleu pour une caméra tri
tri-CCD
CCD ou caméras monochromes
multiples…
Les cartes les plus performantes peuvent lire et traiter toutes les voies en parallèle, les autres
ont un étage d'entrée comportant un multiplexeur qui permet ddee sélectionner une entrée.
h-Séparation
Séparation du signal
La synchro horizontale déclenche une nouvelle ligne, la synchro verticale le début d'une
nouvelle trame. L'unité de séparation élimine ces signaux des données image.
i-L’échantillonnage
L’échantillonnage
*C’est
C’est l’opération qui permet de revenir à la représentation capteur en prélevant au signal le
nombre d’échantillons nécessaires à intervalles réguliers.

*Repliement
Repliement du spectre (aliasing, effet de moiré)

*Théorème
Théorème de Shannon

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*Influence
Influence de l’échantillonnage

j-La quantification
-C’est
C’est l’opération qui consiste à coder sous forme binaire les valeurs prélevées lors de
l’échantillonnage. Le signal ainsi quantifié est une suite de valeurs numériques manipulables
par le processeur.
-La
La quantification consiste à spécifier le nombre de bits nécessaires (en général 8 bits) pour
représenter le signal

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- 1 bit => 2 niveaux : 0 (noir), 1 (blanc) (image binaire)


- 2 bits => 4 niveaux : (0)10 = (00)2 (noir), (1)10 = (01)2 (gris foncé), (2)10 = (10)2 (gris clair),
(3)10 = (11)2 (blanc)
- 8 bits => 256 niveaux : 0 (noir), …, 255 (blanc)
- 12, 16, 32 bits…
N bits => 2N niveaux : 0 (noir), …, 2N-11 (blanc)
-N
*Influence de la quantification

*Codage couleur :
Les
es pixels d’une image couleur sont caractérisés par :
-leurs coordonnées,
-leurs
leurs niveaux de rouge (R), de vert (V) et de bleu (B).

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k-Le
Le traitement
-Pré-traitements
traitements : avant de transférer les données dans la mémoire image, certaines cartes
offrent la possibilité de les modifier par l'intermédiaire d'une table de transformation (LUT :
Look Up Tables) qui est stockée dans des mémoires additionnelles. La valeur du pixel est
alors prise comme un indice d'entrée de la table et la valeur correspondante est alors
transférée dans la mémoire image.
-Traitements
Traitements : quelques opérations élémentaires plus complexes peuvent également être
programmées sur la carte (correction d’éclairage, décalage spatiale, …).
-Les
Les traitements très complexes sont réalisés par le processeur et la mémoire du PC.
*LUT

l-Le
Le stockage
-Les
Les images peuvent être stockées soit sur la carte, soit sur le PC, cela dépend de la taille des
images, des temps de traitement nécessaires et des cadences à maintenir.
-La
La compression consiste à réduire la taille des images sans perdre trop d’information
*Tailles ddee images :
C’est
’est le nombre de bits nécessaires à son codage
– Image noir et blanc 256 × 256 codée sur 8 bits => 65 536 octets = 64 ko
– Image noir et blanc 512 × 512 codée sur 8 bits => 256 ko
– Image noir et blanc 512 × 512 codée sur 12 bits => 384 ko
– Image
mage couleur 512 × 512 codée sur 8 bits => 768 ko
– Taille d’une image en octet, avec :
..Npixel, nombre de pixels
..Ncodage, niveau de quantification
..Ncouleur :
.1
1 si image monochrome
.3
3 si image couleur

m-Le
Le transfert
-Certaines
Certaines images ont déjà un format numérique car elles proviennent d'un capteur numérique
ou ont déjà été pré
pré--traitées par le système de capture. Pour ces images, les cartes possèdent
une interface numérique parallèle et série qui shunte le convertisseur.
-Standards
Standards numériques
.Numérique
Numérique – parallèle : LVDS, RS-422
RS 422
.USB
USB
.IEEE
IEEE 1394 (FireWire)
.CameraLink
CameraLink
.Gigabit
Gigabit Ethernet et GigE Vision

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Les interfaces numériques


n-L’affichage
L’affichage
L'unité vidéo de sortie permet d'afficher l'image stockée en mémoire sur un écran. Elle se
compose de deux modules :
- La palette de couleur de sortie (LUT)
- Le convertisseur numérique / analogique
o-Les
Les différentes étapes de l’acquisition
-Exemple
Exemple avec le standard CCIR (25 images / s) : 1 image couleur toutes les 40 ms

-Mémoire
Mémoire image : le transfert vers la mémoire du processeur (ici le PC) débute quand l’image
est entièrement stockée dans la carte.
-Mémoire
Mémoire ligne : le transfert débute peu de temps après le début du stockage ligne par ligne.
-Enchaînement
Enchaînement des différentes étapes

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2-5-Matricielle
Matricielle ou linéaire ?
a-Les
Les caméras matricielles (Area-scan
(Area scan camera)
Les éléments photosensibles sont organisés en matrice
matrice.

*Modes d’acquisition
-Synchrone
Synchrone (Live Video) : les images sont acquises en séquence au rythme de la fréquence
image.
-Asynchrone
Asynchrone (Snapshot) : l’acquisition des images est déclenchée par un signal externe
(trigger) relié à la carte d’acquisition ou directement à la caméra.
b-Les
Les caméras linéaires (Line-scan
(Line scan camera)
-Correspond
Correspond à une seule ligne d’un capteur matriciel
-Utilise
Utilise le principe du scanner, photocopieur ou fax
-Permet
Permet une haute résolution (de 2000 à 12000 pixels)
-Permet
Permet des fréquences d’acquisition très élevées (fréquence pixel de 1 à 40 Mhz sur plusieurs
voies)

*Convient
Convient pour des applications où le produit est :
. en défilement continu (tôle, verre plat, textile, papier, bois,…),
. de forme circulaire ou cylindrique,
. de grande dimension.

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*Principe
Principe d’acquisition

*Modes
Modes d’acquisition
. Synchrone (Web) : les image image--lignes
lignes sont acquises successivement et
stockées dans la mémoire de la carte d’acquisition en nombre fini.
. Asynchrone : l’acquisition des images images-lignes est déclenchée et
éventuellement stoppée par un signal externe (trigger). Les image image-lignes
lignes successivement
acquises sont stockées dans la mémoire de la carte d’acquisition.
*Signal de déclenchement d’acquisition des images images-lignes
-La
La caméra génère son proprepropre signal de déclenchement en mode « free running ».
-La
La carte génère un signal de déclenchement interne de fréquence réglable par l’utilisateur et
commande la caméra. Le temps d’exposition est, soit définie par la durée de l’impulsion
générée par la carte,
carte, soit réglée sur la caméra.
-La
La carte génère un signal de déclenchement identique au signal du codeur incrémental auquel
elle est reliée,
-La
La carte génère un signal de déclenchement ré ré-échantillonné
échantillonné en fonction du signal provenant
du codeur incrémental auquel auquel elle est reliée. Ce ré
ré-échantillonnage
échantillonnage permet d’opérer à des
fréquences d’acquisition différentes que celles délivrées par le codeur incrémental. La caméra
peut également travailler en mode free running à sa fréquence maximale.
*Caméra
Caméra linéaire couleur
-Caméra
Caméra tritri-CCD
-Caméra
Caméra mono
mono-CCDCCD et réseau de filtres couleur entrelacés
-Caméra
Caméra tritri-linéaire
linéaire :

Acquisition et formation d’une


d’une image AU :2023/20
/2024 PAGE: 21

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