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Voici le test complet fait par Phot'Argus en 1972.

Certains tests complets "Phot'Argus"


peuvent être trouvés à la Photo-Librairie
Le Miranda Auto Sensorex EE est un appareil 24 X 36 mm reflex mono-objectif à viseurs
interchangeables, à miroir éclair, à obturateur focal à rideaux, chargement rapide, à objectifs
interchangeables, à mesure TTL de l'exposition à pleine ouverture (au choix sélective ou par
intégration partielle), fonctionnant en automatisme après choix préalable de la vitesse (avec
affichage du diaphragme utilisé dans le viseur), ou fonctionnant manuellement.
C'est le seul appareil automatique débrayable reflex 24 X 36 mm, à viseur interchangeable (3
au choix), à verre de visée interchangeable (en atelier seulement, 6 au choix) et dont le viseur
standard (prisme en toit) comporte une griffe porte-accessoires synchronisée - en Février
1972).
Ce boîtier a été révélé au public à "Photo Expo 71" à Chicago en avril 1971.

Ces appareils 24 X 36 mm automatiques, voie d'avenir, se diversifient rapidement.

Partie supérieure gauche du


Miranda Auto Sensorex EE, vue
de 3/4 arrière : 1. Bouton de
rembobinage. - 2. Manivelle de
rembobinage en position dépliée. -
3. Disque mémoire succinct, réglé
sur la position Color : film en
couleur (commande par les deux
ergots). - 4. Molette rotative de
l'interrupteur du posemètre, réglée
sur OFF (C = Check = test de pile,
A = Average = mesura par
intégration partielle, S = Spot =
mesure sélective). - 5. Repère de
réglage commun au disque
mémoire et à l'interrupteur du
posemètre. - 6. Repère du plan de
film. - 7. Logement de la pile à
couvercle guilloché à vis.- 8.
Déverrouillage du système de
visée. - 9. Griffe porte-accessoires
synchronisée incorporée au
pentaprisme standard (exclusivité
Miranda pour un appareil reflex à
visée interchangeable, comme
l'est l'interchangeabilité du
système de visée pour un appareil
automatique débrayable reflex 24
X 36 mm, février 1972).

Système de mesure
Ce boîtier se situe parmi les rares actuels permettant de choisir, tout en effectuant une mesure
d'exposition TTL - Trough The Lens = à travers l'objectif - soit une mesure par intégration
partielle, soit une mesure sélective (et de plus il fonctionne en automatisme), est pour cela
pourvu de deux éléments sensibles distincts. Un sélecteur concentrique du bouton de
rembobinage permet de choisir le type de mesure : A = Average = intégration partielle ou S =
Spot = sélective, les deux autres réglages de ce sélecteur permettant respectivement de mettre
le posemètre hors circuit (position OFF) et de tester la pile du posemètre (position C = Check
= test).
Le fait de pouvoir choisir le type de mesure permet à l'opérateur débutant d'effectuer d'abord
toutes les mesures par intégration partielle et d'obtenir des résultats homogènes; puis lorsqu'il
a assimilé un certain nombre de notions, d'utiliser la méthode sélective pour réaliser au mieux
certains clichés spéciaux.

Mesure par intégration partielle

C'est le principe du miroir/cellule qui a été retenu par Miranda, un élément sensible de très
grande taille doublant le miroir. Le miroir éclair est partiellement couvert de stries parallèles à
sa longueur larges de 0,15 mm, qui permettent à environ 5% de la lumière incidente de passer
à travers. Le reste de la lumière, réfléchi normalement, permet la visée et la mise au point
comme dans tous les appareils reflex (la perte de lumière pour la visée est donc insignifiante :
environ 1/8 de diaphragme).

La répartition des stries sur le miroir n'est pas homogène. La plus grande plage, aux stries
espacées de 1 mm, occupe une surface de 13,5 X 27,5 mm, soit 371 mm2. Elle est centrée en
largeur mais est excentrée vers la charnière (soit, en raison de la réflexion, vers le bas de
l'image). Dans le plan du verre de visée le haut de la plage passe 2,5 mm au-dessus de la
grande médiane du verre et sa partie inférieure court à 2,5 mm de la base de l'image. La partie
supérieure de cette plage est échancrée sur 1/2 cercle de 9 mm de diamètre et contient en son
centre une petite plage striée de 5 mm de diamètre, soit 20 mm2, aux stries larges de 0,15 mm
espacées de 0,5 mm.

Représentation schématique du
prélèvement de lumière dans le plan du
verre de visée : 1 et 2. Lors des mesures
d'exposition par intégration partielle les
deux réseaux de stries sont utilisés en
association. - 3. Le repère triangulaire noir
qui se place face avant à A = Average =
intégration partielle, rappelle dans le
viseur le type de mesure choisi. - 4.
Echelle des diaphragmes du système
d'exposition automatique et aiguille du
posemètre (cf. Mesure de l'exposition).

En mesure par intégration les deux plages sont utilisées simultanément. L'aire de mesure de
391 mm2, soit 284 mm2 projetée dans le plan du verre de visée, en occupe donc le 1/3,
exactement 31 %. Il s'agit donc d'une mesure par intégration partielle.

La cellule photoélectrique semi-conductrice au sulfure de cadmium (CdS), constituée par


deux éléments associés, est de taille inhabituelle : 27 x 13 mm. Elle est plaquée sur le dos du
miroir sur toute sa surface et elle est maintenue en sandwich entre le miroir et la plaque
métallique le doublant. Cette cellule, déposée sur support de céramique de 0,5 mm
d'épaisseur, est protégée de l'oxydation par un vernis plastique transparent.

Les deux éléments constituant cette cellule sont de structure différente. Le grand élément,
recouvert sur toute sa surface de peignes sensibles lâches est échancré sur un demi-cercle de

Miranda Auto Sensorex EE, vu de l'avant,


objectif démonté : 1. Miroir éclair. - 2 et 3.
Ergots de retenue du miroir sur la plaque
métallique qui le double. - 4 et 5. Prélèvement
de lumière par des stries de 0,15 mm espacées
de 1 mm sur une surface de 13,5 x 27,5 mm, et
dans l'échancrure de cette zone, prélèvement
de lumière par des stries de 0,15 mm espacées
de 0,5 mm sur une surface de 5 mm de Ø. Les
deux réseaux de stries sont utilisés en
association pour la mesure par intégration
partielle. Seul le réseau circulaire central est
utilisé pour la mesure sélective. Les peignes de
l'élément sensible sont perpendiculaires aux
stries du miroir. - 6. Verre de visée réfléchi
dans le miroir : télémètre à champ croisé de 4
mm de Ø et couronne dépolie de 10 mm de Ø
(cette couronne est comprise dans la
discontinuité entre les deux réseaux de stries,
cf. texte). - 7. Aiguille du posemètre et échelle
des diaphragmes du système d'exposition
automatique visibles par réflexion dans le
miroir. - 8. Repère rouge de montage des
objectifs sur la baïonnette Miranda pourvue en
son centre d'un filetage Ø 44 mm. - 9. Repère
vert indiquant la touche de test de profondeur
de champ de l'objectif.
8 mm de diamètre. Le petit élément
Cellule CdS : 1. circulaire de 5 mm de diamètre,
Peignes de la cellule encastré dans l'échancrure du
de grande surface précédent, est recouvert de peignes
assurant la mesure par sensibles serrés. Ses deux éléments
intégration partielle 27 de cellule ont la même forme que
x 13 mm (en les aires striées du miroir
association avec les auxquelles ils correspondent. Les
peignes 2). - 2. Peignes jonctions électriques sont assurées
de la cellule de petite par des fils souples.
taille assurant seule la
mesure sélective, 0 5 Ce système miroir/cellule facilite
mm. - 3. Fils de l'interchangeabilité du verre de
jonction souples, visée et du viseur, solution qui a été
reliant la cellule au retenue par Miranda.
posemètre.
Lorsque le sélecteur de mesure est
placé sur la position A = Average = intégration partielle (ce réglage est rappelé dans le viseur
en haut à droite par un index triangulaire noir qui se place face au repère A), l'ensemble de
l'élément sensible, y compris le peigne central est donc utilisé. Le miroir/cellule est placé dans
le pinceau lumineux issu de l'objectif, mais à son niveau l'image du sujet est floue, ce qui
homogénéïse l'intégration.

L'excentrement de la plage de mesure vers la base de l'image assure une compensation


automatique d'exposition pour les clichés de paysages cadrés horizontalement. En effet le ciel
se projetant en grande partie hors de l'aire de mesure (à la base du miroir) n'a pas d'influence.
Seul le sol qui se projette à la base de l'image (vers la zone voisine de la charnière) influence
la mesure. Pour les paysages cadrés verticalement il vaut mieux mesurer au préalable
horizontalement, l'appareil permettant d'immobiliser la mesure par enfoncement à mi-course
du déclencheur. Ce montage n'est pas influencé par le vignettage optique des objectifs grands
angulaires, de même il élimine l'influence du vignetage dû au miroir éclair en photomacro et
micrographie.

Ce système de mesure par intégration partielle est très bien adapté au fonctionnement d'un
boîtier automatique. La zone de mesure n'est pas rappelée sur le verre mais est facile à
évaluer.

Mesure d'une tache de


luminosité constante déplacée
dans le champ de visée. La
sensibilité dans l'aire mesurée
par intégration partielle est
homogène (la cellule ne
couvrant ni les bords latéraux, ni
le haut de l'image, ces zones
n'intéressent pas la mesure). La
mesure sélective (chiffre situé
dans la zone du télémètre à
champs croisés) est homogène
avec la mesure par intégration
partielle; la sensibilité de cette
plage chute brutalement dès que
l'on franchit la limite du
télémètre à champs croisés
(mesure effectuée par
comparaison avec l'intégration
partielle, sur charte gris-neutre
couvrant toute la surface de
l'image visée).

Ce système miroir/cellule, qui intercepte directement le pinceau issu de l'objectif est


pratiquement insensible à l'incidence des rayons. Quelle que soit la focale de l'objectif utilisé,
donc pour des ouvertures très variables du pinceau, les mesures obtenues sont homogènes.
Avec les longs téléobjectifs, aux faibles ouvertures, en photomacro

Miranda Auto Sensorex EE. Détail du verre de visée,


prisme enlevé. Le boîtier est pourvu de l'objectif
standard f/1,8 de 50 mm diaphragmé à f/16, monté sur
un tube allonge de 50 mm, ce qui assure le rapport de
photomacrographie X 1. Le réseau de stries (1 et 2)
assurant le prélèvement de lumière se projette en noir
sur le verre de visée (absence de lumière). La visée
reste entièrement utilisable pour la mise au point. Sur la
gauche (leur image est renversée latéralement en usage
normal par le pentaprisme) apparaissent l'aiguille du
posemètre (3), l'échelle des diaphragmes du système
d'exposition automatique (4) et le repère du système de
mesure utilisé (5). Au centre du verre de visée une
grande partie de la couronne dépolie (6) est épargnée
par la projection des stries du miroir (1 et 2). La bande
noire (7) correspond au vignetage dû au miroir éclair en
photomacrographie, et le rectangle (8) correspond à la
projection d'un des ergots de retenue du miroir dans les
mêmes conditions.

ou micrographie, donc lorsque les rayons du pinceau deviennent subparallèles, le réseau du


miroir se projette en noir sur le verre de visée (absence de lumière réfléchie). Le réseau est
alors perçu d'autant plus nettement que les rayons sont parallèles, la zone située près de la
charnière étant la plus nette car la plus proche du verre de visée. Image visée et image du
réseau se superposent, ce qui a conduit les ingénieurs de la firme Miranda à laisser subsister
une discontinuité entre les deux réseaux de stries. De ce fait la couronne dépolie exempte de
stries, permet une mise au point parfaitement efficace même dans ces conditions extrêmes. Il
est évident qu'en usage normal, les mesures étant effectuées à pleine ouverture, ce phénomène
ne se manifeste pas.

Par sa position l'élément sensible multiple de ce système miroir/cellule est peu influencé par
la lumière parasite pouvant entrer par l'oculaire.

Le système par intégration est le plus facile à utiliser par l'amateur. C'est le système adéquat,
surtout dans cette version par intégration partielle, pour la photographie de la majorité des
sujets en fonctionnement automatique.

Mesure sélective

Lorsqu'un paysage présente une grande surface de ciel, en contre-jour, lorsqu'un sujet de
petite taille apparaît sur un fond de densité opposée (neige, mer), lorsque le sujet est très
contrasté, lorsque l'on risque d'incluire des sources lumineuses

Contre-jour,
mesure sélective :
le posemètre est
influencé
seulement par le
sujet, qui est
correctement posé,
le fond apparaît
surexposé. Tri X,
1/125 à f/8.

Contre-jour mesuré
par intégration
partielle : le fond
influençant plus
fortement la
mesure, le sujet
apparaît en
silhouette. Tri X,
1/125 à f/11.

dans le champ de mesure (soleil, réverbère, reflets violents), la mesure par intégration ne
convient plus.
Il suffit, avec le Miranda Auto-Sensorex EE, de déplacer le sélecteur de mesure sur S = Spot
(le repère du viseur se place sur S) pour changer le type de mesure. Ce boîtier peut donc être
adapté à la situation.

Représentation schématique du
prélèvement de lumière dans le
plan du verre de visée : 1. Lors
des mesures d'exposition
sélective, seul le réseau central
de stries est utilisé. - 2. Le repère
triangulaire noir qui se place
face à S = Spot = sélective,
rappelle dans le viseur le type de
mesure choisie. - 3. Echelle des
diaphragmes du système
d'exposition automatique et
aiguille du posemètre (cf.
Mesure de l'exposition).

C'est alors la partie centrale de l'élément sensible qui est seule utilisée. Elle représente 2,3%
de la surface de l'image visée, soit encore 1/8,6 du champ de prise de vue (5,3° avec l'objectif
standard de 50 mm, 46° de champ diagonal). Il s'agit donc à proprement parler d'une mesure
sélective et non spot (le vocable spot étant à réserver aux mesures effectuées sur 1 ou 2°).
Cette plage est centrée sur le verre de visée. Elle correspond à fort peu près à la plage du
télémètre à champs croisés, elle n'est pas repérée de façon indépendante.
La mesure dans cette zone est très homogène, la sensibilité du système chute brutalement dès
que l'on franchit les limites; ce qui démontre la sélectivité.

Ce système de mesure sélectif est plus précis dès que l'on sait l'utiliser que le système par
intégration même partielle, c'est-à-dire lorsque l'on est capable d'apprécier dans le sujet, tout
en faisant abstraction de la couleur, quel est l'élément pouvant servir de référence de
lumination. La dualité des systèmes sélectifs et par intégration partielle sur le Miranda Auto
Sensorex EE facilite grandement l'apprentissage de l'usage du système sélectif et permet
d'avoir recours à une mesure par intégration en cas de doute. Il faut remarquer que ce système
sélectif est néanmoins beaucoup plus facile à utiliser qu'un système spot.

L'aire de référence est rarement centrée dans le cadre à photographier. En fonctionnement


automatique il suffit de mesurer l'aire désirée, d'enfoncer le bouton de déclenchement à mi-
course pour immobiliser la combinaison d'exposition, puis de cadrer avant de finir de
déclencher (on peut aussi, après lecture de la valeur de diaphragme préconisée par
l'automatisme, passer en fonctionnement manuel et afficher la valeur désirée). En
fonctionnement manuel, il suffit de mesurer l'aire choisie, d'afficher l'ouverture désirée, puis
de cadrer avant de déclencher.

On peut en déplaçant l'aire de mesure apprécier l'intervalle maximal de lumination du sujet


(avec les objectifs Auto Miranda E spéciaux au Miranda Auto Sensorex EE, tant en
fonctionnement automatique qu'en fonctionnement manuel, le déplacement de
Représentation schématique du couplage mécanique et du circuit électrique du
système d'exposition automatique du Miranda Auto Sensorex EE et du système de
visée. Couplage mécanique : 1. Came et câble transférant au jeu de pignons
différentiels du « Calculateur de données » (2) la valeur de vitesse choisie et la
sensibilité de film affichés sur le barillet des vitesses (3). - 4. Ergot de la couronne
rotative (5) transmettant par la came (6) à la zone mobile de sous-exposition visible à
la base de l'échelle des diaphragmes du viseur (7), la valeur de l'ouverture maximale
de l'objectif employé, et assurant simultanément le calage du galvanomètre (8) en
fonction de cette donnée. - 9. « Axe rotatif », dont le calage angulaire fonction du «
Calculateur d'exposition » et de la position de l'aiguille du galvanomètre palpée par le
système d'automatisme lors du déclenchement, détermine la position du levier d'arrêt
du poussoir de présélection du diaphragme automatique de l'objectif (10) (cf. clichés
A et B).
Circuit électrique : a et b. Eléments sensibles CdS (en mesure par intégration partielle,
les éléments 1 et 2 sont utilisés associés, en mesure sélective seul l'élément 2 est
utilisé) -c et d. Circuits de commutation du posemètre (OFF/C/A/S) - e, f, g et h.
Résistances réglables d'étalonnage - i et j. Résistance de charge du circuit - k. Pile
d'alimentation du posemètre - I. Galvanomètre dont l'aiguille se positionne en fonction
du débit des éléments sensibles CdS et qui est elle-même palpée par le système
d'automatisme lors du déclenchement.
Système de visée : m. Miroir éclair pourvu des stries assurant le prélèvement de la
lumière destinée à influencer les éléments sensibles CdS - n. Verre de visée - o.
Lentille collectrice portant l'échelle des diaphragmes du système d'exposition
automatique, sur laquelle se découpe en silhouette l'aiguille du galvanomètre (9)
(appelée aussi aiguille du posemètre) -p. Pentaprisme - q. Oculaire.

l'aiguille du posemètre sur l'échelle des diaphragmes du viseur indique en clair les valeurs
maximales atteintes). On règle ensuite le diaphragme à la valeur moyenne ou de façon à
respecter plus précisément une partie déterminée du sujet, soit en enfonçant le bouton de
déclenchement à mi-course au moment opportun, soit en passant en fonctionnement manuel.
Le réglage à la valeur moyenne revient à réaliser une mesure par intégration.
Avec le système sélectif, on est totalement à l'abri de l'influence du ciel dans les clichés de
paysage, des sources de lumière présentes dans le champ. On peut choisir en contre-jour, sur
la neige et le sable, la partie du sujet que l'on veut reproduire préférentiellement. En
photomacro et micrographie, le vignetage dû au miroir n'influe pas sur les mesures. Le
vignetage optique des grands angulaires n'intervient pas non plus sur les mesures.
Ce système est insensible à l'incidence des rayons lumineux, donc, quelles que soient la focale
et l'ouverture de l'objectif utilisé, les mesures restent homogènes.
Lorsque l'on désire réaliser une mesure réellement spot, on l'effectue avec un objectif de
focale beaucoup plus longue que l'objectif que l'on utilisera lors de la prise de vue : utiliser le
200 mm pour photographier avec un 50 mm, après avoir assuré une mesure sur 1,4° (après
mesure avec le 200 mm, l'ouverture lue est affichée manuellement sur le 50mm; penser à
repasser après prise de vue sur EE). Dans le tableau des objectifs accessoires Auto-Miranda
EE sont portés les angles de mesures sélectifs correspondant à chacun d'eux.

Circuit électrique et couplage mécanique

Comme avec toutes les cellules CdS, c'est la diminution de leur résistance en fonction de la
lumination qui est mise à profit pour la mesure de l'exposition. L'aiguille du posemètre se
déplace devant la graduation des ouvertures visible sur la partie droite de l'image visée.
Un circuit électrique très simple assure, en fonction de la lumination, la mise en série
automatique des éléments sensibles de chaque cellule.

Cliché B, Objectif Auto Miranda E vu de


l'arrière, de 3/4 au-dessus : 1. Bague des
diaphragmes encliquetée sur la position EE (=
automatisme). - 2. Valeur des ouvertures
permettant l'affichage manuel. -3.
Déverrouillage de la bague des diaphragmes de
la position EE. - 4. Ergot enclenchant le
système d'exposition automatique (par action
sur le poussoir 1 du cliché A). - 5. Baïonnette
Miranda. - 6. Testeur de profondeur de champ. -
7. Poussoir de déverrouillage de l'objectif. -8.
Poussoir assurant le transfert de l'ouverture
maximale de l'objectif (par action sur l'ergot 2
du cliché A). - 9. Poussoir de commande du
diaphragme automatique (maintenu pendant la
visée par le levier 3 du cliché A, et pendant
l'exposition par le levier 4 du cliché A).
La déviation angulaire de l'aiguille du galvanomètre est logarithmique, et donc constante pour
chaque valeur de diaphragme. L'inverseur situé sous le bouton de rembobinage permet le
passage de la mesure par intégration partielle, à la mesure sélective (les lettres A et S
rappelant dans la visée le réglage choisi).
Les valeurs de la vitesse et de la sensibilité du film utilisé sont transmises au « Calculateur de
données » par un câble et un jeu de cames de renvoi.
Ce « Calculateur de données » commande un « Axe rotatif » dont la position est aussi
déterminée par l'aiguille du posemètre par le truchement d'un palpeur. La valeur de l'ouverture
maximale de l'objectif est transmise à l'échelle du viseur et au galvanomètre directement par
une came et un jeu de bielles. Le système est donc très simple, bien que le Miranda Auto
Sensorex EE assure plusieurs types de fonctionnement.

En mesure de l'exposition automatique (fonctionnement automatique) par emploi d'un


objectif Auto-Miranda E

dans les deux cas (intégration partielle ou sélectivité) visée et mesures sont effectuées
diaphragme ouvert; au moment du déclenchement, un premier levier qui maintient la
commande du diaphragme des objectifs Auto-Miranda E à pleine ouverture pendant la visée,
la libère. Le diaphragme tend alors à se fermer à f/16, mais est arrêté à la valeur adéquate pour
l'exposition, par un deuxième levier qui se meut en sens inverse du premier, lui-même
commandé par « l'Axe rotatif ». Avec les objectifs Auto-Miranda E, la mesure de l'exposition
est donc assurée à pleine ouverture de même que la visée et la mise au point.

En mesure de l'exposition semi-automatique (fonctionnement semi-automatique ou


manuel) (cf. illustrations du § Mesure de l'exposition)

— avec les objectifs à diaphragme automatique Auto Miranda ne possédant pas le bras de
couplage d'ouverture maximale, mais possédant une touche de test de profondeur de champ,
— avec les objectifs à diaphragme automatique Auto Miranda (des Sensorex et Sensorex B)
possédant le bras de couplage d'ouverture maximale mais ne possédant sur la face arrière
qu'un seul poussoir de couplage du diaphragme (couplage de l'automatisme),
— avec les objectifs à diaphragme automatique Soligor T 4 et autres,
— avec les objectifs à diaphragme à présélection ou manuel Miranda, Soligor T 2, ...
— avec les objectifs de différentes marques montés sur une Bague adaptatrice,
— en photomacrographie, que l'objectif soit à diaphragme automatique ou non puisque dans
ce cas il ne fonctionne plus que manuellement,
— en photomicrographie (par réglage de la vitesse, et de l'intensité de la source lumineuse),
— avec tous les montages optiques désirés,

après avoir choisi la vitesse d'exposition, tourner la bague des diaphragmes jusqu'à ce que
l'aiguille du posemètre se place juste sur la partie supérieure du repère rectangulaire rouge,
apparaissant près de la valeur f/1,4 de l'échelle d'ouvertures du verre de visée (fermer le
diaphragme des objectifs automatiques par pression sur la touche de test de profondeur de
champ). La mesure de l'exposition est alors assurée diaphragme fermé. L'échelle des
diaphragmes du viseur ne joue aucun rôle dans ce type de mesure. La bague du diaphragme
est directement positionnée à la valeur adéquate, aucun report de réglage n'est nécessaire, le
diaphragme des objectifs automatiques se fermera lors du déclenchement;

— avec les objectifs à diaphragme automatique Auto Miranda (des Sensorex et Sensorex B)
dont l'ouverture maximale est couplée au posemètre par un bras et qui possèdent sur la face
arrière deux poussoirs de couplage du diaphragme (couplage de l'automatisme et de
l'ouverture maximale pour le boîtier Auto Sensorex EE) amener par manœuvre de la bague
des diaphragmes tout en enfonçant la touche de profondeur de champ, l'aiguille du posemètre
tangente au bord supérieur de l'indicateur d'ouverture maximale visible à la base de l'échelle
des ouvertures du viseur (dont la position est fonction de l'ouverture maximale de l'objectif
considéré).

En fonctionnement manuel

— si l'on utilise un objectif Auto Miranda E dont on a déplacé le réglage de la bague des
diaphragmes de EE sur la valeur désirée, ou un objectif Auto Miranda à bras de couplage des
Sensorex et Sensorex B qui possède deux poussoirs de couplage du diaphragme sur la face
arrière, la visée est toujours effectuée à pleine ouverture, l'objectif reste couplé et l'aiguille du
posemètre indique sur l'échelle du viseur l'ouverture préconisée par le posemètre (afficher la
valeur désirée). Lors du déclenchement le diaphragme se ferme à la valeur présélectionnée.
— avec tous les autres objectifs Miranda (en particulier Auto Miranda sans touche de test de
profondeur de champ), Soligor et autres, et avec les Objectifs de différentes marques montés
sur une Bague adaptatrice, en photomacrographie, le posemètre doit être placé sur OFF; la
bague des diaphragmes est amenée sur la valeur désirée (si l'objectif est manuel le diaphragme
est fermé à la valeur affichée, si l'objectif est automatique il se ferme à la valeur
présélectionnée lors du déclenchement); l'échelle des diaphragmes du viseur ne peut être
utilisée.

Ces différents types d'utilisation des objectifs qui peuvent être montés sur le boîtier Miranda
Auto Sensorex EE sont insuffisamment expliqués dans le
mode d'emploi. Lorsque l'opérateur n'utilise que des objectifs Auto Miranda E, les
manipulations sont très simplifiées.

Les mesures d'exposition en fonctionnement automatique avec les objectifs Auto Miranda E
(et éventuellement en fonctionnement manuel avec ces mêmes objectifs) qu'elles soient
sélectives ou par intégration partielle, sont effectuées à pleine ouverture. Ce montage diminue
encore l'influence que peut avoir la lumière parasite sur les éléments sensibles, assure une
visée toujours claire, permet de voir en toutes circonstances l'aiguille du posemètre et l'échelle
des diaphragmes du verre de visée, mais oblige à tester la profondeur de champ (pour la
valeur de diaphragme présélectionnée) par une touche séparée et à utiliser les objectifs Auto
Miranda E spécialement couplés.

Les mesures d'exposition en fonctionnement semi-automatique ou manuel, diaphragme fermé,


présentent les caractéristiques inverses (dans ce type de mesure, il faut faire attention aux
entrées possibles de lumière parasite par l'oculaire).

Mise en place de la pile, interrupteur, test de pile


Dévisser le couvercle du logement de pile situé en haut à gauche de la face arrière du boîtier,
en appuyant le bout des doigts sur le guillochage de sa périphérie. Il n'y a pas de fente pour
pièce de monnaie prévue. Le sens de dévissage n'est pas repéré. Placer dans le logement une
pile au mercure délivrant 1,35V type Mallory PX675 ou EPX675 (ex RM 675 R). Nettoyer les
deux faces de la pile pour assurer de bons contacts et éviter leur oxydation. Le pôle + est
repéré dans le couvercle. Revisser le couvercle et le serrer légèrement.
Attention : ne pas utiliser à la place de la pile PX675 ou EPX675 de 1,35V (P pour photo, à
joint jaune en Europe et aux U.S.A., et à joint noir ou incolore au Japon, type HC), une pile
pour appareil de surdité RM 675 H (à joint bleu) de 1,4V, ou MS76H (à joint vert) de 1,5V
dont l'encombrement est identique.
En temps normal la pile n'est pas en circuit. Elle ne débite que lorsque l'interrupteur du
posemètre est enclenché par rotation sur A (Average = mesure par intégration partielle) ou S
(Spot = mesure sélective). Cet interrupteur, très pratique, est situé sur la face supérieure du
boîtier, à gauche. Il est concentrique au bouton de rembobinage. Son large bouton moleté est
très facile à saisir. Il s'enclenche fermement en position. Le circuit est coupé lorsque la
mention OFF gravée en
noir est amenée face au trait repère noir du boîtier.

Pour tester la pile :


— placer le réglage de sensibilité de de film utilisé sur 100 ASA et le barillet des vitesses sur
1/125;
— enlever l'objectif;
— lorsque l'on utilise un Auto Miranda E 50mm f/1,4, un Auto Miranda 50mm f/1,4 à bras de
couplage, un Auto Miranda ou un Soligor T4 sans bras de couplage ou un Soligor T 2,
l'objectif peut être laissé sur le boîtier et le réglage de son diaphragme est indifférent (comme
cette liste est complexe à mémoriser, le plus simple est d'enlever l'objectif, quel qu'il soit);
— tourner la large molette de l'interrupteur pour amener la lettre C = Check = test, face au
trait repère du boîtier l'aiguille du posemètre doit se placer sur la marque rouge voisine de la
valeur f/1,4 de l'échelle des diaphragmes du viseur;
— dès qu'on lâche la molette un puissant ressort la ramène sur la position OFF, ce qui évite
un drainage intempestif de la pile.
Les réglages nécessaires pour effectuer un test de pile ne sont pas rappelés sur le boîtier.
Après test ne pas oublier de régler à nouveau l'affichage de sensibilité sur la valeur
correspondant au film utilisé.

Si la pile a été positionnée à l'envers, le couvercle peut être totalement revissé, mais lors du
test l'aiguille ne dévie pas, elle reste en butée au bas du verre de visée. Le circuit ne subit
aucun dommage. Replacer correctement la pile.
Lorsque l'appareil n'est pas utilisé, placer la molette de commande de l'interrupteur sur OFF
pour ménager la pile. Entre les clichés successifs. le laisser sur A ou S, la vie de la pile n'en
souffre pas. Sa vie utile est d'environ un an. Au bout de ce laps de temps, sa tension baisse
rapidement et l'aiguille se meut avec lenteur. Le test confirme alors la nécessité de la changer.
Eviter de laisser la vieille pile à portée des enfants (toxicité) et de la mettre au feu (risque
d'éclatement). Lorsque le boîtier est stocké, enlever la pile.

Attention : On peut déclencher même si le posemètre n'est pas sous tension. Il ne faut donc
pas oublier en fonctionnement automatique de le mettre sous tension, car un appareil
automatique libère tellement l'opérateur des soucis d'exposition qu'il en arrive même souvent
à oublier de regarder l'aiguille du posemètre, et qu'il peut ainsi ne pas se rendre compte que le
posemètre n'est pas sous tension ! Si l'on déclenche dans ces conditions le cliché est en
général surexposé, car lorsque le diaphragme est réglé sur EE, l'exposition est effectuée à la
pleine ouverture de l'objectif utilisé.

Boîtier ouvert vu de dos : 1.


Bouton de rembobinage,
interrupteur du posemètre,
disque-mémoire. - 2. Oculaire
du Pentaprisme standard
surmonté par la griffe porte-
accessoires synchronisée. - 3.
Levier d'armement rapide,
bouton de déclenchement,
barillet des vitesses. - 4.
Logement de la pile du
posemètre. - 5. Déverrouillage
du système de visée. - 6.
Logement de la cassette et
fourchette de rembobinage. - 7.
Obturateur à rideaux textiles et
glissières du film. - 8. Bobine
débitrice. - 9. Bobine réceptrice
multifente.

Chargement, compteur de vues

Le Miranda Auto Sensorex EE reçoit les cartouches standards 35 mm, qui, rappelons-le,
doivent être chargées en lumière atténuée. Le dos s'ouvre par soulèvement du bouton de
rembobinage. La longue course évite les ouvertures accidentelles. Le bouton reste enclenché
en position haute. Le dos s'écarte légèrement.

Il bascule vers la droite à 180°, dégageant totalement le corps de l'appareil. Il n'est pas
démontable.

Les glissières sont du type moderne : les deux rails internes servent à l'appui du film, les deux
rails externes assurent son guidage latéral et l'appui du large presseur. Le film se déplace dans
l'espace ménagé.

Le chargement est facile à réaliser. Introduire la cassette dans son logement à gauche.
Enfoncer totalement le bouton de rembobinage qui était resté soulevé depuis l'ouverture du
dos, au besoin en le tournant légèrement. Introduire, avec l'incidence que l'on désire, l'amorce
sur une longueur de deux ou trois perforations, dans l'une des douze fentes de la bobine
réceptrice à accrochage rapide (qui ressemble à une Konireel). Ne pas en introduire plus, le
bout de l'amorce ressortant par une autre fente créerait une surépaisseur. Commencer à armer
doucement. Le film s'engage sous la bobine. Par précaution vérifier qu'il ne se décroche pas
de la bobine réceptrice, car l'accrochage bien que suffisant est lâche et parfois de ce fait
l'amorce se décroche. Vérifier que les dents de la bobine débitrice s'engagent dans les
perforations du film.

Rabattre le dos. Le presser pour enclencher le système de fermeture. Si le bouton de


rembobinage n'a pas été abaissé au préalable, le dos ne s'enclenche pas. Abaisser le bouton et
represser sur le dos pour l'enclencher.

Armer. Le compteur, qui était revenu automatiquement lors de l'ouverture du dos sur S = Start
= départ, gravé en rouge, passe sur le premier point rouge. Déclencher. Déplier la manivelle
de rembobinage, la tourner dans le sens de la flèche pour tendre doucement la pellicule. La
replier. Cette manivelle possède une poignée tournante métallique très facile à saisir. Armer.
Le compteur passe sur le deuxième point rouge. Déclencher. Armer. Le compteur passe sur le
chiffre I gravé en blanc, première vue utilisable. Seule la rotation du bouton de rembobinage,
lors de l'armement, assure que le film défile correctement.

Le compteur avance à l'armement. Sa fenêtre est située à gauche du levier d'armement. Ce


compteur indique le nombre de clichés effectués. Les chiffres sont gravés en blanc de 5 en 5,
les autres valeurs sont repérées par des points. Les chiffres 20 et 36 sont gravés en rouge. Au-
delà de 36 vues, le compteur patine sur 36, si le film contient un nombre plus élevé de vues.

Un disque mémoire très simplifié est prévu sous le bouton de rembobinage.


II permet d'afficher face au repère de réglage du posemètre, par entraînement avec l'ongle de
l'un des deux ergots de commande :
— color, gravé en rouge = couleur;
— N et B, gravé en noir = noir et blanc;
— ou l'un des deux ergots = boîtier vide (ce qui n'est pas indiqué dans le mode d'emploi).
On peut vérifier que l'appareil est déchargé par rotation de la manivelle de rembobinage. Si la
rotation est libre, l'appareil est vide.
Le film s'enroulant sous la bobine réceptrice, comme par très grand froid, il devient cassant, il
faut protéger le boîtier pour éviter que les perforations ne soient abîmées lors de
l'entraînement.

Boîtier vu de dessus : 1. Levier


d'armement rapide à extrémité
plastifiée, en position écartée. - 2.
Voyant d'armement, servant aussi de
repère d'affichage des vitesses. - 3.
Compteur de vues. - 4. Barillet des
vitesses. - 5. Fenêtre d'affichage en
ASA de la sensibilité du film utilisé.
- €. Poussoir Override (cf. texte). - 7.
Bouton de déclenchement fileté pour
recevoir un déclencheur souple. - 8.
Anneau pour sangle.
Armement, signal d'armement, déclenchement

Au repos, le levier d'armement, trapu, de forme peu classique, revêtu de plastique noir, est
totalement escamoté sur le boîtier. Il est facile à saisir. Il possède une position écartée de 25°
très fortement encliquetée. A partir de cette position, la course d'armement est de 165°. Il
suffit de déplacer très peu la main pour assurer l'ensemble de la course. Cet armement peut
être effectué par plusieurs courtes manœuvres, ce qui est très pratique. La friction du levier est
forte et joue même si le levier est lâché brutalement.
Cet armement, assez dur mais très silencieux, est agréable. Il faut veiller à effectuer la course
jusqu'au dernier millimètre, jusqu'au dernier très faible « clic ». Si l'on déclenche alors qu'il
reste encore entre 3° et 1° d'armement à parcourir, le déclenchement est possible, un faible
claquement est audible, ni le miroir, ni l'obturateur, ni la présélection du diaphragme ne
fonctionnent et le cliché est perdu. Si cela vous arrive, armer normalement à fond le cliché
suivant.
Le mode d'emploi indique que si l'on arme pendant la pose ou le décours d'une exposition,
que le miroir éclair reste immobilisé en position haute : il faut alors enlever l'objectif et
déclencher tout en soulevant le miroir doucement par dessous, et qu'il suffit ensuite de le
relâcher pour que tout rentre dans l'ordre.
Un voyant situé juste à gauche du levier d'armement passe au rouge lorsque l'appareil est
armé. Il passe au blanc quand l'appareil est désarmé. Ce voyant, qui fonctionne que l'appareil
soit chargé ou pas, n'indique que l'armement. Il est indépendant du défilement de la pellicule.
Le bouton de déclenchement est bien placé sur la face supérieure du boîtier. Sa course est
assez courte pour un appareil automatique, 4,5 mm (on s'y habitue vite), dure mais sans à-
coup. La course dure facilite néanmoins en fonctionnement automatique l'immobilisation de
la valeur de diaphragme désirée par pression partielle sur le bouton de déclenchement (cf.
Mesure de l'exposition). Le bruit de déclenchement est normal, c'est surtout le miroir éclair
qui est bruyant. Au moment du déclenchement, en automatisme, l'aiguille du posemètre est
immobilisée; en semi-automatisme (et en manuel) elle se déplace vers le bas pendant que
l'élément sensible est privé de lumière (ce phénomène est donc parfaitement normal).
II n'y a pas de sécurité de déclenchement prévue.

Affichage de la sensibilité du film

Penser à afficher cette donnée qui est un paramètre essentiel pour le réglage du posemètre.
Soulever la couronne du barillet des vitesses, la tourner pour faire apparaître la valeur désirée
face au repère rouge. Le barillet des vitesses est situé de façon inhabituelle au-dessus de l'axe
du levier d'armement. Seule la graduation en ASA des sensibilités du film est prévue, elle
s'étend de 25 à 1 600 (gravé 1.6 M). Un encliquetage par 1/3 de valeur est prévu. Les valeurs
sont gravées de 3 en 3 crans, c'est-à-dire que la sensibilité double (ou diminue de moitié) de
chiffre en chiffre. Les valeurs intermédiaires repérées par des points sont explicitées dans le
mode d'emploi. Toutes les valeurs sont gravées en noir et s'encliquetaient avec un léger
décalage par rapport au repère, sur le boîtier testé qui était un appareil de première série. Les
appareils commercialisés en France subissent avant livraison un dernier test chez l'importateur
et une bande scellée de vérification atteste ce contrôle. La fenêtre d'affichage est située près
de la vitesse 1 s. Vérifier qu'on relâche la couronne qu'elle s'enclenche bien en position basse.
Un tableau de conversion très complet est porté dans 'le mode d'emploi
(ASA/DIN/Scheiner/Ghost/Weston).
Si le barillet des vitesses est réglé au préalable sur le 1/60, seule vitesse repérée en rouge,
toutes les valeurs de 25 à 1 600 ASA sont directement accessibles (c'est le processus que nous
suggérons). Le mode d'emploi indique que si la vitesse réglée est très lente ou très rapide,
toutes les valeurs ne peuvent être affichées, que
la couronne se bloque pendant le parcours et qu'il faut alors pour atteindre la valeur désirée,
soit placer le barillet des vitesses sur une autre vitesse, soit déprimer la touche OVERRIDE
qui dépasse en son centre (il faudra alors après réglage de la sensibilité tourner le barillet des
vitesses jusqu'à décliquetage de la touche pour replacer le boîtier dans les limites de couplage
du posemètre, cf. Mesure de l'exposition).

Tenue de l'appareil

Toutes les descriptions et indications de latéralité du Test sont faites pour les droitiers,
appareil tenu en position de prise de vue.
La main gauche placée sous le boîtier le soutient. Elle assure en outre la commande de la
bague de mise au point et du testeur de profondeur de champ, et, lorsque le boîtier est utilisé
en semi-automatisme ou manuellement, celle de la bague des diaphragmes.
La main droite maintient le côté droit du boîtier. Le pouce assure l'armement et l'index le
déclenchement ainsi qu'éventuellement la commande de la touche OVERRIDE. En raison du
fort encliquetage du barillet, le réglage des vitesses nécessite l'usage des deux doigts.
En position verticale, le levier d'armement doit se trouver en haut pour une manœuvre plus
aisée. L'appareil doit être maintenu fermement, si possible appuyé sur le visage. Un maintien
insuffisant du boîtier produit des vibrations au déclenchement, qui peuvent diminuer le piqué
des clichés, même s'ils ne paraissent pas bougés de façon évidente. Il est recommandé dans le
mode d'emploi de ne pas crisper les mains sur le boîtier et de ne pas respirer pendant les
vitesses les plus longues réalisables à la main (environ du 1/30 au 1/8) ce qui est très
judicieux.
Pour la pose, la semelle possède un filetage au petit pas, très près du centre de gravité, qui
permet de fixer l'appareil sur pied. Le bouton de déclenchement fillette peut recevoir un
déclencheur souple.

Visée et mise au point

Avant de déclencher, il faut effectuer la visée et la mise au point. Elles sont réalisées à pleine
ouverture en fonctionnement automatique (et manuel) avec les objectifs à diaphragme
automatique Auto Miranda E. Ainsi la visée est claire et la profondeur de champ réduite, ce
qui accélère la mise au point. L'image est entièrement redressée par le pentaprisme.
Elle est observée grossie x 0,92 fois avec un objectif standard de 50 mm réglé sur l'infini.
L'oculaire est réglé à —1,5 dioptrie, valeur convenant à la plupart des opérateurs. Le centre du
verre de visée est occupé par un télémètre à champ croisé (ou télémètre de Dodin) de 4 mm de
diamètre, utilisable jusqu'aux environ de f/8 lorsque l'on ferme le diaphragme.
Cette valeur très élevée est due à la réalisation spéciale à Miranda,
de ce télémètre à champ croisé. Les prismes classiques sont
remplacés par des prismes à échelons (d'une réalisation très voisine
des échelons d'une lentille de Fresnel). Cette réalisation permet
aussi d'employer le télémètre pour la mise au point avec des
objectifs jusqu'à 450 mm de distance focale.

Une couronne, de 10 mm de diamètre, très finement dépolie, non


Télémètre à champ doublée par une lentille de Fresnel, entoure le télémètre à champs
croisé constitué par croisés (elle sert surtout à la mise au point avec les longs
deux prismes à téléobjectifs incompatibles avec le télémètre au-delà de 450 mm de
échelons à pentes distance focale, mais aussi en photomacrographie car elle est
opposées (système exempte de projection de stries, cf. § suivant et Système de
exclusif Miranda, mesure). Le reste du verre est finement dépoli et doublé par une
février 1972). lentille de Fresnel à pas très serré. Ce verre, très bien réalisé, très
efficace, reste utilisable jusqu'à f/11 lorsque l'on ferme le
diaphragme. Le grain du dépoli se manifeste alors légèrement à partir de f/5,6 et le pas de la
lentille de Fresnel n'est que légèrement visible.

Verre de visée du Miranda Auto Sensorex EE : 1.


Télémètre à champs croisés à prismes à échelons (4
mm de 0), correspondant à la zone de mesure
sélective. -2. Couronne dépolie (10 mm de 0) non
doublée par la lentille de Fresnel. - 3. Reste du verre
dépoli doublé par la lentille de Fresnel, angles du
champ non arrondis. - 4. Repère triangulaire noir
rappelant le type de mesure choisie (A = Average =
intégration partielle ou S = Spot = sélective). - 5.
Aiguille du posemètre. - 6. Zone de surexposition. -
7. Echelle des diaphragmes du système d'exposition
automatique (cf. Mesure de l'exposition). - 8. Zone
mobile de sous-exposition se déplaçant en fonction
de l'ouverture maximale de l'objectif utilisé (ici
f/1,4); l'aiguille se place aussi sur cette zone lorsque
le circuit du posemètre est coupé. - 9. Repère pour
mesure d'exposition diaphragme fermé, et de test de
pile.

Lorsque l'appareil est utilisé avec un montage optique dont le pinceau de sortie est
subparallèle, le réseau de stries du prélèvement de lumière se superpose en noir à l'image
visée, mais l'ensemble de l'image reste parfaitement utilisable pour la mise au point, c'est alors
la couronne dépolie qui est préférentiellement utilisée.
Ce système de visée fournit une image très claire, qui ne présente qu'une très infime
diminution de définition sur la périphérie. Quelques faibles reflets sont observables vers le bas
de l'image lorsque l'oeil est mal centré. La surface couverte, 23,3 X 34,5 mm, correspond à
l'ouverture d'un cache de diapositive (soit environ 93 % de la surface de la fenêtre de prise de
vue). Les angles de 'l'image visée sont droits.
L'aiguille du posemètre se détache en silhouette sur l'échelle des ouvertures de diaphragme
située sur le côté droit de l'image, qui de ce fait est très légèrement masquée.
L'ensemble du champ, en l'absence de lentille correctrice, est à peine visible pour les porteurs
de lunettes. La garde de l'œilleton est protégée par un gainage en plastique semi-dur. . Un
oeilleton enveloppant en caoutchouc est disponible en accessoire.
La vitesse d'exposition utilisée n'est pas rappelée dans le viseur.
En fonctionnement semi-automatique, comme en fonctionnement manuel, avec les objectifs à
présélection automatique Auto-Miranda (avec ou sans bras de couplage automatique
d'ouverture) Soligor T4 et d'autres, ou à diaphragme simple Miranda, Soligor T2 et autres,
avec tous les Objectifs de marques diverses montés à l'aide d'une Bague adaptatrice, et avec
fous les types d'objectifs en photomacrographie, le diaphragme est utilisé à pleine ouverture
pendant la visée et la mise au point. Ensuite avec les objectifs à diaphragme automatique
celui-ci est fermé manuellement pendant la mesure semi-automatique d'exposition par la
touche de test de profondeur de champ et se fermera automatiquement lors du déclenchement
(sauf en photomacrographie). Avec les objectifs à diaphragme manuel le diaphragme est
amené sur la valeur choisie.

Test de profondeur de champ


Ce dispositif n'est nécessaire qu'avec les objectifs à diaphragme automatique Miranda, Soligor
et autres (avec les objectifs à présélection manuelle ou à diaphragme manuel il suffit de
fermer le diaphragme à la valeur désirée) :

• En fonctionnement manuel : il suffit, pour fermer le diaphragme à la valeur


présélectionnée, d'enfoncer la touche située en haut à gauche sur la bague du barillet de
l'objectif, proche du boîtier. Cette touche est repérée par un trait gravé sur le boîtier en vert.
Elle est plus accessible quand la main gauche est placée sous le boîtier, on la commande alors
avec le bout du pouce gauche. Lorsqu'on essaie de l'atteindre par-dessus, le cache légèrement
proéminent du pentaprisme en gêne quelque peu l'accès.

• En fonctionnement automatique on peut procéder de deux façons :


a) après avoir lu sur l'échelle du viseur la valeur de diaphragme que va employer
l'automatisme, on passe en position manuelle, ce qui ramène au cas précédent. Cette
manœuvre est assez longue puisqu'il faut découpler l'automatisme.
b) si en restant en fonctionnement automatique la touche est actionnée alors que la bague des
diaphragmes est laissée sur EE, le diaphragme se ferme à sa valeur maximale, à f/16. Pour
tester la profondeur de champ pour la valeur présélectionnée, on n'appuie donc sur la touche
que partiellement, jusqu'à ce que l'aiguille du posemètre vienne se placer à environ 1/2 à 1
division de la zone de sous-exposition, c'est-à-dire sur la valeur de l'ouverture maximale de
l'objectif utilisé. Le diaphragme est alors fermé à la valeur mesurée par le posemètre et l'on
peut juger la profondeur de champ. Relâcher le bouton de test et déclencher si on le désire.
Cette manœuvre qui n'est pas indiquée dans le mode d'emploi, est facile à réaliser et rapide.
Elle n'est pas d'une précision absolue, mais elle est très largement suffisante pour estimer la
profondeur de champ.
On peut aussi tout simplement évaluer la profondeur de champ en utilisant l'échelle de
l'objectif ou se reporter pour les objectifs standards Auto Miranda E 50mm f/1,8 et f/1,4 aux
tables de la page 29 du mode d'emploi.

Changement des systèmes et des verres de visée

Pour enlever le prisme, déplacer vers la gauche le bouchon chromé situé à gauche de
l'oculaire. Le sens de déplacement n'est pas repéré. Pousser le prisme vers l'arrière en le
saisissant par le capot. Il sort à frottement dur, la monture ne présentant aucun jeu.
Verre de visée, vu d'au-dessus de 3/4 arrière (système de visée démonté) : 1. Verre de
visée (partie basse de la fenêtre).
- 2. Lentille collectrice supérieure (partie haute de la fenêtre). - 3. Ressort de pression. -
4. Echelle des diaphragmes du système d'exposition automatique. - 5. Aiguille du
posemètre située entre le verre de visée et la lentille collectrice. - 6. Cadre de retenue
du verre de visée et de la lentille collectrice, assujetti par des vis.
- 7. Glissières de montage des systèmes de visée. - 8. Déverrouillage des systèmes de
visée. - 9. Contact de transfert de synchronisation à la griffe porte-accessoires
synchronisée incorporée au pentaprisme standard

Le verre de visée ne peut être changé qu'en atelier (6 sont disponibles, cf. Accessoires).
Pour placer un système de visée, le présenter par l'arrière, à plat dans les glissières et le
pousser en avant jusqu'à enclenchement. On ne peut le monter de façon erronée.
Le Miranda Auto Sensorex EE est, rappelons-le, à l'heure actuelle (février 1972) le seul
appareil réflex automatique débrayable 24 X 36 mm à visée interchangeable.
Si l'on veut viser d'au-dessus du boîtier, et que l'on ne dispose pas d'un capuchon de visée, il
suffit d'enlever le prisme. Comme le verre de visée est solidaire du boîtier, on peut cadrer et
mettre au point le cliché. Il suffit de faire hotte avec une des mains pour se protéger de
l'éclairage ambiant. C'est une possibilité très appréciable du Miranda Auto Sensorex EE. Ne
pas se fier à la mesure TTL, la lumière parasite qui atteint la cellule étant alors très
importante, assurer l'exposition en manuel.
Miroir baffle

Le miroir éclair est relativement long, 26 mm. Son articulation à charnière est classique.
Lorsque l'on utilise les longs téléobjectifs, en photo-maoro et micrographie, le vignetage est
faible, environ 1/8 de la hauteur de l'image. Même dans ces cas-là, les stries de la plage de
mesure restent non obstrusives.
Le miroir est amorti en fin de course haute par deux butées éclipsables et une bande épaisse
de mousse de plastique, située à l'avant du verre de visée. Les deux butées à >ressorts, situées
de part et d'autre de la bande de mousse absorbent la plus grande partie de l'énergie cinétique
du miroir, le reste en est dissipé dans l'écrasement du plastique. Les vibrations résiduelles
semblent très faibles. Les deux butées commandent aussi le départ du mouvement des rideaux
et la synchronisation.
Un étroit volet métallique en trois parties (ce qui est inhabituel), situé à l'aplomb de la
charnière, empêche le passage 'de lumière parasite de la visée vers la pellicule lors de
l'exposition.
Parfois lorsque la course de déclenchement est incomplètement parcourue, et trop lentement,
le mode d'emploi signale que le miroir peut s'immobiliser en position relevée et qu'il suffit de
manœuvrer le barillet des vitesses d'une butée à l'autre pour que tout rentre dans l'ordre.
Le volet fixe que représente la bande de plastique mousse, à l'avant du verre de visée, le
protège de la lumière parasite lors des mises au point.
Le dos du miroir et sa chambre sont presque entièrement recouverts de chicanes anti-lumière
et sont intégralement vernis en noir mat. La protection contre la lumière diffuse est bonne.
Ce miroir ne peut être relevé manuellement.

Obturateur

L'obturateur à rideaux est classique, à translation longitudinale. Les rideaux sont en toile.
Pour tous les modes de fonctionnement, on choisit en premier lieu la vitesse. Elle est affichée
face au repère d'armement du boîtier (tantôt rouge, tantôt blanc) par rotation du barillet des
vitesses. Une butée limite le débattement du barillet en fonction du couplage du posemètre
(cf. Limites de couplage). Le barillet, situé au-dessus de l'axe du levier d'armement, est très
facile à saisir. Il est fortement encliqueté. Il ne tourne pas lors du déclenchement. La
progression des vitesses utilise les onze valeurs normalisées : 1, 1/2, 1/4, 1/8, 1/15, 1/30, 1/60,
1/125, 1/250, 1/500, 1/1000 et la pose B. Les valeurs des vitesses sont très lisibles, gravées en
noir sur fond blanc, sauf le 1/60 gravé en rouge qui est la vitesse à utiliser lors de l'usage d'un
flash électronique (et de l'affichage de sensibilité de pellicule). La pose T n'est pas prévue,
elle doit être réalisée avec un déclencheur à blocage. De même, la sécurité de déclenchement
n'est pas prévue. Les vitesses ne sont pas rappelées dans le viseur. N'utiliser que les positions
encliquetées, ne pas utiliser les réglages intermédiaires.
Lorsque l'appareil doit être longuement stocké, il est recommandé de désarmer l'obturateur, de
placer le bouchon sur l'objectif, lui-même réglé sur l'infini, et d'enlever la pile du posemètre.

Mesure de l'exposition

Au repos, lorsque le circuit du posemètre est sur OFF, l'aiguille du posemètre est fixe en butée
au bas du verre de visée sur le repère mobile rouge de sous-exposition de l'échelle des
diaphragmes.

Mesure de l'exposition automatique (fonctionnement automatique).

C'est le type de fonctionnement normal du Miranda Auto Sensorex EE équipé des objectifs
couplés à diaphragme automatique Auto Miranda E qui équipent classiquement ce boîtier :
— la sensibilité du film utilisé étant affichée,
— la bague des diaphragmes de l'objectif étant verrouillée sur la position EE = Electric Eye =
automatisme,
il suffit :
— de choisir une vitesse (on ne peut afficher qu'une vitesse pour laquelle le boîtier est couplé,
car au-delà des valeurs extrêmes de couplage, le barillet des vitesses se bloque); le mode
d'emploi préconise de choisir à l'extérieur le 1/125 ou le 1/250, et à l'intérieur le 1/30,
— d'amener suivant le type de sujet, par rotation de la molette de l'interrupteur, face au repère
du boîtier, le repère A (Average = mesure par intégration partielle) ou S (Spot = mesure
sélective),
— d'effectuer le cadrage et la mise au point assurés à pleine ouverture),
— de vérifier que l'aiguille du posemètre est située entre les deux zones rouges,
— et de déclencher...
C'est tout ce qu'il y a à faire pour réussir la plus grande partie des clichés au mieux.
Après déclenchement, le miroir éclair revient en position de visée et le diaphragme se rouvre
totalement.

Plusieurs sécurités et dispositifs annexes complètent ce fonctionnement de base :

• la bague du diaphragme est encliquetée sur la position EE, ce qui évite de la découpler par
inadvertance lors des changements d'objectif (perfectionnement très appréciable). Cet
encliquetage est très dur. Il faut enfoncer la touche par pression avec l'ongle de l'index et
tourner simultanément la bague des diaphragmes. Cette manœuvre est quelque peu mal aisée
à effectuer.

• un index triangulaire noir rappelle dans le viseur le type de mesure choisi par la molette de
l'interrupteur rotatif du posemètre; il se place face à l'une des lettres A ou S situées au-dessus
de l'échelle des diaphragmes du viseur (perfectionnement très appréciable);

• l'ouverture employée entre f/1,4 et f/16 est indiquée dans le viseur par l'aiguille du
posemètre, à droite de l'image visée (hélas la vitesse n'est pas rappelée dans le viseur). Au-
delà de f/16, l'aiguille se place sur une zone rouge indiquant qu'en cas de déclenchement le
cliché serait surexposé et qu'il faut modifier la vitesse. Avec l'objectif ouvert à f/1,4, il en est
de même pour la sous-exposition au-delà de f/1,4. Pour les objectifs moins ouverts jusqu'à f/4
(par exemple avec le 135mm f/3,5), le système du Miranda Auto Sensorex EE est très
perfectionné et éminemment pratique. Lors du montage de l'objectif, la zone de sous-
exposition se déplace jusqu'à l'ouverture maximale de l'objectif considéré, occultant le reste
de l'échelle, par exemple pour le 135mm, de f/1,4 à f/3,5. Ce système, très perfectionné, évite
toute erreur d'exposition, et permet à un novice d'utiliser une gamme d'objectifs variés en
automatisme, sans souci. En réalité, pour entrer dans les détails, précisons que pour un
objectif ouvert à f/3,5, la zone de sous-exposition s'arrête peu au-delà de f/2,8; car dès que
l'aiguille du posemètre se trouve au-delà de la zone rouge, dans la zone d'automatisme
utilisable, elle est située entre f/2,8 et f/3,5, donc à environ 1/4 de diaphragme de l'ouverture
maximale de l'objectif. La latitude de pose de l'émulsion est prise en considération, et
l'automatisme travaille au maximum des possibilités de l'objectif. Attention à ne pas
déclencher lorsque le posemètre est sur la position OFF et l'objectif sur la position EE. Le
diaphragme resterait alors à pleine ouverture (l'aiguille du posemètre se plaçant au repos sur la
zone de sous-exposition) et le cliché serait d'autant plus surexposé que le sujet est clair.

• l'aiguille du posemètre indique la valeur d'ouverture sélectionnée par l'automatisme (toutes


les valeurs intermédiaires sont utilisées). Les valeurs f/1,4-2 - 2,8 - 4 - 5,6 - 8 - 11 - 16 sont
gravées sur l'échelle en chiffres. Les valeurs f/1,8 et f/3,5 sont repérées par des points. Si la
valeur d'ouverture sélectionnée par l'automatisme ne convient pas à l'opérateur, par exemple
f/11 s'il désire une faible profondeur de champ, il lui suffit de tourner le barillet des vitesses
pour obtenir l'ouverture désirée (dans l'étendue du couplage, ne pouvant excéder 9 vitesses,
entre 1 s et 1/1000, et en n'utilisant que les valeurs encliquetées du barillet). On peut de même
choisir la vitesse. Le réglage est croisé puisqu'il suffit de tourner le barillet des vitesses pour
régler préférentiellement le paramètre désiré. Cet automatisme à choix préalable de la vitesse,
permet donc aussi de choisir une ouverture.

• lors de la mesure du temps de pose en automatisme, on peut effectuer très simplement des
corrections, par exemple dans certains contre-jour en faisant une mesure rapprochée, car le
fait d'enfoncer à mi-course le bouton de déclenchement immobilise la commande sur une
valeur de diaphragme, ce que l'on constate dans le viseur par le blocage de l'aiguille du
posemètre. Il suffit ensuite de cadrer et d'effectuer la mise au point tout en maintenant le
déclencheur à demi enfoncé, puis de finir de déclencher. On peut aussi dans ce cas, mesurer
l'appareil orienté comme on le désire, lire dans le viseur la valeur du diaphragme à employer,
découpler l'automatisme « EE », et afficher le diaphragme que l'on veut utiliser. Cette
deuxième façon de manœuvrer n'est à préconiser qu'aux opérateurs ayant peur de déclencher
par inadvertance en voulant enfoncer le bouton de déclenchement à mi-course (bien que cette
manœuvre soit très facile). Se rappeler que le découplage de l'automatisme n'est pas indiqué
dans le viseur et penser à replacer aussitôt la bague des diaphragmes sur EE. L'échelle des
diaphragmes du viseur permet donc d'effectuer une correction en sur ou sous-exposition de la
valeur que l'on désire;

• souvent lors de l'emploi des grands-angulaires, surtout en mesure sélective, l'aire de


référence pour l'exposition n'est pas centrée dans le cadre de la photographie. Il suffit de
mesurer l'aire désirée et d'immobiliser la combinaison comme il est indiqué dans le
paragraphe précédent;

• on peut aussi lors de l'emploi des grands-angulaires et des objectifs standards, en déplaçant
l'aire de mesure, apprécier l'intervalle maximal de lumination du sujet (soit en mesure
sélective, soit en mesure par intégration partielle). On enclenche alors, par l'une des deux
méthodes que nous venons de décrire, soit la valeur moyenne, soit la valeur permettant de
respecter plus précisément une partie déterminée du sujet. Le réglage sur la valeur moyenne
revient à réaliser une mesure par intégration;

• quand la série de clichés a été effectuée, replacer l'interrupteur du posemètre sur OFF (le
circuit électrique du posemètre est alors coupé). Seule la commande manuelle de cet
interrupteur est prévue et elle n'assure pas le blocage de sécurité du déclencheur;

• pour les clichés cadrés verticalement, il vaut mieux en mesure par intégration partielle, plus
l'objectif est grand-angulaire, mesurer l'exposition horizontalement et enclencher la mesure,
puis cadrer et déclencher. La zone forte de mesure est en général ainsi mieux orientée (sol
pour un cliché de paysage, etc.);

• l'aiguille du posemètre n'est pas rappelée sur le boîtier. Dans les cas spéciaux on pourra
recourir au viseur d'angle;

• le barillet des vitesses ne peut jamais être amené sur B sans manœuvre du poussoir
OVERRIDE, on ne peut donc jamais déclencher par mégarde sur cette position, pensant être
seulement sur une vitesse lente;

• l'opérateur peut parfois se demander si l'automatisme fonctionne, si le boîtier est toujours «


en état ». Un mode opératoire indicatif consiste, après rembobinage d'un film, avant
chargement, de déclencher dos ouvert en regardant l'objectif par la fenêtre de prise de vue en
laissant le réglage du diaphragme sur EE : lorsque l'appareil est orienté vers un sujet clair (le
ciel), la pupille d'émergence de l'objectif apparaît petite; s'il est orienté vers un sujet sombre,
elle apparaît large. Ce test simple, indique au moins que le cycle : relevage du miroir,
présélection du diaphragme, variation de son ouverture, obturation, se déroule normalement.
Les sécurités et les perfectionnements font du fonctionnement automatique du Miranda Auto
Sensorex EE un système très agréable, tel que l'on
tend rapidement même à oublier de regarder l'aiguille du posemètre (ce qui est un tort et peut
conduire à des erreurs d'exposition) et qu'on ne désire plus utiliser les modes de
fonctionnement semi-automatique ou manuel. La possibilité de choisir entre la mesure
sélective et la mesure par intégration constitue un avantage appréciable.

Mesure de l'exposition semi-automatique (fonctionnement semi-automatique ou manuel)

Ce fonctionnement s'utilise :

— avec les objectifs à diaphragme automatique Auto Miranda ne possédant pas le bras de
couplage d'ouverture maximale, mais possédant une touche de test de profondeur de champ

Objectif Auto Miranda


sans bras de couplage
mais à touche de test
de profondeur de
champ (*).
— avec les objectifs à diaphragme automatique Auto Miranda (des Sensorex et Sensorex B)
possédant le bras de couplage d'ouverture maximale mais ne possédant sur la face arrière
qu'un seul poussoir de couplage du diaphragme (couplage de l'automatisme)

Objectif Auto Miranda


à bras de couplage à un
seul poussoir de
couplage de
diaphragme (*).

— avec les objectifs à diaphragme automatique Soligor 74 et d'autres marques à monture


Miranda;
— avec les objectifs à diaphragme à présélection ou manuel des anciens boîtiers Miranda
(objectifs Miranda, Soligor T2, etc.);
— avec les objectifs de différentes marques utilisés avec les Bagues adaptatrices;
— en photomacrographie avec tous les types d'objectifs (le diaphragme de tous les objectifs
fonctionne alors en manuel);
— en photomicrographie (par réglage de la vitesse et de l'intensité de la source lumineuse);
— avec tous les montages optiques désirés.

Mesure
d'exposition
diaphragme
fermé par
usage du
repère
spécial (*).

Les mesures sont effectuées diaphragme fermé indifféremment en mesure sélective ou par
intégration (il faut fermer le diaphragme des objectifs automatiques par pression sur la touche
de test de profondeur de champ). Il faut alors faire attention à l'entrée de lumière parasite par
l'oculaire. Par rotation de la bague des diaphragmes ou du bariillet des vitesses, ou par réglage
croisé, l'aiguille du posemètre est amenée sur la partie supérieure du repère rectangulaire
transparent rouge qui se découpe sur le verre de visée au niveau de la valeur 1,4 de l'échelle
des diaphragmes. Les valeurs de celle-ci sont sans signification pour ce type de mesure. Ce
fait n'est pas rappelé dans le viseur, rien n'indique dans la visée que l'automatisme est
découplé, c'est une lacune de ce boîtier.

Objectif Auto
Miranda E
spécifique du
Miranda Auto
Sensorex EE, à trois
poussoirs de
couplage (***).

Avec les objectifs Auto Miranda E et Auto Miranda à bras de couplage des Sensorex et
Sensorex B qui possèdent deux poussoirs de couplage du diaphragme sur la face arrière (deux
vis permettent avec les objectifs récents de ce type, quand on le désire, de démonter le bras de
couplage, les deux vis plus courtes fournies servent alors à boucher les filetages) ce n'est

Objectif
Auto
Miranda à
bras de
couplage
(ici
démontable
par vis) à
deux
poussoirs
de
couplage
de
diaphragme
(**).
Mesure d'exposition
diaphragme fermé par
usage de la zone
mobile de sous-
exposition (ici avec un
objectif ouvert à f/3,5).

pas le repère rouge qui doit être utilisé. L'aiguille du posemètre doit alors être amenée
tangente au bord supérieur de l'indicateur de sous-exposition visible à la base de l'échelle du
viseur, c'est-à-dire sur la valeur de l'ouverture maximale de l'objectif utilisé.
Les mouvements de l'aiguille sont alors lents, l'équilibre est difficile à apprécier. Il vaut donc
mieux utiliser les objectifs Auto Miranda E en fonctionnement automatique ou manuel
puisque l'opérateur a le choix entre les trois modes d'utilisation pour ces objectifs.
Des tests croisés montrent le parallélisme à 1/2 valeur de diaphragme près (parfois 2/3), entre
la mesure diaphragme fermé avec un objectif quelconque et la mesure diaphragme ouvert
avec les objectifs Auto Miranda E. La constance des mesures pour une plage donnée est très
bonne (essais effectués avec des objectifs Auto Miranda E étages de 25 à 135 mm).

• Fonctionnement manuel :

Ce fonctionnement peut s'utiliser :

• avec les objectifs automatiques couplés Auto Miranda E et les objectifs Auto Miranda à bras
de couplage des Sensorex et Sensorex B qui possèdent deux poussoirs de couplage du
diaphragme sur la face arrière (cf. clichés précédents). Avec un objectif Auto Miranda E
déverrouiller la bague des diaphragmes de EE et afficher face au repère du barillet la valeur
désirée. Ces objectifs étant à présélection automatique, visée et mise au point sont effectuées à
pleine ouverture. L'aiguille du posemètre indique la valeur d'exposition préconisée (en effet le
posemètre reste couplé à la sensibilité du film, aux vitesses et à l'ouverture maximale de
l'objectif, ses indications sont valables), le diaphragme ne se ferme à la valeur présélectionnée
que pendant l'exposition. C'est la position à utiliser obligatoirement pour effectuer les poses B
ou T, mais attention pour
afficher B il faut utiliser le poussoir OVERRIDE et de ce fait l'indication du posemètre est dès
lors sans valeur-cf. Limite de couplage. (Remarque : si les poses sont effectuées à pleine
ouverture, le boîtier peut être laissé en fonctionnement automatique; le diaphragme est réglé à
pleine ouverture dès que l'aiguille du posemètre est située sur la zone de sous-exposition);

• avec tous les autres types d'objectifs Miranda (en particulier Auto Miranda sans bras de
couplage et sans touche de test de profondeur de champ, Soligor, et autres), avec les objectifs
de différentes marques montés sur une bague adaptatrice, en photomacrographie, avec tous les
autres types de montages optiques, le posemètre doit être placé sur OFF et l'échelle des
diaphragmes du viseur ne peut être utilisée. Si l'on désire mesurer l'exposition, on se replace
dans le cas du fonctionnement en semi-automatique, se reporter alors au paragraphe
précédent.
Objectif Auto Miranda
sans bras de couplage et
sans touche de test de
profondeur de champ.

Le mode de fonctionnement manuel n'est pas non plus rappelé dans le viseur, ce qui est une
lacune de ce boîtier.

Ceci est d'autant plus gênant que l'usage de la position EE est tellement agréable que l'on
oublie parfois de regarder l'échelle, et à plus forte raison les réglages du boîtier.
Ces différents modes de fonctionnement liés à l'emploi d'objectifs variés sont insuffisamment
explicités dans le mode d'emploi. C'est pourquoi nous les avons répétés dans ce paragraphe. Il
faut retenir de ceci que lors de l'emploi des objectifs spéciaux Auto Miranda E destinés
spécifiquement au Miranda Auto Sensorex EE, tant le fonctionnement automatique, que
manuel, ou que semi-automatique en photomacrographie est très simple. Les choses ne se
compliquent que lors de l'emploi d'autres objectifs.

Limites de couplage

Comme avec tous les appareils TTL, l'étendue de couplage varie en fonction de la sensibilité
de pellicule affichée, mais aussi en fonction de l'ouverture maximale de l'objectif utilisé.
Les limites de couplage sont très bien indiquées sur le Miranda Auto Sensorex EE. Pour
chaque sensibilité de pellicule affichée, le barillet des vitesses ne peut être déplacé que dans la
gamme des vitesses utilisables et se bloque dès que l'on atteint les limites. Ce système est très
pratique et très efficace. Le couplage s'étend de f/1,4 à f/16 :
Couplage du Miranda Auto
Sensorex EE (la zone d'étendue du
couplage est encadrée en gras).

à 25 ASA de 1 sec à 1/250, sur 9 vitesses,


à 50 ASA de 1/2 à 1/500, sur 9 vitesses,
à 100 ASA de 1/4 à 1/1000 sur 9 vitesses,
à 200 ASA de 1/8 à 1/1000 sur 8 vitesses,
à 400 ASA de 1/15 à 1/1000 sur 7 vitesses,
à 800 ASA de 1/30 à 1/1000 sur 6 vitesses,
à 1 600 ASA de 1/60 à 1/1000 seulement sur 5 vitesses.

A 100 ASA le couplage s'étend avec l'objectif standard ouvert à f/1,8 : de I'1L3,7 (1/4 à f/1,8)
à IL 18 (1/1000 à f/16). La mobilité de l'aiguille du posemètre est excellente sur toute
l'étendue du couplage. Son temps de réponse est toujours très court.
Pour afficher une vitesse plus lente ou plus rapide que la limite de couplage, il faut enfoncer
avec l'index le poussoir OVERRIDE qui dépasse au centre du barillet des vitesses et tourner
celui-ci pour afficher la valeur désirée. L'aiguille du posemètre reste sur la valeur qu'elle
occupait pour la dernière vitesse couplée. II faut afficher manuellement la valeur de
diaphragme désirée sur la bague de l'objectif en découplant l'automatisme.
Penser, après prise de vue en OVERRIDE, à réafficher EE sur la bague des diaphragmes et à
tourner le barillet des vitesses dans un sens ou dans l'autre jusqu'à ce que le poussoir
OVERRIDE se décliquète (l'appareil fonctionnera alors à nouveau en automatisme dans les
limites de couplage). Rien n'indique dans le viseur le découplage du fonctionnement
automatique lors de l'emploi du système OVERRIDE, y prendre garde. Parfois le poussoir
OVERRIDE grippait légèrement lors de l'encliquetage, ce qui compliquait sa manœuvre sur le
boîtier testé.
Synchronisation

La prise unique standard diamètre 3 mm est située au haut du côté gauche du boîtier.
Le type de synchronisation est automatiquement adapté lors de l'affichage de la vitesse
utilisée. La synchronisation X est assurée au 1/60, seule valeur gravée en rouge sur le barillet
des vitesses. La synchronisation FP est assurée à toutes les vitesses sauf au 1/60. Ce sont les
seules indications de couplage fournies par Miranda.
Une griffe porte-accessoires synchronisée est incorporée sur le capot du prisme. C'est la
première fois que ce système est offert sur un appareil réflex à visée interchangeable. Si le
prisme d'un Sensorex B est utilisé sur le Miranda Auto Sensorex EE, la synchronisation de sa
griffe n'est pas assurée (ce prisme ne contenant pas les contacts nécessaires).

Pentaprisme standard
du Miranda Auto
Sensorex EE : 1. Griffe
porte-accessoires
synchronisée. - 2.
Contact de transfert de
la synchronisation. - 3.
Bouchon d'oculaire
servant en particulier
lors de l'emploi du
retardateur en
exposition automatique.

Il faut, lors de l'emploi d'un flash même avec un objectif automatique couplé Auto Miranda E,
utiliser le réglage manuel du diaphragme (la présélection automatique assure la visée à pleine
ouverture). Après usage temporaire du flash, si l'on utilise le boîtier en automatisme, penser à
replacer la bague des diaphragmes sur EE.

Surimpression volontaire

Cette manœuvre possible n'est pas préconisée. Après le premier déclenchement, débrayer
après avoir tendu le film à l'aide de la manivelle de rembobinage et effectuer le deuxième
armement. Après le déclenchement, sauter le cliché suivant pour éviter les chevauchements
d'images (raison pour laquelle Miranda ne doit pas préconiser cette manœuvre).
Le compteur enregistre le nombre d'expositions et non le nombre de clichés effectués.

Retardateur

Le levier est situé à droite du barillet de l'objectif. Il peut être armé avant ou après l'appareil.
Armé à 90°, il assure un retard de 9 s. Armé à environ 20°, c'est-à-dire simplement jusqu'à
enclenchement, il assure un retard de 1 s. Les durées intermédiaires sont choisies en abaissant
le levier entre 20° et 90°. Ne pas l'utiliser en pose B.
Ce retardateur, peu bruyant, est d'un type très élaboré. Après armement, il peut être utilisé en
appuyant sur le bouton de déclenchement normal. On peut renoncer à l'utiliser en repoussant
le levier d'armement en position neutre et en déclenchant normalement par le bouton
principal. Dans ce cas, le retardateur reste armé jusqu'à ce qu'on l'utilise, en faisant la même
manœuvre que si on l'armait, (ne pas le laisser armé trop longtemps, le désarmer au moins en
fin de rouleau). Ce dispositif évite que l'on ne détériore le mécanisme du retardateur (sur les
boîtiers habituels, après armement, si l'utilisateur ne désire plus employer le retardetement et
force le levier pour le ramener à zéro, le retardateur est mis hors d'usage).
Une autre sécurité très intéressante est prévue : si l'on tente d'effectuer un cliché le retardateur
étant armé et pas l'obturateur, rien ne se passe lorsque l'on déclenche. Il suffit alors d'armer le
boîtier et de déclencher.
Lorsque l'on utilise le retardateur en automatisme, placer sur l'oculaire le bouchon fourni lors
de la livraison du boîtier pour empêcher l'entrée de lumière parasite pouvant fausser la
mesure. Sinon déclencher l'œil collé à l'oculaire, ou en masquant l'oculaire, car après
déclenchement le mécanisme ne peut changer la combinaison sélectionnée. On peut aussi lors
de l'utilisation du retardateur, employer le boîtier en fonctionnement manuel.

Déchargement

En fin de film, si on dépasse 20 ou 36, le levier d'armement s'arrête en cours de manœuvre.


Ne pas forcer, pour ne pas déchirer les perforations du film. Enfoncer le bouton de débrayage
situé sous la semelle à droite. Il s'enclenche en position enfoncée. Si le levier se bloque vers le
tiers de la course, sur environ 10°, le bouton de débrayage ne s'enclenche pas : finir d'armer en
le maintenant enfoncé, il reste alors enclenché (remarque : le mode d'emploi préconise de
rembobiner en maintenant le bouton enfoncé, puis de finir d'armer et de renfoncer le bouton
de débrayage, ce qui est plus complexe). Déplier la manivelle et la tourner dans le sens de la
flèche. Cette manœuvre est très douce. Aucun signal n'indique que le film est correctement
rembobiné. Le bruit en fin de rembobinage indique que l'amorce se décroche de la bobine
réceptrice et entre dans la cartouche.
Lorsque l'on ouvre le dos, le compteur revient automatiquement sur le repère de départ. Le
bouton de débrayage sera libéré au premier armement suivant.

Changement d'objectif

Déprimer la touche située sur la droite, à l'arrière du barillet de l'objectif. Un trait gravé en
rouge (rappelant la couleur du point de montage), et situé au-dessus de cette touche à environ
40°, la différencie de celle du testeur de profondeur de champ, de forme voisine, placée sur le
barillet de l'objectif, en haut à gauche, et repérée par un trait gravé en vert.
Tourner l'objectif de 1/8 de tour, soit 45°, en sens inverse des aiguilles d'une montre, pour le
démonter. Le tenir par la bague arrière qui est hélas un peu étroite. Néanmoins le maintien de
l'objectif est ainsi plus facile. Les changements d'objectifs peuvent s'effectuer très facilement
d'une main (déverrouiller l'objectif avec le pouce). Le mode d'emploi fait très justement
remarquer que lorsque le boîtier est dépourvu d'objectif il faut le protéger des entrées de
poussières, et, au bord de la mer, des embruns salés.
Présenter le nouvel objectif point rouge face au trait rouge, et le tourner jusqu'à
enclenchement. Le couplage des objectifs Auto Miranda E est entièrement automatique et
l'affichage de l'ouverture maximale est de plus transféré à l'échelle des ouvertures du viseur
(gamme de réglage : f/1,2 à f/1,4). L'accrochage de l'objectif est très doux mais très efficace.
H est assuré par les quatre ergots de la baïonnette spéciale Miranda. L'objectif ne présente
aucun jeu.
La bague centrale de la monture à baïonnette est filetée à un diamètre de 44 mm. Cette bague
reçoit des objectifs ou des accessoires vissants.
Cette double monture est très précise et agréable. Son diamètre interne relativement grand, 43
mm, limite le vignetage des angles en photomacrographie. L'ensemble est très bien réalisé en
acier. Le tirage mécanique de la monture, très faible, 41,5mm, permet d'utiliser des objectifs
de différentes marques grâce à des Bagues adaptatrices (cf. Accessoires et Mesure de
l'exposition).

Objectifs interchangeables

Les objectifs Auto Miranda E destinés au Miranda Auto Sensorex EE sont à diaphragme à
présélection automatique et se couplent automatiquement au posemètre et au fonctionnement
automatique lors du montage. Tous possèdent d'avant en arrière :
— un filetage intérieur recevant les filtres, les bonnettes et les parasoleils; le diamètre de ce
filetage est standardisé à 52 mm (sauf pour les objectifs f/2,8 de 135mm Ø55mm, f/3,5 de
180mm Ø 58mm,
f/3,5 de 200 mm Ø 62 mm, et f/2,8 de 52 mm Ø 58mm);
— une bague extérieure lisse pouvant recevoir des accessoires à
emboîtement; Ø 54mm pour les objectifs à filetage Ø 52 mm;
— une large bague de mise au point noir mat, cannelée, tournant
vers la droite, vers la mise au point la plus rapprochée sur environ
270°; son mouvement est doux, direct; les objectifs se déplacent
linéairement; graduation en mètres en blanc; graduation en feet en
vert et en inches en rouge;
Objectifs — une table de profondeur de champ gravée en blanc sur fond noir
interchangeables Auto avec repère pour la photographie infrarouge (point et lettre R gravés
Miranda E totalement en rouge, ne pas utiliser alors le boîtier sur EE); le repère central de
automatiques cette graduation sert de repère pour la graduation de mise au point;
(affichage de — une bague des diaphragmes chromée mat, tournant vers la droite
l'ouverture maximale et de la pleine ouverture vers la valeur la plus fermée sur 45°; les
commande du valeurs d'ouverture sont gravées en noir; la bague de ce diaphragme
diaphragme). est encliquetée par valeurs entières; deux bossages latéraux striés
facilitent sa manipulation; les valeurs sont affichées face au point
repère rouge de montage porté par la bague arrière; en bout de gamme le repère EE est gravé
en rouge, cette position est verrouillée; il faut déprimer la touche située en-dessous de la
bague à 80° pour découpler la bague des diaphragmes de la position EE; cette position se
réencliquète dès que EE est amené face au point repère; les lamelles du diaphragme sont
traitées noir mat; ;
la bague arrière striée noire porte le repère de montage rouge, la touche test de profondeur de
champ et la touche de commande de verrouillage de l'objectif; elle sert au démontage des
objectifs; le poussoir de diaphragme dépasse de 6 mm à l'arrière de la monture ainsi que les
deux poussoirs accessoires plus courts; attention : dès que l'objectif est enlevé du boîtier, le
bouchon arrière de protection doit être utilisé, car ces poussoirs sont très vulnérables; — la
monture arrière protège la dernière lentille qui ne dépasse pas. Dès que l'objectif est démonté,
un ressort rappelle le poussoir de diaphragme, et celui-ci fonctionne en manuel dès qu'il est
découplé de la position EE. Ce dispositif est nécessaire, en particulier en photomacrographie.

En France, ces objectifs sont livrés en étuis cuir avec sangle, pourvus des bouchons et du
parasoleil. Les para-soleils pour le 50 mm (se plaçant au repos à l'envers sur l'objectif), des
bouchons de boîtier, d'oculaire et d'objectif avant et arrière, peuvent être acquis comme
accessoires.
La monture et la présentation des objectifs Auto Miranda à diaphragme automatique, mais ne
pouvant être utilisés en automatisme, sont très voisins.

Remarques concernant le tableau des objectifs interchangeables :

(1) Très grand-angulaire, dépourvu de distorsion, profondeur de champ étendue (réglé sur
1,4m, oo à 0,7m à f/16).
(5) Objectif standard de forte ouverture (Remarque : lorsque cet objectif est employé sur un
autre boîtier Miranda ne pas utiliser en raison du couplage spécial l'ouverture f/1,4).
(7-8) Deux téléobjectifs de 135 mm au choix.
(10) Objectif Auto Miranda E de la distance focale la plus élevée offerte actuellement pour le
Miranda Auto Sensorex EE (février 1972).
(11) Objectif destiné plus spécialement à la photomacrographie : mise au point directe au
rapport X 1 grâce à la très longue vis hélicoïdale; graduations en distances (oo à 0,206 m et
8.15 inches) et en rapports de reproduction (X 0,1 à X 1,0); objectif à diaphragme à
présélection manuelle.
Cette gamme ne comporte (février 1972) aucun zoom et est limitée dans les longues focales.

Cliché effectué sans


accessoires au rapport
de reproduction x 1
avec l'objectif Macro
f/2,8 de 52 mm. Tri X,
f/16, 1/30.

L'objectif Miranda catadioptrique 500 mm f/6,3 peut être utilisé sur ce boîtier. Il en va de
même, jusqu'à l'apparition d'une bague T4 spécifique au Miranda Auto Sensorex EE, sous
certaines conditions, des objectifs Soligor T 4 en bague Miranda (cf. Mesure de l'exposition).
N.B.: les objectifs T4 peuvent être, par simple changement de leur bague arrière, adaptés aux
boîtiers Minolta, Nikon, Canon, Icarex, Leïcaflex et sur les boîtiers à vis 42 mm sur lesquels
ils conservent le fonctionnement automatique de leur diaphragme.

Citons en particulier parmi les objectifs Soligor T4 :


— le très grand-angulaire f/3,8 de 21 mm;
— les longs téléobjectifs f/4,5 de 250mm et f/5,5 de 300 et 400mm;
— les zooms : f/4,5 variable de 90 à 230 mm, f/5,6 variable de 180 à 400 mm et le nouveau
f/3,5 variable de 55 à 135 mm;
— les téléobjectifs catadioptriques 500mm f/8 et 750 mm f/11 à mise au point très
rapprochée, 3 m, rapport 1/6.

Citons aussi deux objectifs Soligor ultra-lumineux à diaphragme manuel et bague arrière T2
(sans commande d'automatisme du diaphragme; adaptation aux 'mêmes boîtiers que pour la
bague T4 :
— 135mm f/1,8 !
— 135mm f/1,5 ! un record!! fixation incorporée pour pied, orientable, poids 3500g !!!

Parmi les optiques spéciales Soligor mentionnons :


Cliché effectué avec le
complément afocal Fish
Eye Soligor monté sur
l'objectif Auto Miranda
E standard f/1,8 de 50
mm : champ résultant
180° ! Tri X, f/9, 1/125.

— l'objectif pour photomacrographie en monture courte (fixation par vis) à diaphragme à


présélection manuelle f/3,5 à f/22 de 135 mm de distance focale, à 4 lentilles en trois groupes;
— le complément à focal Fish Eye X 0,15 se vissant sur un objectif à l'aide des bagues
raccord étagées de 29,5 à 67 mm de Ø (une vis à fente pour pièce de monnaie permet de
tourner le complément Fish Eye pour amener les graduations dans la position désirée);
assurant un champ de 180° avec un objectif standard de 50 ou 55 mm de distance focale,
ouverture résultante f/5,6 à f/28, image ronde de 21 mm de Ø; assurant des images plus petites
avec un objectif de 35 à 50 mm, et un champ inférieur à 180° (effet combiné d'un effet fish-
eye partiel et de l'effet téléobjectif) avec les objectifs de 55 à 200 mm (réglage de 35 à 200
mm par bague crantée); ouvertures résultantes f/3,5 à f/90; bouchons de protection; support
pour filtres gélatine 020mm incorporé à l'arrière; livré en étui cuir;

- le Dupli Slide Soligor assurant la reproduction des diapositives au rapport X 1 ; monture T 2


pour Miranda et autres boîtiers; objectif incorporé f/8 à trois lentilles;
- les Converters X 2 et X 3 Soligor doubleur et tripleur de focale) à transmission de la
présélection du déclenchement seulement (sans transmission de l'automatisme EE),
à utiliser en manuel (la valeur de diaphragme à employer est indiquée par l'aiguille du
posemètre; si le déclenchement est effectuée l'objectif restant réglé sur EE, le diaphragme se
ferme immuablement à la valeur maximale, f/16; le bras de couplage Sensorex, sans effet sur
le boîtier Auto Sensorex EE, gêne quelque peu l'utilisation de ces converters).

Remarque : les objectifs Auto Miranda E du Miranda Auto Sensorex EE ayant une monture
identique à celle des Sensorex B, Sensorex, Sensomat RS, RE, Sensomat, et des Miranda FV,
FVT. G, GT peuvent être utilisés en présélection automatique sur ces boîtiers. Pour
l'utilisation des objectifs de ces boîtiers sur le Miranda Auto Sensorex EE (cf. « Circuit
électrique et couplage mécanique » et « Mesure de l'exposition »).

La gamme des objectifs Miranda/ Soligor comprend ainsi environ 40 objectifs étages de 21 à
750 mm, dont 10 sont couplés EE de 25 à 200 mm.

ACCESSOIRES

Les accessoires font du Miranda Auto Sensorex EE un système étendu.

Viseurs

Capuchon de visée standard VF-1 (Reflex Viewfinder VF-1)

II se déplie et se replie par un seul mouvement. La hotte est complète sur les quatre faces.
Loupe pliante incorporée x 4,5, manœuvrable par un levier latéral. Image inversée
latéralement grossie 0,9 fois avec un 50 mm en utilisant la loupe pliante. C'est le viseur de
poitrine utilisé surtout pour les prises de vues « candides ».

Capuchon de visée à fort grossissement VF-3 (Reflex Viewfinder VF-3)

Utilisé en position dépliée (le gros oculaire est alors dirigé vers le haut), le grossissement de
l'image est de x 5; l'image est observée inversée latéralement grossie 1,2 fois avec un 50mm.
Utilisé en position repliée (le petit oculaire est alors dirigé vers le haut), la zone centrale du
verre de visée, sur 7 mm de diamètre (télémètre à champ croisé et moitié de la couronne
dépolie) est grossie 15 fois. C'est le viseur destiné plus spécialement à la prise de vue
rapprochée, à la reproduction de documents, à la photomacro et micrographie.

Viseurs accessoires du Miranda Auto Sensorex EE :


1. Capuchon de visée standard VF-1 (Reflex
Viewfinder VF-1). - 2. Capuchon de visée à fort
grossissement VF-3 (Reflex Vïew-finder VF-3) en
position grossissement x 5, et en position
grossissement x 15 (3).

Etui de viseur :

II permet la protection pendant le transport d'un des viseurs accessoires.


Verres de visée

Ils peuvent être changés en atelier.


Ces changements ne conviennent donc que pour des utilisations spéciales et permanentes du
boîtier :

— verre semblable au verre standard, mais avec microprismes au centre, à la place du


télémètre' à champ croisé;
— verre semblable au verre standard mais uniformément dépoli au centre (dépourvu de
structure spéciale):
— verre à plage claire centrale de 3 mm, couronne dépolie diamètre 10mm, reste du verre
dépoli doublé par une lentille de Fresnel (pour microscopie);
— verre identique, mais cercle clair réticulé en croix (pour microscopie);
— verre dépoli réticulé, sans lentille de Fresnel (pour architecture et reproduction);
— verre clair réticulé en croix sans lentille de Fresnel (pour photomicrographie et surtout
endoscopie).

Accessoires de visée

Ils se vissent sur l'oculaire du Penta-prisme et sur l'oculaire x 5 du Capuchon VF-3.

Oeilleton en caoutchouc (Eyecup)


Orientable en tous sens; logement permettant de placer une lentille correctrice (non fournie) et
de l'immobiliser par la bague à vis prévue dans la monture.

Lentilles correctrices (Eye Sight Compensation Lenses)


Ces lentilles en monture se vissent directement sur l'oculaire. Elles existent en sept puissances
différentes (n° 1 à 7). Leur puissance propre se combine à celle de l'oculaire du viseur, la
puissance résultante est indiquée dans la troisième colonne du tableau.

La lentille n" 2, possédant un verre à aces parallèles protège la visée des entrées de poussières
(elle est plus facile à nettoyer que la lentille encastrée de l'oculaire).

Monture pour lentille correctrice, type A (Eyesight Adjustement Mount A)


Elle reçoit une lentille correctrice (non fournie) qui est immobilisée par la bague à vis prévue
dans la monture.

Monture pour lentille correctrice, type B pour astigmate (Eyesight Adjustement Mount B)
Elle s'utilise de la même façon, mais une fois montée, deux ailettes permettent de tourner la
lentille pour amener à l'orientation désirée son axe repéré par deux traits gravés. Cette
monture, spéciale à Miranda, permet aux forts astigmates de viser horizontalement,
verticalement ou à toute position intermédiaire. Accessoire astucieux.

Accessoires pour photomacrographie

Remarque : Avec tous ces accessoires le Miranda Auto Sensorex EE est utilisé en mesure de
l'exposition TTL semi-automatique diaphragme fermé, et le diaphragme des objectifs en
manuel (cf. Mesure de l'exposition) comme avec le Raccord de Microscope et les Bagues
adaptatrices d'objectifs.

Soufflet Focabell A III (Focabel A III Extension Bellows) :


Sur deux rails placés côte à côte, se déplacent trois éléments qui peuvent être bloqués et
débloqués rapidement par manœuvre d'un levier :
• la platine arrière qui porte le boîtier, en position horizontale seulement;
• le chariot qui permet de fixer le soufflet sur pied, déplacement sur 92 mm, filetage au petit
pas;
• le porte-platine avant qui reçoit les objectifs en monture à baïonnette Miranda et les
accessoires à vis 44 mm. un bouton noleté sur la droite permet, pour les réglages fins, de
déplacer la platine avant sur support de 48 mm, blocage par le bouton de gauche.
Tirage minimal 35 mm, maximal 175 mm. Rapports x 1 à X 2,6 avec un 50 mm. Echelle
graduée pour l'emploi d'un 50mm (graduations noires x 1 à x 2,6) et du 135mm en monture
courte (x ce à 0,6), portant aussi les coefficients d'exposition correspondants (servant en cas
de mesure d'exposition manuelle).

Soufflet Focabell S (Focabell S Extension Bellows) :


Soufflet monorail pliant, très peu encombrant. Déplié, le rail à crémaillère s'enclenche en
position, et un ressort supprime tout jeu. Tirage minimal 35mm, maximal 140 mm. Réglage
par le bouton de droite, blocage par le bouton de gauche. Rapports x 0,9 à x 2.5 avec un 50
mm. Echelles de reproduction gravées pour 50 mm et 135 mm en monture courte (x oc à 0,5).
Trois filetages pour pied au petit diamètre le long du rail permettent de choisir la position
d'équilibre. Boîtier orientable : enclencher le soufflet face au repère rouge de montage des
objectifs du boîtier = cadrage horizontal — face au repère vert indiquant la touche de
profondeur de champ de l'objectif = cadrage vertical.

Soufflet Soligor Flexomatic (Soligor Flexo-matic Extension Bellows) :


Ce soufflet à bague raccord T 2 s'adapte à de nombreux boîtiers (Miranda, Canon, Minolta
SRT 101, Nikon et vis 42 X 1, et évidemment au Miranda Auto-Sensorex EE) ainsi qu'à de
très nombreux objectifs (dont les Miranda et Soligor).
Sur les deux rails très longs placés côte à côte (rail gauche à crémaillère) se déplacent :
• la platine avant par le bouton de gauche (blocage par le bouton de droite); une vis de blocage
permet de positionner les graduations de l'objectif utilisé comme on le désire;
• et la platine porte-boîtier par un levier à coincement rapide sur 1/2 tour (lorsque e porte-
boîtier est placé à l'arrière, une vis de blocage permet d'orienter le boîtier en tout sens; lorsque
le support est déplacé vers l'avant des rails, le boîtier ne peut plus être orienté
qu'horizontalement).
Tirage minimal 53 mm, maximal 198 mm, avec bagues Miranda (ou 30 à 175mm sans
bague). Rapports de reproduction X 1,05 à X 2,9 avec un 50 mm. Graduation de tirage de 0 à
135 mm sur le flanc latéral du rail droit. Filetage petit diamètre pour pied sous l'embase
arrière (avec rainure de centrage).
Sur cette embase, après enclenchement d'un ergot dans l'embase avant, peut être fixé, par
rotation du large bouton de fixation, le Chariot de mise au point (Micro-Focusing Track) à
double rail. Course 120 mm. Graduation de la course de 0 à 122 mm sur le flanc latéral du rail
droit. Déplacement par le 'bouton de droite, blocage par le bouton de gauche. L'embase du
chariot porte un filetage petit diamètre pour pied (avec rainure de centrage).
Ce soufflet reçoit le Copieur de diapositives et de film en bande (Slide Copying Attachement)
dont les tiges de fixation s'enfilent dans ses rails creux (blocage par vis). Maintien de l'image
à reproduire par presseur à ressort (reçoit les caches de 0 à 7 mm). Plastique opale diffusant la
lumière incorporé au presseur. Aux forts rapports de reproduction le cliché à reproduire peut
être décentré vers le haut. Portoirs latéraux incorporés pour film en bande. Soufflet parasoleil
incorporé 'patte de maintien à ressort en position totalement replié) se fixant par bague à vis
de blocage sur la bague extérieure lisse des objectifs de 57/56 mm de 0 ou sur le filtre utilisé
(deux Bagues réductrices à épaulement pour objectifs de 55/527 51/49 mm de Ø sont livrées
avec le Reproducteur). Mode d'emploi en français multigraphié.

Tubes Allonge Simples (Extension Tubes)

Tubes sans transmission. Montage par vis 0 44 mm, trois longueurs, superposables : 8 mm (n°
1). 16 mm (n° 2) et 32 mm (n° 3). S'utilisent avec la Bague raccord AU (AU Adapter) de 8
mm d'épaisseur permettant de leur raccorder les objectifs à baïonnette. Présentation chromée.
Rapports x 0,15 à x 1,23 avec un 50mm.

Bague présélectrice et Déclencheur double

(Auto Adapter and Double Câble Release) : Deux accessoires à recommander pour tous les
travaux de photomacrographie effectués avec les objectifs Auto-Miranda E, Auto-Miranda,
Soligor T 4, et autres objectifs à diaphragme automatique en monture Miranda.
Bague préséiectrice (Auto
Adapter).

La Bague présélectrice se place, soit entre le boîtier et l'objectif (tirage 8 mm, rapport de
reproduction x 0,15 avec l'objectif de 50 mm), soit entre' l'objectif et les soufflets (les
graduations des rails ne sont plus alors utilisables), soit entre l'objectif et les Tubes Allonge
simples. Un des déclencheurs du Déclencheur double est vissé sur la bague, l'autre sur le
déclencheur du boîtier. Le diaphragme reste à pleine ouverture pendant la mise au point et se
ferme lors de la pression sur le bouton de déclenchement du Déclencheur double (le décalage
entre les deux déclenchements est réglé par vissage ou dévissage des manchons situés aux
extrémités des déclencheurs). Il faut fermer le diaphragme par pression sur la touche de test
de profondeur de champ pour effectuer au préalable la mesure d'exposition en semi-
automatisme. Le déclencheur double possède un blocage par collerette mobile, permettant
d'effectuer les poses T sur la position B du boîtier.

Tubes Allonge Automatiques (Auto Extension Ring) :


Tubes à transmission de la présélection du diaphragme. Montage par baïonnette. Trois
longueurs, superposables avec conservation de la présélection: 8mm (A1), 16mm (A 2) et
32mm (A3). Présentation noir mat. Rapports x 0,15 à x 1,08 avec un objectif de 50 mm.

Tube à vis hélicoïdale (Helical Focusing Mount)

Tube hélicoïdal de mise au point


pour photomacrographie à
monture à vis, en position
rétractée (débattement 10 mm).
A droite, Bague AU de
transformation vis/ baïonnette
Miranda.
C'est un tube à vis hélicoïdale, variable de 17 à 27 mm. Une graduation indique la variation de
tirage. Présentation chromée. Monture à vis aux deux extrémités. L'usage de la Bague raccord
AU (8 mm d'épaisseur) permet de lui raccorder les objectifs à baïonnette. Bague d'Inversion
Soligor (Reverser Ring) :
Cette bague permet d'utiliser les objectifs en position inversée pour la photomacrographie au-
delà du rapport x 1 (elle se visse sur le filetage du parasoleil, Ø 52 mm, l'autre extrémité
comporte une baïonnette Miranda).

Poignée (Pistol Grip) :


Fixation par vis sur l'embase filetée pour pied du boîtier. Déclenchement par gâchette.
Transmission mécanique du déclenchement par flexible (au montage, faire attention à le faire
passer en dehors du champ de prise de vue). Blocage de sécurité. Dragonne en nylon tressé.
Cette dragonne amovible peut être utilisée directement sur le boîtier. Raccord à cloche fourni
pour utiliser le flexible avec les autres modèles de Miranda (dévisser la garde du bouton de
déclenchement et visser le raccord).

Support de flash (Flash Gun Bracket) :


Fixation par vis sur l'embase filetée pour pied du boîtier. Permet de fixer un flash relativement
lourd sur la griffe porte-accessoires non synchronisée qui se place au-dessus du bouton de
rembobinage. La vis de fixation étant elle-même filetée, l'ensemble peut être fixé sur pied.

Déclencheur souple (Câble Release) :


La vis de blocage permet de réaliser les poses T sur la position B du boîtier.

Raccord de microscope (Microscope Adapter) :


Raccord rigide, à tirage fixe pour tube de microscope standard diamètre 25 mm. Fixation par
vis sur le boîtier. Démontage rapide central par baïonnette à vis de blocage pour changement
d'oculaire.

Bagues adaptatrices (Lenses Adapters) :


Le tirage mécanique des boîtiers Miranda, dont le Miranda Auto-Sensorex EE, étant très
faible, ils reçoivent de nombreuses bagues adaptatrices permettant d'utiliser plus de 1 500
objectifs et accessoires différents : XM, Exa, Exakta, Topcon); AXM (Exa, Exakta)
conservant l'automatisme du diaphragme par déclenchement en deux temps; PM (objectif à
vis 42mm); NM (Nikon F); LF (objectif Canon et Leica à vis, ne conservant pas la mise au
point à l'infini, pour photomacrographie); CSF (objectifs standards Contax et Nikon); CTF
(pour grands-angulaires et télés Contax et Nikon). Ces bagues permettent d'utiliser les
objectifs correspondants sur l'ensemble des boîtiers Miranda. Quand la présélection existe sur
l'objectif, elle n'est pas maintenue (sauf AXM), et la mise au point à l'infini n'est pas toujours
maintenue (exemple LF).
La bague ML permet de monter des objectifs Miranda sur les Leica et sur les agrandisseurs
filetés au pas Leica.
Statif de reproduction (Copystand) :
Plateau en bois 40 x 46 cm. Colonne métallique de 67 cm. Support de boîtier assurant sa
fixation dans un plan parallèle au plateau grâce à un raccord spécial à baïonnette. Réglage de
mise au point par vis de blocage. Bras souple portant deux lampes assurant l'illumination du
plateau. Champ maximal 30 x 45 cm atteignable avec un 50 mm.

Statif pour ultra-reproduction (Microcopy Stand) :


Plateau en métal léger à éclairage par transparence incorporé (plage opale). Colonne
métallique, réglable par vis de blocage. Support d'appareil permettant des orientations
diverses, par exemple la reprise de l'image donnée par une loupe binoculaire à tubes inclinés.
Ce support s'utilise aussi avec les autres boîtiers Miranda et spécialement avec les appareils
spéciaux pour laboratoire Mirax Laborec et Mirax Laborex Electro D (cf. Test, Banc d'essai
du Miranda Sensorex B, où sont aussi présentés les autres boîtiers de la lignée Miranda :
Sensomat RE et RS, Sensorex, Sensomat, Miranda G, GT, FV et FVT).
Le mode d'emploi bien rédigé contient le processus d'utilisation résumé des accessoires.
Le Miranda Auto Sensorex EE n'est pas prévu pour être motorisé. Il comporte, sur les bords
de la face avant, deux anneaux pour sangle. Le numéro de série est gravé en haut à droite de la
face arrière. Un repère du plan du film discret est gravé à gauche sur la face supérieure. Le
dessin du carénage est très arrondi. Il présente un « air de famille » Miranda certain. Les
parties métalliques apparentes sont chromées mat, le gainage est noir graine. Ce boîtier,
équipé de l'objectif f/1,8 de 50 mm, mesure 93 mm de haut, 145 mm de large, 90 mm
d'épaisseur et pèse 975 g. I! est livré en France avec un sac tout prêt semi-souple graine noir
pourvu d'une sangle et d'une épaulière (cette sangle peut être fixée indifféremment aux
anneaux du sac, ou à ceux du boîtier par l'intermédiaire des anneaux brisés fournis). Les
emballages jolis sont en carton bleu foncé ou bleu clair. Ce boîtier sera bientôt aussi
disponible en finition noire. Que cette longue description du Miranda Auto Sensorex EE ne
vous effraie pas par sa complexité. Rappelez-vous qu'en utilisation normale en mode
automatique, il suffit : d'afficher la sensibilité du film, de choisir une vitesse, de mettre le
posemètre sur A ou S (ce qui assure la mise sous tension du posemètre et le choix du type de
mesure), de vérifier que l'aiguille du posemètre est située entre les marques rouges... et de
déclencher. Ce système est très agréable. Le choix du type de mesure permet d'adapter le
boîtier Miranda Auto Sensorex EE au sujet à photographier. L'interchangeabilité des viseurs,
et la griffe porte-accessoires synchronisée, constituent des nouveautés (février 1972) dans la
classe des appareils automatiques débrayables 24 x 36 mm qui se développe rapidement. C'est
l'appareil qui couronne la gamme Miranda. « Miranda makes sense » = Miranda c'est la
logique.
Inconvénients

Mesure de l'exposition insuffisamment expliquée dans le mode d'emploi (cf. « Mesure de


l'exposition » et « Circuit électrique et couplage mécanique »), lors de l'emploi d'objectifs
variés (autres que les objectifs couplés spéciaux Auto Miranda E). Verre de visée et échelle
du posemètre juste visibles pour les porteurs de lunettes (lentilles correctrices prévues).
Lorsque les rayons issus de l'objectif deviennent subparallèles (par ex. en
photomacrographie), les stries des zones de prélèvement de lumière pour l'exposition
deviennent visibles sur le verre de visée (néanmoins la couronne dépolie en est toujours
exempte).
Pile du posemètre pouvant être inversée lors du montage de type peu répandu. Test de pile
assez complexe (réglages non répétés sur le boîtier). Sens de l'ouverture du logement de pile
non repéré.
Affichage de sensibilité des pellicules en ASA seulement. Toutes les valeurs ne sont
directement accessibles qu'au 1/60 (cf. texte).
Profondeur de champ relativement difficile à tester en fonctionnement en mode automatique.
Pas de rappel dans le viseur du fonctionnement soit Automatique soit Semi-automatique ou
Manuel. Pas de rappel dans le viseur du passage en OVERRIDE (cf. texte)
En automatisme déclenchement possible lorsque le posemètre n'est pas sous tension,
aboutissant très généralement à un cliché surexposé (cf. texte).
Disque mémoire du type de pellicule chargée succinct.
Pas de signa! de défilement de la pellicule ni à l'armement ni au rembobinage.
Positions intermédiaires du barillet des vitesses non utilisables. Butées aux limites de
couplage et entre le 1/1000 et B, mais barillet non rotatif. Pas de pose T.
Synchronisation X limitée au 1/60. Différents types de synchronisation peu expliqués dans le
mode d'emploi.
Armement à effectuer jusqu'au dernier degré de la course, sinon lors du déclenchement
l'obturation n'a pas lieu (cf. texte). Autres troubles possibles d'armement et de déclenchement
signalés par le mode d'emploi (cf. texte).
Bouton de déclenchement à course longue. Pas de sécurité de déclenchement.
Couplage de l'automatisme limité pour pour les pellicules très rapides.
Vitesse d'exposition non rappelée dans le viseur.
Aire de mesure par intégration partielle non rappelée dans le viseur. Réglage du posemètre
non rappelé sur le boîtier.
Ne pas utiliser les indications du posemètre lors de l'emploi du poussoir OVERRIDE (cf.
texte).
Miroir mais relativement long à articulation et amortissement simples. Pas de relevage manuel
prévu.
Bouton de débrayage à encliquetage parfois délicat (cf. texte).
Poussoir de présélection, et poussoirs accessoires de couplage des objectifs Auto Miranda E
vulnérables en l'absence de bouchon arrière. Bague de démontage des objectifs étroite,
difficile à saisir.
Décliquetage de la position EE des objectifs Auto Miranda E difficile.
Amorce se détachant parfois de la bobine réceptrice lors du chargement (cf. texte).
Obligation d'utiliser en fonctionnement automatique des objectifs de la gamme Auto Miranda
E. Gamme limitée vers les longues focales. Pas de zoom.
Verres de visée interchangeable seulement en atelier.
Motorisation non prévue.
Mode d'emploi en français difficile à assimiler.

Avantages

Boîtier agréable et rapide à utiliser.


Posemètre incorporé très élaboré : mesure TTL de l'exposition au choix par intégration
partielle ou sélective avec rappel dans le viseur du type de mesure choisi; bonne protection
contre la lumière parasite; fonctionnement possible du boîtier en automatisme, en semi-
automatisme ou en manuel.
La mesure TTL sélective est très précise lorsque l'on sait l'utiliser. Aire de mesure très bien
indiquée par la surface du télémètre à champ croisé à laquelle elle correspond. Mesure spot
possible (cf. texte).
La mesure TTL par intégration partielle est à l'abri de l'influence du ciel, du vignetage... (cf.
texte).
En fonctionnement automatique, les objectifs Auto Miranda E assurent après choix préalable
de la vitesse : . le cadrage, la mise au point, la mesure de l'exposition à pleine ouverture, le
couplage automatique du posemètre à l'ouverture maximale de l'objectif utilisé avec affichage
simultané de cette donnée dans le viseur où apparaissent aussi l'ouverture choisie par le
posemètre et les limites de sur et sous-exposition possibles. Réglage vitesse/diaphragme
croisé.
Fonctionnement semi-automatique (par alignement de l'aiguille du posemètre avec un repère
du viseur, système classique), permettant la mesure TTL de l'exposition diaphragme fermé
avec les objectifs à présélection automatique, à présélection manuelle, ou manuels des
précédents boîtiers Miranda, avec les objectifs Soligor T4 ou T2, avec les objectifs de
nombreuses autres marques utilisés sur les Bagues adaptatrices, ainsi qu'en photomacro ou
micrographie, ou avec tous les montages optiques désirés (cf. texte). Faire attention alors aux
entrées de lumière parasite par l'oculaire.
Fonctionnement manuel possible dans les mêmes cas, mais aussi avec les objectifs
automatiques Auto Miranda E et certains objectifs Miranda, le posemètre préconisant dans ce
cas le diaphragme à utiliser (cf. texte).
Limites de couplage très bien indiquées par blocage du barillet des vitesses. Système très
efficace. OVERRIDE possible (cf. texte).
Viseur interchangeable (3 au choix), verre de visée interchangeable en atelier (6 au choix) :
possibilités uniques sur un appareil 24 X 36 mm automatique débrayable. Montage erroné des
viseurs impossible. Possibilité de viser de dessus en l'absence de viseur (cf. texte).
Pentaprisme standard à griffe porte-accessoires synchronisée; système unique parmi les rares
appareils 24 x 36 mm à viseur interchangeable.
Retardateur variable, désarmable (l'opérateur n'est pas obligé de l'utiliser après armement),
pourvu de sécurités inhabituelles (cf. texte).
Interrupteur de posemètre pouvant rester enclenché entre les clichés successifs, mais à
commande manuelle seule.
Objectifs avec encliquetage de la bague des diaphragmes sur la position d'automatisme (EE)
évitant des expositions erronées en fonctionnement automatique (cf. texte).
Mouvements rapides et francs de l'aiguille du posemètre. Réglage en ASA du posemètre de
25 à 1 600. Couplage assez étendu de 25 à 1 600 ASA.
Possibilité d'immobiliser en automatisme une combinaison d'exposition désirée par
enfoncement à mi-course du bouton de déclenchement (donc de réaliser une sur ou sous-
exposition volontaire de la valeur choisie, par contrôle dans le viseur, ou de corriger une
mesure sélective lorsque le sujet n'est pas centré). Système rapide et efficace.
Mise au point aisée. Image claire, présentant seulement une infime diminution de définition
sur la périphérie, presque grandeur nature avec l'objectif de 50mm (x 0,92). Quelques reflets
faibles, observables vers le bas de l'image lorsque l'oeil est mal centré.
Très bon verre de visée à lentille de Fresnel. Dépoli peu visible et seulement à partir de f/5,6
(lors des tests de profondeur de champ ou des mesures d'exposition diaphragme fermé), mais
lentille de Fresnel toujours légèrement visible. Très bon télémètre à champ croisé de
conception spéciale à Miranda (cf. texte).
Synchronisation simple, mais obligation d'utiliser le boîtier en fonctionnement manuel (y
penser).
Chargement rapide utilisant les cassettes standard (les plus répandues).
Armement possible par une seule longue manœuvre obligeant à déplacer la main sur le
boîtier, ou par plusieurs courtes manœuvres; très silencieux mais relativement dur. Levier
facile à saisir. Position écartée très bien encliquetée. Signal d'armement.
Barillet des vitesses facile à manœuvrer mais très fermement encliqueté. Non rotatif lors du
déclenchement.
Ouverture du dos par soulèvement du bouton de rembobinage sur une longue course, évitant
les ouvertures accidentelles. Dos ouvrant à 180°, mais non démontable. Assez grand choix
d'objectifs. Bonne monture. Baïonnette très efficace, de grand diamètre, limitant le vignetage
en photographie spéciale. Changement possible d'objectif d'une main. Pas de vis 044mm pour
accessoires au centre de la baïonnette. Lamelles des diaphragmes noir mat. Uniformité des
barillets. Bague de démontage. Repère IR. Filtres assez normalisés. Tirage mécanique faible
(nombreux objectifs d'autres marques adaptables au Miranda Auto Sensorex EE par les
Bagues adaptatrices). Testeur de profondeur de champ pratique mais d'emploi complexe en
automatisme (cf. texte).
Ensemble objectifs/boîtier testés donnant des clichés bien piqués.
Remise à zéro du compteur automatique. Décliquetage du débrayage automatique. Manivelle
de rembobinage très pratique.
Miroir éclair relativement long. Chambre bien bafflée. Bonne protection contre les vibrations
par freinage mécanique du miroir en fin de course. Bruit normal au déclenchement.
Surimpressions volontaires possibles (manœuvre non indiquée dans le mode d'emploi).
Belle présentation. Prise de synchronisation de diamètre standard. N° sur le boîtier. Repère du
plan du film. Embase filetée pour pied. Filetage pour déclencheur souple. Anneaux pour
sautoir. Mode d'emploi bien présenté.
Accessoires variés dont certains spéciaux à Miranda/Soligor, communs avec la plupart des
boîtiers Miranda. Compléments optiques spéciaux. Nombreux accessoires et objectifs de
marques variées utilisables grâce aux Bagues adaptatrices. Boîtiers simplifiés disponibles.

Texte et clichés de Gérard BOUHOT

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