Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Objectifs pédagogiques :
I. Introduction
4. Quelques exemples
2. Innervation
6. Le bilan musculaire
IV. Conclusion
I. Introduction
Le centre du goniomètre est placé sur la projection cutanée du centre articulaire, la branche fixe
vers un repère osseux du segment proximal et la branche mobile vers un repère osseux du
segment distal.
Les compensations doivent être évitées.
Les mesures doivent être comparatives au côté sain.
Les mesures sont réalisées en actif et en passif.
Chaque mouvement se décrit dans un plan perpendiculaire à son axe.
Les muscles striés squelettiques sont les organes actifs du mouvement qui représentent environ 40%
poids du corps. Ils sont doués de propriétés :
Un muscle agoniste : est un muscle dont la fonction est identique à celle d'un autre muscle.
Exemple biceps brachial et le brachial antérieur : flexion du code.
Un muscle antagoniste : est un muscle dont la fonction est opposée à celle d'un autre muscle.
Exemple : droit antérieur (flexion de la hanche) et grand fessier (extension de la Hanche)
Le droit antérieur est un muscle bi articulaire, c'est-à-dire possède des insertions sur deux
articulations et donc possède deux actions : flexion de la hanche et extension du genou.
Si on veut qu'il devienne principalement fléchisseur de la hanche, en annule son action d'extension
sur le genou par flexion de ce dernier.
Les extenseurs du poignet sont synergiques des fléchisseurs des doigts et les et les fléchisseurs du
poignée sont synergique des extenseurs des doigts. C'est l'effet tenodèse.
6. Le bilan musculaire :
1. Inspection : à la recherche d'amyotrophie, de cicatrice ou d'œdème.
2. Palpation : à la recherche d'adhérence cicatricielle ou musculaire, apprécier la chaleur locale....
3.Les mensurations : pour mesurer la circonférence musculaire, en prenant des repères fixes
(exemple : à 10 cm de la rotule) et d’une façon comparative du côté saint.
4. Le testing musculaire : qui vise à quantifier objectivement la force musculaire à la recherche d'un
éventuel déficit musculaire.
La cotation est de 0 à 5.
0 : pas de contraction musculaire visible
1 : contraction musculaire visible sans mouvement
2 : mouvement des membres mais pas contre la pesanteur
3 : mouvement possible contre la pesanteur mais pas contre résistance
4 : mouvement possible contre au moins une certaine résistance
5 : force normale
Le testing musculaire peut être fait de façon analytique ou globale selon la pathologie et selon le
contexte.
IV. Conclusion
Les bilans articulaire et musculaires sont une étape importante du bilan diagnostique. Ils imposent à
l’évaluateur une rigueur certaine.
Néanmoins, quel que soit le degré d’expertise de ce dernier, ils gardent une valeur en tant que
témoins de la progression de chaque patient testé.
À noter qu'avant tout bilan musculaire il convient de réaliser un bilan articulaire soigné qui permet
de préciser une éventuelle diminution de l'amplitude articulaire à l'origine d'une raideur articulaire
qui peut fausser l'interprétation des résultats du bilan musculaire.
À noter que ce testing analytique n'a pas sa place dans les atteintes centrales d'origine encéphalique
(hémiplégie et traumatisme crânien) et en parle plutôt de commandes et l’évaluation devient globale
et fonctionnelle.