Vous êtes sur la page 1sur 57

Institut supérieur de l’informatique et de gestion

Cours
technologies
multimédia
RIM NEGRA
2023-2024
Chapitre 4.2
L’IMAGE
Introduction

 Définitions:
− La lumière est une partie extrêmement étroite du rayonnement électromagnétique
dans lequel nous baignons.
− Elle est en faite une onde électromagnétique qui se compose de photons et se
déplaçant rectilignement dans le vide jusqu’à ce qu’il rencontre un obstacle
physique qui l’absorbe, la dévier ou la transmettre.
 Vitesse de la lumière
− Dans le vide, (la région située au-delà de l’atmosphère terrestre) , la vitesse de la
lumière est de 299 792 kilomètres par seconde.
− On retiendra la valeur arrondie : 300 000 km/s dans le vide, soit 3 x 10 km/s ou 3 x
10 m/s.
− La lumière parcoure 7,5 fois la circonférence de la Terre (40 000 km) pendant une
seconde et il le faut presque une seconde pour aller à la lune (la distance lune-
terre égale à 380 000 km).
3
La lumière

 Vitesse de la lumière:
− La lumière peut traverser les matières transparentes (air, eau, verre...) et sa
vitesse est inférieure à celle dans le vide.
− La lumière du Soleil met 8 min 20 s pour parvenir à la Terre.
− une année-lumière vaut environ 1013 km (10 mille milliards de kilomètres).
Spectre lumineux:
 Les radiations lumineuses se caractérisent par leur longueur d’onde λ.
 La longueur d’onde λ se mesure en mètre (m) avec λ = c /F où F représente
la fréquence exprimée en Hertz (Hz) et c, la vitesse de la lumière (c =
300000 Km/s).
 Le nanomètre (nm) est souvent utilisé pour exprimer une longueur d’onde.
4
La lumière

 Spectre lumineux:
 La lumière du soleil est une lumière blanche composée de
l’ensemble des longueurs d’onde visibles
 Cette composition représente le spectre.
 Chaque longueur d’onde correspond à une radiation
“colorée”
 La lumière blanche est alors définie par le fait que son
spectre contient l’ensemble continu des radiations colorées
du rouge au violet.
 La lumière blanche est composée d’un ensemble de
radiations monochromatiques, c’est à dire d’une seule
couleur.
 Une radiation monochromatique est aussi appelée "couleur
spectrale". Son spectre ne présente qu’une seule raie et
donc une couleur unique.
5
Introduction

 Anatomie de l’oeil:
 Pupille / Iris: Ouverture contrôlée de l'entrée de la
lumière (diaphragme)
 Cristallin: Lentille ajustable selon la distance de la
scène
− Absorbe ~ 8% de la lumière visible
− Absorbe ~ toutes la lumière ultraviolet et infrarouge
 Le rayon atteint alors la membrane constituant le fond
de l’oeil : la rétine. Elle est la partie sensible de l’oeil
qui détecte la lumière. Elle est reliée au cerveau par le
nerf optique. Et c’est notre cerveau qui va traiter
l’information reçue et constituer une véritable image
visuelle.
6
Introduction

 Capteur CCD:
− Le capteur CCD: Charge-Coupled Device en français dispositif à transfert de charge est un
composant électronique servant à convertir un rayonnement électromagnétique (Ultra
violet , Lumière visible , ou Infrarouge) en un signal analogique. Le signal analogique est
ensuite numérisé en utilisant un CAN.
− C’est un composant basé sur une technologie de composants à semiconducteurs.
− L'arrivée de photons sur le silicium va créer des charges électriques, charges qui vont
s'accumuler dans des zones appelées "puits". Ces zones sont la résultante de différentes
tensions électriques appliquées localement. Jouant sur ces tensions, on modifie la position
des puits, et on force les charges à se déplacer.

7
La couleur

 Base de couleur:
− D’après Thomas Young, médecin et physicien anglais (1773 – 1829): il
n’est pas nécessaire de superposer toutes les lumières colorées du
spectre pour former la lumière blanche. Seulement trois lumières
colorées (rouge, verte et bleue) permettent d’obtenir la lumière
blanche.
− Aussi en superposant ces trois lumières colorées avec des intensités
réglables, on peut obtenir la plupart des couleurs.
 Synthèse additive: (couleurs primaires)
− La synthèse additive est un système de reproduction chromatique
basé sur la lumière, et utilisant 3 couleurs principales : les couleurs
primaires RVB ou RGB.
− La synthèse additive est l’impression visuelle que l’on a lorsqu’on
superpose 1, 2 ou 3 faisceaux colorés rouge, vert ou bleu. C’est l’oeil
et le cerveau qui réalisent cette synthèse additive.

8
La couleur

 Synthèse additive:
− On additionne plusieurs sources lumineuses colorées pour former
une nouvelle couleur. L'exemple le plus parlant pour illustrer la
synthèse additive est le mélange de couleurs à l'aide de
projecteurs lumineux.
 La suppression de l’un de ces trois faisceaux fait apparaître une
nouvelle couleur appelée couleur complémentaire de la couleur
manquante.
 Cette couleur est une interprétation du cerveau. Elle est un
produit subjectif de notre cerveau (magenta) qui ne fait pas
partie du spectre de la lumière visible.
 La somme des trois couleurs donne la couleur blanche
 C’est une technique utilisée par les écrans d’ordinateurs,
téléphones portables, télévisions (écrans à tube cathodique ou
écrans à cristaux liquides), les vidéoprojecteurs…

9
La couleur

 Synthèse soustractive: (couleurs complémentaires)


− Dans la synthèse soustractive tout est inversé par rapport au système
additif. La source lumineuse est le blanc du papier. Chaque dépôt de
colorant sur le papier va soustraire une certaine quantité de luminosité
au papier.
− C'est le phénomène qui se passe lorsqu'on mélange des pigments colorés
en peinture. On part du blanc (support papier) pour aller vers le noir.
L’addition du Cyan, du Magenta et du Jaune donne le Noir:
− La synthèse soustractive est très souvent associée aux secondaire CMJ
(Cyan, Magenta, Jaune) ou CMY
 Le mélange des trois primaires donnera la couleur la plus foncée
du système qui dans l'idéal devrait s'approcher du noir.
 Les industries graphiques s'appuient sur une quatrième couleur
pour compléter ou remplacer le noir trichromatique et donc la
base CMJN ou CMYN.
 Ce système est utilisé couramment en photocopieurs et
imprimantes laser couleur, jet d’encre…

10
Image numérique

 Acquisition de l’image
− Définition:
− La représentation informatique d’une image est discrète (numérique) par contre l’image
est de nature continue.

 Il faut donc passer obligatoirement par la discrétisation (numérisation) du signal 2D.


Discrétisation spatiale: l’échantillonnage et la discrétisation des couleurs: la
quantification

11
Acquisition de l’image

 Echantillonnage et quantification:
− est l'opération qui consiste à discrétiser les positions des
points de l'image
− L’échantillonnage est limité par la capacité du capteur,
donc le nombre de pixels disponible
− L’échantillonnage se fait en tenant compte de la
théorème de Shannon (fe >> 2fmax).

− Pour quantifier un signal, il faut définir une loi et une


échelle de quantification.
− La quantification est limitée par la quantité de tons (de
gris) définie dans l’intervalle

12
L’image numérique

 Définition:
− Image = matrice de M × N éléments, ou une fonction
f(x, y)
− Elle est constitué d’un ensemble de points appelés
pixels (picture element) correspondant à
l’échantillonnage et la quantification d’un signal
acquis avec une caméra.
− Le pixel est le plus petit élément constituant une
image numérique. L'ensemble de ces pixels est contenu
dans un tableau à deux dimensions formant l'image
− Chaque pixel est localisé par ses coordonnées x et y
dans l’image.

13
L’image numérique

 Caractéristiques:
1. Définition de l’image:
▪ C’est le nombre de points (pixels) constituant une image: le nombre de colonnes de
l'image par son nombre de lignes.
▪ Le nombre de pixels total est la dimension informatique de l’image.

 Une image possédant 10 colonnes et 11 lignes aura une définition de 10 x11


− Calcul du nombre total des pixels dans une image:
− Définition (Nombre total des pixels) = pixels Largeur x pixels Hauteur.
 Ex: 10x11= 110 pixels au total pour l'image ci-dessus.

14
L’image numérique

2. Résolution de l’image:
− C'est le nombre de points contenu dans une longueur donnée (en pouce). Elle est
exprimée en points par pouce (PPP, en anglais: DPI pour Dots Per Inch). Un pouce
mesure 2.54 cm, c'est une unité de mesure britannique.

Résolution = définition (pixels) / dimension (pouces)


− La résolution permet ainsi d'établir le rapport entre la définition en pixels d'une
image et la dimension réelle de sa représentation sur un support physique (écran,
papier...)
 Dans le cas général:
Nombre de pixels par pouce (ppp) = nombre de pixels / nombre de pouces
 Exemple: Une image 40 x 40 pixels mesurant 4 x 4 pouces a une résolution :
40/4=10 dpi
15
Résolution de l’image numérique

 La résolution est une mesure de la clarté ou du niveau de détail et de finesse


d'une image numérique.
 La définition complète du terme résolution recouvre les notions de résolution
spatiale et de résolution en luminance.
 Dans l'usage courant, le terme résolution est souvent employé pour parler de
la résolution spatiale uniquement.
 Plus la résolution est grande, plus l'image est détaillée, et plus le fichier
correspondant est volumineux.
 la résolution spatiale s'exprime en pixels au pouce et souvent abrégé « dpi »
pour dots per inch.
16
Résolution de l’image numérique

17
Résolution spatiale

18
Résolution spatiale

19
L’image numérique

 Résolution et médias:
− C’est la résolution qui définit la qualité de l’image. Plus celle-ci est élevée, plus
l’image est détaillée.
− On n’utilise pas la même résolution pour une image destinée à l’impression que
pour l’envoyer par e-mail ou pour l’affichée sur une écran.
 Ecran
− Ecrans d'ordinateur: 72 dpi ou 75 dpi. C'est aussi dans cette résolution que sont les
images sur Internet. Résolution non adapté à l'impression!
− La résolution de l’écran est donnée en fonctions du nombre de points sur la largeur
et en hauteur dont le rapport est fixe 4:3.
− Exemple: La résolution pour les écrans 15" est de 800 x 600. Actuellement on peut
trouver des écrans 2048 x 1536. La place que prend l’image sur l’écran dépend de
la résolution de ce dernier.

20
L’image numérique

 Ecran
− Une image de 750 x 550 affichée en arrière plan (à 100 %) occupera une bonne
partie de l’écran si la résolution du moniteur est de 800 x 600; elle occupe une
place beaucoup plus petite pour un affichage de 1024 x 768; elle n’apparaît pas
dans sa totalité pour un affichage de 640 x 480
− Exercice: Pour un écran d’ordinateur LCD sous Windows la résolution recommandée
est de 96 dpi. Un écran de 15’’ a une largeur de 12’’ et une hauteur de 9’’.
 Déterminer la définition des images affichées sur l’écran.
 Solution:
▪ nombre de lignes (hauteur) = 9 x 96 = 864
▪ nombre de colonnes (Largeur) = 12 x 96 = 1152
Donc la définition des images affichées en utilisant cet écran est de: 1152 x 864 pixels
21
L’image numérique

 Imprimante
− Imprimantes grand public: entre 360 dpi et 1400 dpi . Cela permet d'obtenir une qualité
tout à fait honorable pour tous les travaux courants (courriers, rapports, etc...)
− Matériel d'impression professionnel: aux minimum 4800 dpi (impression de qualité et
grandes tailles pour les affiches).
 Exercice: Soit une image de définition de 600 x 600 pixels à imprimer. On veut que
l’image imprimée soit de dimension 10 cm sur 10 cm.
 Comment doit-on choisir la résolution lors de l’impression?
 Solution:
− Résolution = Définition (pixels) / dimension (pouce)
− 10 cm = 3.94 pouces
− Résolution = 600 / 3.94 = 152.28 ppp
− Donc la résolution est de 152 ppp

22
L’image numérique

 Scanner:
 Scanners grand public: 300, 600 ou 1200 dpi.
 Exercice: On a une image de dimension 10 cm sur 5 cm que l’on scanne avec
une scanner numérique de résolution de 300 dpi.
− Quelle sera la définition de l’image en pixels ?
 Solution:
− Résolution = Définition (pixels) / dimension (pouce)
− Définition = Résolution x dimension
− Largeur: 10 cm = 3.94 pouces Définition = 300 x 3.94 = 1182 pixels
− Hauteur: 5 cm = 1.97 pouces Définition = 300 x 1.97 = 591 pixels
− Donc la définition de l’images est de 1182 x 591 pixels
23
L’image numérique

Choix de résolution:
− la principale caractéristique du CCD est sa résolution,
exprimée en millions de pixels. Elle désigne le nombre de
points présents sur sa surface, et par conséquent la quantité
de pixels dont sera composée l’image finale. Il va sans dire
que plus celle-ci est élevée, plus l’image résultant de la
prise de vue sera détaillée.
▪ L’image 1 est numérisée en 300 ppp. C’est une image de bonne
qualité formée par un nombre important de pixels.
▪ L’image 2 est formée par un nombre limité de pixels dans la
mesure où elle est numérisée en 150 ppp.
▪ L’image 2 est donc de moins bonne qualité mais elle prend aussi
moins de place dans le disque dur de votre ordinateur.

24
L’image numérique

 Exercice: Un capteur de 3,34 Mpixels permet d’obtenir des images de définitions 2048 x 1536.

Quelle sera la dimension, en cm, de l’image avec une résolution d’imprimante


fixée à 300 dpi.
 Solution:
− Résolution = Définition (pixels) / dimension (pouce)
− Dimension = Définition / Résolution
− Largeur: 2048 / 300 = 6.83 pouces 6.83 x 2.54 = 17.35 cm
− Hauteur: 1536 / 300 = 5.12 pouces 5.12 x 2.54 = 13 cm
Donc la dimension de l’image est de 17.35 x 13 cm

25
L’image numérique

 Choix de résolution:
− Pour un scanner, la résolution à utiliser pour scanner sera fonction de la taille des
documents en entrée et en sortie.
▪ Si on veut que la taille de la photo imprimée soit identique à la taille de la photo
scannée, alors les résolutions du scanner et de l’imprimante doivent être identique (300
dpi).
▪ Si on désire que la photo imprimée soit deux fois plus grande que la photo scannée, alors
la résolution du scanner doit être deux fois plus élevée que la résolution de l’imprimante
(600 dpi).

 Codage ou profondeur de couleur:


− Appelé encore résolution tonale.
− C’est le nombre de bits dont on dispose pour exprimer la couleur d’un pixel.
− Détermine le nombre de couleurs disponible pour une image exprimé en bit par
pixel (bpp).
26
 La résolution en luminance, ou nombre de bits, se rapporte à l'échelle de gris ou aux couleurs
possibles de chaque pixel.
 La résolution en luminance, détermine le nombre de nuances ou de couleurs possibles pour
chaque pixel. Plus le nombre de bits est grand, plus le nombre de couleurs possibles est
élevé.

27
Quantification

échelle de valeurs possibles que peuvent prendre les pixels ( nombre de


couleurs possibles).

28
Effet De La Quantification Sur La Qualité

29
Effet De La Quantification Sur La Taille

 Plus la quantification d’une image est importante, et plus la taille en


mémoire sera importante.
 Image de 1000 x 976 pixels

30
L’image numérique

 Codage ou profondeur de couleur:


− En connaissant le nombre de pixels d’une image (définition) et la mémoire
nécessaire à l’affichage d’un pixel (nombre de couleurs utilisées), il serait évident
de déterminer le poids consommé par le fichier image sur le disque dur d’un PC.
− Poids de l’image = définition (pixels) x Résolution tonale

 Le nombre de bits par pixels


pour coder les couleurs pour
différents types d’images.

31
L’image numérique

 Différents modes de couleurs (Photoshop):


− Mode noir et blanc
▪ Avec ce mode, il est possible d'afficher uniquement des images en deux couleurs: noir et
blanc. Il utilise une seule couche.
▪ Codage en 1 bit par pixel (bpp) : => 21 = 2 possibilités: [0,1]

Chaque pixel peut donc avoir 2 couleurs possibles : soit noir ou soit blanc

32
 Mode niveaux de gris
− Il permet d'obtenir différentes valeurs de gris, afin d'afficher des images nuancées. Il utilise une seule
couche.
− Codage en 8 bits par pixel (bpp) => 28 = 256 possibilités
 Chaque pixel peut avoir 256 nuances de gris possibles
− Codage en 16 bits par pixel (bpp) => 216 = 65536 possibilités
 Chaque pixel peut avoir 65536 nuances de gris possibles

33
L’image numérique

 Mode couleurs indexées


− permet d'obtenir jusqu’a 256 couleurs
fixes, définies à l'avance dans une
palette.
− Il utilise qu'une seule couche.
 Ce type de codage est utilisé sur Nintendo
DS qui possède très peu de RAM vidéo
(656 Ko au total).
 16 palettes de 256 couleurs sont utilisées
pour les blocs

34
L’image numérique

 Mode couleurs RVB


− grâce au mélange des 3 couches de couleur, il est possible de reproduire un plus grand nombre de nuances qu'avec une
palette en mode couleurs indexées.
− Avec un codage en RVB 8 bits PAR COUCHE:
▪ Utilisation de 3 x 8bits = 24 bits utilisées au total.
256 x 256 x 256 = 224 = 16,7 millions. Chaque pixel peut prendre 16,7Milions de couleurs possibles!

− Avec un codage en RVB 16 bits PAR COUCHE:


▪ Utilisation de 3 x 16 = 48bits utilisées au total.
 65535 x 65535 x 65535 = 248 = 2814744 milliards. 281474 milliards de nuances de couleurs sont possibles!

35
L’image numérique

 Mode couleurs CMNJ


− Comme les écrans d'ordinateur ne peuvent afficher que du RGB, Photoshop sépare
les images CMJN en 4 couches (Cyan, Magenta, Jaune et Noir ou chaque couleur
est exprimée en pourcentage) et converti le tout en RGB pour être lu sur l'écran.
Cependant le fichier possède bien 4 couches distinctes.
− Avec un codage en CMNJ 8 bits PAR COUCHE:
▪ Utilisation de 4 x 8bits = 32 bits utilisées au total.
 256 x 256 x 256 x 256 = 232 = 4 milliards. 4 milliards de nuances de couleurs sont
possibles!
− Avec un codage en CMNJ 16 bits PAR COUCHE:
▪ Utilisation de 4 x 16 = 64 bits utilisées au total.
65536 x 65536 x 65536 x 65536 = 264 = 18446744073709551616 de nuances de couleurs
sont possibles!

36
L’image numérique

 Les types d’images:


− Image matricielle
▪ Les images matricielles (ou image en mode point, en anglais bitmap) sont
▪ celles qu’on utilise généralement pour restituer des photos numériques.
− Image vectorielle
▪ Image décrite mathématiquement à partir de points et de tangentes (segments,
de droite, polygones, arcs de cercle...).
▪ Ils ne sont trop complexe comme une photographie, mais ils sont adaptées au
rendu typographiques, aux logos et autres formes composées de tracés simples.

37
Image Vectorielle

 Représenter les données de l’image par des formes géométriques décrites d’un point de vue mathématique
 Fichier de taille réduite
 Redimensionnement sans perte de qualité
 Facilité de retouche(éléments indépendants)
 Inutilisable pour les photographies
 Il existe de nombreux formats de fichiers vectoriels:
− AI (Adobe Illustrator): Format propriétaire d’Adobe, reconnu par tous les logiciels graphiques, l'un des plus utilisés du fait
de la popularité du logiciel.
− EPS (Encapsulated Postscript): Très bien reconnu sur tous les systèmes.
− SVG (Scalable Vector Graphics): de W3C, Permet les animations et la transparence. Peut afficher des images bitmap.
FLA/SWF (Flash): de Macromedia, C'est le standard de fait des animations vectorielles sur le Web.
− PDF (Portable Document Format): d’Adobe version simplifiée de PostScript.
− PICT (Picture): de Apple format par défaut de Mac OS

38
Images Matricielles

 Matrice de pixels(pixel map ou bitmap)


 Taille du fichier(poids de l’image)dépend de la résolution et du codage de la couleur
 Résolution: définit le degré de détail représenté par une image en dpi (dots per
inch) ou ppp (points par pouce=2.54cm)
 Pixellisation avec l’agrandissement
 Formats standardisés: BMP,JPEG,GIF,PNG
 3types
− Images binaires
− Images en niveaux de gris
− Images en couleurs
39
La compression d’image

 Problématique:
− Deux problèmes majeurs:
▪ Image matricielle

 Taille des données


− Les images sont de taille très importante:
 Une image couleur RGB en vraie couleur: (1366x768) : 3 Mo
− Les pages web intègrent des milliards d’images
Capacité de stockage démesurée
 ADSL 1 Mbits/s (débit 128 ko/s):
 24 seconde pour transmettre une seule image
 Inadapté à un problème temps-réel
40
La compression d’image

 Solution:
− La compression de donnée consiste à obtenir des fichiers plus léger, afin d'améliorer la
vitesse de transfert sur internet ou limiter l'espace de stockage utilisé sur un disque dur.
 Définition de méthodes de compression :
− avec ou sans pertes
− générales ou spécifiques au type de support
− quelle perte admissible ?
▪ dépendante de la perception de l’homme
▪ dépendante de l’application

 Compression sans perte:


− Les principales idées pour la compression sont basées sur:
▪ Quantification des niveaux de gris, composantes couleurs ou des coefficients dans les images
transformées.
41
La compression d’image

 Compression sans perte:


− La mémorisation des occurrences
− Le codage des valeurs avec un code de longueur inversement proportionnelle aux
occurrences.
 Les méthodes réversibles non destructives non pas de taux de compression
importants. Dans les meilleurs cas, le fichier est divisé par 20.

42
Le RLE (Run Length Encoding)

− Le codage à répétition: diminution de la taille de codage en général


− Principe: regrouper les données consécutives ayant même valeur.
− Exemple: Dans l’image, on trouve une séquence du type:

123-123-123-020-020-020-020-020-000-255-255-255-255-000-
000 ========>3/123-5/020-1/000-4/255-2/000

− Inconvénient: mal adapté aux fichiers ayant peu de répétitions successives.

 Ainsi la compression RLE n'a du sens que pour les données possédant de
nombreux éléments consécutifs redondants.
43
Compression sans perte

44
45
La compression d’image

 Compression avec perte:


− Consiste à diminuer quelques informations de l’image, qui n’apparaissent pas,
grâce à certaines caractéristiques de la vision humaine.
− On peut noter que l’oeil est beaucoup plus sensible aux variations d’intensité
lumineuse (luminance) qu‘à celles de la couleur (chrominance)
− La compression est réalisée en réduisant toutes les formes possibles de redondance
qu’une image peut présenter :

46
Le JPEG

− Redondance spatiale: tous les pixels sont identiques à l’intérieur d’une plage de
l’image uniforme. Il suffit d’en coder un pour caractériser la plage considérée. (La
technique de la Transformée en Cosinus Discrète (DCT)).
− Redondance statistique: certaines données se répètent beaucoup plus
fréquemment que d’autres. La compression sera réalisée en attribuant des codes
d’autant plus courts que la fréquence est élevée
− Redondance subjective: elle découle des imperfections de l‘œil humain. les pixels
présentant des caractéristiques assez proches peuvent être traités comme des
pixels identiques.

47
La compression d’image

 Principe: Le principe de compression JPEG se résume par les étapes


présentées dan l’organigramme suivant:

48
La compression d’image

49
50
Les formats des fichiers images

 Formats des images bitmap


− Les formats des fichiers image sont des outils standards pour organiser et sauvegarder les
images sur disques.
− Ils existent plusieurs formats Bitmap qui sont dépendants des logiciels utilisées pour la
manipulation d’images et de leurs source d’acquisition.
− Ils existent des images avec des formats brute non compressés et des images compressées.
− Parmi les formats les plus utilisés on peut citer: BMP, GIF, JPEG, TIFF etc.
− Les formats les plus utilisés sur Internet sont: PNG, JPEG et GIF
 Formats de fichiers non compressés
− Ce sont les formats de fichiers dit «bruts». Ils enregistrent chaque pixel d'une image
comme nous l'avons vu précédemment, et utilisent en général beaucoup de mémoire. De
part leur poids élevé, ils ne sont pas adaptés pour le web mais doivent être utilisés
lorsqu'on à besoin de préserver la totalité des informations d'une image pour retravailler
dessus par exemple.

51
Les formats des fichiers images

 Format .RAW
▪ C'est le format brut qui « code» les images avec un maximum d'information suivant le
capteur de l'appareil qui l'a crée, c’est donc le format idéal pour le retouche.
▪ Il permet ensuite de développer numériquement ses photos en les enregistrant en .tiff
avec les réglages souhaitées (températures de couleurs, contrastes...)
▪ Il faut un logiciel spécialisé (p. ex., Adobe Camera Raw, Adobe LightRoom, Nikon NX)
pour ouvrir ce type d'image car elle doit être interprétée ou
"développée« numériquement.

 Format .BMP
▪ Format natif de windows.
▪ Il gère également les palettes pour les couleurs en mode indexées.
▪ Il permet d'enregistrer des images bitmap en 1, 4, 8 ou 24 bit en mode RVB.
▪ Pas de compression (parfois RLE).
52
Les formats des fichiers images

 Format .PSD
▪ Format natif de Photoshop.
▪ Un méta-fichier qui peut contenir du bitmap et du vectoriel.
▪ La couleur peut être codée sur 8, 16, 24 ou 32 bits, en Noir et Blanc, RVB et CMJN.
▪ Il gère la transparence, les couches alpha et peut prendre énormément de poids suivant
le nombre de calques utilisés.

 Formats de fichiers compressés


− Format .JPG ou JPEG
▪ Join Photographic Expert Group, est un format photographique d'image. C’est la
représentation universelle d’une norme ISO.
▪ Ce format permet une représentation en vraies couleurs (24 bits)
▪ La compression utilisée est une compression destructive: avec perte.

53
Les formats des fichiers images

▪ Jusqu'à un facteur de compression de 50%, on ne remarque pas de dégradation gênante


de l'image.
▪ En revanche, à 80%, la dégradation de l'image est visible, le taux de compression peut
atteindre 99% (qualité la moins bonne).
▪ Une image au format JPG ne peut être ni animée ni transparente.
▪ Ce format est fréquemment utilisé sur Internet et pour la représentation de prédilection:
les images "naturelles" avec des grains dégradés de couleurs (transition douce de
couleurs).
 Format .tiff
▪ Tagged Image File Format est un format de base de sortie de scanner
▪ Ce format permet une représentation en vraies couleurs (24 bits)
▪ format un peu entre le RAW et le JPG (pour faire simple), les fichiers TIFF ne sont pas
des fichiers bruts et peuvent être ouvert dans la plupart des logiciels de retouches
d'image, en ce sens ils sont proches des JPG.

54
Les formats des fichiers images

− Comme le RAW, le TIFF est rarement (ou très peu) compressé, il contient
donc beaucoup plus d'informations que le JPG.
− La compression utilisée est une compression non destructive: sans perte.
On peut trouver des images .tiff sans compression.
− Ce format utilise les algorithmes tels que: LZW, Huffmann, RLE…
− Le TIFF est un type de fichier bien adapté à la retouche et à l'impression
et tous autres usage, sauf internet car trop volumineux.
 Format .gif
− Graphics Interchange Format est un format propriétaire (sous brevet
jusqu’en 2003) développé par CompuServe.
− Ce format permet une représentation en couleurs indexées (256
couleurs).
− La compression utilisée est une compression non destructive: sans perte
(LZW).
− Ce type de fichier supporte plusieurs images dans le fichier (gif animé)
− Le GIF est un type bien adapté aux graphiques et aux logos et internet.

55
Les formats des fichiers images

 Format .png
− Portable Network Graphic est un format utilisé pour des photos ainsi que pour des
graphiques
− Format libre de droit créé par consortium W3 (1996), destiné à remplacer le
format GIF, soumis quant à lui à des droits d'utilisation.
− Ce format permet une représentation en niveaux de gris ou couleurs (jusqu’à 48
bits par pixels) et le 8 bits indexés
− Le PNG utilise une compression sans perte (LZ77) réputée pour son efficacité et
accepte la transparence.
− Il combine donc les avantages du JPG et du GIF avec tout de même des différences
de poids de l'image obtenue. Le format PNG est destiné tous usages et surtout
l’internet.

56
Les formats des fichiers images

 Récapitulatif:

57

Vous aimerez peut-être aussi