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Physique
Données :
• Indice optique de l’air : n0 = 1, 000.
• Tension superficielle de l’eau : γ = 73 mJ · m−2
• Accélération de la pesanteur : g = 9, 81 m · s−2
• Masse volumique de l’eau : ρ = 1, 00 kg · L−1
Exercice 1 : Prisme réflecteur
La mesure précise de distances se fait à l’aide d’un système très simple : on vise un dispositif réflecteur à l’aide
d’un laser. Le laser émet une onde pulsée qui est réfléchie, il suffit alors de mesurer l’instant de réception de
l’impulsion réfléchie pour connaître la durée de propagation de l’onde.
On utilise très souvent des prismes pour constituer le dispositif réflecteur, l’objet de cet exercice est d’en étudier
un.
1/ Énoncer les lois de Snell-Descartes pour la réflexion et la réfraction. On notera ces deux lois (1) et (2).
On étudie un prisme droit, rectangle, isocèle en verre d’indice n.
α α
3/ Tracer qualitativement, en utilisant l’annexe 1 a), le prolongement du rayon après avoir rencontré la
face [AC], on tracera en pointillés les normales à chaque dioptre rencontré. On considèrera qu’il y a une
réfraction à chaque dioptre.
On étudie le comportement de la lumière à l’interface [AB] entre le verre et l’air.
4/ Peut-il y avoir une réflexion totale à cette interface ? Justifier.
√
5/ Montrer que la réflexion totale a lieu à condition que n > 2.
6/ On prend n = 1, 5, justifier alors le nom de prisme « réflecteur ».
7/ Montrer que la distance parcourue par le rayon lumineux dans le prisme est égale à la longueur AC de
l’hypoténuse.
8/ Quel doit être l’angle d’incidence sur le dioptre AC pour que le rayon traverse le dioptre AB avec un angle
de réfraction de 90° ? On prendra encore n = 1, 5.
9/ Tracer qualitativement, en utilisant l’annexe 1 b), le prolongement du rayon après avoir rencontré la face
[AC], on tracera en pointillés les normales à chaque dioptre rencontré.
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DEVOIR SURVEILLE 1
α α
A C
10/ Sachant que les rayons ressortent par la face AB, tracer qualitativement, sur la figure 2 de l’annexe, le
prolongement du rayon après avoir rencontré la face BC. On considère que la réflexion sur la face AC est
totale.
11/ En prenant n = 1, 5, la réflexion sur AC peut-elle être totale ? Et 2,5 ?
On admet que les distances parcourues dans le prisme sont les mêmes pour les deux méthodes.
12/ Comparer les durées de parcours dans le prisme pour chacune des deux méthodes (méthode 1 avec n = 1, 5
et méthode 2 avec n = 2, 5). Quelle méthode semble être la plus pertinente ?
Les deux rayons SA et SB sont issus du même point S du fond de la piscine. Ils sont symétriques par rapport
à la normale SO à la surface de séparation eau-air et l’angle ASO
[ mesure 30◦ .
1/ Représenter sur le schéma de la figure 3 de l’annexe les angles incidents formés par les rayons incidents
SA et SB
2/ Calculer les angles de réfraction iA et iB des rayons réfractés issus respectivement des rayons incidents
SA et SB.
3/ Tracer qualitativement les rayons réfractés sur la figure 3 de l’annexe.
4/ Calculer la distance OA.
5/ A quelle profondeur sous la surface de l’eau les rayons réfractés se coupent-ils ? On notera ce point S’.
6/ Ce point S’ est l’image du point S observé par une personne placée au bord de la piscine et regardant le
fond. Autrement dit, la personne voit le point S 0 au lieu du point S. En déduire pourquoi la piscine paraît
moins profonde remplie d’eau qu’à vide.
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Exercice 4 : Approche dimentionnelle de la tension superficielle
Dans un liquide, les particules interagissent entre-elles, ce qui permet de rester en contact les unes des autres.
Une particule à l’intérieur du liquide subit des interactions attractives de la part de ses voisines dont la résultante
est nulle en moyenne mais qui a pour conséquence d’assurer sa cohésion.
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3/ On cherche l’expression de Ep comme le produit de la masse volumique ρ du liquide, du rayon R de la
goutte et de l’accélération de la pesanteur g :
Ep = C1 ρα .Rβ .g η
Ici, C1 est une grandeur sans dimension que l’on prendra égale à 1 dans la suite.
4/ On cherche l’expression de Es comme le produit de la tension superficielle γ du liquide et de son rayon R :
Es = C2 γ δ .Rε
Ici, C2 est une grandeur sans dimension que l’on prendra égale à 1 dans la suite.
5/ En déduire l’expression de la longueur capillaire `p , valeur de R pour laquelle ces deux énergies sont égales.
6/ Déterminer la valeur numérique de `p pour l’eau. Commenter ce résultat en donnant quelques exemples.
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Annexes à rendre avec la copie
A A
α α
B B
α α
C C
(a) Incidence normale (b) Angle d’incidence non nul, n = 1, 5
α α
A C
Rayon réfléchi
i1r
i2
Rayon réfracté
4/ Il peut y avoir réflexion totale à cette interface dans la mesure où l’indice du verre est plus grand que
celui de l’air. Il suffit ainsi que l’angle d’incidence sur cette surface soit supérieur à un angle critique qu’on
exprime à la question suivante.
5/ L’angle limite de réflexion totale est donné par :
1
ic = arcsin
n
Le triangle AIJ est rectangle en I, le raisonnement de la question 2/ est le même ici, l’angle en J vaut
donc π4 . Pour qu’il y ait réflexion totale en J, il faut alors que :
π 1 √
sin > soit n> 2
4 n
6/ La réflexion se fait avec un angle égal à l’angle d’incidence d’après (1). L’incidence se fait donc sur BC
avec le même angle, il y a donc encore réflexion totale. Le faisceau est donc intégralement renvoyé vers la
gauche, d’où le nom de réflecteur. Le chemin du rayon lumineux est celui tracé en question 3/, sans les
rayons réfractés.
1
7/ La distance IJ est égale à AI car les angles en A et en J sont égaux, le triangle est donc isocèle.
De plus, la distance JJ 0 est égale à II 0 . Enfin, par le même raisonnement que précédemment, J 0 I 0 = CI 0
car CI 0 J 0 est isocèle en I 0 . On en déduit donc que la distance parcourue par le rayon dans le prisme est
AC.
8/ Pour que l’angle de réfraction soit de 90° sur le dioptre AB, l’angle β doit être égal à ic .
2
11/ La réflexion sur AC peut être totale si l’angle d’incidence sur cette face est supérieur à l’angle de réflexion
totale. Or, en appliquant la relation (2) au niveau du dioptre BC, on obtient :
sin i = n0 sin β 0
1
n0 >
1
sin π
4 − arcsin √
2n0
1, 5 > 3, 4 l’inégalité n’est donc pas vérifiée... il n’y a pas réflexion totale
Et
2, 5 > 2, 09 l’inégalité est bien vérifiée, il y a réflexion totale dans ce cas
12/ Lors de la première méthode, la lumière va plus vite dans le prisme car l’indice de réfraction est plus
faible, ainsi, l’influence du prisme sur la durée de propagation totale de la lumière est plus faible que lors
de la deuxième méthode. Il y a donc moins d’incertitudes associées, elle semble plus pertinente.
neau sin(i)
iA = arcsin
nair
3
Or, i est alterne-interne avec l’angle ASO
[ (car la droite (SO) et la normale à la surface de séparation
passant en A sont toutes les deux perpendiculaires à la droite représentant la séparation eau-air, elles sont
donc parallèles). Ainsi, [ = 32◦
i = ASO
neau sin(i) 1, 33 sin(30)
A.N. : iA = arcsin = arcsin = 41, 7◦ .
nair 1, 00
Il en est de même en B (cf schéma question 1)
3/ cf schéma question 1
OA
4/ Dans le triangle SAO rectangle en O, on a tan(ASO)
[ = .
OS
Donc OA = OS × tan(ASO)
[ = 3, 00 × tan(30) = 1, 73 m.
OS 0
5/ On cherche S 0 O. Dans le triangle S 0 AO rectangle en O, on a tan(S
\ 0 AO) = .
OA
Donc OS 0 = OA × tan(S \0 AO).
OS 0 = OA tan(90 − iA )
ilim
4
Exercice 4 : Approche dimentionnelle de la tension superficielle
1/ La gravité tend à attirer vers le bas les particules de la goutte. Elle contribue donc à l’aplatissement de la
goutte.
En l’absence d’effet de surface, la goutte est donc plate.
2/ La tension de surface compense l’effet de la gravité et contribue donc à l’arrondi de la goutte.
Ainsi, en l’absence de gravité, la goutte est ronde.
3/ La dimension de l’énergie est M.L2 .T −2 (on peut le retrouver avec l’expression de l’énergie cinétique
E = 12 mv 2 ).
Or, la masse volumique a pour dimension [ρ] = M.L−3 , le rayon est une longueur [R] = L et l’accélération
de la pesanteur a pour dimension [g] = L.T −2 (on peut le retrouver avec l’expression du poids et la
deuxième loi de Newton).
Ep = C1 ρR4 g
Es = C2 γR2