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Modèle raster ou bitmap :

Matrice de points
Matrice géométrique à 2
dimensions (x lignes et y
colonnes), composée de pixel
(abréviation de picture element,
élément d'un quadrillage
rectangulaire composant une
image numérique)

3 formes physiques d’une image :

- forme binaire (utilise 0 et 1) >


image N et B

- niveaux de gris (256 niveaux) >


image niveau de gris

- couleurs (256 couleurs) > image


couleurs
Modèle vecteur

Informations regroupées sous forme d’objet,


référencé avec des coordonnées x et y

Objets ponctuels >> point avec coordonnées x, y


Objets linéaires >> succession de coordonnées x, y
Objets polygonaux >> succession de coordonnées x,
y délimitant une surface fermée
1. Systèmes d’Information Géographique

1. Présentation générale
2. Principaux concepts
3. Analyses des données
4. Autres outils
5. Données
6. Logiciels de SIG
Comment fonctionne un SIG ?

Un SIG stocke les informations


sous la forme de couches
thématiques reliées
les unes aux autres
par la géographie
Entités cartographiques

Les entités cartographiques peuvent être représentées :


- explicitement à l’aide des coordonnées x et y

- topologiquement c.a.d. par l’ensemble des relations qu’elles


nouent avec les autres entités cartographiques ou par les
combinaisons d’autres entités qui les incarnent (un polygone
est formé d’arcs)

Les entités cartographiques sont définies à la fois par leur


coordonnées et par leur topologie
Relation dynamique
4.5. Analyses spatiales :
Remarques sur les Métadonnées

Quelques exemples de métadonnées (parmi beaucoup d'autres) :


•description générale
•description et nature des données
•système de projection et étendue géographique
•organisme producteur
•qualité des données
•date de saisie ou de validité
•précision de la saisie
•responsable et localisation
•date d'acquisition
•fréquence de mise à jour
•date de dernière mise à jour
>>>>> Norme ISO 19115
6. Logiciels de SIG

ArcView
ArcEditor
ArcInfo

Géoconcept Grass, MapWindows, FGIS


Logiciel gratuit

Mapinfo : 2 590 €/HT + 600 €/HT de maintenance par an


Geoconcept : 4 800 €/HT + 474 €/HT de maintenance par an
ArcView : 2168 €/HT + 540 €/HT de maintenance par an
pour un poste
2. Corrections géométriques et géographiques

Pour superposer l’ensemble des couches d’information géographique,


il faut qu’elles aient la même géométrie

Projection
cartographique
- on lira l’espace avec des coordonnées géographiques :
la latitude, la longitude et la hauteur (coordonnées de type polaire)
La projection conforme cylindrique de Mercator
L’ellipsoïde est projeté sur un cylindre tangeant.
Le cylindre développé sur un plan donne une planisphère qui ne représente correctement
que les régions voisines du diamètre tangeant. Par contre, les déformations deviennent
très rapidement importantes dès que l’on s’éloigne du méridien tangeant

Exemple : Universal Transverse Mercator (UTM) : 60 fuseaux de 6 °


La projection conforme cônique de Lambert

La projection de Lambert projette les coordonnées géographiques prises


sur l’ellipsoïde sur un cône tangeant à un parallèle et dont le sommet est
dans le prolongement de l’axe des pôles.
3. Modèle Numérique de Terrain (MNT)

Définitions

La stéréoscopie : Toutes les méthodes qui permettent d’obtenir une


« impression de relief », que ce soit en observant un objet à travers un instrument
d’optique ou en restituant une image en relief à partir de deux photographies
(prises sous des angles différents) : couple stéréoscopique.
La représentation numérique du relief

En mode vecteur
En mode raster (GRID)
4. Télédétection

I. Bases physiques de la télédétection


II. Vecteurs et capteurs de la télédétection
Tous les objets terrestres émettent, diffusent ou réfléchissent
des ondes électromagnétiques.

 Réflexion > fonction de la lumière solaire


 Emission > fonction de la température des corps et de l’état de surface
>> Télédétection passive

 Rétrodiffusion > fonction de l’émission d’ondes à partir du capteur


>> Télédétection active

Ex : la végétation réfléchit
une partie du rayonnement
solaire, mais émet également
son propre rayonnement
Lumière visible : Arc en ciel (rouge 700 nm > bleu 400 nm), visible par l’œil humain

Prisme ou gouttes d’eau


déviation lumière blanche
réfléchi

objet
absorbé

Important : petite longueur et grande fréquence > transporte de l'énergie


(plantes utilisent l’énergie pour fabriquer leur énergie chimique)
Végétation Eau
Une feuille d’arbre réfléchit 10 à 15 % d’ondes électromagnétiques dans la
bande spectrale du vert et 40 à 50% dans celle du proche infrarouge.

Signature
spectrale
II. Vecteur et capteur de télédétection

Définitions

Vecteur : plate-forme de télédétection

Capteur : un capteur est un instrument qui recueille l’énergie


provenant de la scène visée et capable de l’enregistrer et
dans certains cas de le transmettre à des moyens de réception
1. Plateforme aéroportée
1.1. Vecteurs Avion, … hélicoptères, ULM

Ailes fixes

Images détaillées de la surface


Planification des missions
2. Satellites artificiels

 Engin placé en orbite autour de la Terre

Premier satellite artificiel Spoutnik 1


(Union soviétique en 1957)

Puis Explorer 1 (USA, 1958)

Agence Spatiale Européenne (ASE)

 Avantages : Couverture importante de la terre sur une image


Répétitivité des observations d’un même point (quelques heures, jours) >> Suivi
Conclusion
5. Traitement d’images

I. Principe de visualisation d’images numériques


II. Adaptation de dynamique
III. Modification de l’information
IV. Classification
V. Données-terrain
VI. Logiciels de traitement d’images
I. Principe de visualisation d’images numériques

Image en niveau de gris

Comptes numériques associés à 256


niveaux de gris : du noir (0) au blanc
(255)

L’œil humain ne peut distinguer que


15 niveaux de gris
L’histogramme d’une image est une fonction exprimant la répartition
des pixels en fonction de leur compte numérique
II. Adaptation de dynamique

Certaines images n’utilisent pas tous les niveaux de gris >>

Modifier la dynamique d’une visualisation, c’est modifier la correspondance


entre les comptes numériques et l’échelle de niveaux de gris de façon à
augmenter le contraste de l’image.
Ceci revient à utiliser une table de codage ou LUT

Amélioration de l'apparence de l'imagerie pour aider


l'interprétation et l'analyse visuelle
III. Modification de l’information

Amélioration de l'apparence de l'imagerie par


combinaison de plusieurs bandes spectrales
 Opérations arithmétiques
Exemple 2 : Filtres

Fenêtre de taille 3x3 ou 5x5 ou 7x7 etc….

154 154 107 ?


moyenne
107 107 49 117

134 134 111

120 120 120 120 120 120

120 5 120 120 120 120

120 120 120 120 120 120


Exemple 3 : Indices
Indice de végétation normalisé
NDVI - Normalized difference vegetation index

Son principe repose sur le fait qu’un couvert végétal absorbe


l’énergie dans la bande rouge et réfléchit beaucoup
dans la bande proche infrarouge

NDVI = (IR-R) / (IR+R)


IV. Classification

Objectif de la classification

Identification de groupes homogènes de pixels


(éventuellement, sur plusieurs bandes spectrales)
= RECONNAISSANCE DE GROUPEMENTS SPECTRAUX
 Cartographie thématique
2 types de classification

NON SUPERVISEE SUPERVISEE


(classification sans (création de ‘zones
apprentissage) d’apprentissage’, puis
classification)
V. Données-terrain

GPS (Global Positioning System )

Données-terrain indispensables à toute étude de cartographie

Segment spatial : recevoir en permanence 6 à 10 satellites de n'importe quel point du


globe. 24 satellites de radionavigation
Situés sur 6 orbites à 55° de l'équateur, ayant une période de révolution de 12 h, à une
altitude de 20 000 km

Segment de contrôle : 5 stations terrestres pour la localisation des satellites

Segment utilisateur : position spatio-temporelle

L’utilisation de ces services est gratuite

>> bientôt Galiléo


VI. Logiciels de traitement d’images

Geoimage

Erdas Envi
Géomatique

La géomatique est le nom donné


aux sciences et techniques de
l'information géographique
Plan

1. Télédétection
2. Traitement d’images
3. Systèmes d’Information Géographique (SIG)
4. Corrections géométrique et géographique
5. Modèle Numérique de Terrain (MNT)
Introduction

Définition d’une image numérique

Une image numérique est une


représentation du monde réel

Il existe 2 modèles d’images


>> Modèle raster

>> Modèle vecteur


Modèle raster : Matrice de points

Matrice géométrique à 2 dimensions (x


lignes et y colonnes), composée de pixel
(abréviation de picture element, élément d'un
quadrillage rectangulaire composant une
image numérique)

3 formes physiques d’une image :


- forme binaire (utilise 0 et 1) > image N et B
- niveaux de gris (256 niveaux) > image
niveau de gris
- couleurs (256 couleurs) > image couleurs
Modèle vecteur

Informations regroupées sous forme d’objet, référencé avec


des coordonnées x et y

. Objets ponctuels >> point avec coordonnées x, y


. Objets linéaires >> succession de coordonnées x, y
. Objets polygonaux >> succession de coordonnées x, y
délimitant une surface fermée
1. Télédétection

I. Bases physiques de la télédétection


II. Vecteurs et capteurs de la télédétection
Télédétection

Définition :

On désigne par télédétection (Remote Sensing en anglais)


l’ensemble des procédés et techniques utilisées pour
déterminer des caractéristiques physiques et biologiques
d’objets par des mesures effectuées à distance, sans contact
matériel avec ceux-ci.
Tous les objets terrestres émettent, diffusent ou réfléchissent
des ondes électromagnétiques.

 Réflexion > fonction de la lumière solaire


 Emission > fonction de la température des corps et de l’état de surface
>> Télédétection passive

 Rétrodiffusion > fonction de l’émission d’ondes à partir du capteur


>> Télédétection active

Ex : la végétation réfléchit
une partie du rayonnement
solaire, mais émet également
son propre rayonnement
I. Bases physiques

Ondes électromagnétiques = addition de 2 perturbations ondulatoires qui se


propagent en ligne droite >>> perturbations électrique et magnétique qui se
déplacent dans des plans perpendiculaires

Une onde électromagnétique est définie par :


- sa longueur d'onde (longueur d'une perturbation) en mètre
- sa fréquence (nombre de perturbations en 1 seconde) en hertz

Plus la longueur d'onde est petite, plus la fréquence est grande


Ondes radio : produites par les antennes (radio, téléphone, TV)
Ondes > mouvements d'électrons (courant) > transformation en son ou image
Ex : Micro-ondes > Chauffer les aliments (vibration des molécules d'eau)
Attention : téléphones portables > impact sur la santé (onde 1000 fois plus petite qu'un
four)

Infrarouge : Ondes émises par des objets chauds (agitation des molécules).
Ex : caméras infrarouges = vision dans le noir (travail la nuit)
Lumière visible : Arc en ciel (rouge 700 nm > bleu 400 nm), visible par l’œil humain

Prisme ou gouttes d’eau


déviation lumière blanche
émis

objet
absorbé

Important : petite longueur et grande fréquence > transporte de l'énergie


(plantes utilisent l’énergie pour fabriquer leur énergie chimique)
Ultraviolet : coups de soleil…
Fréquences importantes donc beaucoup d'énergie >> provoquer des brûlures
Pas arrêtés par les couches superficielles de la peau >> traverse la matière

Rayons X : Très énergétique (très haute fréquence)


Traversent la peau, mais moins bien les os >> radiographie (noircir les plaques photo
qu'ils atteignent)
Rayons gamma : Très énergétiques = très dangereux
Dégâts importants aux êtres vivants : produits par des réactions nucléaires
Capables de traverser un coffre fort
Végétation Eau
Une feuille d’arbre réfléchit 10 à 15 % d’ondes électromagnétiques dans la
bande spectrale du vert et 40 à 50% dans celle du proche infrarouge.

Signature
spectrale
L’œil humain ne visualise que la lumière visible (partie visible du spectre)

Capteurs satellites >> accès à d’autres régions du spectre électromagnétique

Avantage : Enregistrement des ondes électromagnétiques dans plusieurs


longueurs d’ondes
Notion de capteurs multibandes
Exemple de SPOT 4 :
Jaune-orangé Rouge PIR

Pour acquérir et enregistrer ces données, il faut placer ces capteurs


sur des plates-formes de télédétection ou vecteurs
II. Vecteur et capteur de télédétection

Définitions

Vecteur : plate-forme de télédétection

Capteur : un capteur est un instrument qui recueille l’énergie


provenant de la scène visée et capable de l’enregistrer et
dans certains cas de le transmettre à des moyens de réception
1. Plateforme aéroportée
1.1. Vecteurs Avion, … hélicoptères, ULM

Ailes fixes

Images détaillées de la surface


Planification des missions
 Avantage : Survoler les zones de travail à des moments et à une altitude
choisie
 Inconvénients : Dépendant des conditions météorologiques et conservent
des imperfections géométriques

Échelle = Distance focale de la chambre photographique / Altitude de vol

Ex : Photographies aériennes de l’IGN :


A 4 km d’altitude, avec une chambre de prise de vue équipée d’une focale de
153 mm, l’échelle de l’image est de 1/26 000.
Pour une photographie de 24x24 cm, la superficie au sol est de 36 km² (6 km
de côté)

 La distance minimale appréciable à partir de photographies aériennes


dépend de l’échelle Si 1/10 000 (1 cm = 100 m) > 1 m
Si 1/25 000 (1 cm = 250 m) > 2.5 m
Si 1/50 000 (1 cm = 500 m) > 5 m
1.2. Capteurs

Capteurs photographiques

Utilisation d’émulsions chimiques sensibles à différentes couleurs

 Photographies panchromatiques noir et blanc


Enregistrent toute le rayonnement visible

 Photographies en couleur naturelle


Enregistrent tout le rayonnement visible (RVB)

 Photographies infrarouge noir et blanc


Enregistrent tout le rayonnement visible et une partie du PIR

 Photographies infrarouge couleur


Enregistrent tout le rayonnement visible et une partie du PIR (IR, R, VB)

Image numérique Papier Coût : 50 €


2. Satellites artificiels

 Engin placé en orbite autour de la Terre

Premier satellite artificiel Spoutnik 1


(Union soviétique en 1957)
Puis Explorer 1 (USA, 1958)
Agence Spatiale Européenne (ASE)

 Avantages : Couverture importante de la terre sur une image


Répétitivité des observations d’un même point (quelques heures, jours) >> Suivi
Deux types de satellites artificiels

Satellites géostationnaires
Orbite équatoriale à 36 000 km, Inclinaison de l’orbite est nulle
Période identique à celle de la terre, immobiles au sol >> observation continue
80 de part et d’autre de l’équateur, Résolution très limitée

Ex :
- Satellite METEOSAT (pixel = 5km) Prise de vue toutes les ½ heures
- GOES (Geostationary Operational Environmental Satellites, USA)
Satellites à défilement
700 à 1200 km, inclinaison de l’orbite varie à chaque tour (pelote de ficelle),
Période de révolution très rapide (quelques heures), observe toute la surface
de la terre, Résolution plus importante (quelques mètres)

Ex : Satellite dont la période est égale à 2 heures fera 12 fois le tour


de la terre en 24 heures. Sa trace coupera l’équateur en des points distants
de 3333 km.

LANDSAT , SPOT
Il existe 6 sortes de satellites

-Satellites astronomiques
-Satellites de navigation
-Satellites de météorologie
-Satellites de télécommunication
-Satellites scientifiques
-Satellites militaires
2. Satellites de navigation
Ils servent à repérer sa position

Galileo est le nom du futur système de positionnement par satellites


européen, en test depuis 2004, qui commencera à être utilisable en 2008 et
le sera pleinement en 2011

Réseau de 30 satellites

>> supprimer la dépendance de l'Europe vis-à-vis du système américain,


le GPS (Global Positioning System). Cette indépendance est importante,
car le GPS souffre de nombreuses restrictions sur la précision du
positionnement (de l'ordre de 20 m pour le signal gratuit), et sur la
fiabilité (le positionnement peut être impossible dans certaines zones du
globe pour des raisons techniques ou/et politiques).
5. Satellites scientifiques

Satellites à haute résolution (< 10 m)


Satellites à moyenne résolution (5-10 à 30 m)
Satellites à faible résolution (> 30 m)
5. Satellites scientifiques

Satellites à haute résolution (< 10 m)


Satellites à moyenne résolution (5-10 à 30 m)
Satellites à faible résolution (> 30 m)
Ikonos

Lancé en septembre 1999


Images noir et blanc à 1 m de résolution
Images couleurs (4 bandes) à 4 m de résolution
>> Commercialisation d’images à 70 cm

Images couvrent une surface de 11 km x 11 km

Ikonos est programmable et l’instrument de prise de vue orientable, ce qui


permet la revisite d’un même site en moins de 3 jours.

Images Ikonos sont commercialisées au km²

Bandes spectrales : PIR, R, V, B


QuickBird

Lancé en octobre 2001


Images noir et blanc à 61 cm de résolution
Images couleurs (4 bandes) à 2,44 m de
résolution
>> Commercialisation d’images à 60 cm

Images couvrant une surface de 16,5 km x 16,5 km.

Bandes spectrales : PIR, R, V, B


5. Satellites scientifiques

Satellites à haute résolution (< 10 m)


Satellites à moyenne résolution (5-10 à 30 m)
Satellites à faible résolution (> 30 m)
 Français Satellite Pour l'Observation de la Terre
SPOT 1 = lancement 1986 par la fusée Ariane SPOT
1990 = SPOT 2; 1993 = SPOT 3; 1997 = SPOT 4 et 2002 = SPOT 5
Image de 60 km /60 km

 SPOT 4
Panchromatique = visible (10 m) Coût : 2 000 €
XS1 = Jaune-orangé (20 m)
XS2 = Rouge > Zones urbaines + Végétation (20 m)
XS3 = PIR > Eaux + Végétation (20 m)
+ Canal I (végétation) = PIR > Eaux + Végétation (10 m)

 SPOT 5
Panchromatique = visible (5 m)
Jaune-orangé (10 m)
Rouge > Zones urbaines + Végétation (10 m)
PIR > Eaux + Végétation (10 m)
Introduction du supermode = 2,5 et 5 m

 Possibilité de visées obliques = images stéréoscopiques


intérêt pour la réalisation des cartes topographiques
 Capteur VEGETATION sur SPOT 4 et SPOT 5

Instrument multispectral
Résolution de 1 km sur toute la largeur d’un champ de 2400 km, offrant un accès quasi
quotidien à l'ensemble du globe.

>> couvert végétal, notamment dans le domaine des productions agricoles et des
conséquences de la déforestation
>> fournit également des informations sur la couleur de l’eau, utiles dans les applications
océanographiques
Landsat
 américain, lancement de Landsat 1 en 1972
 Landsat 5 embarque 2 radiomètres différents :

- Capteur MSS (Multi Spectral Scanner)


Résolution = 120 m; 185 km / 185 km
4 bandes spectrales
MSS4 = 0.5-0.6 µm (vert) > Végétation
MSS5 = 0.6-0.7 µm (rouge) > Zones urbaines + Végétation
MSS6 = 0.7-0.8 µm (très PIR) > Eaux + Végétation
MSS7 = 0.8-1.1 µm (PIR) > Eaux + Végétation

- Capteur TM (Thematic Mapper)


Résolution = 30 m; 185 km / 185 km
7 bandes spectrales, plus étroites
TM1 = 0.45-0.52 µm (bleu) > Océanographie
TM2 = 0.53-0.61 µm (vert-jaune) > Végétation
TM3 = 0.62-0.69 µm (rouge) > Zones urbaines + Végétation
TM4 = 0.78-0.90 µm (PIR) > Eaux + Végétation
TM5 = 1.57-1.78 µm (PIR) > Eaux + Végétation
TM6 = 10.42-11.66 µm (Infrarouge thermique) = 120 m > température
TM7 = 2.10-2.85 µm (PIR) > Eaux + Végétation
5. Satellites scientifiques

Satellites à haute résolution (< 10 m)


Satellites à moyenne résolution (5-10 à 30 m)
Satellites à faible résolution (> 30 m)
Météosat

Veille météorologique mondiale


Organisation Mondiale Météorologique = 5 satellites
Résolution = 5 km
Position équatoriale = 35 800 km
orbite géostationnaire

Canal 1 = 0.4-1.1 µm (Visible + PIR)

Canal 2 = 5.7-7 µm (IR moyen) > Vapeur d’eau, car zone


spectrale qui est masquée par l’eau

Canal 3 = 10.0-12.5 µm (IR thermique) > Température


(Nuage, terre et mer car températures différentes)
Radars latéraux

 Emission vers le sol d’ondes électromagnétiques


qui sont réfléchis en direction du capteur
>> Télédétection active

Résolution = 10 m à 100 m en fonction de l’altitude

 Ondes centimétriques, de l’ordre des micro-ondes


Ex : Bande X = 3 cm, Bande C = 6 cm, Bande L = 23 cm

 Ils fonctionnent
- la nuit puisqu’ils utilisent la télédétection active
- par tout temps, puisque les micro-ondes traversent les nuages

 Les radars peuvent fournir des informations sur les teneurs en eau, rugosité du sol
ou de la mer, caractéristiques d’un sol sous couvert végétal, géologie, topographie,
hauteur des vagues (ondes latérales)

 Ex : Satellites Envisat, ERS, Radarsat …


Conclusion
2. Traitement d’images

I. Principe de visualisation d’images numériques


II. Adaptation de dynamique
III. Modification de l’information
IV. Classification
V. Données-terrain
VI. Logiciels de traitement d’images
I. Principe de visualisation d’images numériques

Image en niveau de gris

Comptes numériques associés à 256


niveaux de gris : du noir (0) au blanc
(255)

L’œil humain ne peut distinguer que


15 niveaux de gris
L’histogramme d’une image est une fonction exprimant la répartition
des pixels en fonction de leur compte numérique
Principe de visualisation d’images numériques

Visualisation de plusieurs canaux

L’œil humain ne peut distinguer


que 64 à 128 couleurs

Composante Rouge (en 256 niveau de gris) Composante verte (en 256 niveau de gris) Composante Bleu (en 256 niveau de gris)
II. Adaptation de dynamique

Certaines images n’utilisent pas tous les niveaux de gris >>

Modifier la dynamique d’une visualisation, c’est modifier la correspondance


entre les comptes numériques et l’échelle de niveaux de gris de façon à
augmenter le contraste de l’image.
Ceci revient à utiliser une table de codage ou LUT

Amélioration de l'apparence de l'imagerie pour aider


l'interprétation et l'analyse visuelle
Nb de pixels Valeur de sortie
255
Fonction linéaire

Valeur
d’entrée
20 160 255 20 160 255
Histogramme Table de codage

Nb de pixels

20 160 255
Nb de pixels Valeur de sortie
255
Fonction linéaire
par escalier

Valeur
d’entrée
20 160 255 20 160 255
Histogramme Table de codage

Nb de pixels

20 160 255
Exemple de table de codage

Valeur de sortie Valeur de sortie


255 255
Courbe de Gauss Linéaire
par segment

Valeur Valeur
d’entrée d’entrée
20 160 255 20 160 255

Valeur de sortie Valeur de sortie


255 255
Logarithmique Exponentielle

Valeur Valeur
d’entrée d’entrée
20 160 255 20 160 255
III. Modification de l’information

Amélioration de l'apparence de l'imagerie par


combinaison de plusieurs bandes spectrales
 Opérations arithmétiques
Exemple 1 : Soustraction d’images

Détection de changements qui sont


survenus entre des images obtenues à des
dates différentes.

Ex : Développement urbain, zones de


déforestation
Exemple 2 : Filtres

Fenêtre de taille 3x3 ou 5x5 ou 7x7 etc….

154 154 107 ?


moyenne
107 107 49 117

134 134 111

120 120 120 120 120 120

120 5 120 120 120 120

120 120 120 120 120 120


Exemple 3 : Indices
Indice de végétation normalisé
NDVI - Normalized difference vegetation index

Son principe repose sur le fait qu’un couvert végétal absorbe


l’énergie dans la bande rouge et réfléchit beaucoup
dans la bande proche infrarouge

NDVI = (IR-R) / (IR+R)


IV. Classification

Objectif de la classification

Identification de groupes homogènes de pixels


(éventuellement, sur plusieurs bandes spectrales)
= RECONNAISSANCE DE GROUPEMENTS SPECTRAUX
 Cartographie thématique
2 types de classification

NON SUPERVISEE SUPERVISEE


(classification sans (création de ‘zones
apprentissage) d’apprentissage’, puis
classification)
V. Données-terrain

GPS (Global Positioning System )

Données-terrain indispensables à toute étude de cartographie

Segment spatial : recevoir en permanence 6 à 10 satellites de n'importe quel point du


globe. 24 satellites de radionavigation
Situés sur 6 orbites à 55 de l'équateur, ayant une période de révolution de 12 h, à une
altitude de 20 000 km

Segment de contrôle : 5 stations terrestres pour la localisation des satellites

Segment utilisateur : position spatio-temporelle

L’utilisation de ces services est gratuite

>> bientôt Galiléo


VI. Logiciels de traitement d’images

Geoimage

Erdas Envi
3. Systèmes d’Information Géographique

Plan

1. Introduction générale
2. Principaux concepts
3. Analyses des données
4. Autres outils
5. Données
6. Logiciels de SIG
1. Introduction générale

S.I.G. = Système d’Information Géographique


G.I.S. = Geographic Information Systems

Système : une combinaison d’éléments réunis de manière


à former un ensemble

Information : un élément de connaissance susceptible d’être


codé pour être conservé, traité ou communiqué

Géographique : relatif à la géographie ayant pour objet


la description de la surface de la terre
Applications

Environnement, démographie, santé publique, étude d’impact d’une


construction (ex : autoroute), organisation du territoire, gestion de réseaux
(ex : circulation), suivi en temps réel de véhicules …...

Pour créer des cartes, intégrer tout type d’information, visualiser différents
scénarios, présenter des idées et appréhender l’étendue des solutions possibles
…….

Utilisé par le public, les entreprises, les écoles, les administrations ….


Représente un marché de plusieurs milliards d’euros dans le monde
Emploie plusieurs centaines de milliers de personnes

   Outil d’aide à la décision


Composantes d’un SIG
Outils pour saisir et manipuler les informations géographiques
Système de gestion de base de données
Outils géographiques de requête, analyse et visualisation
Interface graphique utilisateur pour une utilisation facile

Données géographiques et
données tabulaires associées
Des serveurs de données
aux ordinateurs
de bureaux
Respect de certaines règles
et procédures propres
à chaque organisation

Grande communauté d’utilisateurs (ceux qui créent et maintiennent les systèmes,


jusqu’à ceux qui utilisent dans leur travail quotidien la dimension géographique)
Comment fonctionne un SIG ?

Un SIG stocke les informations


sous la forme de couches
thématiques reliées
les unes aux autres
par la géographie
2. Principaux concepts

3 types d’entités
- Points
- Arcs, lignes
- Polygones

auxquels il faut rajouter


- Tics (points de calage)
- Labels (points porteurs de l’information relative aux polygones)
- Annotations
Annotations
3. Analyses des données

Voit TP
4. Autres outils

Gestion de réseaux (e.g. temps de trajet)


Ajouter des données XY (e.g. GPS)
Analyse d’images raster (e.g. interpolation)
3D
Etc…..
5. Données

Producteurs de données

INSEE : Economie, Entreprise, Emploi – Revenus, Population – Territoires


[Coût : 15 à 200€]

DARES ( Direction de l’animation de la recherche et des Études statistiques du


Ministère de l’emploi) [Gratuit]

DPD (Direction de la Programmation et du Développement du ministère de la


jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche) [Gratuit]

DREES (Direction de la Recherche, des Études et des statistiques du ministère


de la santé) [Gratuit]
Producteurs de données
IFEN (L’Institut Français de l’ENvironnement du ministère de l’écologie et du
développement durable)

IFN [70 000 € la carte de la végétation de la Corse]

IFREMER [Certaines gratuites]

SHOM (Service hydrographique et océanographique de la marine du ministère


de la défense) [Certaines gratuites]

IGN (Institut Géographique National)


BD Ortho, BD Carto, BD Alti, Scan 25, Scan 100, Géoroute ….
[Accessible si public, payante si privé. Ex: BD Carto : 3200€/département]
Cf Géoportail

DIREN (Direction Régional de l’Environnement)


Activités humaines, Aménagement du territoire et espace agricole, Cadastre ,
Déchets, Espaces patrimoniaux, Espèces, Unités administratives etc…
Remarques sur les Métadonnées

Quelques exemples de métadonnées (parmi beaucoup d'autres) :


•description générale
•description et nature des données
•système de projection et étendue géographique
•organisme producteur
•qualité des données
•date de saisie ou de validité
•précision de la saisie
•responsable et localisation
•date d'acquisition
•fréquence de mise à jour
•date de dernière mise à jour
>>>>> Norme ISO 19115
6. Logiciels de SIG

ArcView
ArcEditor
ArcInfo

Géoconcept Grass, MapWindows, FGIS


Logiciel gratuit

Mapinfo : 2 590 €/HT + 600 €/HT de maintenance par an


Geoconcept : 4 800 €/HT + 474 €/HT de maintenance par an
ArcView : 2168 €/HT + 540 €/HT de maintenance par an
pour un poste
4. Corrections géométriques et géographiques

Pour superposer l’ensemble des couches d’information géographique,


il faut qu’elles aient la même géométrie

Projection cartographique
Géométrie de la Terre

La Terre présente des "aspérités" liées à plusieurs phénomènes :


- le caractère non sphérique du volume terrestre (aplatissement),
- l’altitude variable de la surface terrestre.

La modélisation mathématique de la surface terrestre s’effectue par étapes :


- on définit un ellipsoïde géodésique, enveloppe mathématiquement définie
et centrée sur le centre du référentiel géodésique qui approxime
au mieux le volume terrestre.
- on lira l’espace avec des coordonnées géographiques :
la latitude, la longitude et la hauteur (coordonnées de type polaire)
Systèmes de projection
La projection sera une fonction qui à un ellipsoïde (ou à un morceau d’ellipsoïde) fera
correspondre un plan de projection (ou une partie de plan)

La surface de la terre n’est pas une surface développable. Il est impossible de la reporter
sur le plan sans la déchirer ou l’altérer.
On ne peut donc pas conserver l’intégralité des propriétés géométriques (angles,
distances et surfaces) de la surface à représenter.

La méthode de projection retenue constituera un choix des caractéristiques à privilégier.


La projection conforme cylindrique de Mercator
L’ellipsoïde est projeté sur un cylindre tangeant.
Le cylindre développé sur un plan donne une planisphère qui ne représente correctement
que les régions voisines du diamètre tangeant. Par contre, les déformations deviennent
très rapidement importantes dès que l’on s’éloigne du méridien tangeant

Exemple : Universal Transverse Mercator (UTM) : 60 fuseaux de 6 °


La projection conforme cônique de Lambert

La projection de Lambert projette les coordonnées géographiques prises


sur l’ellipsoïde sur un cône tangeant à un parallèle et dont le sommet est
dans le prolongement de l’axe des pôles.
5. Modèle Numérique de Terrain (MNT)

Définitions

La stéréoscopie : Toutes les méthodes qui permettent d’obtenir une


« impression de relief », que ce soit en observant un objet à travers un instrument
d’optique ou en restituant une image en relief à partir de deux photographies
(prises sous des angles différents) : couple stéréoscopique.
La photogrammétrie

l’ensemble des techniques qui permettent de déterminer la forme, les dimensions et


la position d’un objet à partir de perspectives de cet objet enregistrées
photographiquement.

La photogrammétrie aérienne permet de restituer le relief à partir des étapes


suivantes :

· réalisation d’une prise de vue stéréoscopique (recouvrement des clichés > 50%)
selon plusieurs bandes ou axes de vol ;
· stéréopréparation, c'est-à-dire localisation sur les clichés de points de coordonnées
connues ;
· aérotriangulation, c'est-à-dire calcul de la géométrie des faisceaux perspectifs
correspondant à chaque cliché ;
· pour chacun des couples stéréoscopiques, restitution du terrain par intersection des
faisceaux perspectifs de chaque cliché.
La représentation numérique du relief

En mode vecteur
En mode raster (GRID)
En mode raster

Modèle de représentation d'altitude dans un fichier maillé.


La matrice représente des noeuds réguliers en X et Y.
Chaque noeud contient une valeur d'altitude en Z.
Sous la forme de triangle

TIN : Triangulated Irregular Network


Réseau irrégulier de triangles

Le principe du TIN est d'éliminer


les points altimétriques qui n’apportent
pas d’information, en retenant des
sommets de triangles aussi espacés
que le permettent les mouvements du relief.

Le modèle TIN est donc très économe


en volume de données,
en temps de calcul pour interpoler
une altitude et le stockage de
l’information suit un modèle topologique.

Il y a 3 tables de base,
l’une pour les sommets,
l’autre pour les arêtes,
la troisième pour les triangles.
Création d’objet en 3D : vecteur Création de réseaux triangulés : TIN

Exemple d'une grille créée à partir


de points régulier (maille de 100m) :

Exemple d'un MNT


créé à partir d'une grille

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