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L’ostéopathie à officiellement été créée le 22 juin 1874 par Andrew Taylor Still au
états unis. Andrew Taylor Still à développer un innovant système de diagnostique et
de traitement basé sur une connaissance détaillée de l’anatomie, un diagnostique
palpatoire et le traitement par manipulation.
Dès 1915, le nombre de variations d’interprétation était tel que plusieurs enseignants
de techniques ostéopathique commencèrent à discuter, adapter et recommander
l’admission d’une liste de définitions de 43 termes commençant tous par le mot :
«lésion ». [2]
« Lésion : une lésion peut-être n’importe quel dérangement structurel, lequel en plus
d’être une condition pathologique, avec ses signes et symptômes, est une cause
intrinsèque de maladie, avec ses effets à distance ». (forbes H, 1915).
Louisa Burns, ostéopathe américaine, voulut enrichir dès 1917, ce concept et ainsi
assurer la crédibilité de l’ostéopathie, en orientant ses travaux vers la recherche de
données objectivables et reproductibles de manière expérimentale. C’est à la suite de
ces travaux que les termes de « lésion osseuse » ou « lésion ostéopathique »
gagnèrent leur titre de noblesse.
Ces deux derniers paramètres mettent l’accent sur une problématique importante,
celle du choix de la manipulation correctrice en ostéopathie. Dans l’histoire de
l’osteopathie, les informations diagnostiques dérivent de l’examen palpatoire mené,
afin de développer les classifications de méthodes de manipulations. (Charles Bowles
1955). [4] Comme nous le verrons, les trois grands principes qui englobent toutes les
techniques utilisées en ostéopathie, sont classés selon la direction de force utilisée
lors de la manipulation ostéopathique. Ces principes sont nommés : direct, indirect et
non direct non indirect. Une dysfonction somatique pour laquelle les directions de
mouvements sont libres, détermine le principe indirect des techniques utilisées. Au
contraire une dysfonction somatique pour laquelle les directions de mouvements sont
restreints, détermine les principe direct des techniques. le principe non direct non
indirect, englobe toutes les techniques qui ne rentrent dans aucun des deux cas de
figure précédents.
Il existe aussi, des nuances dans les dysfonctions somatiques. Afin de préciser les
changements somatiques qui s’opèrent lors d’une dysfonction les ostéopathes ont
retenus le sigle T-A-R-T :
-(T) Texture anormale du tissu (Tisue texture abnormality). Lors d’une dysfonction
somatique les tissus mous autour de l’articulation subissent des changements
palpables. Ces changements se produisent dans les fascias, la peau ou les muscles.
Les tissus à l’origine de cette barrière restrictive peuvent être, la peau, les
aponévroses, les muscles, les ligaments, les capsules et les surfaces articulaires. Lors
du test de la barrière restrictive, la sensation de point final va être différente selon le
tissu incriminé.( Exemple ??). C’est cette sensation qui va être interprété comme
étant la qualité du mouvement. Il est nécessaire d’évaluer la quantité totale de
mouvement, la qualité du mouvement possible ainsi que la sensation de point final
du mouvement, afin de poser un diagnostique de barrière restrictive fiable. La
manipulation ostéopathique peut être décrite comme une approche de ces barrières
restrictives. [5] La méthode thérapeutique utilisée dans le but de redonner du
mouvement à la structure concernée prendra en compte les paramètres de quantité,
qualité et sensation de point final du mouvement.
[1] Hilton J. On Rest and Pain, 2nd ed. New York, NY: W. Wood; 1879.
[3] http://www.osteopathie.org/documents.php?url=123.pdf
[5] Philip E. Greenman., principes de médecine manuelle, page 43, ed. Pradel, 1996.