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professionnels de ce domaine incluent les • Soyez attentif au cas où le patient
homéopathes, les acupuncteurs et tous les essaierait de recruter des muscles
praticiens de médecines orientales. synergistes : isolez chaque muscle au
maximum afin d’éviter que le patient ne
La technique compense avec les muscles synergistes.
Le test musculaire manuel est tout autant un • Evitez tout contact avec les objets
art qu’une science. Le praticien expérimenté électromagnétiques : le contact physique
devient habile à improviser et à s’adapter à avec les téléphones cellulaires, les montres
chaque patient (art), tout en restant conscient ou autres objets semblables peut provoquer
de ne pas compromettre l’intégrité de la des résultats aberrants.
méthodologie standard (science).
• La position du patient doit demeurer
Pour obtenir des résultats précis et centrée, neutre, avec la tête droite.
reproductibles, ce qui suit doit être constant
• Le patient doit garder les yeux ouverts
à chaque fois qu’un muscle est testé :
en position neutre.
• le point de départ du test, • Le patient doit éviter de mastiquer ou
• la direction de la force, de serrer les dents.
• la quantité de force,
• la vitesse de la force, • Le patient ne doit avoir ni bonbons, ni
• le timing d’application de la force, chewing-gums, ni d’autres substances
• les points de contact pris sur le patient, dans la bouche.
• les directives ou démonstrations • Le patient doit éviter l’inspiration ou
• la position du corps de l’examinateur (à l’expiration profonde, et s’abstenir de
savoir : posture, position du coude, du bras retenir son souffle, ou d’expirer fortement
et de l’avant-bras, etc.) lors du test.
Les facteurs suivants doivent également être • Le patient doit éviter de grimacer et de
pris en considération lors de l’utilisation du provoquer une tension des muscles faciaux.
test musculaire manuel :
• Evitez tout contact avec les points
• Gardez les mains éloignées du corps : d’acupuncture.
en dehors des contacts nécessaires à la
réalisation du test, le patient, l’examinateur • Soyez conscient des contre-indications
ou toute autre personne doit éviter de (à savoir : pathologie, douleur aiguë,
toucher le corps du patient lors du test. inflammation, etc.).
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• Demeurez impartial : soyez conscient pathologie. La dimension et la localisation
de toutes les idées préconçues ou attentes précise de ces points varient d’une personne
possibles quant aux résultats de tout test. à l’autre, ils sont cependant toujours situés
dans des zones spécifiques du tronc, des
• Demandez au patient de serrer bras et des cuisses. Dans les années 1920
légèrement les dents lors du test des et 1930, l’ostéopathe Frank Chapman relia
muscles fléchisseurs en position allongée ces points à des viscères particuliers ainsi
sur le ventre, et lors du test des muscles qu’à leurs dysfonctions associées. Lors
extenseurs en position allongée sur des années 60, le chiropracteur Dr. George
le dos, assise, ou debout : les réflexes Goodheart établit la corrélation existant entre
labyrinthiques toniques sur-facilitent les les réflexes de Chapman et des muscles
fléchisseurs en position allongée sur le particuliers. Lorsqu’il y sera fait mention
ventre et sur-facilitent les extenseurs en dans le texte à suivre, il sera supposé
position allongée sur le dos, assise et debout. que les points soient bilatéraux, avec des
Le léger serrage des dents surpasse les emplacements antérieurs et postérieurs (sauf
effets des réflexes toniques labyrinthiques indication contraire). La majorité des points
qui n’interféreront plus lors des tests postérieurs sont adjacents à des niveaux
classiques. vertébraux spécifiques et seront énumérés
en conséquence (à savoir, L3, L4, L5, etc.).
Point(s) neurovasculaire(s) :
L’ORGANISATION (sont également nommés réflexes neuro-
vasculaires de Bennett)
DU LIVRE Durant les années 30, le chiropraticien
Terence Bennett décrivit de petites zones sur
la tête et le tronc, ainsi que leur relation avec
Chaque section comprend des informations le flot vasculaire viscéral. Ces points sont
cliniques propres à chaque muscle. Une situés unilatéralement et bilatéralement, ils
présentation de chaque section suit : peuvent être ressentis par un léger contact
du bout du doigt, sous la forme de légères
Origine, Insertion, Innervation, Action : pulsations. Les réflexes de Bennett servent à
Une connaissance complète et précise de la fois d’outil diagnostique et thérapeutique.
l’anatomie est essentielle afin d’effectuer Lors des années 60, Dr. George Goodheart fit
un test musculaire manuel correct. la corrélation entre ces points et des muscles
Clinique : particuliers et des groupes de muscles.
Cette section décrit la signification clinique,
ainsi que les présentations classiques de Nutrition :
chaque muscle. Les muscles individuels et les groupes
musculaires nécessitent des nutriments
Réflexes de Chapman : spécifiques. Par exemple, les muscles
(sont également nommés points de Chapman soutenant la partie inférieure du dos et du
ou points réflexes neurolymphatiques) bassin sont associés au besoin de vitamine
Il s’agit de discrètes modifications de texture E, tandis que les muscles des épaules
d’une zone de tissus cutanés correspondant sont généralement associés au besoin de
à un dysfonctionnement interne ou à une vitamine C.
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Méridien d’acupuncture associé : gouverneur et conception. Ces points se
L’énergie électromagnétique connue sous le trouvent à côté de la colonne vertébrale
nom « qi » circule dans le corps à travers le long du méridien de Vessie. Lorsqu’ils
12 méridiens bilatéraux ainsi que dans les sont actifs, une subluxation vertébrale
vaisseaux gouverneur et conception se sera habituellement présente au niveau
trouvant le long de la ligne médiane. En segmentaire correspondant. Les points
1966, Dr. George Goodheart a intégré les « associés possèdent une fonction à la fois
connecteurs de méridiens d’acupuncture » diagnostique et thérapeutique.
à la Kinésiologie Appliquée, après avoir
découvert leur affiliation avec la relation Organe associé :
muscle-organe/glande. Chaque muscle est associé à un organe ou
à une glande.
Subluxations communes :
Le terme « subluxation » utilisé dans ce livre Posture :
fait référence aux vertèbres, aux os iliaques L’analyse posturale est l’une des méthodes
et aux sacrums mal positionnés ou mal les plus rapides et les plus fiables pour
alignés. Les subluxations ont tendance à se la compréhension des déséquilibres
produire à l’étage vertébral du nerf innervant musculaires. Sauf indication contraire, les
des muscles « faibles » . déviations posturales décrites dans ce texte
font référence à celles se produisant lorsque
Ligne TS/Système Meric : le muscle en question est neurologiquement
Ceci fait référence à deux systèmes distincts inhibé ( « faible » ).
basés sur l’interaction entre le soma et les
viscères. Le système Meric, qui fut développé Erreurs fréquentes :
par le chiropraticien B.J. Palmer, associe les Une familiarité avec les erreurs les plus
étages vertébraux à des organes et glandes courantes permettra d’éviter des diagnostics
spécifiques. La ligne TS, initialement décrite erronés et l’utilisation conséquente
par le chiropraticien M.L. Rees, fait référence de thérapies mal appropriées. Avec
aux points situés le long de la ligne temporo- l’expérience, l’examinateur devient capable
sphénoïdienne, devenant sensibles et de reconnaître les positions prises par les
nodulaires en présence d’une dysfonction patients essayant de recruter des muscles
de l’organe ou de la glande correspondante. synergistes. Cette observation permettra
En 1976, Dr. George Goodheart a incorporé souvent à l’examinateur de prédire le résultat
la ligne TS à la Kinésiologie Appliquée, après d’un test avant qu’il ne soit effectué.
avoir découvert que les points concernaient
également des muscles individuels et des
groupes musculaires. Les points de la ligne
TS se trouvent de chaque coté de la boîte
crânienne et correspondent aux muscles
homolatéraux. Le potentiel diagnostique est
augmenté lorsque les deux systèmes (Meric
et points de la ligne TS) sont combinés.
Points associés :
Il existe 14 points associés, un pour
chacun des 12 méridiens plus les méridiens
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TABLE DES MATIÈRES
Abdominaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Gracile . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
Adducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19 Grand dorsal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 86
Biceps brachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Iliaque . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
Brachioradial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Iliopsoas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Carré des lombes . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Infra-épineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
Coracobrachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Ischio-jambiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Couturier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32 Opposant du petit doigt . . . . . . . . . . . 101
Deltoïde - division antérieure . . . . . . . . 35 Opposant du pouce . . . . . . . . . . . . . . 102
Deltoïde - division moyenne . . . . . . . . . 37 Grand pectoral - division claviculaire 104
Deltoïde - division postérieure . . . . . . . 39 Grand pectoral - division sternale . . . . 107
Dentelé antérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41 Petit pectoral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
Elévateur de la scapula . . . . . . . . . . . . . . 44 Piriforme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Erecteurs du rachis . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Poplité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115
Long extenseur des orteils . . . . . . . . . . 49 Carré pronateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
Long et court extenseurs Rond pronateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 119
du gros orteil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Quadriceps . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 121
Long et court extenseurs radiaux Rhomboïdes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 127
du carpe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53 Grand rond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
Extenseur ulnaire du carpe . . . . . . . . . . 54 Petit rond . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
Extenseurs du cou . . . . . . . . . . . . . . . . 55 Soléaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
Grand fessier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59 Sternocléidomastoïdien . . . . . . . . . . . 136
Moyen et petit fessier . . . . . . . . . . . . . . 62 Subscapulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 140
Court fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65 Supinateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 143
Long fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67 Supra-épineux . . . . . . . . . . . . . . . . . . 145
Troisième fibulaire . . . . . . . . . . . . . . . . . 69 Tenseur du fascia lata . . . . . . . . . . . . . 147
Long fléchisseur des orteils . . . . . . . . . 71 Tibial antérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
Long fléchisseur du gros orteil . . . . . . . 72 Tibial postérieur . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
Fléchisseur radial du carpe . . . . . . . . . . 74 Trapèze - division inférieure . . . . . . . . 154
Fléchisseur ulnaire du carpe . . . . . . . . . 75 Trapèze - division moyenne . . . . . . . . 157
Fléchisseurs médiaux du cou . . . . . . . . 76 Trapèze - division supérieure . . . . . . . 160
Gastrocnémien . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79 Triceps brachial . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
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Les muscles ABDOMINAUX
Transverse de l’abdomen
Origine : surfaces internes du 7ème au 12ème
cartilage costal, fascia thoraco-lombaire, trois-
quarts antérieurs du bord interne de la crête
iliaque et tiers externe du ligament inguinal.
Insertion : ligne blanche de l’abdomen et
aponévrose des muscles obliques internes de
l’abdomen, crête pubienne et ligne pectinée
du pubis via le tendon conjoint. Externe de l’abdomen Oblique interne de l’abdomen
Action : en position debout, comprime et soutient
les viscères abdominaux, assiste l’expiration forcée. le bassin. L’action unilatérale participe à la
flexion latérale ou à la rotation de la colonne
Externe de l’abdomen vertébrale en ramenant l’épaule homolatérale
Origine : surfaces externes de la 4ème à la 12ème antérieurement.
côte, les 5 attaches supérieures s’interdigitent
avec le muscle dentelé antérieur et les 3 Oblique interne de l’abdomen
attaches inférieures s’interdigitent avec le Origine : fascia thoraco-lombaire, deux-tiers
muscle grand dorsal et ses attaches. antérieurs de la crête iliaque et moitié externe du
Insertion : ligne blanche de l’abdomen, ligament inguinal.
tubercule pubien et moitié antérieure de la Insertion : bords inférieurs de la 10ème à la 12ème
crête iliaque. côte, ligne blanche et pubis via le tendon conjoint.
Action : en position debout comprime et Action : en position debout comprime et
soutient les viscères abdominaux, soutient soutient les viscères abdominaux, apporte
antérieurement la colonne vertébrale lombaire, un soutien antérieur à la colonne vertébrale
fléchit la colonne vertébrale et ramène le lombaire, fléchit la colonne vertébrale et relie
pubis vers le processus xiphoïde, avec le le thorax au bassin, flexion latérale et rotation
muscle grand fessier aide le muscle grand de la colonne vertébrale en ramenant l’épaule
droit de l’abdomen à stabiliser antérieurement controlatérale antérieurement.
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LES MUSCLES ABDOMINAUX
CLINIQUE
Muscles abdominaux (groupe) Muscle grand droit de l’abdomen
• Douleur de bas du dos. • Difficulté à soulever la tête de la table.
• Difficulté à fléchir le tronc, à atteindre les
orteils et à s’asseoir depuis une position Muscles abdominaux obliques
allongée. • Difficulté à tourner le corps (rotation du
• Narcolepsie. thorax). Ex : skier, frapper une balle de
• « Syndrome de chasse » duodénal. tennis, regarder par-dessus son épaule en
• Quintes d’éternuement. voiture.
• En de rares occasions, sont trouvés • Obliques internes - douleur dans un
faibles du côté controlatéral à une testicule (muscle crémaster).
« épaule gelée » . • Obliques internes - hernie inguinale.
• Faiblesse associée à une compression
de la suture sagittale.
• Hyperlordose associée à une faiblesse
Muscle transverse de l’abdomen
• Bombement de la paroi abdominale
bilatérale (faiblesse bilatérale des muscles
externe en position assise.
grands fessiers).
• Posture avec inclinaison postérieure du Avec les aimables autorisations du Dr. Walter Schmitt et du
Dr.Kerry McCord - Quintessential Applications :
corps. A(K) Clinical Protocol (QA).
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LES MUSCLES ABDOMINAUX
POSTURE
Muscles
abdominaux
(groupe)
Faiblesse unilatérale :
hanche élevée et
épaule abaissée
du côté opposé
à la faiblesse.
Muscle
transverse de
l’abdomen
La paroi abdominale
est bombée
latéralement et Muscles abdominaux
la colonne lombaire (groupe)
est concave du côté Faiblesse bilatérale : posture en
de la faiblesse. bascule postérieure ou hyperlordose.
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LES MUSCLES ABDOMINAUX
Description
Le patient est assis avec les jambes thérapeutique). L’examinateur stabilise en
étendues sur la table, les hanches fléchies plaçant une main (ou un avant-bras
à environ 70 et les genoux légèrement sur les cuisses (ou sur les tibias), selon
repliés. La colonne vertébrale est maintenue les forces relatives de l’examinateur et du
aussi droite que possible et les bras sont patient. L’autre main prend un contact sur
croisés sur la poitrine, avec les poings la surface postérieure de l’avant-bras le
fermés reposant sur l’aspect antérieur plus en avant et dirige une force strictement
des épaules (pour éviter une localisation orientée vers l’arrière, pour étendre le tronc.
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LES MUSCLES ABDOMINAUX
Erreurs fréquentes
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LES MUSCLES ABDOMINAUX
Description
Le patient est assis avec les jambes étendues
sur la table, les hanches sont fléchies à environ
70 et les genoux sont légèrement repliés.
La colonne vertébrale est gardée aussi droite
que possible et les bras sont croisés sur la
poitrine, avec les poings fermés reposant sur
l’aspect antérieur des épaules (pour éviter
une localisation thérapeutique). L’examinateur
stabilise d’une main la cuisse distale
homolatérale, tandis que l’autre main est placée
sur surface postérieure de l’avant-bras le plus
en avant et applique une force strictement vers
l’arrière, pour étendre le tronc.
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Les muscles ADDUCTEURS
Les muscles adducteurs sont divisés en Insertion : sur une ligne allant depuis le grand
pectiné, court adducteur, long adducteur trochanter, longeant la ligne âpre, la ligne
et grand adducteur. supracondylienne et se terminant au tubercule
des adducteurs du condyle fémoral médial.
Pectiné Action : adduction du fémur, les fibres
Origine : surface supérieure du pubis. provenant de l’ischion et du rameau de l’ischion
Insertion : ligne pectinée du fémur depuis le assistent l’extension du fémur alors que les
petit trochanter jusqu’à la ligne âpre. fibres provenant du rameau du pubis aident la
Action : adduction, flexion et rotation interne flexion du fémur.
du fémur.
Court adducteur
Origine : corps et rameau inférieur du pubis.
CLINIQUE
Insertion : ligne pectinée et partie proximale
de la ligne âpre du fémur. • Difficulté à croiser les jambes.
Action : adduction du fémur et participe à la flexion. • Douleur de l’aspect médial de la cuisse
(lésions de type origine-insertion du grand
Long adducteur adducteur).
Origine : corps du pubis, inférieurement à la • Difficulté à fléchir la hanche.
crête pubienne. • Douleur à la partie inférieure de l’aine.
Insertion : tiers central de la ligne âpre du • Tension lors du test Faber positif (faible
fémur. du côté opposé).
Action : adduction du fémur et participe à la • Problèmes de coude (fréquemment
flexion. réflexes de chapman).
Grand adducteur • Problèmes de pouce (fréquemment
Origine des fibres postérieures : tubérosité réflexes de chapman).
ischiatique. • Ilium catégorie 2 (LiLL).
Origine des fibres antérieures : rameaux Avec les aimables autorisations du Dr.Walter Schmitt et du Dr.Kerry
McCord - Quintessential Applications : A(K) Clinical Protocol (QA).
de l’ischion et du pubis.
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LES MUSCLES ADDUCTEURS
Innervation Nutrition
Pectiné : obturateur Vitamine E, extraits de glandes ou d’organes
et fémoral (L2-L4). reproducteurs masculins ou féminins.
Court adducteur : obturateur (L2-L4).
Long adducteur : obturateur (L2-L4). Méridien d’acupuncture associé
Grand adducteur : obturateur et Maître du C ur (Péricarde).
sciatique (L2-S1).
Subluxations communes
Réflexe de Chapman (L2-sacrum).
Antérieur : paroi thoracique
antérieure, en arrière de l’aréole
(pas dans le tissu du sein).
Ligne TS / Système Meric
L5.
Postérieur : sous l’angle inférieur
de la scapula.
Point associé
T4, T5 (Maître du C ur).
Point neurovasculaire
Sur la suture lambdoïde entre
le lambda et l’astérion. Organe associé
Glandes et organes reproducteurs.
POSTURE
Faiblesse
unilatérale :
genou varus, Faiblesse
elévation bilatérale :
controlatérale genou varus
du bassin. (jambes arquées).
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LES MUSCLES ADDUCTEURS
Test 1
Positionnement
Allongé sur le côté.
Description
Le patient est allongé sur le côté, tout son extension complète, le patient amène ensuite
corps est droit et la jambe testée repose sur la le fémur testé en adduction. L’examinateur
table. L’examinateur se tient derrière le patient prend alors un contact sur l’aspect interne de la
et amène la jambe non-testée en abduction, portion distale de ce fémur, ou de cette jambe,
en la soulevant vers le plafond, afin qu’elle ne et applique une force en direction de l’abduction
nuise pas au test. Gardant les deux genoux en (strictement inférieurement vers la table).
Erreur fréquente
Une stabilisation incorrecte lors du test en
position allongée sur le côté permet la rotation
du tronc et du bassin du patient.
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LES MUSCLES ADDUCTEURS
Test 2
Positionnement
Allongé sur le dos.
Description
Le patient, allongé sur le dos, garde les De l’autre main, il prend un contact sur
deux genoux verrouillés en extension et la partie interne et distale de jambe
amène le fémur testé à 20 ou 30 de rotation testée, puis tire en l’éloignant de la ligne
externe. médiane, utilisant la jambe comme levier
L’examinateur se tient aux pieds de la table pour appliquer une force en direction de
et stabilise d’une main la partie inférieure l’abduction et d’une légère extension du
de la jambe non-testée. fémur.
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Le muscle BICEPS BRACHIAL
Origine du chef long : tubercule supragle-
noïdien de la scapula.
Processus
coracoïde
Origine du chef court : extrémité du
processus coracoïde.
Insertion : tubérosité radiale et fascia de
Tendon
Tendon du l’avant-bras par l’aponévrose bicipitale.
chef court
du chef Innervation : musculocutané (C6-C7).
long
Action : flexion de l’avant-bras et de l’humérus,
supination de l’avant-bras si le mouvement est
résisté.
Réflexe de Chapman
Antérieur : 4èmes et 5èmes espaces
intercostaux.
Tubérosité
Aponévrose Postérieur : C2 (T4-T5).
bicipitale
radiale
Point neurovasculaire
Eminences frontales.
Nutrition
CLINIQUE Bétaïne hydrochloride, extraits
duodénaux, chlorophylle.
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LE MUSCLE BICEPS BRACHIAL
POSTURE Test
Positionnement
Assis ou allongé sur le dos.
Description
Le patient amène l’avant-bras en supination
complète et fléchit le coude à environ 45 .
L’examinateur stabilise d’une main l’aspect
postérieur de l’humérus distal, tandis que de
l’autre main, il prend un contact sur l’aspect
postérieur de l’avant-bras distal et dirige une
force vers l’extension.
Coude en hyperextension.
Erreur fréquente
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Le Guide Pratique du Test Musculaire Manuel
contient des photos couleur et des instructions
permettant la réalisation de tests musculaires
précis à des fins diagnostiques.
Chaque section, inclut des informations cliniques
utiles associées à chaque muscle, ainsi que
des photos illustrant les distorsions posturales
se produisant lorsque les muscles deviennent
individuellement faibles.
A l’intérieur de chaque livre se trouve un DVD
didactique dans lequel le Dr. Morrison décrit
la technique appropriée, basée sur celles
traditionnellement utilisées en Kinésiologie Appliquée.
Ce livre, et son DVD associé, forment un guide
indispensable pour les étudiants et les professionnels
de santé de toutes disciplines, désireux d’améliorer
leurs compétences diagnostiques et d’obtenir
une compréhension plus approfondie des problèmes
présentés par leurs patients.
www.robertmorrison.info