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TP N o 3 : Spectroscopie

Objectifs

- Etude de la composition de la lumière blanche

- Etude de la composition spectrale des sources mono chromatique : bleu, vert et rouge

-Etude de l’impact des verres ophtalmique bleue-block sur la transmission de la lumière bleu.

La spectroscopie
Un spectroscope est un appareil qui permet de décomposer une lumière pour les chromatique
on s'est diverses composantes monochromatique.
Le spectroscope à prisme
C’est un dispositif plus élaboré que celui de l'expérience décrite la source lumineuse S éclair
une fente fine, F, parallèle à l'arête du prisme (perpendiculaire au plan de la figure). Cette fente
est déplacée au niveau du foyer objet d'un système optique équivalent à une lentille mince
convergente L1, le prisme reçoit ainsi les faisceaux de rayon parallèle.

Une lumière rouge, composante de la lumière émise par s subi une déviation Dr à travers le
prix. La lentille L majuscule reçoit des faisceaux de rayon parallèle, elle fait converger la
lumière rouge suivant un trait air parallèle à l'arête du prisme, si tu es au niveau du foyer des
images de L2.
De même, une lumière violette subit une déviation de vie supérieure à dire et convergent suivant
un très vite situé à la même distance de L2 que R. sur un écran E on observe le spectre de la
lumière émise par S (dans notre exemple, cette lumière a deux composantes monochromatique,
son spectre a de Raies).
Si nous remplaçons l'écran par un film en photographie le spectre (on a ainsi la possibilité de
détecter les radiations infrarouges et ultraviolette émise par la source, en utilisant un film
sensible à ses radiations). L’appareil s'appelle alors un spectrographe.
**/Lumière blanche
Une source de lumière blanche éclaire une fente F. Avec une lentille convergente, on
forme l’image de cette fente sur un écran. On interpose le prisme de verre d’indicez n
sur le trajet de la lumière. Le faisceau lumineux est alors dévié vers la base du prisme,
et nous voyons apparaître une plage continue aux couleurs de l'arc en ciel, dans laquelle
on distingue successivement : le rouge, l'orangé, le jaune, le vert, le bleu, l'indigo et le
violet, l'ensemble de ces couleurs constitue le spectre de la lumière blanche.

**/La lumière bleue

Le terme de lumière « bleue » dont parlent les opticiens fait référence à la partie du spectre de
la lumière qui s’étend entre 400 nm et 500 nm, donc à l’ensemble des courtes longueurs d’onde
visibles.

Notons que cette dénomination peut prêter à confusion, car cet intervalle recouvre en réalité les
composantes monochromatiques perçues par l’œil de couleur bleue, mais aussi violette (en
dessous de 430 nm environ) et cyan (au-dessus de 480 nm environ).

Réalisation de l’expérience

En changeant à chaque fois le type de la source lumineuse : blanche, LED (rouge vert et bleu) ;
à l’aide de la caméra d’un smartphone on prend la photo apparue sur l’oculaire d’une lunette de
visée de spectre des faisceaux dispersés par le prisme de chaque type de lumière, cette lunette
se trouve sur un bras fixé sur un goniomètre tournant autour d’un axe placé sur le trajet de la
lumière.
- Dans un premier temps on utilise les sources lumineuses seule puis on intercale des
filtres (rouge bleu orange vert et jaune)
- On intercale en présence la lumière blanche une fois une lentille ophtalmique ordinaire
et une autre fois une lentille Blue-block Et en fin on compare l’intensité des spectres
obtenus en scannant les photos à l’aide de logiciel.

1/spectre de la lumière blanche


2/spectre de la lumière blanche avec filtre vert, bleu et jaune orange et rouge

Figure 1filtre bleu Figure 2filtre vert

Figure 3 filtre jaune Figure 4filtre orange


Figure 5 filtre rouge

On remarque que le filtre vert a augmenté l’intensité de la lumière verte et de la lumière bleue et il a
causé la diminution de celle de la lumière rouge. En présence de filtre rouge et orange on remarque
une augmentation de l’intensité de la lumière rouge surtout et en deuxième position celle de la
lumière verte.

3/spectre de la lumière de la lampe LED


a/LED bleu

Figure 6avec filtre bleu Figure 7 sans filtre

***Le spectre de la lumière bleu est de 420nm à500nm


b/LED rouge

Figure 8 LED rouge avec filtre à gauche et sans filtre à droite

c/LED vert

Figure 9LED vert sans filtre à gauche et avec filtre à droite

Interprétation et discussion des résultats:


D’après les résultats comparatifs on remarque que les filtres augmente l’intensité spectrale de la
lumière correspondantes pour chaque filtre c’est-à-dire par exemple le filtre vert intensifie la lumière
verte
3/Mesure de l’intensité spectrale de la lumière bleue d’une source lumineuse blanche :

Figure 10 intensité spectrale de la lumière bleue en présence d’une lentille ordinaire


***L’intensité spectrale moyenne est de 16.27, avec un maximum de 81,10

4/Mesure de l’intensité spectrale de la lumière bleue d’une source lumineuse blanche en


présence de la lentille Blue – block :

Figure 11 : intensité spectrale de la lumière bleue en présence de la lentille Blue-block


***L’intensité spectrale moyenne est de 13.44, avec un maximum de 75,51
 En comparant les résultats obtenus d’après les courbes de l’intensité spectrale de la
lumière bleue on remarque il existe une légère diminution de l’intensité de la lumière
bleu et cette diminution on peut l’estimer à partir des deux moyennes obtenue à l’aide
de logiciel IPP :
16.27  100%
13.44 ????
13.44∗100
Alors on aura = 82.60%  le % de la lumière bleu transmise à travers le bleu block
16.27
est de 82.60%.Par conséquent, le verre ophtalmique nous a permet de diminuer la transmission
de la lumière bleu de 17.40% (100%-82.60% =17.40%).

Conclusion :
Finalement, ce TP nous a permis d’étudier le spectre d’émission de la lumière blanche de
différentes sources lumineuses artificielles. D’autre part, en utilisant la spectroscopie on a pu
étudier l’effet des traitements anti-lumière bleue proposés par les opticiens bleue sur la lumière.

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