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WORTHINGHA
LE TESTING
techniques de
l’examen manuel
analytique
Quatrième Edition
LE TESTING
TECHNIQUES DE L’EXAMEN MANUEL ANALYTIQUE
Adapté par
M. LACÔTE - P. STEVENIN
A. G R O S S I O R D
^ M ALOINE S.A. ED IT EU R
27, rue de l'Ecole de Médecine 75006 Paris
1981
Traduction de la quatrièm e édition originale en langue anglaise
MUSCLE TESTING
ISBN 0-7216-2877-X
Espagnol (3e Edition) — Nueva Editorial Interamericana, S.A., de C.V., Mexico, Mexique
Italien (3e Edition) — Verduci Editore, Rome, Italie
Portugais (3e Edition) — Editora Interamericana LTDA, Rio de Janeiro. Brésil
© 1980 W. B. Saunders Company, Copyright 1946, 1956 and 1972 by W. B. Saunders Company. Copyright under the
International Copyright Union. All rights reserved. This book is protected by copyright. No part of it may be reproduced,
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otherwise, without written permission from the publisher. Library of Congress catalog card number 79-67302
Nous désirons remercier les nombreux Directeurs, les membres des Facultés et les
Assistants en Physiothérapie pour leurs conseils concernant la 4e Edition.
Nous sommes redevables aussi aux nombreux chefs de cliniques pour leur aide et
pour les utiles suggestions de leur Personnel.
Lucille Daniels
Catherine Worthingham
v
1
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PREFACE
A LA 1 eEDITION FRANÇAISE
par M le professeur
A. GROSSIORD
Tous les milieux qui s’intéressent à la rééducation motrice connaissent le « Mus
cle testing » de Lucille Daniels, M arian Williams et Catherine W orthingham et c’est
un grand honneur en même temps qu’un vif plaisir pour moi d’en présenter la traduc
tion française.
Ce m anuel répondait à un besoin. Sans doute les traités d’Anatomie réservaient-
ils une certaine place aux fonctions des différents muscles et les médecins avaient-ils la
ressource de consulter Duchenne de Boulogne ; sans doute Kinésithérapeutes et pro
fesseurs d’Education Physique disposaient-ils d’ouvrages techniques insistant sur la
physiologie de l’appareil locomoteur, mais l’instrument de travail simple, précis, com
mode, donnant la clé d’un bilan musculaire fonctionnel, faisait défaut.
Le succès internationnal qu’a si vite obtenu le « Muscle testing » a prouvé l’am
pleur du besoin comme les grandes qualités de l’ouvrage.
Sa présentation si claire, illuminée par de limpides dessins, la netteté et la conci
sion des rappels anatomo-physiologiques donnent au lecteur la plus grande impres
sion de facilité ; de quel travail, de quelle minutieuse mise au point, de quelle expé
rience ne sont-elles pourtant pas le témoignage ?
Il est rem arquable de souligner combien ce petit livre a pleinement atteint son
but, et cela dès le premier essai. La seconde édition apporte certes quelques modifica
tions, quelques progrès, mais l’essentiel de la première n’a guère subi de retouches.
Si plaisant qu’il soit à consulter, le « Muscle testing » reste un livre infiniment sé
rieux. Celui qui, parcourant ces pages, penserait être capable de les assimiler à peu de
frais se trom perait lourdement. Il suffit d’un peu d’attention pour saisir combien ce
texte si concis, si.dépouillé, est riche. Que mes confrères, fussent-ils neurologues, ne dé
daignent pas cet ouvrage, ils y trouveront bien des notions précieuses, ils y découvri
ront les éléments d’une sémiologie très fine qu’il n’est certes pas indispensable pour un
praticien généraliste de connaître dans le détail, mais qu’il est bon de ne pas ignorer.
Les justes louanges que méritent les auteurs ne doivent cependant pas faire
oublier que leur réalisation n’eut pas été possible si cette technique d’examen n’avait
mûri lentement grâce au patient travail de Lovett, de Lowman, des Kendall et de bien
d’autres. Les modes de cotation proposés ont pu changer d’un auteur à l’autre... l’es
prit restait le même : mettre au point une méthode pratique d’examen musculaire qui
permit d’apprécier aussi objectivement que possible, et sans secours instrumental, la
force des différents muscles.
Idée neuve et féconde... l’avenir l’a montré. Mais l’intérêt de ces mesures dynami
ques ne doit pas faire perdre de vue les travaux antérieurs. On sait tout ce que doit la
physiologie musculaire au grand neurologue que fut Duchenne de Boulogne. S’il n’a
pas tenté de mettre au point une technique quantitative d’examen musculaire, il a dé
crit — et avec quelle merveilleuse précision ! — l’effet de la contraction, isolée ou asso
ciée, de la plupart de nos muscles. Il doit être considéré comme le grand précurseur de
ces « bilans musculaires » que font maintenant de façon courante tous les centres de ré
éducation du monde entier.
VII
Nous voici donc devant une technique d’examen fonctionnel basée sur l’utilisa
tion d’une série de tests dynamiques pour chaque muscle ou chaque groupe de mus
cles. L’accent est mis sur les causes d’erreur, les « trucages » possibles, sur les précau
tions à prendre pour mettre en évidence l’action précise de tel ou tel muscle, sur le rôle
des fixateurs, des synergiques. L’échelle retenue ici est à 6 degrés : 0, trace, médiocre,
passable, bon, normal... que l’on peut traduire en chiffres de 0 à 5. En affectant éven
tuellement la cote d’une + ou d’un —, on dispose d’une gamme de nuances largement
suffisante pour la pratique.
Sans doute peut-on faire certains reproches à ces bilans ? Leur apparence m athé
m atique paraît bien ambitieuse et l’on comprend un peu que dans leur texte les auteurs
aient préféré les adjectifs. Mais les chiffres sont bien commodes, et nombreux sont
ceux qui les préfèrent, sachant qu’ils ne sont là que pour la forme et qu’il n’est pas ques
tion de penser qu’un muscle à 4 soit deux fois plus fort qu’en muscle à 2. Le « Testing »
musculaire et la dynamométrie ne se superposent pas, mais peuvent utilement s’asso
cier.
L’objectivité de ces bilans musculaires n’est pas un leurre, au moins pour un
grand nombre de muscles. Formés à cette technique, deux examinateurs compétents
trouveront, à très peu de chose près, la même cote pour tel muscle déficitaire qu’ils exa
minent à tour de rôle.
Mais si d’excellents techniciens parviennent à d’étonnantes finesses, il faut savoir
que tous les muscles ne se laissent pas interroger avec la même facilité, que certains
sont pratiquement inexplorables, qu’ailleurs seule la résultatne d’actions synergiques
peut utilement être inscrite, que les petits muscles des extrémités ne peuvent être cotés
comme un quadriceps ou un grand fessier.
Comme toute méthode, celle-ci doit être appliquée avec esprit critique et modes
tie, en sachant la fragilité de certaines appréciations trop précises.
Telle quelle, elle nous est précieuse et trouve tout son intérêt dans les paralysies pé
riphériques. La poliomyélite est évidemment le terrain de choix, mais il en va de même
dans beaucoup d’autres maladies : polyradiculonévrites, polynévrites, affections
plexulaires, etc.
Dans un domaine où l’on se contente souvent d’approxim ations, elle apporte un
effort de précision qui permet de juger objectivement l’évolution d’un syndrome, les
progrès d’un malade, voire l’action d’une thérapeutique.
Elle laisse à l’électro-diagnostic toute son utilité dans les cas difficiles, mais doit
constituer, surtout chez les poliomyélitiques, l’examen de routine, parfaitement capa
ble de juger la topographie d’un syndrome déficitaire, comme la gravité des déficits élé
mentaires.
Elle offre un immense intérêt pour l’analyse des paralysies des muscles du tronc et
c’est là un point qui ne peut laisser le médecin indifférent, tant l’examen des muscles ab
dom inaux et spinaux est souvent négligé chez les malades neurologiques.
Le livre de L. Daniels, M. Williams et C. W orthingham mérite d’être sur la table
de travail de tous les Kinésithérapeutes comme de tous les médecins qui sont appelés à
voir et soigner des paralysés.
Remercions la Librairie Maloine de s’être chargée de cette édition.
André G R O SSIO R D
Médecin de l’Hôpital Raymond Poincaré,
GARCHES
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
Développement du testing musculaire manuel ........................................... 1
Considérations fondamentales sur le testing ............................................... 5
L’analyse de la démarche comme moyen d’examen ................................... 9
Notes sur le texte ............................................................................................. 9
Positions du sujet pour le testing ................................................................... 10-11-12
Examens des muscles (feuilles de cotation) ................................................. 13-14
I - LE TESTING MUSCULAIRE
Cou
Innervation des muscles de la région postérieure du cou et de
la région du tronc ................................................................................... 16
Innervation des muscles de la région antéro-latérale du cou ................ 17
Flexion du cou ............................................................................................. 18
Extension du cou ........................................................................................ 22
Tronc
Flexion du tronc .......................................................................................... 26
Rotation du tronc ....................................................................................... 28
Extension du tronc ...................................................................................... 32
Elévation du bassin .................................................................................:.. 36
Membre inférieur
Innervation des muscles du membre inférieur ........................................ 39
Flexion de la hanche ................................................................................... 40
Extension de la hanche .............................................................................. 44
Abduction de la hanche ............................................................................ 48
Adduction de la hanche ............................................................................ 52
Rotation externe de la hanche .................................................................. 56
Rotation interne de la hanche ................................................................... 60
Couturier ..................................................................................................... 64
Tenseur du Fascia Lata .............................................................................. 68
Flexion du genou ......................................................................................... 72
Extension du genou ................................................................................... 76
Flexion plantaire ......................................................................................... 80
Flexion dorsale et inversion du pied ........................................................ 84
Inversion du pied en flexion plantaire ..................................................... 86
Eversion du pied ......................................................................................... 88
Flexion des articulations métatarsophalangiennes ................................ 90
Flexion des articulations interphalangiennes des orteils ........................ 92
Extension des articulations métatarsophalangiennes des orteils et
de l’articulation interphalangienne du gros orteil ............................... 94
Abduction des orteils ................................................................................. 96
Adduction des orteils ................................................................................. 98
Membre supérieur
Innervation des muscles du membre supérieur ....................................... 101
Rotation vers le haut et abduction de l’omoplate ................................... 102
Elévation de l’omoplate ............................................................................. 104
Adduction de l’omoplate ........................................................................... 106
Abaissement et adduction de l’omoplate ................................................ 110
Adduction et rotation vers le bas de l’omoplate ..................................... 112
IX
Flexion de l’épaule jusqu’à 90° .................................................................. 114
Extension de l’épaule ................................................................................. 118
Abduction de l’épaule jusqu’à 90° ............................................................ 120
Abduction horizontale de l’épaule ................................................... ....... 122
Adduction horizontale de l’épaule ........................................................... 124
Rotation externe de l’épaule ..................................................................... 126
Rotation interne de l’épaule ...................................................................... 128
Flexion du coude ......................................................................................... 130
Extension du coude .................................................................................... 134
Supination de l’avant-bras ......................................................................... 136
Pronation de l’avant-bras .......................................................................... 140
Flexion du poignet ...................................................................................... 144
Extension du poignet .................................................................................. 146
Flexion des articulations métacarphophalangiennes
des doigts ................................................................................................. 148
Flexion des articulations interphalangiennes proximales et distales
des doigts ................................................................................................. 150
Extension des articulations métacarpophalagiennes
des doigts ................................................................................................. 154
Abduction des doigts .................................................................................. 156
Adduction des doigts .................................................................................. 160
Flexion des articulations métacarpophalangienne et interphalan-
gienne du pouce ...................................................................................... 162
Extension des articulations métacarpophalangienne et interphalan-
gienne du pouce ...................................................................................... 166
Abduction du pouce ................................................................................... 170
Adduction du pouce ................................................................................... 172
Opposition du pouce et du cinquième doigt ............................................ 174
Face
Innervation des muscles de la mastication et de la mimique ................. 176
Muscles du front et du nez ......................................................................... 178
Muscles des yeux ......................................................................................... 180
Muscles de la bouche .................................................................................. 184
Muscles masticateurs .................................................................................. 188
REFERENCES 206
INTRODUCTION
La technique de l’examen manuel du muscle, sisté sur la nécessité d’un examen en tant que
qui est exposée dans cet ouvrage, est basée sur le moyen de dépistage pour un testing musculaire.
travail de nombreux chercheurs. Nous n’avons Nous avons souligné le rapport qui peut exister
pas essayé de présenter tous les tests imaginés entre les troubles de la démarche du patient et
soit pour un seul muscle soit pour un groupe de une faiblesse musculaire éventuelle. Les résultats
muscles. Au contraire, nous avons mis l’accent de l’examen de la démarche du patient et une fai
sur le testing des muscles moteurs principaux en blesse musculaire éventuelle. Les résultats de
relation avec les principales articulations de cha l’examen de la démarche peuvent être utilisés
que segment du corps humain. pour justifier les cotations du testing de même
que celles-ci peuvent confirmer les conclusions
Dans cette édition, nous avons ajouté un nou de cet examen lorsqu’il existe une faiblesse mus
veau chapitre relatif à l’analyse de la démarche culaire.
chez les malades ambulatoires. Nous avons in
DEVELOPPEMENT
DU TESTING MUSCULAIRE MANUEL
Le Docteur Robert W. Lovett, Professeur de Une autre forme de test utilisant un dynam o
chirurgie orthopédique de la Faculté de méde mètre fut inventé en 1915 par E.G. Martin, Ph.
cine de Harvârd, fut le premier à employer les D., Professeur Assistant de Physiologie à H ar
tests de pesanteur. Janet Merrill, directrice du vard, en collaboration avec le Dr Lovett. Une des
Départem ent de physiothérapie de l’Hôpital des cription de ce test et un compte rendu des événe
Enfants et de la Commission de la Paralysie In ments qui conduisirent à son développement fu
fantile de Harvard, collègue de la première heure rent publiés en 1916. Dans son livre sur le traite
du Dr Lovett, assura que ces tests furent em ment de la paralysie infantile, qui fut publié en
ployés pour la première fois dans son propre 1917, le D r Lovett énumérait la liste des tests de
gymnase en 1912. Le premier article sur les mé pesanteur dans le chapitre traitant de l’exercice
thodes qui utilisaient une force extérieure fut musculaire et reprenait dans un chapitre séparé
écrit par Wilhelmina Wright, qui assistait le Dr l’article relatif à l’emploi du test dynam om étri
Lovett dans ses consultations. que. Dans cet ouvrage, les tests de pesanteur
étaient révisés et tenaient compte de la résistance
De 1912 à 1916, le D r Lovett expérimenta diffé
selon des cotations « bonne » et « normale », ce
rentes formes de tests et de procédés d’enregistre
qui rendait possible la mesure d’une plus grande
ment. Les schémas du Dr E.A. Sharpe de Buf-
variété de forces et donnait ainsi une meilleure
falo, New York, furent utilisés par Lovett et
image de l’état du patient. Il ajouta aussi des tests
Wright en 1915. Ils étaient faits d’images de la
portant sur le tronc et sur la musculature du cou.
musculature du corps humain, et chaque muscle
Ces tests révisés furent largement utilisés dans
ou chaque groupe de muscles était hachuré selon
tout le pays, bien que des variations y aient été in
sa force. Selon Miss Merrill, le Dr Lovett ajouta
troduites.
ces dessins aux enregistrements des tests utili
sant la pesanteur pour l’éducation visuelle. Ils fu En 1922, Charles L. Lowman, chirurgien or
rent néanmoins abandonnés par la suite, à cause thopédiste de Los Angeles, inventa un système
de la difficulté qu’il y avait à représenter graphi numérique pour évaluer l’action musculaire. Ce
quement les variations im portantes de la puis système était employé pour les tests de pesanteur
sance fonctionnelle de muscles partiellement pa mais il notait la portée des mouvements actifs
ralysés. des articulations avec beaucoup plus de détails,
COMPARAISON DES METHODES DE COTATION
Bon : le muscle peut surm onter la pe 7 (Bon plus): début de force contre 80 % (Bon) : exécute plusieurs fois et sans
santeur et une faible résistance une résistance augmentée signes de fatigue le mouvement com
mais n’a pas une force tout à fait plet contre la pesanteur et contre une ré
normale sistance moyenne mais se fatigue vite
ou ne peut pas atteindre toute l’am pli
tude si la résistance est maximale
3 (.Passable) : une action détinie arri- 5 c/( (Trace) : on sent une contraction
Trace: aucun mouvement du seg vant presqu’au mouvement de Parti- sans qu’il existe un mouvement appa-
ment ne peut être exécuté mais on culation rent (ju segment
sent la contraction musculaire 2 (Passable m oins): action muscu
laire définie sans influence muscu
laire sur l’articulation
/ (Mouvement faible): contraction
musculaire définie
Paralysie totale O (Inactif): pas de mouvement ap- 0•' on ne sent pas de contraction dans le
préciable muscle
J
( 1) Lovett, R. W. : le traitem ent de la paralysie infantile (The Treatm ent of 1nfantile Paralysis). 2nd ed. Philadelphia, P. Bla-
kiston’s Son et Co., 1917, p. 136. J
(2) Lowman, C.L., and others : Technique of Underwater Gymnastics. Los Angeles, American Publications, Inc., 1937, p.
150.
J
(3) Kendall, H.O., et F.P. : Care duringthe Recovery Period in Paralytic Poliomyelitis. U.S. Public Health Bull. No. 242, re
vised 1939, p. 31.
DES TESTS MUSCULAIRES MANUELS
/V (Norm al) : m ouvem ent normal en tenant compte de l’âge, 100 % Amplitude complète du mouve
du sexe et du développement musculaire général de l’indi 5 N Normal ment contre la pesanteur avec
vidu résistance maximale
N -- (Norm al m oins): amplitude normale du mouvement
avec force pesque normale
B+ ( Bon plus) : même que B, mais on oppose une grande ré
sistance
10 %
T (Trace) : on peut palper une légère tension ou un frémisse 1 T Trace Signe d’une contraction minime.
ment musculaire lorsque le mouvement est tenté Pas de mouvement articulaire
0 (Zéro) : on ne décèle aucune contraction dans les muscles O O O Zéro Pas de signe de contractilité
qui devraient exécuter le mouvement S ou SS Spasme Spasme ou spasme im portant
C ou CC Contracture ou contracture grave
Contracture
(4) Brunnstrom , S., and Dennen, M. : Round Table on Muscle Testing, Annual Conference of American Physiotherapy As
sociation, Federation of Crippel and Disabled, Inc., New York, 1931, pp. 1612%
* Le spasme ou la contracture du muscle peut limiter l’amplitude du mouvement. Il faut alors mettre un point d’interroga
tion après la note d’un mouvement qui est incomplet.
3
urtout dans le cas d’une grande faiblesse muscu- miologie et de Microbiologie de l’Ecole des
aire. Un tableau de cotations des muscles abdo- Hautes Etudes de Santé publique de l’Université
ninaux fut aussi conçu par le Dr Lowman en de Pittsburgh, avec l’aide de la Fondation N atio
925 et fut utilisé à l’H ôpital Orthopédique de nale pour la Paralysie infantile. Des tests muscu
^os Angeles. La forme définitive de ce tableau, laires furent pratiqués par des physiothérapeutes
]ui fut terminée en 1929, a été publiée dans plu- dans trois régions épidémiques choisies pour ces
¡ieurs revues médicales. Elle fut aussi incorporée essais. Les cotations furent faites selon les mé
lans le livre des D rs Lowmann et Roen sur la thodes de pesanteur et de résistance manuelle, en
gymnastique sous l’eau. utilisant le système de Lovett. Pour établir le de
gré d’atteinte, une méthode numérique fut imagi
Un système d’enregistrement avec pourcen-
née par le Dr Jessie Wright et par ses assistants
age fut décrit en 1936 par Henry O. et Florence
de l’Ecole de Physiothérapie de Leetsdale, Penn
P. Kendall, physiothérapeutes de l’école de l’Hô-
sylvania. Les valeurs musculaires reçurent des co
3ital d’Enfants à Baltimore. Ce système était
tations numériques et chaque muscle ou chaque
:>asé sur une am plitude d’enregistrement des
groupe de muscles fut doté d’une valeur arbi
ests de pesanteur et de résistance allant de 0 à
traire adaptée à son volume. Cette valeur m ulti
100 pour cent et prenant en considération l’élé-
pliée par la valeur musculaire donnait un « index
nent de fatigue. Le résultat des recherches de ces
du degré d’atteinte « exprimé en pourcentage.
luteurs a été publié pour la première fois dans un
Bulletin du service de santé des Etats-Unis et a Le même plan général fut suivi en 1953 lors
îté largement utilisé par la suite. Le premier test d’un programme national plus im portant pour
m a paru en 1949. l’évaluation du rôle de la gamma-globuline dans
En 1940, Signe Brunnstrom et Marjorie Den- la prophylaxie des paralysies dues à la poliomyé
nen, physiothérapeutes de l’Institut pour les Han lite, avec quelques modifications dans le groupe
dicapés et les Infirmes de la ville de New York, ment des muscles examinés et dans les valeurs at
préparèrent un résumé sur le testing musculaire. tribuées selon la masse musculaire. En com pa
rant les valeurs musculaires individuelles, on
Celui-ci décrivait un système détaillé d’évalua
constata que les médecins ou les physiothéra
tions de mouvements plutôt que de muscles iso
peutes travaillant sur les mêmes patients arri
lés. C’était une adaptation des tests de pesanteur
vaient aux mêmes cotations dans une propor
it de résistance de Lovett qui incluait l’élément
tion de 66 à 75 °/{ des cas. Cependant, les résul
fatigue dans la cotation.
tats des degrés d’atteinte ne différaient que de
En 1940, l’Australienne Elisabeth Kenny pré 3 <,i.
senta un système d’enregistrement du fonctionne
En 1954, lors des essais de vaccination contre
ment, des spasmes et de l’incoordination des mus
la poliomyélite, les physiothérapeutes qui y parti
cles atteints par la poliomyélite, qu’elle appela
cipèrent utilisèrent la forme abrégée d’observa
« analyse musculaire ». Ce fut l’une des nom
tion qui avait déjà été réalisée.
breuses et im portantes contributions au traite
ment des poliomyélitiques qu’elle apporta dans En 1961, Smith, Iddings, Spencer et Harring
son pays et dans le nôtre. En 1942, Alice Lou ton signalèrent l’apparition d’un index numéri
Plastridge, directrice de la physiothérapie à la que utilisé dans la recherche clinique relative au
Fondation Georgia Warm Springs, joignit l’em testing musculaire. On employait un formulaire
ploi de l’analyse musculaire au testing muscu détaillé qui ajoutait des signes -h et — aux cota
laire manuel. L’analyse fut surtout employée pen tions standards. Les auteurs relevaient l’im por
dant la phase aiguë de la poliomyélite et servit à tance d’un index numérique pour une atteinte
compléter les tests de force pendant la convales globale du muscle, non pour le substituer aux
cence et la phase chronique. épreuves musculaires habituelles, mais pour ren
dre celles-ci encore plus utiles pour l’enseigne
A partir de 1951, le testing musculaire manuel ment et la recherche. Un autre rapport d’Id-
i joué un rôle vital dans l’évaluation des moyens dings, Smith, et Spencer, publié la même année,
choisis pour com battre les paralysies de la polio- traitait de la confiance qu’on pouvait accorder à
nyélite. Les premiers essais eurent pour but de l’emploi clinique du testing musculaire. Les résul
iéterminer si les gamma-globulines protégeaient tats prouvaient que ces tests étaient très sûrs en
contre les paralysies dues à la poliomyélite. Le dépit des variations dues à l’éducation profes
projet fut organisé par les soins du Dr William sionnelle des physiothérapeutes et à l’emploi de
Vie D Hammon, chef du Département d’Epidé- différentes techniques dans le testing musculaire
manuel. La différence moyenne de cotations en fournissent une information valable sur la fonc
tre les différents physiothérapeutes au cours de tion musculaire et comptent pour la recherche fu
cette étude était d’environ 4 %, ce qui pouvait se ture. Cependant, le testing musculaire manuel re
com parer aux 3 % constatés avec la forme abré présente encore un instrument facile et peu coû
gée de testing dans l’enquête sur la poliomyélite. teux qu’on peut utiliser aussi bien pour la clini
que que pour la recherche.
Au cours des dernières années, on a inventé de Les tableaux des pages 2 et 3 donnent une
nom breux appareils mécaniques et électroni comparaison des méthodes d’enregistrement des
ques qui varient en complexité et en possibilités tests musculaires manuels.
d’application au testing musculaire clinique. Ils
CONSIDERATIONS FONDAMENTALES
SUR LE TESTING
5
compte de ces cas ainsi que d ’autres comme la fa tance se base sur une décision subjective prise
tigue, ce serait une erreur d’affirmer que, tou par l’examinateur. Dans les tests avec pesanteur,
jours, les muscles ou groupes de muscles qui ont on peut utiliser une division de l’amplitude du
la même cotation ont subi la même atteinte. mouvement pour augmenter l’objectivité de l’é
valuation. Si le patient accomplit moins de la
On a beaucoup négligé, non seulement dans moitié du mouvement total, on donnera la note
l’examen manuel mais aussi dans les exercices la plus basse avec le signe + ; s’il accomplit plus
thérapeutiques, la variation considérable de la de la moitié du mouvement mais pas le mouve
force qu’un muscle exerce normalement sur les ment dans son entier, on donnera la note plus
différents points de la portée du mouvement du haute mais avec un — (par exemple Médiocre +
segment considéré. L’étude de ces « courbes de ou Passable — dans un mouvement contre la pe
force » ou des « courbes isométriques du couple santeur).
articulaire » m ontre que l’endroit examiné lors
de tests manuels de résistance est souvent situé Il est im portant de tenir compte de la complica
dans la partie la plus faible de cette portée. Si le tion qu’apporte la limitation de la mobilisation
test est exécuté toujours de la même façon, cela passive. On utilise souvent le système de cotation
n’affecte pas sa valeur, mais cela peut retentir sur de l’amplitude qui fait inscrire l’ampleur du m ou
l’interprétation fonctionnelle de la cotation. vement avec une note correspondante. Par exem
ple, si l’étendue de la flexion passive du coude est
limitée à 90° et que le patient peut terminer ce
LE SYSTEME DE COTATION mouvement contre la pesanteur, on notera 90°.
Passable.
La possibilité de soulever un segment du corps des forces dirigées vers le haut et vers le bas res
sur toute l’étendue du mouvement, en luttant tent égales, on peut les ignorer lors de l’estima
contre la pesanteur, apparaît comme un acte as tion du rapport des deux valeurs.
sez spécifique qui se situe quelque part entre les
extrêmes représentés par l’incapacité de contrac Les quelques chiffres que nous avons cités ne
ter le muscle et le maintien du segment au bout doivent pas être considérés comme caractéristi
de l’amplitude de son mouvement contre une ré ques d’un grand nombre d’individus, étant
sistance maximale « normale ». Le testing muscu donné qu’il existe certainement d’importantes va
laire manuel, dans sa conception la plus simple, riations selon l’âge, la configuration du corps et
est centré sur ce concept en s’appuyant sur le juge selon d'autres facteurs, tout autant que selon la
façon de pratiquer les tests au dynamomètre.
ment et l’habileté de l’exam inateur qui déter
Nous avons donné ces chiffres pour montrer le
mine si le muscle ou le groupe de muscles testés
danger d’assigner des valeurs numériques arbi
se trouve au niveau « Passable » de la perfor
traires aux cotations originelles de Lovett, ce qui
mance, s’il est au-dessus ou au-dessous, et à quel
peut conduire à une mauvaise interprétation.
point.
Dans l'enregistrement des performances muscu
laires, les chiffres ne sont acceptables que si on se
Il semble qu’on puisse com parer directement souvient des idées qui ont donné naissance aux
les cotations « passable - puisque les segments tests et aux cotations.
plus im portants disposent de plus grandes forces
musculaires pour les mouvoir. C’est exact jus
qu’à un certain point, bien qu’il y ait des varia Des mesures de la force directe montrent que
tions étonnantes dans le rapport qui existe entre la note « Passable » est habituellement assez
le poids du segment et la force maximale norm a basse, de sorte qu’un écart beaucoup plus grand
lement disponible pour le soulever. Ainsi, chez existe entre « passable » et « normal » qu’entre
des sujets couchés sur le dos et dont la tête est sou « passable » et « trace ».
tenue par une écharpe, des mesures de la force di
recte ont montré que la pesanteur exerce sur la On peut dire qu’une note « passable » repré
tête une force dirigée vers le bas que l’on mesure sente un seuil fonctionnel défini pour chaque
comme étant égale à 9 pounds (3,900 kg). Une mouvement individuel examiné, indiquant que
force dirigée vers le haut et due à la contraction le muscle ou les muscles peuvent accomplir le tra
maxima des fléchisseurs du cou peut atteindre 19 vail minimum qui consiste à mouvoir le segment
pounds (8,275 kg) lorsqu’on la mesure au moyen du corps vers le haut, contre la pesanteur, et sur
de l’écharpe, ou un total de 28 pounds toute l’étendue du mouvement. Bien que cette
(12,196 kg) en comptant la force nécessaire au possibilité soit im portante pour le membre supé
support de la tête. Donc, dans ce cas, le rapport rieur. elle est très au-dessous des exigences fonc
entre «P assable» et «N orm al» est d’environ tionnelles de plusieurs muscles du membre infé
9/28 ou 32 %. Au contraire, lorsque le sujet est rieur qui servent à la marche, en particulier les
assis, la résistance de son avant-bras, relâché et groupes des abducteurs de la cuisse, des fléchis
soutenu en position horizontale par une cour seurs du genou, des fléchisseurs plantaires et dor
roie de test au niveau du poignet, peut être de 5 saux du pied.
pounds (2,175 kg). La contraction maxima des
fléchisseurs du coude peut donner une force diri NOTE « MEDIOCRE »
gée vers le haut et qui atteint 75 pounds
(32,770 kg), mesurée au poignet. Le rapport de
ces deux valeurs est de 5/75 ou 6,3 %. (Des me La cotation « médiocre » signifie que le patient
sures similaires ont montré que le rapport du ne peut accomplir qu’une partie du mouvement
quadricepts était de 8/80 ou 10 % dans quelques en l’absence de pesanteur. On fait exception
cas et celui des abducteurs de la cuisse était de pour les examens des doigts et des orteils ou le
12/50 ou 24 %). Il est certain que de telles me poids des segments n’a pas d’importance et pour
sures impliquent des moments de force plutôt ceux qui n’utilisent pas des attitudes éliminant la
que la force musculaire même et que des poids pesanteur, comme la flexion et l’extension du
segmentaires, mais si les longueurs des leviers cou. Dans ces cas, un mouvement partiel sera
7
noté « médiocre » et l’am plitude totale du mouve veiller à ce que les muscles ne soient pas désavan
ment sera notée « passable »& tagés par un manque de force de fixation et ne
soient pas pénalisés dans la cotation. Par exem
ple, lorsqu’on note le mouvement gléno-humo-
ral, la fixation de l’omoplate est essentielle.
Bien qu’ils soient considérés comme au-des
sous de leur portée fonctionnelle, des muscles no Une action synergique représente une contrac
tés « médiocre » fournissent un élément de tion de tous les muscles autour d’une articula
stabilité à une articulation qui est utile pour le pa tion. Ceux-ci com prennent les muscles moteurs
tient. Il faut aussi rem arquer que la connaissance principaux, les muscles qui agissent de concert
de ce niveau fonctionnel est im portante au pre avec ceux-ci pour définir les limites du mouve
mier stade d’une incapacité car un muscle cote ment dans l’espace, et les antagonistes qui contrô
mier stade d’une incapacité car un muscle coté lent ou limitent le mouvement. Par exemple, les
« médiocre » a un plus grand potentiel d’augmen longs fléchisseurs des doigts, en fléchissant les
tation de force qu’un muscle coté plus bas phalanges des doigts avec le maximum de ten
comme « trace » ou « zéro ». sion, fléchiraient aussi le poignet si les exten
seurs du poignet ne venaient pas s’y opposer.
NOTES « TRACE » ET « ZERO » Dans le testing, cette forme de synergie est géné
ralement éliminée par l’immobilisation faite par
Une trace ou une absence de contraction mus l’exam inateur pendant l’examen.
culaire est déterminée par une observation soi
gneuse et par la palpation des tendons et de la
masse musculaire. Une augm entation de tension
ou un tremblotement peuvent plus facilement
être vus ou palpés au niveau d’un tendon si celui-
Limitations du testing musculaire manuel
ci est près de la surface du corps. Il faut donc véri
fier les tendons en premier, puis inspecter et pal Les méthodes de testing musculaire exposées
per le tissu contractile. Il est difficile et même im dans ce livre ont eu pour but de pouvoir déterm i
possible parfois de percevoir une contraction mi ner l’étendue et le degré de la faiblesse qui fait
nime dans un muscle profond du corps. On ne suite à des troubles affectant surtout la contrac
peut généralement pas le faire à moins que les tion musculaire, la jonction myoneurale et le neu
muscles qui le recouvrent ne fonctionnent pas et rone moteur. Les troubles qui touchent l’organi
que la contraction du muscle examiné soit suffi sation des mouvements au niveau des centres su
sante pour que l’on puisse apprécier la ligne de périeurs du système nerveux central, comme l’in
traction. On peut alors noter « trace » ou « zéro » firmité motrice cérébrale, ou l’hémiparésie
avec un point d'interrogation. secondaire à un accident vasculaire cérébral, altè
rent l’activité réflexe et provoquent des modifica
Fixation
tions du tonus dans des synergies musculaires to
La fixation manuelle est employée dans le tes- tales. Bien qu’il existe une faiblesse musculaire, il
ting afin de pouvoir limiter l’action souhaitée à serait abusif de faire une évaluation par des m ou
une articulation spéciale. Un muscle qui se vements volontaires dans les positions indiquées
contracte tire avec la même force sur son origine dans ce livre. On dispose m aintenant de mé
que sur son insertion. Pour obtenir le maximum thodes pour déterminer le degré relatif de fai
d’action musculaire,-le segment fixe qui, dans un blesse (hypotonie) et d’hypertonie dans des
examen, est habituellement le lieu d’origine du groupes musculaires synergiques en modifiant la
muscle, peut être fixé par la tension musculaire, position du membre et l’attitude générale du
par l’effet de la pesanteur ou par une poussé exté corps. Une revue de ces méthodes ne fait cepen
rieure due à la fixation manuelle. Il faut donc dant pas partie des objectifs de ce livre.
BILANS MUSCULAIRES et représente une part im portante des procédés
d’examens. Comme les soins sont prodigués à un
nombre sans cesse croissant de patients âgés, les
Lors d’un examen musculaire détaillé, il faut bilans musculaires sont devenus des moyens im
économiser le temps de l’examinateur et tenir portants pour les professionnels qui s’occupent
compte de la fatigue du malade ; les bilans mus du bien-être de cette catégorie de malades. Avec
culaires se sont donc révélés utiles. Selon une des de l'expérience, ces bilans seront de plus en plus
techniques, le segment considéré est mis passive efficaces car l’examinateur augmente son apti
ment par l’examinateur dans la position d’un test tude à discerner non seulement l’anomalie frap
normal, sans tenir compte de la pesanteur. Si le pante, mais aussi celle qui s’écarte moins du
patient peut m aintenir cette position contre une schéma normal du mouvement. On peut se faire
résistance, l’examinateur apprécie par rapport à une idée valable du niveau fonctionnel sans per
une cotation « Normal » ou « Bon ». Si le patient dre trop de temps et sans fatiguer inutilement le
ne peut pas tenir contre une résistance, il faut patient.
alors employer les tests standards qui donnent
une note au-dessous de « Bon ». L’ANALYSE DE LA DEMARCHE
COMME MOYEN D ’EXAMEN
Une autre façon de procéder consiste à combi
ner les tests pour les membres, par exemple véri
fier les fléchisseurs ou les abducteurs des deux L’analyse de la démarche est basée sur l’obser
bras en même temps en position assise, et les ab vation méticuleuse du malade ambulatoire pen
ducteurs ou les adducteurs des deux cuisses en dant qu’il marche ou qu’il se tient debout. On
position couchée sur le dos. note d’abord les déviations de la position nor
Avec une certaine expérience, l’examinateur male du patient qui peuvent affecter sa dé
peut inventer des tests rapides, surtout pour les marche, puis les anomalies des éléments géné
malades qui semblent atteints de faiblesse géné raux et spécifiques du cycle de la marche. Ces dé
ralisée. Un exemple en est donné par le serre viations mettent en évidence les zones de fai
ment de mains dans lequel la force des fléchis blesse ou les autres facteurs qui limitent la
seurs des doigts et du pouce peut être déterminée fonction normale. En utilisant ces indices
par la pression exercée par chaque phalange comme guides, l’examinateur peut alors prati
contre la main de l’examinateur. Les muscles quer les tests qui sont indiqués. Les données four
contrôlant les mouvements du poignet seront tes nies par l’analyse de la démarche peuvent aussi
tés dans cette position pendant que l’examina servir périodiquement à déterminer le degré d’a
teur fixe l’avant-bras. Dans un test supplémen m élioration de l’activité fonctionnelle de base.
taire pour la main, l’examinateur place la paume Des films du cycle de la marche du patient repré
de sa main contre la face dorsale de celle du pa sentent aussi des enregistrements de valeur qui
tient tout en résistant en même temps à tous les servent dans ce même but.
extenseurs des doigts et du pouce. Une étude détaillée des procédés de bilans mus
Une observation soigneuse de malades en culaires utilisés dans l’analyse de la démarche se
train d’exécuter des gestes ordinaires donne sou trouve au dernier chapitre de ce livre, après les
vent des indications d’une fonction « médiocre » tests musculaires standards.
Dans nos données anatomiques, largement tées correspondent au muscle (myotomes) et non
empruntées à l’Anatomie du corps humain de au nerf cité (innervation tronculaire).
GRAY et de ROUVIERE, les insertions princi Les amplitudes des mouvements sont approxi
pales des muscles sur les os sont décrites en dé matives (KA PA N D JI et figures de SCOTT).
tail, alors que les insertions accessoires ne sont in
diquées que lorsqu’elles ont une signification par Lors du testing, l’examinateur doit se tenir
ticulière. contre le patient, de façon à ce que la force m a
En ce qui concerne les références neurologi nuelle de fixation ou de résistance puisse être ap
ques, (empruntées à LAPLANE) les racines ci- pliquée efficacement avec un minimum d’effort.
9
Il faut noter que, sur beaucoup d’illustrations, pés. S’il faut utiliser des positions ventrales ou la
l’examinateur s’est écarté de la table ou s’est térales au lieu de la position assise, par exemple,
placé du côté opposé à celui où le test est norm a il faut le noter dans l’observation.
lement pratiqué, afin que la photographie puisse
Nous suggérons l’ordre de succession suivant
être faite sans gêne ni interposition.
des tests pour éviter de tourner trop souvent le
malade ce qui peut non seulement le fatiguer
Certaines positions de testing doivent être mo mais aussi allonger le temps nécessaire aux diffé
difiées lorsqu’il s’agit de malades très handica rents tests :
Hanche Orteils
Flexion: Trace et Zéro Tous les tests
Abduction : Médiocre Omoplate
I race et Zéro Abduction et rotation vers le haut : Passable
Adduction : Médiocre
I race et Zéro Epaule
R otation externe : Trace et Médiocre 2 test Flexion à 90° : 'Trace et zéro
R otation interne : 1 race et M édiocre 2 test Abduction a 90" : Médiocre
C outurier: Médiocre, I race et Zéro Trace et Zéro
Adduction horizontale : Normal et Bon
Genou Passable
Extension : tous les tests sauf Médiocre Ie' et 2e tests
( 'oude
Flexion : Médiocre
Trace et Zéro
Extension : tous les Tests
»
PATIENT COUCHE SUR LE VENTRE
Coude
Supination : Médiocre
Trace et Zéro
Pronation : Médiocre
Cou Genou
Flexion : Médiocre Flexion : Médiocre
Extension : Médiocre Extension : Médiocre
11
POSITION ASSISE
Tronc Epaule
Rotation : médiocre 1er test Flexion à 90° : normal et bon
passable
Hanche Abduction à 90° : norm al et bon
Flexion : norm al et bon - passable passable
R otation Interne : norm al Abduction horizontale : médiocre
et B on trace et zéro
R otation E xterne : norm al Adduction horizontale : médiocre
et Bon trace et zéro
Couturier Normal et bon
passable Coude
Tenseur du Fascia Lata : médiocre Flexion : norm al et bon
trace et zéro passable
Supination : normal et bon
Cheville et pied passable
Flexion dorsale et inversion : norm al et bon Pronation : tous les tests sauf médiocre
passable
Poignet
Omoplate Tous les tests
A bduction et rotation vers le haut : tous les tests sauf passa
ble Doigts
Elévation : normal et bon fous les tests
passable
Adduction : médiocre Pouce
trace et zéro Tous les tests
Adduction et rotation vers le bas : médiocre
trace et zéro
POSITION DEBOUT
Date
COU Féchisseurs Sterno-Cleïdo-M ast.
(Groupe thoracique
Extenseurs
iGroupe lombaire
Groupe adducteur
Couturier
[Court péronier
Rotateurs ext. «
(Long péronier
Mesures :
Ne peut m archer Date Parole
Debout Date Déglutition
M arche sans appareil Date Diaphragme
M arche avec appareil Date Intercostaux
EXPLICATIO N
Date
Opposant du pouce
FACE :
%formations supplémentaires
I LE TESTING MUSCULAIRE
ET SCHEMAS D'INNERVATION
r u ó i c n i c u n c o uno
du cou et du dos sous occipitaux
NERFS R AC HIDIENS
Transversaire épineux
lliocostal
Long dorsal
Surépineux
Plan p ro fo n d
Grand complexus
Petit complexus
M u ltifid e
Rotateurs
Interépineux
Intertransversaires
internes
Intertransversaires
antérieurs
postérieurs
externes
( C 3 - 4 - 5 ) Phrénique
Intercostaux externes
Intercostaux internes
Triangulaire du sternum
(T12) Nerf sous costal Surcostaux
(T1 - 4) Branches Sous costaux
(T9 -12) Branches Petit dentelé postéro supérieur Muscles antérieurs
Grand oblique de l'abdomen
Petit dentelé postéro Petit oblique de l'abdomen
(T7 -12) Branches intercostales inférieur
Transverse de l'abdomen
(T12 - L1) Grand abdomino génital Grand d ro it de l'abdomen
(L1) Petit abdomino génital
Pyramidal de l'abdomen
(T12) Branche
Muscles postérieurs
(T12 - L1) Branches Carré des lombes
Grand et p e tit psoas *
Iliaque *
NERFS C RANIENS
Muscles de Muscles de Muscles sushyoïdiens
ET D IVIS IO N S PR IM A IR E S
la région antérieure la région superficielle et
ANTÉR IEURES DES NERFS
et latérale et latérale cervicale
RAC HID IENS sous hyoïdiens
Division maxillaire
Cr. 5 - Trijumeau Branche dentaire inférieure
Nerf mylohyoïdien
M ylohyo'idien
Digastrique
(ventre antérieur)
Cr. 7 - Facial Facial
1 (a) 1
1(c) 1(d)
>
C8
! (a) 1l.c'l! (d)
( c ) ] 1 (d)
Bien que n'innervant pas les muscles (a) Branches (C2 - 7 ) (c) Branches (C6 - 8)
de cette région, ils sont inclus pour Long du cou Scalène antérieur Les nerfs sont en lettres grasses
com pléter l'innervation musculaire (b) Branches (C l - 3) Scalène moyen
du plexus cervical. Grand d ro it ant. (d) Branches (C6 - 8)
de la tête Scalène postérieur
FLEXION DU COU
Am plitude du mouvement :
La colonne cervicale se fléchit un peu au-delà du
point où sa convexité disparaît. La plus
grande partie du mouvement se situe au ni
veau de l’articulation atloïdo-occipitale.
Facteurs limitant le mouvement :
1. Tension du ligament vertébral commun posté
rieur, du ligament jaune, et des ligaments in
terépineux et surépineux.
2. Tension des muscles postérieurs du cou.
3. Contact des bords inférieurs des corps verté
braux en avant avec la face supérieure des
corps vertébraux sous-jacents.
4. Compression des disques intervertébraux en
avant.
Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles abdom inaux anté
rieurs.
2. Poids du thorax et des membres supérieurs.
>ter no-cléïd o-mas to ïdien C hef sternal : a. Face externe de l’apophyse mas-
J. Nerf Spinal et (C2,C3) a. Partie supérieure de la face anté toïde, du sommet au bord supé
rieure du m anubrium sternal rieur
NORMAL ET BON
PASSABLE
MEDIOCRE
19
TRACE
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
apèze (portion supérieure) a. Protubérance occipitale externe et Face supérieure et bord postérieur du
tiers interne de la ligne courbe occi- tiers externe de la clavicule
pitale supérieure
b. Partie supérieure du ligament cer-
Spinal et C3, C4 vical postérieur
and com plexus a. Apophyses transverses des 5 ou 6 Entre les lignes courbes occipitales su-
Branches postérieures des nerfs ra- premières vertèbres dorsales et des périeure et inférieure
chidiens 4 dernières vertèbres cervicales
b. Apophyses épineuses de la 7e cervi
cale et de la première dorsale
'énius de la tête a. Moitié inférieure du ligament cervi a. Sur l’occipital juste au-dessous du
Branches postérieures des nerfs cal postérieur tiers externe de la ligne courbe occi
cervicaux moyens et inférieurs b. Apophyses épineuses de la 7e vertè pitale supérieure
bre cervicale et des 3 ou 4 pre b. Sur l’apophyse mastoïde de l’os
mières vertèbres dorsales tem poral
1énius du cou
Branches postérieures des nerfs cer- a. Apophyses épineuses de la 3e à la „ A r ♦ j ^
y ^ ™ , , - , , a - AP°Physe transverse des 2 ou 3 pre-
/îcaux moyens et inférieurs C4, C 8 6e vertebre dorsale m-Arût, , l U .
J mieres vertebres cervicales
NORMAL ET BON
PASSABLE
MEDIOCRE
TRACE
23
EXTENSION DU COU
Note : compensation.
MUSCLES PRINCIPAUX
Ilio-costal cervical (sacro-lom baire) Angles postérieurs des 6 premières Tubercules postérieurs des apophyses
(Les portions céphalique et cervicale côtes transverses des 4e, 5e, et 6e vertè
ne sont pas représentées) bres cervicales
N. Nerfs rachidiens
Muscles accessoires
Transversaire épineux
Grand et Petit Oblique de la tête
Angulaire de l’Omoplate
G rand et Petit Droit Postérieur
NOTES
FLEXION DU TRONC
Am plitude du mouvement :
En position couchée sur le dos, la flexion du tho
rax sur le bassin se fait jusqu’à ce que les om o
plates se soulèvent du plan de la table. Le mou
vement s’effectue surtout au niveau de la co
lonne dorsale. (Le tronc peut terminer le mou
vement jusqu’à la position assise par l’action
inversée des fléchisseurs des hanches, les mus
cles abdom inaux agissant comme fixateurs).
Facteurs limitant le mouvement :
1. Tension des ligaments : vertébral commun
postérieur, jaune, interépineux et surépineux.
2. Tension des muscles extenseurs de la colonne
vertébrale.
3. Contact du bord inférieur des corps verté
braux, en avant, avec la face supérieure des
vertèbres sous-jaccentes.
4. Compression de la partie antérieure des dis
ques intervertébraux.
5. Contact des dernières côtes et de l’abdomen.
Fixation du mouvement :
1. Action inversée des fléchisseurs de la hanche.
2. Poids des jambes et du bassin.
Grand droit de l’abdomen a. Epine du pubis a. Par 3 languettes aux cartilages des
N. nerfs intercostaux (7-12) b. Ligaments recouvrant la face anté 5e, 6e, et 7e côtes
rieure de la symphyse pubienne
Muscles accessoires
Petit oblique de l’abdomen
Grand oblique de l’abdomen (action
inversée)
6
FLEXION DU TRONC
NORMAL
BON
PASSABLE
MEDIOCRE
TRACE
Couché sur le dos.
On peut déceler une contraction légère en pal
pant la paroi abdominale antérieure pendant
que le sujet essaie de tousser (ou pendant une
expiration rapide ou pendant que le sujet es
saie de lever la tête).
Note : Déviation de l’ombilic.
Son attraction vers le haut traduit une
contraction plus forte de la partie supérieure
du muscle et inversem ent (non figuré).
27
ROTATION DU TRONC
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
Petit oblique a. Moitié externe du ligament ingui a. Epine du pubis et partie interne de
N. Nerfs intercostaux (9-12) nal la crête pectinéale
Branches du G rand abdom ino-gé b. Deux-tiers antérieurs de la crête b. Ligne blanche
nital et parfois du petit abdom ino- iliaque c. Cartilages des 7e, 8e, et 9e côtes
génital c. Feuillet postérieur de l’aponévrose d. Bord inférieur du cartilage des 3
sacro-lom baire ou 4 dernières côtes
Muscles accessoires
Long dorsal Transversaire épineux Grand droit de l'abdom en (rotation et
Epi épineux Les rotateurs flexion combinées du tronc)
ROTATION DU TRONC
NORMAL
PASSABLE
Couché sur le dos, les bras croisés, les mains sur
les épaules des côtés opposés.
M aintenir le bassin.
Le sujet fait une rotation du thorax jusqu’à ce
qu’il soulève du plan de la table l’omoplate du
côté de l’épaule qui vient en avant.
Répéter en faisant une rotation du côté opposé.
29
1
ROTATION DU TRONC
TRACE
i-épineux Apophyses épineuses des deux pre Apophyses épineuses des dix pre
mières vertèbres lombaires et des mières vertèbres dorsales
deux dernières dorsales
NORMAL ET BON
PASSABLE
Extension de la colonne dorsale et de
la colonne lombaire
Couché sur le ventre.
M aintenir le bassin.
Le sujet étend sa colonne dorsale et sa colonne
lombaire dans toute l’amplitude du mouve
ment.
Pour éviter la participation du grand dorsal,
mettre les bras pendants sur les côtés de la
table.
MEDIOCRE
Couché sur le côté, le tronc fléchi et maintenu
par l’examinateur.
M aintenir le bassin.
Le sujet étend sa colonne lombaire et sa colonne
dorsale dans toute l’amplitude du mouve
ment.
33
EXTENSION DU TRONC
TRACE
Couché sur le ventre.
L’exam inateur palpe les muscles extenseurs
pour déceler leur contraction pendant que le
sujet essaie de soulever le tronc.
o-costal lombaire (sacro-lom baire) Tendon de la masse commune, partie a. Angles postérieurs des 6 ou 7 der
Rachidiens moyenne de la crête du sacrum, nières côtes
apophyses épineuses des vertèbres b. Apophyses transverses des vertè
lombaires et des 11° et 12e vertèbres bres lombaires
dorsales, ligament sus-épineux,
partie postérieure de la lèvre in
terne de la crête iliaque et bord laté
ral du sacrum
>costal dorsal (sacro-lom baire) Angles postérieurs des 6 dernières a. Angles postérieurs des 6 premières
Rachidiens côtes côtes
b. Apophyses transverses des 5 der
nières vertèbres cervicales
rré des lombes Ligament ilio-lombaire et les 5 cm voi- a. Partie interne du bord inférieur de
D 12, L 1 sins de la crête iliaque la dernière côte
b. Sommet des apophyses trans
verses des 4 premières vertèbres
lombaires
Muscles accessoires
Muscles interépineux f transversaire
épineux
R otateurs du dos
NOTES
ï Le v a t i o n d u b a s s i n
MUSCLES PRINCIPAUX
rré des lombes (action inversée) Partie postérieure de la crête iliaque a. Moitié interne du bord inférieur de
D12,L1 et du ligament ilio-lombaire la dernière côte
b. Som m ets des apophyses trans
verses des 4 premières vertèbres
lombaires
fois insertion supplémentaire Apophyses transverses des 3 ou 4 der Bord inférieur de la dernière côte
nières vertèbres lombaires
-costal lombaire (action inversée) Tendon comm un de la masse com a. Angles postérieurs des 6 ou 7 der
Nerfs rachidiens mune : partie moyenne de la crête nières côtes
du sacrum, apophyses épineuses b. Apophyses transverses des vertè
des vertèbres lombaires et desl 1° et bres lombaires
12 e vertèbres dorsales, ligament sus-
épineux, partie postérieure de la lè
vre interne de la crête iliaque et
bord latéral du sacrum
M uscles accessoires
PASSABLE ET MEDIOCRE
PASSABLE
Station debout.
M aintenir le thorax.
Le sujet élève son bassin d’un côté vers son tho
rax dans toute l’amplitude du mouvement.
S’assurer par la palpation qu’il n ’y a pas de
com pensations par les spinaux inférieurs et
les abdom inaux ainsi que le grand dorsal.
TRACE
Lorsque le sujet essaye de tirer son bassin vers
son thorax, on peut percevoir une contraction
du Carré des lombes par la palpation pro
fonde de la région.lombaire sous le bord ex
terne de la Masse commune.
37
JOTES
IN N E R V A T IO N DES MUSCLES DU MEMBRE IN FÉR IEU R
(m ontrant la co n stitutio n du plexus lombosacré)
Division postérieure ( L 2 - 3)
Moyen adducteur
D ro it interne
Petit adducteur
Post. (L3-4)
Grand adducteur
O bturateur externe
iaque (L2-3)
Couturier (L2-3)
Quadriceps crural
D ro it antérieur
Crural
Vaste interne
Vaste externe
Sous crural Plantaire interne (L4-5, S I)
Pectine (L2-3-4) Court fléchisseur plantaire (L4-5)
Tibial
Abducteur I (L4-5)
Biceps crural (S1-2-3) Jumeaux (S1,2) 1er lom brical (L4-5)
(longue p ortion) Soléaire (S1-2) Court fléchisseur I (L4-5, S1)
Demi tendineux (L5, S1 - 2) Jambier postérieur (L5,S 1T
Plantaire externe (S 1-2)
Demi membraneux (L5, S1 ) Plantaire grêle (L4-4, S1 )
Grand adducteur (L3-4) Poplité (L4-5, S1 ) Abducteur du Ve
Fléchisseur comm un (L5 , S1 ) Chair carrée
Long fléchisseur I (L5, S1-2) Abducteur I
2e, 3e, 4e lom bricaux
Interosseux plantaire
Interosseux dorsaux
Musculo cutané (L4-5, S I )
MUSCLES PRINCIPAUX
Muselés accessoires
NORMAL ET BON
PASSABLE
41
FLEXION DE LA HANCHE
TRACE
Note : Compensation.
La substitution par le Couturier dans la flexion
de la hanche provoque une rotation externe et
une abduction de la hanche. On peut facile
ment observer et palper le muscle près de son
origine pendant le mouvement.
Note : Compensation.
La substitution par le Tenseur du fascia lata
dans la flexion de la hanche provoque une ro
tation interne et une abduction de la hanche.
On peut observer et palper le muscle à son ori
gine (non figuré).
NOTES
EXTENSION DE LA HANCHE
A m plitude du mouvem ent :
115°-125° à 0°
EXTENSION
(retour de la flexion)
.......rV *
1
EXTENSION AU-DELA
DE LA LIGNE MEDIANE
0° à 10°-15° genou tendu
20° genou fléchi
Facteurs limitant le mouvement :
—4
1. Tension du ligament ilio-fémoral.
2— 2. Tension des muscles fléchisseurs de la
hanche.
Fixation du mouvement :
1. Grand fessier
2. D em i-tendineux
3. D em i-m em braneux
4. Biceps crural (longue portion)
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
ranci fessier a. Ligne courbe iliaque postérieure et a. Bord postérieur de la lame tendi
. Nerf fessier inférieur (L5,S1,S2) lèvre externe de la crête iliaque au- neuse du fascia lata
dessus et en arrière de cette ligne b. Branche de trifurcation de la ligne
b. Face postérieure de la partie infé âpre
rieure du sacrum et bord latéral du
coccyx
c. Face postérieure du grand liga
ment .sacro-sciatique
NORMAL ET BON
NORMAL ET BON
(Test pour isoler l’action du
Grand fessier)
Couché sur le ventre, le genou fléchi.
M aintenir le bassin.
Le sujet étend sa hanche en gardant le genou flé
chi pour diminuer l’action des muscles ischio-
jambiers. La résistance est appliquée au-des
sus de l’articulation du genou.
L’amplitude du mouvement est limitée par la ten
sion du Droit antérieur.
PASSABLE
MEDIOCRE 2e Test
45
EXTENSION DE LA HANCHE
TRACE
Note :
Compensation : le sujet peut soulever son bassin
et tenir son membre inférieur grâce aux mus
cles ischio-jambiers, en soulevant son mem
bre inférieur du plan de la table et en étendant
sa colonne lombaire. L’examinateur doit s’as
surer que le bassin est fixe et que le mouve
ment s’effectue au niveau de l’articulation de
la hanche.
MUSCLES PRINCIPAUX
ïem i-m em braneux Face postérieure de la tubérosité is- Gouttière horizontale de la tubéro
!. Sciatique L5,S 1 chiatique sité interne du tibia
Expansion fibreuse se confondant
avec l’aponévrose du Poplité, le li
gament latéral interne du genou et
l’aponévrose de la jam be
iceps crural (longue portion) Longue portion : a. Face externe de la tête du péroné
. Sciatique S1,S2,S3 Face postérieure de la tubérosité is- b. Tubérosité externe du tibia
chiatique
NOTES
ABDUCTION DE LA HANCHE
MUSCLE PRINCIPAL
Moyen fessier Fosse iliaque externe entre la crête ilia Crête oblique de la face externe du
N. Nerf fessier supérieur L4,L5,S1 que et la ligne demi-circulaire posté grand trochanter
rieure en arrière et la ligne demi-cir
culaire antérieure en avant
Muscles accessoires
Petit fessier
Tenseur du fascia lata
G rand fessier (fibres supérieures)
ABDUCTION DE LA HANCHE
NORMAL ET BON
PASSABLE
MEDIOCRE
TRACE
49
ABDUCTION DE LA HANCHE
Note : Compensation
Le sujet peut rapprocher son bassin de son tho
rax par une forte contraction de la muscula
ture latérale du tronc et soulever ainsi sa
jam be par une abduction limitée. L’exam ina
teur doit maintenir le bassin pour s’assurer
que le mouvement s’effectue au niveau de l’ar
ticulation de la hanche.
N ote: Compensation.
Il faut exclure une rotation externe de cuisse
(compensation : couturier ainsi qu’une
flexion de la cuisse. (Compensation par le Ten
seur du fascia lata : non figuré).
S3JLON
ADDUCTION DE LA HANCHE
1. Grand adducteur
2. Petit adducteur
3. Moyen adducteur
4. Pectine
5. Droit interne
MUSCLES PRINCIPAUX
Grand adducteur a. Bord externe de la face inférieure a. Sur toute la longueur de la ligne
N. O bturateur (L3,L4) et branche du de la tubérosité ischiatique âpre et sur son prolongem ent in
Sciatique b. Branche inférieure de l’ischion terne
c. Face antérieure de la branche infé b. Sur le tubercule du grand adduc
rieure du pubis teur
Petit adducteur Face externe de la branche inférieure Aux deux tiers inférieurs d ’une ligne
N. O bturateur (L3,L4) du pubis allant du petit trochanter à la ligne
âpre, et à la partie supérieure de la
ligne âpre
NORMAL ET BON
PASSABLE
MEDIOCRE
TRACE
53
ADDUCTION DE LA HANCHE
Note : Compensation.
Le sujet peut employer ses muscles fléchisseurs
de la hanche en faisant une rotation interne de
la hanche.
Le décubitus latéral doit être maintenu.
MUSCLES PRINCIPAUX
Moyen adducteur Face antérieure du pubis à l’angle de Partie moyenne de la lèvre interne de
N. O bturateur (L3,L4) jonction de l’épine et de la sym la ligne âpre
physe
Pectine Crête pectinéale et portion qui lui est Ligne entre le petit trochanter et la
N. Crural (L2,L3,L4) antérieure, entre l’éminence iliopec- ligne âpre
tinée et l’épine du pubis
0° à 4 5 ° + +
MUSCLES PRINCIPAUX
Obturateur externe a. Face interne du rebord osseux du Fossette digitale face interne du
N. O bturateur (L3.L4) trou ischio-pubien grand trochanter
b. Deux tiers internes de la face ex
terne de la membrane obturatrice
Obturateur interne a. La plus grande partie du bord in A travers la petite échancrure sciati-
N. L5,S1,S2 terne du trou ischio-pubien que à.la partie antérieure de la face
b. Face pelvienne de la partie supé interne du grand trochanter au-des-
rieure de la grande échancrure scia- sus de la cavité digitale
tique et partie antéro-inférieure du
trou ischio-pubien.
Carré crural Partie supérieure du bord externe de Extrémité supérieure de la ligne qui
N.L4.L5.S1 la tubérosité ischiatique prolonge vers le bas le bord posté
rieur du grand trochanter
PASSABLE
Assis, jam bes pendantes, coussin sous le
genou du côté à tester, maintenir la cuisse
au-dessus du genou.
Le sujet exécute une rotation externe de sa
hanche dans toute l’amplitude du m ouve
ment.
57
TRACE
MUSCLES PRINCIPAUX
Jumeau supérieur Face externe de l’épine sciatique. Bord supérieur du tendon de l’O btura
N. L5,S1,S2 teur interne et, avec lui, à la face in
terne du.grand trochanter
Jumeau inférieur Partie supérieure de la tubérosité is- Bord inférieur du tendon de l’O btura
N. L4,L5,S1, chiatique teur interne et, avec lui, à la face in
terne du grand trochanter
Grand fessier a. Ligne courbe iliaque postérieure et a. Bord postérieur de la lame tendi
(figuré page 41) lèvre externe de la crête iliaque au- neuse du fascia lata
N. Fessier inférieur (L5,S1,S2) dessus et en arrière de cette ligne b. Branche de trifurcation de la ligne
b. Face postérieure de la partie infé âpre
rieure du sacrum et bord latéral du
coccyx
c. Face postérieure du grand liga
ment sacro-sciatique
Muscles accessoires
Couturier
Biceps crural (longue portion)
Petit et moyen adducteurs
NOTES
ROTATION INTERNE DE LA HANCHE
Amplitude du mouvement
Fixation du mouvement :
Poids du tronc.
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
1etit fessier a. Fosse iliaque externe entre les a. Bord antérieur du grand trochan
I. Fessier supérieur (L4,L5,S1) lignes courbes antérieure et posté ter
rieure b. Expansion aponévrotique à la
b. Bord de la grande échancrure scia- capsule articulaire
tique
enseur du fascia lata . Extrém ité antérieure de la lèvre ex Entre les dèiix couches de la bande
(figuré page 64) terne de la crête iliaque lette ilio-tibiale à l'union du tiers su
. Fessier supérieur (L4,L5,SI) b. Face externe de l’épine iliaque an- périeur et du tiers moyen, Cette
téro-supérieure bandelette s’insère sur la tubérosité
externe du tibia
Muscles accessoires
Moyen fessier (fibres antérieures)
Dem i-tendineux
Dem i-m em braneux
ROTATION INTERNE DE LA
HANCHE
NORMALE ET BON
PASSABLE
61
ROTATION INTERNE DE LA
HANCHE
TRACE
Am plitude du mouvement :
Action d’ensemble des articulations ; amplitudes
limitées.
Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles abdom inaux pour
m aintenir le bassin.
2. Poids du tronc.
Couturier
MUSCLE PRINCIPAL
Muscles accessoires
Fléchisseurs de la cuisse et du genou
Rotateurs externes de la cuisse
A bducteurs de la cuisse
FLEXION, ABDUCTION ET
ROTATION EXTERNE DE LA
HANCHE AVEC FLEXION DU
GENOU : COUTURIER
NORMAL ET BON
Assis, jam bes pendantes.
Flexion, abduction et rotation externe de la
hanche et flexion du genou par le sujet. Résis
tance à la flexion et à l’abduction de la hanche
appliquée au-dessus du genou, avec une main.
La contre-résistance à la rotation externe de
la hanche et à la flexion du genou est appli
quée par l’autre main au-dessus de la cheville.
Observer le relief du Couturier près de son in
sertion d’origine.
PASSABLE
Assis, jam bes pendantes, talon de la jam be à éva
luer au contact de la cheville du côté opposé.
M aintenir le bassin.
Le sujet remonte le talon le long de la crête ti
biale de la jam be opposée avec flexion, abduc
tion et rotation externe de la hanche et flexion
du genou du côté évalué. Palper le couturier
près de son insertion d’origine.
MEDIOCRE
Couché sur le dos, le talon de la jam be à évaluer
au contact de la cheville du côté opposé.
M aintenir le bassin.
Le sujet glisse le talon le long de la crête tibiale de
la jam be opposée jusqu’au genou, avec
flexion, abduction et rotation externe de la
hanche, et flexion du genou du côté évalué.
Palper le couturier près de son insertion d’ori
gine.
TRACE
Les fibres tendineuses du couturier peuvent être
décelées près de son insertion d’origine, au-
dessous de l’épine iliaque antéro-supérieure.
65
FLEXION, ABDUCTION ET
ROTATION EXTERNE DE LA
HANCHE, AVEC FLEXION
DU GENOU : COUTURIER
Amplitude du mouvement :
Action d’ensemble des articulations ; amplitudes
limitées.
Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles abdom inaux laté
raux et du grand dorsal.
2. Poids du tronc.
MUSCLES PRINCIPAUX
Tenseur du fascia lata a. Extrémité antérieure de la lèvre ex Ses fibres s’entremêlent avec l’aponé
Ni. Fessier supérieur (L4,L5,S1) terne de la crête iliaque vrose fémorale à la jonction des
b. Fac.e externe de l’épine iliaque an- tiers moyen et supérieur. Cette apo
téro-supérieure névrose se fixe sur la face anté
rieure de la tubérosité externe du ti
bia
Muscles accessoires
Fessier moyen
Petit fessier
ABDUCTION DE LA HANCHE
A PARTIR DE LA POSITION
EN FLEXION : TENSEUR DU
FASCIA LATA
NORMAL ET BON
Couché sur le côté, genou inférieur légèrement
fléchi pour équilibrer ; le membre inférieur à
évaluer est fléchi à 45 degrés du plan frontal
du bassin, en légère rotation interne.
M aintenir le bassin.
Abduction du membre inférieur par le sujet,
dans une am plitude de 30 degrés.
La contre-résistance est appliquée au-dessus du
genou.
PASSABLE
Couché sur le côté, le genou inférieur légèrement
fléchi pour équilibrer ; le membre inférieur à
évaluer est fléchi à 45 degrés du plan frontal
du bassin, en légère rotation interne.
M aintenir le bassin.
Abduction par le sujet de son membre inférieur
dans une am plitude de 30 degrés.
MEDIOCRE
Assis sur la table, tronc à 45 degrés, mains en ap
pui arrière, genoux en extension
M aintenir le bassin.
Abduction, en légère rotation interne, par le su
jet de son membre inférieur dans une ampli
tude de 30 degrés.
69
ABDUCTION DE LA HANCHE
A PARTIR DE LA POSITION
DE FLEXION : TENSEUR DU
FASCIA LATA
TRACE
0° à 120°-130°
Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles Sacro-lombaire et
Carré des lombes.
2. Poids de la cuisse et du bassin.
1. Biceps crural
2. Demi-tendineux
3. Demi-membraneux
MUSCLES PRINCIPAUX
D emi-tendineux Face inférieure et face interne de la tu Face antéroTinterne de la partie supé
N. Sciatique (L 5,SI,S2) bérosité ischiatique rieure de la diaphyse tibiale
NORMAL ET BON
1) Biceps crural
Couché sur le ventre, les membres inférieurs en
extension.
M aintenir le bassin.
Le sujet fléchit le genou. L’examinateur saisit la
jambe au-dessus de la cheville, fait faire une ro
tation externe à la jam be (le muscle est mieux
aligné) et s’oppose à la flexion pour tester le Bi
ceps crural.
2) (Demi-tendineux et Demi-membraneux)
Couché sur le ventre, les membres inférieurs en
extension.
Maintenir le bassin.
Le sujet fléchit le genou. L’examinateur saisit la
jam be au-dessus de la cheville, fait faire une ro
tation interne à la jam be et s’oppose à la
flexion pour tester le Demi-membraneux et le
Demi-tendineux.
PASSABLE
•Couché sur le ventre, les membres inférieurs en
extension.
Maintenir la cuisse sur le côté interne et sur le
côté externe, sans exercer de pression sur le
groupe musculaire qu’on examine. (Coude
bloquant Tischion-non figuré). Le sujet fléchit
le genou dans toute l’amplitude du mouve
ment.
(Si les jum eaux sont faibles, le genou peut être flé
chi à 10° en position de départ. Si le Biceps cru
ral est plus fort, la jam be fait une rotation ex
terne ; si le Demi-tendineux et le Demi-mem-
braneux sont plus forts, la jam be fait une
rotation interne pendant la flexion.
73
FLEXION DU GENOU
TRACE
Couché sur le ventre, le genou légèrement fléchi
et la jam be supérieure soutenue.
Le sujet essaye de fléchir le genou. On peut pal
per les tendons des muscles fléchisseurs du ge
nou sur la face postérieure de la cuisse près de
l’articulation du genou.
Note : Compensation.
Le sujet fléchit la hanche afin de dém arrer le
mouvement avec le genou légèrement fléchi.
Note : La substitution par le Couturier provoque
une flexion et une rotation externe de la
hanche. La flexion du genou est alors moins
difficile puisque la jam be n’est pas élevée verti
calement contre la pesanteur (non figuré).
Il ne faut pas laisser fléchir fortement le pied afin
d’empêcher la substitution par les jumeaux.
MUSCLES PRINCIPAUX
Amplitude du mouvement :
120°-130° à 0°
(retour de la flexion)
Fixation du mouvement :
4—' 1. Contraction des muscles abdom inaux anté
rieurs pour fixer l’insertion d’origine du Droit
antérieur.
2. Poids de la cuisse et du bassin.
Quadriceps crural
1. Droit antérieur
2. Crural
3. Vaste interne
4. Vaste externe
MUSCLES PRINCIPAUX
Crural Faces antérieure et externe des deux- Constitue la partie profonde du ten
tiers supérieurs de la diaphyse fé don du Quadriceps crural qui slft-
morale sère à la base de la rotule
Vaste interne a. Moitié inférieure de la ligne inter- Bord interne de la rotule et du tendon
trochantérienne du Quadriceps crural
b. Lèvre interne de la ligne âpre et
partie proximale de la crête suscon-
dylienne interne
Vaste externe a. Partie supérieure de la ligne inter- Bord externe de la rotule, en form ant
trochantérienne une partie du tendon du Q uadri
b. Bords antérieur et inférieur du ceps Crural
grand trochanter
c. Moitié supérieure de la lèvre ex
terne de la ligne âpre
EXTENSION DU GENOU
NORMAL ET BON
Couché sur le dos, la jam be à évaluer pendante,
l’autre membre inférieur fléchi le pied repo
sant sur la table (pour m aintenir le bassin).
M aintenir la cuisse au-dessus du genou.
(Eviter de faire pression sur le quadriceps cru
ral).
Extension du genou par le sujet dans l’amplitude
normale du mouvement.
La résistance est appliquée au-dessus de la che
ville. (Un coussinet doit être placé sous le ge
nou).
PASSABLE
Couché sur le dos, la jam be à évaluer pendante,
l’autre membre inférieur fléchi, le pied repo
sant sur la table (pour m aintenir le bassin).
M aintenir la cuisse au-dessus du genou. (Eviter
de faire pression sur le quadriceps crural).
Extension du genou par le sujet dans l’amplitude
•normale du mouvement.
TRACE
Couché sur le dos avec le genou soutenu en
flexion.
Le sujet essaie de faire une extension du genou.
La contraction du quadriceps crural est décelée
par la palpation du tendon entre la rotule et la
tubérosité du tibia.
77
Note : Le sujet peut être assis, détendant ainsi le
droit antérieur, pour les équivalences «N or
mal » et « Bon » et « Passable ». On peut ainsi
estimer la force de contraction du droit anté
rieur en com parant la force du quadriceps cru
ral dans les positions assise et couchée.
Note : Maintenir le fémur pour éviter une rota
tion interne ou externe qui peut avoir lieu
pour diminuer l’effet de la gravité. Dans ces
deux cas, l’extension n’est pas effectuée dans
le plan vertical (non illustré).
NOTES
FLEXION PLANTAIRE
Amplitude du mouvement :
~y 0° à 30°-45°
Ti
Fixation du mouvement :
Poids de la cuisse.
Action synergique du quadriceps qui prévient la
flexion du genou.
1. Jumeaux
2. S oléaire
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
oléaire a. Face postérieure de la tête du pé Tendon d’Achille qui s’insère au mi
. Branche du Sciatique poplité in roné lieu de la face postérieure du calca-
terne (S1,S2) b. Tiers supérieur de la face posté néum
rieure de la diaphyse du péroné
c. Ligne oblique et tiers moyen du
bord interne du tibia
Muscles accessoires
81
FLEXION PLANTAIRE : SO-
LEAIRE
NORMAL ET BON
Debout sur la jam be à évaluer, le genou en
flexion.
Pour une équivalence « N ORM AL », le sujet sou
lève le talon du plancher dans toute l’ampli
tude du mouvement de flexion plantaire, le ge
nou est maintenu en flexion. Le sujet peut faci
lement répéter le mouvement quatre ou cinq
fois.
L’équivalence « BON » est accordée si le sujet se
fatigue.
PASSABLE
Debout sur la jam be à évaluer, le genou en
flexion.
Flexion plantaire du pied par le sujet, suffisante
pour soulever le talon du plancher (non illus
tré).
Fixation du mouvement :
Poids de la jambe.
Jambier antérieur
MUSCLE PRINCIPAL
Jambier antérieur a. Condyle externe et deux tiers supé a. Face inféro-interne du premier cu
N. Branche du Sciatique poplité ex rieurs de la face antéro-externe du néiforme
terne (L4,L5,SI) tibia b. Base du premier métatarsien
b. M em brane interosseuse
FLEXION DORSALE ET INVERSION DU PIED
NORMAL ET BON
Position assise, les jambes pendantes.
M aintenir la jambe.
Le sujet porte son pied dans toute l’amplitude du
mouvement en flexion dorsale et en inversion,
orteils relâchés. La résistance est appliquée
sur le dos du pied et sur son bord interne.
Note : Il faut recommander au sujet de fléchir
son gros orteil pour éviter une substitution
par l’Extenseur propre du gros orteil.
PASSABLE
MEDIOCRE
Couché sur le côté, le pied sur le bord externe.
L’exam inateur m aintient le tibia d’une main pen
dant qu’il soulève le talon de l’autre.
Le sujet glisse la partie antérieure du pied sur la
table, dans toute l’amplitude du mouvement
d’inversion et de flexion dorsale.
TRACE
On peut palper le tendon du Jam bier antérieur
sur la face antéro-interne de la cheville.
85
INVERSION DU PIED EN FLEXION PLANTAIRE
Amplitude du mouvement : 15 à 25°
Fixation du mouvement :
Poids de la jambe.
Jambier postérieur
MUSCLE PRINCIPAL
Muscles accessoires ■
Long fléchisseur comm un des orteils
Long fléchisseur propre du gros orteil
Jum eau interne
INVERSION DU PIED EN
FLEXION PLANTAIRE
NORMAL ET BON
Couché sur le côté, le pied en flexion plantaire et
reposant sur le bord externe. M aintenir la
jambe. Eviter d’exercer une pression sur le
jam bier postérieur.
Le sujet porte son pied en inversion, dans toute
l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur le bord interne de
la partie antérieure du pied.
Note : L ’inversion combine la supination, l’ad
duction et la flexion plantaire.
PASSABLE
Couché sur le côté, le pied en flexion plantaire et
reposant sur son bord externe.
M aintenir la jam be. Eviter d’exercer une pres
sion sur le Jam bier postérieur.
Le sujet porte son pied en inversion dans toute
l’amplitude du mouvement.
MEDIOCRE
Couché sur le dos, le pied en flexion plantaire et
dépassant du bord de la table.
M aintenir la jam be.
Le sujet porte son pied en inversion dans toute
l’amplitude du mouvement.
TRACE
87
EVERSION DU PIED
Fixation du mouvement :
Poids de la jambe.
MUSCLES PRINCIPAUX____________________ __
Muscle Origine Term inaison
Long péronier latéral a. Tête du péroné et deux tiers supé Le tendon passe en arrière de la mallé
N. Branche du m usculo-cutané rieurs de la face externe du corps ole externe, se dirige obliquem ent
(L4,L5,S1 ) du péroné en avant dans la gouttière de la face
b. Parfois quelques libres viennent inférieure du cuboïde et croise la
de la tubérosité externe du tibia plante du pied pour s’insérer sur la
face externe de la base du 1er m éta
tarsien et sur la partie interne des
cunéiformes
Court péronier latéral Deux tiers inférieurs de la face ex- 11 passe derrière la malléole externe
N. Branche du M usculo-cutané terne du corps du péroné pour s’insérer sur le tubercule du 5e
(L4,L5,S1) m étatarsien sur la face externe de
l'os
Muscles accessoires
PASSABLE
Couché sur le côté, le pied reposant sur son bord
interne.
M aintenir la jambe.
Le sujet abaisse la tête de son premier m étatar
sien (LPL) et porte son pied en éversion (LPL
et CPL) dans toute l’amplitude du mouve
ment.
MEDIOCRE
Couché sur le dos, le pied dépassant du bord de
la table.
M aintenir la jambe.
Le sujet abaisse la tête de son premier m étatar
sien (LPL) et porte son pied en éversion (LPL
et CPL) dans toute l'amplitude du mouve
ment.
TRACE
On peut percevoir le tendon du C ourt péronier la
téral au-dessus de la base du 5e métatarsien
sur le bord externe du pied (figuré).
On peut provoquer une contraction du Long pé
ronier latéral par une légère pression dirigée
vers le haut sous la tête du 1er métatarsien
(non figuré).
89
FLEXION DES ARTICULATIONS
HETATARSOPHALANGIENNES
1. Lom bricaux
2. Court fléchisseur du gros orteil
FLEXION DES ARTICULATIONS METATARSOPHALANGIENNES DES 4 DERNIERS
ORTEILS
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
lombricaux Dans l’angle de division des tendons Passent autour des faces internes des
1er lombrical du long fléchisseur commun 4 derniers orteils pour s’insérer
J. Branche du Plantaire interne dans les expansions des tendons de
(L4,L5) l’extenseur comm un sur la face dor
2e,3e,4e lom bricaux sale des premières phalanges
I. Branche du Plantaire externe
(S 1,S2)
Muscles accessoires
Interosseux dorsaux et plantaires
C ourt fléchisseur du petit orteil
Long fléchisseur comm un des orteils
Court fléchisseur plantaire
FLEXION DE L’ARTICULATION
METATARSOPHALANGIENNE DU GROS
ORTEIL
(COURT FLECHISSEUR DU GROS
ORTEIL)
Couché sur le dos.
M aintenir le premier métatarsien.
Le sujet fléchit son gros orteil. Pour la note
« NO RM A L » et « BON », on applique la résis
tance sous la première phalange.
Note : il peut être difficile d’évaluer les cotations
inférieures à « NORM AL » et « BON » car le
mouvement de l’articulation est souvent li
mité et on ne peut pas palper les muscles et les
tendons. Si l’amplitude semble normale, on
peut noter « PASSABLE » pour tout le m ou
vement et « M E D IO C R E» pour un mouve
ment partiel.
MUSCLE PRINCIPAL
Court fléchisseur du gros orteil a. Bord interne de la face intérieure Par deux tendons sur les faces interne
N. Branche du Plantaire interne du cuboïde et externe de la base de la première
(L4,L5,S1) b. Partie contigue du 3° cunéiforme phalange du gros orteil (chaque ten
don contient un sésamoïde)
Muscle accessoire
Long fléchisseur propre du gros orteil
91
FLEXION DES ARTICULATIONS
INTERPHALANGIENNES DES ORTEILS
A m plitude du m ouvement
0° à 50-90°
Fixation du mouvement :
1. Maintien du pied par les rotateurs internes et
les rotateurs externes.
2. Action synergique du Jam bier antérieur qui
empêche la flexion plantaire de la cheville.
MUSCLE PRINCIPAL
Muscle Origine Terminaison
:mg fléchisseur com m un des orteils Face postérieure du tibia sous la ligne Base de la dernière phalange des 4 der
Branche du Tibial postérieur oblique jusqu’à 7 ou 8 cm de son ex niers orteils
(L5.S1) trémité
4 DERNIERS ORTEILS
)urt fléchisseur plantaire Tubérosité interne du calcanéum Par deux languettes sur les côtés des
. Branche du Plantaire interne deuxièmes phalanges des 4 der
L4L5 niers orteils
Long fléchisseur propre du gros orteil a. Deux-tiers inférieurs de la face pos- Base de la dernière phalange du gros
N. Branche du Tibial postérieur térieure du péroné orteil
(L5,S1,S2) b. Partie inférieure de la membrane
interosseuse
93
EXTENSION DES ARTICULATIONS
METATARSOPHALANGIENNES DES ORTEILS
ET DE
L’ARTICULATION INTERPHALANGIENNE DU
GROS ORTEIL
Am plitude du m ouvem ent :
3édieux Tace supérieure du calcanéum, partie a - Le faisceau interne sur la face dor-
J. Branche du Tibial antérieur antéro externe du sinus du tarse sale de la base de la l rc phalange du
(L5,S1) gros orteil (parfois appelé Court
extenseur du gros orteil)
b. Les 3 faisceaux externes s’accolent
aux tendons de l’Extenseur com
mun des orteils des 2e, 3e et 4° or
teils
Extenseur propre du gros orteil I iers moyen de la face interne du pé- Base de la dernière phalange du gros
N. Branche du Tibial antérieur roné, partie antérieure orteil
( L4,L5,S 1)
95
ABDUCTION DES ORTEILS
Amplitude du mouvement :
0° à 15°-20°
Fixation du mouvement :
Poids de la jam be et du pied.
1. Interosseux dorsaux
2. Abducteur du gros orteil
3. Court abducteur du petit orteil
MUSCLES PRINCIPAUX
MUSCLES PRINCIPAUX
Court abducteur du petit orteil Face inférieur du Caleanéum Côté externe de la 1IC phalange du 5e
N. Branche du plantaire externe Tubérosité postéro-externe orteil, sur la base
ADDUCTION DES ORTEILS
15°-20° à 0°
1. Interosseux plantaires
2. A dducteur du gros orteil
MUSCLES PRINCIPAUX
Interosseux plantaires 4 muscles : base et côté interne du 3e, a. 4 tendons : côté interne de la base
N. Branche du plantaire externe 4e et 5e métatarsien de la l rc phalange des orteils corres
pondants
b. Aponévrose des tendons de l’exten
seur commun des orteils
C hef oblique :
Adducteur du gros orteil a. Cuboïde - 3e cunéiforme
N. Branche du plantaire externe b. Base du 3e et 4e métatarsien
c. Ciaîne du long péronier latéral
99
NOTES
IN N E R V A T IO N DES MUSCLES DU MEMBRE SUPÉRIEUR
(m ontrant la co n stitutio n du 11e nerf crânien et les plexus cervical et brachial)
MUSCLE PRINCIPAL
jra n d dentelé a. Digitations venant des faces ex a. Face antérieure de l’angle supé
M. Nerf du Grand dentelé (C5,C6,C7) ternes et des bords supérieurs des rieur de l’omoplate
10 premières côtes b. Face antérieure du bord spinal de
b. Aponévroses des muscles intercos l’om oplate
taux c. Les 5 ou 6 digitations inférieures
convergent et s’insèrent sur la face
antérieure de l’angle inférieur de
l’omoplate
ABDUCTION ET ROTATION
VERS LE HAUT DE L’OMO
PLATE
NORMAL ET BON
Assis, le bras fléchi à 90°, le coude fléchi, doigts
sur l’épaule.
M aintenir le thorax.
Le sujet porte son omoplate en abduction com
plète, en poussant son coude vers l’avant.
La résistance est appliquée au niveau du coude.
PASSABLE
MEDIOCRE
TRACE
103
ELEVATION DE L’OMOPLATE
MUSCLES PRINCIPAUX
nrapèze (fibres supérieures) a. Protubérance occipitale externe Face supérieure et bord postérieur du
«I. Nerf spinal (branche externe) et b. Tiers interne de la ligne courbe oc tiers externe de la clavicule
branches de C3,C4) cipitale supérieure
c. Portion supérieure du ligament cer
vical postérieur
1ngulaire de l'omoplate Apophyses transverses des quatre pre Bord spinal de l’om oplate au-dessus
L C3,C4,C5 mières vertèbres cervicales de la base de l’épine
Muscles accessoires
Grand rhom boïde
Petit rhom boïde
ELEVATION DE L’OMOPLATE
NORMAL ET BON
PASSABLE
MEDIOCRE
TRACE
MUSCLES PRINCIPAUX
yapèze (portion moyenne) a. Partie inférieure du ligament cervi a. Bord interne de l’acrom ion
lerf spinal (branche externe) et cal postérieur b. Versant supérieur du bord posté
branches de C3,C4) b. Apophyses épineuses de la 7e vertè rieur de l’om oplate
bre cervicale et des premières vertè
bres dorsales (fibres horizontales)
ranci et Petit rhom boïdes (figurés Apophyses épineuses de la 7e vertèbre Bord spinal de l’om oplate entre la
page 106) cervicale et des 5 premières vertè- base de l’épine et l’angle inférieur
. Nerf de l’angulaire et du rhom- bres dorsales
oïde C5
Muscles accessoires
Grand et Petit rhom boïdes
1 rapèze (portions supérieure et infé
rieure)
ADDUCTION DE L’OMOPLATE
NORMAL ET BON
Couché sur le ventre, le bras en abduction à 90°
et en rotation externe, le coude fléchi, l’avant-
bras reposant sur la table (non figuré).
M aintenir le thorax.
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis, dans toute l’amplitude du m ou
vement, le mouvement se situant entre l’om o
plate et le thorax et non au niveau de l’articula
tion gléno-humérale. L’adduction et la fixa
tion de l’omoplate sont dues à l’action de la
portion moyenne du Trapèze.
La résistance est appliquée sur l’angle externe de
l’omoplate (il ne faut pas appuyer sur l’hum é
rus).
PASSABLE
MEDIOCRE
Assis, le membre supérieur reposant sur la table
en position intermédiaire entre la flexion et
l’abduction.
M aintenir le thorax.
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis.
TRACE
107
ADDUCTION DE L’OMO
PLATE
109
ABAISSEMENT ET
\DDUCTION DE L’OMOPLATE
Schéma du m ouvem ent :
MUSCLE PRINCIPAL
rapèze (portion intérieure) Apophyses épineuses des dernières Par un tendon sur le tubercule trapè-
. Nerf spinal (branche externe) et vertèbres dorsales et ligament sur zien bord postérieur de l’épine
branches de C3,C4 épineux correspondant
Muscle accessoire
Trapèze (portion moyenne, adduc
tion)
ABAISSEMENT ET ADDUC
TION DE L’OMOPLATE
NORMAL ET BON
Couché sur le ventre, le front reposant sur la ta
ble, le membre supérieur à évaluer le long de
la tête, soutenu par l’examinateur.
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis, dans toute l’amplitude du m ou
vement, par une forte contraction de la por
tion inférieure du Trapèze.
La résistance est appliquée sur l’angle externe de
l’omoplate vers le haut et le dehors.
PASSABLE
Couché sur le ventre, le front reposant sur la ta
ble ; l’exam inateur soutient le membre supé
rieur à évaluer le long de la tête (non figuré).
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis, dans toute l’amplitude du m ou
vement.
MEDIOCRE
Couché sur le ventre, le front reposant sur la ta
ble ; l’exam inateur soutient le membre supé
rieur à évaluer le long de la tête (non figuré).
Le sujet rapproche le bord spinal de l’omoplate
de son rachis dans une amplitude complète
mais avec difficulté.
TRACE
L’examinateur palpe les fibres de la portion infé
rieure du Trapèze entre l’omoplate et les der
nières vertèbres dorsales.
111
ADDUCTION ET ROTATION VERS LE BAS DE
L’OMOPLATE (RHOMBOÏDES)
MUSCLES PRINCIPAUX
}rand rhom boïde Apophyses épineuses des 2e, 3e, 4e, et Arcade aponévrotique qui s’étend de
>i. N erf du rhom boïde C5 5e vertèbres dorsales l’épine de l’om oplate à l’angle infé
rieur et qui est reliée à l’omoplate
par une fine membrane
V//7 rhom boïde a. Partie inférieure du ligament cervi Base de l’épine de l’om oplate
L N erf du rhom boïde C5 cal postérieur
b. Apophyses épineuses de la 7e vertè
bre cervicale et des 5 premières ver
tèbres dorsales
Muscle accessoire
Trapèze (adduction)
ADDUCTION ET ROTATION
VERS LE BAS DE L’OMO
PLATE (RHOMBOÏDES)
NORMAL ET BON
Couché sur le ventre, le membre supérieur en ro
tation interne et en adduction, avant-bras
posé sur le bassin, les épaules relâchées.
Le sujet porte son omoplate en adduction dans
toute l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur l’omoplate vers le
bas et l’avant.
PASSABLE
Couché sur le ventre, le membre supérieur en ro
tation interne et en adduction, l’avant-bras re
posant sur le bassin, les épaules relâchées.
Le sujet porte son omoplate en adduction dans
toute l’amplitude du mouvement.
MEDIOCRE
Assis, le membre supérieur en rotation interne et
en adduction derrière le dos.
M aintenir le tronc en avant et en arrière pour pré
venir une flexion et une rotation.
Le sujet porte son omoplate en adduction dans
toute l’amplitude du mouvement.
trace
i \3
FLEXION DE L’EPAULE JUSQU’A 90°
ç>
0° à 90°
MUSCLES PRINCIPAUX
Deltoïde (partie antérieure) Bord antérieur et face supérieure du Sur le V deltoïdien à la partie
N. Circonflexe (C5,C6) tiers externe de la clavicule moyenne de la face externe de la
diaphyse humérale
Muscles accessoires
Deltoïde (partie moyenne)
Grand pectoral (fibres claviculaires)
Biceps brachial
FLEXION DE L’EPAULE JUSQU’A 90°
NORMAL ET BON
Assis, le membre supérieur le long du corps,
coude relâché.
M aintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur en avant, à
90°, paume de la main vers le bas pour préve
nir la rotation externe par la substitution du
biceps brachial.
La résistance est appliquée au-dessus du coude
PASSABLE
Assis, le membre supérieur le long du corps,
coude relâché.
Maintenir l'omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur vers l’avant
à 90°, paume de la main vers le bas.
MEDIOCRE
Couché sur le côté, le membre supérieur repo
sant sur une planche lisse (ou soutenu par
l’examinateur), coude relâché.
Maintenir l’omoplate.
Le sujet porte son membre supérieur vers l’avant
à 90°.
TRACE
Couché sur le dos ou sur le côté (non figuré).
Maintenir l’omoplate.
L’examinateur palpe les fibres de la partie anté
rieure du Deltoïde sur la face antérieure de l’ar
ticulation de l’épaule.
Note : Compensation.
Le sujet ne doit pas faire de rotation externe ou
interne, d’adduction ou d’abduction horizon
tale de son épaule.
115
FLEXION DE L’EPAULE JUS
QU’A 90°
Note : Compensation.
0° à50°
1. Grand dorsal
2. Grand rond
MUSCLES PRINCIPAUX
jlrand rond Partie inféro-externe de la fosse sous- Lèvre interne de la coulisse bicipitale,
NI. Nerf du grand rond (C5,C6) épineuse, sous le petit rond en arrière du grand dorsal
Deltoïde (partie postérieure) (figure Versant inférieur du bord postérieur Sur le V deltoïdien à la partie
page 116) de l’épine de l’omoplate. moyenne de la face externe de la
>1. Circonflexe (C5.C6) diaphyse humérale
riceps (longue portion) Muscles accessoires Petit rond
EXTENSION DE L’EPAULE
NORMAL ET BON
PASSABLE
MEDIOCRE
TRACE
119
ABDUCTION DE L’EPAULE JUSQU’A 90°
M U S C L E S PRIN C IPA U X
Deltoïde (partie moyenne) Bord externe et sommet de l’acro- Sur le V deltoïdien à la partie
N. Circonflexe (C5,C6) mion moyenne de la face externe de la
diaphyse humérale
M U SC L E S A C C E SSO IR E S
Deltoïde (parties antérieure et posté- Grand dentelé (action directe sur l’o-
rieure) moplate)
NORMAL ET BON
I
ABDUCTION DE L’EPAULE
JUSQU’A 90°
PASSABLE
MEDIOCRE
TRACE
121
ABDUCTION HORIZONTALE DE L’EPAULE
Deltoïde (partie postérieure) Versant inférieur du bord postérieur Sur le V deltoïdien à la partie
vl. Circonflexe (C5,C6) de l’épine de l’omoplate moyenne de la face externe de la
diaphyse humérale
Muscles accessoires
Sous-épineux
Petit rond
ABDUCTION HORIZONTALE
DE L’EPAULE
N O RM A L ET BON
PASSABLE
M ED IO C R E
TRACE
123
ADDUCTION HORIZONTALE DE L’EPAULE
A m plitude totale du mouvement : 140°
Grand pectoral
M USCLE PR IN C IPA L
'ranci pectoral a. Bord antérieur des 2 3 internes de Lèvre externe de la coulisse bicipitale
. Nerf du grand pectoral et anse^des la clavicule
pectoraux (C5,C6,C7) h. Moitié cfe la largeur de la face anté
rieure du sternum jusqu’au niveau
de la 6e ou de la 7e côte
c. Cartilages des 6 ou 7 premières
côtes
Muscle accessoire
N ORM AL ET BON
PASSABLE
M ED IO C R E
TRACE
125
ROTATION EXTERNE DE L’EPAULE
Muscle accessoire
Deltoïde (partie postérieure)
ROTATION EXTERNE DE L’EPAULE
NO RM A L ET BON
PASSABLE
M ED IO C R E
TRACE
127
ROTATION INTERNE DE L’EPAULE
A m plitude globale du m ouvem ent : 0 à 90°
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
rand pectoral (figuré page 124) a. Bord antérieur des 2, 3 internes de Lèvre externe de la coulisse bicipitale
. Nerf du G rand pectoral et anse des la clavicule
pectoraux (C5,C6,C7) b. Moitié de la largeur de la face anté
rieure du sternum jusqu’au niveau
de la 6° ou de la 7° côte
c. Cartilages des 6 ou 7 premières
côtes
rand dorsal (figure page 118) a. Apophyses épineuses des 6 der Dans le fond de la coulisse bicipitale
. Nerf du Grand dorsal (C6,C7,C8) nières vertèbres dorsales de l’humérus
b. Feuillet postérieur de l’aponévrose
qui le fixe aux apophyses des vertè
bres lombaires et sacrées, aux liga
ments surépineux et à- la partie pos
térieure de la crête iliaque
c. Lèvre externe de la crête iliaque en
dehors de la Masse commune
d. 3 ou.4 dernières côtes
e. Généralement quelques fibres nais
sent de l’angle inférieur de l’om o
plate
and rond (figuré page 92) Partie inféro-externe de la fosse sous- Lèvre interne de la coulisse bicipitale,
du Grand rond (C5,C6) épineuse, sous le petit rond en arrière du Grand dorsal
Muscle accessoire
Deltoïde (partie antérieure)
ROTATION INTERNE DE L’EPAULE
N ORM AL ET BON
PASSABLE
M ED IO CR E
TRACE
129
FLEXION DU COUDE
Amplitude du mouvement :
de 0° à 145°-160°
Facteurs limitant le m ouvement :
1. Contact des masses musculaires des faces an
térieures du bras et de l’avant-bras.
2. Contact de l’apophyse coronoïde avec la fos
2— sette coronoïdienne de l’humérus.
3. Tension du Triceps brachial.
1. Biceps brachial
2. Brachial antérieur
MUSCLES PRINCIPAUX
rachial antérieur Moitié inférieure des faces antéro-in- Face antérieure de l’apophyse coro
. M usculo-cutané (C5,C6) et sou terne et antéro-externe de Phumé- noïde
vent un rameau du Radial rus
)ng supinateur a. Bord externe du 1,3 inférieur de Un tendon aplati sur la face externe
Radial (C5,C6) l’humérus de la base de l’apophyse styloïde du
b. Cloison intermusculaire externe radius
au-dessous de la gouttière radiale
Muscles accessoires
Les muscles fléchisseurs de l’avant-
bras qui viennent de l’épitrochlée
humérale
FLEXION DU COUDE
N O R M A L ET BON
M ED IO CR E
TRACE
133
EXTENSION DU COUDE
de 145°-160° à 0°
Retour de la flexion
MUSCLE PRINCIPAL
Muscles accessoires
Anconé
Muscles extenseurs de l’avant-bras
(qui se détachent de l’épicondyle)
EXTENSION DU COUDE
N ORM AL ET BON
PASSABLE
M ED IO CR E
TRACE
135
SUPINATION DE L’AVANT-BRAS
de 0° à 90°
1. Biceps brachial
2. Court supinateur
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle accessoire
Long supinateur
SUPINATION DE L AVANT-
BRAS
NORM AL ET BON
Assis, le bras pendant, coude fléchi à 90° et l’a-
vant-bras en pronation pour empêcher la rota-
tion au niveau de Tépaule ; les muscles du poi
gnet et des doigts relâchés.
M aintenir le bras
Le sujet porte son avant-bras en supination dans
toute l’amplitude du mouvement. La résis
tance est appliquée sur la face dorsale de l’ex
trémité inférieure du radius et sur la face anté
rieure du cubitus.
La résistance peut être appliquée au niveau de la
face dorsale de la main et du poignet (non fi
guré).
PASSABLE
Assis, le bras pendant, coude fléchi à 90°, l’avant -
bras en pronation, soutenu par l’examinateur.
Les muscles du poignet et des doigts sont relâ
chés.
Le sujet porte son avant-bras en supination dans
toute l’amplitude du mouvement.
M EDIOCRE
Couché sur le ventre, épaule en abduction à 90°,
avant-bras pendant au bord de la table, en pro-
natipn, les muscles du poignet et des doigts re
lâchés.
Le sujet porte son avant-bras en supination dans
toute l’amplitude du mouvement.
TRACE
On palpe le court supinateur sur le bord radial de
l’avant-bras si les muscles extenseurs qui le re
couvrent sont relâchés.
On palpe le tendon du Biceps brachial au pli du
coude.
137
PRONATION DE L AVANT-BRAS
Am plitude du mouvement :
1. R o n d pronateur
2. Carré pronateur
MUSCLES PRINCIPAUX
Muscle Origine Terminaison
arré pronateur Quart inférieur de la face antérieure a. Quart intérieur du bord externe et
I. Nerf - interosseux antérieur. du cubitus de la face antérieure du radius
branche du M édian (C8.D 1) b. Les fibres pronfondes se fixent sur
une surface triangulaire au dessus
de la cavité sigmoïde du radius
Muscle accessoire
Grand palmaire
PRONATION DE L’AVANT-
BRAS
NORM AL ET BON
Assis, le bras pendant, coude fléchi à 90° pour
empêcher une rotation au niveau de l’épaule,
et l’avant-bras en supination. Les muscles du
poignet et des doigts sont relâchés.
M aintenir le bras.
La sujet porte son avant-bras en pronation dans
toute l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur la face antérieure
de l’extrémité inférieure du radius et sur la
face postérieure du cubitus.
PASSABLE
Assis, le bras pendant, coude fléchi à 90°, l’avant-
bras en supination et soutenu par l’examina
teur, muscles du poignet et des doigts relâ
chés.
Le sujet porte son avant-bras en pronation dans
toute l’amplitude du mouvement.
M EDIO CRE
Couché sur le ventre, épaule en abduction à 90°,
avant-bras pendant au bord de la table, en su
pination.
Le sujet porte son avant-bras en pronation dans
toute l’amplitude du mouvement.
TRACE
Assis, l’examinateur palpe les fibres du Rond
pronateur au tiers supérieur de la face anté
rieure de l’avant-bras sur une ligne oblique
qui va de l’épitrochlée au bord externe du ra
dius.
141
FLEXION DU POIGNET
Grand palmaire
Cubital antérieur
MUSCLES PRINCIPAUX
Grand palmaire Epitrochlée de l’humérus par un ten a. Face antérieure de la base du 2e mé
Si. M édian (C6,C7) don commun aux muscles épitro- tacarpien
chléens b. Peut se term iner par une expan
sion à la base du 3e métacarpien
Muscles accessoires
Petit palmaire
Fléchisseur comm un superficiel
Fléchisseur commun profond
FLEXION DU POIGNET
NO RM A L ET BON
PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination reposant sur la
table, muscles du pouce et des doigts relâchés.
M aintenir l’avant-bras.
Le sujet fléchit son poignet dans toute l’ampli
tude du mouvement, avec une inclinaison ra
diale (Grand palmaire) ou une inclinaison cu
bitale (Cubital antérieur).
M ED IO CR E
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur le
bord cubital, muscles du pouce et des doigts re
lâchés.
M aintenir l’avant-bras.
Le sujet porte son poignet en flexion dans toute
l’am plitude du mouvement.
TRACE
L’exam inateur palpe le tendon du Grand pal
maire sur la face antéro-externe du poignet et
le tendon du Cubital antérieur sur sa face an-
téro-interne.
Note : Compensation.
11 ne faut pas que les doigts se fléchissent pour évi
ter une substitution par les fléchisseurs des
doigts.
145
EXTENSION DU POIGNET
Am plitude du m ouvem ent :
1. I r r a d ia i
2. 2e radial
3. Cubital postérieur
M USCLÉS PR IN C IPA U X
er radial a. Bord externe de l’humérus tiers in Face postérieure de la base du 2e m éta
I. Radial (C6,C7) férieur, sous le long supinateur carpien
b. Quelques fibres viennent du ten
don comm un des muscles épicon-
dyliens
: radial a. Epicondyle de l’hum érus par le ten Face postérieure de l’apophyse sty-
. Radial (C6,C7) don commun loïde du 3e m étacarpien
b. Ligament latéral externe de l’arti
culation du coude
ubital postérieur a. Epicondyle de l’hum érus par le Tubercule interne de la base du m éta
. R adial (C6,C7,C8) tendon comm un des épicondyliens carpien
b. Aponévrose du bord postérieur du
cubitus
M uscle accessoire
Extenseur com m un des doigts
EXTENSION DU POIGNET
NORM AL ET BON
Assis, Favant-bras en pronation reposant sur la
table, muscles du pouce et des doigts relâchés.
M aintenir Favant-bras.
Le sujet porte son poignet en extension dans
toute Famplitude du mouvement.
Pour évaluer le 1er Radial et le 2e Radial, la résis
tance est appliquée sur la face dorsale des 2e et
3e métacarpiens, dans le sens de la flexion et
de Finclinaison cubitale.
Pour évaluer le Cubital postérieur, la résistance
est appliquée sur la face dorsale du 5e m étacar
pien dans le sens de la flexion et de Finclinai
son radiale.
PASSABLE
Assis, Favant-bras en pronation reposant sur la
table, muscles du pouce et des doigts relâchés.
M aintenir Favant-bras.
Le sujet porte son poignet en extension dans
toute Famplitude du mouvement avec une in
clinaison cubitale (cubital postérieur) ou une
inclinaison radiale (1er Radial).
M EDIO CRE
Assis, Favant-bras et la main reposant sur le
bord cubital.
Le sujet porte son poignet en extension dans
toute Famplitude du mouvement.
TRACE
On palpe les tendons des Extenseurs du poignet
sur la face postéro-externe du poignet dans Fa-
lignement des 2e et 3e métacarpiens (1er et 2e
R.) et sur la face postéro-interne au-dessus du
5e métacarpien (Cubital postérieur).
Note : Compensation.
11 ne faut pas que les doigts s’étendent pour éviter
une substitution par les Extenseurs des doigts.
147
FLEXION DES ARTICULATIONS
MET AC ARPOPH ALAN GIENNES DES DOIGTS
A m plitude du m o u v em en t.
de 0° à 90° —120°
du 2e au 5e doigt
progressivement croissante
M USCLES PR IN C IPA U X
y.ombricaux Annexés aux tendons du fléchisseur Passent sur le côté externe de l’articu
3e et 4e lombricaux com m un profond lation métacarpo-phalangienne
ï. C ubital (C8) 1er et 2e : bord latéraux et face anté correspondante pour s’unir aux ex
1er et 2e lom bricaux rieure des tendons de l’index et du pansions tendineuses de l’Exten
i. M édian (C6,C7) médius seur com m un des doigts en cou
3e : côtés adjacents des tendons du mé vrant la face postérieure des doigts
dius et de l’annulaire
4e : bords adjacents des tendons de
l’annulaire et de l’auriculaire
nterosseux dorsaux Chacun d’eux a 2 chefs qui naissent Sur la base des phalanges proxi
(figurés page 150) des bords adjacents des m étacar males des 4 doigts : le 1er et le 2e sur
I. Cubital (C8,D1 ) piens entre lesquels ils se situent le bord radial de l’index et du mé
dius ; le 3e et le 4e sur le bord cubi
tal du médius et 'de l’annulaire
iterosseux palmaires De toute la longueur de la face anté b. Côtés de la base des phalanges
(figurés page 154) rieure des 2e, 4e et 5e métacarpiens proximales des doigts correspon
. Cubital (C8,D1) dants : le 1er et le 2e sur le côté cubi
tal du pouce et de l’index, le 3e et le
4e sur le côté radial de l’annulaire
et de l’auriculaire
a. et b. Expansions aponévrotiques
aux tendons de l’Extenseur com
mun des doigts correspondants
Muscles accessoires
C ourt Fléchisseur du petit doigt
Fléchisseur com m un superficiel des
doigts
Fléchisseur comm un profond des
doigts
FLEXION DES ARTICULATIONS METACARPOPHALAN-
GIENNES DES DOIGTS
NORM AL ET BON
Assis, avant-bras en supination, la main repo
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir les métacarpiens.
Le sujet fléchit les doigts dans toute l’amplitude
du mouvement, au niveau des articulations
métacarpophalangiennes, en gardant en ex
tension les articulations interphalangiennes.
La résistance est appliquée sur la face palmaire
des l res phalanges.
PASSABLE
Assis, avant-bras en supination, la main repo
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir les métacarpiens.
Le sujet fléchit les doigts dans toute l’amplitude
du mouvement au niveau des articulations mé
tacarpophalangiennes en gardant en exten
sion les articulations interphalangiennes.
M ED IO CR E
Assis, l’avant-bras et la main sur le bord cubital
reposant sur la table.
M aintenir les métacarpiens.
Le sujet fléchit les doigts dans toute l’amplitude
du mouvement au niveau des articulations mé
tacarpophalangiennes, en gardant en exten
sion les articulations interphalangiennes.
TRACE
On palpe les lombricaux sur la face palmaire des
l rcs phalanges lors de la flexion des articula
tions métacarpophalangiennes.
Note : Dans tous les tests il faut évaluer chaque
doigt séparément.
Note : Compensation.
11 ne faut pas laisser le^Fléchisseur Commun su
perficiel et le Fléchisseur commun Profond se
substituer aux lombricaux dans la flexion des
doigts. Maintenir l’extension des deux der
nières phalanges.
149
FLEXION DES ARTICULATIONS INTERPHA-
LANGIENNES PROXIMALES ET DISTALES DES
DOIGTS
A m plitude du m ouvem ent :
de 0° à 120° de 0° à 80°
I.P.P . I.P.D .
M USCLE PR IN C IPA L
léchisseur com m un superficiel a. Epitrochlée humérale par le ten a. Tendons superficiels sur le médius
. Médian (C7,C8,D1) don commun des épitrochléens et l’annulaire (sur les faces laté
(chef huméral) rales de la 2e phalange)
b. Face antéro-interne de l’apophyse b. Tendons profonds sur les faces la
coronoïde du cubitus (chef cubi térales de la 2e phalange de l’index
tal) et de l’auriculaire
c. Bord antérieur du radius depuis la
tubérosité bicipitale jusqu’à l’inser
tion du Rond pronateur (chef ra
dial)
FLEXION DES ARTICULATIONS INTERPHALANGIENNES
PROXIMALES ET DISTALES DES DOIGTS
Normal et bon
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur sa face dorsale, le poignet et les doigts
en extension.
Maintenir la l rc phalange du doigt latéralement.
Le sujet fléchit la 2e phalange.
La résistance est appliquée sur les faces latérales
de cette phalange.
PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur sa face dorsale, le poignet et les doigts
en extension.
Maintenir la première phalange du doigt latérale
ment.
Le sujet fléchit la 2e phalange dans toute l’ampli
tude du mouvement (non figuré).
M ED IO CRE
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur le
bord cubital, sur la table.
M aintenir la l rc phalange latéralement.
Le sujet fléchit la 2e phalange dans toute l’ampli
tude du mouvement (non figuré).
TRACE
On palpe le plan superficiel du Fléchisseur com
mun superficiel au poignet sous le Petit pal
maire (non figuré).
Note : Compensation.
Il ne faut pas laisser le Fléchisseur commun pro
fond se contracter ; maintenir l’extension de
l’articulation interphalangienne distale.
FLEXION DES ARTICULATIONS INTER-
PH A LA N G IEN N ES DISTALES DES
D OIGTS (FLEC H ISSEU R COM M UN P R O
FO N D DES DOIGTS)
NORM AL ET BON
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur la table, sur sa face dorsale, le poignet
et les doigts en extension.
M aintenir la 2e phalange du doigt latéralement.
Le sujet fléchit la 3e phalange dans toute l’am pli
tude du mouvement. La résistance est appli
quée sur la face palmaire de cette phalange.
PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur sa face dorsale, sur la table, le poignet
et les doigts en extension.
M aintenir la 2e phalange du doigt latéralement.
Le sujet fléchit la 3e phalange, dans toute l’am pli
tude du mouvement (non figuré).
M ED IO CR E
Assis, l'avant-bras et la main reposant sur la ta
ble, sur le bord cubital.
M aintenir la 2e phalange du doigt latéralement.
Le sujet fléchit la 3e phalange dans toute l’am pli
tude du mouvement (non figuré).
TRACE
On palpe le Fléchisseur commun profond sur la
face palmaire de la 2e phalange (non figuré).
¡2
NOTES
EXTENSION DES ARTICULATIONS
METACARPOPHALANGIENNES DES DOIGTS
MUSCLES PRINCIPAUX
Extenseur com m un des doigts Epicondyle de l’humérus par le ten Par 4 tendons à la base des 1er, 2e et 3e
N. R adial (C6,C7,C8) don comm un des épicondyliens phalanges des 4 doigts
En regard des articulations méta-
carpo-phalangiennes, les tendons
sont fixés par des lames aux liga
ments latéraux
Extenseur propre de l’index Eace postérieure du cubitus au-des- S’accole au bord interne du tendon de
N. Radia (C6,C7,C8) sous de l’origine du Long extenseur l’Extenseur commun qui va à l’index
du pouce ' et se termine avec l’extenseur
p ro p re au cinquième chigt
E x te n s e u r Epicondyle de l’humérus par le ten- S’unit à l’expansion du tendon de l’Ex-
N Radial (C6.C7.C8) don commun des épicondyliens tenseur comm un sui la lace doisale
de la première phalange du 5e doigt
>4
EXTENSION DES ARTICULATIONS METACARPOPHALAN-
GIENNES DES DOIGTS
NORM AL ET BON
Assis, l’avant-bras en pronation reposant sur la
table, la main soutenue, le poignet en recti
tude, les doigts fléchis.
Maintenir les métacarpiens.
Le sujet étend ses premières phalanges dans
toute l’amplitude du mouvement, en conser
vant la flexion des articulations interphalan-
giennes.
La résistance est appliquée sur la face dorsale des
l rcs phalanges.
PASSABLE
Assis, l’avant-bras en pronation reposant sur la
table, la main soutenue, le poignet en recti
tude, les doigts fléchis.
Maintenir les métacarpiens.
Le sujet étend ses l rcs phalanges dans toute l’am
plitude du mouvement en conservant la
flexion des articulations interphalangiennes.
M EDIO CRE
Assis, l’avant-bras reposant sur la table, le poi
gnet en rectitude, la main soutenue sur son
bord cubital, les doigts fléchis.
Le sujet étend ses lres phalanges dans toute l’am
plitude du mouvement, en conservant la
flexion des articulations interphalangiennes.
TRACE
On palpe les tendons des extenseurs des doigts
sur le dos de la main au niveau des métacar
piens.
Note : 1 —
L’extenseur propre de l’index aide à étendre l’in
dex et l’extenseur propre du Ve doigt aide à
étendre le 5e doigt.
Note : 2 —
La résistance peut être appliquée sur chaque
doigt séparément, en laissant libres les deux
doigts contigus.
155
ABDUCTION DES DOIGTS
Amplitude du mouvement :
de 0° à 20°-3Û°
é
Facteur limitant le mouvement :
Tension de l’aponévrose et de la peau entre les
1. Interosseux dorsaux doigts.
2. A bducteur du cinquième doigt.
Fixation du mouvement :
1. Contraction des muscles stabilisateurs laté
raux du poignet,
2. Poids de la main.
MUSCLES PRINCIPAUX
Interosseux dorsaux Chacun d ’eux a 2 chels qui naissent a. Base des phalanges proximales des
N. Cubital (C8,D1) des bords adjacents des métacar 4 doigts : le 1cr et le 2Lsur le bord ra
piens entre lesquels ils se situent dial de l’index et du médius : le 3L
et le 4e sur le côté cubital du mé
dius et de l’annulaire
b. Expansions aponévrotlques aux
tendons de l’extenseur commun
des doigts correspondants
6
ABDUCTION DES DOIGTS
NORM AL ET BON
N ORM AL ET BON
(Test pour le 2e et le 4e interosseux dorsal et pour
l’abducteur du petit doigt)
Le sujet écarte les doigts.
La résistance est appliquée sur la face cubitale
de l’annulaire et de l’auriculaire et sur la face
radiale du médius (niveau des l rcs phalanges
non figuré).
Note : Pour tester séparément les doigts la résis
tance est appliquée sur la l rc phalange.
PASSABLE
(Test pour le 1er et le 2e interosseux dorsal).
Assis, l’avant-bras et la main sur la table, repo
sant par le bord cubital.
M aintenir la main (-non figuré).
Le sujet écarte le 2e et le 3e doigt dans toute l’am
plitude du mouvement.
PASSABLE
(Test pour le 3e et le 4e interosseux dorsal).
Assis, l’avant-bras et la main sur la table, repo
sant par le bord radial.
Maintenir la main
Le sujet écarte le 3e et le 4e et le 5e doigt dans
toute l’amplitude du mouvement.
157
ABDUCTION DES DOIGTS
M EDIO CRE
Assis, Tavant-bras en pronation, la main repo
sant sur la table par la face palmaire, les doigts
en adduction.
Le sujet écarte ses doigts dans toute l’amplitude
du mouvement.
(Le médius doit se mouvoir dans les deux direc
tions).
TRACE
On palpe les interosseux dorsaux profondément
entre les métacarpiens sur la face dorsale de la
main.
NOTES
ADDUCTION DES DOIGTS
Amplitude du mouvement :
20° à 0°
#
Facteur limitant le m o u vem en t.
Contact des doigts entre eux.
Fixation du m ouvement :
Poids de la main.
MUSCLES PRINCIPAUX
iterosseux palmaires De toute la longueur de la face anté a. Côtés de la base des phalanges
. Cubital (C8,D I) rieure des l rc, 2e, 4 et 5e m étacar proximales des doigts correspon
piens dants : le 1cr et le 2e sur le côté cu
bital du pouce et de l’index, le 3e
et le 4e sur le côté radial de l’an
nulaire et de l’auriculaire,
b. Expansions apônévrotiques aux
tendons de l’Extenseur commun
des doigts correspondants
ADDUCTION DES DOIGTS
NORMAL ET BON
Assis, avant-bras en pronation sur la table, la
main reposant sur sa face palmaire, les doigts
en abduction.
Le sujet rapproche ses doigts dans toute l’ampli
tude du mouvement.
La résistance est appliquée vers le radius pour
l’index et vers le cubitus pour l’annulaire et
l’auriculaire.
PASSABLE
(2e interosseux)
Assis, avant-bras reposant sur la table par son
bord radial, l’index en abduction.
M aintenir la main.
Le sujet porte son index en adduction dans toute
l’amplitude du mouvement.
PASSABLE
(3e et 4e interosseux)
Assis, avant-bras reposant sur son bord cubital,
sur la table, le 4e et le 5e doigt en abduction.
M aintenir la main.
Le sujet porte son 4e et son 5 doigt en adduction
dans toute l’amplitude du mouvement.
MEDIOCRE
Assis, avant-bras en pronation sur la table, la
main reposant sur sa face palmaire, les doigts
en abduction.
Le sujet rapproche ses doigts dans toute l’ampli
tude du mouvement.
TRACE
On palpe les Interosseux palmaires profondé
ment entre les métacarpiens sur la face pal
maire de la main (non figuré).
161
FLEXION DES ARTICULATIONS METACARPO-
PH AL AN GIENNE ET INTERPHAL AN GIENNE
DU POUCE
MUSCLE PRINCIPAL
Muscle Origine Terminaison
MUSCLE PRINCIPAL
NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur la table par sa face dorsale.
Maintenir le 1er métacarpien.
Le sujet fléchit la l re phalange de son pouce dans
toute l’amplitude du mouvement, la phalange
unguéale en extension.
La résistance est appliquée sur les bords de la l re
phalange.
PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet fléchit la l re phalange de son pouce dans
toute l’amplitude du mouvement, la phalange
unguéale en extension.
MEDIOCRE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet fléchit la l re phalange de son pouce dans
toute l’amplitude du mouvement, mais avec
difficultés.
TRACE
On palpe le court fléchisseur du pouce sur la face
palmaire du 1er métacarpien en dedans du
court abducteur du pouce.
XION DE L’ARTICULATION INTER-
XANGIENNE DU POUCE
N O RM AL ET BON
;, l’avant-bras en supination, la main repo
nt sur la table par sa face dorsale,
îtenir la l re phalange du pouce latérale-
mt.
ijet fléchit la phalange unguéale dans toute
mplitude du mouvement,
distance est appliquée sur la face palmaire
la phalange unguéale du pouce.
PASSABLE
, l’avant-bras en supination, la main repo
nt sur la table par sa face dorsale,
itenir la l re phalange du pouce latérale-
mt.
ijet fléchit la phalange unguéale dans toute
mplitude du mouvement (non illustré).
M ED IO C R E
, l’avant-bras en supination, la main repo-
it sur la table par sa face dorsale,
itenir la l re phalange du pouce latérale-
mt.
jet fléchit la phalange unguéale dans toute
nplitude du mouvement, mais avec difficul-
(non illustré).
TRACE
ilpe le tendon du Long fléchisseur du pouce
• la face palmaire de la l re phalange du
uce (non illustré).
NOTES
ÏXTENSION DES ARTICULATIONS METACARPO-
’HALANGIENNE ET INTERPHALANGIENNE
)U POUCE
A m plitude du m ouvem ent :
MUSCLE PRINCIPAL
>ng extenseur du pouce a. Face dorsale du radius au-dessous Face dorsale de la base de la l rc
. Radial (C6,C7,C8) du long abducteur du pouce phalange du pouce
b. M embrane interosseuse
MUSCLE PRINCIPAL
)urt extenseur du pouce Face postcro-externe du cubitus Face dorsale de la base de la phalange
Radial (C6,C7) au-dessous du long abducteur du distale du pouce
pouce
b. M embrane.interosseuse
EXTENSION DE L’ARTICULATION METACARPOPHALANGIENNE
DU POUCE
NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta
ble par le bord cubital.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet étend la première phalange de son pouce
dans toute l'amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur la face dorsale de
cette phalange.
PASSABLE
Assis, l’avant-bras et la main reposant à plat sur
la table.
M aintenir le 1er métacarpien.
Le sujet étend la première phalange de son pouce
dans toute l’amplitude du mouvement.
MEDIOCRE
TRACE
On palpe le tendon du court extenseur du pouce
à la base du premier métacarpien.
167
EXTENSION DE L’ARTICULA
TION INTERPHALANGIENNE D U
POUCE
NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta
ble, par le bord cubital.
Maintenir la première phalange du pouce latéra
lement.
Le sujet étend sa phalange distate dans toute
l’amplitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur les faces latérales
de la phalange distale du pouce.
PASSABLE
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta
ble, par le bord cubital.
Maintenir la l rc phalange du pouce latérale
ment.
Le sujet étend sa phalange distale dans toute
l’amplitude du mouvement.
MEDIOCRE
Assis, l’avant-bras et la main reposant à plat sur
la table.
Maintenir la l rc phalange du pouce latérale
ment.
Le sujet étend sa phalange distale dans toute
l’amplitude du mouvement.
TRACE
On palpe le tendon du long extenseur du pouce
sur la face dorsale du pouce
NOTES
ABDUCTION DU POUCE
Am plitude du m ouvem ent :
De 0 à 45-50°.
Le mouvement s’effectue surtout au niveau de
l’articulation trapèzo-métacarpienne.
Facteurs limitant le mouvement :
1. Tension de la peau entre le pouce et l’index.
2. Tension du 1er interosseux dorsal.
3. Tension de l’adducteur du 1.
Fixation du m ouvem ent :
1. Poids de l’avant-bras et de la main.
2. Action synergique des a d d u c te u rs du poi
gnet.
MUSCLES PRINCIPAUX
iong abducteur du pouce a. Face postéro-externe du cubitus Côté externe de la base du premier mé-
sf. Radial (C6,C7) au-dessous de l’Anconé tacarpien
b. Tiers moyen de la lace postérieure
du radius
c. Ligament interosseux
Muscle accessoire
Petit palmaire
i
ABDUCTION DU POUCE
NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta
ble par le bord cubital, la phalange unguéale
du 1 relâchée.
M aintenir le poignet et la main.
Le sujet porte son pouce en haut dans toute l’am
plitude du mouvement.
La résistance est appliquée sur le bord externe
du 1er métacarpien.
Si le Long abducteur du pouce est plus fort que
le Court abducteur, le pouce sera attiré vers la
face palmaire de la main. Si le Court abduc
teur est plus fort la déviation se fera vers sa
face dorsale.
PASSABLE
Assis, l’avant-bras et la main reposant sur la ta
ble par le bord cubital.
M aintenir le poignet et la main.
Le sujet porte son pouce en haut dans toute l’am
plitude du mouvement (non figuré).
MEDIOCRE
Assis, l’avant-bras en supination, main reposant
sur la table par sa face dorsale.
M aintenir le poignet et la main.
Le sujet porte son pouce en abduction dans toute
l’amplitude du mouvement.
TRACE
On palpe les fibres du Court abducteur du pouce
sur l’éminence thénar en dehors du Court flé
chisseur du pouce.
On palpe le tendon du Long abducteur du pouce
à la face antérieure de la base du 1er m étacar
pien.
171
ADDUCTION DU POUCE
Am plitude du mouvement :
De 40-50° à 0°.
Le mouvement s’effectue surtout au niveau de
l’articulation trapèzo-métacarpienne.
Fixation du mouvement :
Poids de la main.
MUSCLES PRINCIPAUX
MEDIOCRE
Assis, Favant-bras en pronation, la main repo
sant sur la table par sa face palmaire, le pouce
en abduction.
Maintenir la main.
Le sujet porte son pouce en adduction dans toute
Famplitude du mouvement.
PASSABLE
Assis, Favant-bras en pronation complète. La
main soutenue le long de son bord radial.
M aintenir le poignet et la main, le pouce en ab
duction.
Le sujet porte son pouce en adduction dans toute
Famplitude du mouvement (non figuré).
TRACE
On palpe les fibres musculaires dans le premier
espace intermétacarpien dorsal.
Note : Compensation.
Le Long fléchisseur du pouce et le Court fléchis
seur du pouce peuvent aider à attirer le pouce
vers la paume de la main. Ils doivent rester re
lâchés pendant le test.
173
OPPOSITION DU POUCE ET DU CINQUIEME
DOIGT
Am plitude du m ouvem ent :
La face antérieure de la 2e phalange du pouce
doit venir s’appuyer sur celle du cinquième
doigt, avec opposition du 1er et du 5e m étacar
pien.
Facteurs limitant le m ouvem ent :
1. Tension du ligament transverse du cinquième
métacarpien.
2. Tension des tendons des extenseurs du pouce
et du cinquième doigt.
Fixation du m ouvem ent :
Poids de l’avant-bras et de la main.
du pouce
2. Opposant du cinquième doigt.
MUSCLES PRINCIPAUX
Apposant du pouce a. Versant externe, crête du trapèze Sur toute la longueur du bord radial
l M édian (C6,C7) b. Ligament annulaire antérieur du premier métacarpien
Apposant du petit doigt a. Face interne de l’apophyse unci Sur toute la longueur du bord cubital
. Cubital (C8,D1) forme de l’os crochu du 5e m étacarpien
b. Ligament annulaire antérieur
muscles accessoires
A partir de la position normale de re
pos, le mouvement d’abduction du
pouce doit précéder celui d’opposi
tion. C’est par conséquent dans ce
sens que le Long abducteur et le
C ourt abducteur du pouce aident
au mouvement dans son entier.
C ourt fléchisseur du I et du cinquième
doigt
OPPOSITION DU POUCE ET
DU CINQUIEME DOIGT
NORMAL ET BON
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur la table par sa face dorsale.
M aintenir la main.
Le sujet oppose les faces antérieures des pha
langes distales de son pouce et de son cin
quième doigt.
Le 1cr et le 5e métacarpiens font une rotation vers
Taxe de la main.
La résistance est appliquée sur la face antérieure
de l’extrémité distale du 1er et du 5e métacar
pien.
Les deux muscles sont évalués séparément.
PASSABLE
Assis, l’avant-bras en supination, la main repo
sant sur la table par sa face dorsale.
Maintenir la main.
Le sujet porte son pouce et son cinquième doigt
dans toute l'amplitude du mouvement d’oppo
sition.
On applique une résistance équivalente à la pe
santeur.
MEDIOCRE
Même mouvement mais sans résistance.
TRACE
On palpe difficilement les deux opposants si les
muscles superficiels sont normaux.
Note : Le mouvement ne peut s’effectuer au ni
veau des 1er et 5e métacarpiens que par les
deux muscles opposants.
Note : Compensation.
Le Long fléchisseur du pouce et le Court fléchis
seur du pouce attirent le pouce vers le cin
quième doigt.
Ce mouvement se produit dans le plan de la
paume et ne doit pas être confondu avec l’op
position.
175
NERFS Muscles de la Muscles Muscles de
CR ANIENS mastication de l'œil la m im ique
177
MUSCLES DU FRONT ET DU NEZ
1. Frontal
2. Sourcilier
3. Pyramidal
4. Transverse du nez
5. M yrtiform e
MUSCLES PRINCIPAUX
Frontal Aponévrose péricrânienne, entre la su Les fibres se continuent vers le milieu
Ni. Branches tem porales du facial ture coronaire et l’arcade orbitaire avec celles du Pyram idal ; les fibres
interm édiaires fusionnent avec
celles du Sourcilier et de l’Orbicu-
laire des paupières
Sourcilier Extrém ité interne de l’arcade sourci Face profonde de la peau au-dessus
V. Branches tem porale et zygomati- lière de la partie moyenne de l’arcade
que du facial sourcilière
Trans verse du nez C hef transverse (compresseur) : Aponévrose mince qui se continue
si. Branches buccales du facial Maxillaire supérieur, au-dessus et en avec celle du côté opposé
dehors de la fosse incisive Face profonde de la peau au bout du
Chef a/aire (dilatateur) :
Cartilage de l’aile du nez
FRONTAL
Le sujet relève ses sourcils en formant des rides
horizontales sur son front (étonnement en
écarquillant les yeux).
SOURCILIER
Le sujet fronce les sourcils en formant des rides
verticales entre eux (sévérité).
PY RAM IDAL
Le sujet relève les bords latéraux de ses narines
en formant des rides obliques le long de l’arête
de son nez (mauvaise odeur).
TRANSVERSE DU NEZ
ET M Y R TIFO R M E
Le sujet dilate ses narines (transverse) puis les
comprime (myrtiforme).
179
MUSCLES DES YEUX Il est certain que la m usculature de l’œil n ’a
pas d ’actions indépendantes.
Toutefois la principale action du D roit externe
et du D roit interne est d ’abducter ou
d ’adducter l’œil (centre de la cornée) autour
d ’un axe vertical. Ce grand oblique abaisse
et le petit oblique élève l’œil (centre de la
cornée) autour d ’un axe transversal.
L ’œil tourne aussi autour d’un axe antéro-
postérieur passant par le sommet de la
cornée (m ouvem ent vers l’intérieur et vers
l’extérieur).
D ro it
e xte rn e
D ro it D ro it
in fé rie u r in fé rie u r
Diagramme m ontrant les muscles qui servent dans les mouvements conjugués des yeux dans les six di
rections principales du regard.
D roit supérieur droit Petit oblique droit
Petit oblique gauche Droit supérieur gauche
D’après Chusid, J.G ., Correlative N euroanatom y and Functional Neurology, 14e éd. Los Altos, Calif. Lange Medical Publica-
ions, 1970, page 94/
)
MUSCLES DES YEUX
O R B IC U LA IR E DES PA U PIERES
Le sujet serre les paupières avec force.
RELEVEUR DE LA PA U PIERE
Le sujet élève partiellement ses paupières supé
rieures qui ne sont complètement relevées que
lorsque les yeux regardent vers le haut.
M USCLES PR IN C IPA U X
Orbiculaire des paupières Portion orbitaire : (Les fibres form ent une ellipse fermée
N. Branches tem porale et zygomati- a. Partie nasale de l’os frontal qui entoure l’orbite et diverge vers
que du Facial b. Apophyse frontale du maxillaire la tempe et vers la joue)
supérieur, en avant de la gouttière
lacrymale
c. Face antérieure et bords du liga
ment palpébral interne
181
M uscle O rigine T erm inaison
Releveur de la paupière Face inférieure de la petite aile du Forme une large aponévrose qui se di
M oteur oculaire com m un sphénoïde, au-dessus et en avant vise en 3 couches : la superficielle
du trou optique qui se fond dans le septum orbi
taire et se prolonge en avant au-des
sus du tarse supérieur jusqu’à la
face profonde de la peau de la pau
pière supérieure ; la moyenne qui
va au bord supérieur du tarse supé
rieur ; la profonde qui aboutit au
cul-de-sac supérieur de la conjonc
tive
~)roit interne Partie interne de l’anneau fibreux qui Dans la sclérotique, sur la face interne
4. M oteur oculaire com m un entoure le trou optique sur ses du globe oculaire, environ 6 mm en
bords supérieur, interne et infé arrière de la cornée
rieur
">roit externe Par deux chefs, des parties externes Dans la sclérotique, sur la face ex
J. M oteur oculaire externe des bandelettes entourant le trou terne du globe oculaire, environ
optique et sur la partie adjacente de 6 mm en arrière de la cornée
la fente orbitaire
biculaire des lèvres a. Fibres provenant d ’autres muscles a. Se mêle aux fibres transverses et
Branches buccales du Facial faciaux, surtout du Buccinateur, oblique du Com presseur des lèvres
du Canin et du Triangulaire des lè b. Muqueuse de la commissure buc
vres cale
b. Fibres intrinsèques des lèvres c. Croisement de certaines fibres du
c. Fibres fixées en haut au maxillaire Buccinateur au coin de la bouche ;
supérieur et à la cloison du nez et les fibres du Canin passent au-des
en bas au maxillaire inférieur sous et les fibres du Triangulaire
des lèvres passent au-dessus de la
bouche
lit zygom atique Face malaire de l’os zygomatique en Lèvre supérieure au coin de la bouche
Branches buccales du Facial arrière de la suture zygomatico-
m axillaire
MUSCLES DE LA BOUCHE
PETIT ZYGOMATIQUE
Le sujet élève sa lèvre supérieure et la projette en
avant.
CANIN
Le sujet relève le bord supérieur de sa lèvre d’un
côté, sans relever la commissure (ricanement)
(non figuré).
GRAND ZYGOMATIQUE
Le sujet porte les commissures de sa bouche en
haut et latéralement (sourire).
RISORIUS
Le sujet porte ses commissures latéralement et
en arrière (ironie).
185
MUSCLES DE LA BOUCHE
BUCCINATEUR
Le sujet plaque lèvres et joues contre la face vesti-
bulaire de ses dents, ses commissures en ar
rière.
CARRE DU MENTON
Le sujet avance sa lèvre inférieure (il fait la
lippe).
Grand zygom atique Os malaire en avant de la suture avec Commissure buccale en se mêlant au
N. Branches buccales du Facial l’os tem poral Canin, au Triangulaire des lèvres et
à l’Orbiculaire des lèvres
Triangulaire des lèvres Ligne oblique externe du maxillaire Commissure des lèvres
N. Branches m axillaire et buccale du inférieur
Facial
Peaucier du cou Fascia recouvrant la partie supérieure a. Les fibres antérieures s’entrecroi
N. Branche cervicale du Facial du Grand pectoral et les Deltoïdes sent avec celles du muscle opposé
en avant et en-dessous de la sym
physe mentonnière
b. Les fibres postérieures se fixent
sur le maxillaire inférieur au-des
sous de la ligne oblique externe ou
se mêlent aux muscles de la com
missure labiale.
187
MUSCLES MASTICATEURS
Temporal Masseter
MUSCLES PRINCIPAUX
TEM PO R A L, M ASSETER ET
PTER Y G O ID IEN INTERNE
Le sujet mord unilatéralement.
SOUS-HYOIDIENS
Le sujet abaisse l’os hyoïde, le pied de la langue
et la trachée (non figuré).
189
MUSCLES PRINCIPAUX
érygoïdien interne a. Face interne de l’aile externe de l’a Partie postéro-inférieure de la face in
Ptérygoïdien interne (branche pophyse ptérygoïde terne de la branche m ontante et de
m axillaire du trijum eau) b. Apophyse pyramidale du palatin l’angle de la mâchoire
(le 2e faisceau est externe par rap
port au Ptérygoïdien externe)
do-hyoïdien Contre la base de l’apophyse styloïde Corps de l’os hyoïde, à l’union avec la
Facial grande corne, juste au-dessus de
l’Omo-hyoïdien
rno-hyoïdien a. Face postérieure de l’extrémité in Bord inférieur du corps de l’os hyoïde
C2,C3 terne de la clavicule
b. Partie postéro-supérieure du m a
nubrium sternal
O m o-hyoïdien Ventre inférieur: bord supérieur de Les deux ventres sont réunis par un
N. C1,C2,C3 l’om oplate et parfois ligament tendon central maintenu par un
A nse Hypoglosse transverse supérieur feuillet de l’aponévrose cervicale
Ventre supérieur: bord inférieur du profonde qui est amarré à la clavi
corps de l’os hyoïde cule et à la 1rc côte.
n
n
i
i
n
n
j
L'ANALYSE DE LA DEMARCHE
DANS L'EXAMEN DU MALADE
AMBULATOIRE POUR UN
TESTING MUSCULAIRE
n
"i
.]
j
j
j
FONDEMENT DE L’ANALYSE DE bre de subdivisions de ces deux phases dans une
LA DEMARCHE étude plus détaillée ; par exemple : l’attaque par
le talon, le pied à plat, la position initiale, la posi
tion moyenne, le décollement du talon, le décolle
On s’est intéressé à la démarche de l’être hu ment des orteils. Néanmoins, afin d’analyser ra
main depuis que, pour la première fois, on a pidement le type de démarche du sujet, on a
constaté des limitations de la locomotion. En choisi quatre points dans le cycle d’un seul pas
1680 Borelli eut le mérite d’être le pionnier d’une afin d’identifier facilement et d’enregistrer toutes
étude écrite des problèmes du mouvement hu les modifications de la démarche normale.
main, en particulier de la locomotion. Il n’y eut
cependant que peu de progrès jusqu’à la pre Ce sont, successivement :
mière moitié du dix-neuvième siècle lorsque la l’attaque par le talon
période d’observation dans l’analyse de la dé la position moyenne
marche commença avec les frères Wilhelm et Ed le décollement
ward Weber. Steindler résume leur travail le balancement
comme l’observation et la mesure de « l’alter
nance du balancem ent et de l’appui, l’inclinaison
du tronc dans chaque phase, la relation entre la Eléments de la forme normale de la démarche
durée et la longueur du pas, et le rythme de l’alter Alignement :
nance dans la marche et la course, en établissant 1. La tête est droite.
un type spécial à chacune. Ils ont aussi com
2. Les épaules sont horizontales.
mencé les recherches sur l’effort musculaire que 3. Le tronc est vertical.
nécessitent la propulsion et la retenue du mouve
ment ». Mouvements globaux
Ensuite vint l’enregistrement visuel par la pho 1. Les bras balancent alternativement et avec
tographie et la kymographie, qui permit d’enre la même amplitude à la vitesse de la marche
gistrer les différentes phases de la démarche. Il normale.
fut alors possible de calculer la vitesse, l’accéléra 2. Les pas sont de la même longueur et leur du
tion, et les forces en mouvement. Le travail de rée est synchronisée.
Braune et Fischer (1895) est un exemple classi
que de cet abord du problème. 3. Le corps subit des oscillations verticales
qui sont définies et de rythme égal.
Plus récemment, l’étude de chaque muscle a
permis l’analyse d’une séquence schématique du Mouvements fins :
mouvement, d’abord par la palpation, puis par 1. Le bassin subit :
l’électromyographie. M orton et Schwartz ajoutè a) une rotation transverse. Cette rotation
rent le concept et les techniques d’enregistrement est interne depuis la fin du décollement
de la pression du pied. du pied jusqu’à la position moyenne, et
L’étude dynamique des muscles, com prenant elle est externe depuis la position
l’intensité et la durée de l’effort musculaire, pro moyenne jusqu’au décollement du pied.
posée par le service de la recherche des moyens b) une rotation antéro-postérieure. L’incli
de prothèse de l’Université de Californie, a naison en avant du bassin est maintenue
fourni encore plus de possibilités d’étudier les va pendant le cycle complet. La rotation
riations de la démarche normale, si importantes antérieure est maximale avant l’attaque
pour le clinicien. par le talon et réduite au minimum
avant la position moyenne (déplace
ment de 3 à 5 degrés).
ANALYSE DE LA DEMARCHE
c) une inclinaison latérale, dont le maxi
LES PH A SES DE LA FO R M E NORM ALE mum se fait vers le bas au moment du ba
DE D EM A R C H E lancement du côté de la jam be qui est ba
lancée.
Dans le cycle complet d’un pas, il existe deux
phases fondamentales : la phase d’appui et la d) un déplacement latéral dont le maxi
phase de balancement. Au cours des recherches mum se situe du côté de la jam be d’ap
sur la démarche, on a développé un certain nom pui dans la position moyenne.
195
2. Les membres inférieurs font une légère sion du visage ont une im portance particulière si
rotation interne au niveau de la hanche et le sujet est incapable de répondre aux questions.
du genou pendant le balancement et l’atta
Faiblesse musculaire. Elle peut être modérée
que par le talon et presque jusqu’à la posi
tion moyenne, suivie par une rotation ex et généralisée, aboutissant à un élargissement du
polygone de sustentation, au raccourcissement
terne qui se poursuit pendant le décolle
ment du pied. des pas, à une dim inution du balancement des
bras et à une difficulté de conserver l’équilibre.
3. Les genoux ont deux alternances d’exten Dans d’autres cas, il peut exister une faiblesse
sion et de flexion au cours d’un seul cycle. croissante dans certains groupes musculaires,
a) extension du genou au moment de mais une conservation d’une force suffisante
l’attaque par le talon (extension non blo dans d’autres groupes pour permettre la déambu
quée). lation. C’est dans ce dernier groupe que l’on voit
b) légère flexion faisant suite à l’attaque les troubles les plus importants.
par le talon et continuant pendant la po Limitation du jeu articulaire. C’est le résultat
sition moyenne. le plus fréquent de certains états pathologiques
c) extension après la position moyenne. tels que les arthrites, les opérations chirurgicales
d) flexion pendant le décollement du pied (comme les implants de pièces métalliques), ou le
et le balancement. peu d’emploi d’une région ou de tout le corps
pour un certain nombre de raisons. Les déform a
4. Les chevilles :
tions de la démarche dues à la limitation du jeu
a) elles font une rotation en avant selon un articulaire peuvent être reconnues à l’analyse et
arc dont le rayon est formé par le talon vérifiées par des mesures.
au moment de l’attaque, et autour d’un
centre situé dans l’avant-pied au m o Incoordination. Elle peut résulter d’états
ment du décollement. neuro-pathologiques (par exemple la paralysie
b) elles exécutent un maximum de dorsi- spasmodique par lésion cérébrale, l’hémiparésie
flexion à la fin de la phase d’appui et un secondaire à un accident vasculaire cérébral, le
maximum de flexion plantaire à la fin syndrome de Parkinson) et elle donne souvent
du décollement du pied. des aspects caractéristiques de la démarche qui
peuvent être facilement identifiés et décrits. Les
:a u s e s d e s tr o u b les de la
états hypertoniques se caractérisent par l’impos
sibilité de contracter des groupes musculaires de
>EMARCHE
façon élective et de les combiner de façon à obte
11 existe de nom breux facteurs qui provoquent nir les différents mouvements nécessaires à la
les troubles du type normal de la démarche. Les marche normale. Le sujet a tendance à réagir par
3lus fréquents sont : une flexion totale ou une extension totale lors
qu’il remue ses membres.
1. Une douleur ou une gêne pendant la phase
d’appui ou pendant le mouvement. Déformation des os et des parties molles. Elles
2. Une faiblesse musculaire. produisent un certain nombre de troubles de la
3. Une limitation des mouvements articu démarche. Des exemples de telles déformations
laires (souvent liée à un raccourcissement sont donnés par un raccourcissement osseux
du muscle). après une fracture, des malformations congéni
tales, ou un tissu cicatriciel dense consécutif à
4. Une incoordination des mouvements. une brûlure grave.
5. Des modifications osseuses ou tissulaires
(com prenant les am putations).
Douleur et gêne. Elles peuvent provoquer des OBJECTIFS DE L’ANALYSE DE LA
roubles de la démarche qui vont des modifica- DEMARCHE
ions mineures de l’alignement et du mouvement
usqu’aux déviations extrêmes. Avant d’enregis- L’analyse de la démarche a pour but d’identi
rer les observations, il faut étudier ces facteurs fier la déviation et d’obtenir une inform ation qui
n questionnant le sujet et en notant ses réac- aidera à déterminer la cause de la déviation et
ions de protection. Des indices comme le rac- qui fournira une base pour l’emploi des mé
ourcissement de la phase d’appui ou l’expres thodes thérapeutiques ou des appareils de sou
tien destinés à améliorer la démarche. Les tests duire une faiblesse généralisée avec instabilité. Si
musculaires peuvent être employés pour détermi l’incoordination semble poser un problème, il
ner l’intensité de la faiblesse musculaire. Toute faut évaluer la capacité d’exécuter des combinai
fois, en utilisant l’analyse de la démarche pour sons variées de mouvements articulaires au ni
étudier un sujet am bulatoire, on peut raccourcir veau de la hanche, du genou et de la cheville, afin
et simplifier les manœuvres du testing muscu de déterminer quelle est la combinaison (ou les
laire. Des zones de faiblesse découvertes par l’a combinaisons) qui manque pour avoir une dé
nalyse de la démarche peuvent être vérifiées par marche normale.
le testing musculaire et la précision de celui-ci est
Après avoir élucidé les troubles de la dé
confirmée par les constatations de l’analyse.
marche dus à la douleur, à la faiblesse générale, à
l’incoordination ou aux déformations fixées, il
TECHNIQUE faut revoir l’alignement du corps et les mouve
Il faut utiliser une feuille spéciale pour noter ments globaux. Toute variation du schéma nor
les résultats de l’analyse de la démarche chez les mal montre la nécessité d’étudier les mouve
malades qui ont des atteintes importantes. Les ti ments fins en étudiant successivement chaque
tres des colonnes peuvent être : Trouble de la dé segment. Si on constate des déviations, on doit
marche, Cause du trouble, Technique correc les noter et instituer une surveillance par le tes-
tive. Toutefois, l’infirmité d’un sujet est souvent ting musculaire ou par d’autres techniques d’éva
limitée à une seule région et on peut noter le ren luation qui sont indiquées.
seignement sans utiliser une feuille séparée. Le chapitre suivant est consacré à une analyse
(1) des quatre phases de la démarche normale
Si c’est possible, le sujet doit marcher à une vi avec des vues antérieures, postérieures et de pro
tesse que l’exam inateur considère comme nor fil, et (2) des troubles les plus fréquents de la dé
male pour son âge. U ne démarche très lente a ten marche et des groupes musculaires qui doivent
dance à m asquer les modifications puisque les être évalués dans chaque cas. L’amplitude du
pas sont raccourcis et que l’amplitude du mouve mouvement à évaluer est indiqué lorsque la limi-
ment est diminuée. Une telle démarche peut tra taion est généralement la cause du trouble.
PHASE I DE LA DEMARCHE :
ATTAQUE PAR LE TALON
* Cela met le centre de gravité en avant de l’articulation du genou pour empêcher sa flexion.
PHASE I DE LA DEMARCHE :
attaque par le ta lo n
SCH EM A N O RM A L VU DE FACE
(jambe droite)
Déviations fréquentes
* 1. Le tronc se déplace vers la droite et la
jam be est en rotation externe au niveau de
la hanche (le pas est raccourci). 1. Rotateurs internes de la hanche, extenseurs
du genou et éverseurs du pied.
2. Le membre inférieur est en abduction au ni
veau de la hanche. 2. Adducteurs de la hanche.
3. On ne voit pas la face plantaire de la partie
antérieure du pied. 3. Fléchisseurs dorsaux de la cheville.
* Si les extenseurs du genou sont faibles, il faut placer le membre inférieur en rotation externe au niveau de la hanche pour
empêcher la flexion. Si les muscles éverseurs du pied sont faibles la rotation externe empêche la cheville de basculer vers le de
hors.
PHASE II DE LA DEMARCHE :
POSITION MOYENNE
Cela met le centre de gravité en avant de l'articulation du genou pour em pêcher sa flexion.
Cela met le centre de gravité en arrière de l'articulation de la hanche pour empêcher le tronc de basculer en avant.
PHASE II DE LA DEMARCHE :
POSITION MOYENNE
* Si le trouble est bilatéral, le sujet bascule alternativem ent de chaque côté en se déhanchant.
** Voir la note relative aux extenseurs du genou et aux éverseurs de la cheville dans l’attaque par le talon, vue de lace page
193.
201
PHASE III DE LA DEMARCHE
DECOLLEMENT DU PIED
Pour aider au décollement du pied on peut exagérer le balancement forcé du bras et raccourcir le pas.
PHASE III DE LA DE
MARCHE :
DECOLLEMENT DU PIED
1. Le tronc est déporté vers la gauche. Le bas 1. Fléchisseurs de la cuisse et du genou et fléchis
sin est soulevé du côté droit. seurs dorsaux de la cheville.
* Le membre inférieur peut décrire un arc de cercle en abduction pendant la phase de balancement.
205
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MOTES
NOTES
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Dépôt légal : A v ril 1984 - N° d'éd ition : 1654 - N° d'im pression : 45 366