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Faculté des Sciences Humaines et
Sociales
(FSHS)
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DEPARTEMENT DE GEOGRAPHIE
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Licence 3
Initiation à la Géomatique
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Table des illustrations
Figure 1 : La forme de la terre à différentes échelles ................................................................................................ 9
Figure 2 : L'applatissement de la terre ....................................................................................................................... 10
Figure 3 : Canevas cylindrique .................................................................................................................................... 11
Figure 4 :Canevas conique .......................................................................................................................................... 11
Figure 5 : Canevas azimutal ........................................................................................................................................ 11
Figure 6 : Les coordonnées géographiques .............................................................................................................. 13
Figure 7 : Les coordonnées rectangulaires en représentation plane ou projection ............................................. 14
Figure 8 : Les projections cartographiques ............................................................................................................... 14
Figure 9 : Les cinq composantes d'un SIG ............................................................................................................... 16
Figure 10 : Trois récepteurs GPS ............................................................................................................................... 30
Figure 11 : Constellation de satellites tournant autour de la Terre ....................................................................... 30
Figure 12 : Principe du GPS différentiel ................................................................................................................... 32
Figure 13 : Discrétisation avec la méthode de digramme en barre ....................................................................... 41
Figure 14 : Discrétisation avec la méthode de diagramme en bâtons................................................................... 42
Figure 15 : Décomposition de l'environnement en couches d'information ........................................................ 44
Figure 16 : Type de données géographiques (vecteur et raster) ............................................................................ 45
Figure 17 : Relation entre les données géographiques ............................................................................................ 46
Figure 18 : Exemple d’une carte habillée .................................................................................................................. 49
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Tableaux
Tableau 1 : Densité de la population à N'Djaména en 1993................................................................ 36
Tableau 2 : Statistiques sur la densité de N'Djaména en 1993............................................................. 36
Tableau 3 : Les bornes de classes d’amplitude égale avec la densité de la population de
N'Djaména en 1993 ................................................................................................................................... 37
Tableau 4 : Les classes d'amplitude égale ................................................................................................ 37
Tableau 5 : Les bornes avec les moyennes emboîtées .......................................................................... 38
Tableau 6 : Les bornes avec les quantiles................................................................................................ 38
Tableau 7 : Les bornes avec la méthode de Bertin ................................................................................ 40
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Introduction
La géomatique est une application de l'informatique à la géographie (par exemple sous la forme
de SIG - système d'information géographique).
C’est au début des années 70 qu’un ingénieur géographe employa pour la première fois le mot
«géomatique» pour faire allusion au mariage des sciences de l’étude et des mesures de la Terre
avec l’informatique.
De nos jours, la géomatique est définie comme étant un champ d’activités qui a pour but
d’intégrer les moyens d’acquisition et de gestion des données à référence spatiale en vue d’aboutir
à une information d’aide à la décision, dans un cadre systémique.
La notion de système explique la prise en compte de tout ce qui concourt à la réalisation d’un
projet de géomatique : les données, les équipements, les logiciels, les spécialistes, le cadre
physique de travail ainsi que les procédures qui les coordonnent.
Des expressions synonymes du mot géomatique sont utilisées dans d’autres langues;
c’est le cas de l’anglais avec l’expression « Geographic Information System » qui est souvent
traduite en français par « Système d’Information Géographique (SIG) ».
Depuis la fin des années 90, les scientifiques utilisent de plus en plus l’expression « sciences de
l’information géographique » pour éviter la confusion dans la désignation du domaine de la
géomatique et des logiciels qui supportent cette dernière.
Si la géomatique s’adresse avant tout à des objets relativement à leur position sur la Terre, les
scientifiques, par abus de langage, intègrent dans son champ, d’autres activités traitant d’objets
dont la référence n’est pas notre planète : c’est le cas entre autres de certaines applications
médicales où la référence est l’être humain.
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MODULE I : Les bases cartographiques
Ce module de cartographie réparti en 3 parties (lecture cartographique, emploi de la sémiologie et
travaux pratiques) permettra à l’usager de pouvoir lire correctement les différentes cartes qu’il
aura à consulter et de pouvoir reporter avec précision sur une carte les objets localisés sur le
terrain de recherche afin de faciliter les travaux ultérieurs de cartographie.
La carte est une représentation réduite de la surface de la Terre sur un support plan. La surface
réelle étant couverte de multitudes d’objets de taille et de nature différentes. A cause de cette
diversité et du passage de la forme réelle qui est arrondie à la forme plane de la carte, une telle
représentation ne peut qu’être approximative et simplifié puisse qu’il faut nécessairement
opérer un tri des éléments à représenter. Cependant, le rapport de réduction appelé échelle est
connu avec précision.
La carte est un objet complexe résultant de plusieurs opérations depuis sa conception jusqu’à sa
réalisation. Une définition ne pourrait prendre en compte tous ses aspects. On peut se contenter
de quelques définitions énoncées par des spécialistes en la matière. Nous pouvons citer entre
autres :
Salitchev (1967) : « la carte est une représentation réduite, généralisée, mathématiquement précise
de la surface terrestre sur un plan montrant la situation, la distribution et les rapports de divers
phénomènes naturels et sociaux, choisis et définis en fonction du but de chaque carte. La carte
permet également de montrer les variations et les développements des phénomènes dans le temps
ainsi que leurs facteurs de déplacements da l’espace. »
F. Joly (1976) : « Une carte est une représentation géométrique plane simplifiée et
conventionnelle de tout ou partie de la surface terrestre et cela dans un rapport de similitude
convenable qu’on appelle échelle. »
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1.2 – La lecture de la carte
Lire une carte, c’est pouvoir déchiffrer visuellement les informations contenues dans la carte sous
la forme graphique et textuelle. Cette lecture se fait suivant des conventions graphiques qui
respectent les règles de la perception visuelle.
La carte résulte d’une suite d’opérations complexes depuis sa conception jusqu’à sa réalisation et
son impression. Il est important de savoir ces différentes étapes et leurs caractéristiques pour
mieux utiliser la carte.
G.Weger
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1.3 - Les problèmes d’acuité visuelle
8
1.4 – De la Forme de la terre à la représentation cartographique
Le géoïde est la forme qui se rapproche le plus matériellement de celle de la Terre et qui est
définie par une surface équipotentielle de référence telle que la surface des océans en soit une
approximation. C’est une surface qui peut être mesurée à partir des cotes géopotentielles, c'est-à-
dire la valeur en un point de la résultante des forces gravitationnelles et de l’accélération
centrifuge due à la rotation de la Terre.
Comme le géoïde est une forme irrégulière, on ne peut l’utiliser comme surface de référence,
alors on adopte une surface mathématique la plus proche de la Terre qui est celle d’un ellipsoïde
de révolution, calculable à partir des mesures du géoïde en un lieu donné. L’ellipsoïde est une
sorte de sphère aplatie aux deux pôles et qui est caractérisée par un demi-grand a axe, un demi
petit axe b et un aplatissement
r = (a –b)/a.
L’ellipsoïde de révolution va servir de surface de référence pour la définition du système
géodésique (altitude et projection des coordonnées).
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Figure 2 : L'aplatissement de la terre
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1.4.2.3 - Les types de canevas
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Figure 6 : La projection UTM
Description : Elle a été définie au 19ème siècle par Gauss. Elle fait partie des projections les plus
utilisées dans le monde. C'est une projection cylindrique transverse
Le cylindre est tangent ou sécant à un méridien que l'on appelle le méridien origine.
Les parallèles et les méridiens sont des courbes mais demeurent orthogonaux entre eux.
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Description des principaux types de coordonnées terrestres
La longitude : c'est l'angle orienté entre le plan méridien origine et le plan méridien contenant le
point M. Le méridien d’origine international est celui de Greenwich mais de nombreux systèmes
utilisent d'autres méridiens origines (par exemple, celui de Paris en France).
La latitude : c'est l'angle orienté entre le plan de l'équateur et la normale à l'ellipsoïde passant par
le point M.
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Figure 9 : Les coordonnées rectangulaires en représentation plane ou projection
L'utilisation de cordonnées sur une surface de référence comme un ellipsoïde n'est pas aisée et ne
permet pas de réaliser directement des mesures de distance, d'angle ou de surface. De plus, les
cartographes désirent avoir une image graphique du monde sur un plan. C'est pour cela que l'on
représente l'ellipsoïde ou un morceau de celui-ci sur un plan ; c'est ce qu'on appelle une
représentation plane ou projection.
Les coordonnées en projection de M sont les coordonnées cartésiennes (E,N) du point m, image
de M dans le plan projection muni d'un repère orthonormé (O;e,n).
La projection cartographique est définie par la donnée de deux fonctions f et g telles que : E = f
(l,j) et N = g(l,j).
Toutes les projections entrainent des déformations ; selon les propriétés des deux fonctions f et
g, certaines conserveront les angles et d'autres conserveront les surfaces. Les distances ne sont
jamais conservées
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MODULE II : Le Système d’Information
Géographique (SIG)
2.1 - Qu'est-ce qu'un SIG ?
Les SIG offrent toutes les possibilités des bases de données (telles que requêtes et analyses
statistiques) et ce, au travers d’une visualisation unique et d’analyse géographique propres aux
cartes. Ces capacités spécifiques font du SIG un outil unique, accessible à un public très large et
s’adressant à une très grande variété d’applications. Les enjeux majeurs auxquels nous avons à
faire face aujourd’hui (environnement, démographie, santé publique…) ont tous un lien étroit
avec la géographie.
Les SIG sont utilisés par tous ; public, entreprise, écoles, administrations, états utilisent les SIG.
La création de cartes et l’analyse géographique ne sont pas des procédés nouveaux, mais les SIG
procurent une plus grande vitesse et proposent des outils sans cesse innovant dans l’analyse, la
compréhension et la résolution des problèmes.
L’avènement des SIG a également permis un accès à l’information à un public beaucoup plus
large. Aujourd’hui, les SIG représentent un marché de plusieurs milliards d'euros dans le monde
et emploient plusieurs centaines de milliers de personnes.
Les SIG sont enseignés dans les écoles, les collèges et les universités du monde entier. Les
professionnels dans leur très large majorité sont directement concernés par les apports de la
dimension géographique dans leur travail quotidien.
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2.2 - Les composants d'un SIG
Matériel
Les SIG fonctionnent aujourd’hui sur une très large gamme d’ordinateurs des serveurs de
données aux ordinateurs de bureaux connectés en réseau ou utilisés de façon autonome.
Logiciels
Les logiciels de SIG offrent les outils et les fonctions pour stocker, analyser et afficher toutes les
informations.
Principaux composants logiciel d’un SIG : Outils pour saisir et manipuler les informations
géographiques, Système de gestion de base de données Outils géographiques de requête, analyse
et visualisation. Interface graphique utilisateur pour une utilisation facile.
Données
Les données sont certainement les composantes les plus importantes des SIG. Les données
géographiques et les données tabulaires associées peuvent, soit être constituées en interne, soit
acquises auprès de producteurs de données.
Utilisateurs
Un SIG étant avant tout un outil, c’est son utilisation (et donc, son ou ses utilisateurs) qui permet
d’en exploiter la quintessence. Les SIG s’adressent à une très grande communauté d’utilisateurs
depuis ceux qui créent et maintiennent les systèmes, jusqu’aux personnes utilisant dans leur travail
quotidien la dimension géographique. Avec l’avènement des SIG sur Internet, la communauté
des utilisateurs de SIG s’agrandit de façon importante chaque jour et il est raisonnable de penser
qu’à brève échéance, nous serons tous à des niveaux différents des utilisateurs de SIG.
Méthodes
La mise en œuvre et l’exploitation d’un SIG ne peut s‘envisager sans le respect de certaines règles
et procédures propres à chaque organisation.
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Références géographiques
L’information géographique contient soit une référence géographique explicite (latitude &
longitude ou grille de coordonnées nationales) ou une référence géographique implicite (adresse,
code postal, nom de route…).
Le géocodage, processus automatique, est utilisé pour transformer les références implicites en
références explicites et permettre ainsi de localiser les objets et les événements sur la terre afin de
les analyser.
Le modèle vecteur
Dans le modèle vecteur, les informations sont regroupée sous la forme de coordonnées x, y. Les
objets de type ponctuel sont dans ce cas représentés par un simple point. Les objets linéaires
(routes, fleuves…) sont eux représentés par une succession de coordonnées x,y. reliés par de
segments de droite. Les objets polygonaux (territoire géographique, parcelle…) sont, quant à eux,
représentés par une succession de coordonnées délimitant une surface fermée. Le modèle
vectoriel est particulièrement utilisé pour représenter des données discrètes.
Le modèle raster
Le modèle raster, quant à lui, est constitué d’une matrice de points pouvant tous être différents
les uns des autres. Il s’adapte parfaitement à la représentation de données variables continues
telles que la nature d’un sol…
Chacun de ces deux modèles de données dispose de ses avantages. Un SIG moderne se doit
d’exploiter simultanément ces deux types de représentation.
Manipulations
Les sources d’informations (comme celles décrites précédemment) peuvent être d’origines très
diverses. Il est donc nécessaire de les harmoniser afin de pouvoir les exploiter conjointement
(c’est le cas des échelles, du niveau de détail, des conventions de représentation…). Les SIG
intègrent de nombreux outils permettant de manipuler toutes les données pour les rendre
cohérentes et ne garder que celles qui sont essentielles au projet. Ces manipulations peuvent,
suivant les cas n’être que temporaires afin de se coordonner au moment de l’affichage ou bien
être permanentes pour assurer alors une cohérence définitive des différentes sources de données.
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Gestion
Si pour les petits projets il est envisageable de stocker les informations géographiques comme de
simples fichiers, il en est tout autrement quand le volume de données grandit et que le nombre
d’utilisateurs de ces mêmes informations devient important. Dans ce cas il est essentiel d’utiliser
un SGBD (Système de Gestion de Bases de Données) pour faciliter le stockage, l’organisation et
la gestion des données. Un SGBD n’est autre qu’un outil de gestion de la base de données.
Interrogation et analyses
Disposant d’un SIG et de données, vous allez pouvoir commencer par poser des questions
simple telles que :
Les SIG modernes disposent de nombreux et puissants outils d’analyse, mais deux d’entre eux
apparaissent comme particulièrement essentiels :
L’analyse de proximité
- Combien existe-t-il de maisons dans une zone de 100 mètres de part et d’autre de cette
autoroute ?
- Quel est le nombre total de client dans un rayon de 10 km autour de ce magasin ?
Pour répondre à ces questions, les SIG disposent d’algorithmes de calcul appelés " buffering "
afin de déterminer les relations de proximité entre les objets.
Analyse spatiale
L’intégration de données au travers des différentes couches d’information permet d’effectuer une
analyse spatiale rigoureuse. Cette analyse par croisement d’information, si elle peut s’effectuer
visuellement (à l’identique de calques superposés les uns aux autres) nécessite souvent le
croisement avec des informations alphanumériques. Croiser la nature d’un sol, sa déclivité, la
végétation présente avec les propriétaires et les taxes payées est un exemple d’analyse
sophistiquée que permet l’usage d’un SIG.
Visualisation
Pour de nombreuses opérations géographiques, la finalité consiste à bien visualiser des cartes et
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des graphes. Une carte vaut mieux qu’un long discours. La carte est en effet un formidable outil
de synthèse et de présentation de l’information.
Si vous n’êtes pas familier avec les données cartographiques et les autres bases de données,
posez-vous d’abord la question " quel est l’usage de ces données et qu’elle en est la finalité ? "Nous vous
proposons de découvrir ici quelques grands thèmes de données disponibles aujourd’hui sur le
marché sachant que de nombreux projets SIG aujourd’hui dans le monde s’appuient sur ces
catalogues
Elles incluent les routes et autoroutes, les limites administratives, les noms de communes, les
cours d’eau, les espaces verts et d’une façon générale toutes les informations habituelles
disponibles sur une carte papier. Ces données sont majoritairement disponibles sous la forme
raster
Elles intègrent des informations sur la démographie, les habitudes de consommation, les aspects
financiers, la santé, les télécommunications, la criminalité, la sécurité civile, les entreprises, les
transports et de nombreuses autres informations sectorielles. Ces données sont disponibles
suivant les cas en format cartographique ou sous forme de données tabulaires.
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Les cartes et données environnementales
Elles réunissent les informations sur l’environnement, le climat, les risques liés à l’environnement,
les images satellites, la topographie et les ressources naturelles.
S'il existe plusieurs offres de données en France et dans le Monde, celles ci ne sont pas toujours
exhaustives et compatibles les unes avec les autres. C’est pourquoi il existe chez ESRI France,
CARTOSPHERE, dont la vocation est de bâtir et de proposer les catalogues de données les plus
cohérents et opérationnels sur l’ensemble du territoire. ESRI France n’étant pas producteur de
données, c’est au travers de coéditions avec les plus grands producteurs français et européens que
CARTOSPHERE vous propose un catalogue unique sur le marché. ESRI France entretien des
relations étroites et privilégiées avec l’IGN, Téléatlas, NAVTEQ…
Le nouveau site cartographique du " National Geographic Society " illustre parfaitement la
diversité et la richesse des données disponibles. Vous trouverez sur ce site un véritable atlas
géographique interactif intégrant une partie des données évoquées ci dessus. Ce site exploite les
technologies ESRI de diffusion cartographique sur le web. Ex : http//www.gadrn.org.
S'il n’existe pas de règles établies pour positionner toutes ces technologies les unes par rapport
aux autres, nous vous proposons néanmoins ici d’évoquer leurs principales différences.
CAO (Conception Assistée par Ordinateur).Un système de CAO a pour vocation d’aider à la
conception et à la modélisation de bâtiments, d’infrastructures et de produits manufacturés. Un
système de CAO procède par assemblage d’éléments dont les caractéristiques sont fixes pour
réaliser une infrastructure globale. Ces systèmes requièrent quelques règles (spécifiant comment
assembler ces composants) et des capacités d’analyse très limitées.
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Si certains logiciels de CAO sont proposés pour la mise en œuvre de solutions SIG, leurs
capacités demeurent très réduites et inadaptées pour l’analyse et la gestion d’importantes bases de
données géographiques.
Ils ne peuvent être comparés aux SIG car ne traitant que les images ils ne permettent pas
d’analyser et de gérer les nombreuses autres grandes familles de données. Les solutions de
traitement d’images n’en demeurent pas moins des auxiliaires précieux aux SIG dans leur
ensemble.
Les Systèmes de Gestion de Bases de Données sont spécialisés dans le stockage et la gestion de
tous types d’informations y compris les informations géographiques. Les SGBD sont optimisés
pour stocker et retrouver des informations. De nombreux SIG s’appuient sur ces capacités des
SGBD pour organiser et localiser leurs données. Mais le rôle des SGBD s’arrête là, car ils ne
disposent pas des outils de visualisation et d’analyse propres aux Systèmes d’Information
Géographique.
Dans notre monde actuel, plus vous avez d’information pertinente à votre disposition, plus il est
facile de prendre une décision réfléchie et construite. Les évolutions technologiques nous
procurent une masse importante d’informations provenant du monde entier sous des formes
différentes (rapports, statistiques, multi-média, photographie numérique…)
Un Système d’Information Géographique vous permet d’exploiter toutes ces informations qui
disposent d’une localisation spatiale ou d’une adresse. Mais à la différence d’une carte papier, un
SIG vous permet de visualiser sous forme de couches structurées toutes les informations dont
vous avez besoin et d’exclure celles qui vous sont inutiles.
Vous êtes capable d’intégrer, visualiser, gérer, analyser, résoudre et présenter les informations de
façon tout à fait nouvelle.
Les relations entre les informations apparaissent plus évidentes, leur apportant une valeur ajoutée
indéniable.
C’est à partir de données d’origines diverses, traitant de thématiques différentes qu’il sera possible
grâce à un SIG de produire une information nouvelle et pertinente apportant un nouvel éclairage
sur le sujet traité.
Les SIG vous offrent tous les outils modernes pour créer des cartes, y intégrer des informations,
visualiser les scénarios, résoudre des problèmes complexes, présenter efficacement vos idées et
mettre en place des solutions efficaces comme jamais auparavant.
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Les SIG sont aujourd’hui utilisés par des individus et des organisations de toute taille, des écoles,
des gouvernements et des entreprises pour chercher de nouvelles voies dans la résolution de leurs
problèmes.
Adopté par les décideurs dans une multitude de secteurs et de multiples façons, un logiciel SIG
permet à ses utilisateurs de gérer et de manipuler leurs données de manière judicieuse. Les
analystes sont à même de déterminer les caractéristiques et les processus de projets viables ou
non. Grâce à un logiciel SIG, les stratèges se donnent les moyens de créer les bases qui
garantiront la longévité des communautés prospères, du commerce et de l’administration ainsi
que la longévité des ressources de la planète.
L’Etat
Les organismes gouvernementaux font confiance à la technologie SIG pour établir des règles et
légiférer ainsi que pour renforcer l’aide sociale apportée à leurs concitoyens. Un SIG est en outre
un moyen judicieux pour ces organismes de fournir des informations publiques.
Collectivités locales
Les collectivités Locales font appel à un SIG pour organiser entre autres, des informations sur le
cadastre, l’urbanisme, le développement économique, le patrimoine, les réseaux et toutes les
informations publiques.
Océans
Un SIG marin utilise des données sur les océans et les mers pour représenter des phénomènes
survenant dans les eaux littorales et des grands fonds, comme les courants, la salinité, la
température, la masse biologique et écologique et la densité.
Terres et sols
Des informations précises sur le paysage local sont indispensables dans la prise de décision sur ce
qu’il faut protéger et comment le protéger. Les cartes numériques de sites peuvent être liées à des
bases de données relationnelles qui stockent des données topographiques, à des données de base,
de la documentation sur les sites et à des photographies numériques aériennes.
Faune
Un SIG est un outil important dans la gestion et la protection des habitats et des espèces.
Un SIG permet d’étudier les populations animales à diverses échelles et fournit des outils
analytiques pour étudier les corridors d’habitats, les schémas de migration et l’influence des parcs
et réserves naturelles sur la préservation de la faune.
Végétation
Un SIG représente l’outil idéal pour cartographier et inventorier la végétation et mieux
comprendre pourquoi certaines espèces sont menacées ou en danger.
Recherche
Un SIG représente l’outil idéal pour les chercheurs. Grâce à lui, ils peuvent modéliser le monde
réel, classer et observer des phénomènes et prévoir les changements à venir.
Les modèles de données ArcGIS® ont pour fonction de proposer des modèles réalistes pour la
mise en œuvre de projets SIG. Ainsi, il devient plus facile pour les chercheurs et les
professionnels de stocker, d’analyser et d’interroger les données. ESRI a créé un grand nombre
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de modèles de données pour faciliter l’utilisation des couches de données afin d’étudier les
relations et de rechercher de nouvelles méthodes pour représenter le monde qui nous entoure.
Education du CP à la terminale
Un SIG aide les élèves de tout âge à comprendre l’importance de la géographie et de ses
applications. Un SIG permet aux élèves et aux professeurs d’aborder des sujets qui suscitent (et
entretiennent) un raisonnement critique, un apprentissage intégré et diverses aptitudes à tous les
niveaux scolaires.
Universités
L’avancée des SIG a donné naissance à des millions d’offres d’emploi. Plus de 3 000
établissements d’enseignement supérieur et universités ont développé des cours et programmes
conduisant à des diplômes et certificats en SIG.
Science et éducation
Si un SIG peut vous aider à prévoir l’avenir, il vous permet aussi d’étudier le passé, en intégrant
des données historiques à des cartes interprétatives. Un SIG représente l’outil idéal pour les
chercheurs qui, grâce à lui, peuvent modéliser le monde. Un SIG aide ses utilisateurs à prendre de
meilleures décisions pour gérer les ressources, assurer des services et fédérer durablement des
communautés.
Prévention / Sécurité
Un SIG est un outil efficace dans la lutte contre la criminalité. Les experts de la police se servent
d’un SIG pour la planification et la modélisation d’événements, la planification tactique et
stratégique et la cartographie des lieux d’incidents. Des programmes dirigés par des services de
police offrent à tous leurs officiers un accès aux informations sur les délits commis dans toute la
ville.
Sécurité civile
Un SIG est utilisé aux niveaux local, régional et national, pour les interventions d’urgence dans
les domaines suivants : la détection, l’évaluation des risques, la prévention et l’aide à la décision en
contexte de crise. Exploité à la fois dans le cadre d’événements naturels ou provoqués par
l’homme, le SIG fait désormais partie des procédures communes dans les activités de sécurité
civile et d’intervention d’urgence. Les régions, départements, communes, municipalités et l’Etat
ont recours à un SIG qui leur sert de cadre de travail commun pour organiser et partager les
données dans un monde numérique.
Défense
La défense utilise les SIG pour les services de renseignements, l’analyse de terrain, la planification
de mission et la gestion d’infrastructures.
Transports
En ce qui concerne les transports, un SIG répond à trois besoins différents. La gestion des
infrastructures, la gestion des parcs et de la logistique et la gestion des transits. Un SIG fournit
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des informations sur l’analyse et la planification des réseaux, le suivi et l’acheminement des
véhicules, le suivi des stocks et l’analyse de la planification des itinéraires.
Télécommunications
Santé
Toute gestion de services de soins et de santé qui se veut efficace fait appel à un SIG non
seulement pour indiquer quelles ressources et quels besoins existent, mais également où les
trouver. En outre, les experts de la santé se sont équipés de SIG pour surveiller l’épidémiologie et
la santé publique. Ils peuvent suivre géographiquement les indicateurs de santé à différentes
échelles, identifier les sites épidémiologiques et rechercher les sites à risques écologiques. Certains
services de santé publique utilisent par exemple un SIG pour les programmes de lutte contre les
moustiques.
Prévention / Sécurité
Un SIG est un outil efficace dans la lutte contre la criminalité. Les experts de la police se servent
d’un SIG pour la planification et la modélisation d’événements, la planification tactique et
stratégique et la cartographie des lieux d’incidents.
Agriculture
Un SIG fournit des capacités analytiques qui sont au cœur de tout système agricole de précision
réussi.
Un SIG permet aux agriculteurs d’effectuer des analyses spatiales, propres aux sites, sur des
données agronomiques.
Immobilier
Qu’il s’agisse de gestion de contacts sur carte ou de l’analyse sophistiquée des investissements
dans les grands groupes immobiliers, les agences immobilières s’appuient largement sur la
cartographie électronique. Un grand nombre d’agents immobiliers ont développé leurs activités
en utilisant Internet pour commercialiser les biens dont ils avaient la charge.
Assurances
Un grand nombre de compagnies d’assurance ont fait de leur SIG l’élément central de leurs
activités en l’utilisant pour visualiser, analyser et répartir les risques.
Commerce/Finance
Les analystes financiers ont recours à des SIG pour cibler leurs marchés en visualisant les besoins
en services financiers. Des sociétés telles que Metropolitan Life et Chase Manhattan Bank font
appel aux logiciels ESRI® pour améliorer la rentabilité et atteindre une excellence opérationnelle.
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Média
Certaines sociétés de médias se sont munies d’un SIG notamment pour analyser les tirages et
prospecter de nouveaux annonceurs, mais aussi pour créer des cartes qui seront utilisées dans les
parutions elles-mêmes.
Commerce de détail
Les entreprises conservent des informations sur les ventes, les clients, les stocks, les profils
démographiques et les listes de diffusion, qui sont autant d’éléments associés à des localisations
géographiques. De ce fait, les directeurs, stratèges marketing, analystes financiers et gestionnaires
utilisent de plus en plus des SIG pour organiser, analyser et présenter leurs données d’entreprise.
Gestion de l’énergie
Gaz
La gestion des sources de gaz et des pipelines physiques se fait à partir d’un SIG qui permet
d’obtenir toutes les informations, allant des caractéristiques des stations de production jusqu’aux
conduites d’acheminement.
Electricité
Le SIG permet d’exploiter la base de données des installations électriques pour la maintenance,
et l’intervention lors d’interruptions de services.
Eau et eaux usées
Dans des services ressources hydrauliques, les cartes de haute résolution détaillent la localisation
géographique des pipelines souterrains, bassins versants, réservoirs et installations
hydroélectriques. La base de données d’informations permet au service d’évaluer les possibilités
de développement.
Foresterie
Les services de foresterie se servent d’un SIG comme composant clé permettant de gérer les
ressources de gros bois d’œuvre et de maintenir une gestion durable des forêts. Ces organismes
tirent partie des fonctionnalités SIG pour des applications très diverses : estimation des sols,
analyse du marché de gros bois d’œuvre, planification des itinéraires des récoltes et visualisation
du paysage rural.
Exploitation minière
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Ressources naturelles
Eau
Un SIG est utilisé à l’échelle mondiale dans les laboratoires d’écologie, les services de
planification, les parcs, les agences et les organismes à but non lucratif pour promouvoir un
développement durable. Des comités sur les bassins versants ont recours à un SIG pour la mise
en carte et la planification des habitats, des terrains marécageux et de la qualité de l’eau. Ils
exploitent un SIG pour cartographier les eaux, y compris les bassins versants en amont, les
caractéristiques des canaux, le flux saisonnier, l’utilisation des terres adjacentes et les
caractéristiques naturelles de l’habitat existant.
Un SIG permet aux responsables chargés de la sécurité publique de planifier efficacement les
interventions d’urgence, de déterminer les priorités, d’analyser les événements passés et de
prévoir les événements futurs. De nombreux services d’incendie ont adopté un SIG pour fournir
des informations critiques aux équipes d’intervention, dès le départ des véhicules ou pendant le
trajet jusqu’aux lieux de l’urgence, afin d’apporter une assistance dans la planification tactique.
Transports
En ce qui concerne les transports, un SIG répond à trois besoins différent la gestion des
infrastructures, la gestion des parcs et de la logistique et la gestion des transits. Un SIG fournit
des informations sur l’analyse et la planification des réseaux, le suivi et l’acheminement des
véhicules, le suivi des stocks et l’analyse de la planification des itinéraires.
Bibliothèques et musées
Un SIG permet de créer des cartes interactives pour les expositions dans les musées que les
visiteurs peuvent ensuite consulter pour découvrir un personnage, un lieu ou un événement.
Un SIG est également un outil de recherche précieux qu’utilisent les scientifiques et les
chercheurs pour nous aider à mieux comprendre les systèmes naturels et les cultures humaines,
de l’anthropologie à la zoologie.
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MODULE III: Le Global Positioning
System (GPS)
Ce module permet de connaître les fonctionnalités du GPS, son utilisation pratique à savoir la
configuration adéquate, la prise des points, la navigation et le transfert des données enregistrées
sur un ordinateur.
3.1. Présentation
Le Global Positioning System (que l'on peut traduire en français par « système de positionnement
mondial »), plus connu sous son sigle GPS, est le principal système de positionnement par satellite
mondial actuel (2006), et de plus il est également actuellement le seul à être entièrement
opérationnel. Ce système mis en place par le Département de la Défense des États-Unis peut
permettre à une personne de connaître la position d'un objet sur la surface de la terre dès l'instant
où celui-ci est équipé du matériel nécessaire au fonctionnement du système. Cet objet peut être la
personne elle-même, lui permettant ainsi de s'orienter sur terre, sur mer, dans l'air ou dans
l'espace (au voisinage de la Terre). Le GPS utilise le système géodésique WGS84, auquel se
réfèrent les coordonnées calculées grâce au système.
Ainsi un récepteur GPS qui capte les signaux d'au moins quatre satellites peut, en mesurant les
écarts relatifs des horloges, connaître sa distance par rapport aux satellites et, par trilatération,
situer précisément en trois dimensions n'importe quel point placé en dessous des satellites GPS
(avec une précision de 15 à 100 mètres pour le système standard). Le GPS est ainsi utilisé pour
localiser des véhicules roulants, des navires, des avions, des missiles et même des satellites
évoluant en orbite basse.
Concernant la précision, le GPS étant un système développé pour les militaires américains, une
disponibilité sélective (selective availability) a été prévue. Certaines informations peuvent ainsi être
chiffrées et priver les personnes qui ne disposent pas des codes de la précision maximale.
Pendant de nombreuses années, les civils n'avaient accès qu'à une faible précision (environ 100
m). Le 1er mai 2000, le président Bill Clinton a annoncé qu'il mettait fin à cette dégradation
volontaire du service. Depuis, il est courant d'avoir une position précise à 20 mètres ou moins.
Certains systèmes GPS conçus pour des usages très particuliers peuvent fournir une localisation à
quelques millimètres près. Le GPS différentiel (DGPS), corrige ainsi la position obtenue par GPS
conventionnel par les données envoyées par une station terrestre de référence localisée très
précisément. D'autres systèmes autonomes, affinant leur localisation au cours de 8 heures
d'exposition parviennent à des résultats équivalents.
Il est à noter que dans certains cas, seuls 3 satellites peuvent suffire. La localisation en
altitude (axe des Z) n'est pas correcte alors que la longitude et la latitude (axe des X et des Y) sont
encore bonnes. On peut donc se contenter de trois satellites lorsque l'on évolue au-dessus d'une
28
surface « plane » (océan, mer). Ce type d'exception est surtout utile au positionnement d'engins
volants (avions, etc.) qui ne peuvent de toute façon pas se reposer sur le seul GPS, trop imprécis
pour leur donner leur altitude.
3.2 - Composition
Le système GPS est composé de 3 parties distinctes, appelées encore segments:
29
Figure 12 : Trois récepteurs GPS
Le segment utilisateur regroupe l'ensemble des utilisateurs civils et militaires qui ne font que
recevoir les informations des satellites. Les récepteurs sont passifs, et le système ne peut donc
être saturé : le nombre maximum d'utilisateurs GPS est illimité.
30
Pour mesurer le temps mis par l'onde pour lui parvenir, le récepteur GPS compare l'heure
d'émission (incluse dans le signal) et de réception de l'onde d'émission par le satellite. Cette
mesure est appelée pseudo-distance (pseudo range), car il ne s'agit pas directement d'une distance,
mais d'une mesure entachée d'une erreur de synchronisation des horloges du satellite et du
récepteur (cette erreur peut être modélisée sur une période assez courte à partir des mesures sur
plusieurs satellites). Une erreur d'un millionième de seconde provoque une erreur de 300 mètres
sur la position !
31
récepteur observant les mêmes satellites, pour permettre à celui-ci de corriger une grande partie
des erreurs de mesure, qu'elles soient liées au satellite (horloge), aux conditions de propagation
(effets troposphériques, etc.) ou à des fluctuations volontaires du signal émis. On peut ainsi
passer d'une précision de l'ordre de 10 à 20 mètres à une précision de 5 à 3 mètres sur une grande
zone (plusieurs milliers de km) à partir d'un ensemble de stations fixes, idéalement réceptrices des
mêmes satellites que les terminaux mobiles et qui calculent en permanence l'erreur de
positionnement du GPS (puisqu'elles connaissent exactement leur position) et transmettent cette
information par radio ou par satellite (INMARSAT ou autre).
Le mode "différentiel" existe en plusieurs variantes ; la plus élaborée utilise la mesure des erreurs
sur la phase des signaux, et non sur les pseudo-distances ; à partir d'une station située sur un
point connu distant de quelques kilomètres, on obtient ainsi à l'aide du GPS des positions
précises à quelques centimètres près dans les trois dimensions (GPS géodésique ou cinématique)
ou même quelques millimètres avec des logiciels de traitement très élaborés.
L'Union européenne a développé EGNOS, un réseau de quarante stations au sol dans toute
l’Europe, qui améliore la fiabilité et la précision des données du GPS, et corrige certaines erreurs.
Le positionnement 3D donne ainsi les coordonnées du récepteur dans l'espace, dans un repère
à 3 axes et qui a pour origine le centre de gravité des masses terrestres. Pour que ces données
soient exploitables, il faut convertir les données (X,Y,Z), en « latitude, longitude, altitude ».
C'est le récepteur GPS qui effectue cette conversion dans le système géodésique WGS84 (World
Geodetic System 84), le système le plus utilisé au monde qui est une référence globale répondant
aux objectifs d'un système mondial de navigation. A noter que l'altitude fournie n'est que très
indicative puisque WGS84 modèlise la Terre sous la forme d'un ellipsoïde et que le relief local
peut s'en écarter sensiblement. Les coordonnées obtenues peuvent naturellement être exprimées
dans un autre système géodésique propre à une région ou un pays.
32
Ainsi le GPS s'avère accessible aux transporteurs routiers, avions, navigateurs, randonneurs,
géomètres, forestiers, automobilistes, etc.
Inconvénients du GPS
Le GPS est un système sous contrôle de l'Armée américaine. Le signal pourrait être dégradé,
occasionnant ainsi une perte importante de sa précision, si le gouvernement des États-Unis le
désirait. C'est un des arguments en faveur de la mise en place du système européen Galileo qui
est, lui, civil et dont la précision théorique est supérieure. La qualité du signal du GPS a été
dégradée volontairement par les États-Unis jusqu'au mois de mai 2001, la précision d'un GPS en
mode autonome était alors d'environ 100 mètres. Depuis l'arrêt de ce brouillage volontaire voulu
par le président américain Bill Clinton, la précision est de l'ordre de 5 à 15 mètres. De plus,
indépendamment du contrôle de l'Armée américaine, la réception des signaux peut assez
facilement être brouillée dans une zone donnée par des émetteurs spécialisés.
D'autres systèmes de géolocalisation sont employés, sans atteindre le degré de précision des
précédents.
Le plus usité reste la téléphonie mobile par identification de (ou des) l'antenne la plus proche. Sa
précision reste directement dépendante de la densité de maillage en antennes et n'est au plus que
de quelques kilomètres en milieu rural.
Logiciels GPS
http://sourceforge.net/projects/garmingpstool/ est un logiciel en Java qui enregistre les données
en XML pour pouvoir les échanger avec d'autres logiciels de géographie;
http://www.mgix.com/gps3d est un logiciel capable d'afficher des données GPS sur une vue en
3D du monde avec des fonds de cartes;
http://gpsdrive.kraftvoll.at/ est un logiciel GTK qui s'adresse plus particulièrement aux
automobilistes et sait télécharger les cartes routières depuis Internet;
http://www.kflog.org/fr/ est un logiciel KDE pour les pilotes de planeurs.
http://www.arpentgis.com est un logiciel commercial de cartographie par GPS;
http://www.gpstrack.com/ : GPS track est un logiciel plus particulièrement destinées à la
randonnée, utilisable avec des cartes scannées.
33
http://earth.google.com/ est le fameux logiciel issus de Google avec représentation de la Terre
en 3D, possibilité de connecter le logiciel avec le GPS sur la version Google Earth Plus ou
Google Earth Pro
Tomtom édite plusieurs logiciels de localisation GPS pour PDA
34
MODULE IV : Le traitement des données
statistiques
L’une des puissances des SIG et de la géomatique est l’exploitation des données statistiques pour
les analyses, les analyses spatiales. Pour ce, une logique est en vigueur. On parle de bases de
données relationnelles et géoreférencées puisque à référence terrestre. Les données peuvent être
acquises par la saisie ou en fichier numérique mais sous un tableur.
En base de données, les données sont représentées dans un tableau qu’on appelle matrice, les
individus sont en ligne et leur modalité en colonne. Une ligne est appelée « enregistrement » et la
colonne est appelée «champs ».
Le format « texte » ou « chaîne » est le format qui permet de stocker les données alpha-
numérique le nombre de caractère peut-être limité;
Le format « numérique » est le format qui permet de stocker les données sous forme de chiffre
pour permettre de faire les calculs (somme, moyenne, etc…). Ce format peut être encore
configuré en entier, en décimal, etc… ;
Le format « date et heure » est le format qui permet de stocker les données sous forme de date ou
heure ;
Le format « monétaire » pour les données exprimées dans une unité monétaire ;
Le format « flottant » est le spécifique dans les SIG et permet de générer les données à partir des
requêtes ou des fonctions du logiciel.
4.1.2 – Le Géocodage
Pour une base de données géoreférencer, la relation entre la base de données et la base
cartographique se fait les codes. L’opération s’appelle géocodage. Il consiste à donner un code
identique à l’individu cartographique et à l’enregistrement qui doit lui correspondre.
Le champ de code est de préférable de type alphanumérique pour respecter les cases au cas où il y
a deux cases avec le premier chiffre 0.
4.2 – La discrétisation
35
de classes quel que soit les méthodes de discrétisation n’est pas limité mais si elle a un but
cartographique, pour que l’œil soit capable de différencier, il faut diviser les données entre 5 et 7
classes.
Quartiers Densité/ha
x1 Sara de Gaule 4
x2 Farcha-Milèzi 6
x3 QRAC 43
x4 Cuvette Saint-Martin 44
x5 N'Djari 67
x6 Milèzi 80
x7 Djambal-Bahr 101
x8 Diguel 117
x9 Bololo 121
x10 Hillé-Rogué 156
x11 Madjorio 157
x12 Moursal 164
x13 Hillé-Leclerc (4,4b,5) 167
x14 Dembé 171
x15 Chagoua 187
x16 Hillé-Leclerc (1, 2, 3) 203
x17 Sabangali 213
x18 Farcha 218
x19 Repos 253
x20 Am-Koundjara 254
x21 Am-Toukouï 257
x22 Am-Rikébé 260
x23 Paris-Congo 269
x24 Ambassatna 275
x25 Ardep-Djoumbal 286
x26 Mardjane Daffac 292
x27 Anciens Combattant 292
x28 Champ de courses 293
x29 Gardolé 295
x30 Kabalaye 323
x31 Ridina 366
x32 Sénégalais 424
Source : RGPH93
Tableau 2 : Statistiques sur la densité de N'Djaména en 1993
Nombre d’individus n = 32
Minimum Mini = 4
Maximum Maxi = 424
36
Nombre d’individus n = 32
Moyenne x = 199
Ecart-type ϑ = 104
Nombre de classes souhaité C=5
Il existe deux méthodes de discrétisation qui sont les méthodes mathématiques et les méthodes
graphiques.
Tableau 3 : Les bornes de classes d’amplitude égale avec la densité de la population de N'Djaména en
1993
Ces classes sont faciles à lire mais certaines classes risquent d’être vides ou sous-peuplées si la
distribution est dissymétrique.
37
4.2.1.2 – Les moyennes emboîtées
Avec cette méthode, le nombre de classes est toujours un multiple de 2. La moyenne x divise la
série en deux groupes qui permettent de construire deux classes. A leurs tours les moyennes de
ces deux groupes, x2a et x2b, permettent un nouveau découpage en 4 classes, et ainsi de suite.
Borne 0 mini 4
Borne 1 x2a = 1585/15 105
Borne 2 x 199
Borne 3 x2b = 4773/17 280
Borne 4 maxi 424
Borne 0 = mini = 4
Borne1 = [ b1 - (ent b1)] [x8+x7]+x7
= (7,2 -7)(117-101) +101
38
= (0,2 *16)+101
= 104
Borne2 = [b2 - (ent. b2)][x14 - x13] + x13
=(13,4 - 13)(171 - 167) + 167
= (0,4 * 4) + 167
= 168
Borne3 = [b3 - (entb3)][x20 - x19] + x19
= (19,6 - 19)(254 - 253) + 253
= (0,6 * 1) + 253
= 254
Borne 4 = [b4 - (entb4)][x26-x25] + x25
= (25,8 - 25)(292 - 286) + 286
= (0,8 * 6) + 286
= 290,8 ≅ 291
Borne5 = maxi = 424
classe 1 : 4 - 104
classe 2 : 104 - 168
classe 3 : 168 - 254
classe 4 : 254 - 291
classe 5 : 291 - 424
Si le nombre de classe est pair, la moyenne sépare les classes centrales en deux ;
Pour notre exemple sur N'Djaména, nous avons un nombre de classe impair alors nous allons
utiliser le deuxième graphique.
199
39
Nos classes seront :
classe1 : 4 - 43 ;
classe2 : 43-147 ;
classe3 : 147 - 251 ;
classe4 : 251 - 355 ;
classe5 : 355 - 424.
Après avoir déterminé les amplitudes on aura les bornes qui seront définies de la manière
suivante :
ag = [(199-4)/5]*2 = 78
ad = [(424-199)/5]*2 = 90.
Les bornes seront :
40
Nos classes avec la méthode Bertin seront :
classe1 : 4 - 82 ;
classe2 : 82 - 160 ;
classe3 : 160 - 244 ;
classe4 : 244 - 334 ;
classe5 : 344 - 424.
Pour la méthode avec les digrammes en barre, les valeurs sont en abscisse et les effectifs en
ordonnée.
5e classe
4e classe
3e classe
e
1er Classe 2 classe
41
4.2.2.2 – Les méthodes avec les digrammes en bâton
Pour cette méthode, les individus sont disposés en abscisse et les valeurs en ordonnée.
5e classe
4e classe
3e classe
2e classe
1ère classe
La méthode graphique semble être la meilleure des méthodes de discrétisation puisque chaque
classe est bien individualisée. Mais quand le nombre de valeur est r`s important, le découpage
n'est pas toujours aisé et parfois on est obligé de subdiviser certaines classes dont les individus
sont des valeurs proches parce qu'elles ont trop d'individus. Cette méthode ne s'applique qu'à une
série statistique et donc ne permet pas de comparer plusieurs carte et la distribution de la série ne
présente pas toujours de paliers évidents.
La méthode de Jenks paraît la meilleure méthode mathématique parce qu'elle se calque sur les
méthodes graphiques donc elle possède les mêmes avantages et les mêmes inconvénients qu'elles.
Les classes d'amplitudes égales sont faciles à lire, mais certaines classes risquent d'être sous-
peuplées voire vides si la distribution est dissymétrique.
Les quantiles n'ont pas l'inconvénient des classes d'amplitudes égales mais le fait que les classes
aient les mêmes nombre d'individus n'a souvent que peu d'intérêt en soit, d'autant plus que les
individus proche risquent d'être séparés. Mais elle est bien pour comparer deux cartes et voir si la
distribution des individus change.
Les moyennes emboîtées sont peu utilisées. Même si les bornes sont significatives, le nombre de
classes limité à une puissance de deux est contraignant.
42
Par rapport aux classes d'amplitudes égales, les classes Bertin permettent en générale une
meilleure répartition des individus mais elles ne sont pas à l'abri des classes vides.
Autrefois les photographies aériennes sont traitées à la main pour définir les contours des
objets observés. De nos jours avec l’avancée de la technologie et surtout l’informatique, les
photographies aériennes et les images satellites sont travaillées avec les ordinateurs. Ce qui fait
gagner le temps et les coûts. Mais il faut avoir les logiciels spécialisés de SIG, de traitement
d’image satellite et de cartographie. Il y en a plusieurs mais il appartient à l’utilisateur de choisir
ce qui lui convient. Cependant, les étapes sont les mêmes quelques soit les logiciels.
La Terre n’est pas ronde, elle est un ellipsoïde aplati au niveau des deux pôles. Passer de cette
forme aux formes plates qui sont les images, les phots et les cartes causeraient d’énormes
distorsions. Ces déformations varient en fonction de sa position géographique. Pour cela des
Géodésiens, des cartographes se retrouvent le plus souvent pour trouver la forme géométrique
idéale qui pourrait représenter la Terre afin de faire des mesures correctes et universelles.
La forme géodésique universelle de nos jours est le WGS 84 (World Geodesic System) adopté
en 1984. Mais certains pays utilisent leur propre projection. Au Tchad nous devons utiliser le
WGS 84 avec la projection UTM (Universal Transverse Mercator), projection utilisée pour
dessiner les cartes topographiques de l’Afrique Centre.
Le choix du fuseau est aussi très important pour faire coïncider les images avec les fonds
topographique. Au Tchad nous sommes dans les fuseaux 33 et 34.
Cette phase consiste à « caler » la carte en fonction des coordonnées des points bien identifiés
sur la carte topo. L’opération se fait soit directement sur l’écran de l’ordinateur si l’on dispose
des images numériques ou à partir d’une table à digitaliser si la carte est sur le papier mais le
résultat sera un fichier numérique.
On attribue aux points connus leurs coordonnées relevées sur la carte topographique.
C’est la même opération avec les coordonnées relevées sur la carte topographique. Mais ici, il
faut aller sur le terrain, identifier le point connus sur l’image ou la photo, relevé ses
coordonnées et revenir au bureau pour « caler l’image ou la photo.
43
5.1.4 – La digitalisation
Cette opération consiste à créer d’autres couches sur la couche image affichée à l’écran ou de
créer des couches à partir de la carte fixées sur la table à digitaliser. C’est la constitution d’un
SIG (Système d’Information Géographique).
Le choix des différentes couches d'information dépend de l'utilisation envisagée du SIG et des
données disponibles.
44
5.2.1 - Types de données
Dans un SIG il existe deux grands types qui sont les données géographiques et les données
statistiques.
Les couches d'information peuvent être présentées sous la forme de données géographiques qui
vont représenter la forme d'éléments se situant dans l'espace. On différencie ainsi les données
raster et les données vectorielles :
Dans ce type de données, le point avec ses coordonnées est le porteur de l'information
géométrique. Les lignes et les surfaces se comprennent comme une suite définie de points
caractéristiques. Les données vectorielles sont la plupart du temps le résultat de la numérisation
manuelle ou semi-automatique. De façon générale, dans les données vectorielles on distingue
les points, les lignes et les surfaces qui sont toujours représentés en couches différentes.
Les données raster ont comme élément essentiel le pixel (picture element). Les données raster
proviennent soit d'une scannérisation (d'une carte), soit d'une image numérique telle que les
images satellites. Les pixels sont répartis dans un raster de façon régulière. Les lignes et les
surfaces ne peuvent être représentées que par l'enchaînement de pixel unique. Un objet ne peut
donc être représenté que de façon approximative; c'est ainsi que la taille du pixel-raster
conditionne l'exactitude de la représentation.
L'une des différences importantes entre un logiciel de dessin assisté par l'ordinateur (DAO) et
un SIG réside dans la possibilité qu'offre ce dernier de relier l'ensemble des objets
géographiques placés sur une couche avec les données qualitatives et quantitatives telles que des
statistiques. L'avantage essentiel des données vectorielles est de pouvoir réaliser facilement une
45
association entre un objet géographique (zone, point ou ligne) et l'information qui permet de le
décrire. Dans les données raster, le pixel représente le véritable objet.
Le SIG est donc un instrument essentiel pour l'aménagement du territoire. Il peut être utilisé
dans la planification, l'étude d'impact et dans le suivi.
Après avoir représenté les données sur la carte, il faut maintenant habiller la carte pour la
rendre lisible. Les habits de la carte sont ce que R. Brunet les appelle « les dix commandements »
de la cartographie. Les six premiers sont obligatoires quand vous utilisez les données
statistiques.
Le titre est la carte d’identité de la carte. Elle doit être placée la elle peut être facilement visible
(Généralement en haut de la carte). Elle doit être précis et concis et écrit avec un caractère plus
gros que les autres. Mais attention, elle ne doit pas écraser la carte.
46
5.4.2 - La légende
La légende, Elle permet de lire la carte. Elle représente et donne la signification de tout ce qui
existe sur la carte. Elle est généralement placée dans un angle en bas de la carte. Il ne faut jamais
l’oublier.
L’échelle d’une carte est le rapport ramené à l’unité, entre une distance représentée sur la carte
et la distance réelle correspondante, mesurée sur le terrain ou plus précisément sur l’ellipsoïde
de référence. Elle est représentée de deux manières : Graphiquement et numériquement. Il est
consigné d’utiliser l’échelle graphiquement qui varie avec les opérations de réduction ou
d’agrandissement.
5.4.4 – La source
La source de l’information utilisée pour produire les cartes doit être remise sur la carte pour
permettre aux utilisateurs de pouvoir aller à la source de l’information les vérifier.
5.4.5 – L’auteur
L’auteur de la carte, celui qui a initié la réalisation de la carte doit aussi mettre son nom. C’est
pour permettre de le contacter pour d’amples informations ou pour un autre usage de la carte.
5.4.6 – La date
Comme les chiffres évoluent dans le temps et dans l’espace, il faut mettre sur la carte sa date de
réalisation et aussi la date de production des données.
Pour pouvoir se repérer sur la carte, il est aussi parfois nécessaire de mettre les coordonnées au
bord des cadres de la carte. Le plus souvent le croisement des méridiens et des parallèles sont
marqués sur la carte par de cloisons.
5.4.8 –L’orientation
L’orientation, c’est le Nord, surtout si la carte n’est pas orientée le haut vers le Nord. C’est juste
une flèche qui l’indique. Je préfère le mettre à l’angle haut et à droite.
Pour besoins d’esthétique, il est préférable de mettre les cadres sur la carte. Il faut un cadre
interne qui prend en compte la carte et un cadre extérieur qui englobe le cadre interne, la
source, la date, les renseignements annexes… Il doit être plus épais que le premier.
47
5.4.10 – Le carton ou médaillon
Pas nécessaire mais le carton peut permettre de lire une partie de la carte très touffue à une
échelle plus grande ou pour pouvoir localiser la zone. Une carte peut avoir plusieurs cartons. Le
carton peut avoir sa légende à part. Mais attention, il ne faut pas que le carton écrase la carte.
Par moment, il est nécessaire de mettre sur la carte les informations nécessaires pour l’usage de
la carte ou les avertissements. Ce sont ces informations qu’on appelle les renseignements
annexes.
48
Cloison et
coordonnées
Titre
Orientation
Cadres
externe et
interne
Titre du
carton
Carton
Légende
Échelle
Renseignements
annexes
Source
Date
49
Conclusion générale
La Géographie est une science en pleine évolution. De nos jours, avec l’avènement et le
développement de l’informatique, elle s’est munie des outils des autres sciences tels que les
mathématiques, la statistique pour faire les analyses déductive ou inductives. Nous sommes
arrivés aujourd’hui à plusieurs courants géographiques qui se distinguent par leur
méthodologie. L’ancienne définition de la géographie se trouve ainsi dépassée. Ce n’est plus la
description mais la modélisation qui pourrait être graphique, mathématique ou statistique.
Pour mieux comprendre les phénomènes naturels à la surface de la Terre, leur évolution et leur
interrelation, cette nouvelle science, l’analyse spatiale utilise tous les outils de nos jours à savoir
l’informatique et les logiciels. Les grands travaux se font au bureau mais leur validation se
confirme par l’observation de terrain.
50
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54
Table de matières
Sommaire ....................................................................................................................................................... 2
Table des illustrations .................................................................................................................................. 3
Tableaux......................................................................................................................................................... 4
Introduction .................................................................................................................................................. 5
MODULE I : Les bases cartographiques ................................................................................................. 6
1.1 - La carte : une représentation approximative et simplifiée de la surface terrestre .................. 6
1.2 – La lecture de la carte ...................................................................................................................... 7
1.3 - Les problèmes d’acuité visuelle ..................................................................................................... 8
1.4 – De la Forme de la terre à la représentation cartographique..................................................... 9
1.4.1 Le géoïde et l’ellipsoïde ............................................................................................................. 9
1.4.2 - Les systèmes de projection cartographique ....................................................................... 10
1.4.2.1 - Classifications des représentations planes ou projections ....................................... 10
1.4.2.2 - Les types de représentation .......................................................................................... 10
1.4.2.3 - Les types de canevas ..................................................................................................... 11
1.4.2.5 - Les systèmes de coordonnées ...................................................................................... 12
MODULE II : Le Système d’Information Géographique (SIG) ........................................................ 15
2.1 - Qu'est-ce qu'un SIG ? .................................................................................................................. 15
2.2 - Les composants d'un SIG .......................................................................................................... 16
2.3 - Comment fonctionne un SIG ? ................................................................................................. 16
2.4 - Les principales fonctions d'un SIG ........................................................................................... 17
2.5 - Les données pour un SIG .......................................................................................................... 19
2.6 - Les technologies liées aux SIG ................................................................................................... 20
2.7 - Le SIG dans votre vie quotidienne............................................................................................. 21
2.8 - Les domaines d'application ........................................................................................................ 22
MODULE III: Le Global Positioning System (GPS)........................................................................... 28
3.1. Présentation ..................................................................................................................................... 28
3.2 - Composition .................................................................................................................................. 29
3.3 - Principe de fonctionnement ........................................................................................................ 30
Inconvénients du GPS .......................................................................................................................... 33
Les systèmes concurrents ..................................................................................................................... 33
Logiciels GPS ......................................................................................................................................... 33
3.4 - Utiliser un GPS avec une carte ................................................................................................... 34
3.4 - Acquisition des positions GPS .................................................................................................. 34
3.5 - Autres fonctions du GPS............................................................................................................ 34
3.6 - Transfert des données .................................................................................................................. 34
MODULE IV : Le traitement des données statistiques ....................................................................... 35
4.1 – La structuration des données ..................................................................................................... 35
4.1.1 – Type de données................................................................................................................... 35
4.1.2 – Le Géocodage ....................................................................................................................... 35
4.2 – La discrétisation............................................................................................................................ 35
4.2.1 – Les méthodes mathématiques ............................................................................................ 37
4.2.1.1 – Les classes d’amplitude égale ...................................................................................... 37
4.2.1.2 – Les moyennes emboîtées ............................................................................................. 38
4.2.1.3 – Les quantiles .................................................................................................................. 38
4.2.1.4 - La discrétisation standardisée ...................................................................................... 39
4.2.1.5 - La méthode de Bertin ................................................................................................... 40
55
4.2.1.6 - La méthode de Jenks ..................................................................................................... 41
4.2.2 - Les méthodes graphiques ..................................................................................................... 41
4.2.2.1 – Les méthodes avec les digrammes en barre .............................................................. 41
4.2.2.2 – Les méthodes avec les digrammes en bâton ............................................................. 42
4.3 - Critique des méthodes .................................................................................................................. 42
MODULE V : Des données à la géomatique et à la cartographie ...................................................... 43
5.1 – Des images à la carte.................................................................................................................... 43
5.1.1 – Configuration de la projection............................................................................................ 43
5.1.2 – Des coordonnées de la carte topographique à l’image.................................................... 43
5.1.3 – Des coordonnées du GPS à l’image .................................................................................. 43
5.1.4 – La digitalisation ..................................................................................................................... 44
5.2 – Conception d’Un SIG ................................................................................................................. 44
5.2.1 - Types de données .................................................................................................................. 45
6.2.1.1 - Les données géographiques ......................................................................................... 45
6.2.1.2 - Les données statistiques................................................................................................ 45
5.3 - Fonctions du SIG ......................................................................................................................... 46
5.4 – L’habillage d’une carte ................................................................................................................. 46
5.4.1 - Le titre de la carte .................................................................................................................. 46
5.4.2 - La légende ............................................................................................................................. 47
5.4.3 – L’échelle de la carte .............................................................................................................. 47
5.4.4 – La source................................................................................................................................ 47
5.4.5 – L’auteur .................................................................................................................................. 47
5.4.6 – La date .................................................................................................................................... 47
5.4.7 – Les coordonnées géographiques ........................................................................................ 47
5.4.8 –L’orientation ........................................................................................................................... 47
5.4.9 – Le cadre de la carte ............................................................................................................... 47
5.4.10 – Le carton ou médaillon...................................................................................................... 48
5.4.11 – Les renseignements annexes ............................................................................................. 48
Conclusion générale ................................................................................................................................... 50
Orientation bibliographique...................................................................................................................... 51
Table de matières........................................................................................................................................ 55
56