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L . DANIELS et C.

WORTHINGHA

LE TESTING
techniques de
l’examen manuel
analytique
Quatrième Edition

LE TESTING
TECHNIQUES DE L’EXAMEN MANUEL ANALYTIQUE

LUCILLE DANIELS, M.A.


Associate Professor of Physical Therapy,

Departm ent of Allied Medical Sciences,

School of Medicine, Stanford University

CATHERINE WORTHINGHAM, Ph. D. ff Thierry LIEVOIS


OSTEOPATHE D.O.
Formerly, Director of Professional Hducation, 28, Avenue du Peuple Belge
The National Fourndation, Inc. 59800 LILLE
Tél./Fax: 03 20 15 20 69

Traduit de l'Anglais par les

D rs F. et R.H. POLGE d’AU TH EV IL LE

Adapté par

M. LACÔTE - P. STEVENIN

Préface de l’édition française de

A. G R O S S I O R D

^ M ALOINE S.A. ED IT EU R
27, rue de l'Ecole de Médecine 75006 Paris
1981
Traduction de la quatrièm e édition originale en langue anglaise

MUSCLE TESTING

Techniques of M anual Exam ination

ISBN 0-7216-2877-X

Edité par W. B. Saunders Company

W est W ashington Square, Philadelphia, Pa. 19105

1 St. A n n e ’s R oad, E astbourne, E ast Sussex BN 21 3 UN, England

1 G oldthorne A venue, T oronto, O ntario M 8 Z 5 T 9, Canada

Editions traduites de l’anglais en :

Français (4e Edition) — Maloine, Paris, France


Allemand (3e Edition) — Gustav Fischer Verlag, Stuttgart-Hohenheim, Allemagne
Japonais (3e Edition) — Kyodo Isho Shuppan Sha, Tokyo, Japon

Espagnol (3e Edition) — Nueva Editorial Interamericana, S.A., de C.V., Mexico, Mexique
Italien (3e Edition) — Verduci Editore, Rome, Italie
Portugais (3e Edition) — Editora Interamericana LTDA, Rio de Janeiro. Brésil

Grec (3e Edition) — Gregory Parisianos, Athènes, Grèce

© 1980 W. B. Saunders Company, Copyright 1946, 1956 and 1972 by W. B. Saunders Company. Copyright under the
International Copyright Union. All rights reserved. This book is protected by copyright. No part of it may be reproduced,
stored in a retrieval system, or transmitted in any form or by any means, electronic mechanical, photocopying, recording, or
otherwise, without written permission from the publisher. Library of Congress catalog card number 79-67302

ISBN 2.224-00 773-6


AVANT-PROPOS

Cette révision de « Muscle Testing » est la bienvenue à notre époque où on recon­


naît de plus en plus la valeur humaine du développement, de la restauration, ou du
maintien des fonctions chez les handicapés physiques, en opposition à l’absence de thé­
rapeutique et à l’infirmité d’autrefois. On a encore amélioré les qualités de précision et
de compréhension ainsi que le côté pratique de ce livre qui continue ainsi à apporter
son aide aux médecins et aux physiothérapeutes.
Depuis la publication de la première édition, on a de plus en plus ressenti le be­
soin d’incorporer le testing musculaire clinique, avec ses concepts et sa méthodologie
kinésiologiques, dans les processus nécessaires au traitement convenable du malade.
Parallèlement aux progrès de la thérapeutique, il faut développer les méthodes d’éva­
luation objective des modifications de la fonction neuro-musculaire. Que les essais thé­
rapeutiques soient réalisés par des médicaments, des interventions chirurgicales, des
manœuvres physiques ou des techniques prothétiques, l’évaluation de leur efficacité
demandera un testing musculaire précis et sûr. Une description soigneuse de l’évolu­
tion de troubles neuro-musculaires ne peut sans doute être parfaitement traduite que
par des testings périodiques. La sélection et la réunion judicieuses de malades pour des
essais contrôlés de méthodes thérapeutiques s’appuieront sur les applications des tech­
niques si clairement et si rigoureusement dépeintes dans ce livre.
Les conceptions avancées des auteurs et leur résolution inlassable de perfection­
ner et d’améliorer la mesure de la fonction motrice doivent être accueillies comme des
contributions fondamentales à une médecine de restauration et de rééducation. Le tes­
ting musculaire a déjà facilité la prise d’une décision clinique et a conduit à de meil­
leurs soins en décelant une modification, ou un manque de modification, dans la fonc­
tion motrice du malade. Le monde entier insiste sur le fait de considérer les techniques
physiques de rééducation comme une partie désormais classique de la médecine, et le
soin apporté à définir et à évaluer l’état sanitaire d’im portants groupes de populations
augmentera sans doute la confiance apportée à cette forme d’examens ou à ses modifi­
cations. C’est un aboutissement probable cependant que les médecins s’efforcent d’a­
méliorer et d’adapter les soins à de nombreux handicapés.
On peut aussi espérer voir se multiplier les utilisations du testing musculaire dans
l’analyse et l’évaluation de l’état physiologique du malade et dans l’appréciation de l’ef­
ficacité des soins dans un certain nombre d’affections médicales. On ne peut ignorer
l’importance du testing clinique de la fonction musculaire et la valeur de son interpré­
tation et de son utilisation dans les soins au malade. Il est par conséquent rassurant de
constater l’enthousiasme des auteurs pour un emploi intensif du testing musculaire.
William A. Spencer, M.D.

Directeur du Service de Rééducation


Baylor College of Medecine ;
Directeur de l’Institut du Texas pour la
Rééducation et la Recherche, Houston, Texas
PREFACE
A LA QUATRIEME EDITION

On se sert d’épreuves musculaires manuelles pour déterminer l’étendue et


l’importance d’une faiblesse musculaire qui provient d’une maladie, d’une blessure ou
d’un manque d’utilisation. Les résultats fournis par les tests servent de base à
l’établissement d’un programme de techniques thérapeutiques et de réévaluations
périodiques qui peuvent être utilisées pour apprécier ces méthodes. Le testing
musculaire est par conséquent un instrument important pour tous les membres de
l’équipe sanitaire qui ont à faire avec les séquelles physiques d'une infirmité.

Le public et les professions de santé sollicitent une approche complète du


traitement du patient.

L ’adage « soins du malade » est en train d’évoluer en « soins de santé » en même


temps que le développement de soins adaptés, continus et coordonnés. Les médecins,
les kinésithérapeutes, les rééducateurs, les infirmières, et tous leurs assistants, ont
besoin, à des niveaux différents, de connaître et de pouvoir pratiquer le testing
musculaire dans la prévention des infirmités et dans la réhabilitation de ceux qui n’ont
jamais connu de fonctions musculaires normales, afin de permettre aux handicapés
physiques de retrouver la meilleure fonction possible et de conserver les résultats
acquis. Le physiothérapeute, bien que moins concerné par le traitement des troubles
musculaires, a cependant une responsabilité de premier plan dans le meilleur
développement possible du corps et dans la prévention des infirmités. 11 doit par
conséquent être au courant des détails de la fonction musculaire. Le testing qui permet
de classer une fonction comme passable, bonne, et normale, est un excellent moyen de
lui enseigner la kinésiologie.

Dans cette quatrième Edition, un certain nombre de changements ont été


apportés. Le besoin d’une référence rapide concernant l’innervation des muscles des
régions du corps nous a amené à ajouter à l’information anatomique, un schéma
d ’innervation pour chaque région.

Le contenu des tests a été augmenté ; particulièrement en ce qui concerne les


compensations musculaires et la palpation des muscles. Plusieurs tests ont été ajoutés
et d’autres revus.

Nous désirons remercier les nombreux Directeurs, les membres des Facultés et les
Assistants en Physiothérapie pour leurs conseils concernant la 4e Edition.

Nous sommes redevables aussi aux nombreux chefs de cliniques pour leur aide et
pour les utiles suggestions de leur Personnel.

Lucille Daniels

Catherine Worthingham

v
1

J
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PREFACE
A LA 1 eEDITION FRANÇAISE
par M le professeur
A. GROSSIORD
Tous les milieux qui s’intéressent à la rééducation motrice connaissent le « Mus­
cle testing » de Lucille Daniels, M arian Williams et Catherine W orthingham et c’est
un grand honneur en même temps qu’un vif plaisir pour moi d’en présenter la traduc­
tion française.
Ce m anuel répondait à un besoin. Sans doute les traités d’Anatomie réservaient-
ils une certaine place aux fonctions des différents muscles et les médecins avaient-ils la
ressource de consulter Duchenne de Boulogne ; sans doute Kinésithérapeutes et pro­
fesseurs d’Education Physique disposaient-ils d’ouvrages techniques insistant sur la
physiologie de l’appareil locomoteur, mais l’instrument de travail simple, précis, com­
mode, donnant la clé d’un bilan musculaire fonctionnel, faisait défaut.
Le succès internationnal qu’a si vite obtenu le « Muscle testing » a prouvé l’am ­
pleur du besoin comme les grandes qualités de l’ouvrage.
Sa présentation si claire, illuminée par de limpides dessins, la netteté et la conci­
sion des rappels anatomo-physiologiques donnent au lecteur la plus grande impres­
sion de facilité ; de quel travail, de quelle minutieuse mise au point, de quelle expé­
rience ne sont-elles pourtant pas le témoignage ?
Il est rem arquable de souligner combien ce petit livre a pleinement atteint son
but, et cela dès le premier essai. La seconde édition apporte certes quelques modifica­
tions, quelques progrès, mais l’essentiel de la première n’a guère subi de retouches.
Si plaisant qu’il soit à consulter, le « Muscle testing » reste un livre infiniment sé­
rieux. Celui qui, parcourant ces pages, penserait être capable de les assimiler à peu de
frais se trom perait lourdement. Il suffit d’un peu d’attention pour saisir combien ce
texte si concis, si.dépouillé, est riche. Que mes confrères, fussent-ils neurologues, ne dé­
daignent pas cet ouvrage, ils y trouveront bien des notions précieuses, ils y découvri­
ront les éléments d’une sémiologie très fine qu’il n’est certes pas indispensable pour un
praticien généraliste de connaître dans le détail, mais qu’il est bon de ne pas ignorer.
Les justes louanges que méritent les auteurs ne doivent cependant pas faire
oublier que leur réalisation n’eut pas été possible si cette technique d’examen n’avait
mûri lentement grâce au patient travail de Lovett, de Lowman, des Kendall et de bien
d’autres. Les modes de cotation proposés ont pu changer d’un auteur à l’autre... l’es­
prit restait le même : mettre au point une méthode pratique d’examen musculaire qui
permit d’apprécier aussi objectivement que possible, et sans secours instrumental, la
force des différents muscles.
Idée neuve et féconde... l’avenir l’a montré. Mais l’intérêt de ces mesures dynami­
ques ne doit pas faire perdre de vue les travaux antérieurs. On sait tout ce que doit la
physiologie musculaire au grand neurologue que fut Duchenne de Boulogne. S’il n’a
pas tenté de mettre au point une technique quantitative d’examen musculaire, il a dé­
crit — et avec quelle merveilleuse précision ! — l’effet de la contraction, isolée ou asso­
ciée, de la plupart de nos muscles. Il doit être considéré comme le grand précurseur de
ces « bilans musculaires » que font maintenant de façon courante tous les centres de ré­
éducation du monde entier.

VII
Nous voici donc devant une technique d’examen fonctionnel basée sur l’utilisa­
tion d’une série de tests dynamiques pour chaque muscle ou chaque groupe de mus­
cles. L’accent est mis sur les causes d’erreur, les « trucages » possibles, sur les précau­
tions à prendre pour mettre en évidence l’action précise de tel ou tel muscle, sur le rôle
des fixateurs, des synergiques. L’échelle retenue ici est à 6 degrés : 0, trace, médiocre,
passable, bon, normal... que l’on peut traduire en chiffres de 0 à 5. En affectant éven­
tuellement la cote d’une + ou d’un —, on dispose d’une gamme de nuances largement
suffisante pour la pratique.
Sans doute peut-on faire certains reproches à ces bilans ? Leur apparence m athé­
m atique paraît bien ambitieuse et l’on comprend un peu que dans leur texte les auteurs
aient préféré les adjectifs. Mais les chiffres sont bien commodes, et nombreux sont
ceux qui les préfèrent, sachant qu’ils ne sont là que pour la forme et qu’il n’est pas ques­
tion de penser qu’un muscle à 4 soit deux fois plus fort qu’en muscle à 2. Le « Testing »
musculaire et la dynamométrie ne se superposent pas, mais peuvent utilement s’asso­
cier.
L’objectivité de ces bilans musculaires n’est pas un leurre, au moins pour un
grand nombre de muscles. Formés à cette technique, deux examinateurs compétents
trouveront, à très peu de chose près, la même cote pour tel muscle déficitaire qu’ils exa­
minent à tour de rôle.
Mais si d’excellents techniciens parviennent à d’étonnantes finesses, il faut savoir
que tous les muscles ne se laissent pas interroger avec la même facilité, que certains
sont pratiquement inexplorables, qu’ailleurs seule la résultatne d’actions synergiques
peut utilement être inscrite, que les petits muscles des extrémités ne peuvent être cotés
comme un quadriceps ou un grand fessier.
Comme toute méthode, celle-ci doit être appliquée avec esprit critique et modes­
tie, en sachant la fragilité de certaines appréciations trop précises.
Telle quelle, elle nous est précieuse et trouve tout son intérêt dans les paralysies pé­
riphériques. La poliomyélite est évidemment le terrain de choix, mais il en va de même
dans beaucoup d’autres maladies : polyradiculonévrites, polynévrites, affections
plexulaires, etc.
Dans un domaine où l’on se contente souvent d’approxim ations, elle apporte un
effort de précision qui permet de juger objectivement l’évolution d’un syndrome, les
progrès d’un malade, voire l’action d’une thérapeutique.
Elle laisse à l’électro-diagnostic toute son utilité dans les cas difficiles, mais doit
constituer, surtout chez les poliomyélitiques, l’examen de routine, parfaitement capa­
ble de juger la topographie d’un syndrome déficitaire, comme la gravité des déficits élé­
mentaires.
Elle offre un immense intérêt pour l’analyse des paralysies des muscles du tronc et
c’est là un point qui ne peut laisser le médecin indifférent, tant l’examen des muscles ab­
dom inaux et spinaux est souvent négligé chez les malades neurologiques.
Le livre de L. Daniels, M. Williams et C. W orthingham mérite d’être sur la table
de travail de tous les Kinésithérapeutes comme de tous les médecins qui sont appelés à
voir et soigner des paralysés.
Remercions la Librairie Maloine de s’être chargée de cette édition.
André G R O SSIO R D
Médecin de l’Hôpital Raymond Poincaré,
GARCHES
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION
Développement du testing musculaire manuel ........................................... 1
Considérations fondamentales sur le testing ............................................... 5
L’analyse de la démarche comme moyen d’examen ................................... 9
Notes sur le texte ............................................................................................. 9
Positions du sujet pour le testing ................................................................... 10-11-12
Examens des muscles (feuilles de cotation) ................................................. 13-14

I - LE TESTING MUSCULAIRE
Cou
Innervation des muscles de la région postérieure du cou et de
la région du tronc ................................................................................... 16
Innervation des muscles de la région antéro-latérale du cou ................ 17
Flexion du cou ............................................................................................. 18
Extension du cou ........................................................................................ 22
Tronc
Flexion du tronc .......................................................................................... 26
Rotation du tronc ....................................................................................... 28
Extension du tronc ...................................................................................... 32
Elévation du bassin .................................................................................:.. 36
Membre inférieur
Innervation des muscles du membre inférieur ........................................ 39
Flexion de la hanche ................................................................................... 40
Extension de la hanche .............................................................................. 44
Abduction de la hanche ............................................................................ 48
Adduction de la hanche ............................................................................ 52
Rotation externe de la hanche .................................................................. 56
Rotation interne de la hanche ................................................................... 60
Couturier ..................................................................................................... 64
Tenseur du Fascia Lata .............................................................................. 68
Flexion du genou ......................................................................................... 72
Extension du genou ................................................................................... 76
Flexion plantaire ......................................................................................... 80
Flexion dorsale et inversion du pied ........................................................ 84
Inversion du pied en flexion plantaire ..................................................... 86
Eversion du pied ......................................................................................... 88
Flexion des articulations métatarsophalangiennes ................................ 90
Flexion des articulations interphalangiennes des orteils ........................ 92
Extension des articulations métatarsophalangiennes des orteils et
de l’articulation interphalangienne du gros orteil ............................... 94
Abduction des orteils ................................................................................. 96
Adduction des orteils ................................................................................. 98
Membre supérieur
Innervation des muscles du membre supérieur ....................................... 101
Rotation vers le haut et abduction de l’omoplate ................................... 102
Elévation de l’omoplate ............................................................................. 104
Adduction de l’omoplate ........................................................................... 106
Abaissement et adduction de l’omoplate ................................................ 110
Adduction et rotation vers le bas de l’omoplate ..................................... 112

IX
Flexion de l’épaule jusqu’à 90° .................................................................. 114
Extension de l’épaule ................................................................................. 118
Abduction de l’épaule jusqu’à 90° ............................................................ 120
Abduction horizontale de l’épaule ................................................... ....... 122
Adduction horizontale de l’épaule ........................................................... 124
Rotation externe de l’épaule ..................................................................... 126
Rotation interne de l’épaule ...................................................................... 128
Flexion du coude ......................................................................................... 130
Extension du coude .................................................................................... 134
Supination de l’avant-bras ......................................................................... 136
Pronation de l’avant-bras .......................................................................... 140
Flexion du poignet ...................................................................................... 144
Extension du poignet .................................................................................. 146
Flexion des articulations métacarphophalangiennes
des doigts ................................................................................................. 148
Flexion des articulations interphalangiennes proximales et distales
des doigts ................................................................................................. 150
Extension des articulations métacarpophalagiennes
des doigts ................................................................................................. 154
Abduction des doigts .................................................................................. 156
Adduction des doigts .................................................................................. 160
Flexion des articulations métacarpophalangienne et interphalan-
gienne du pouce ...................................................................................... 162
Extension des articulations métacarpophalangienne et interphalan-
gienne du pouce ...................................................................................... 166
Abduction du pouce ................................................................................... 170
Adduction du pouce ................................................................................... 172
Opposition du pouce et du cinquième doigt ............................................ 174
Face
Innervation des muscles de la mastication et de la mimique ................. 176
Muscles du front et du nez ......................................................................... 178
Muscles des yeux ......................................................................................... 180
Muscles de la bouche .................................................................................. 184
Muscles masticateurs .................................................................................. 188

II - L ’ANALYSE DE LA DEMARCHE DANS L ’EXAMEN DU


MALADE AMBUTATOIRE POUR UN TESTING
MUSCULAIRE
Fondement de l’analyse de la démarche ...................................................... 195
Analyse de la démarche ................................................................................. 195
Eléments de la forme normale de la démarche ....................................... 195
Les causes des troubles de la démarche ................................................... 196
Objectifs de l’analyse de la démarche .......................................................... 196
Technique ........................................................................................................ 197
Phase I de la démarche : attaque par le talon ......................................... 198
Phase II de la démarche : position moyenne ........................................... 200
Phase III de la démarche : décollement du pied .................................... 202
Phase IV de la démarche : balancement .................................................. 204

REFERENCES 206
INTRODUCTION
La technique de l’examen manuel du muscle, sisté sur la nécessité d’un examen en tant que
qui est exposée dans cet ouvrage, est basée sur le moyen de dépistage pour un testing musculaire.
travail de nombreux chercheurs. Nous n’avons Nous avons souligné le rapport qui peut exister
pas essayé de présenter tous les tests imaginés entre les troubles de la démarche du patient et
soit pour un seul muscle soit pour un groupe de une faiblesse musculaire éventuelle. Les résultats
muscles. Au contraire, nous avons mis l’accent de l’examen de la démarche du patient et une fai­
sur le testing des muscles moteurs principaux en blesse musculaire éventuelle. Les résultats de
relation avec les principales articulations de cha­ l’examen de la démarche peuvent être utilisés
que segment du corps humain. pour justifier les cotations du testing de même
que celles-ci peuvent confirmer les conclusions
Dans cette édition, nous avons ajouté un nou­ de cet examen lorsqu’il existe une faiblesse mus­
veau chapitre relatif à l’analyse de la démarche culaire.
chez les malades ambulatoires. Nous avons in­

DEVELOPPEMENT
DU TESTING MUSCULAIRE MANUEL

Le Docteur Robert W. Lovett, Professeur de Une autre forme de test utilisant un dynam o­
chirurgie orthopédique de la Faculté de méde­ mètre fut inventé en 1915 par E.G. Martin, Ph.
cine de Harvârd, fut le premier à employer les D., Professeur Assistant de Physiologie à H ar­
tests de pesanteur. Janet Merrill, directrice du vard, en collaboration avec le Dr Lovett. Une des­
Départem ent de physiothérapie de l’Hôpital des cription de ce test et un compte rendu des événe­
Enfants et de la Commission de la Paralysie In­ ments qui conduisirent à son développement fu­
fantile de Harvard, collègue de la première heure rent publiés en 1916. Dans son livre sur le traite­
du Dr Lovett, assura que ces tests furent em­ ment de la paralysie infantile, qui fut publié en
ployés pour la première fois dans son propre 1917, le D r Lovett énumérait la liste des tests de
gymnase en 1912. Le premier article sur les mé­ pesanteur dans le chapitre traitant de l’exercice
thodes qui utilisaient une force extérieure fut musculaire et reprenait dans un chapitre séparé
écrit par Wilhelmina Wright, qui assistait le Dr l’article relatif à l’emploi du test dynam om étri­
Lovett dans ses consultations. que. Dans cet ouvrage, les tests de pesanteur
étaient révisés et tenaient compte de la résistance
De 1912 à 1916, le D r Lovett expérimenta diffé­
selon des cotations « bonne » et « normale », ce
rentes formes de tests et de procédés d’enregistre­
qui rendait possible la mesure d’une plus grande
ment. Les schémas du Dr E.A. Sharpe de Buf-
variété de forces et donnait ainsi une meilleure
falo, New York, furent utilisés par Lovett et
image de l’état du patient. Il ajouta aussi des tests
Wright en 1915. Ils étaient faits d’images de la
portant sur le tronc et sur la musculature du cou.
musculature du corps humain, et chaque muscle
Ces tests révisés furent largement utilisés dans
ou chaque groupe de muscles était hachuré selon
tout le pays, bien que des variations y aient été in­
sa force. Selon Miss Merrill, le Dr Lovett ajouta
troduites.
ces dessins aux enregistrements des tests utili­
sant la pesanteur pour l’éducation visuelle. Ils fu­ En 1922, Charles L. Lowman, chirurgien or­
rent néanmoins abandonnés par la suite, à cause thopédiste de Los Angeles, inventa un système
de la difficulté qu’il y avait à représenter graphi­ numérique pour évaluer l’action musculaire. Ce
quement les variations im portantes de la puis­ système était employé pour les tests de pesanteur
sance fonctionnelle de muscles partiellement pa­ mais il notait la portée des mouvements actifs
ralysés. des articulations avec beaucoup plus de détails,
COMPARAISON DES METHODES DE COTATION

Méthode de cotation Méthode de cotations de Méthode de cotation de Kendall 1936,


de Lovett, 1917 (1) Lowman, 1922, Chiffres (2) Pourcentages (2)

Normal 9 (Normal) 100 cc (Normal) : exécute plusieurs fois


8 (Normal moins) : augmentation et sans signes de fatigue le mouvement
contre la résistance mais pas tout à complet contre la pesanteur et contre
fait normal une résistance maximale

Bon : le muscle peut surm onter la pe­ 7 (Bon plus): début de force contre 80 % (Bon) : exécute plusieurs fois et sans
santeur et une faible résistance une résistance augmentée signes de fatigue le mouvement com ­
mais n’a pas une force tout à fait plet contre la pesanteur et contre une ré­
normale sistance moyenne mais se fatigue vite
ou ne peut pas atteindre toute l’am pli­
tude si la résistance est maximale

6 (Bon) : contrôle bien défini sur la 30 (/( (Amplitude du mouvement plus


Passable : le muscle peut surm onter la pesanteur et le frottement grande que dans la note 20 %)
pesanteur et peut accomplir une 20 % (M édiocre): exécute un mouve­
partie du mouvement normal ment d’amplitude limitée, sans la pesan­
teur
5 (Bon moins) : début de mouvement
M édiocre: exécute un faible mouve­ contre la pesanteur ou le frotte­
ment mais ne peut pas surm onter la ment
pesanteur 4 (Passable plus): début de mouve­
ment des articulations mais pas
contre la pesanteur et pas assez fort
pour surm onter le frottem ent de la
table

3 (.Passable) : une action détinie arri- 5 c/( (Trace) : on sent une contraction
Trace: aucun mouvement du seg­ vant presqu’au mouvement de Parti- sans qu’il existe un mouvement appa-
ment ne peut être exécuté mais on culation rent (ju segment
sent la contraction musculaire 2 (Passable m oins): action muscu­
laire définie sans influence muscu­
laire sur l’articulation
/ (Mouvement faible): contraction
musculaire définie

Paralysie totale O (Inactif): pas de mouvement ap- 0•' on ne sent pas de contraction dans le
préciable muscle

J
( 1) Lovett, R. W. : le traitem ent de la paralysie infantile (The Treatm ent of 1nfantile Paralysis). 2nd ed. Philadelphia, P. Bla-
kiston’s Son et Co., 1917, p. 136. J
(2) Lowman, C.L., and others : Technique of Underwater Gymnastics. Los Angeles, American Publications, Inc., 1937, p.
150.
J
(3) Kendall, H.O., et F.P. : Care duringthe Recovery Period in Paralytic Poliomyelitis. U.S. Public Health Bull. No. 242, re­
vised 1939, p. 31.
DES TESTS MUSCULAIRES MANUELS

Fondation Nationale pour la Paralysie Infantile, Inc. Comité


Methode de cotation de Brunnstrom -Dennen , c, ,,
pour les Sequelles.
1940 (4) * . . , . , 10/1A
Examen musculaire, revise en mars 1946

/V (Norm al) : m ouvem ent normal en tenant compte de l’âge, 100 % Amplitude complète du mouve­
du sexe et du développement musculaire général de l’indi­ 5 N Normal ment contre la pesanteur avec
vidu résistance maximale
N -- (Norm al m oins): amplitude normale du mouvement
avec force pesque normale
B+ ( Bon plus) : même que B, mais on oppose une grande ré­
sistance

B (Bon): exécute le mouvement contre la pesanteur et 75 % Amplitude complète du mouve­


contré une résistance moyenne. Exécute le mouvement au 4>B Bon* ment contre la pesanteur avec
moins 10 fois sans fatigue résistance partielle
B ( Bon moins) : mouvement exécuté contre la pesanteur et
une faible résistance. Amplitude du mouvement presque
totale. Le sujet exécute le mouvement au moins 5 fois

P+ (Passable plus) : plus de 50 °/( de l’amplitude du mouve- 50 % Amplitude complète du mouve­


ment contre la pesanteur. Le sujet exécute le mouvement3 p Passable* ment contre la pesanteur
au moins 10 fois sans signes de fatigue
P (Passable) : 50 % de l’am plitude du mouvement contre la
pesanteur. Le sujet exécute le mouvement au moins 5 fois
P— (Passable m oins): amplitude limitée du mouvement
contre la pesanteur, mais la fatigue apparaît quand le m ou­
vement est répété quelques fois

M+ (M édiocre plus) : am plitude de 50 % ou plus du mouve­ Amplitude complète du mouve­


ment exécuté sans pesanteur mais contre une faible résis­ 2 M Médiocre* ment en excluant la pesanteur
tance. Le sujet recommance au moins 5 fois
M (M édiocre): au moins 50 % de l’amplitude normale du
mouvement en excluant la pesanteur et en réduisant le frot­
tement. Le sujet répète le mouvement au moins 5 fois
M — (M édiocre m oins): amplitude très limitée du mouve­
ment quand la pesanteur est exclue et que le frottement et
les autres forces sont réduits au minimum

10 %
T (Trace) : on peut palper une légère tension ou un frémisse­ 1 T Trace Signe d’une contraction minime.
ment musculaire lorsque le mouvement est tenté Pas de mouvement articulaire

0 (Zéro) : on ne décèle aucune contraction dans les muscles O O O Zéro Pas de signe de contractilité
qui devraient exécuter le mouvement S ou SS Spasme Spasme ou spasme im portant
C ou CC Contracture ou contracture grave
Contracture

(4) Brunnstrom , S., and Dennen, M. : Round Table on Muscle Testing, Annual Conference of American Physiotherapy As­
sociation, Federation of Crippel and Disabled, Inc., New York, 1931, pp. 1612%

* Le spasme ou la contracture du muscle peut limiter l’amplitude du mouvement. Il faut alors mettre un point d’interroga­
tion après la note d’un mouvement qui est incomplet.

3
urtout dans le cas d’une grande faiblesse muscu- miologie et de Microbiologie de l’Ecole des
aire. Un tableau de cotations des muscles abdo- Hautes Etudes de Santé publique de l’Université
ninaux fut aussi conçu par le Dr Lowman en de Pittsburgh, avec l’aide de la Fondation N atio­
925 et fut utilisé à l’H ôpital Orthopédique de nale pour la Paralysie infantile. Des tests muscu­
^os Angeles. La forme définitive de ce tableau, laires furent pratiqués par des physiothérapeutes
]ui fut terminée en 1929, a été publiée dans plu- dans trois régions épidémiques choisies pour ces
¡ieurs revues médicales. Elle fut aussi incorporée essais. Les cotations furent faites selon les mé­
lans le livre des D rs Lowmann et Roen sur la thodes de pesanteur et de résistance manuelle, en
gymnastique sous l’eau. utilisant le système de Lovett. Pour établir le de­
gré d’atteinte, une méthode numérique fut imagi­
Un système d’enregistrement avec pourcen-
née par le Dr Jessie Wright et par ses assistants
age fut décrit en 1936 par Henry O. et Florence
de l’Ecole de Physiothérapie de Leetsdale, Penn­
P. Kendall, physiothérapeutes de l’école de l’Hô-
sylvania. Les valeurs musculaires reçurent des co­
3ital d’Enfants à Baltimore. Ce système était
tations numériques et chaque muscle ou chaque
:>asé sur une am plitude d’enregistrement des
groupe de muscles fut doté d’une valeur arbi­
ests de pesanteur et de résistance allant de 0 à
traire adaptée à son volume. Cette valeur m ulti­
100 pour cent et prenant en considération l’élé-
pliée par la valeur musculaire donnait un « index
nent de fatigue. Le résultat des recherches de ces
du degré d’atteinte « exprimé en pourcentage.
luteurs a été publié pour la première fois dans un
Bulletin du service de santé des Etats-Unis et a Le même plan général fut suivi en 1953 lors
îté largement utilisé par la suite. Le premier test d’un programme national plus im portant pour
m a paru en 1949. l’évaluation du rôle de la gamma-globuline dans
En 1940, Signe Brunnstrom et Marjorie Den- la prophylaxie des paralysies dues à la poliomyé­
nen, physiothérapeutes de l’Institut pour les Han­ lite, avec quelques modifications dans le groupe­
dicapés et les Infirmes de la ville de New York, ment des muscles examinés et dans les valeurs at­
préparèrent un résumé sur le testing musculaire. tribuées selon la masse musculaire. En com pa­
rant les valeurs musculaires individuelles, on
Celui-ci décrivait un système détaillé d’évalua­
constata que les médecins ou les physiothéra­
tions de mouvements plutôt que de muscles iso­
peutes travaillant sur les mêmes patients arri­
lés. C’était une adaptation des tests de pesanteur
vaient aux mêmes cotations dans une propor­
it de résistance de Lovett qui incluait l’élément
tion de 66 à 75 °/{ des cas. Cependant, les résul­
fatigue dans la cotation.
tats des degrés d’atteinte ne différaient que de
En 1940, l’Australienne Elisabeth Kenny pré­ 3 <,i.
senta un système d’enregistrement du fonctionne­
En 1954, lors des essais de vaccination contre
ment, des spasmes et de l’incoordination des mus­
la poliomyélite, les physiothérapeutes qui y parti­
cles atteints par la poliomyélite, qu’elle appela
cipèrent utilisèrent la forme abrégée d’observa­
« analyse musculaire ». Ce fut l’une des nom ­
tion qui avait déjà été réalisée.
breuses et im portantes contributions au traite­
ment des poliomyélitiques qu’elle apporta dans En 1961, Smith, Iddings, Spencer et Harring­
son pays et dans le nôtre. En 1942, Alice Lou ton signalèrent l’apparition d’un index numéri­
Plastridge, directrice de la physiothérapie à la que utilisé dans la recherche clinique relative au
Fondation Georgia Warm Springs, joignit l’em­ testing musculaire. On employait un formulaire
ploi de l’analyse musculaire au testing muscu­ détaillé qui ajoutait des signes -h et — aux cota­
laire manuel. L’analyse fut surtout employée pen­ tions standards. Les auteurs relevaient l’im por­
dant la phase aiguë de la poliomyélite et servit à tance d’un index numérique pour une atteinte
compléter les tests de force pendant la convales­ globale du muscle, non pour le substituer aux
cence et la phase chronique. épreuves musculaires habituelles, mais pour ren­
dre celles-ci encore plus utiles pour l’enseigne­
A partir de 1951, le testing musculaire manuel ment et la recherche. Un autre rapport d’Id-
i joué un rôle vital dans l’évaluation des moyens dings, Smith, et Spencer, publié la même année,
choisis pour com battre les paralysies de la polio- traitait de la confiance qu’on pouvait accorder à
nyélite. Les premiers essais eurent pour but de l’emploi clinique du testing musculaire. Les résul­
iéterminer si les gamma-globulines protégeaient tats prouvaient que ces tests étaient très sûrs en
contre les paralysies dues à la poliomyélite. Le dépit des variations dues à l’éducation profes­
projet fut organisé par les soins du Dr William sionnelle des physiothérapeutes et à l’emploi de
Vie D Hammon, chef du Département d’Epidé- différentes techniques dans le testing musculaire
manuel. La différence moyenne de cotations en­ fournissent une information valable sur la fonc­
tre les différents physiothérapeutes au cours de tion musculaire et comptent pour la recherche fu­
cette étude était d’environ 4 %, ce qui pouvait se ture. Cependant, le testing musculaire manuel re­
com parer aux 3 % constatés avec la forme abré­ présente encore un instrument facile et peu coû­
gée de testing dans l’enquête sur la poliomyélite. teux qu’on peut utiliser aussi bien pour la clini­
que que pour la recherche.

Au cours des dernières années, on a inventé de Les tableaux des pages 2 et 3 donnent une
nom breux appareils mécaniques et électroni­ comparaison des méthodes d’enregistrement des
ques qui varient en complexité et en possibilités tests musculaires manuels.
d’application au testing musculaire clinique. Ils

CONSIDERATIONS FONDAMENTALES
SUR LE TESTING

RAPPORT ENTRE LA FORCE MUS­ VALEUR DU TESTING


CULAIRE ET L’AGE ET LE SEXE

L’observation soigneuse, la palpation, et une


Il semble qu’il y ait unanimité dans la littéra­ attitude correcte sont essentielles pour que le tes­
ture spécialisée, tout au moins d’une façon géné­ ting soit valable. Il faut demander au sujet de
rale, en ce qui concerne les rapports entre la mouvoir la partie intéressée selon toute l’ampli­
force et l’âge du sujet. La force semble augmen­ tude du mouvement, s’il est capable de le faire.
ter pendant les 20 premières années, reste au L’examinateur doit observer et noter les diffé­
même niveau pendant 5 ou 10 ans puis diminue rences de taille et de forme du muscle ou du
progressivement pendant le reste de la vie. groupe de muscles en cours d’examen ainsi que
Ufland en 1933 établit que la courbe typique des des muscles symétriques de l’autre côté du corps.
modifications de la force musculaire basée sur Il faut palper le tissu contractile et les tendons
l’âge pouvait subir certaines modifications sous car un manque de tonus permet de constater une
l’influence du mode de travail et du type constitu­ substitution par d’autres muscles que les mo­
tionnel des sujets examinés. Il souligna aussi que teurs principaux. On peut généralement éliminer
les modifications musculaires qui accom pa­ la substitution par une bonne position ; si c’est
gnaient le vieillissement variaient selon les impossible, il faut le noter sur l’observation. Un
groupes musculaires considérés et que la dim inu­ exemple classique de substitution complète peut
tion progressive de la force musculaire était plus se produire chez des malades atteints de dystro-
accusée dans les muscles fléchisseurs de l’avant- phie musculaire lorsque les muscles moteurs
bras et dans les muscles qui redressent le corps. principaux ne fonctionnent pas et que des mus­
cles secondaires accomplissent le mouvement.
En 1883, à propos de ici force musculaire et du
sexe, Galton dém ontra que la force musculaire Dans Tinterprétation d’un test, il n’est proba­
des hommes s’accroissait rapidement de 2 à 19 blement pas nécessaire de signaler l’existence de
ans, à une vitesse semblable à celle du poids, et variation de longueur et de volume des parties
plus lentement et plus régulièrement ensuite jus­ du corps, de variations de forme des mêmes par­
qu’à 30 ans, puis elle déclinait de la même façon ties chez des personnes différentes, de diffé­
que chez les hommes. En 1935, Schrochrin m on­ rences de force selon l’âge et le sexe, ainsi que
trait que les femmes étaient de 28 à 30 % moins les considérations psychologiques toujours pré­
fortes que les hommes ; de 40 à 45 ans, la baisse sentes sur la coopération et la bonne volonté à ac­
n’était pas aussi im portante chez les femmes que complir un maximum d’efforts, ce qui joue sur­
chez les hommes. tout chez les très petits enfants. En tenant

5
compte de ces cas ainsi que d ’autres comme la fa­ tance se base sur une décision subjective prise
tigue, ce serait une erreur d’affirmer que, tou­ par l’examinateur. Dans les tests avec pesanteur,
jours, les muscles ou groupes de muscles qui ont on peut utiliser une division de l’amplitude du
la même cotation ont subi la même atteinte. mouvement pour augmenter l’objectivité de l’é­
valuation. Si le patient accomplit moins de la
On a beaucoup négligé, non seulement dans moitié du mouvement total, on donnera la note
l’examen manuel mais aussi dans les exercices la plus basse avec le signe + ; s’il accomplit plus
thérapeutiques, la variation considérable de la de la moitié du mouvement mais pas le mouve­
force qu’un muscle exerce normalement sur les ment dans son entier, on donnera la note plus
différents points de la portée du mouvement du haute mais avec un — (par exemple Médiocre +
segment considéré. L’étude de ces « courbes de ou Passable — dans un mouvement contre la pe­
force » ou des « courbes isométriques du couple santeur).
articulaire » m ontre que l’endroit examiné lors
de tests manuels de résistance est souvent situé Il est im portant de tenir compte de la complica­
dans la partie la plus faible de cette portée. Si le tion qu’apporte la limitation de la mobilisation
test est exécuté toujours de la même façon, cela passive. On utilise souvent le système de cotation
n’affecte pas sa valeur, mais cela peut retentir sur de l’amplitude qui fait inscrire l’ampleur du m ou­
l’interprétation fonctionnelle de la cotation. vement avec une note correspondante. Par exem­
ple, si l’étendue de la flexion passive du coude est
limitée à 90° et que le patient peut terminer ce
LE SYSTEME DE COTATION mouvement contre la pesanteur, on notera 90°.
Passable.

Les cotations de base utilisées dans les pages


suivantes reposent sur trois facteurs :
NOTES « NORMAL » ET « BON »
1. La résistance qui peut être opposée manuel­
lement à un muscle contracté ou à un groupe de
muscles (« bon » ou « norm al ») ; La résistance musculaire exigée pour obtenir
« Normal » ou - bon » varie selon chaque malade
2. La possibilité pour un muscle ou un groupe
et selon le muscle ou le groupe de muscles exami­
de muscles de faire mouvoir un segment de corps
nés. Si on sait que les muscles du membre opposé
sur l’étendue totale d’un mouvement (contre la
ou du côté du corps opposé à celui qu’on exa­
pesanteur = « passable », et sans pesanteur =
mine ne sont pas atteints, on peut obtenir une in­
« médiocre ») ;
formation valable en résistant à chacun d’eux
3. L’évidence de l’existence ou de l’absence avant d’examiner les muscles atteints. Sinon,
d’une contraction au niveau d’un muscle ou d’un l’examinateur doit s’appuyer sur son expérience
groupe de muscles (une légère contraction sans antérieure pour porter un jugement.
mouvement articulaire = « trace » ; pas de La résistance opposée à la fin de l’étendue du
contraction = « zéro »). mouvement pour noter « Bon » et « Normal » est
A l’emploi de ces cotations de base, il est d’u­ plus simple et peut être portée plus rapidement
sage courant d’ajouter des + ou des — pour m ar­ que la résistance qui s’oppose à toute l’étendue
quer : dre facilement à la demande « Tenez » ; il faut ce­
pendant s’assurer qu’il a eu le temps de produire
1. Une résistance supérieure ou inférieure aux une contraction maximale avant de lui opposer
cotations « normal » ou « bon » (légèrement infé­ une résistance. La poussée doit toujours être
rieure à ce qu’on peut attribuer à un muscle nor­
exercée dans une direction aussi opposée que
mal = N —, ou légère résistance à la fin de la por­ possible à la ligne de traction du muscle ou du
tée du mouvement contre la pesanteur = Passa­ groupe de muscles examinés, et à l’extrémité dis­
ble + ) ;
tale du segment où ils s’insèrent.
2. Une variation de l’étendue du mouvement
qui peut être cotée « Passable » ou « Médiocre » Il ne faut pas provoquer une douleur au cours
(l’amplitude du mouvement peut être complétée d’un test. La poussée doit être graduelle et crois­
en éliminant la pesanteur ainsi qu’une amplitude sante et il faut surveiller étroitement le patient
partielle contre la pesanteur = Médiocre +). pour déceler un signe de malaise ou de douleur et
L’emploi des signes -h ou — dans les tests de résis­ interrompre alors la résistance.
NOTE « PASSABLE »

La possibilité de soulever un segment du corps des forces dirigées vers le haut et vers le bas res­
sur toute l’étendue du mouvement, en luttant tent égales, on peut les ignorer lors de l’estima­
contre la pesanteur, apparaît comme un acte as­ tion du rapport des deux valeurs.
sez spécifique qui se situe quelque part entre les
extrêmes représentés par l’incapacité de contrac­ Les quelques chiffres que nous avons cités ne
ter le muscle et le maintien du segment au bout doivent pas être considérés comme caractéristi­
de l’amplitude de son mouvement contre une ré­ ques d’un grand nombre d’individus, étant
sistance maximale « normale ». Le testing muscu­ donné qu’il existe certainement d’importantes va­
laire manuel, dans sa conception la plus simple, riations selon l’âge, la configuration du corps et
est centré sur ce concept en s’appuyant sur le juge­ selon d'autres facteurs, tout autant que selon la
façon de pratiquer les tests au dynamomètre.
ment et l’habileté de l’exam inateur qui déter­
Nous avons donné ces chiffres pour montrer le
mine si le muscle ou le groupe de muscles testés
danger d’assigner des valeurs numériques arbi­
se trouve au niveau « Passable » de la perfor­
traires aux cotations originelles de Lovett, ce qui
mance, s’il est au-dessus ou au-dessous, et à quel
peut conduire à une mauvaise interprétation.
point.
Dans l'enregistrement des performances muscu­
laires, les chiffres ne sont acceptables que si on se
Il semble qu’on puisse com parer directement souvient des idées qui ont donné naissance aux
les cotations « passable - puisque les segments tests et aux cotations.
plus im portants disposent de plus grandes forces
musculaires pour les mouvoir. C’est exact jus­
qu’à un certain point, bien qu’il y ait des varia­ Des mesures de la force directe montrent que
tions étonnantes dans le rapport qui existe entre la note « Passable » est habituellement assez
le poids du segment et la force maximale norm a­ basse, de sorte qu’un écart beaucoup plus grand
lement disponible pour le soulever. Ainsi, chez existe entre « passable » et « normal » qu’entre
des sujets couchés sur le dos et dont la tête est sou­ « passable » et « trace ».
tenue par une écharpe, des mesures de la force di­
recte ont montré que la pesanteur exerce sur la On peut dire qu’une note « passable » repré­
tête une force dirigée vers le bas que l’on mesure sente un seuil fonctionnel défini pour chaque
comme étant égale à 9 pounds (3,900 kg). Une mouvement individuel examiné, indiquant que
force dirigée vers le haut et due à la contraction le muscle ou les muscles peuvent accomplir le tra­
maxima des fléchisseurs du cou peut atteindre 19 vail minimum qui consiste à mouvoir le segment
pounds (8,275 kg) lorsqu’on la mesure au moyen du corps vers le haut, contre la pesanteur, et sur
de l’écharpe, ou un total de 28 pounds toute l’étendue du mouvement. Bien que cette
(12,196 kg) en comptant la force nécessaire au possibilité soit im portante pour le membre supé­
support de la tête. Donc, dans ce cas, le rapport rieur. elle est très au-dessous des exigences fonc­
entre «P assable» et «N orm al» est d’environ tionnelles de plusieurs muscles du membre infé­
9/28 ou 32 %. Au contraire, lorsque le sujet est rieur qui servent à la marche, en particulier les
assis, la résistance de son avant-bras, relâché et groupes des abducteurs de la cuisse, des fléchis­
soutenu en position horizontale par une cour­ seurs du genou, des fléchisseurs plantaires et dor­
roie de test au niveau du poignet, peut être de 5 saux du pied.
pounds (2,175 kg). La contraction maxima des
fléchisseurs du coude peut donner une force diri­ NOTE « MEDIOCRE »
gée vers le haut et qui atteint 75 pounds
(32,770 kg), mesurée au poignet. Le rapport de
ces deux valeurs est de 5/75 ou 6,3 %. (Des me­ La cotation « médiocre » signifie que le patient
sures similaires ont montré que le rapport du ne peut accomplir qu’une partie du mouvement
quadricepts était de 8/80 ou 10 % dans quelques en l’absence de pesanteur. On fait exception
cas et celui des abducteurs de la cuisse était de pour les examens des doigts et des orteils ou le
12/50 ou 24 %). Il est certain que de telles me­ poids des segments n’a pas d’importance et pour
sures impliquent des moments de force plutôt ceux qui n’utilisent pas des attitudes éliminant la
que la force musculaire même et que des poids pesanteur, comme la flexion et l’extension du
segmentaires, mais si les longueurs des leviers cou. Dans ces cas, un mouvement partiel sera

7
noté « médiocre » et l’am plitude totale du mouve­ veiller à ce que les muscles ne soient pas désavan­
ment sera notée « passable »& tagés par un manque de force de fixation et ne
soient pas pénalisés dans la cotation. Par exem­
ple, lorsqu’on note le mouvement gléno-humo-
ral, la fixation de l’omoplate est essentielle.
Bien qu’ils soient considérés comme au-des­
sous de leur portée fonctionnelle, des muscles no­ Une action synergique représente une contrac­
tés « médiocre » fournissent un élément de tion de tous les muscles autour d’une articula­
stabilité à une articulation qui est utile pour le pa­ tion. Ceux-ci com prennent les muscles moteurs
tient. Il faut aussi rem arquer que la connaissance principaux, les muscles qui agissent de concert
de ce niveau fonctionnel est im portante au pre­ avec ceux-ci pour définir les limites du mouve­
mier stade d’une incapacité car un muscle cote ment dans l’espace, et les antagonistes qui contrô­
mier stade d’une incapacité car un muscle coté lent ou limitent le mouvement. Par exemple, les
« médiocre » a un plus grand potentiel d’augmen­ longs fléchisseurs des doigts, en fléchissant les
tation de force qu’un muscle coté plus bas phalanges des doigts avec le maximum de ten­
comme « trace » ou « zéro ». sion, fléchiraient aussi le poignet si les exten­
seurs du poignet ne venaient pas s’y opposer.
NOTES « TRACE » ET « ZERO » Dans le testing, cette forme de synergie est géné­
ralement éliminée par l’immobilisation faite par
Une trace ou une absence de contraction mus­ l’exam inateur pendant l’examen.
culaire est déterminée par une observation soi­
gneuse et par la palpation des tendons et de la
masse musculaire. Une augm entation de tension
ou un tremblotement peuvent plus facilement
être vus ou palpés au niveau d’un tendon si celui-
Limitations du testing musculaire manuel
ci est près de la surface du corps. Il faut donc véri­
fier les tendons en premier, puis inspecter et pal­ Les méthodes de testing musculaire exposées
per le tissu contractile. Il est difficile et même im­ dans ce livre ont eu pour but de pouvoir déterm i­
possible parfois de percevoir une contraction mi­ ner l’étendue et le degré de la faiblesse qui fait
nime dans un muscle profond du corps. On ne suite à des troubles affectant surtout la contrac­
peut généralement pas le faire à moins que les tion musculaire, la jonction myoneurale et le neu­
muscles qui le recouvrent ne fonctionnent pas et rone moteur. Les troubles qui touchent l’organi­
que la contraction du muscle examiné soit suffi­ sation des mouvements au niveau des centres su­
sante pour que l’on puisse apprécier la ligne de périeurs du système nerveux central, comme l’in­
traction. On peut alors noter « trace » ou « zéro » firmité motrice cérébrale, ou l’hémiparésie
avec un point d'interrogation. secondaire à un accident vasculaire cérébral, altè­
rent l’activité réflexe et provoquent des modifica­
Fixation
tions du tonus dans des synergies musculaires to­
La fixation manuelle est employée dans le tes- tales. Bien qu’il existe une faiblesse musculaire, il
ting afin de pouvoir limiter l’action souhaitée à serait abusif de faire une évaluation par des m ou­
une articulation spéciale. Un muscle qui se vements volontaires dans les positions indiquées
contracte tire avec la même force sur son origine dans ce livre. On dispose m aintenant de mé­
que sur son insertion. Pour obtenir le maximum thodes pour déterminer le degré relatif de fai­
d’action musculaire,-le segment fixe qui, dans un blesse (hypotonie) et d’hypertonie dans des
examen, est habituellement le lieu d’origine du groupes musculaires synergiques en modifiant la
muscle, peut être fixé par la tension musculaire, position du membre et l’attitude générale du
par l’effet de la pesanteur ou par une poussé exté­ corps. Une revue de ces méthodes ne fait cepen­
rieure due à la fixation manuelle. Il faut donc dant pas partie des objectifs de ce livre.
BILANS MUSCULAIRES et représente une part im portante des procédés
d’examens. Comme les soins sont prodigués à un
nombre sans cesse croissant de patients âgés, les
Lors d’un examen musculaire détaillé, il faut bilans musculaires sont devenus des moyens im­
économiser le temps de l’examinateur et tenir portants pour les professionnels qui s’occupent
compte de la fatigue du malade ; les bilans mus­ du bien-être de cette catégorie de malades. Avec
culaires se sont donc révélés utiles. Selon une des de l'expérience, ces bilans seront de plus en plus
techniques, le segment considéré est mis passive­ efficaces car l’examinateur augmente son apti­
ment par l’examinateur dans la position d’un test tude à discerner non seulement l’anomalie frap­
normal, sans tenir compte de la pesanteur. Si le pante, mais aussi celle qui s’écarte moins du
patient peut m aintenir cette position contre une schéma normal du mouvement. On peut se faire
résistance, l’examinateur apprécie par rapport à une idée valable du niveau fonctionnel sans per­
une cotation « Normal » ou « Bon ». Si le patient dre trop de temps et sans fatiguer inutilement le
ne peut pas tenir contre une résistance, il faut patient.
alors employer les tests standards qui donnent
une note au-dessous de « Bon ». L’ANALYSE DE LA DEMARCHE
COMME MOYEN D ’EXAMEN
Une autre façon de procéder consiste à combi­
ner les tests pour les membres, par exemple véri­
fier les fléchisseurs ou les abducteurs des deux L’analyse de la démarche est basée sur l’obser­
bras en même temps en position assise, et les ab­ vation méticuleuse du malade ambulatoire pen­
ducteurs ou les adducteurs des deux cuisses en dant qu’il marche ou qu’il se tient debout. On
position couchée sur le dos. note d’abord les déviations de la position nor­
Avec une certaine expérience, l’examinateur male du patient qui peuvent affecter sa dé­
peut inventer des tests rapides, surtout pour les marche, puis les anomalies des éléments géné­
malades qui semblent atteints de faiblesse géné­ raux et spécifiques du cycle de la marche. Ces dé­
ralisée. Un exemple en est donné par le serre­ viations mettent en évidence les zones de fai­
ment de mains dans lequel la force des fléchis­ blesse ou les autres facteurs qui limitent la
seurs des doigts et du pouce peut être déterminée fonction normale. En utilisant ces indices
par la pression exercée par chaque phalange comme guides, l’examinateur peut alors prati­
contre la main de l’examinateur. Les muscles quer les tests qui sont indiqués. Les données four­
contrôlant les mouvements du poignet seront tes­ nies par l’analyse de la démarche peuvent aussi
tés dans cette position pendant que l’examina­ servir périodiquement à déterminer le degré d’a­
teur fixe l’avant-bras. Dans un test supplémen­ m élioration de l’activité fonctionnelle de base.
taire pour la main, l’examinateur place la paume Des films du cycle de la marche du patient repré­
de sa main contre la face dorsale de celle du pa­ sentent aussi des enregistrements de valeur qui
tient tout en résistant en même temps à tous les servent dans ce même but.
extenseurs des doigts et du pouce. Une étude détaillée des procédés de bilans mus­
Une observation soigneuse de malades en culaires utilisés dans l’analyse de la démarche se
train d’exécuter des gestes ordinaires donne sou­ trouve au dernier chapitre de ce livre, après les
vent des indications d’une fonction « médiocre » tests musculaires standards.

NOTES SUR LE TEXTE

Dans nos données anatomiques, largement tées correspondent au muscle (myotomes) et non
empruntées à l’Anatomie du corps humain de au nerf cité (innervation tronculaire).
GRAY et de ROUVIERE, les insertions princi­ Les amplitudes des mouvements sont approxi­
pales des muscles sur les os sont décrites en dé­ matives (KA PA N D JI et figures de SCOTT).
tail, alors que les insertions accessoires ne sont in­
diquées que lorsqu’elles ont une signification par­ Lors du testing, l’examinateur doit se tenir
ticulière. contre le patient, de façon à ce que la force m a­
En ce qui concerne les références neurologi­ nuelle de fixation ou de résistance puisse être ap­
ques, (empruntées à LAPLANE) les racines ci- pliquée efficacement avec un minimum d’effort.

9
Il faut noter que, sur beaucoup d’illustrations, pés. S’il faut utiliser des positions ventrales ou la­
l’examinateur s’est écarté de la table ou s’est térales au lieu de la position assise, par exemple,
placé du côté opposé à celui où le test est norm a­ il faut le noter dans l’observation.
lement pratiqué, afin que la photographie puisse
Nous suggérons l’ordre de succession suivant
être faite sans gêne ni interposition.
des tests pour éviter de tourner trop souvent le
malade ce qui peut non seulement le fatiguer
Certaines positions de testing doivent être mo­ mais aussi allonger le temps nécessaire aux diffé­
difiées lorsqu’il s’agit de malades très handica­ rents tests :

POSITIONS DU SUJET POUR LE TESTING

PAT IEN T C O U C H E SUR LE DOS

Cou Cheville et pied


Flexion : tous les tests sauf Médiocre Flexion dorsale et inversion : Trace et Zéro
Tronc Flexion plantaire : tous les tests éliminant le poids
Flexion : tous les tests Inversion en flexion plantaire: Médiocre
R otation : tous les tests sauf Médiocre Ier test I race et Zéro
Elévation du bassin : tous les tests saut Passable Eversion Medioere Trace et Zéro

Hanche Orteils
Flexion: Trace et Zéro Tous les tests
Abduction : Médiocre Omoplate
I race et Zéro Abduction et rotation vers le haut : Passable
Adduction : Médiocre
I race et Zéro Epaule
R otation externe : Trace et Médiocre 2 test Flexion à 90° : 'Trace et zéro
R otation interne : 1 race et M édiocre 2 test Abduction a 90" : Médiocre
C outurier: Médiocre, I race et Zéro Trace et Zéro
Adduction horizontale : Normal et Bon
Genou Passable
Extension : tous les tests sauf Médiocre Ie' et 2e tests
( 'oude
Flexion : Médiocre
Trace et Zéro
Extension : tous les Tests

»
PATIENT COUCHE SUR LE VENTRE

Cou Extension : tous les tests sauf Médiocre Omoplate


Elévation : Médiocre
Tronc
Trace et Zéro
Extension : tous les tests sauf Médiocre
Adduction : Normal et Bon
Hanche Passable
Extension : tous les tests sauf Médiocre Abaissement : tous les tests
A dduction et rotation vers le bas : Norm al et Bon
Genou Passable
Flexion : tous les tests sauf Médiocre 1er et 2e tests
Epaule
Cheville et pied Extension : tous les tests sauf Médiocre
Flexion plantaire : soléaire : tous les tests élim inant le Abduction horizontale: Normal et Bon
poids Passable
R otation externe : tous les tests
Rotation interne : tous les tests

Coude
Supination : Médiocre
Trace et Zéro
Pronation : Médiocre

PATIENT COUCHE SUR LE COTE

Cou Genou
Flexion : Médiocre Flexion : Médiocre
Extension : Médiocre Extension : Médiocre

Tronc Cheville et pied


Extension : Médiocre Flexion plantaire : Médiocre
Trace et Zéro
Tronc
Flexion dorsale et inversion : Médiocre
Extension : Médiocre
Inversion en flexion plantaire : Normal et Bon
Hanche Passable
Flexion : M édiocre 1er et 2e test Eversion : Normal et Bon
Extension : Médiocre Passable
A bduction : Normal et Bon Epaule
Passable Flexion à 90° : Médiocre
Adduction : Normal et Bon Extension : Médiocre
/ Passable
Tesnseur du Fascia Lata : Normal et Bon
Passable

11
POSITION ASSISE

Tronc Epaule
Rotation : médiocre 1er test Flexion à 90° : normal et bon
passable
Hanche Abduction à 90° : norm al et bon
Flexion : norm al et bon - passable passable
R otation Interne : norm al Abduction horizontale : médiocre
et B on trace et zéro
R otation E xterne : norm al Adduction horizontale : médiocre
et Bon trace et zéro
Couturier Normal et bon
passable Coude
Tenseur du Fascia Lata : médiocre Flexion : norm al et bon
trace et zéro passable
Supination : normal et bon
Cheville et pied passable
Flexion dorsale et inversion : norm al et bon Pronation : tous les tests sauf médiocre
passable
Poignet
Omoplate Tous les tests
A bduction et rotation vers le haut : tous les tests sauf passa
ble Doigts
Elévation : normal et bon fous les tests
passable
Adduction : médiocre Pouce
trace et zéro Tous les tests
Adduction et rotation vers le bas : médiocre
trace et zéro

POSITION DEBOUT

Tronc Cheville et pied


Elévation du bassin : passable Flexion plantaire : normal et bon
passable
Hanche Flexion plantaire : soléaire ;
Rotation interne : médiocre 1er test normal et bon,
Rotation externe : m édiocre 1er test
EXAMEN DES MUSCLES
Nom du sujet ........................................... Numéro du schéma ..............................................................................
Date de naissance .................................. Nom de l’Organisme .................................. ...........................
Date du début de l’atteinte musculaire Médecin ....................................................................................................
Diagnostic :
G A UCHE D RO IT
Initiales de l’Exam inateur

Date
COU Féchisseurs Sterno-Cleïdo-M ast.

Groupe des Extenseurs

TRONC Fléchisseurs Droit antérieur

Gd obi. d.] (G rand oblique g.


P. obi. g. j ►
Rotateurs ^ p e t*t 0bijqUe dro it

(Groupe thoracique
Extenseurs
iGroupe lombaire

Relev, du bassin Carré des lombes


HA NCHE Fléchisseurs Ilio-psoas
Extenseurs Grand fessier

Abducteurs Fessier moyen

Groupe adducteur

Groupe rotateur externe

Groupe rotateur interne

Couturier

Tenseur du fascia lata


iBiceps crural
GENOU Fléchisseurs
| Semi-membraneux
Extenseurs Carré crural
[jum eaux
CHEVILLE Fléchis, plantaires
[Soléaire
Jam bier antérieur
PIED Rotateurs int. <
Jam bier postérieur

[Court péronier
Rotateurs ext. «
(Long péronier

O RTEILS Fléchis. Met. Phal. ' Lombricaux

(1er) Fl. Int . Phal. Court fléch. Plant.

(2e) Fl. Int. Phal. Long fléch. Plant.

iExt. Com. des Ort.


Extens. Met. Phal. <
Pédieux

GROS O RTEIL Fléchis. Met. Phal. Court fié. du g. ort.

Fléchis. Int. Phal. Long fl. du g. ort.

Extens. Met. Phal. Court ext. du g. ort.

Extens. Int. Phal. Long ext. du g. ort.

Mesures :
Ne peut m archer Date Parole
Debout Date Déglutition
M arche sans appareil Date Diaphragme
M arche avec appareil Date Intercostaux
EXPLICATIO N

5 N Norm al : Amplitude complète du mouvement contre la gravité avec résistance totale.


4 B Bon : Am plitude complète du mouvement contre la gravité avec résistance partielle ou avec notion de fatigabilité.
3 P Passable : Am plitude complète contre la gravité.
2 M Médiocre : Amplitude complète du mouvement sans l’élément de gravité.
1 T Trace : Evidence d’une contractilité minime. Pas d’action articulaire.
0 0 Zéro : Aucune évidence de contractilité.
EXAMEN DES MUSCLES
GAUCHE
DRO IT

Initiales de l’Exam inateur

Date

O M O PLA TE Abducteurs G rand dentelé

Releveur Trapèze supérieur

Abaisseurs Trapèze inférieur

Adducteurs Trapèze moyen


Rhornboïdes
EPAU LE Fléchisseurs Deltoïde antérieur

Extenseurs ! Grand dorsal


Grand rond
Abducteur Deltoïde moyen

Abd. horizontale Deltoïde postérieur

Add. Horizontale Grand pectoral

Groupe des rotateurs externes

Groupe des rotateurs internes

C OU DE Fléchisseurs Biceps brachial


Long supinateur
Extenseur Triceps

AV.-BRAS Groupe des supinateurs

Groupe des pronateurs

PO IG N ET Fléchisseurs Grand palmaire


Cubital antérieur
Extenseurs , 101 et 2e Radial
Cubital postérieur
DOIGTS Fléchis. Met. Phal. Lombricaux

(1er) Fl. Int. Phal. Fléchisseur superf.

(2e) Fl. Int. Phal. Fléchisseur prof.

Ext. Met. Phal. Extenseur commun


Adducteurs Interos. palmaires

Abducteurs Inters. dorsaux

Court abducteur du petit doigt

Court opposant du petit doigt

POUCE Fléch. Met. Phal. Court fléchisseur

Fléch. Int. Phal. Long fléchisseur

Extens. Met. Phal. C ourt extenseur

Extens. Int. Phal. Long extenseur

Abducteurs Court abducteur


Long abducteur
Adducteur du pouce

Opposant du pouce

FACE :

%formations supplémentaires
I LE TESTING MUSCULAIRE
ET SCHEMAS D'INNERVATION
r u ó i c n i c u n c o uno
du cou et du dos sous occipitaux
NERFS R AC HIDIENS

(C1) Branches sous occipitales


Grand d ro it postérieur de la tête
(C4~8) Branches externes
Petit d ro it postérieur de la tête
Plan superficiel Grand oblique de la tête
Spiéniùs de la tête Petit oblique de la tête
Branches des nerfs rachidiens Splénius du cou

Transversaire épineux
lliocostal
Long dorsal
Surépineux
Plan p ro fo n d
Grand complexus
Petit complexus
M u ltifid e
Rotateurs
Interépineux
Intertransversaires
internes

D IVISIO N S PRIM AIRES


ANTÉRIEURES DES Muscles Muscles de
du thorax l'abdomen
NERFS R AC HIDIENS

Branches des nerfs rachidiens

Intertransversaires
antérieurs
postérieurs
externes
( C 3 - 4 - 5 ) Phrénique

(T1 -11) Nerfs intercostaux Diaphragme

Intercostaux externes
Intercostaux internes
Triangulaire du sternum
(T12) Nerf sous costal Surcostaux
(T1 - 4) Branches Sous costaux
(T9 -12) Branches Petit dentelé postéro supérieur Muscles antérieurs
Grand oblique de l'abdomen
Petit dentelé postéro Petit oblique de l'abdomen
(T7 -12) Branches intercostales inférieur
Transverse de l'abdomen
(T12 - L1) Grand abdomino génital Grand d ro it de l'abdomen
(L1) Petit abdomino génital
Pyramidal de l'abdomen
(T12) Branche
Muscles postérieurs
(T12 - L1) Branches Carré des lombes
Grand et p e tit psoas *
Iliaque *

Les nerfs sont en lettres grasses * Voir : Innervation des muscles


du membre inférieur
IN N E R V A T IO N DES MUSCLES DE LA RÉGION ANTÉRO LATÉRALE DU COU
(m ontrant la co n stitutio n des nerfs crâniens et du plexus cervical)

NERFS C RANIENS
Muscles de Muscles de Muscles sushyoïdiens
ET D IVIS IO N S PR IM A IR E S
la région antérieure la région superficielle et
ANTÉR IEURES DES NERFS
et latérale et latérale cervicale
RAC HID IENS sous hyoïdiens

Division maxillaire
Cr. 5 - Trijumeau Branche dentaire inférieure
Nerf mylohyoïdien
M ylohyo'idien
Digastrique
(ventre antérieur)
Cr. 7 - Facial Facial

Branche cervicale Digastrique


Peaucier (ventre postérieur)

1 (a) 1
1(c) 1(d)

>
C8
! (a) 1l.c'l! (d)
( c ) ] 1 (d)

Bien que n'innervant pas les muscles (a) Branches (C2 - 7 ) (c) Branches (C6 - 8)
de cette région, ils sont inclus pour Long du cou Scalène antérieur Les nerfs sont en lettres grasses
com pléter l'innervation musculaire (b) Branches (C l - 3) Scalène moyen
du plexus cervical. Grand d ro it ant. (d) Branches (C6 - 8)
de la tête Scalène postérieur
FLEXION DU COU

Am plitude du mouvement :
La colonne cervicale se fléchit un peu au-delà du
point où sa convexité disparaît. La plus
grande partie du mouvement se situe au ni­
veau de l’articulation atloïdo-occipitale.
Facteurs limitant le mouvement :
1. Tension du ligament vertébral commun posté­
rieur, du ligament jaune, et des ligaments in­
terépineux et surépineux.
2. Tension des muscles postérieurs du cou.
3. Contact des bords inférieurs des corps verté­
braux en avant avec la face supérieure des
corps vertébraux sous-jacents.
4. Compression des disques intervertébraux en
avant.
Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles abdom inaux anté­
rieurs.
2. Poids du thorax et des membres supérieurs.

M USCLES PRIN C IPA U X

Muscle Origine Terminaison

>ter no-cléïd o-mas to ïdien C hef sternal : a. Face externe de l’apophyse mas-
J. Nerf Spinal et (C2,C3) a. Partie supérieure de la face anté­ toïde, du sommet au bord supé­
rieure du m anubrium sternal rieur

C hef claviculaire : b. Par une fine aponévrose sur la moi­


Face supérieure du tiers interne de la tié externe de la ligne courbe occipi­
clavicule tale supérieure

M use les accessoires

Grand droit antérieur Scalène moyen


Long du cou Scalène postérieur
Scalène antérieur Petit droit antérieur

Groupe des sous-hyoïdiens


FLEXION DU COU

NORMAL ET BON

Couché sur le dos (menton rentré).


M aintenir la partie inférieure du thorax.
Le sujet fléchit sa colonne cervicale dans toute
l’amplitude du mouvement. La résistance est
appliquée sur le front.
S’il existe une différence de force musculaire en­
tre les deux sterno-cléido-mastoïdiens, on les
évalue séparément :
Le sujet tourne la tête du côté opposé et fléchit le
cou.
La résistance est appliquée au niveau de l’inser­
tion supérieure du muscle à évaluer.

PASSABLE

Couché sur le dos (menton rentré).


M aintenir la partie inférieure du thorax.
Le sujet fléchit sa colonne cervicale dans toute
l’amplitude du mouvement.
O n peut tester séparém ent le droit et le
gauche.
Evaluation par la palpation du volume.
N oter égalem ent la présence des 2 chefs :
sternal et claviculaire.

MEDIOCRE

Couché sur le côté, la tête soutenue par l’exami­


nateur (menton rentré).
Le sujet fléchit sa colonne cervicale dans toute
l’amplitude du mouvement.

19
TRACE

On perçoit la contraction des muscles sterno-


cléido-mastoïdiens de chaque côté du cou que
le sujet essaie de fléchir.
N O T E : Par contre si les muscles accessoires
sont faibles, la contraction des sterno-cléido-
mastoïdiens augmente la convexité de la co­
lonne cervicale.
La tête est soulevée, tournée vers l’arrière, le men­
ton relevé (position en cou de tortue).
NOTES
EXTENSION DU COU

Am plitude du mouvem ent :


Extension de la colonne cervicale jusqu’à ce que
la tête vienne au contact des muscles posté­
rieurs de la partie supérieure du tronc.
Facteurs limitant le mouvement :
1. Tension du ligament vertébral commun anté­
rieur.
2. Tension des muscles antérieurs du cou.
3. Rapprochem ent des apophyses épineuses.
Fixation du m ouvem ent :
1. C ontraction des extenseurs spinaux du tho­
rax et des abaisseurs des omoplates et des cla­
vicules.
2. Poids du tronc et des membres supérieurs.

1. Trapèze (portion supérieure)


2. Grand complexus
3. Splénius de la tête
4. Splénius du cou

MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

apèze (portion supérieure) a. Protubérance occipitale externe et Face supérieure et bord postérieur du
tiers interne de la ligne courbe occi- tiers externe de la clavicule
pitale supérieure
b. Partie supérieure du ligament cer-
Spinal et C3, C4 vical postérieur

and com plexus a. Apophyses transverses des 5 ou 6 Entre les lignes courbes occipitales su-
Branches postérieures des nerfs ra- premières vertèbres dorsales et des périeure et inférieure
chidiens 4 dernières vertèbres cervicales
b. Apophyses épineuses de la 7e cervi­
cale et de la première dorsale

'énius de la tête a. Moitié inférieure du ligament cervi­ a. Sur l’occipital juste au-dessous du
Branches postérieures des nerfs cal postérieur tiers externe de la ligne courbe occi­
cervicaux moyens et inférieurs b. Apophyses épineuses de la 7e vertè­ pitale supérieure
bre cervicale et des 3 ou 4 pre­ b. Sur l’apophyse mastoïde de l’os
mières vertèbres dorsales tem poral

1énius du cou
Branches postérieures des nerfs cer- a. Apophyses épineuses de la 3e à la „ A r ♦ j ^
y ^ ™ , , - , , a - AP°Physe transverse des 2 ou 3 pre-
/îcaux moyens et inférieurs C4, C 8 6e vertebre dorsale m-Arût, , l U .
J mieres vertebres cervicales

(suite page 24)


EXTENSION DU COU

NORMAL ET BON

Couché sur le ventre, le cou en flexion.


Maintenir la partie supérieure du thorax et les
omoplates.
Le sujet étend sa colonne cervicale dans toute
l’amplitude du mouvement. La résistance est
appliquée sur la région occipitale.
Note : les muscles extenseurs du côté droit peu­
vent être évalués par la rotation et l’extension
de la tête vers la droite, et inversement.

PASSABLE

Couché sur le ventre, le cou en flexion.


M aintenir la partie supérieure du thorax et les
omoplates.
Le sujet étend sa colonne cervicale dans toute
Famplitude du mouvement.

MEDIOCRE

Couché sur le côté, la tête soutenue par l’exami­


nateur, le cou fléchi.
Le sujet étend sa colonne cervicale dans toute
l’amplitude du mouvement.
Possibilité de signaler une différence entre
droit et gauche.
Evaluation par la palpation du volume.

TRACE

Couché sur le ventre.


On perçoit la contraction, par la palpation des
muscles entre C7 et l’occiput.

23
EXTENSION DU COU
Note : compensation.

Les muscles dorsaux peuvent se contracter et


soulever de la table la partie supérieure du
tronc, en simulant l’extension de la région cer­
vicale.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

Ilio-costal cervical (sacro-lom baire) Angles postérieurs des 6 premières Tubercules postérieurs des apophyses
(Les portions céphalique et cervicale côtes transverses des 4e, 5e, et 6e vertè­
ne sont pas représentées) bres cervicales
N. Nerfs rachidiens

Petit complexus : a. Apophyse transverse de la Som m et et bord postérieur de l’apo­


première vertèbre dorsale physe mastoïde
b. Apophyses transverses des 3 ou 4
dernières vertèbres cervicales

Transversaire du cou d. Apophyses transverses des 4 ou 5 a. Tubercules postérieurs des apo­


premières vertèbres dorsales physes transverses de la 2e à la 6e
vertèbre cervicale

Muscles accessoires
Transversaire épineux
Grand et Petit Oblique de la tête
Angulaire de l’Omoplate
G rand et Petit Droit Postérieur
NOTES
FLEXION DU TRONC
Am plitude du mouvement :
En position couchée sur le dos, la flexion du tho­
rax sur le bassin se fait jusqu’à ce que les om o­
plates se soulèvent du plan de la table. Le mou­
vement s’effectue surtout au niveau de la co­
lonne dorsale. (Le tronc peut terminer le mou­
vement jusqu’à la position assise par l’action
inversée des fléchisseurs des hanches, les mus­
cles abdom inaux agissant comme fixateurs).
Facteurs limitant le mouvement :
1. Tension des ligaments : vertébral commun
postérieur, jaune, interépineux et surépineux.
2. Tension des muscles extenseurs de la colonne
vertébrale.
3. Contact du bord inférieur des corps verté­
braux, en avant, avec la face supérieure des
vertèbres sous-jaccentes.
4. Compression de la partie antérieure des dis­
ques intervertébraux.
5. Contact des dernières côtes et de l’abdomen.
Fixation du mouvement :
1. Action inversée des fléchisseurs de la hanche.
2. Poids des jambes et du bassin.

Grand droit de l'abdomen


MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

Grand droit de l’abdomen a. Epine du pubis a. Par 3 languettes aux cartilages des
N. nerfs intercostaux (7-12) b. Ligaments recouvrant la face anté­ 5e, 6e, et 7e côtes
rieure de la symphyse pubienne

Muscles accessoires
Petit oblique de l’abdomen
Grand oblique de l’abdomen (action
inversée)

6
FLEXION DU TRONC
NORMAL

M ême position. Résistance au m anubrium


spernal (non représenté) ou mains derrière
la nuque.

BON

Couché sur le dos, genoux fléchis, m aintenir


ferm em ent les genoux.
Le sujet fléchit le tronc sur les membres
inférieurs ju sq u ’à la position assise (non
représentée).
Le m ouvem ent doit s’effectuer sans propulsion
ni lordose.

PASSABLE

Couché sur le dos, genoux fléchis, m aintenir


ferm em ent les genoux.
Le sujet fléchit le tronc dans une amplitude
limitée. Les pointes des omoplates doivent
être entièrem ent soulevées du plan de la
table.
+ Palpation
Si les fléchisseurs sont faibles, m aintenir le
bassin.

MEDIOCRE

Couché sur le dos, genoux fléchis.


Les pointes des om oplates doivent être soule­
vées du plan de la Table, les angles
inférieurs restant à son contact.
La palpation aidera à apprécier l’égalité et
l’efficacité de la contraction (droit, gauche,
supérieur, inférieur).

TRACE
Couché sur le dos.
On peut déceler une contraction légère en pal­
pant la paroi abdominale antérieure pendant
que le sujet essaie de tousser (ou pendant une
expiration rapide ou pendant que le sujet es­
saie de lever la tête).
Note : Déviation de l’ombilic.
Son attraction vers le haut traduit une
contraction plus forte de la partie supérieure
du muscle et inversem ent (non figuré).

27
ROTATION DU TRONC

Amplitude du m ouvem ent:


En position couchée sur le dos, la rotation du
tronc peut se faire jusqu’à ce que l’omoplate
du côté de l’épaule qui vient en avant se sou­
lève du plan de la table.

Facteurs limitant le mouvem ent :


1. Tension des disques intervertébraux.
2. Tension des muscles abdom inaux obliques
du côté opposé à celui qu’on évalue.
3. Dans la région thoracique, tension des liga­
ments costo-vertébraux
4. Dans la région lombaire, im brication des fa­
cettes articulaires (R otation négligeable).

Fixation du mouvem ent :


Action inversée des muscles fléchisseurs des
hanches.

1. Grand oblique de l'abdomen


2. Petit oblique de l'abdomen

MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

Grand oblique a. Moitié antérieure de la crête ilia­


N. Nerfs intercostaux (7-12) a. Huit digitations sur la face externe que
Grand Abdom ino-génital et le bord inférieur des huit der­ b. Par une aponévrose sur l’épine du
Petit abdom ino-génital nières cotes pubis et sur la partie médiane de la
crête pectinéale, qui s’entrecroise
avec celle du côté opposé pour for­
mer la ligne blanche qui s’étend de
l’appendice xyphoïde à la sym­
physe pubienne

Petit oblique a. Moitié externe du ligament ingui­ a. Epine du pubis et partie interne de
N. Nerfs intercostaux (9-12) nal la crête pectinéale
Branches du G rand abdom ino-gé­ b. Deux-tiers antérieurs de la crête b. Ligne blanche
nital et parfois du petit abdom ino- iliaque c. Cartilages des 7e, 8e, et 9e côtes
génital c. Feuillet postérieur de l’aponévrose d. Bord inférieur du cartilage des 3
sacro-lom baire ou 4 dernières côtes

Muscles accessoires
Long dorsal Transversaire épineux Grand droit de l'abdom en (rotation et
Epi épineux Les rotateurs flexion combinées du tronc)
ROTATION DU TRONC
NORMAL

Couché sur le dos, genoux fléchis, pieds sur la ta­


ble, les mains derrière la tête.
M aintenir fermement les genoux.
Le sujet fait une rotation et une flexion du tho­
rax d’un côté. Répéter du côté opposé.
+ Résistance plus im portante.
Le test pour le Grand oblique gauche et pour le
Petit oblique droit est figuré ci-contre.
(Si les fléchisseurs de la hanche sont faibles,
m aintenir le bassin. La partie supérieure du
thorax doit être soulevée de la table pendant
la rotation).
BON

Couché sur le dos, genoux fléchis, pieds sur la


table, les bras le long du corps.
M aintenir ferm em ent les genoux.
Le sujet fait une rotation et une flexion du
thorax d ’un côté. R épéter du côté opposé (si
les fléchisseurs de la hanche sont faibles,
m aintenir le bassin.
+ Résistance légère à l’épaule droite (grand
oblique) et à l’épine iliaque antéro-supé-
rieure (petit oblique).

PASSABLE
Couché sur le dos, les bras croisés, les mains sur
les épaules des côtés opposés.
M aintenir le bassin.
Le sujet fait une rotation du thorax jusqu’à ce
qu’il soulève du plan de la table l’omoplate du
côté de l’épaule qui vient en avant.
Répéter en faisant une rotation du côté opposé.

MEDIOCRE (1er Test)

Assis, les bras le long du corps.


M aintenir le bassin.
Le sujet fait une rotation du tronc. Répéter en fai­
sant la rotation du côté opposé.
A ttention à la com pensation par une propul­
sion de l’épaule en avant, avec participation
des muscles postérieurs du tronc.

29
1
ROTATION DU TRONC

MEDIOCRE (Ie Test)

Couché sur le dos (le sujet doit éviter de s’ap­


puyer sur son talon droit).
Le sujet doit rapprocher le thorax du côté
gauche (Grand oblique gauche) et le bassin du
côté droit (Petit oblique droit).
Répéter pour le côté opposé.

TRACE

L’examinateur palpe les muscles du sujet qui es­


saie de rapprocher le côté gauche de son tho­
rax du côté droit de son bassin. Répéter du
côté opposé.

Note : observer la déviation de l’ombilic qui est


attiré vers le quadrant le plus fort s’il existe
une différence de force entre les muscles obli­
ques opposés (non figuré).
NOTES
ÏXTENSION DU TRONC

A m plitude du m ouvem ent :


L’extension de la colonne dorsale ne peut pas
tout à fait atteindre une ligne droite. L’exten­
sion de la colonne lombaire se fait facilement.

Facteurs limitant le m ouvement :


1. Tension du ligament vertébral commun anté­
rieur.
2. Tension des muscles abdom inaux antérieurs.
3. Contact des apophyses épineuses les unes
avec les autres.
4. Contact des apophyses articulaires infé­
rieures avec les lames vertébrales.

Fixation du m ouvem ent :


1. Contraction du Grand fessier et des muscles
ischio-jambiers.
2. Poids du bassin et des membres inférieurs.

Masse com m une


1. Long dorsal
2. Epi-épineux
3. Ilio-costal lombaire
4. Ilio-costal-dorsal
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

i-épineux Apophyses épineuses des deux pre­ Apophyses épineuses des dix pre­
mières vertèbres lombaires et des mières vertèbres dorsales
deux dernières dorsales

a. Sommets des apophyses trans­


a. Tendon comm un de la masse com ­ verses de toutes les vertèbres dor­
ig dorsal mune sales
b. Apophyses transverses des vertè­ b. Sur les 9 ou 10 dernières côtes en­
bres lombaires tre le tubercule et l’angle posté­
c. Feuillet superf iciel de l’aponévrose rieur
lombaire

(suite page 34)


EXTENSION DU TRONC

NORMAL ET BON

1) Extension de la colonne lombaire


Couché sur le ventre.
Maintenir le bassin.
Le sujet étend sa colonne lombaire jusqu’à ce
que la partie inférieure du thorax se soulève
du plan de la table. La résistance est appliquée
sur la partie postéro-inférieure du thorax.
(Les tests d’extension du cou doivent être prati­
qués avant ceux d’extension du tronc).

2) Extension de la colonne dorsale


Couché sur le ventre.
M aintenir le bassin et la partie inférieure du tho­
rax (coussin sous l’abdomen).
Le sujet étend sa colonne dorsale jusqu’à l’hori­
zontale. La résistance est appliquée sur la par­
tie postéro-supérieure du thorax.

PASSABLE
Extension de la colonne dorsale et de
la colonne lombaire
Couché sur le ventre.
M aintenir le bassin.
Le sujet étend sa colonne dorsale et sa colonne
lombaire dans toute l’amplitude du mouve­
ment.
Pour éviter la participation du grand dorsal,
mettre les bras pendants sur les côtés de la
table.

MEDIOCRE
Couché sur le côté, le tronc fléchi et maintenu
par l’examinateur.
M aintenir le bassin.
Le sujet étend sa colonne lombaire et sa colonne
dorsale dans toute l’amplitude du mouve­
ment.

33
EXTENSION DU TRONC

TRACE
Couché sur le ventre.
L’exam inateur palpe les muscles extenseurs
pour déceler leur contraction pendant que le
sujet essaie de soulever le tronc.

M USCLES PRIN C IPA U X

Muscle Origine Terminaison

o-costal lombaire (sacro-lom baire) Tendon de la masse commune, partie a. Angles postérieurs des 6 ou 7 der­
Rachidiens moyenne de la crête du sacrum, nières côtes
apophyses épineuses des vertèbres b. Apophyses transverses des vertè­
lombaires et des 11° et 12e vertèbres bres lombaires
dorsales, ligament sus-épineux,
partie postérieure de la lèvre in­
terne de la crête iliaque et bord laté­
ral du sacrum

>costal dorsal (sacro-lom baire) Angles postérieurs des 6 dernières a. Angles postérieurs des 6 premières
Rachidiens côtes côtes
b. Apophyses transverses des 5 der­
nières vertèbres cervicales

rré des lombes Ligament ilio-lombaire et les 5 cm voi- a. Partie interne du bord inférieur de
D 12, L 1 sins de la crête iliaque la dernière côte
b. Sommet des apophyses trans­
verses des 4 premières vertèbres
lombaires

Muscles accessoires
Muscles interépineux f transversaire
épineux
R otateurs du dos
NOTES
ï Le v a t i o n d u b a s s i n

Am plitude du m ouvem ent :

Dans la station debout, le bassin peut être élevé


d’un côté jusqu’à ce que le pied ne touche plus
le sol (action inversée du Carré des lombes).

Facteurs limitant le m ouvem ent :

1. Tension des ligaments et des muscles verté­


braux du côté opposé.
2. Contact de la crête iliaque avec le thorax.

Fixation du m ouvem ent :

Contraction des muscles extenseurs pour fixer le


thorax.
Carré des lombes

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

rré des lombes (action inversée) Partie postérieure de la crête iliaque a. Moitié interne du bord inférieur de
D12,L1 et du ligament ilio-lombaire la dernière côte
b. Som m ets des apophyses trans­
verses des 4 premières vertèbres
lombaires

fois insertion supplémentaire Apophyses transverses des 3 ou 4 der­ Bord inférieur de la dernière côte
nières vertèbres lombaires

-costal lombaire (action inversée) Tendon comm un de la masse com­ a. Angles postérieurs des 6 ou 7 der­
Nerfs rachidiens mune : partie moyenne de la crête nières côtes
du sacrum, apophyses épineuses b. Apophyses transverses des vertè­
des vertèbres lombaires et desl 1° et bres lombaires
12 e vertèbres dorsales, ligament sus-
épineux, partie postérieure de la lè­
vre interne de la crête iliaque et
bord latéral du sacrum

M uscles accessoires

md oblique de l’abdom en (fibres Grand dorsal (action inversée lorsque


xternes) les bras sont maintenus)
it oblique de l’abdom en (action in- Muscles abducteurs de la cuisse (du
ersée des fibres externes) côté' opposé : action inversée)
ELEVATION DU BASSIN
NORMAL ET BON

Couché sur le dos ou sur le ventre, la colonne


lombaire en extension modérée. Le sujet tient
les bords de la table pour maintenir son tho­
rax. (Si les muscles des bras et des épaules
sont faibles, un aide maintient le thorax).
Le sujet tire son bassin d ’un côté vers son
thorax. La résistance est appliquée au-
dessus de l’articulation de la cheville ou au-
dessus du genou.

PASSABLE ET MEDIOCRE

Couché sur le dos, les jam bes tendues et la co­


lonne lombaire en extension modérée.
Le sujet peut se tenir aux bords de la table pour
maintenir son thorax (non figuré).
Le sujet tire son bassin d’un côté vers son thorax.
PASSABLE : on applique une légère résistance.
M EDIO CRE : mouvement sans résistance.

PASSABLE
Station debout.
M aintenir le thorax.
Le sujet élève son bassin d’un côté vers son tho­
rax dans toute l’amplitude du mouvement.
S’assurer par la palpation qu’il n ’y a pas de
com pensations par les spinaux inférieurs et
les abdom inaux ainsi que le grand dorsal.

TRACE
Lorsque le sujet essaye de tirer son bassin vers
son thorax, on peut percevoir une contraction
du Carré des lombes par la palpation pro­
fonde de la région.lombaire sous le bord ex­
terne de la Masse commune.

37
JOTES
IN N E R V A T IO N DES MUSCLES DU MEMBRE IN FÉR IEU R
(m ontrant la co n stitutio n du plexus lombosacré)

DIVISIONS PRIM AIRES


A N TÉRIEU RES DES Région iliaque et cuisse Jambe et pied
NERFS RACHIDIENS

Division postérieure ( L 2 - 3)
Moyen adducteur
D ro it interne
Petit adducteur
Post. (L3-4)
Grand adducteur
O bturateur externe

iaque (L2-3)
Couturier (L2-3)
Quadriceps crural
D ro it antérieur
Crural
Vaste interne
Vaste externe
Sous crural Plantaire interne (L4-5, S I)
Pectine (L2-3-4) Court fléchisseur plantaire (L4-5)
Tibial
Abducteur I (L4-5)
Biceps crural (S1-2-3) Jumeaux (S1,2) 1er lom brical (L4-5)
(longue p ortion) Soléaire (S1-2) Court fléchisseur I (L4-5, S1)
Demi tendineux (L5, S1 - 2) Jambier postérieur (L5,S 1T
Plantaire externe (S 1-2)
Demi membraneux (L5, S1 ) Plantaire grêle (L4-4, S1 )
Grand adducteur (L3-4) Poplité (L4-5, S1 ) Abducteur du Ve
Fléchisseur comm un (L5 , S1 ) Chair carrée
Long fléchisseur I (L5, S1-2) Abducteur I
2e, 3e, 4e lom bricaux
Interosseux plantaire
Interosseux dorsaux
Musculo cutané (L4-5, S I )

Biceps crural (L5, S1-2) Long péronier latéral


(courte po rtio n ) C ourt péronier latéral

Tibial ant. (L4-5, S I) Tibial ant. (L5, S1)


Jambier ant. Pédieux
Extenseur commun
Péronier ant.
Extenseur I

(a) N. fessier inférieur (L5, S 1-2) (d) Nerf du carré crural 4-


Grand fessier jumeau inférieur (L4-5, S1) Les nerfs sont en lettres grasses.
(b) Nerf obturateur interne + (e) Nerf fessier supérieur (L4-5, S1)
jumeau supérieur (L5f S1-2) Moyen fessier — Schéma extrait de : W orthingham C - Upper and-Lower
co (c) Branches au pyramidal (S1-2) Petit fessier E xtre m ity Muscle and Innervation Charts.
CD Tenseur du fascia lata Sta n fo rd University Press. 1944.
FLEXION DE LA HANCHE

Am plitude du m ouvem ent :

Facteurs limitant le m ouvem ent :

1. Contact de la cuisse sur l’abdom en lorsque le


genou est fléchi.
2. Tension du Grand fessier.
3. Tension des muscles ischio-jambiers lorsque
le genou est étendu.

Fixation du m ouvem ent :

1. Contraction des muscles abdom inaux anté­


Grand psoas rieurs pour m aintenir la colonne lombaire et
2. Iliaque le bassin.
2. Poids du tronc.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

Grand psoas Apophyses transverses de toutes Petit trochanter


N. C rural (L2,L3) les vertèbres lombaires
Faces latérales des corps de la der­
nière vertèbre dorsale et de toutes
les vertèbres lombaires et disques
intervertébraux correspondants

Iliaque Deux-tiers supérieurs de la fosse a. Bord externe du tendon du grand


N. C rural (L2,L3) iliaque interne psoas
Lèvre interne de la crête iliaque b. Petit trochanter
c. Base du sacrum

Muselés accessoires

D roit antérieur Pectine


C outurier Petit adducteur
Tenseur du fascia lata Moyen adducteur
Grand adducteur
(fibres obliques)
FLEXION DE LA HANCHE

NORMAL ET BON

Position assise, les jambes pendantes.


M aintenir le bassin.
Le sujet fléchit la hanche dans la dernière partie
de l’amplitude du mouvement. La résistance
est appliquée au-dessus du genou.

PASSABLE

Position assise, les jambes pendantes.


M aintenir le bassin.
Le sujet fléchit la hanche dans la dernière partie
de l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE (1er Test)

Couché sur le côté, la jam be supérieure soute­


nue. Le tronc, le bassin et les jambes en exten­
sion.
M aintenir le bassin.
Le sujet fléchit la hanche dans toute l’amplitude
du mouvement. Le genou peut être fléchi pour
éviter la tension des muscles ischio-jambiers.
(Cf. droit antérieur).

MEDIOCRE (2e Test)


Couché sur le côté, le membre inférieur à évaluer
sur une petite plate-forme.
M aintenir le bassin.
Le sujet fléchit la hanche dans toute l’amplitude
du mouvement. Il peut fléchir le genou pour
empêcher la tension des muscles ischio-jam­
biers.
(Le dessin montre le début du mouvement). No­
tez que cette position peut être employée pour
évaluer les extenseurs faibles de la cuisse, les
fléchisseurs et extenseurs du genou.

41
FLEXION DE LA HANCHE

TRACE

Couché sur le dos, le membre inférieur soutenu.


On peut déceler une contraction du Psoas
juste sous le ligament inguinal, sur le bord in­
terne du Couturier.

Note : Compensation.
La substitution par le Couturier dans la flexion
de la hanche provoque une rotation externe et
une abduction de la hanche. On peut facile­
ment observer et palper le muscle près de son
origine pendant le mouvement.

Note : Compensation.
La substitution par le Tenseur du fascia lata
dans la flexion de la hanche provoque une ro­
tation interne et une abduction de la hanche.
On peut observer et palper le muscle à son ori­
gine (non figuré).
NOTES
EXTENSION DE LA HANCHE
A m plitude du mouvem ent :

115°-125° à 0°

EXTENSION
(retour de la flexion)

.......rV *
1
EXTENSION AU-DELA
DE LA LIGNE MEDIANE
0° à 10°-15° genou tendu
20° genou fléchi
Facteurs limitant le mouvement :
—4
1. Tension du ligament ilio-fémoral.
2— 2. Tension des muscles fléchisseurs de la
hanche.

Fixation du mouvement :

1. Contraction du Sacro-lombaire et du Carré


des lombes.
2. Poids du tronc.

1. Grand fessier
2. D em i-tendineux
3. D em i-m em braneux
4. Biceps crural (longue portion)

MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

ranci fessier a. Ligne courbe iliaque postérieure et a. Bord postérieur de la lame tendi­
. Nerf fessier inférieur (L5,S1,S2) lèvre externe de la crête iliaque au- neuse du fascia lata
dessus et en arrière de cette ligne b. Branche de trifurcation de la ligne
b. Face postérieure de la partie infé­ âpre
rieure du sacrum et bord latéral du
coccyx
c. Face postérieure du grand liga­
ment .sacro-sciatique

em i-tendineux Face postérieure de la tubérosité is- Face antéro-interne de la partie supé­


. N erf Sciatique L5,S1,S2 chiatique rieure de la diaphyse tibiale

(suite page 46)


EXTENSION DE LA HANCHE

NORMAL ET BON

Couché sur le ventre, les jambes étendues.


M aintenir le bassin.
Le sujet étend sa hanche dans toute l’amplitude
du mouvement.
La résistance est appliquée au-dessus de l’articu­
lation du genou.

NORMAL ET BON
(Test pour isoler l’action du
Grand fessier)
Couché sur le ventre, le genou fléchi.
M aintenir le bassin.
Le sujet étend sa hanche en gardant le genou flé­
chi pour diminuer l’action des muscles ischio-
jambiers. La résistance est appliquée au-des­
sus de l’articulation du genou.
L’amplitude du mouvement est limitée par la ten­
sion du Droit antérieur.

PASSABLE

Couché sur le ventre, les membres inférieurs éten­


dus.
M aintenir le bassin.
Le sujet étend son membre inférieur dans toute
l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE 1er Test

Couché sur le côté, la hanche en flexion, le genou


en extension et le membre inférieur, situé dans
le plan supérieur, soutenu par l’examinateur.
M aintenir le bassin.
Le sujet étend sa hanche dans toute l’amplitude
du mouvement.
Dans les cas Passable et Médiocre, le genou est
fléchi pour mettre en évidence l’action du
Grand Fessier.

MEDIOCRE 2e Test

Cf. 2e Test Médiocre de la Flexion de la Hanche.

45
EXTENSION DE LA HANCHE

TRACE

Couché sur le ventre.


La contraction du Grand fessier rétrécit le pli In­
terfessier.
On doit pouvoir palper la partie supérieure et la
partie inférieure du muscle
Possibilité de compensation par le releveur de l’a­
nus.

Note :
Compensation : le sujet peut soulever son bassin
et tenir son membre inférieur grâce aux mus­
cles ischio-jambiers, en soulevant son mem­
bre inférieur du plan de la table et en étendant
sa colonne lombaire. L’examinateur doit s’as­
surer que le bassin est fixe et que le mouve­
ment s’effectue au niveau de l’articulation de
la hanche.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

ïem i-m em braneux Face postérieure de la tubérosité is- Gouttière horizontale de la tubéro­
!. Sciatique L5,S 1 chiatique sité interne du tibia
Expansion fibreuse se confondant
avec l’aponévrose du Poplité, le li­
gament latéral interne du genou et
l’aponévrose de la jam be

iceps crural (longue portion) Longue portion : a. Face externe de la tête du péroné
. Sciatique S1,S2,S3 Face postérieure de la tubérosité is- b. Tubérosité externe du tibia
chiatique
NOTES
ABDUCTION DE LA HANCHE

Am plitude du m ouvem ent :

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension des fibres distales du ligament ilio-fé-
moral et du ligament pubo-fémoral.
2. Tension des muscles adducteurs de la cuisse.

Fixation du m ouvem ent :


1. Contraction des muscles abdom inaux laté­
raux, du Grand dorsal et du Carré des lombes.
2. Poids du tronc.

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

Moyen fessier Fosse iliaque externe entre la crête ilia­ Crête oblique de la face externe du
N. Nerf fessier supérieur L4,L5,S1 que et la ligne demi-circulaire posté­ grand trochanter
rieure en arrière et la ligne demi-cir­
culaire antérieure en avant

Muscles accessoires
Petit fessier
Tenseur du fascia lata
G rand fessier (fibres supérieures)
ABDUCTION DE LA HANCHE

NORMAL ET BON

Couché sur le côté, la hanche en légère exten­


sion, genou tendu. Le genou inférieur est flé­
chi pour équilibrer.
M aintenir le bassin.
Le sujet porte sa cuisse en abduction dans toute
l’amplitude du mouvement, sans faire de rota­
tion externe de la hanche.
La résistance est appliquée au-dessus de l’articu­
lation du genou.

PASSABLE

Couché sur le côté, la hanche en légère exten­


sion, genou tendu. Le genou inférieur est flé­
chi pour équilibrer.
M aintenir le bassin.
Le sujet porte sa cuisse en abduction dans toute
l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE

Couché sur le dos, les membres inférieurs en ex­


tension.
M aintenir le bassin.
Le sujet porte sa cuisse en abduction dans toute
l’amplitude du mouvement sans rotation.

TRACE

On peut percevoir les fibres du Moyen fessier sur


la face externe de l’os iliaque au-dessus du
grand trochanter.

49
ABDUCTION DE LA HANCHE

Note : Compensation
Le sujet peut rapprocher son bassin de son tho­
rax par une forte contraction de la muscula­
ture latérale du tronc et soulever ainsi sa
jam be par une abduction limitée. L’exam ina­
teur doit maintenir le bassin pour s’assurer
que le mouvement s’effectue au niveau de l’ar­
ticulation de la hanche.

N ote: Compensation.
Il faut exclure une rotation externe de cuisse
(compensation : couturier ainsi qu’une
flexion de la cuisse. (Compensation par le Ten­
seur du fascia lata : non figuré).
S3JLON
ADDUCTION DE LA HANCHE

1. Grand adducteur
2. Petit adducteur
3. Moyen adducteur
4. Pectine
5. Droit interne

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Grand adducteur a. Bord externe de la face inférieure a. Sur toute la longueur de la ligne
N. O bturateur (L3,L4) et branche du de la tubérosité ischiatique âpre et sur son prolongem ent in­
Sciatique b. Branche inférieure de l’ischion terne
c. Face antérieure de la branche infé­ b. Sur le tubercule du grand adduc­
rieure du pubis teur

Petit adducteur Face externe de la branche inférieure Aux deux tiers inférieurs d ’une ligne
N. O bturateur (L3,L4) du pubis allant du petit trochanter à la ligne
âpre, et à la partie supérieure de la
ligne âpre

(suite page 54)


ADDUCTION DE LA HANCHE

NORMAL ET BON

Couché sur le côté, un membre inférieur repo­


sant sur la table et l’autre soutenu par l’exami­
nateur avec une abduction d’environ 25°.
Le sujet porte son membre inférieur à évaluer en
adduction jusqu’à ce qu’il arrive au contact du
Membre inférieur situé dans le plan supérieur.
La résistance est appliquée au-dessus de l’articu­
lation du genou.

PASSABLE

Couché sur le côté, un membre inférieur repo­


sant sur la table et l’autre soutenu par l’exami­
nateur avec une abduction d’environ 25°.
Le sujet porte le membre inférieur à évaluer en
adduction jusqu’à ce qu’il arrive au contact du
Membre inférieur situé dans le plan supérieur.

MEDIOCRE

Couché sur le dos, les membres inférieurs en ab­


duction de 45°.
M aintenir le bassin.
Le sujet porte le membre inférieur à évaluer en
adduction dans toute l’amplitude du mouve­
ment, sans rotation.

TRACE

On peut percevoir la contraction des fibres des


muscles adducteurs sur la face interne de la
cuisse.

53
ADDUCTION DE LA HANCHE

Note : Compensation.
Le sujet peut employer ses muscles fléchisseurs
de la hanche en faisant une rotation interne de
la hanche.
Le décubitus latéral doit être maintenu.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Moyen adducteur Face antérieure du pubis à l’angle de Partie moyenne de la lèvre interne de
N. O bturateur (L3,L4) jonction de l’épine et de la sym­ la ligne âpre
physe

Pectine Crête pectinéale et portion qui lui est Ligne entre le petit trochanter et la
N. Crural (L2,L3,L4) antérieure, entre l’éminence iliopec- ligne âpre
tinée et l’épine du pubis

Droit interne a. Moitié inférieure de la symphyse Face interne du tibia au-dessous du


N. O bturateur (L3.L4) pubienne condyle
b. Moitié supérieure de la branche
descendante du pubis
NOTES
ROTATION EXTERNE DE LA HANCHE
Vue a n té rie u re j ‘ Vue postérieure
I A m plitude du mouvem ent :

0° à 4 5 ° + +

(diminuée si la hanche est en


extension)

1. Obturateur externe Facteurs limitant le mouvement :


2. Obturateur interne
3. Carré crural 1. Tension du ligament ilio-fémoral.
4. Pyramidal 2. Tension des muscles rotateurs internes de la
5. Jum eau supérieur hanche.
6. Jumeau inférieur
Fixation du m ouvem ent :
Poids du tronc

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine'' Terminaison

Obturateur externe a. Face interne du rebord osseux du Fossette digitale face interne du
N. O bturateur (L3.L4) trou ischio-pubien grand trochanter
b. Deux tiers internes de la face ex­
terne de la membrane obturatrice

Obturateur interne a. La plus grande partie du bord in­ A travers la petite échancrure sciati-
N. L5,S1,S2 terne du trou ischio-pubien que à.la partie antérieure de la face
b. Face pelvienne de la partie supé­ interne du grand trochanter au-des-
rieure de la grande échancrure scia- sus de la cavité digitale
tique et partie antéro-inférieure du
trou ischio-pubien.

Carré crural Partie supérieure du bord externe de Extrémité supérieure de la ligne qui
N.L4.L5.S1 la tubérosité ischiatique prolonge vers le bas le bord posté­
rieur du grand trochanter

(suite page 58)


ROTATION EXTERNE DE LA
HANCHE
NORMAL ET BON
Assis, jam bes pendantes coussin sous le genou
du côté à tester m aintenir la cuisse au-dessus
du genou pour em pêcher l’abduction et la
flexion de la hanche.
Le sujet se tient à la table pour stabiliser le
bassin.
Le sujet exécute une rotation externe de sa
hanche. Il ne doit pas aider sa rotation par
une bascule du bassin du côté opposé.
La résistance est appliquée au-dessus de sa
cheville.
Note : La résistance doit être appliquée lente­
m ent et soigneusem ent dans les tests pour
les rotations de la hanche.
L ’emploi d ’un grand bras de levier pouvant
causer un dom m age aux structures articu­
laires, s’il n ’est pas contrôlé.

PASSABLE
Assis, jam bes pendantes, coussin sous le
genou du côté à tester, maintenir la cuisse
au-dessus du genou.
Le sujet exécute une rotation externe de sa
hanche dans toute l’amplitude du m ouve­
ment.

MEDIOCRE (1er Test)

Debout sur un pied (le pied peut être sur un m on­


ticule). Le membre inférieur à évaluer est libre
du sol et en rotation interne.
M aintenir le bassin.
R otation externe par le sujet dans toute l’ampli­
tude du mouvement.

MEDIOCRE (2e Test, si le malade ne peut se te­


nir debout)

Couché sur le dos avec le membre inférieur à éva­


luer en rotation interne.
M aintenir le bassin.
Le sujet exécute une rotation externe de son
membre inférieur dans toute l’amplitude du
mouvement.

57
TRACE

peut percevoir une contraction des muscles


otateurs externes par la palpation profonde
:n arrière du grand trochanter.

te : il faut opposer une résistance lente et at-


entive dans les tests de rotation de la hanche.
3n peut léser les structures articulaires si on
îe contrôle pas le grand bras du levier.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Pyramidal a. Face antérieure du sacrum entre A travers la grande échancrure sciati­


N. S1,S2 les quatre premiers trous sacrés an­ que au bord supérieur du grand tro-
térieurs cha,nter
b. Bord supérieur de la grande échan­
crure sciatique et face antérieure
du grand ligament sacro-sciatique

Jumeau supérieur Face externe de l’épine sciatique. Bord supérieur du tendon de l’O btura­
N. L5,S1,S2 teur interne et, avec lui, à la face in­
terne du.grand trochanter

Jumeau inférieur Partie supérieure de la tubérosité is- Bord inférieur du tendon de l’O btura­
N. L4,L5,S1, chiatique teur interne et, avec lui, à la face in­
terne du grand trochanter

Grand fessier a. Ligne courbe iliaque postérieure et a. Bord postérieur de la lame tendi­
(figuré page 41) lèvre externe de la crête iliaque au- neuse du fascia lata
N. Fessier inférieur (L5,S1,S2) dessus et en arrière de cette ligne b. Branche de trifurcation de la ligne
b. Face postérieure de la partie infé­ âpre
rieure du sacrum et bord latéral du
coccyx
c. Face postérieure du grand liga­
ment sacro-sciatique

Muscles accessoires
Couturier
Biceps crural (longue portion)
Petit et moyen adducteurs
NOTES
ROTATION INTERNE DE LA HANCHE

Amplitude du mouvement

(diminuée si la hanche est en


extension 0 à 30° environ)

Petit fessier Facteurs limitant le mouvement :


1. Tension du ligament ilio-fémoral quand la
hanche est en extension.
2. Tension du ligament ischio-fémoral quand la
hanche est en flexion.
3. Tension des muscles rotateurs externes de la
hanche.

Fixation du mouvement :
Poids du tronc.

MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

1etit fessier a. Fosse iliaque externe entre les a. Bord antérieur du grand trochan­
I. Fessier supérieur (L4,L5,S1) lignes courbes antérieure et posté­ ter
rieure b. Expansion aponévrotique à la
b. Bord de la grande échancrure scia- capsule articulaire
tique

enseur du fascia lata . Extrém ité antérieure de la lèvre ex­ Entre les dèiix couches de la bande­
(figuré page 64) terne de la crête iliaque lette ilio-tibiale à l'union du tiers su­
. Fessier supérieur (L4,L5,SI) b. Face externe de l’épine iliaque an- périeur et du tiers moyen, Cette
téro-supérieure bandelette s’insère sur la tubérosité
externe du tibia

Muscles accessoires
Moyen fessier (fibres antérieures)
Dem i-tendineux
Dem i-m em braneux
ROTATION INTERNE DE LA
HANCHE
NORMALE ET BON

Assis, jam bes pendantes, coussin sous le


genou du côté à tester.
M aintenir la cuisse au-dessus du genou pour
em pêcher l’adduction de la hanche.
Le sujet se tient à la table pour stabiliser son
bassin.
Le sujet exécute une rotation interne de sa
hanche. Il ne doit pas aider sa rotation par
une élévation du bassin du côté à tester.
La résistance est appliquée au-dessus de sa
cheville.
Note : idem rotation externe de hanche.

PASSABLE

Assis, jam bes pendantes, coussin sous le


genou du côté à tester.
M aintenir la cuisse.
Le sujet exécute une rotation interne de sa
hanche dans toute l’am plitude du m ouve­
m ent. Bassin bien fixé.

MEDIOCRE (1er Test)

Debout sur un pied (le pied peut être placé sur un


monticule). Le membre inférieur à évaluer est
libre du plancher, et en rotation externe.
M aintenir le bassin.
Rotation interne par le sujet dans toute l’ampli­
tude du mouvement.

MEDIOCRE (2e test, si le malade ne peut se te­


nir debout)

Couché sur le dos, le membre inférieur à évaluer


en rotation externe.
M aintenir le bassin.
Le sujet exécute une rotation interne de son mem-'
bre inférieur dans toute l’amplitude du mouve­
ment.

61
ROTATION INTERNE DE LA
HANCHE
TRACE

On peut palper le tenseur cfu fascia lata près de


son origine en arrière et au-dessous de l’épine
iliaque antéro-supérieure. Les fibres du petit
fessier se trouvent au-dessous de celles du
Moyen fessier et du Tenseur du fascia lata.
Note :
11 faut m aintenir le bassin du sujet si celui-ci le
soulève du côté examiné pour aider la rota­
tion interne (non figuré).
NOTES
FLEXION, ABDUCTION ET ROTATION EXTERNE DE LA
HANCHE AVEC FLEXION DU GENOU : COUTURIER

Am plitude du mouvement :
Action d’ensemble des articulations ; amplitudes
limitées.

Facteurs limitant le mouvement :


Ensemble des limitations de chaque articulation.

Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles abdom inaux pour
m aintenir le bassin.
2. Poids du tronc.

Couturier

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Term inaison

Couturier a. Epine iliaque antéro-supérieure Sur la face antéro-interne du tibia en


N. C rural (L2,L3) b. Partie voisine de l’échancrure sous- arrière de la tubérosité antérieure
jacente, en dedans du tenseur du En avant du droit interne et du demi
fascia lata tendineux avec lesquels il constitue
la patte d’oie

Muscles accessoires
Fléchisseurs de la cuisse et du genou
Rotateurs externes de la cuisse
A bducteurs de la cuisse
FLEXION, ABDUCTION ET
ROTATION EXTERNE DE LA
HANCHE AVEC FLEXION DU
GENOU : COUTURIER

NORMAL ET BON
Assis, jam bes pendantes.
Flexion, abduction et rotation externe de la
hanche et flexion du genou par le sujet. Résis­
tance à la flexion et à l’abduction de la hanche
appliquée au-dessus du genou, avec une main.
La contre-résistance à la rotation externe de
la hanche et à la flexion du genou est appli­
quée par l’autre main au-dessus de la cheville.
Observer le relief du Couturier près de son in­
sertion d’origine.

PASSABLE
Assis, jam bes pendantes, talon de la jam be à éva­
luer au contact de la cheville du côté opposé.
M aintenir le bassin.
Le sujet remonte le talon le long de la crête ti­
biale de la jam be opposée avec flexion, abduc­
tion et rotation externe de la hanche et flexion
du genou du côté évalué. Palper le couturier
près de son insertion d’origine.

MEDIOCRE
Couché sur le dos, le talon de la jam be à évaluer
au contact de la cheville du côté opposé.
M aintenir le bassin.
Le sujet glisse le talon le long de la crête tibiale de
la jam be opposée jusqu’au genou, avec
flexion, abduction et rotation externe de la
hanche, et flexion du genou du côté évalué.
Palper le couturier près de son insertion d’ori­
gine.

TRACE
Les fibres tendineuses du couturier peuvent être
décelées près de son insertion d’origine, au-
dessous de l’épine iliaque antéro-supérieure.

65
FLEXION, ABDUCTION ET
ROTATION EXTERNE DE LA
HANCHE, AVEC FLEXION
DU GENOU : COUTURIER

Note : La substitution par le Psoas iliaque dans


ce mouvement est décelée par une flexion de
la hanche, sans abduction ni rotation externe.
NOTES
ABDUCTION DE LA HANCHE A PARTIR DE LA POSITION EN
FLEXION : TENSEUR DU FASCIA LATA

Amplitude du mouvement :
Action d’ensemble des articulations ; amplitudes
limitées.

Facteurs limitant le mouvement :


Ensemble des limitations de chaque articulation.

Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles abdom inaux laté­
raux et du grand dorsal.
2. Poids du tronc.

Tenseur du fascia lata

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Tenseur du fascia lata a. Extrémité antérieure de la lèvre ex­ Ses fibres s’entremêlent avec l’aponé­
Ni. Fessier supérieur (L4,L5,S1) terne de la crête iliaque vrose fémorale à la jonction des
b. Fac.e externe de l’épine iliaque an- tiers moyen et supérieur. Cette apo­
téro-supérieure névrose se fixe sur la face anté­
rieure de la tubérosité externe du ti­
bia

Muscles accessoires
Fessier moyen
Petit fessier
ABDUCTION DE LA HANCHE
A PARTIR DE LA POSITION
EN FLEXION : TENSEUR DU
FASCIA LATA

NORMAL ET BON
Couché sur le côté, genou inférieur légèrement
fléchi pour équilibrer ; le membre inférieur à
évaluer est fléchi à 45 degrés du plan frontal
du bassin, en légère rotation interne.
M aintenir le bassin.
Abduction du membre inférieur par le sujet,
dans une am plitude de 30 degrés.
La contre-résistance est appliquée au-dessus du
genou.

PASSABLE
Couché sur le côté, le genou inférieur légèrement
fléchi pour équilibrer ; le membre inférieur à
évaluer est fléchi à 45 degrés du plan frontal
du bassin, en légère rotation interne.
M aintenir le bassin.
Abduction par le sujet de son membre inférieur
dans une am plitude de 30 degrés.

MEDIOCRE
Assis sur la table, tronc à 45 degrés, mains en ap­
pui arrière, genoux en extension
M aintenir le bassin.
Abduction, en légère rotation interne, par le su­
jet de son membre inférieur dans une ampli­
tude de 30 degrés.

69
ABDUCTION DE LA HANCHE
A PARTIR DE LA POSITION
DE FLEXION : TENSEUR DU
FASCIA LATA

TRACE

Observer et palpez le tenseur du fascia lata au-


dessous de son origine et à sa terminaison sur
le bord externe du genou, pour déterminer la
présence d’une contraction.

Note : Les tests pour les équivalences « Médio­


cre » et « Trace » peuvent être effectués le sujet
couché sur le dos, les jambes sur un plan in­
cliné de 45 degrés: (Non illustré).
NOTES
FLEXION DU GENOU
Amplitude du mouvement :

0° à 120°-130°

Facteurs limitant le mouvement :

1. Tension des muscler extenseurs du genou, en


particulier du D roit antérieur si la hanche est
en extension.
2. Contact du mollet avec la face postérieure de
la cuisse.

Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles Sacro-lombaire et
Carré des lombes.
2. Poids de la cuisse et du bassin.

1. Biceps crural
2. Demi-tendineux
3. Demi-membraneux

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

Biceps crural (longue portion) Face postéro-interne de la tubérosité


Ni Sciatique (S1,S2,S3) ischiatique
a. Face externe de la tête du péroné
b. Tubérosité externe du tibia
Biceps crural (courte portion) Partie inférieure de la crête externe de
N; Sciatique (L5,S1 ,S2) la ligne âpre et partie supérieure de
la ligne suscondylienne externe

D emi-tendineux Face inférieure et face interne de la tu­ Face antéroTinterne de la partie supé­
N. Sciatique (L 5,SI,S2) bérosité ischiatique rieure de la diaphyse tibiale

(suite page 74)


FLEXION DU GENOU

NORMAL ET BON
1) Biceps crural
Couché sur le ventre, les membres inférieurs en
extension.
M aintenir le bassin.
Le sujet fléchit le genou. L’examinateur saisit la
jambe au-dessus de la cheville, fait faire une ro­
tation externe à la jam be (le muscle est mieux
aligné) et s’oppose à la flexion pour tester le Bi­
ceps crural.
2) (Demi-tendineux et Demi-membraneux)
Couché sur le ventre, les membres inférieurs en
extension.
Maintenir le bassin.
Le sujet fléchit le genou. L’examinateur saisit la
jam be au-dessus de la cheville, fait faire une ro­
tation interne à la jam be et s’oppose à la
flexion pour tester le Demi-membraneux et le
Demi-tendineux.

PASSABLE
•Couché sur le ventre, les membres inférieurs en
extension.
Maintenir la cuisse sur le côté interne et sur le
côté externe, sans exercer de pression sur le
groupe musculaire qu’on examine. (Coude
bloquant Tischion-non figuré). Le sujet fléchit
le genou dans toute l’amplitude du mouve­
ment.
(Si les jum eaux sont faibles, le genou peut être flé­
chi à 10° en position de départ. Si le Biceps cru­
ral est plus fort, la jam be fait une rotation ex­
terne ; si le Demi-tendineux et le Demi-mem-
braneux sont plus forts, la jam be fait une
rotation interne pendant la flexion.

MEDIOCRE (1er TEST)


Couché sur le côté, les membres inférieurs éten­
dus et le membre inférieur situé dans le plan su­
périeur soutenu.
M aintenir la cuisse du côté examiné.
Le sujet fléchit le genou dans toute l’amplitude
du mouvement.
Une inégalité de la force musculaire provoque
une rotation de la jam be comme dans l’exem­
ple ci-dessus.

MEDIOCRE (2e TEST)


Cf. 2e test Médiocre de la flexion de hanche.

73
FLEXION DU GENOU

TRACE
Couché sur le ventre, le genou légèrement fléchi
et la jam be supérieure soutenue.
Le sujet essaye de fléchir le genou. On peut pal­
per les tendons des muscles fléchisseurs du ge­
nou sur la face postérieure de la cuisse près de
l’articulation du genou.

Note : Compensation.
Le sujet fléchit la hanche afin de dém arrer le
mouvement avec le genou légèrement fléchi.
Note : La substitution par le Couturier provoque
une flexion et une rotation externe de la
hanche. La flexion du genou est alors moins
difficile puisque la jam be n’est pas élevée verti­
calement contre la pesanteur (non figuré).
Il ne faut pas laisser fléchir fortement le pied afin
d’empêcher la substitution par les jumeaux.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

D em i-m em braneux Partie postérieure de la tubérosité is- a. Gouttière horizontale de la face


N. Sciatique (L5,S1) chiatique postéro-interne de la tubérosité in­
terne du tibia
b. Expansion fibreuse se confondant
avec l’aponévrose du Poplité, le li­
gament latéral interne du genou et
l’aponévrose de la jam be

M use les accessoires


Poplité Droit interne
C outurier Jum eaux
S1J.ON
EXTENSION DU GENOU

Amplitude du mouvement :

120°-130° à 0°
(retour de la flexion)

Facteurs limitant le mouvement :


1. Tension du ligament poplité oblique, et des li­
gaments croisés et latéraux du genou.
2. Tension des muscles fléchisseurs du genou.

Fixation du mouvement :
4—' 1. Contraction des muscles abdom inaux anté­
rieurs pour fixer l’insertion d’origine du Droit
antérieur.
2. Poids de la cuisse et du bassin.

Quadriceps crural
1. Droit antérieur
2. Crural
3. Vaste interne
4. Vaste externe

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Quadriceps crural a. Tendon direct : épine iliaque an- Base de la rotule


N. C rural (L2,L3,L4) téro-inférieure
Droit antérieur b. Tendon réfléchi : gouttière suscoty-
loïdienne

Crural Faces antérieure et externe des deux- Constitue la partie profonde du ten­
tiers supérieurs de la diaphyse fé­ don du Quadriceps crural qui slft-
morale sère à la base de la rotule

Vaste interne a. Moitié inférieure de la ligne inter- Bord interne de la rotule et du tendon
trochantérienne du Quadriceps crural
b. Lèvre interne de la ligne âpre et
partie proximale de la crête suscon-
dylienne interne

Vaste externe a. Partie supérieure de la ligne inter- Bord externe de la rotule, en form ant
trochantérienne une partie du tendon du Q uadri­
b. Bords antérieur et inférieur du ceps Crural
grand trochanter
c. Moitié supérieure de la lèvre ex­
terne de la ligne âpre
EXTENSION DU GENOU
NORMAL ET BON
Couché sur le dos, la jam be à évaluer pendante,
l’autre membre inférieur fléchi le pied repo­
sant sur la table (pour m aintenir le bassin).
M aintenir la cuisse au-dessus du genou.
(Eviter de faire pression sur le quadriceps cru­
ral).
Extension du genou par le sujet dans l’amplitude
normale du mouvement.
La résistance est appliquée au-dessus de la che­
ville. (Un coussinet doit être placé sous le ge­
nou).

PASSABLE
Couché sur le dos, la jam be à évaluer pendante,
l’autre membre inférieur fléchi, le pied repo­
sant sur la table (pour m aintenir le bassin).
M aintenir la cuisse au-dessus du genou. (Eviter
de faire pression sur le quadriceps crural).
Extension du genou par le sujet dans l’amplitude
•normale du mouvement.

MEDIOCRE (1er TEST)


Couché sur le côté avec le membre inférieur situé
dans le plan supérieur soutenu. La jam be à
évaluer en flexion. (Eviter de faire pression
sur le quadriceps crural).
Extension du genou par le sujet dans l’amplitude
normale du mouvement.

MEDIOCRE (2e TEST)


Cf. 2e test Médiocre Flexion de Hanche.

TRACE
Couché sur le dos avec le genou soutenu en
flexion.
Le sujet essaie de faire une extension du genou.
La contraction du quadriceps crural est décelée
par la palpation du tendon entre la rotule et la
tubérosité du tibia.

77
Note : Le sujet peut être assis, détendant ainsi le
droit antérieur, pour les équivalences «N or­
mal » et « Bon » et « Passable ». On peut ainsi
estimer la force de contraction du droit anté­
rieur en com parant la force du quadriceps cru­
ral dans les positions assise et couchée.
Note : Maintenir le fémur pour éviter une rota­
tion interne ou externe qui peut avoir lieu
pour diminuer l’effet de la gravité. Dans ces
deux cas, l’extension n’est pas effectuée dans
le plan vertical (non illustré).
NOTES
FLEXION PLANTAIRE
Amplitude du mouvement :

~y 0° à 30°-45°
Ti

Facteurs limitant le mouvement :


1. Tension du ligament péronéo-astragalien an­
térieur, des fibres antérieures du ligament del­
toid ien.
2. Tension du plan fibreux antérieur.
3. Tension des muscles fléchisseurs dorsaux de
la cheville.
4. Contact de la partie postérieure de l’astragale
et du tibia.

Fixation du mouvement :
Poids de la cuisse.
Action synergique du quadriceps qui prévient la
flexion du genou.

1. Jumeaux
2. S oléaire

MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

¿meaux a. Jum eau interne : Tendon d’Achille


. Branches du Sciatique poplité in­ Faces postéro supérieure et interne
terne (S1,S2) du condyle interne du fémur
b. Jum eau externe :
Faces postéro supérieure et ex­
terne du condyle externe du fémur

oléaire a. Face postérieure de la tête du pé­ Tendon d’Achille qui s’insère au mi­
. Branche du Sciatique poplité in­ roné lieu de la face postérieure du calca-
terne (S1,S2) b. Tiers supérieur de la face posté­ néum
rieure de la diaphyse du péroné
c. Ligne oblique et tiers moyen du
bord interne du tibia
Muscles accessoires

Jam bier postérieur Long fléchisseur propre du gros orteil


Long péronier latéral Long fléchisseur comm un des orteils
Court péronier latéral Plantaire grêle
FLEXION PLANTAIRE : JUMEAUX ET SOLEAIRE
NORMAL ET BON
Debout sur la jam be à évaluer, le genou tendu.
« N O RM A L » le sujet se soulève sur la pointe du
pied dans toute l’amplitude du mouvement de
flexion plantaire. 11 peut facilement répéter ce
mouvement quatre ou cinq fois. (Le jam bier
postérieur, le long péronier latéral et les mus­
cles courts doivent être «N O R M A L » et
« BON » pour fixer la partie antérieure du
pied et aider le mouvement en assurant une
pression contre le sol).
« BON » si le sujet exécute difficilement le mouve­
ment dans toute son amplitude ou s’il se fati­
gue vite.
Note : Compensation.
Le talon peut être soulevé sans élévation du
corps, mais ceci ne doit pas être confondu
avec une flexion plantaire vraie.
PASSABLE
Debout sur la jam be à évaluer, le genou tendu.
Le sujet exécute une flexion plantaire suffisante
pour soulever son talon du plancher (non fi-
gUre) MEDIOCRE
Couché sur le côté, la jam be à évaluer reposant
sur sa face externe, le genou en extension et le
pied en position moyenne.
M aintenir la jam be.
Le sujet exécute une flexion plantaire dans toute
l’am plitude du mouvement.
TRACE
On perçoit la contraction des jum eaux et du so-
léaire en palpant le Tendon d’Achille au-des­
sus du calcanéum et les fibres musculaires sur
la face postérieure de la jam be (non figuré).
TESTS EN ELIMINANT LE POIDS
Couché sur le dos avec un coussin sous le creux
poplité pour éviter l’hyperextension.
M aintenir la jam be au-dessus de la cheville. Le
sujet exécute une flexion plantaire.
On oppose une résistance en saisissant le calca­
néum et en exerçant une pression contre la
traction des fléchisseurs plantaires. L’avant-
tjras peut exercer une contre-pression sur la
plante du pied pour prévenir la contraction
des muscles accessoires qui fixent la partie an­
térieure du pied (en prenant soin de ne pas
écraser la tête de l’astragale).
(On notera NORM AL, BON, ou PASSABLE
selon la résistance opposée, en m ettant un
point d’interrogation car ce ne sont que les
tests supportant le poids qui évaluent exacte­
ment la force des Jum eaux et du Soléaire).

81
FLEXION PLANTAIRE : SO-
LEAIRE

NORMAL ET BON
Debout sur la jam be à évaluer, le genou en
flexion.
Pour une équivalence « N ORM AL », le sujet sou­
lève le talon du plancher dans toute l’ampli­
tude du mouvement de flexion plantaire, le ge­
nou est maintenu en flexion. Le sujet peut faci­
lement répéter le mouvement quatre ou cinq
fois.
L’équivalence « BON » est accordée si le sujet se
fatigue.

PASSABLE
Debout sur la jam be à évaluer, le genou en
flexion.
Flexion plantaire du pied par le sujet, suffisante
pour soulever le talon du plancher (non illus­
tré).

TESTS EN ELIMINANT LE POIDS


Couché sur le ventre, le genou en flexion, le pied
en demi-flexion.
M aintenir la jambe.
Flexion plantaire par le sujet, contre la résis­
tance appliquée à la surface postérieure du cal-
canéum (Un point d’interrogation doit suivre
les équivalences de « NORM AL » « BON » et
« PASSABLE » si les tests sont faits avec le su­
jet couché. Voir les tests précédents).
L’équivalence « M EDIO CRE » se note couché
sur le côté. (Voir test page précédente).
Note : La substitution par le jam bier postérieur,
les long péronier et court péronier latéraux,
donnera une flexion plantaire de la partie anté­
rieure du pied sans mouvement défini du calca-
néum.
Note : La substitution par le long fléchisseur des
orteils et le long fléchisseur du gros orteil don­
nera le même genre de mouvement avec une
flexion exagérée des orteils.
S3J.ON
FLEXION DORSALE ET INVERSION DU PIED

Amplitude du mouvement : 20 à 30°

Facteurs limitant le mouvement :


1. Tension des ligaments externes.
2. Tension du Long péronier latéral et du Court
péronier latéral.
3. Contact des os du tarse sur le bord interne.

Fixation du mouvement :
Poids de la jambe.

Jambier antérieur

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Term inaison

Jambier antérieur a. Condyle externe et deux tiers supé­ a. Face inféro-interne du premier cu­
N. Branche du Sciatique poplité ex­ rieurs de la face antéro-externe du néiforme
terne (L4,L5,SI) tibia b. Base du premier métatarsien
b. M em brane interosseuse
FLEXION DORSALE ET INVERSION DU PIED

NORMAL ET BON
Position assise, les jambes pendantes.
M aintenir la jambe.
Le sujet porte son pied dans toute l’amplitude du
mouvement en flexion dorsale et en inversion,
orteils relâchés. La résistance est appliquée
sur le dos du pied et sur son bord interne.
Note : Il faut recommander au sujet de fléchir
son gros orteil pour éviter une substitution
par l’Extenseur propre du gros orteil.

PASSABLE

Assis les jam bes pendantes.


M aintenir la jambe.
Le sujet porte son pied en flexion dorsale et inver­
sion, dans toute l’am plitude du mouvement,
les orteils relâchés.

MEDIOCRE
Couché sur le côté, le pied sur le bord externe.
L’exam inateur m aintient le tibia d’une main pen­
dant qu’il soulève le talon de l’autre.
Le sujet glisse la partie antérieure du pied sur la
table, dans toute l’amplitude du mouvement
d’inversion et de flexion dorsale.

TRACE
On peut palper le tendon du Jam bier antérieur
sur la face antéro-interne de la cheville.

85
INVERSION DU PIED EN FLEXION PLANTAIRE
Amplitude du mouvement : 15 à 25°

Facteurs limitant le mouvement :


1. Tension des ligaments externes.
2. Tension des muscles péroniers.
3. Contact des os du tarse sur le bord interne.

Fixation du mouvement :
Poids de la jambe.

Jambier postérieur

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

am hier postérieur a. Deux tiers supérieurs de la face in­ a. Tubercule du scaphoïde


J. Branche du tibial postérieur terne du péroné b. Expansions fibreuses vers le sus­
(L5,S1) b. Partie externe de la face posté­ tentaculum tali, vers les 3 cunéi­
rieure du tibia entre le début de la formes, vers le cuboïde et vers les
ligne oblique et l’union du tiers bases des 2e, 3e, et 4e métatarsiens
moyen et du tiers inférieur de la dia-
physe
c. Membrane interosseuse

Muscles accessoires ■
Long fléchisseur comm un des orteils
Long fléchisseur propre du gros orteil
Jum eau interne
INVERSION DU PIED EN
FLEXION PLANTAIRE

NORMAL ET BON
Couché sur le côté, le pied en flexion plantaire et
reposant sur le bord externe. M aintenir la
jambe. Eviter d’exercer une pression sur le
jam bier postérieur.
Le sujet porte son pied en inversion, dans toute
l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur le bord interne de
la partie antérieure du pied.
Note : L ’inversion combine la supination, l’ad­
duction et la flexion plantaire.

PASSABLE
Couché sur le côté, le pied en flexion plantaire et
reposant sur son bord externe.
M aintenir la jam be. Eviter d’exercer une pres­
sion sur le Jam bier postérieur.
Le sujet porte son pied en inversion dans toute
l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE
Couché sur le dos, le pied en flexion plantaire et
dépassant du bord de la table.
M aintenir la jam be.
Le sujet porte son pied en inversion dans toute
l’amplitude du mouvement.

TRACE

On peut percevoir le tendon du Jam bier posté­


rieur entre la malléole interne et le scaphoïde.
On peut aussi le palper au-dessus de la mallé­
ole.

87
EVERSION DU PIED

Amplitude du mouvement : 15 à 20°

Facteurs limitant le mouvement :


1. Tension des ligaments internes.
2. Tension du Jam bier antérieur et du Jam bier
postérieur.
3. Contact des os du tarse sur le bord externe.

Fixation du mouvement :
Poids de la jambe.

1. Long péronier latéral


2. Court péronier latéral

MUSCLES PRINCIPAUX____________________ __
Muscle Origine Term inaison

Long péronier latéral a. Tête du péroné et deux tiers supé­ Le tendon passe en arrière de la mallé­
N. Branche du m usculo-cutané rieurs de la face externe du corps ole externe, se dirige obliquem ent
(L4,L5,S1 ) du péroné en avant dans la gouttière de la face
b. Parfois quelques libres viennent inférieure du cuboïde et croise la
de la tubérosité externe du tibia plante du pied pour s’insérer sur la
face externe de la base du 1er m éta­
tarsien et sur la partie interne des
cunéiformes

Court péronier latéral Deux tiers inférieurs de la face ex- 11 passe derrière la malléole externe
N. Branche du M usculo-cutané terne du corps du péroné pour s’insérer sur le tubercule du 5e
(L4,L5,S1) m étatarsien sur la face externe de
l'os

Muscles accessoires

Extenseur comm un des orteils Péronier antérieur


EVERSION DU PIED
NORMAL ET BON

Couché sur le côté, cheville en position


interm édiaire.
M aintenir la jam be.
Le sujet abaisse la tête de son 1er m étatarsien et
porte son pied en éversion dans toute
l’am plitude du mouvement.
Pour évaluer le Long péronier latéral la
résistance est appliquée sur la face plantaire
de la tête du 1er m étatarsien.
Pour évaluer le Court péronier latéral, la
résistance est appliquée sur le bord externe
du pied.
Les 2 muscles peuvent être évalués ensemble
en em ployant une cinèse, un appui est placé
sur la partie latérale du 5e*m étatarsien vers le
dedans et vers le bas et un autre sur la face
plantaire du 1er m étatarsien vers le haut et
le dedans.
N ote : L ’éversion combine la pronation, l’ab
duction et la flexion dorsale.

PASSABLE
Couché sur le côté, le pied reposant sur son bord
interne.
M aintenir la jambe.
Le sujet abaisse la tête de son premier m étatar­
sien (LPL) et porte son pied en éversion (LPL
et CPL) dans toute l’amplitude du mouve­
ment.

MEDIOCRE
Couché sur le dos, le pied dépassant du bord de
la table.
M aintenir la jambe.
Le sujet abaisse la tête de son premier m étatar­
sien (LPL) et porte son pied en éversion (LPL
et CPL) dans toute l'amplitude du mouve­
ment.

TRACE
On peut percevoir le tendon du C ourt péronier la­
téral au-dessus de la base du 5e métatarsien
sur le bord externe du pied (figuré).
On peut provoquer une contraction du Long pé­
ronier latéral par une légère pression dirigée
vers le haut sous la tête du 1er métatarsien
(non figuré).

89
FLEXION DES ARTICULATIONS
HETATARSOPHALANGIENNES

Am plitude du m ouvem ent :

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension des tendons des muscles extenseurs
des orteils.
2. Contact des parties molles.

Fixation du m ouvem ent :


Poids de la jam be et du pied.

1. Lom bricaux
2. Court fléchisseur du gros orteil
FLEXION DES ARTICULATIONS METATARSOPHALANGIENNES DES 4 DERNIERS
ORTEILS

MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

lombricaux Dans l’angle de division des tendons Passent autour des faces internes des
1er lombrical du long fléchisseur commun 4 derniers orteils pour s’insérer
J. Branche du Plantaire interne dans les expansions des tendons de
(L4,L5) l’extenseur comm un sur la face dor­
2e,3e,4e lom bricaux sale des premières phalanges
I. Branche du Plantaire externe
(S 1,S2)

Muscles accessoires
Interosseux dorsaux et plantaires
C ourt fléchisseur du petit orteil
Long fléchisseur comm un des orteils
Court fléchisseur plantaire

(suite page 91)


FLEXION DES ARTICULATIONS METATARSOPHALANGIENNES
FLEXION DES ARTICULATIONS
METATARSOPHALANGIENNES DES
4 DERNIERS ORTEILS
(LOMBRICAUX)
Couché sur le dos.
M aintenir les métatarsiens.
Le sujet fléchit les quatre derniers orteils. La ré­
sistance est appliquée sous la première rangée
des phalanges pour la note «N O R M A L » et
'< BON ».
Note : dans tous les tests, il est souvent bon d’éva­
luer séparément chaque orteil car leur force va­
rie.

FLEXION DE L’ARTICULATION
METATARSOPHALANGIENNE DU GROS
ORTEIL
(COURT FLECHISSEUR DU GROS
ORTEIL)
Couché sur le dos.
M aintenir le premier métatarsien.
Le sujet fléchit son gros orteil. Pour la note
« NO RM A L » et « BON », on applique la résis­
tance sous la première phalange.
Note : il peut être difficile d’évaluer les cotations
inférieures à « NORM AL » et « BON » car le
mouvement de l’articulation est souvent li­
mité et on ne peut pas palper les muscles et les
tendons. Si l’amplitude semble normale, on
peut noter « PASSABLE » pour tout le m ou­
vement et « M E D IO C R E» pour un mouve­
ment partiel.

FLEXION DE L’ARTICULATION METATARSOPHALANGIENNE DU GROS ORTEIL

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

Court fléchisseur du gros orteil a. Bord interne de la face intérieure Par deux tendons sur les faces interne
N. Branche du Plantaire interne du cuboïde et externe de la base de la première
(L4,L5,S1) b. Partie contigue du 3° cunéiforme phalange du gros orteil (chaque ten­
don contient un sésamoïde)

Muscle accessoire
Long fléchisseur propre du gros orteil

91
FLEXION DES ARTICULATIONS
INTERPHALANGIENNES DES ORTEILS
A m plitude du m ouvement

0° à 50-90°

Facteurs limitant le m ouvement :


1. Tension des tendons des muscles extenseurs
des orteils et des éléments articulaires dor­
saux et latéraux.
2. Contact des parties molles des phalanges.

Fixation du mouvement :
1. Maintien du pied par les rotateurs internes et
les rotateurs externes.
2. Action synergique du Jam bier antérieur qui
empêche la flexion plantaire de la cheville.

1. Long fléchisseur com mun des orteils


2. Court fléchisseur plantaire
3. Long fléchisseur propre du gros orteil

FLEXION DES ARTICULATIONS INTERPHALANGIENNES DISTALES DES


4 DERNIERS ORTEILS

MUSCLE PRINCIPAL
Muscle Origine Terminaison

:mg fléchisseur com m un des orteils Face postérieure du tibia sous la ligne Base de la dernière phalange des 4 der­
Branche du Tibial postérieur oblique jusqu’à 7 ou 8 cm de son ex­ niers orteils
(L5.S1) trémité

FLEXION DES ARTICULATIONS INTERPHALANGIENNES PROXIMALES DES

4 DERNIERS ORTEILS

)urt fléchisseur plantaire Tubérosité interne du calcanéum Par deux languettes sur les côtés des
. Branche du Plantaire interne deuxièmes phalanges des 4 der­
L4L5 niers orteils

(suite page 9 >)


FLEXION DES ARTICULATIONS INTERPHALANGIENNES
DES ORTEILS
FLEXION DES ARTICULATIONS INTER­
PHALANGIENNES DISTALES DES 4
DERNIERS ORTEILS
(LONG FLECHISSEUR COMMUN DES
ORTEILS)
Couché sur le dos.
M aintenir les deuxièmes phalanges des 4 der­
niers orteils.
Le sujet fléchit ses orteils. Pour la note « N O R ­
MAL » et « BON », on oppose une résistance
sous les troisièmes phalanges des 4 derniers or­
teils.
FLEXION DES ARTICULATIONS INTER
PHALANGIENNES PROXIMALES DES 4
DERNIERS ORTEILS
(COURT FLECHISSEUR PLANTAIRE)
Couché sur le dos.
M aintenir les premières phalanges des 4 derniers
orteils.
Le sujet fléchit ses orteils. Pour la note « N O R ­
MAL » et « BON », on oppose une résistance
sous les deuxièmes phalanges des 4 derniers or­
teils.
FLEXION DE L’ARTICULATION INTER-
PHALANGIENNE DU GROS ORTEIL
(LONG FLECHISSEUR PROPRE DU
GROS ORTEIL)
Couché sur le dos.
M aintenir la l re phalange du gros orteil.
Le sujet fléchit son gros orteil.
Pour la note w « NORM AL » et « BON », on op­
pose une résistance sous la 2e phalange.
Pour la note Trace on peut percevoir le tendon
du Long fléchisseur propre du gros orteil sur
la face plantaire de la l re phalange.
Note : Voir page 87 les indications relatives à la
note « PASSABLE » et « M EDIO CRE ».

FLEXION DE L’ARTICULATION INTERPHALANGIENNE DU GROS ORTEIL


MUSCLE PRINCIPAL
Muscle Origine Terminaison

Long fléchisseur propre du gros orteil a. Deux-tiers inférieurs de la face pos- Base de la dernière phalange du gros
N. Branche du Tibial postérieur térieure du péroné orteil
(L5,S1,S2) b. Partie inférieure de la membrane
interosseuse

93
EXTENSION DES ARTICULATIONS
METATARSOPHALANGIENNES DES ORTEILS
ET DE
L’ARTICULATION INTERPHALANGIENNE DU
GROS ORTEIL
Am plitude du m ouvem ent :

EXTENSION AU-DELA DE LA LIGNE


MEDIANE

Facteurs limitant le m ouvem ent :


Tension des ligaments plantaires et latéraux des
articulations des orteils.

Fixation du m ouvem ent :


1. Poids de la jam be et du pied.
2. Action synergique des Jum eaux et du So-
léaire pour empêcher la flexion dorsale de la
cheville (avec la contraction des extenseurs
des orteils).

1. Extenseur com mun des orteils


2. Pédieux
3. Extenseur propre du gros orteil

EXTENSION DES ARTICULATIONS METATARSOPHALANGIENNES DES 4


DERNIERS ORTEILS ET DU GROS ORTEIL
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
Extenseur com m un des orteils a. Tubérosité externe du tibia Expansions qui s’insèrent sur la 2e et
Branche du Tibial antérieur b. Trois quarts supérieurs de la face la 3e phalange des 4 derniers orteils
(L4,L5,S1) interne du péroné

3édieux Tace supérieure du calcanéum, partie a - Le faisceau interne sur la face dor-
J. Branche du Tibial antérieur antéro externe du sinus du tarse sale de la base de la l rc phalange du
(L5,S1) gros orteil (parfois appelé Court
extenseur du gros orteil)
b. Les 3 faisceaux externes s’accolent
aux tendons de l’Extenseur com ­
mun des orteils des 2e, 3e et 4° or­
teils

(suite page 95)


EXTENSION DES ARTICULATIONS METATARSOPHALAN-
GIENNES DES ORTEILS ET DE L’ARTICULATION INTERPHA-
LANGIENNE DU GROS ORTEIL
EXTENSION DES ARTICULATIONS
METATARSOPHALANGIENNES DES 4
DERNIERS ORTEILS (EXTENSEUR
COMMUN DES ORTEILS ET PEDIEUX)
Couché sur le dos.
M aintenir les métatarsiens.
Le sujet étend ses 4 derniers orteils. On oppose
une résistance sur les premières phalanges
pour la note « NORM AL » et « BON ».
(Pour « TRA CE » on peut palper les tendons de
l’Extenseur commun sur la face dorsale des
m étatarsiens et les fibres du Pédieux sur le
bord externe du dos du pied, en avant de la
malléole).
EXTENSION DE L’ARTICULATION
METATARSOPHALANGIENNE DU GROS
ORTEIL (CHEF INTERNE DU PEDIEUX)
Couché sur le dos.
M aintenir le premier métatarsien.
Le sujet étend l’articulation m étatarsophalan-
gienne de son gros orteil. Pour la note « N O R ­
MAL » et « BON » on oppose une résistance
sur la première phalange.
EXTENSION DE L’ARTICULATION
INTERPHALANGIENNE DU GROS
ORTEIL
(EXTENSEUR PROPRE DU GROS
ORTEIL)
Couché sur le dos.
M aintenir la première phalange du gros orteil.
Le sujet étend la dernière phalange de son gros
orteil. Pour la note « NORM AL » et « BON »,
on oppose une résistance sur la face dorsale.
P our « TRACE », on peut palper le tendon de
î’Extenseur propre du gros orteil sur la face
dorsale de l’articulation m étatarso-phalan-
gienne et sur le dos du pied jusqu’au milieu de
la face antérieure de la cheville.
Voir page 87 les indications relatives à la note
« PASSABLE » « M ED IO CRE ».
EXTENSION DE L’ARTICULATION INTERPHALANGIENNE DU GROS ORTEIL
Muscle Origine Terminaison

Extenseur propre du gros orteil I iers moyen de la face interne du pé- Base de la dernière phalange du gros
N. Branche du Tibial antérieur roné, partie antérieure orteil
( L4,L5,S 1)

95
ABDUCTION DES ORTEILS
Amplitude du mouvement :
0° à 15°-20°

Facteurs limitant le mouvement :


1. Tension des ligaments latéraux des articula­
tions m étatarsophalangiennes.
2. Tension de l’adducteur du I.
3. Tension de la peau et du fascia entre les or­
teils.

Fixation du mouvement :
Poids de la jam be et du pied.

1. Interosseux dorsaux
2. Abducteur du gros orteil
3. Court abducteur du petit orteil

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

iterosseux dorsaux 4 muscles ; chacun par deux chels des 4 tendons :


. Branchç du plantaire externe faces adjacentes des métatarsiens, a. Base de la 1rc phalange des 2e, 3e, 4e
entre lesquels ils sont couchés orteils ; le 1er tendon sur la face in­
terne du 2e orteil, les autres sur les
faces externes des orteils corres­
pondants
b. Aponévroses des tendons de l’ex­
tenseur comm un des orteils
ABDUCTION DES ORTEILS

Couché sur le dos.


Abduction des orteils par le sujet. La résistance
est appliquée sur le bord externe des 3e, 4e et 5e
orteil, sur le bord interne du gros orteil, et sur
les deux côtés du 2e orteil.
Les fibres musculaires de l’abducteur du gros or­
teil et de l’abducteur du petit orteil peuvent
être palpées sur les bords interne et externe du
pied.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

A bducteur du gros orteil Face inférieure du Caleanéum Côté interne de la l rc phalange du


N. Branche du plantaire interne Tubérosité postéro-interne gros orteil, sur la base

Court abducteur du petit orteil Face inférieur du Caleanéum Côté externe de la 1IC phalange du 5e
N. Branche du plantaire externe Tubérosité postéro-externe orteil, sur la base
ADDUCTION DES ORTEILS

Am plitude du mouvem ent :

15°-20° à 0°

Facteurs limitant le mouvement :


1. Le contact des orteils.

Fixation du m ouvem ent :


2. Poids de la jam be et du pied.

1. Interosseux plantaires
2. A dducteur du gros orteil

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison *■'

Interosseux plantaires 4 muscles : base et côté interne du 3e, a. 4 tendons : côté interne de la base
N. Branche du plantaire externe 4e et 5e métatarsien de la l rc phalange des orteils corres­
pondants
b. Aponévrose des tendons de l’exten­
seur commun des orteils

C hef oblique :
Adducteur du gros orteil a. Cuboïde - 3e cunéiforme
N. Branche du plantaire externe b. Base du 3e et 4e métatarsien
c. Ciaîne du long péronier latéral

C hef transverse : Tendon commun


a. Ligaments glénoïdiens des 3e, 4e et Côté externe de la première phalange
5e articulations m étatarso-phalan- du gros orteil à sa base
giennes + sésamoïde externe
b. Ligament interm étatarsien pro­
fond.
ADDUCTION DES ORTEILS

Couché sur le dos.


Les orteils sont placés en abduction par l’exami­
nateur ; et le sujet fait une adduction des or­
teils. La force musculaire des interosseux plan­
taires et de l’adducteur du gros orteil est déce­
lée par la pression sur les bords internes des 3e,
4e et 5e orteils et sur le bord externe du gros or­
teil. Des muscles norm aux devraient être capa­
bles de m aintenir les orteils en adduction
contre une pression externe. Les variations de
force musculaire sont mieux notées par com­
paraison avec le pied du côté opposé, si les
muscles sont indemnes.

99
NOTES
IN N E R V A T IO N DES MUSCLES DU MEMBRE SUPÉRIEUR
(m ontrant la co n stitutio n du 11e nerf crânien et les plexus cervical et brachial)

NERFS CRAN IENS


Connexion du membre supérieur
ET D IVIS IO N S P R IM AIR E S
ANTÉR IEU RES DES NERFS avec la colonne vertébrale et la cage thoracique

Racines Troncs Branches Bras Avant bras Main

Cr. 11 Spinal Médian Médian (C6-7)


R ondpronateur (C6-7) Crt abducteur I
1 (a) Grand palmaire (C6-7) Opposant I
C3 Petit palmaire (C6-7) Crt fléchisseur I (ext.l
Fléchisseur commun 1er et 2e lom bricaux
1 (b) superficiel (C7-8, T1 )
C4 Branche interosseuse (C8, T1)
Fléchisseur comm un
(c) profond
Long fléchisseur I
Carré pronateur

Long supinateur (C5-6)


1er radial (C6 -7)
2e radial (C6 - 7)
Ancôné (C7 - 8)

Branche profonde du radial (C6 - 7 - 8)


Extenseur des doigts
Extenseur Ve Branche palmaire profonde (C8 T1)
Cubital postérieur Court fléchisseur du I (int )
Crt supinateur (C6) Adducteur I
Long abducteur I (C6 - 7) Faisceau oblique
Long extenseur I Faisceau transverse
(h) (i) (j) / (I) Triceps brachial
Court extenseur I (C6 - 7) 3e et 4e lom bricaux (C8)
(C 7 -8 ) Extenseur II Interosseux dorsaux et palmaires
interne / cubital (C8 - T1) Cubital Cubital (C8, T1)
T1 ^ — *.................... .
(m) Cubital antérieur Abducteur Ve
Fléchisseur comm un Court fléchisseur Ve
profond Opposant Ve
Palmaire cutané (C8)
(a) Spinal (Cr. 11) (f) Nerf au sous clavier (C5-6) (j) Thoraco dorsal (C6-8)
Trapèze (g) Nerf sus scapulaire (C5-6) Les nerfs sont en lettres grasses.
Grand dorsal
(b) Branche à l'angulaire (C3) Sus épineux (k) Pectoral externe (C5-7)
(c) Branche à rangulaire (C4) Sous épineux Grand pectora!
(d) Scapulaire postérieur (C5) (h) Nerf supérieur sous scapulaire (C5-6) (I) Circonflexe (C5 - 6) — Schéma e xtra it de : Worthingham
Grand rhom boïde Sous scapulaire Deltoïde C Upper and Low er E x tre m ity Muscle
Petit rhom boide (i) Nerf inférieur sous scapulaire (C5-6) Petit rond (C5) and Innervation Charts.
AnguJaire (fréquent ) Sous scapulaire (m) Pectoral interne (C8 - T1) S tanford U niversity Press 1944.
(e) Nerf du grand dentelé (C5-7) Grand rond Grand pectoral
Grand dentelé Petit pectoral
ABDUCTION ET ROTATION VERS LE HAUT DE
L’OMOPLATE

Schéma du m ouvem ent :

Facteurs limitant le mouvem ent :


1. Tension du ligament trapézoïde qui limite la
rotation en avant de la clavicule sur Porno
plate.
2. Tension du Trapèze et du Rhomboïde.

Fixation du m ouvem ent :


1. Tension du Grand oblique de l’abdomen du
même côté lors d’une forte abduction de l’o­
moplate.
2. Poids du thorax.
Grand dentelé

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

jra n d dentelé a. Digitations venant des faces ex­ a. Face antérieure de l’angle supé­
M. Nerf du Grand dentelé (C5,C6,C7) ternes et des bords supérieurs des rieur de l’omoplate
10 premières côtes b. Face antérieure du bord spinal de
b. Aponévroses des muscles intercos­ l’om oplate
taux c. Les 5 ou 6 digitations inférieures
convergent et s’insèrent sur la face
antérieure de l’angle inférieur de
l’omoplate
ABDUCTION ET ROTATION
VERS LE HAUT DE L’OMO­
PLATE

NORMAL ET BON
Assis, le bras fléchi à 90°, le coude fléchi, doigts
sur l’épaule.
M aintenir le thorax.
Le sujet porte son omoplate en abduction com­
plète, en poussant son coude vers l’avant.
La résistance est appliquée au niveau du coude.

PASSABLE

Couché sur le dos, le membre supérieur à la verti­


cale et l’omoplate reposant sur la table.
M aintenir le thorax.
Le sujet porte son omoplate en abduction com­
plète, en poussant son membre supérieur vers
le haut. (Si les muscles extenseurs du coude
sont faibles, le co.ude peut être fléchi ou l’a-
vant-bras soutenu).

MEDIOCRE

Assis, le membre supérieur à 90° vers l’avant, re­


posant sur la table.
M aintenir le thorax.
Le sujet porte son omoplate en abduction com­
plète en poussant son membre supérieur en
avant.
Note : compensation. Pour les cotations « NOR­
M A L »« BON »« PASSABLE »et « M EDIO­
CRE » en « scapula alata » le bord spinal de l’o­
moplate s’écartant du tronc, par l’action des
muscles antérieurs du thorax.

TRACE

Assis. Membre supérieur soutenu.


M aintenir le thorax.
L’exam inateur repousse légèrement le bras vers
l’aerière pour percevoir une contraction du
grand dentelé. On note le « scapula alata » (le
bord spinal de l’omoplate s’écartant du tho­
rax). On palpe les digitations du grand dentelé
sur la face antéro-externe des côtes.

103
ELEVATION DE L’OMOPLATE

Schéma du m ouvem ent :

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension du ligament costo-claviculaire.
2. 1 ension des muscles qui abaissent l’omoplate
et la clavicule : le Petit pectoral, le Sous-cla­
vier, le grand Dorsal et les fibres inférieures
du Trapèze.
3. Poids du membre supérieur.

Fixation du m ouvem ent :


1. Muscles fléchisseurs de la colonne cervicale
(pour les tests pratiqués en position assise).
1. Trapèze (fibres supérieures) 2. Poids de la tête (pour les tests pratiqués en dé-
2. Angulaire de l'omoplate cubitus ventral).

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

nrapèze (fibres supérieures) a. Protubérance occipitale externe Face supérieure et bord postérieur du
«I. Nerf spinal (branche externe) et b. Tiers interne de la ligne courbe oc­ tiers externe de la clavicule
branches de C3,C4) cipitale supérieure
c. Portion supérieure du ligament cer­
vical postérieur

1ngulaire de l'omoplate Apophyses transverses des quatre pre­ Bord spinal de l’om oplate au-dessus
L C3,C4,C5 mières vertèbres cervicales de la base de l’épine

Muscles accessoires
Grand rhom boïde
Petit rhom boïde
ELEVATION DE L’OMOPLATE

NORMAL ET BON

Assis, les membres supérieurs le long du corps.


Le sujet soulève ses épaules dans toute l’ampli­
tude du mouvement.
La résistance est appliquée sur les épaules et vers
le bas.

PASSABLE

Assis, les membres supérieurs le long du corps.


Le sujet soulève ses épaules dans toute l’ampli­
tude du mouvement.

MEDIOCRE

Couché sur le ventre, les épaules soutenues par


l’examinateur et le front reposant sur la table.
Le sujet déplace ses épaules vers la tête dans
toute l’amplitude du mouvement.

TRACE

Couché sur le ventre.


L’examinateur palpe les fibres supérieures du
Trapèze, parallèlement aux vertèbres cervi­
cales et près de leur insertion au-dessus de la
clavicule. (Ceci n’est pas figuré).
ADDUCTION DE L’OMOPLATE

Schéma du mouvem ent :

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension du ligament conoïde.
2. Tension du Grand pectoral, du Petit pectoral
et du Grand dentelé.
3. Contact du bord spinal de l’omoplate avec la
musculature paravertébrale.

Fixation du m ouvem ent :


1. Poids du tronc.
Trapèze (portion moyenne) 2. Poids du Membre supérieur.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

yapèze (portion moyenne) a. Partie inférieure du ligament cervi­ a. Bord interne de l’acrom ion
lerf spinal (branche externe) et cal postérieur b. Versant supérieur du bord posté­
branches de C3,C4) b. Apophyses épineuses de la 7e vertè­ rieur de l’om oplate
bre cervicale et des premières vertè­
bres dorsales (fibres horizontales)

ranci et Petit rhom boïdes (figurés Apophyses épineuses de la 7e vertèbre Bord spinal de l’om oplate entre la
page 106) cervicale et des 5 premières vertè- base de l’épine et l’angle inférieur
. Nerf de l’angulaire et du rhom- bres dorsales
oïde C5

Muscles accessoires
Grand et Petit rhom boïdes
1 rapèze (portions supérieure et infé­
rieure)
ADDUCTION DE L’OMOPLATE

NORMAL ET BON
Couché sur le ventre, le bras en abduction à 90°
et en rotation externe, le coude fléchi, l’avant-
bras reposant sur la table (non figuré).
M aintenir le thorax.
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis, dans toute l’amplitude du m ou­
vement, le mouvement se situant entre l’om o­
plate et le thorax et non au niveau de l’articula­
tion gléno-humérale. L’adduction et la fixa­
tion de l’omoplate sont dues à l’action de la
portion moyenne du Trapèze.
La résistance est appliquée sur l’angle externe de
l’omoplate (il ne faut pas appuyer sur l’hum é­
rus).

PASSABLE

Couché sur le ventre, le bras en abduction à 90°


et en rotation externe, le coude fléchi, l’avant-
bras reposant sur la table (non figuré).
M aintenir le thorax.
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis dans toute l’amplitude du m ou­
vement.

MEDIOCRE
Assis, le membre supérieur reposant sur la table
en position intermédiaire entre la flexion et
l’abduction.
M aintenir le thorax.
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis.

TRACE

Assis ou couché sur le ventre.


On palpe la portion moyenne du Trapèze entre
la base de l’épine de l’omoplate et la colonne
vertébrale.

107
ADDUCTION DE L’OMO­
PLATE

Note ; Compensation par le Deltoïde postérieur.


Abduction dé l’omoplate et abaissement de l’é­
paule (le point fixe étant brachial).
NOTES :

109
ABAISSEMENT ET
\DDUCTION DE L’OMOPLATE
Schéma du m ouvem ent :

Facteurs limitant le mouvement :


1. Mise en tension de l’articulation sterno-clavi-
culaire.
2. Tension de la portion supérieure du Trapèze,
de l’Angulaire de l’omoplate et du chef clavi-
culaire du Sterno-cléido-mastoïdien.

Fixation du m ouvem ent :


1. Contraction des muscles extenseurs de la co­
lonne vertébrale.
2. Poids du tronc.

Trapèze (portion inférieure)

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

rapèze (portion intérieure) Apophyses épineuses des dernières Par un tendon sur le tubercule trapè-
. Nerf spinal (branche externe) et vertèbres dorsales et ligament sur­ zien bord postérieur de l’épine
branches de C3,C4 épineux correspondant

Muscle accessoire
Trapèze (portion moyenne, adduc­
tion)
ABAISSEMENT ET ADDUC­
TION DE L’OMOPLATE

NORMAL ET BON
Couché sur le ventre, le front reposant sur la ta­
ble, le membre supérieur à évaluer le long de
la tête, soutenu par l’examinateur.
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis, dans toute l’amplitude du m ou­
vement, par une forte contraction de la por­
tion inférieure du Trapèze.
La résistance est appliquée sur l’angle externe de
l’omoplate vers le haut et le dehors.

PASSABLE
Couché sur le ventre, le front reposant sur la ta­
ble ; l’exam inateur soutient le membre supé­
rieur à évaluer le long de la tête (non figuré).
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis, dans toute l’amplitude du m ou­
vement.

MEDIOCRE
Couché sur le ventre, le front reposant sur la ta­
ble ; l’exam inateur soutient le membre supé­
rieur à évaluer le long de la tête (non figuré).
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis dans une amplitude complète
mais avec difficulté.

TRACE
L’examinateur palpe les fibres de la portion infé­
rieure du Trapèze entre l’omoplate et les der­
nières vertèbres dorsales.

111
ADDUCTION ET ROTATION VERS LE BAS DE
L’OMOPLATE (RHOMBOÏDES)

Schéma du mouvem ent :

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension du ligament conoïde.
2. Tension du Grand pectoral, du Petit pectoral
et du Grand dentelé.
3. Contact du bord spinal de l’omoplate avec la
musculature paravertébrale.

Fixation du m ouvem ent :


Poids du tronc.
2. Petit rhomboïde

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

}rand rhom boïde Apophyses épineuses des 2e, 3e, 4e, et Arcade aponévrotique qui s’étend de
>i. N erf du rhom boïde C5 5e vertèbres dorsales l’épine de l’om oplate à l’angle infé­
rieur et qui est reliée à l’omoplate
par une fine membrane

V//7 rhom boïde a. Partie inférieure du ligament cervi­ Base de l’épine de l’om oplate
L N erf du rhom boïde C5 cal postérieur
b. Apophyses épineuses de la 7e vertè­
bre cervicale et des 5 premières ver­
tèbres dorsales

Muscle accessoire
Trapèze (adduction)
ADDUCTION ET ROTATION
VERS LE BAS DE L’OMO­
PLATE (RHOMBOÏDES)

NORMAL ET BON
Couché sur le ventre, le membre supérieur en ro­
tation interne et en adduction, avant-bras
posé sur le bassin, les épaules relâchées.
Le sujet porte son omoplate en adduction dans
toute l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur l’omoplate vers le
bas et l’avant.

PASSABLE
Couché sur le ventre, le membre supérieur en ro­
tation interne et en adduction, l’avant-bras re­
posant sur le bassin, les épaules relâchées.
Le sujet porte son omoplate en adduction dans
toute l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE
Assis, le membre supérieur en rotation interne et
en adduction derrière le dos.
M aintenir le tronc en avant et en arrière pour pré­
venir une flexion et une rotation.
Le sujet porte son omoplate en adduction dans
toute l’amplitude du mouvement.

trace

L’exam inateur palpe au niveau du plan profond


les rhomboïdes entre le bord spinal de l’om o­
plate et le rachis.

i \3
FLEXION DE L’EPAULE JUSQU’A 90°

Am plitude du m ouvem ent :

ç>
0° à 90°

Facteurs limitant le m ouvem ent :


Aucun.

Fixation du m ouvem ent :


La contraction des muscles Grand dentelé et T ra­
pèze supérieur assure la fixation et la rotation
vers le haut de l’omoplate.

1. Deltoïde (partie antérieure)


2. Coraco-brachial

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Deltoïde (partie antérieure) Bord antérieur et face supérieure du Sur le V deltoïdien à la partie
N. Circonflexe (C5,C6) tiers externe de la clavicule moyenne de la face externe de la
diaphyse humérale

Coraco-brachial Sommet de l’apophyse coracoïde Face interne et bord de l’humérus à


N. M usculo-cutané (C6,C7) l’opposé de l’insertion du Deltoïde

Muscles accessoires
Deltoïde (partie moyenne)
Grand pectoral (fibres claviculaires)
Biceps brachial
FLEXION DE L’EPAULE JUSQU’A 90°

NORMAL ET BON
Assis, le membre supérieur le long du corps,
coude relâché.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur en avant, à
90°, paume de la main vers le bas pour préve­
nir la rotation externe par la substitution du
biceps brachial.
La résistance est appliquée au-dessus du coude

PASSABLE
Assis, le membre supérieur le long du corps,
coude relâché.
Maintenir l'omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur vers l’avant
à 90°, paume de la main vers le bas.

MEDIOCRE
Couché sur le côté, le membre supérieur repo­
sant sur une planche lisse (ou soutenu par
l’examinateur), coude relâché.
Maintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur vers l’avant
à 90°.

TRACE
Couché sur le dos ou sur le côté (non figuré).
Maintenir l’omoplate.
L’examinateur palpe les fibres de la partie anté­
rieure du Deltoïde sur la face antérieure de l’ar­
ticulation de l’épaule.

Note : Compensation.
Le sujet ne doit pas faire de rotation externe ou
interne, d’adduction ou d’abduction horizon­
tale de son épaule.

115
FLEXION DE L’EPAULE JUS­
QU’A 90°

Note : Compensation.

Le sujet peut exécuter une rotation externe de l’é­


paule et essayer de la fléchir grâce au biceps
brachial.
NOTES
EXTENSION DE L’EPAULE
A m plitude du m o u vem en t.

0° à50°

Extension au-delà de la ligne médiane.

Facteurs limitant le mouvem ent :


1. Tension du ligament coraco-huméral.
2. Tension des muscles fléchisseurs de l’épaule.
3. Contact de la grosse tubérosité de l’humérus
avec l’acrom ion en arrière.
Fixation du mouvem ent :
1. Contraction des muscles rhomboïdes et T ra­
pèze.
2. Poids du tronc.

1. Grand dorsal
2. Grand rond

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

Grand dorsal a. Feuillet postérieur de l’aponévrose Dans le fond de la coulisse bicipitale


si. N erf du grand dorsal (C6,C7,C8) lombo-sacrée qui le fixe aux apo­ de l’humérus
physes épineuses des 6 dernières
vertèbres dorsales, des vertèbres
lombaires et des vertèbres sacrées,
aux ligaments surépineux et à la
partie postérieure de la crête ilia­
que
b. Lèvre externe de la crête iliaque en
dehors de la Masse commune
c. Partie postérieure, des 3 ou 4 der­
nières côtes
d. Généralem ent, quelques fibres
naissent de l’angle inférieur de l’o­
m oplate

jlrand rond Partie inféro-externe de la fosse sous- Lèvre interne de la coulisse bicipitale,
NI. Nerf du grand rond (C5,C6) épineuse, sous le petit rond en arrière du grand dorsal

Deltoïde (partie postérieure) (figure Versant inférieur du bord postérieur Sur le V deltoïdien à la partie
page 116) de l’épine de l’omoplate. moyenne de la face externe de la
>1. Circonflexe (C5.C6) diaphyse humérale
riceps (longue portion) Muscles accessoires Petit rond
EXTENSION DE L’EPAULE

NORMAL ET BON

Couché sur le ventre, le membre supérieur le


long du corps en rotation interne, paume de la
main vers le haut, pour empêcher la rotation
externe.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur en arrière
dans toute l’amplitude du mouvement
La résistance est appliquée au-dessus du coude.

PASSABLE

Couché sur le ventre, le membre supérieur le


long du corps en rotation interne, paume de la
main vers le haut pour empêcher la rotation
externe.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur vers l’ar­
rière dans toute l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE

Couché sur le côté, le membre supérieur en rota­


tion interne sur une planche lisse (ou soutenu
par l’examinateur).
Maintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur vers l’ar­
rière dans toute l’amplitude du mouvement.

TRACE

Couché sur le ventre.


L’examinateur palpe les fibres du Grand rond
sur la partie inférieure du bord axillaire de l’o­
moplate (non figuré), et les fibres du Grand
dorsal un peu au-dessous.

Note : le mouvement s’effectue au niveau de l’ar­


ticulation gléno-humérale, l’omoplate restant
immobile (non figuré).

119
ABDUCTION DE L’EPAULE JUSQU’A 90°

1. Deltoïde (fibres moyennes)


2. Sus-épineux

M U S C L E S PRIN C IPA U X

Muscle Origine Terminaison

Deltoïde (partie moyenne) Bord externe et sommet de l’acro- Sur le V deltoïdien à la partie
N. Circonflexe (C5,C6) mion moyenne de la face externe de la
diaphyse humérale

Sus-épineux Deux-tiers internes de la fosse sus- Facette supérieure de la grosse tubéro-


N. N erf sus-scapulaire (C5) épineuse sité de l’humérus

M U SC L E S A C C E SSO IR E S
Deltoïde (parties antérieure et posté- Grand dentelé (action directe sur l’o-
rieure) moplate)

NORMAL ET BON

Assis, le membre supérieur le long du corps, en


position intermédiaire entre la rotation ex­
terne et la rotation interne, coude relâché.
Maintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur à 90°.
La résistance est appliquée au-dessus de l’articu­
lation du coude.

I
ABDUCTION DE L’EPAULE
JUSQU’A 90°

PASSABLE

Assis, le membre supérieur en position intermé­


diaire entre la rotation externe et la rotation
interne, coude relâché.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur sur le côté à
90°.

MEDIOCRE

Couché sur le dos, le membre supérieur sur le


côté, en position intermédiaire entre la rota­
tion externe et la rotation interne, coude relâ­
ché.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur sur le côté à
90°.

TRACE

L’exam inateur palpe la portion moyenne du Del­


toïde sur la face externe du tiers supérieur du
bras.

Note : dans tous les tests il faut m aintenir le mem­


bre supérieur en position intermédiaire entre
la rotation externe et la rotation interne.
Note : Compensation.
Le sujet peut mettre son membre supérieur en ro­
tation externe et essayer de substituer le bi­
ceps brachial pendant l’abduction (figuré).

121
ABDUCTION HORIZONTALE DE L’EPAULE

Am plitude totale du mouvement : 140°

Facteurs limitant le m ouvement :


1. Tension des fibres antérieures de la capsule ar­
ticulaire gléno-humérale.
2. Tension du Grand pectoral et du Deltoïde (fi­
bres antérieures).
Fixation du m ouvem ent :
C ontraction des Rhomboïdes et du Trapèze.

Deltoïde (partie postérieure)

MUSCLE PRIN C IPA L

Muscle Origine Terminaison

Deltoïde (partie postérieure) Versant inférieur du bord postérieur Sur le V deltoïdien à la partie
vl. Circonflexe (C5,C6) de l’épine de l’omoplate moyenne de la face externe de la
diaphyse humérale

Muscles accessoires
Sous-épineux
Petit rond
ABDUCTION HORIZONTALE
DE L’EPAULE

N O RM A L ET BON

Couché sur le ventre, le bras en abduction à 90°et


reposant sur la table, l’avant-bras pendant ver­
ticalement au bord de la table.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet soulève son bras dans toute l’amplitude
du mouvement. La résistance est appliquée au-
dessus du coude.
Le mouvement s’effectue au niveau de l’articula­
tion gléno-humérale et non entre l’omoplate
et le thorax

PASSABLE

Couché sur le ventre, le bras en abduction de 90°


et reposant sur la table, l’avant-bras pendant
verticalement au bord de la table.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet soulève son bras dans toute l’amplitude
du mouvement.

M ED IO C R E

Assis, le membre supérieur soutenu et en abduc­


tion à 90°.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur vers l’ar­
rière dans toute l’amplitude du mouvement.

TRACE

On palpe les fibres musculaires de la portion pos­


térieure du Deltoïde sur la face postérieure de
l’articulation de l’épaule.

123
ADDUCTION HORIZONTALE DE L’EPAULE
A m plitude totale du mouvement : 140°

Facteur limitant le mouvement :


1. Tension des muscles extenseurs de l’épaule.
2. Contact du bras avec le tronc.

Fixation du mouvem ent :


Contraction du muscle Grand Olbique du même
côté et du petit Oblique du côté opposé.

Grand pectoral

M USCLE PR IN C IPA L

Muscle Origine Terminaison

'ranci pectoral a. Bord antérieur des 2 3 internes de Lèvre externe de la coulisse bicipitale
. Nerf du grand pectoral et anse^des la clavicule
pectoraux (C5,C6,C7) h. Moitié cfe la largeur de la face anté­
rieure du sternum jusqu’au niveau
de la 6e ou de la 7e côte
c. Cartilages des 6 ou 7 premières
côtes

Muscle accessoire

Deltoïde (partie antérieure)

N ORM AL ET BON

Couché sur le dos, le membre supérieur en abduc­


tion à 90°.
Le sujet porte son membre supérieur en adduc­
tion dans toute l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée au-dessus de l’articu­
lation du coude.
ADDUCTION HORIZONTALE DE L’EPAULE

PASSABLE

Couché sur le dos, le membre supérieur en abduc­


tion à 90°.
Le sujet porte son membre supérieur en
adduction à la verticale.
Une résistance proportionnelle est appliquée
dans la fin de l’amplitude du mouvement (non
figuré).

M ED IO C R E

Assis, le membre supérieur reposant sur la table


en abduction à 90°.
M aintenir le thorax.
Le sujet porte son membre supérieur vers l’avant
dans toute l’am plitude du mouvement.

TRACE

L’exam inateur palpe le tendon du Grand pecto­


ral près de son insertion sur la face antérieure
du bras. On peut observer et palper les fibres
musculaires de la partie sternale et de la partie
claviculaire sur la face antéro-supérieure du
thorax (cette dernière n’est pas figurée).

Note : on peut isoler jusqu’à un certain point la


partie sternale et la partie claviculaire du
Grand pectoral. Dans les tests « NORM AL »
et « BON » -, la résistance est appliquée dans
la direction opposée à la ligne de traction des
fibres, c’est-à-dire vers le haut et en dehors
pour la partie claviculaire. Dans le test « PAS­
SABLE», le membre supérieur peut être
porté dans une abduction supérieure à 90°
afin d’évaluer la partie sternale, et dans une ab­
duction inférieure à 90° pour évaluer la partie
claviculaire ; le membre supérieur est porté à
la verticale dans la direction des fibres muscu­
laires que l’on évalue (non figuré).

125
ROTATION EXTERNE DE L’EPAULE

A m plitude globale du m ouvement : 0° à 80°

Facteurs limitant le mouvem ent :


1. Tension de la partie supérieure de la capsule
et du ligament coraco-huméral.
1. Sous-épineux 2. Tension des muscles rotateurs internes de l’é­
2. Petit rond
paule.
Fixation du m ouvement :
Contraction des muscles Trapèze et R hom ­
boïdes pour fixer l’omoplate.

M USCLES PRIN C IPA U X

Muscle Origine Terminaison

ius-épineux Deux-tiers internes de la fosse sous- Facette moyenne de la grosse tubéro­


. Nerf sus-scapulaire (C5,C6) épineuse sité de l’humérus

>tit rond Partie externe de la fosse sous-épi- Facette postéro-inférieure de la


. Circonflexe (C5) neuse, le long de la moitié supérieure grosse tubérosité de l’humérus et
du bord axillaipe de l’omoplate juste au-dessous d’elle

Muscle accessoire
Deltoïde (partie postérieure)
ROTATION EXTERNE DE L’EPAULE

NO RM A L ET BON

Couché sur le ventre, le bras en abduction à 90°


et reposant sur la table, l’avant-bras pendant
verticalement au bord de la table.
M aintenir l’omoplate avec la main et l’avant-
bras, sans limiter la rotation.
Le sujet porte son avant-bras en avant et en haut
pour faire une rotation externe de son épaule
dans toute l’am plitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur l’avant-bras au-
dessus du poignet.

PASSABLE

Couché sur le ventre, le bras en abduction à 90°


et reposant sur la table, l’avant-bras pendant
verticalement au bord de la table.
M aintenir l’omoplate et poser la main contre la
face antérieure du bras, pour prévenir l’abduc­
tion sans limiter la rotation.
Le sujet porte son avant-bras en avant et en haut
pour faire une rotation externe de son épaule
dans toute l’am plitude du mouvment.

M ED IO C R E

Couché sur le ventre, le membre supérieur pen­


dant au bord de la table en rotation interne.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur en rotation
externe dans toute l’am plitude du mouve­
ment.
N ote : ne pas confondre la rotation externe de l’é­
paule avec la supination du coude.

TRACE

On peut palper au niveau de l’omoplate, le petit


rond sur le bord axillaire et le sous-épineux
dans la fosse sous-épineuse.

127
ROTATION INTERNE DE L’EPAULE
A m plitude globale du m ouvem ent : 0 à 90°

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension de la partie supérieure de la capsule.
2. Tension des muscles rotateurs externes de l’é­
paule.
Fixation du m ouvem ent :
Sous-scapulaire 1. Poids du tronc.
2. C ontraction des muscles Trapèze et Rhom ­
boïdes pour fixer l’omoplate.

MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

ous-scapu/aire a. Deux-tiers internes de la fosse sous- a. Petite tubérosité de l’humérus


[. Supérieur et inférieur du Sous-sca­ scapulaire b. Portion antérieure de la capsule ar­
pulaire (C5,C6) b. Deux tiers inférieurs de la gout­ ticulaire
tière du bord axillaire de l’om o­
plate

rand pectoral (figuré page 124) a. Bord antérieur des 2, 3 internes de Lèvre externe de la coulisse bicipitale
. Nerf du G rand pectoral et anse des la clavicule
pectoraux (C5,C6,C7) b. Moitié de la largeur de la face anté­
rieure du sternum jusqu’au niveau
de la 6° ou de la 7° côte
c. Cartilages des 6 ou 7 premières
côtes

rand dorsal (figure page 118) a. Apophyses épineuses des 6 der­ Dans le fond de la coulisse bicipitale
. Nerf du Grand dorsal (C6,C7,C8) nières vertèbres dorsales de l’humérus
b. Feuillet postérieur de l’aponévrose
qui le fixe aux apophyses des vertè­
bres lombaires et sacrées, aux liga­
ments surépineux et à- la partie pos­
térieure de la crête iliaque
c. Lèvre externe de la crête iliaque en
dehors de la Masse commune
d. 3 ou.4 dernières côtes
e. Généralement quelques fibres nais­
sent de l’angle inférieur de l’om o­
plate

and rond (figuré page 92) Partie inféro-externe de la fosse sous- Lèvre interne de la coulisse bicipitale,
du Grand rond (C5,C6) épineuse, sous le petit rond en arrière du Grand dorsal

Muscle accessoire
Deltoïde (partie antérieure)
ROTATION INTERNE DE L’EPAULE

N ORM AL ET BON

Couché sur le ventre, le bras en abduction à 90°


et reposant sur la table, Favant-bras pendant
verticalement au bord de la table.
M aintenir l’omoplate avec la main et l’avant-
bras, sans limiter la rotation.
Le sujet porte son avant-bras en arrière et en
haut pour faire une rotation interne de son
épaule, dans toute l’amplitude du mouve­
ment.
La résistance est appliquée sur l’avant-bras, au-
dessus du poignet.

PASSABLE

Couché sur le ventre, le bras en abduction à 90°


et reposant sur la table, l’avant-bras pendant
verticalement au bord de la table.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur en rotation
interne dans toute l’amplitude du mouve­
ment.

M ED IO CR E

Couché sur le ventre, le membre supérieur pen­


dant au bord de la table, en rotation externe.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur en rotation
interne dans toute l’amplitude du mouve­
ment.
Note : ne pas confondre la rotation interne de l’é­
paule avec la pronation du coude.

TRACE

On palpe les fibres du sous-scapulaire dans le


fond du creux axillaire, près de leur insertion.
Palpation du grand dorsal et du grand rond page
113, et du grand pectoral page 118.

129
FLEXION DU COUDE

Amplitude du mouvement :

de 0° à 145°-160°
Facteurs limitant le m ouvement :
1. Contact des masses musculaires des faces an­
térieures du bras et de l’avant-bras.
2. Contact de l’apophyse coronoïde avec la fos­
2— sette coronoïdienne de l’humérus.
3. Tension du Triceps brachial.

Fixation du m ouvem ent :


1. Poids du bras.
2. Muscles fixateurs de l’omoplate.

1. Biceps brachial
2. Brachial antérieur

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

'iceps brachial Courte portion : Chemine dans l’articulation gléno-hu-


. M usculo-cutané (C5,C6) Tendon apiati : sommet de l’apo­ .mérale et descend dans la coulisse
physe coracoïde de l’omoplate bicipitale pour aller s’insérer sur la
Longue portion : partie postérieure de la tubérosité
Tendon : tubercule sus-glénoïdien et du radius (une expansion aponé-
bourrelet glénoïdien vrotique se confond avec l’aponé­
vrose de l’avant-bras).

rachial antérieur Moitié inférieure des faces antéro-in- Face antérieure de l’apophyse coro­
. M usculo-cutané (C5,C6) et sou­ terne et antéro-externe de Phumé- noïde
vent un rameau du Radial rus

)ng supinateur a. Bord externe du 1,3 inférieur de Un tendon aplati sur la face externe
Radial (C5,C6) l’humérus de la base de l’apophyse styloïde du
b. Cloison intermusculaire externe radius
au-dessous de la gouttière radiale

Muscles accessoires
Les muscles fléchisseurs de l’avant-
bras qui viennent de l’épitrochlée
humérale
FLEXION DU COUDE

N O R M A L ET BON

Assis, le membre supérieur le long du corps,


l’avant-bras en supination et le poignet relâ­
ché.
M aintenir le bras.
Le sujet fléchit le coude dans toute l’amplitude
du mouvement
La résistance est appliquée au-dessus du poi­
gnet.
PASSABLE

Assis, le membre supérieur le long du corps,


l’avant-bras en supination et le poignet relâ­
ché.
Le sujet fléchit le coude dans toute l’amplitude
du mouvement.

M ED IO CR E

Couché sur le dos, le bras en abduction à 90° et


en rotation externe poignet relâché.
M aintenir le bras.
Le sujet fait glisser son avant-bras sur la table
dans toute l’amplitude de la flexion du coude
(main vers l’épaule).
(Si l’am plitude du mouvement est limitée pour la
rotation externe au niveau de l’articulation
gléno-humérale, le test peut être exécuté en
m ettant le bras en rotation interne).

TRACE

L’exam inateur palpe le tendon du biceps bra­


chial au pli du coude ; les fibres musculaires
sont perçues sur la face antérieure du bras
(ceci n’est pas figuré).
FLEXION DU COUDE

Note : pour évaluer le Long supinateur, l’avant-


bras sera mis en position intermédiaire entre
la pronation et la supination.
Pour évaluer le Brachial antérieur, l’avant-bras
sera mis en pronation (non figuré).

Note : compensation par les fléchisseurs du poi­


gnet, qui peuvent se contracter pour aider à la
flexion du coude. Le poignet sera alors forte­
ment fléchi pour éliminer leur action.
NOTES :

133
EXTENSION DU COUDE

A m plitude du m ouvem ent :

de 145°-160° à 0°
Retour de la flexion

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension du plan fibreux antérieur, du liga­
ment latéral interne et du ligament latéral ex­
terne de l’articulation du coude.
2. Tension des muscles fléchisseurs du coude.
3. Contact de l’olécrane avec la cavité olécra-
nienne sur la face postérieure de l’humérus.

Fixation du m ouvem ent :


1. Poids du bras.
2. Contraction des muscles fixateurs de l’om o­
plate.

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

yiceps Longue portion : Tubérosité sous-glé- a. Partie postérieure de la face supé­


[. Radial (C7,C8) noïdienne de l’omoplate rieure de l’olécrane
Vaste externe : b. Expansion aponévrotique qui re­
Face postérieure de l’humérus au- joint l’aponévrose de l’avant-bras
dessus de la gouttière radiale
Vaste interne :
Face postérieure de l’humérus au-
dessous de la gouttière radiale

Muscles accessoires
Anconé
Muscles extenseurs de l’avant-bras
(qui se détachent de l’épicondyle)
EXTENSION DU COUDE

N ORM AL ET BON

Couché sur le dos. Bras à 90°.


Le sujet étend son coude dans toute l’ampli­
tude du m ouvem ent.
La résistance est appliquée au-dessus du
poignet.
Pour em pêcher la rotation du bras il faut que
la direction de la résistance soit confondue
avec l’axe articulaire.

PASSABLE

Couché sur le dos. Bras à 90° et coude fléchi.


M aintenir le bras.
Le sujet étend son coude dans toute l’ampli­
tude du m ouvem ent.

M ED IO CR E

Couché sur le dos, le bras en abduction à 90°, en


rotation externe, le coude fléchi.
M aintenir le bras.
Le sujet étend son coude dans toute l’amplitude
du mouvement. (Si la rotation externe est limi­
tée au niveau de l’articulation gléno-humé-
rale, le test peut être exécuté à partir de la rota­
tion interne).

TRACE

L’exam inateur palpe le tendon du Triceps à la


face postérieure de l’articulation du coude et
les fibres musculaires sur la face postérieure
du bras (ce dernier cas n’est pas figuré).

135
SUPINATION DE L’AVANT-BRAS

Am plitude du m ouvem ent :

de 0° à 90°

Supination à partir d’une position moyenne.

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension du ligament radio-cubital et du liga­
ment latéral interne de l’articulation du poi­
gnet.
2. Tension du faisceau radio-carpien et des fi­
bres inférieures de la membrane interosseuse.
3. Tension des muscles pronateurs de l’avant-
bras.
Fixation du m ouvem ent :
Poids du bras.

1. Biceps brachial
2. Court supinateur

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Mcepts brachial Courte portion : Partie postérieure de la tubérosité du


I. M usculo-cutané (C5,C6) Tendon aplati : sommet de l’apo­ radius (Expansion fibreuse qui se
physe coracoïde de l’omoplate fond dans l’aponévrose de l’avant-
Longue portion : bras)
Tendon : tubercule sus-glénoïdien
et bourrelet glénoïdien

’ourt supinateur Le muscle s’enroule autour du radius


I. Radial (C6) a. Epicondyle de l’humérus pour aller s’insérer sur la face pos-
b. Crête et surface triangulaire sous- téro-externe de la diaphyse du ra­
sigmoïdienne du cubitus dius entre la ligne oblique et le col
c. Ligament annulaire et ligament la­
téral externe de l’articulation du
coude

Muscle accessoire
Long supinateur
SUPINATION DE L AVANT-
BRAS
NORM AL ET BON
Assis, le bras pendant, coude fléchi à 90° et l’a-
vant-bras en pronation pour empêcher la rota-
tion au niveau de Tépaule ; les muscles du poi­
gnet et des doigts relâchés.
M aintenir le bras
Le sujet porte son avant-bras en supination dans
toute l’amplitude du mouvement. La résis­
tance est appliquée sur la face dorsale de l’ex­
trémité inférieure du radius et sur la face anté­
rieure du cubitus.
La résistance peut être appliquée au niveau de la
face dorsale de la main et du poignet (non fi­
guré).

PASSABLE
Assis, le bras pendant, coude fléchi à 90°, l’avant -
bras en pronation, soutenu par l’examinateur.
Les muscles du poignet et des doigts sont relâ­
chés.
Le sujet porte son avant-bras en supination dans
toute l’amplitude du mouvement.

M EDIOCRE
Couché sur le ventre, épaule en abduction à 90°,
avant-bras pendant au bord de la table, en pro-
natipn, les muscles du poignet et des doigts re­
lâchés.
Le sujet porte son avant-bras en supination dans
toute l’amplitude du mouvement.

TRACE
On palpe le court supinateur sur le bord radial de
l’avant-bras si les muscles extenseurs qui le re­
couvrent sont relâchés.
On palpe le tendon du Biceps brachial au pli du
coude.

137
PRONATION DE L AVANT-BRAS

Am plitude du mouvement :

Pronation à partir de la position moyenne*


Facteurs Iimiiani le mouvement :
1. Tension du ligament postérieur radio-cubi­
tal, du ligament latéral interne it du ligament
radiocarpien postérieur.
2. Tension des fibres inférieures de la membrane
interosseuse.
3. Tension des muscles supinateurs.
Fixation du mouvement :
Poids du bras.

1. R o n d pronateur
2. Carré pronateur

MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison

Rond pronateur Chef épitrochléen : Partie moyenne de la lace externe du


4. Médian (C6,C7) a. Bord supérieur et lace antérieure radius
de l’épitrochlée
b. Tendon comm un des épitro-
chléens
C hef coronoïdien :
Côté interne de l’apophyse coronoïde
(rejoint le chef épitrochléen à angle
aigu)

arré pronateur Quart inférieur de la face antérieure a. Quart intérieur du bord externe et
I. Nerf - interosseux antérieur. du cubitus de la face antérieure du radius
branche du M édian (C8.D 1) b. Les fibres pronfondes se fixent sur
une surface triangulaire au dessus
de la cavité sigmoïde du radius

Muscle accessoire
Grand palmaire
PRONATION DE L’AVANT-
BRAS

NORM AL ET BON
Assis, le bras pendant, coude fléchi à 90° pour
empêcher une rotation au niveau de l’épaule,
et l’avant-bras en supination. Les muscles du
poignet et des doigts sont relâchés.
M aintenir le bras.
La sujet porte son avant-bras en pronation dans
toute l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur la face antérieure
de l’extrémité inférieure du radius et sur la
face postérieure du cubitus.

PASSABLE
Assis, le bras pendant, coude fléchi à 90°, l’avant-
bras en supination et soutenu par l’examina­
teur, muscles du poignet et des doigts relâ­
chés.
Le sujet porte son avant-bras en pronation dans
toute l’amplitude du mouvement.

M EDIO CRE
Couché sur le ventre, épaule en abduction à 90°,
avant-bras pendant au bord de la table, en su­
pination.
Le sujet porte son avant-bras en pronation dans
toute l’amplitude du mouvement.

TRACE
Assis, l’examinateur palpe les fibres du Rond
pronateur au tiers supérieur de la face anté­
rieure de l’avant-bras sur une ligne oblique
qui va de l’épitrochlée au bord externe du ra­
dius.

141
FLEXION DU POIGNET

Am plitude du m ouvem ent :


Flexion du poignet de 0 à 80°
Facteur limitant le m ouvem ent :
1. Tension du ligament radio-carpien postérieur
et des ligaments latéraux du poignet.
2. Tension des muscles extenseurs du poignet et
des doigts.
Fixation du m ouvement :
Poids du bras.

Grand palmaire
Cubital antérieur

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Grand palmaire Epitrochlée de l’humérus par un ten­ a. Face antérieure de la base du 2e mé­
Si. M édian (C6,C7) don commun aux muscles épitro- tacarpien
chléens b. Peut se term iner par une expan­
sion à la base du 3e métacarpien

Cubital antérieur a. Epitrochlée humérale par le ten­ a. Pisiforme


S. Cubital (C8,D 1) don commun (chef huméral) b. Extensions à l’os crochu et à la
b. Bord interne de l’olécrane et deux base du 5e métacarpien
tiers supérieurs du bord postérieur
du cubitus (chef cubital)

Muscles accessoires
Petit palmaire
Fléchisseur comm un superficiel
Fléchisseur commun profond
FLEXION DU POIGNET

NO RM A L ET BON

Assis, I’avant-bras en supination reposant sur la


table, muscles du pouce et des doigts relâchés.
M aintenir l’avant-bras.
Le sujet fléchit son poignet dans toute l’ampli­
tude du mouvement.
Pour évaluer le Grand palmaire, la résistance est
appliquée à la base du 2e métacarpien, dans le
sens de l’extension et de l’inclinaison cubitale.
Pour évaluer le cubital antérieur, la résistance
est appliquée à la base du 5e métacarpien,
dans le sens de l’extension et de l’inclinaison
radiale (non figuré).

PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination reposant sur la
table, muscles du pouce et des doigts relâchés.
M aintenir l’avant-bras.
Le sujet fléchit son poignet dans toute l’ampli­
tude du mouvement, avec une inclinaison ra­
diale (Grand palmaire) ou une inclinaison cu­
bitale (Cubital antérieur).

M ED IO CR E
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur le
bord cubital, muscles du pouce et des doigts re­
lâchés.
M aintenir l’avant-bras.
Le sujet porte son poignet en flexion dans toute
l’am plitude du mouvement.

TRACE
L’exam inateur palpe le tendon du Grand pal­
maire sur la face antéro-externe du poignet et
le tendon du Cubital antérieur sur sa face an-
téro-interne.

Note : Compensation.
11 ne faut pas que les doigts se fléchissent pour évi­
ter une substitution par les fléchisseurs des
doigts.

145
EXTENSION DU POIGNET
Am plitude du m ouvem ent :

Extension du poignet au-delà de la ligne mé­


diane : de 0° à 80°

Facteur limitant le m ouvem ent :


1. Tension du ligament radio-carpien antérieur
et des ligaments latéraux du poignet.
2. Tension des muscles fléchisseurs du poignet
et des doigts.
Fixation du m ouvem ent :
Poids du bras.

1. I r r a d ia i
2. 2e radial
3. Cubital postérieur

M USCLÉS PR IN C IPA U X

Muscle Origine Terminaison

er radial a. Bord externe de l’humérus tiers in­ Face postérieure de la base du 2e m éta­
I. Radial (C6,C7) férieur, sous le long supinateur carpien
b. Quelques fibres viennent du ten­
don comm un des muscles épicon-
dyliens

: radial a. Epicondyle de l’hum érus par le ten­ Face postérieure de l’apophyse sty-
. Radial (C6,C7) don commun loïde du 3e m étacarpien
b. Ligament latéral externe de l’arti­
culation du coude

ubital postérieur a. Epicondyle de l’hum érus par le Tubercule interne de la base du m éta­
. R adial (C6,C7,C8) tendon comm un des épicondyliens carpien
b. Aponévrose du bord postérieur du
cubitus

M uscle accessoire
Extenseur com m un des doigts
EXTENSION DU POIGNET

NORM AL ET BON
Assis, Favant-bras en pronation reposant sur la
table, muscles du pouce et des doigts relâchés.
M aintenir Favant-bras.
Le sujet porte son poignet en extension dans
toute Famplitude du mouvement.
Pour évaluer le 1er Radial et le 2e Radial, la résis­
tance est appliquée sur la face dorsale des 2e et
3e métacarpiens, dans le sens de la flexion et
de Finclinaison cubitale.
Pour évaluer le Cubital postérieur, la résistance
est appliquée sur la face dorsale du 5e m étacar­
pien dans le sens de la flexion et de Finclinai­
son radiale.

PASSABLE
Assis, Favant-bras en pronation reposant sur la
table, muscles du pouce et des doigts relâchés.
M aintenir Favant-bras.
Le sujet porte son poignet en extension dans
toute Famplitude du mouvement avec une in­
clinaison cubitale (cubital postérieur) ou une
inclinaison radiale (1er Radial).

M EDIO CRE
Assis, Favant-bras et la main reposant sur le
bord cubital.
Le sujet porte son poignet en extension dans
toute Famplitude du mouvement.

TRACE
On palpe les tendons des Extenseurs du poignet
sur la face postéro-externe du poignet dans Fa-
lignement des 2e et 3e métacarpiens (1er et 2e
R.) et sur la face postéro-interne au-dessus du
5e métacarpien (Cubital postérieur).
Note : Compensation.
11 ne faut pas que les doigts s’étendent pour éviter
une substitution par les Extenseurs des doigts.

147
FLEXION DES ARTICULATIONS
MET AC ARPOPH ALAN GIENNES DES DOIGTS
A m plitude du m o u v em en t.

de 0° à 90° —120°
du 2e au 5e doigt
progressivement croissante

Facteur limitant le m ouvem ent :


Tension des expansions des tendons des exten­
seurs des doigts.
Fixation du m ouvem ent :
Poids du bras.

Inter osseux (figures p . 150-154)

M USCLES PR IN C IPA U X

Muscle Origine Terminaison

y.ombricaux Annexés aux tendons du fléchisseur Passent sur le côté externe de l’articu­
3e et 4e lombricaux com m un profond lation métacarpo-phalangienne
ï. C ubital (C8) 1er et 2e : bord latéraux et face anté­ correspondante pour s’unir aux ex­
1er et 2e lom bricaux rieure des tendons de l’index et du pansions tendineuses de l’Exten­
i. M édian (C6,C7) médius seur com m un des doigts en cou­
3e : côtés adjacents des tendons du mé­ vrant la face postérieure des doigts
dius et de l’annulaire
4e : bords adjacents des tendons de
l’annulaire et de l’auriculaire

nterosseux dorsaux Chacun d’eux a 2 chefs qui naissent Sur la base des phalanges proxi­
(figurés page 150) des bords adjacents des m étacar­ males des 4 doigts : le 1er et le 2e sur
I. Cubital (C8,D1 ) piens entre lesquels ils se situent le bord radial de l’index et du mé­
dius ; le 3e et le 4e sur le bord cubi­
tal du médius et 'de l’annulaire

iterosseux palmaires De toute la longueur de la face anté­ b. Côtés de la base des phalanges
(figurés page 154) rieure des 2e, 4e et 5e métacarpiens proximales des doigts correspon­
. Cubital (C8,D1) dants : le 1er et le 2e sur le côté cubi­
tal du pouce et de l’index, le 3e et le
4e sur le côté radial de l’annulaire
et de l’auriculaire
a. et b. Expansions aponévrotiques
aux tendons de l’Extenseur com ­
mun des doigts correspondants

Muscles accessoires
C ourt Fléchisseur du petit doigt
Fléchisseur com m un superficiel des
doigts
Fléchisseur comm un profond des
doigts
FLEXION DES ARTICULATIONS METACARPOPHALAN-
GIENNES DES DOIGTS

NORM AL ET BON
Assis, avant-bras en supination, la main repo­
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir les métacarpiens.
Le sujet fléchit les doigts dans toute l’amplitude
du mouvement, au niveau des articulations
métacarpophalangiennes, en gardant en ex­
tension les articulations interphalangiennes.
La résistance est appliquée sur la face palmaire
des l res phalanges.

PASSABLE
Assis, avant-bras en supination, la main repo­
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir les métacarpiens.
Le sujet fléchit les doigts dans toute l’amplitude
du mouvement au niveau des articulations mé­
tacarpophalangiennes en gardant en exten­
sion les articulations interphalangiennes.

M ED IO CR E
Assis, l’avant-bras et la main sur le bord cubital
reposant sur la table.
M aintenir les métacarpiens.
Le sujet fléchit les doigts dans toute l’amplitude
du mouvement au niveau des articulations mé­
tacarpophalangiennes, en gardant en exten­
sion les articulations interphalangiennes.

TRACE
On palpe les lombricaux sur la face palmaire des
l rcs phalanges lors de la flexion des articula­
tions métacarpophalangiennes.
Note : Dans tous les tests il faut évaluer chaque
doigt séparément.

Note : Compensation.
11 ne faut pas laisser le^Fléchisseur Commun su­
perficiel et le Fléchisseur commun Profond se
substituer aux lombricaux dans la flexion des
doigts. Maintenir l’extension des deux der­
nières phalanges.

149
FLEXION DES ARTICULATIONS INTERPHA-
LANGIENNES PROXIMALES ET DISTALES DES
DOIGTS
A m plitude du m ouvem ent :

de 0° à 120° de 0° à 80°
I.P.P . I.P.D .

Facteur limitant le m ouvem ent :


Tension des expansions des tendons de l’Exten­
seur commun des doigts

Fixation du m ouvem ent :


1. Poids du bras.
2. Action synergique des muscles extenseurs du
poignet.
1. Fléchisseur com m un superficiel des doigts
2. Fléchisseur com m un p ro fo n d des doigts

LEXION DES A R TIC U LA TIO N S IN T ËR PH AL AN GIENNES PR O X IM A LES DES DOIGTS

M USCLE PR IN C IPA L

Muscle Origine Terminaison

léchisseur com m un superficiel a. Epitrochlée humérale par le ten­ a. Tendons superficiels sur le médius
. Médian (C7,C8,D1) don commun des épitrochléens et l’annulaire (sur les faces laté­
(chef huméral) rales de la 2e phalange)
b. Face antéro-interne de l’apophyse b. Tendons profonds sur les faces la­
coronoïde du cubitus (chef cubi­ térales de la 2e phalange de l’index
tal) et de l’auriculaire
c. Bord antérieur du radius depuis la
tubérosité bicipitale jusqu’à l’inser­
tion du Rond pronateur (chef ra­
dial)
FLEXION DES ARTICULATIONS INTERPHALANGIENNES
PROXIMALES ET DISTALES DES DOIGTS

FLEXION DES ARTICULATIONS IN TER­


PHALAN GIENN ES PRO X IM A LES DES
DOIGTS (FLEC H ISSEU R COMMUN SU­
P E R FIC IE L DES DOIGTS)

Normal et bon
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur sa face dorsale, le poignet et les doigts
en extension.
Maintenir la l rc phalange du doigt latéralement.
Le sujet fléchit la 2e phalange.
La résistance est appliquée sur les faces latérales
de cette phalange.

PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur sa face dorsale, le poignet et les doigts
en extension.
Maintenir la première phalange du doigt latérale­
ment.
Le sujet fléchit la 2e phalange dans toute l’ampli­
tude du mouvement (non figuré).

M ED IO CRE
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur le
bord cubital, sur la table.
M aintenir la l rc phalange latéralement.
Le sujet fléchit la 2e phalange dans toute l’ampli­
tude du mouvement (non figuré).

TRACE
On palpe le plan superficiel du Fléchisseur com­
mun superficiel au poignet sous le Petit pal­
maire (non figuré).
Note : Compensation.
Il ne faut pas laisser le Fléchisseur commun pro­
fond se contracter ; maintenir l’extension de
l’articulation interphalangienne distale.
FLEXION DES ARTICULATIONS INTER-
PH A LA N G IEN N ES DISTALES DES
D OIGTS (FLEC H ISSEU R COM M UN P R O ­
FO N D DES DOIGTS)

NORM AL ET BON
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur la table, sur sa face dorsale, le poignet
et les doigts en extension.
M aintenir la 2e phalange du doigt latéralement.
Le sujet fléchit la 3e phalange dans toute l’am pli­
tude du mouvement. La résistance est appli­
quée sur la face palmaire de cette phalange.

PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur sa face dorsale, sur la table, le poignet
et les doigts en extension.
M aintenir la 2e phalange du doigt latéralement.
Le sujet fléchit la 3e phalange, dans toute l’am pli­
tude du mouvement (non figuré).

M ED IO CR E
Assis, l'avant-bras et la main reposant sur la ta­
ble, sur le bord cubital.
M aintenir la 2e phalange du doigt latéralement.
Le sujet fléchit la 3e phalange dans toute l’am pli­
tude du mouvement (non figuré).

TRACE
On palpe le Fléchisseur commun profond sur la
face palmaire de la 2e phalange (non figuré).

FLEXION DES ARTICU LA TIO N S IN T ER PH A LA N (ilEN N ES DISTALES DES DOIGTS

Muscle Origine Terminaison

a. Trois quarts supérieurs de la lace Bases des dernières phalanges des 4


Fléchisseur com m un profond
antéro-interne du cubitus doigts (les tendons perforent ceux
N. Cubital (C8,D1) deux chefs inter­
b. Aponévrose des trois-quarts supé­ du Fléchisseur commun superfi­
nes
rieurs du bord postérieur du cubi­ ciel)
N. Médian (C8,D1) deux chefs ex­
ternes tus
c. Faces antérieure et interne de l'apo­
physe coronoïde

¡2
NOTES
EXTENSION DES ARTICULATIONS
METACARPOPHALANGIENNES DES DOIGTS

Am plitude du m ouvem ent :

Extension au-delà de la ligne médiane.

Facteurs limitant le m ouvem ent :


1. Tension des ligaments antérieurs et latéraux.
2. Tension des muscles fléchisseurs des doigts.
Fixation du mouvem ent :
1. Poids du bras.
2. Action synergique des muscles fléchisseurs
du poignet

1. Extenseur com m un des doigts


2. Extenseur propre de l’index
3. Extenseur propre du cinquième doigt.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Extenseur com m un des doigts Epicondyle de l’humérus par le ten­ Par 4 tendons à la base des 1er, 2e et 3e
N. R adial (C6,C7,C8) don comm un des épicondyliens phalanges des 4 doigts
En regard des articulations méta-
carpo-phalangiennes, les tendons
sont fixés par des lames aux liga­
ments latéraux

Extenseur propre de l’index Eace postérieure du cubitus au-des- S’accole au bord interne du tendon de
N. Radia (C6,C7,C8) sous de l’origine du Long extenseur l’Extenseur commun qui va à l’index
du pouce ' et se termine avec l’extenseur

p ro p re au cinquième chigt
E x te n s e u r Epicondyle de l’humérus par le ten- S’unit à l’expansion du tendon de l’Ex-
N Radial (C6.C7.C8) don commun des épicondyliens tenseur comm un sui la lace doisale
de la première phalange du 5e doigt

>4
EXTENSION DES ARTICULATIONS METACARPOPHALAN-
GIENNES DES DOIGTS

NORM AL ET BON
Assis, l’avant-bras en pronation reposant sur la
table, la main soutenue, le poignet en recti­
tude, les doigts fléchis.
Maintenir les métacarpiens.
Le sujet étend ses premières phalanges dans
toute l’amplitude du mouvement, en conser­
vant la flexion des articulations interphalan-
giennes.
La résistance est appliquée sur la face dorsale des
l rcs phalanges.

PASSABLE
Assis, l’avant-bras en pronation reposant sur la
table, la main soutenue, le poignet en recti­
tude, les doigts fléchis.
Maintenir les métacarpiens.
Le sujet étend ses l rcs phalanges dans toute l’am ­
plitude du mouvement en conservant la
flexion des articulations interphalangiennes.

M EDIO CRE
Assis, l’avant-bras reposant sur la table, le poi­
gnet en rectitude, la main soutenue sur son
bord cubital, les doigts fléchis.
Le sujet étend ses lres phalanges dans toute l’am ­
plitude du mouvement, en conservant la
flexion des articulations interphalangiennes.

TRACE
On palpe les tendons des extenseurs des doigts
sur le dos de la main au niveau des métacar­
piens.

Note : 1 —
L’extenseur propre de l’index aide à étendre l’in­
dex et l’extenseur propre du Ve doigt aide à
étendre le 5e doigt.

Note : 2 —
La résistance peut être appliquée sur chaque
doigt séparément, en laissant libres les deux
doigts contigus.

155
ABDUCTION DES DOIGTS

Amplitude du mouvement :

de 0° à 20°-3Û°

é
Facteur limitant le mouvement :
Tension de l’aponévrose et de la peau entre les
1. Interosseux dorsaux doigts.
2. A bducteur du cinquième doigt.
Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles stabilisateurs laté­
raux du poignet,
2. Poids de la main.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Interosseux dorsaux Chacun d ’eux a 2 chels qui naissent a. Base des phalanges proximales des
N. Cubital (C8,D1) des bords adjacents des métacar­ 4 doigts : le 1cr et le 2Lsur le bord ra­
piens entre lesquels ils se situent dial de l’index et du médius : le 3L
et le 4e sur le côté cubital du mé­
dius et de l’annulaire
b. Expansions aponévrotlques aux
tendons de l’extenseur commun
des doigts correspondants

Abducteur du petit doigt a. Pisiforme Le tendon se divise en 2 parties :


N. Cubital (C8,D1) b. Tendon du Cubital antérieur a. Sur le côté cubital de la base de la
l lc phalange du petit doigt
b. Sur le bord cubital de l’aponévrose
de l’Extenseur propre du petit
doigt

6
ABDUCTION DES DOIGTS

NORM AL ET BON

(Test pour le 1er et le 3e interosseux


dorsal)
Assis, l’avant-bras en pronation, main reposant
sur la table par sa face palmaire, les doigts en
adduction.
M aintenir la main.
Le sujet écarte les doigts.
La résistance est appliquée sur la face radiale de
Tindex et sur la face cubitale du médius (ni­
veau des l res phalanges non figuré).

N ORM AL ET BON
(Test pour le 2e et le 4e interosseux dorsal et pour
l’abducteur du petit doigt)
Le sujet écarte les doigts.
La résistance est appliquée sur la face cubitale
de l’annulaire et de l’auriculaire et sur la face
radiale du médius (niveau des l rcs phalanges
non figuré).
Note : Pour tester séparément les doigts la résis­
tance est appliquée sur la l rc phalange.

PASSABLE
(Test pour le 1er et le 2e interosseux dorsal).
Assis, l’avant-bras et la main sur la table, repo­
sant par le bord cubital.
M aintenir la main (-non figuré).
Le sujet écarte le 2e et le 3e doigt dans toute l’am ­
plitude du mouvement.

PASSABLE
(Test pour le 3e et le 4e interosseux dorsal).
Assis, l’avant-bras et la main sur la table, repo­
sant par le bord radial.
Maintenir la main
Le sujet écarte le 3e et le 4e et le 5e doigt dans
toute l’amplitude du mouvement.

157
ABDUCTION DES DOIGTS

M EDIO CRE
Assis, Tavant-bras en pronation, la main repo­
sant sur la table par la face palmaire, les doigts
en adduction.
Le sujet écarte ses doigts dans toute l’amplitude
du mouvement.
(Le médius doit se mouvoir dans les deux direc­
tions).

TRACE
On palpe les interosseux dorsaux profondément
entre les métacarpiens sur la face dorsale de la
main.
NOTES
ADDUCTION DES DOIGTS

Amplitude du mouvement :

20° à 0°

#
Facteur limitant le m o u vem en t.
Contact des doigts entre eux.

Fixation du m ouvement :
Poids de la main.

Interosseux p abría ires

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

iterosseux palmaires De toute la longueur de la face anté­ a. Côtés de la base des phalanges
. Cubital (C8,D I) rieure des l rc, 2e, 4 et 5e m étacar­ proximales des doigts correspon­
piens dants : le 1cr et le 2e sur le côté cu­
bital du pouce et de l’index, le 3e
et le 4e sur le côté radial de l’an­
nulaire et de l’auriculaire,
b. Expansions apônévrotiques aux
tendons de l’Extenseur commun
des doigts correspondants
ADDUCTION DES DOIGTS

NORMAL ET BON
Assis, avant-bras en pronation sur la table, la
main reposant sur sa face palmaire, les doigts
en abduction.
Le sujet rapproche ses doigts dans toute l’ampli­
tude du mouvement.
La résistance est appliquée vers le radius pour
l’index et vers le cubitus pour l’annulaire et
l’auriculaire.

PASSABLE
(2e interosseux)
Assis, avant-bras reposant sur la table par son
bord radial, l’index en abduction.
M aintenir la main.
Le sujet porte son index en adduction dans toute
l’amplitude du mouvement.

PASSABLE

(3e et 4e interosseux)
Assis, avant-bras reposant sur son bord cubital,
sur la table, le 4e et le 5e doigt en abduction.
M aintenir la main.
Le sujet porte son 4e et son 5 doigt en adduction
dans toute l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE
Assis, avant-bras en pronation sur la table, la
main reposant sur sa face palmaire, les doigts
en abduction.
Le sujet rapproche ses doigts dans toute l’ampli­
tude du mouvement.

TRACE
On palpe les Interosseux palmaires profondé­
ment entre les métacarpiens sur la face pal­
maire de la main (non figuré).

161
FLEXION DES ARTICULATIONS METACARPO-
PH AL AN GIENNE ET INTERPHAL AN GIENNE
DU POUCE

Am plitude du m ouvem ent :


Flexion m étacarpophalangienne : de 0 à 60-70°
Flexion interphalangienne : de 0 à 90°.

Facteur limitant la flexion :


Tension des tendons des muscles extenseurs du
pouce.

Fixation du m ouvem ent :


Poids de l’avant-bras et de la main.

. Court fléchisseur du pouce


. Long fléchisseur du pouce

FLEXION DE L’ARTICULATION METACARPOPHALANGIENNE DU POUCE

MUSCLE PRINCIPAL
Muscle Origine Terminaison

ourt fléchisseur du pouce Faisceau superficiel :


a. Bord inférieur du ligament annu­
aisceau superficiel laire antérieure du carpe
Par un tendon commun
. Médian (C6,C7) b. Tubercule du trapè/.e
— Sur le Sésamoïde externe
— Sur le tubercule externe de la pre­
aisceau pro fo n d Faisceau profond : mière phalange du pouce
. Cubital (C8,D1) Face antérieure du Trapèzoïde et du
grand os

FLEXION DE L’ARTICULATION INTERPHALANGIENNE DU POUCE

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

mg fléchisseur du pouce a. Face antérieure du radius, de la tu­ Base de la phalange unguéale du


. M édian (C8,D 1). bérosité bicipitale au Carré prona- pouce
teur
b. Ligament interosseux
c. Apophyse coronoïde, partie ex­
terne
FLEXION DE L’ARTICULATION META-
CARPOPHALANGIENNE DU POUCE

NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur la table par sa face dorsale.
Maintenir le 1er métacarpien.
Le sujet fléchit la l re phalange de son pouce dans
toute l’amplitude du mouvement, la phalange
unguéale en extension.
La résistance est appliquée sur les bords de la l re
phalange.

PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet fléchit la l re phalange de son pouce dans
toute l’amplitude du mouvement, la phalange
unguéale en extension.

MEDIOCRE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet fléchit la l re phalange de son pouce dans
toute l’amplitude du mouvement, mais avec
difficultés.

TRACE
On palpe le court fléchisseur du pouce sur la face
palmaire du 1er métacarpien en dedans du
court abducteur du pouce.
XION DE L’ARTICULATION INTER-
XANGIENNE DU POUCE

N O RM AL ET BON
;, l’avant-bras en supination, la main repo­
nt sur la table par sa face dorsale,
îtenir la l re phalange du pouce latérale-
mt.
ijet fléchit la phalange unguéale dans toute
mplitude du mouvement,
distance est appliquée sur la face palmaire
la phalange unguéale du pouce.

PASSABLE
, l’avant-bras en supination, la main repo­
nt sur la table par sa face dorsale,
itenir la l re phalange du pouce latérale-
mt.
ijet fléchit la phalange unguéale dans toute
mplitude du mouvement (non illustré).

M ED IO C R E
, l’avant-bras en supination, la main repo-
it sur la table par sa face dorsale,
itenir la l re phalange du pouce latérale-
mt.
jet fléchit la phalange unguéale dans toute
nplitude du mouvement, mais avec difficul-
(non illustré).

TRACE
ilpe le tendon du Long fléchisseur du pouce
• la face palmaire de la l re phalange du
uce (non illustré).
NOTES
ÏXTENSION DES ARTICULATIONS METACARPO-
’HALANGIENNE ET INTERPHALANGIENNE
)U POUCE
A m plitude du m ouvem ent :

Extension métacarpophalangienne : de 60-70° à


0°.
Retour de la flexion + 10°
Extension interphalangienne : de 90 à 0°.
R etour de la flexion + 10°
Facteurs limitant le m ouvem ent :
Tension des ligaments antérieures et des liga­
ments latéraux du pouce.
Fixation du m ouvem ent :
1. Poids de l’avant-bras et de la main.
-2 2. Action synergique des muscles adducteurs du
poignet.

ua 1. Court extenseur du pouce


^ 2. Long extenseur du pouce

EXTENSION DE L’ARTICULATION METACARPOPHALANGIENNE DU POUCE

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

>ng extenseur du pouce a. Face dorsale du radius au-dessous Face dorsale de la base de la l rc
. Radial (C6,C7,C8) du long abducteur du pouce phalange du pouce
b. M embrane interosseuse

EXTENSION DE L’ARTICULATION INTERPHALANGIENNE DU POUCE

MUSCLE PRINCIPAL

Muscle Origine Terminaison

)urt extenseur du pouce Face postcro-externe du cubitus Face dorsale de la base de la phalange
Radial (C6,C7) au-dessous du long abducteur du distale du pouce
pouce
b. M embrane.interosseuse
EXTENSION DE L’ARTICULATION METACARPOPHALANGIENNE
DU POUCE

NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta­
ble par le bord cubital.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet étend la première phalange de son pouce
dans toute l'amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur la face dorsale de
cette phalange.

PASSABLE
Assis, l’avant-bras et la main reposant à plat sur
la table.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet étend la première phalange de son pouce
dans toute l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE

Assis, l’avant-bras et la main reposant à plat sur


la table.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet étend la première phalange de son pouce
dans toute l’amplitude du mouvement.

TRACE
On palpe le tendon du court extenseur du pouce
à la base du premier métacarpien.

167
EXTENSION DE L’ARTICULA­
TION INTERPHALANGIENNE D U
POUCE

NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta­
ble, par le bord cubital.
Maintenir la première phalange du pouce latéra­
lement.
Le sujet étend sa phalange distate dans toute
l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur les faces latérales
de la phalange distale du pouce.

PASSABLE
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta­
ble, par le bord cubital.
Maintenir la l rc phalange du pouce latérale­
ment.
Le sujet étend sa phalange distale dans toute
l’amplitude du mouvement.

MEDIOCRE
Assis, l’avant-bras et la main reposant à plat sur
la table.
Maintenir la l rc phalange du pouce latérale­
ment.
Le sujet étend sa phalange distale dans toute
l’amplitude du mouvement.

TRACE
On palpe le tendon du long extenseur du pouce
sur la face dorsale du pouce
NOTES
ABDUCTION DU POUCE
Am plitude du m ouvem ent :
De 0 à 45-50°.
Le mouvement s’effectue surtout au niveau de
l’articulation trapèzo-métacarpienne.
Facteurs limitant le mouvement :
1. Tension de la peau entre le pouce et l’index.
2. Tension du 1er interosseux dorsal.
3. Tension de l’adducteur du 1.
Fixation du m ouvem ent :
1. Poids de l’avant-bras et de la main.
2. Action synergique des a d d u c te u rs du poi­
gnet.

1. Long abducteur du pouce


2. Court abducteur du pouce

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

iong abducteur du pouce a. Face postéro-externe du cubitus Côté externe de la base du premier mé-
sf. Radial (C6,C7) au-dessous de l’Anconé tacarpien
b. Tiers moyen de la lace postérieure
du radius
c. Ligament interosseux

7ourt abducteur du pouce a. Tubercule du scaphoïde a. Tubercule externe de la base de la


M édian (C6,C7) b. Ligament annulaire antérieur du première phalange du pouce
carpe b. Capsule articulaire de la première
articulation m étacarpophalan-
gienne

Muscle accessoire
Petit palmaire
i
ABDUCTION DU POUCE

NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta­
ble par le bord cubital, la phalange unguéale
du 1 relâchée.
M aintenir le poignet et la main.
Le sujet porte son pouce en haut dans toute l’am ­
plitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur le bord externe
du 1er métacarpien.
Si le Long abducteur du pouce est plus fort que
le Court abducteur, le pouce sera attiré vers la
face palmaire de la main. Si le Court abduc­
teur est plus fort la déviation se fera vers sa
face dorsale.

PASSABLE
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta­
ble par le bord cubital.
M aintenir le poignet et la main.
Le sujet porte son pouce en haut dans toute l’am ­
plitude du mouvement (non figuré).

MEDIOCRE
Assis, l’avant-bras en supination, main reposant
sur la table par sa face dorsale.
M aintenir le poignet et la main.
Le sujet porte son pouce en abduction dans toute
l’amplitude du mouvement.

TRACE
On palpe les fibres du Court abducteur du pouce
sur l’éminence thénar en dehors du Court flé­
chisseur du pouce.
On palpe le tendon du Long abducteur du pouce
à la face antérieure de la base du 1er m étacar­
pien.

171
ADDUCTION DU POUCE

Am plitude du mouvement :
De 40-50° à 0°.
Le mouvement s’effectue surtout au niveau de
l’articulation trapèzo-métacarpienne.

Facteur limitant le mouvem ent :


Contact du pouce avec le 2e métacarpien.

Fixation du mouvement :
Poids de la main.

Adducteur du pouce (portion oblique et portion


transverse)

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Adducteur du pouce (portion obli­ a. Grand os - Trapèzoïde


que) b. Face antérieure des bases des 2e et
N. Cubital (C8,D1) 3e m étacarpiens
c. Ligaments interosseux du carpe Tendon commun
— Sur le sésamoïde interne
— Sur la partie interne de la base de
la première phalange du pouce
Adducteur du pouce (portion trans­ Deux tiers inférieurs de la face anté­
verse) rieure du 3e métacarpien
N. Cubital (C8,D1) Face antérieure des capsules des 2e 3e
et 4e articulations m étacarpopha-
langienn.es
ADDUCTION DU POUCE
NORMAL ET BON
Assis, Favant-bras en pronation, la main repo­
sant sur la table par sa face palmaire, le pouce
en abduction.
Maintenir la main.
Le sujet porte son pouce en adduction dans toute
l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur le bord interne du
1er métacarpien.

MEDIOCRE
Assis, Favant-bras en pronation, la main repo­
sant sur la table par sa face palmaire, le pouce
en abduction.
Maintenir la main.
Le sujet porte son pouce en adduction dans toute
Famplitude du mouvement.

PASSABLE
Assis, Favant-bras en pronation complète. La
main soutenue le long de son bord radial.
M aintenir le poignet et la main, le pouce en ab­
duction.
Le sujet porte son pouce en adduction dans toute
Famplitude du mouvement (non figuré).

TRACE
On palpe les fibres musculaires dans le premier
espace intermétacarpien dorsal.

Note : Compensation.
Le Long fléchisseur du pouce et le Court fléchis­
seur du pouce peuvent aider à attirer le pouce
vers la paume de la main. Ils doivent rester re­
lâchés pendant le test.

173
OPPOSITION DU POUCE ET DU CINQUIEME
DOIGT
Am plitude du m ouvem ent :
La face antérieure de la 2e phalange du pouce
doit venir s’appuyer sur celle du cinquième
doigt, avec opposition du 1er et du 5e m étacar­
pien.
Facteurs limitant le m ouvem ent :
1. Tension du ligament transverse du cinquième
métacarpien.
2. Tension des tendons des extenseurs du pouce
et du cinquième doigt.
Fixation du m ouvem ent :
Poids de l’avant-bras et de la main.

du pouce
2. Opposant du cinquième doigt.

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

Apposant du pouce a. Versant externe, crête du trapèze Sur toute la longueur du bord radial
l M édian (C6,C7) b. Ligament annulaire antérieur du premier métacarpien

Apposant du petit doigt a. Face interne de l’apophyse unci­ Sur toute la longueur du bord cubital
. Cubital (C8,D1) forme de l’os crochu du 5e m étacarpien
b. Ligament annulaire antérieur

muscles accessoires
A partir de la position normale de re­
pos, le mouvement d’abduction du
pouce doit précéder celui d’opposi­
tion. C’est par conséquent dans ce
sens que le Long abducteur et le
C ourt abducteur du pouce aident
au mouvement dans son entier.
C ourt fléchisseur du I et du cinquième
doigt
OPPOSITION DU POUCE ET
DU CINQUIEME DOIGT

NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir la main.
Le sujet oppose les faces antérieures des pha­
langes distales de son pouce et de son cin­
quième doigt.
Le 1cr et le 5e métacarpiens font une rotation vers
Taxe de la main.
La résistance est appliquée sur la face antérieure
de l’extrémité distale du 1er et du 5e métacar­
pien.
Les deux muscles sont évalués séparément.

PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo­
sant sur la table par sa face dorsale.
Maintenir la main.
Le sujet porte son pouce et son cinquième doigt
dans toute l'amplitude du mouvement d’oppo­
sition.
On applique une résistance équivalente à la pe­
santeur.

MEDIOCRE
Même mouvement mais sans résistance.

TRACE
On palpe difficilement les deux opposants si les
muscles superficiels sont normaux.
Note : Le mouvement ne peut s’effectuer au ni­
veau des 1er et 5e métacarpiens que par les
deux muscles opposants.
Note : Compensation.
Le Long fléchisseur du pouce et le Court fléchis­
seur du pouce attirent le pouce vers le cin­
quième doigt.
Ce mouvement se produit dans le plan de la
paume et ne doit pas être confondu avec l’op­
position.

175
NERFS Muscles de la Muscles Muscles de
CR ANIENS mastication de l'œil la m im ique

Cr. 3 - Moteur oculaire commun


A l'in té rie u r du
Releveur des paupières canal facial
D roit supérieur
D roit interne Nerf à
D roit inférieur
Stapédien
Petit oblique
Sort du trou
stylomastoï-
Cr. 4 - Pathétique dien
Grand o b liq u e / Nerfs à
Auriculaire postérieur
Digastrique (ventre postérieur)
Division maxillaire S tylohyoïdien
Nerf profond temporal I A la face 1
Temporal
Branches temporales
Nerf masséterin
Masseter Auriculaire antérieur
Cr. 5 - Trijumeau
Nerf ptérygoïdien externe Auriculaire supérieur
Ptérygoïdien externe O ccipito fron ta l
Nerf ptérygoïdien interne (ventre antérieur)
Ptérygoïdien interne Temporo pariétal
Nerf dentaire inférieur Branches temporale et zygomatique
M ylohyoïdien Ôrbiculaire des paupières
Sourcilier
Digastrique (ventre
antérieur) Branches buccales
Pyramidal du nez
Cr. 6 - Moteur oculaire externe Nasal
M y rtifo rm e
D roit externe Releveur lèvre supérieure
Releveur lèvre supérieure
et de l'aile du nez
Canin
Grand zygomatique
Petit zygomatique
Orbiculaire des lèvres
Cr. 7 - Facial Buccinateur
Branches maxillaire et buccale
Risorius
Carré du menton
Triangulaire des lèvres
Houppe du menton
Transverse du menton
Branche cerv icale
Peaucier du cou

Les nerfs sont en lettres grasses.


MUSCLES DE LA FACE

Les cotations qui sont utilisées sont :


— ZE R O : si on ne peut déceler de contraction ;
— TR A C E : pour une contraction minime ;
— PASSABLE : si le sujet exécute le mouvement avec difficulté ;
- N O R M A L : si le mouvement est exécuté facilement et sous contrôle.

177
MUSCLES DU FRONT ET DU NEZ

1. Frontal
2. Sourcilier
3. Pyramidal
4. Transverse du nez
5. M yrtiform e

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Term inaison

Frontal Aponévrose péricrânienne, entre la su­ Les fibres se continuent vers le milieu
Ni. Branches tem porales du facial ture coronaire et l’arcade orbitaire avec celles du Pyram idal ; les fibres
interm édiaires fusionnent avec
celles du Sourcilier et de l’Orbicu-
laire des paupières

Sourcilier Extrém ité interne de l’arcade sourci­ Face profonde de la peau au-dessus
V. Branches tem porale et zygomati- lière de la partie moyenne de l’arcade
que du facial sourcilière

pyramidal Aponévrose recouvrant la partie infé­ Peau de la région intersourcilière


vl. Branche buccale du facial rieure de l’os propre du nez et la par­
tie supérieure du cartilage latéral
du nez

Trans verse du nez C hef transverse (compresseur) : Aponévrose mince qui se continue
si. Branches buccales du facial Maxillaire supérieur, au-dessus et en avec celle du côté opposé
dehors de la fosse incisive Face profonde de la peau au bout du
Chef a/aire (dilatateur) :
Cartilage de l’aile du nez

Myrtiforme Fossette m yrtiform e du maxillaire su- Cloison et bord postérieur de l’aile du


>1. Branches buccales du facial périeur nez
MUSCLES DU FRONT ET DU
NEZ

FRONTAL
Le sujet relève ses sourcils en formant des rides
horizontales sur son front (étonnement en
écarquillant les yeux).

SOURCILIER
Le sujet fronce les sourcils en formant des rides
verticales entre eux (sévérité).

PY RAM IDAL
Le sujet relève les bords latéraux de ses narines
en formant des rides obliques le long de l’arête
de son nez (mauvaise odeur).

TRANSVERSE DU NEZ
ET M Y R TIFO R M E
Le sujet dilate ses narines (transverse) puis les
comprime (myrtiforme).

179
MUSCLES DES YEUX Il est certain que la m usculature de l’œil n ’a
pas d ’actions indépendantes.
Toutefois la principale action du D roit externe
et du D roit interne est d ’abducter ou
d ’adducter l’œil (centre de la cornée) autour
d ’un axe vertical. Ce grand oblique abaisse
et le petit oblique élève l’œil (centre de la
cornée) autour d ’un axe transversal.
L ’œil tourne aussi autour d’un axe antéro-
postérieur passant par le sommet de la
cornée (m ouvem ent vers l’intérieur et vers
l’extérieur).

1. Orbiculaire des paupières


2. Releveur de la paupière supérieure

D ro it
e xte rn e

D ro it D ro it
in fé rie u r in fé rie u r

DROIT GAUCHE DROIT INTERNE

D iagram m e de l’action m usculaire de l’œil

Diagramme m ontrant les muscles qui servent dans les mouvements conjugués des yeux dans les six di­
rections principales du regard.
D roit supérieur droit Petit oblique droit
Petit oblique gauche Droit supérieur gauche

Grand oblique gauche Droit inférieur gauche

D’après Chusid, J.G ., Correlative N euroanatom y and Functional Neurology, 14e éd. Los Altos, Calif. Lange Medical Publica-
ions, 1970, page 94/

)
MUSCLES DES YEUX

O R B IC U LA IR E DES PA U PIERES
Le sujet serre les paupières avec force.

RELEVEUR DE LA PA U PIERE
Le sujet élève partiellement ses paupières supé­
rieures qui ne sont complètement relevées que
lorsque les yeux regardent vers le haut.

DROIT SUPERIEUR DROIT ET


PETIT OBLIQUE GAUCHE
Le sujet lève les yeux vers le haut et vers la droite.

GRAND OBLIQUE DROIT


ET DROIT INFERIEUR GAUCHE
Le sujet regarde vers le bas et vers la gauche.

M USCLES PR IN C IPA U X

Muscle Origine Terminaison

Orbiculaire des paupières Portion orbitaire : (Les fibres form ent une ellipse fermée
N. Branches tem porale et zygomati- a. Partie nasale de l’os frontal qui entoure l’orbite et diverge vers
que du Facial b. Apophyse frontale du maxillaire la tempe et vers la joue)
supérieur, en avant de la gouttière
lacrymale
c. Face antérieure et bords du liga­
ment palpébral interne

Portion palpébrale : bifurcation du li­ Raphé palpébral externe


gament palpébral interne Se divise en deux languettes qui se
Portion lacrymale : crête postérieure fixent sur les cartilages tarses supé­
de l’os lacrymal rieur et inférieur, en dedans des
sacs lacrymaux

181
M uscle O rigine T erm inaison

Releveur de la paupière Face inférieure de la petite aile du Forme une large aponévrose qui se di­
M oteur oculaire com m un sphénoïde, au-dessus et en avant vise en 3 couches : la superficielle
du trou optique qui se fond dans le septum orbi­
taire et se prolonge en avant au-des­
sus du tarse supérieur jusqu’à la
face profonde de la peau de la pau­
pière supérieure ; la moyenne qui
va au bord supérieur du tarse supé­
rieur ; la profonde qui aboutit au
cul-de-sac supérieur de la conjonc­
tive

Droit supérieur Partie supérieure de l’anneau fibreux Dans la sclérotique, environ 6 mm en


'J. M oteur oculaire com m un qui entoure le trou optique sur ses arrière de la cornée, sur la face supé­
bords supérieur, interne et infé­ rieure du globe oculaire
rieur

Droit inférieur Partie inférieure de l’anneau fibreux Dans la sclérotique, environ 6 mm en


si. M oteur oculaire com m un qui entoure le trou optique sur ses arrière de la cornée
bords supérieur, interne et infé­
rieur

~)roit interne Partie interne de l’anneau fibreux qui Dans la sclérotique, sur la face interne
4. M oteur oculaire com m un entoure le trou optique sur ses du globe oculaire, environ 6 mm en
bords supérieur, interne et infé­ arrière de la cornée
rieur

">roit externe Par deux chefs, des parties externes Dans la sclérotique, sur la face ex­
J. M oteur oculaire externe des bandelettes entourant le trou terne du globe oculaire, environ
optique et sur la partie adjacente de 6 mm en arrière de la cornée
la fente orbitaire

Oblique supérieur Corps du sphénoïde, au-dessus du Se porte en avant et se termine par un


i. Pathétique bord du trou optique tendon qui s’engage dans une pou­
lie fibro-cartilagineuse implantée
dans la fossette trochléaire de l’os
frontal ; ce tendon se dirige en ar­
rière, en dehors et en bas vers la
face externe du globe oculaire pour
s’insérer dans la sclérotique der­
rière l’équateur du globe oculaire.
Donc le muscle tire en avant, en
haut et en dedans

1blique inférieur Face orbitaire du maxillaire supé­ Se porte en arrière, en dehors et en


. M oteur oculaire com m un rieur, en dehors de la gouttière la­ haut pour s’insérer sur la partie ex­
crymale terne de la sclérotique, un peu en ar­
rière de l’insertion de l’Oblique su­
périeur
NOTES
MUSCLES DE LA BOUCHE

1. Orbiculaire des lèvres 1. Peaucier du cou


2. Petit zygomatique 2. Triangulaire des lèvres
3. Canin
4. Grand zygomatique
5. Risorius
6. Buccinateur
7. Triangulaire des lèvres
8. Carré du menton
9. H ouppe du menton

Muscle Origine Terminaison

biculaire des lèvres a. Fibres provenant d ’autres muscles a. Se mêle aux fibres transverses et
Branches buccales du Facial faciaux, surtout du Buccinateur, oblique du Com presseur des lèvres
du Canin et du Triangulaire des lè­ b. Muqueuse de la commissure buc­
vres cale
b. Fibres intrinsèques des lèvres c. Croisement de certaines fibres du
c. Fibres fixées en haut au maxillaire Buccinateur au coin de la bouche ;
supérieur et à la cloison du nez et les fibres du Canin passent au-des­
en bas au maxillaire inférieur sous et les fibres du Triangulaire
des lèvres passent au-dessus de la
bouche

lit zygom atique Face malaire de l’os zygomatique en Lèvre supérieure au coin de la bouche
Branches buccales du Facial arrière de la suture zygomatico-
m axillaire
MUSCLES DE LA BOUCHE

ORBICULAIRE DES LEVRES


Le sujet rapproche et comprime ses lèvres et les
projette en avant.

PETIT ZYGOMATIQUE
Le sujet élève sa lèvre supérieure et la projette en
avant.

CANIN
Le sujet relève le bord supérieur de sa lèvre d’un
côté, sans relever la commissure (ricanement)
(non figuré).

GRAND ZYGOMATIQUE
Le sujet porte les commissures de sa bouche en
haut et latéralement (sourire).

RISORIUS
Le sujet porte ses commissures latéralement et
en arrière (ironie).

185
MUSCLES DE LA BOUCHE

BUCCINATEUR
Le sujet plaque lèvres et joues contre la face vesti-
bulaire de ses dents, ses commissures en ar­
rière.

CARRE DU MENTON
Le sujet avance sa lèvre inférieure (il fait la
lippe).

a) TRIANGULAIRE DES LEVRES


b) ET PEAUCIER DU COU
a) Le sujet porte ses commissures vers le bas.
b) Le sujet porte ses commissures plus bas et en
arrière entraînant la peau du cou.

HOUPPE DU MENTON (NON FIGURE)


Le sujet élève la pointe de son menton et projette
sa lèvre inférieure en avant.
M uscle O rigine T erm inaison

Canin Fosse canine juste en-dessous du trou Commissure buccale en se mélan-


N. Branches buccales du Facial sous-orbitaire géant avec les Zygomatiques, le
Triangulaire des lèvres et l’Orbicu-
laire des lèvres

Grand zygom atique Os malaire en avant de la suture avec Commissure buccale en se mêlant au
N. Branches buccales du Facial l’os tem poral Canin, au Triangulaire des lèvres et
à l’Orbiculaire des lèvres

Risorius Aponévrose du Masséter ; se porte en Peau de la commissure labiale


N. Branches m axillaire et buccale du dehors et au-dessus du Peaucier du
Facial cou

Buccinateur a. Face externe du bord alvéolaire du Les fibres se mêlent à celles de la


N. Branche buccale du Facial maxillaire supérieur en haut et du couche profonde des lèvres
maxillaire inférieur en bas, le long
des 3 dernières molaires
b. Ligament ptérygo-maxillaire

Triangulaire des lèvres Ligne oblique externe du maxillaire Commissure des lèvres
N. Branches m axillaire et buccale du inférieur
Facial

Carré du m enton Ligne oblique externe du maxillaire Peau de la lèvre inférieure, où il se


N. Branches buccales du Facial inférieur, entre la symphyse et le mêle à l’Orbiculaire des lèvres et au
trou m entonnier Carré du m enton opposé

Houppe du m enton Saillies alvéolaires des incisives du Peau du menton


N. Branches m axillaire et buccale du maxillaire inférieur
Facial

Peaucier du cou Fascia recouvrant la partie supérieure a. Les fibres antérieures s’entrecroi­
N. Branche cervicale du Facial du Grand pectoral et les Deltoïdes sent avec celles du muscle opposé
en avant et en-dessous de la sym­
physe mentonnière
b. Les fibres postérieures se fixent
sur le maxillaire inférieur au-des­
sous de la ligne oblique externe ou
se mêlent aux muscles de la com­
missure labiale.

187
MUSCLES MASTICATEURS

Temporal Masseter

Ptérygoidien externe j M ylo-hyoïdien 5. Sterno-hyoïdien


Ptérygoidien interne 2. Génio-hyoïdien 6. Thyro-hyoïdien
3. Digastrique 7. Sterno-thyroïdien
4. Stylo-hyoïdien 8. Omo-hyoïdien

MUSCLES PRINCIPAUX

Muscle Origine Terminaison

?mpora! .. Fosse tem porale a. Face interne, sommet et bord anté­


. Branches tem porales profondes de b. Face profonde de l’aponévrose rieur de l’apophyse coronoïde du
la branche m axillaire du T rijum eau tem porale maxillaire inférieur
b. Bord antérieur de la branche m on­
tante du maxillaire inférieur, pres­
que jusqu'à la dernière molaire
MUSCLES MASTICATEURS

TEM PO R A L, M ASSETER ET
PTER Y G O ID IEN INTERNE
Le sujet mord unilatéralement.

PTER Y G O ID IEN S EXTERNE ET


INTERN E (GAUCHE)
Le sujet déplace sa mandibule unilatéralement
en avant.

D IG A STRIQ U E ET M USCLES SUS-


HYO IDIEN S (L OS HYOÏDE EST FIXE
PAR LES M USCLES SOUS-HYOIDIENS)

Le sujet abaisse sa mandibule contre résistance.

SOUS-HYOIDIENS
Le sujet abaisse l’os hyoïde, le pied de la langue
et la trachée (non figuré).

189
MUSCLES PRINCIPAUX

M uscle O rigine T erm inaison

rasséter Faisceau superficiel : Angle et moitié inférieure de la face ex­


. Ram eau m assétérin du maxillaire a. Apophyse zygomatique maxillaire terne de la branche m ontante du
inférieur (branche du trijum eau) supérieur maxillaire inférieur
b. Deux-tiers antérieurs du bord infé­ a. Face externe de la moitié supé­
rieur de l’arcade zygomatique rieure de la branche m ontante du
Faisceau p ro fo n d : maxillaire supérieur
a. Tiers postérieur du bord inférieur b. Face externe de l’apophyse coro-
de l’arcade zygomatique noïde
b. Surface interne de l’arcade zygo­
m atique

érygoïdien externe C hef supérieur : a. Fossette antéro-interne du col du


Ptérygoïdien externe (branche a. Partie inférieure de la face externe condyle du maxillaire supérieur
maxillaire du trijum eau) de la grande aile du sphénoïde b. Bord antérieur du cartilage de l’ar­
b. Crête sphéno-tem porale ticulation tem poro-m axillaire
C hef inférieur : face externe de l’aile
externe de l’apophyse ptérygoïde

érygoïdien interne a. Face interne de l’aile externe de l’a­ Partie postéro-inférieure de la face in­
Ptérygoïdien interne (branche pophyse ptérygoïde terne de la branche m ontante et de
m axillaire du trijum eau) b. Apophyse pyramidale du palatin l’angle de la mâchoire
(le 2e faisceau est externe par rap­
port au Ptérygoïdien externe)

vlo-hyoïdien T oute la longueur de la ligne oblique Corps de l’os hyoïde


Trijum eau interne du maxillaire inférieur

nio-hyoïdien Epine mentonnière inférieur sur la Face antérieure du corps de l’os


C l par l’FIypoglosse face interne de la symphyse men­ hyoïde
tonnière

gastrique Ventre postérieur: rainure digastri- Les deux portions fusionnent en un


T rijum eau pour le ventre anté- que de l’apophyse mastoïde tendon interm édiaire arrondi qui
ur, facial pour le ventre posté- Ventre antérieur : fossette digastrique traverse le Stylo-hyoïdien
ur
sur la face interne du bord inférieur
du m axillaire inférieur

do-hyoïdien Contre la base de l’apophyse styloïde Corps de l’os hyoïde, à l’union avec la
Facial grande corne, juste au-dessus de
l’Omo-hyoïdien

rno-hyoïdien a. Face postérieure de l’extrémité in­ Bord inférieur du corps de l’os hyoïde
C2,C3 terne de la clavicule
b. Partie postéro-supérieure du m a­
nubrium sternal

vro-hyoidien Crête oblique du corps du cartilage Bord inférieur de la grande corne de


Hypoglosse thyroïdien l’os hyoïde
MUSCLES PRINCIPAUX

Sterno-thyroïdien Face postérieure du m anubrium ster- Crête oblique au corps du cartilage


N. C1,C2,C3 nal au-dessous du sterno-hyoïdien, thyroïde
Anse Hypoglosse depuis le bord du 1er cartilage cos­
tal et parfois du 2e

O m o-hyoïdien Ventre inférieur: bord supérieur de Les deux ventres sont réunis par un
N. C1,C2,C3 l’om oplate et parfois ligament tendon central maintenu par un
A nse Hypoglosse transverse supérieur feuillet de l’aponévrose cervicale
Ventre supérieur: bord inférieur du profonde qui est amarré à la clavi­
corps de l’os hyoïde cule et à la 1rc côte.
n

n
i

i
n
n

j
L'ANALYSE DE LA DEMARCHE
DANS L'EXAMEN DU MALADE
AMBULATOIRE POUR UN
TESTING MUSCULAIRE
n

"i

.]

j
j

j
FONDEMENT DE L’ANALYSE DE bre de subdivisions de ces deux phases dans une
LA DEMARCHE étude plus détaillée ; par exemple : l’attaque par
le talon, le pied à plat, la position initiale, la posi­
tion moyenne, le décollement du talon, le décolle­
On s’est intéressé à la démarche de l’être hu­ ment des orteils. Néanmoins, afin d’analyser ra­
main depuis que, pour la première fois, on a pidement le type de démarche du sujet, on a
constaté des limitations de la locomotion. En choisi quatre points dans le cycle d’un seul pas
1680 Borelli eut le mérite d’être le pionnier d’une afin d’identifier facilement et d’enregistrer toutes
étude écrite des problèmes du mouvement hu­ les modifications de la démarche normale.
main, en particulier de la locomotion. Il n’y eut
cependant que peu de progrès jusqu’à la pre­ Ce sont, successivement :
mière moitié du dix-neuvième siècle lorsque la l’attaque par le talon
période d’observation dans l’analyse de la dé­ la position moyenne
marche commença avec les frères Wilhelm et Ed­ le décollement
ward Weber. Steindler résume leur travail le balancement
comme l’observation et la mesure de « l’alter­
nance du balancem ent et de l’appui, l’inclinaison
du tronc dans chaque phase, la relation entre la Eléments de la forme normale de la démarche
durée et la longueur du pas, et le rythme de l’alter­ Alignement :
nance dans la marche et la course, en établissant 1. La tête est droite.
un type spécial à chacune. Ils ont aussi com­
2. Les épaules sont horizontales.
mencé les recherches sur l’effort musculaire que 3. Le tronc est vertical.
nécessitent la propulsion et la retenue du mouve­
ment ». Mouvements globaux
Ensuite vint l’enregistrement visuel par la pho­ 1. Les bras balancent alternativement et avec
tographie et la kymographie, qui permit d’enre­ la même amplitude à la vitesse de la marche
gistrer les différentes phases de la démarche. Il normale.
fut alors possible de calculer la vitesse, l’accéléra­ 2. Les pas sont de la même longueur et leur du­
tion, et les forces en mouvement. Le travail de rée est synchronisée.
Braune et Fischer (1895) est un exemple classi­
que de cet abord du problème. 3. Le corps subit des oscillations verticales
qui sont définies et de rythme égal.
Plus récemment, l’étude de chaque muscle a
permis l’analyse d’une séquence schématique du Mouvements fins :
mouvement, d’abord par la palpation, puis par 1. Le bassin subit :
l’électromyographie. M orton et Schwartz ajoutè­ a) une rotation transverse. Cette rotation
rent le concept et les techniques d’enregistrement est interne depuis la fin du décollement
de la pression du pied. du pied jusqu’à la position moyenne, et
L’étude dynamique des muscles, com prenant elle est externe depuis la position
l’intensité et la durée de l’effort musculaire, pro­ moyenne jusqu’au décollement du pied.
posée par le service de la recherche des moyens b) une rotation antéro-postérieure. L’incli­
de prothèse de l’Université de Californie, a naison en avant du bassin est maintenue
fourni encore plus de possibilités d’étudier les va­ pendant le cycle complet. La rotation
riations de la démarche normale, si importantes antérieure est maximale avant l’attaque
pour le clinicien. par le talon et réduite au minimum
avant la position moyenne (déplace­
ment de 3 à 5 degrés).
ANALYSE DE LA DEMARCHE
c) une inclinaison latérale, dont le maxi­
LES PH A SES DE LA FO R M E NORM ALE mum se fait vers le bas au moment du ba­
DE D EM A R C H E lancement du côté de la jam be qui est ba­
lancée.
Dans le cycle complet d’un pas, il existe deux
phases fondamentales : la phase d’appui et la d) un déplacement latéral dont le maxi­
phase de balancement. Au cours des recherches mum se situe du côté de la jam be d’ap­
sur la démarche, on a développé un certain nom ­ pui dans la position moyenne.

195
2. Les membres inférieurs font une légère sion du visage ont une im portance particulière si
rotation interne au niveau de la hanche et le sujet est incapable de répondre aux questions.
du genou pendant le balancement et l’atta­
Faiblesse musculaire. Elle peut être modérée
que par le talon et presque jusqu’à la posi­
tion moyenne, suivie par une rotation ex­ et généralisée, aboutissant à un élargissement du
polygone de sustentation, au raccourcissement
terne qui se poursuit pendant le décolle­
ment du pied. des pas, à une dim inution du balancement des
bras et à une difficulté de conserver l’équilibre.
3. Les genoux ont deux alternances d’exten­ Dans d’autres cas, il peut exister une faiblesse
sion et de flexion au cours d’un seul cycle. croissante dans certains groupes musculaires,
a) extension du genou au moment de mais une conservation d’une force suffisante
l’attaque par le talon (extension non blo­ dans d’autres groupes pour permettre la déambu­
quée). lation. C’est dans ce dernier groupe que l’on voit
b) légère flexion faisant suite à l’attaque les troubles les plus importants.
par le talon et continuant pendant la po­ Limitation du jeu articulaire. C’est le résultat
sition moyenne. le plus fréquent de certains états pathologiques
c) extension après la position moyenne. tels que les arthrites, les opérations chirurgicales
d) flexion pendant le décollement du pied (comme les implants de pièces métalliques), ou le
et le balancement. peu d’emploi d’une région ou de tout le corps
pour un certain nombre de raisons. Les déform a­
4. Les chevilles :
tions de la démarche dues à la limitation du jeu
a) elles font une rotation en avant selon un articulaire peuvent être reconnues à l’analyse et
arc dont le rayon est formé par le talon vérifiées par des mesures.
au moment de l’attaque, et autour d’un
centre situé dans l’avant-pied au m o­ Incoordination. Elle peut résulter d’états
ment du décollement. neuro-pathologiques (par exemple la paralysie
b) elles exécutent un maximum de dorsi- spasmodique par lésion cérébrale, l’hémiparésie
flexion à la fin de la phase d’appui et un secondaire à un accident vasculaire cérébral, le
maximum de flexion plantaire à la fin syndrome de Parkinson) et elle donne souvent
du décollement du pied. des aspects caractéristiques de la démarche qui
peuvent être facilement identifiés et décrits. Les
:a u s e s d e s tr o u b les de la
états hypertoniques se caractérisent par l’impos­
sibilité de contracter des groupes musculaires de
>EMARCHE
façon élective et de les combiner de façon à obte­
11 existe de nom breux facteurs qui provoquent nir les différents mouvements nécessaires à la
les troubles du type normal de la démarche. Les marche normale. Le sujet a tendance à réagir par
3lus fréquents sont : une flexion totale ou une extension totale lors­
qu’il remue ses membres.
1. Une douleur ou une gêne pendant la phase
d’appui ou pendant le mouvement. Déformation des os et des parties molles. Elles
2. Une faiblesse musculaire. produisent un certain nombre de troubles de la
3. Une limitation des mouvements articu­ démarche. Des exemples de telles déformations
laires (souvent liée à un raccourcissement sont donnés par un raccourcissement osseux
du muscle). après une fracture, des malformations congéni­
tales, ou un tissu cicatriciel dense consécutif à
4. Une incoordination des mouvements. une brûlure grave.
5. Des modifications osseuses ou tissulaires
(com prenant les am putations).
Douleur et gêne. Elles peuvent provoquer des OBJECTIFS DE L’ANALYSE DE LA
roubles de la démarche qui vont des modifica- DEMARCHE
ions mineures de l’alignement et du mouvement
usqu’aux déviations extrêmes. Avant d’enregis- L’analyse de la démarche a pour but d’identi­
rer les observations, il faut étudier ces facteurs fier la déviation et d’obtenir une inform ation qui
n questionnant le sujet et en notant ses réac- aidera à déterminer la cause de la déviation et
ions de protection. Des indices comme le rac- qui fournira une base pour l’emploi des mé­
ourcissement de la phase d’appui ou l’expres­ thodes thérapeutiques ou des appareils de sou­
tien destinés à améliorer la démarche. Les tests duire une faiblesse généralisée avec instabilité. Si
musculaires peuvent être employés pour détermi­ l’incoordination semble poser un problème, il
ner l’intensité de la faiblesse musculaire. Toute­ faut évaluer la capacité d’exécuter des combinai­
fois, en utilisant l’analyse de la démarche pour sons variées de mouvements articulaires au ni­
étudier un sujet am bulatoire, on peut raccourcir veau de la hanche, du genou et de la cheville, afin
et simplifier les manœuvres du testing muscu­ de déterminer quelle est la combinaison (ou les
laire. Des zones de faiblesse découvertes par l’a­ combinaisons) qui manque pour avoir une dé­
nalyse de la démarche peuvent être vérifiées par marche normale.
le testing musculaire et la précision de celui-ci est
Après avoir élucidé les troubles de la dé­
confirmée par les constatations de l’analyse.
marche dus à la douleur, à la faiblesse générale, à
l’incoordination ou aux déformations fixées, il
TECHNIQUE faut revoir l’alignement du corps et les mouve­
Il faut utiliser une feuille spéciale pour noter ments globaux. Toute variation du schéma nor­
les résultats de l’analyse de la démarche chez les mal montre la nécessité d’étudier les mouve­
malades qui ont des atteintes importantes. Les ti­ ments fins en étudiant successivement chaque
tres des colonnes peuvent être : Trouble de la dé­ segment. Si on constate des déviations, on doit
marche, Cause du trouble, Technique correc­ les noter et instituer une surveillance par le tes-
tive. Toutefois, l’infirmité d’un sujet est souvent ting musculaire ou par d’autres techniques d’éva­
limitée à une seule région et on peut noter le ren­ luation qui sont indiquées.
seignement sans utiliser une feuille séparée. Le chapitre suivant est consacré à une analyse
(1) des quatre phases de la démarche normale
Si c’est possible, le sujet doit marcher à une vi­ avec des vues antérieures, postérieures et de pro­
tesse que l’exam inateur considère comme nor­ fil, et (2) des troubles les plus fréquents de la dé­
male pour son âge. U ne démarche très lente a ten­ marche et des groupes musculaires qui doivent
dance à m asquer les modifications puisque les être évalués dans chaque cas. L’amplitude du
pas sont raccourcis et que l’amplitude du mouve­ mouvement à évaluer est indiqué lorsque la limi-
ment est diminuée. Une telle démarche peut tra­ taion est généralement la cause du trouble.
PHASE I DE LA DEMARCHE :
ATTAQUE PAR LE TALON

SCH EM A NORM AL DE PR O FIL


(jambe droite)

1. La tête et le tronc sont verticaux. Le bras


droit est en arrière de l’axe du corps, le coude
en extension ; le bras gauche est en avant, le
coude partiellement fléchi.
2. Le bassin a une légère rotation antérieure.

3. Le genou droit est en extension.


4. Le pied droit est presque à angle droit sur la
jambe.

Evaluer les muscles suivants


Déviations fréquentes
* 1. La tête et le tronc penchent en avant au mo­ 1. Extenseurs du genou.
ment de l’attaque par le talon.
2. Extenseurs postérieurs et fléchisseurs de la
2. Le bassin a une rotation postérieure, ure. cuisse (évaluer l’amplitude du mouvement
lors de la flexion de la cuisse).
3. Le genou est bloqué en extension ou en
hyperextension. 3. Extenseurs et fléchisseurs du genou.
4. Le pied est à plat sur le sol, en flexion plan­ 4. Fléchisseurs dorsaux de la cheville.
taire. 11 peut y avoir une frappe de l’avant-
pied.

* Cela met le centre de gravité en avant de l’articulation du genou pour empêcher sa flexion.
PHASE I DE LA DEMARCHE :
attaque par le ta lo n

SCH EM A N O RM A L VU DE FACE
(jambe droite)

1. La tête et le tronc sont verticaux. Les bras ba­


lancent à égalent distance du corps.
2. La jam be est dans l’alignement vertical du bas­
sin.
3. On voit la face plantaire de la partie anté­
rieure du pied.

Déviations fréquentes
* 1. Le tronc se déplace vers la droite et la
jam be est en rotation externe au niveau de
la hanche (le pas est raccourci). 1. Rotateurs internes de la hanche, extenseurs
du genou et éverseurs du pied.
2. Le membre inférieur est en abduction au ni­
veau de la hanche. 2. Adducteurs de la hanche.
3. On ne voit pas la face plantaire de la partie
antérieure du pied. 3. Fléchisseurs dorsaux de la cheville.

* Si les extenseurs du genou sont faibles, il faut placer le membre inférieur en rotation externe au niveau de la hanche pour
empêcher la flexion. Si les muscles éverseurs du pied sont faibles la rotation externe empêche la cheville de basculer vers le de­
hors.
PHASE II DE LA DEMARCHE :
POSITION MOYENNE

SCH EM A NORM AL VU DE PR O FIL


(jambe droite)

1. La tête et le tronc sont verticaux. Les bras


sont rapprochés de l’axe du corps, les coudes
partiellement fléchis.
2. Le bassin a une très légère rotation anté­
rieure.
3. Le genou droit est légèrement fléchi.

Evaluer les muscles suivants


Déviations fréquentes la. Extenseurs du genou.
* la. La tête et le tronc sont penchés en avant b. Extenseurs de la cuisse.
au niveau de l’articulation de la hanche
avec une rotation antérieure exagérée du
bassin. 2. Abdom inaux et extenseurs de la cuisse
(évaluer l’amplitude du mouvement de
* b. La tête et le tronc sont penchés en arrière
l’extension de la cuisse).
au niveau de l’articulation de la hanche
avec une rotation postérieure du bassin.
2. Le bassin est en rotation antérieure exa­ 3a. Fléchisseurs et extenseurs du genou et flé­
gérée. chisseurs dorsaux de la cheville (évaluer
3a. Le genou est en extension ou en hyperex­ l’am plitude du mouvement dans la
tension. flexion dorsale de la cheville).
b. Le genou a une flexion exagérée. b. Fléchisseurs plantaires de la cheville.
4. La cheville est en flexion plantaire.

Cela met le centre de gravité en avant de l'articulation du genou pour em pêcher sa flexion.
Cela met le centre de gravité en arrière de l'articulation de la hanche pour empêcher le tronc de basculer en avant.
PHASE II DE LA DEMARCHE :
POSITION MOYENNE

SCHEM A NORM AL VU DE FACE


(jambe droite)

1. La tête et le tronc sont verticaux. Les bras


sont à égale distance du corps.
2. Le bassin est incliné très légèrement vers le
bas du côté gauche.
3. Le membre inférieur est en légère rotation ex­
terne au niveau de la hanche.

Déviations fréquentes Evaluer les muscles suivants


* 1. La tête et le tronc penchent à droite et le 1. Abducteurs de la cuisse droite.
bassin s’incline vers le haut du côté
gauche. Le bras droit s’écarte du corps
(Démarche du Moyen Fessier).
2. Adducteurs de la cuisse droite.
2. Le bassin a une inclinaison exagérée vers
le bas du côté gauche (démarche de Tren-
delenbourg)
3. Adducteurs t rotateurs internes de la cuisse
** 3. Le membre inférieur est en rotation ex­ extenseurs du genou, et éverseurs de la che­
terne exagérée au niveau de la hanche. ville.
4. Le pied est en varus. 4. Everseurs du pied

5. Le pied est en valgus. 5. Inverseurs du pied.

* Si le trouble est bilatéral, le sujet bascule alternativem ent de chaque côté en se déhanchant.
** Voir la note relative aux extenseurs du genou et aux éverseurs de la cheville dans l’attaque par le talon, vue de lace page
193.

201
PHASE III DE LA DEMARCHE
DECOLLEMENT DU PIED

SCHEM A NORM AL VU D E PR O FIL


(jambe droite)

1. Le bras droit est en avant de 1’axe du corps, le


coude partiellement fléchi ; le bras gauche est
en arrière, le coude en extension.
2. Le bassin est en rotation antérieure.
3. Le genou est légèrement fléchi.
4. La cheville est en flexion .plantaire.
5. Les orteils sont en hyperextension au niveau
des articulations métatarsophalangiennes.

Déviations fréquentes Evaluer les muscles suivants


14 1. Les bras sont à des distances différentes de 1. Fléchisseurs plantaires de la cheville exten­
Taxe du corps, les deux coudes sont fléchis. seurs de la cuisse et du genou.

2. Le bassin a une rotation antérieure exagé­


rée. 2. Abdominaux et extenseurs de la cuisse (véri­
fier l’amplitude du mouvement dans l’exten­
sion de la cuisse).
3. le genou est partiellement fléchi. 3. Fléchisseurs plantaires de la cheville.
4. La flexion plantaire est limitée et la cheville
peut être en dorsiflexion. 4. Idem n" 3

5. Les articulations m étatarsophalangiennes 5. Idem n° 3


sont rectilignes.

Pour aider au décollement du pied on peut exagérer le balancement forcé du bras et raccourcir le pas.
PHASE III DE LA DE­
MARCHE :
DECOLLEMENT DU PIED

SCH EM A NORM AL VU DE DOS


(jambe droite)

1. Les bras sont à égale distance du corps, le


coude droit est en flexion partielle et le
gauche est en extension.

2. Le membre inférieur est en légère rotation ex­


terne au niveau de la hance.

3. La face plantaire du talon et du milieu du pied


est visible et la partie antérieure du pied re­
pose sur le sol.

Déviations fréquentes Evaluer les muscles suivants


* 1. Les bras sont à des distances différentes 1. Fléchisseurs plantaires de la cheville
du corps, les deux coudes sont fléchis. extenseurs de la cuisse et du genou.

** 2. Le membre inférieur est en rotation ex­ 2. Idem n° 1.


terne exagérée au niveau de la hanche 3. Idem n° 1.

3. La face plantaire du pied n’est pas visi­


ble. La partie antérieure du pied n’est
pas au contact du sol lorsque le talon est
soulevé.

* Voir la note page 202


** Le genou peut être en extension forcée pour aider au décollement du pied.
PHASE IV DE LA DE­
MARCHE :
BALANCEMENT

SCHEM A NORM AL VU DE PRO FIL


(jambe droite)

1. Le bassin a une très légère rotation antérieure


(les bras sont près de Taxe du corps).
2. La cuisse et le genou sont fléchis*
3. Le pied est à angle droit sur la jambe.

Déviations fréquentes Evaluer les muscles suivants


I. Le bassin a une rotation postérieure. 1. Extenseurs postérieurs et fléchisseurs de la
cuisse (vérifier l'amplitude du mouvement
dans la flexion de la cuisse)*
I. La flexion de la cuisse et du genou est exagé
rée et la partie antérieure du pied tombe (step 2. Fléchisseurs dorsaux de la cheville.
page).
3. Fléchisseurs de la cuisse et du genou, et flé­
Les orteils traînent par terre. chisseurs dorsaux de la cheville.
PHASE IV DE LA DE­
MARCHE :
BALANCEMENT

SCH EM A NORM AL VU DE FACE


(jambe droite)

1. La tête et le tronc sont verticaux, le bassin est


légèrement incliné vers le bas. Les bras sont à
égale distance du corps.
2. Le membre inférieur est dans l’alignement ver­
tical du bassin.
3. Le membre inférieur est en légère rotation in­
terne au niveau de la hanche.
4. Le pied est à angle droit sur la jam be et en lé­
gère éversion.

Déviations fréquentes Evaluer les muscles suivants

1. Le tronc est déporté vers la gauche. Le bas­ 1. Fléchisseurs de la cuisse et du genou et fléchis­
sin est soulevé du côté droit. seurs dorsaux de la cheville.

* 2. Le membre inférieur est en abduction. 2. Comme pour 1. (Vérifier l’amplitude du m ou­


vement dans l’adduction et la flexion de la
cuisse et dans la flexion du genou).
3. Le membre inférieur est en rotation ex­ 3. Rotateurs internes de la cuisse et éverseurs du
terne au niveau de la hanche. pied.
4. La partie antérieure du pied tombe, 4. Fléchisseurs dorsaux de la cheville et éver­
réversion n’est pas visible. seurs du pied.

* Le membre inférieur peut décrire un arc de cercle en abduction pendant la phase de balancement.

205
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MOTES
NOTES
NOTES
NOTES
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Dépôt légal : A v ril 1984 - N° d'éd ition : 1654 - N° d'im pression : 45 366

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