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F.N.M.E. I
MOBILISATION ARTICULAIRE
DÉPARTEMENT DE KINÉSITHÉRAPIE
GANDRA
NOVEMBRE 2018
LICENCE EN KINÉSITHÉRAPIE – 1re Année
INTRODUCTION
Les méthodes passives de rééducation font partie des techniques utilisées quotidiennement
par le kinésithérapeute. La passivité de ces techniques ne doit pas être totale, car la
participation mentale du patient pendant l’acte thérapeutique est un facteur important.
La mobilisation passive est habituellement définie comme une manœuvre réalisée par une
force extérieure au patient. Ce mouvement, lent, orienté et répété, conduit les éléments
articulaires jusqu’à la limite de leur amplitude physiologique.
Il s’agit d’un mouvement effectué par une force externe, selon des principes déterminés. Le
patient pourra, cependant, arrêter le mouvement chaque fois qu’il le souhaitera.
Les mouvements peuvent être oscillatoires (en variant la vitesse et le rythme), de petite ou
de grande amplitude. On peut également utiliser des étirements maintenus dans la limite
de l’amplitude, avec ou sans de petites oscillations. Le mouvement passif continu pourra
être effectué mécaniquement.
1.2. MANIPULATION
Il s’agit, dans un sens général, d’un terme désigné pour décrire des techniques passives de
divers types, qui utilisent les mains de manière appropriée.
De façon plus spécifique, cela pourra signifier un mouvement supplémentaire appliqué
après la mobilisation, sans le contrôle du patient, mais dans la limite physiologique du
mouvement.
Exceptionnellement, la manipulation peut être réalisée sous anesthésie, en bloc opératoire.
2. RÈGLES DE BASE
Si l’on applique une certaine force à une articulation, qui ne soit pas passible du contrôle
volontaire du patient, il est indispensable de prendre en compte un certain nombre de
règles.
2.1. RELAXATION
Pour que la force soit réellement extérieure au sujet, il faut que celui-ci soit en état de repos
complet ; pour cela, le kinésithérapeute peut procéder de différentes manières.
Le kinésithérapeute doit maintenir cet état chez le patient et le lui rappeler chaque fois que
cet état disparaît. La condition obligatoire de la mobilisation passive manuelle est le contrôle
de l’inhibition moteur volontaire, qui sert de support permanent au dialogue thérapeute-
patient. Le kinésithérapeute emploiera ce moment pour augmenter le référentiel sensitif de
son patient. Dans cette perspective, nous sommes aussi conduits à associer, le plus
possible, des moyens thérapeutiques pour éviter la perte de l’état d’équilibre de la tonicité
musculaire.
Ce n’est pas parce que l’on ne vérifie pas de mouvement volontaire d’un segment déterminé
que cela est synonyme de relaxation musculaire. En effet, nous ne devons pas oublier la
contraction musculaire statique qui produit de la tension musculaire sur le segment à
mobiliser.
3. NOTION D’ARTICULATION
L’articulation représente l’ensemble des éléments à travers lesquels deux os, ou plus,
s’unissent les uns aux autres. C’est la présence de deux surfaces articulaires recouvertes
de cartilage qui caractérise la plupart des articulations : celles-ci sont les diarthroses ou
vraies articulations. La classification de ce groupe s’effectue en fonction des degrés de
liberté (Tableau I).
3.Degrés de liberté
- Énarthrose
Cependant, nous ne pouvons pas nier l’existence d’autres sources de mobilité : ce sont les
fausses articulations. Dans cet ensemble, nous regrouperons :
Disque intervertébral
(fibrocartilage)
Figure 3
Nous pourrons, encore, citer les synchondroses, où les os s’articulent par le cartilage hyalin.
Les articulations costo-sternales (figure 4) en sont un exemple.
Clavicule
Sternum
Cartilage costal
Côte
Figure 4
D’autre part, lorsque deux os sont unis par l’intermédiaire d’une membrane interosseuse,
nous sommes face à une syndesmose (figure 5). Comme exemple, nous pouvons indiquer
l’articulation radio-cubitale et l’articulation tibio-péronière
Figure 5
Quel que soit la diarthrose, ses surfaces articulaires ne sont pas parfaitement ajustées,
permettant ainsi la possibilité de produire de micromouvements qui peuvent être explorés
au cours de la mobilisation passive.
L’incongruence des surfaces articulaires oblige l’articulation à déterminer à chaque instant
les centres instantanés de rotation (C.I.R.). Ces C.I.R. se trouvent plus ou moins concentrés
et justifient certaines tensions capsulo-ligamentaires.
Glissement Glissement
Pièce concave Pièce convexe
sur convexe sur concave Mouvement
Sup.
Sup. Sup. mobile
Fix. Sup. mobile
Fix.
Lorsque l’on mobilise une surface articulaire concave (mobile) sur une surface articulaire
convexe (fixe), les mouvements de glissement et de roulement s’effectuent dans le même
sens (figure 6). Pourquoi ?
Parce que si le roulement de la surface concave était isolé, nous aurions un battant contre
la surface convexe qui irait provoquer une limitation de la mobilité et d’éventuelles lésions
sur les surfaces cartilagineuses.
Par exemple, quand nous mobilisons le genou pour une flexion, le tibia étant le segment
mobile, le roulement et le glissement ont lieu, ensuite, dans le même sens.
Si nous mobilisons une surface articulaire convexe (mobile) sur une surface concave (fixe),
les mouvements de glissement et de roulement s’effectuent dans des sens opposés (figure
6). Pourquoi ?
Parce que, dans ce cas, le mouvement de la pièce convexe est notoirement supérieur à
celui de la surface concave. Pour éviter une dispersion des C.I.R., il faut qu’il y ait un
mouvement de glissement en sens contraire.
Par exemple, quand nous mobilisons l’articulation scapulo-humérale en abduction, nous
observons un roulement vers le haut associé à un glissement vers le bas de la tête
humérale.
La juste proportion de ces mouvements accessoires (petites amplitudes) est régulée par la
tension des mouvements périarticulaires. Au niveau de certaines articulations, les éléments
capsulo-ligamentaires dominent (genou). Dans d’autres cas, ce sont les éléments
musculaires qui guident les mouvements (muscles de la coiffe des rotateurs de l’articulation
scapulo-humérale). Tout déficit d’extensibilité ou dommage des plans de glissement
modifient cette alchimie mécanique. Le déficit de l’amplitude du mouvement articulaire et la
douleur en seront la forme d’expression.
Il sera donc essentiel de récupérer ces petits mouvements. Seules les techniques passives
manuelles seront capables de les restaurer. Celles-ci doivent être appliquées de manière
précoce, avant et en concomitance avec les techniques classiques de mobilisation passive.
Elles permettent d’étirer les structures capsulo-ligamentaires en minimisant les effets nocifs
sur le cartilage.
4. LE MOUVEMENT PHYSIOLOGIQUE
C’est un mouvement qui peut être effectué de manière active par le patient ou de manière
passive par une force externe, en obéissant à des plans et à des axes de mouvement
prédéfinis.
Ils peuvent être de :
- Flexion/extension (figure 7) :
- Adduction/abduction (figure 8) :
- Rotation (figure 9) :
5. LE MOUVEMENT ACCESSOIRE
Les mouvements accessoires ne peuvent pas être produits volontairement par le patient
mais sont, cependant, des composants de mouvement nécessaires au fonctionnement
normal articulaire.
Bien que leur amplitude soit petite, ils sont essentiels pour que les mouvements
physiologiques actifs et passifs de chaque articulation soient considérés normaux. La perte
de l’amplitude de l’un des mouvements accessoires permis dans chaque articulation
provoque une restriction de l’amplitude totale du mouvement articulaire.
Les plans de mouvement sont cardinaux :
5.2. POSITIONNEMENT
Pour la mobilisation :
- le pouce ;
- l’index ;
- la région thénar et hypothénar ;
- le bord cubital (pisiforme)
Ces contacts peuvent être utilisés avec ou sans l’aide de l’autre main. Après que les mains
soient dûment placées, on doit exercer une pression initiale sur les tissus en conservant
cette pression initiale pendant toute la durée de l’exécution du mouvement accessoire.
AB – amplitude disponible
Degré I – mouvement de petite amplitude effectué au début du mouvement.
Degré II – mouvement de plus grande amplitude sans aller jusqu’à la fin du mouvement.
Degré III – mouvement de plus grande amplitude jusqu’à la fin du mouvement.
Degré IV – mouvement de petite amplitude à la fin du mouvement, à la limite de l’amplitude.
Degré V – mouvement rapide, de petite amplitude, à la limite de l’amplitude disponible, sans
le contrôle du patient. (Maitland, 1991)
remettre les structures dans leur alignement normal obtenant une amplitude normale
et indolore;
soulager la douleur.
Lors d’une période d’alitement prolongé, les techniques passives ont pour objectif de garder
la mobilité de la tibio-tarsienne en flexion dorsale, du genou en flexion/extension et de la
hanche en extension. L’importance de ces moyens varie en fonction de l’affection qui a
causé l’alitement et de l’âge du patient.
Palliatifs ou curatifs – dans certaines affections de l’enfant (pied-bot, varus, pied équin,
torticolis congénital) il faut appliquer très tôt les mouvements passifs afin de restituer le
potentiel articulaire et d’assurer un équilibre musculaire. Il faut assurer un vrai moulage
articulaire dans le but de favoriser une croissance osseuse harmonieuse.
Les affections traumatiques des membres qui impliquent une immobilité obligatoire
provoquent une importante restriction de la mobilité qui est une conséquence de la lésion
des différents plans de glissement. Une rééducation précoce et intense est nécessaire.
L’âge permet d’évaluer la qualité des éléments osseux et cartilagineux ainsi que le potentiel
d’extensibilité des structures musculo-tendineuses et périarticulaires.
Les activités du patient (professionnelles et de loisir) permettent de connaître les objectifs
nécessaires à une réadaptation optimale.
Le caractère traumatique, rhumatologique ou neurologique ainsi que les complications
éventuelles indiqueront au Kinésithérapeute les adaptations techniques nécessaires.
Ceci permet d’obtenir une relaxation du patient et son adhésion à l’acte thérapeutique qui
facilitera la réactivation des chaines sensorielles impliquées dans l’image motrice du
mouvement. D’autre part, le fait de conseiller le patient à « avancer » dans le sens de la
technique facilite la relaxation et inhibe les réactions de défense.
La position doit être confortable et doit pouvoir être gardée pendant quelque temps (ex.
postures), en assurant la relaxation du patient. La position doit être corrigée de façon à
minimiser les éventuelles compensations.
C’est un principe de base. L’installation du patient et les moyens passifs utilisés doivent
éviter que les tensions soient transmises aux articulations voisines.
Elles peuvent être passives (ex. massage, électrothérapie, hydrothérapie) ou actives (ex. :
travail des agonistes en raccourcissement ou des antagonistes en allongement).
Il faut que le patient et les structures sollicitées puissent contrôler les sensations
provoquées par les techniques passives. Les tensions exercées sur les éléments osseux,
cartilagineux, capsulo-ligamentaires et musculo-tendineux obéissent aux lois de la
résistance des matériaux, c’est-à-dire, qu’un solide soumis à des forces extérieures se
déforme en trois phases :
Afin de concentrer les effets des méthodes passives sur l’“articulation cible” et de ne pas
provoquer des mouvements anarchiques sur une articulation saine ou pathologique, il faut
isoler l’articulation en cause.
EN RÉSUMÉ :
- Connaissance du patient ;
- Participation du patient ;
- Installation / positionnement du patient ;
- Absence de douleur ;
- Rigueur technique.
8.1. LA PRISE
Celle-ci pourra être distale ou proximale selon le segment articulaire ou l’état du patient. En
tout cas, elle devra obéir à deux qualités : ferme et confortable.
L’instabilité du segment pourra produire une sensation d’insécurité chez le patient qui
cessera d’être dans son état de repos pour participer activement au mouvement en aidant
ou en résistant.
La fermeté de la prise peut être obtenue par un contact fort et continu. Cependant, celui-ci
ne doit pas être synonyme de douleur et exigera, donc, une répartition des pressions
exercées de façon à réduire la concentration de forces sur des points déterminés. Il faut
utiliser une surface de contact élargie et non le bout des doigts.
Celui-ci peut être exécuté dans toutes les directions de l’espace selon la classification
mécanique des articulations.
Essayer de limiter le mouvement aux possibilités du modèle mécanique ne correspond pas
à la réalité du déplacement des surfaces articulaires et limite la rééducation par excès de
rigueur.
La résistance souffre des altérations si l’os n’est pas dûment sollicité. L’inexistence
de mouvement provoque un déficit ostéoblastique et la résistance de l’os en restera
réduite. Donc, le tissu trabéculaire faiblit mettant en danger le tissu spongieux déjà
vulnérable en soi, surtout chez les personnes âgées. Face à cette carence de
stimulus, les techniques mobilisatrices associées à la compression doivent réduire ces
phénomènes. Pour qu’elles soient efficaces, ces techniques doivent être pratiquées
de manière précoce.
Il faut conserver :
Le muscle est très extensible (sauf le tendon), cette propriété étant dépendante du nombre
de sarcomères en série. L’immobilisation provoque la diminution de l’extensibilité du
muscle. Les techniques de M.P. cherchent à conserver ce potentiel et veiller à la
manutention des plans de glissement entre les différents groupes et plans musculaires.
Tous ces paramètres sont intégrés au niveau des centres nerveux, ceux-ci étant
constamment informés à propos du développement du mouvement.
La notion de mouvement est synonyme de récupération. Chez la plupart des patients, cette
situation est bénéfique, mais il faut faire spécialement attention aux cas où l’immobilisation
pourra être définitive et ne pas créer de faux espoirs. Il faut expliquer correctement les
objectifs et l’intérêt de ces techniques spécialement dans ces cas, car le mouvement passif
n’est pas synonyme d’existence de mouvement actif.
La position de repos de l’articulation est celle où la capsule est le plus relâchée, et peut
ainsi accueillir une plus grande quantité de liquide synovial. Normalement, les articulations
qui ont besoin d’être immobilisées pendant une durée déterminée le sont dans cette position
afin de minimiser les dommages articulaires.
La position gardée, plus que dans toute autre, permet un moindre contact de surfaces
articulaires, c’est-à-dire que, l’articulation est plus « ouverte ». Le mouvement articulaire est
exécuté au maximum de sa performance dans cette position physiologique de repos (figure
15).
Il est important que le kinésithérapeute connaisse cette position pour chaque articulation.
Si, dans une quelconque circonstance, le patient ne peut pas prendre la position maximale
de loose-packed, à cause de la pathologie intra ou extra-articulaire ou de la douleur, il faut
alors chercher une position alternative la plus proche possible de celle décrite ci-dessus, et
jamais en close-packed.
Le glissement des surfaces articulaire n’est pas possible (il est possible d’obtenir un
peu de séparation si l’on applique la traction)
Il est important de savoir quelle est la position de close-packed de chaque articulation, car
la mobilisation ne peut pas être exécutée dans cette position. D’autre part, le
kinésithérapeute peut utiliser cette position pour stabiliser ou fixer une articulation pendant
qu’il mobilise l’autre.
Pour être considérés normaux, les mouvements ne peuvent pas être douloureux.
Vide – sensation de mouvement discontinu avant que la fin de mouvement soit atteinte.
Peut être due à l’existence de grande douleur secondaire à des pathologies graves
comme une fracture, un processus inflammatoire aigu, etc. ;
Quel que soit la technique passive, un examen précis est un prérequis indispensable. Celui-
ci permettra au kinésithérapeute de connaître son patient, son potentiel actuel (articulaire,
musculaire) et d’adopter la méthode la plus efficace afin d’obtenir un résultat durable.
Le champ d’application des techniques de M.P. de rééducation est très étendu. Ces
techniques ne sont pas concourantes mais complémentaires des techniques actives. Elles
permettent de conserver ou de récupérer des amplitudes articulaires, chaque fois que les
techniques actives ne peuvent pas être appliquées (période post-opératoire, sections et
sutures musculaires, coma, paralysie ou fatigue excessive). Elles sont également un
excellent moyen de conserver la mobilité articulaire acquise chirurgicalement.
Lorsqu’ils sont correctement appliqués, les mouvements passifs sont rarement contre-
indiqués. Ceux-ci dépendent de l’état spécifique du patient. L’existence de douleur pourra
être une contre-indication pour l’utilisation du mouvement passif.
Toute manœuvre forcée et douloureuse, toute instabilité d’un emplacement de fracture,
toute articulation hyperalgique, toute lésion de tissus mous (cicatrice, brûlure, suture
tendineuse) constituent des contre-indications pour les techniques de mobilisation passive.
PROPOSITION D’APPROCHE
Connaissances antérieures :
Surfaces articulaires ;
Types d’articulations ;
Approche :
COMPLEXE ARTICULAIRE
DE L’ÉPAULE
L’épaule est un complexe articulaire (figure 17), donc sa mobilisation peut se concevoir de
forme globale, en associant la mobilité de toutes les articulations du complexe ou en
mobilisant de manière analytique les différents éléments articulaires en cherchant à les
libérer l’un après l’autre. Ces deux conceptions sont complémentaires, bien que l’objectif
final soit celui de conserver les amplitudes physiologiques qui sont le résultat des différents
mouvements qui correspondent à chacune des articulations constituant le complexe.
ARTICULATION
ACROMIO-CLAVICULAIRE ARTICULATION
STERNO-CLAVICULAIRE
ACROMIO
CLAVICULE STERNUM
OMOPLATE
ARTICULATION GLENO-HUMÉRALE
ARTICULATION HUMÉRUS
SCAPULO-THORACIQUE
1. Articulation Scapulo-Thoracique
Celle-ci est mécaniquement liée aux articulations sterno-costo-claviculaires et acromio-
claviculaire. En termes anatomiques, c’est une fausse articulation qui permet des
mouvements physiologiques de glissement : élévation / dépression (figure 18A), rotation
latérale / médiale (figures 18-B), adduction / abduction (figure 18-C) et le mouvement
accessoire de décoaptation (fig.19).
A B
C
Figure 18 – Mouvements physiologiques de l’articulation scapulo-thoracique
A – Élévation /Dépression ; B – Rotation latérale / médiale ; C – Adduction / Abduction
2. Articulation Gléno-Humérale
Cette articulation présente des mouvements selon trois plans : flexion /extension (figures
20-A, 20-B, 20-C, 20-I e 20-J), adduction /abduction (figures 20-D et 20-E), adduction /
abduction horizontale (figure 20-F) et rotation latérale / médiale (figure 20-G e 20-H).
3. Articulation Acromio-Claviculaire
4. Articulation Sterno-Costo-Claviculaire
COUDE ET AVANT-BRAS
1. Mouvements Physiologiques
2. Mouvements Accessoires
POIGNET
1. Mouvements Physiologiques
2. Mouvements Accessoires
MAIN
1. Articulations Carpo-Métacarpiennes
2. Articulations Métacarpo-Phalangiennes
3. Articulations Interphalangiennes
BIBLIOGRAPHIE :