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TILMAN Louise

Posturo : synthèse
Concept du système postural :
 Charles Bell, Longet (para vertébraux), Flourens (1825 lésions du système nerveux -
vestibule), Cyon (oculomotricité 1911), Vierordt (école du posturographie)
 Réunion de la Société de Neurologie (1916) : Syndrome Post-Commotionnel
(douleurs et instabilités sans lésions organiques)
 Informatique : Ranquet (1953)
L’homme se tient debout grâce à une organisation en système de plusieurs sens

 VERTICALE COMPORTEMENTALE (construction implicite de la verticale)


Le sens de verticalité est construit à partir de l’intégration d’informations sensorielles de
type vestibulaire, visuelle, podale et somesthésique. Il est possible de modifier la
construction de la verticale d’un individu en manipulant une de ces informations.
Tout le monde ne se tient pas debout de la même façon car nous n’avons pas tous la même
perception de la verticale (++ lors de pathologies)

 VERTICALE SUBJECTIVE (sens de verticalité)


- Verticale Subjective Visuelle (VSV)
C’est le sens de verticalité qui rentre en relation avec la vision. Pour la tester, il faut placer le
patient assis, la tête bien droite et s’assurer que la stabilisation du regard est parfaite. Une
ligne lumineuse est projetée à hauteur du regard. Le sujet doit être à même de positionner
cette ligne dans la direction qu’il perçoit comme verticale en l’absence de tout autre indice
visuel. La ligne lumineuse étant mise au départ dans n’importe quelle direction. L’opérateur
mobilise la ligne lumineuse selon les consignes du sujet.
- Verticale Subjective Haptique (VSH)
Ici, on interroge l’aptitude à positionner une baguette à la verticale à l’aide de sa ou ses
mains. Le sujet doit, dans l’obscurité complète (port d’un masque), ajuster la baguette sur la
direction qu’il considère comme verticale. La baguette étant mise au départ dans n’importe
quelle direction.
- Verticale Subjective Posturale (VSP)

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C’est le sens de verticalité qui rentre en relation avec la posture. Ce sens de verticalité n’est
pas évident à tester car il nécessite un appareillage assez sophistiqué. Il comprend un cadre
métallique en forme de roue à l’intérieur duquel est fixé un siège. Ce siège doit pouvoir
pivoter de 90° afin de tester le plan frontal ou le plan sagittal. Il doit aussi être capable de
bien maintenir la tête et le corps lors des inclinaisons latérales et antéropostérieures.
Que peut-on observer ? Il y a deux effets qui sont de grandes importances. L’effet Müller et
l’effet Aubert :
- L’effet Müller (Müller, 1916), lors d’inclinaisons du corps inférieures à 60° lors de la
VSP, on retrouve une déviation de la VSV controlatérale à l’inclinaison du corps.
- L’effet Aubert (Aubert, 1861), lors d’inclinaisons supérieures à 60° lors de la VSP,
induit une déviation de la VSV controlatérale à l’inclinaison du corps.
Il faut savoir qu’après une lésion cérébrale hémisphérique on retrouve souvent une VSP et
une VSV, dans 2/3 des cas, inclinée du côté lésionnel.

 Enregistrement d’un sujet qui


maintient sa verticale de gravité
à l’intérieur du polygone de sustentation.
La surface de son statokinésigramme est de
51000 mm2.

 Enregistrement stabilométrique sujet jeune normal. La


surface de son statokinésigramme est inférieure à 210
mm2.

Si alité trop longtemps, la verticale est trop en arrière  verticale subjective a changé (idem
chez les vieux ou les latéropusheur).
AVC gauche : côté droit plégié  verticale se déplace côté atteint  donc le patient se
redresse de l'autre côté.
Pusheur: au lieu de partir côté lésionnel, il va contro lésionnel (INVERSE !!!)  pousse du
côté plégié

Pratique : Bilan postural :


Avant de réaliser le bilan postural ! important de connaître l’histoire du patient 
questionnaire.

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Il permet de reconnaître qu’il y a ou non une cohérence entre la symptomatologie et les


signes.
En statique ET en dynamique. Car ce qui ne se fait pas correctement en statique ne pourra se
faire en dynamique.
L’examen postural doit préciser si les asymétries toniques du malade sont ou non sorties des
limites physiologiques. Ensuite, chercher comment réduire l’asymétrie.
1. Plate-forme de force normalisée : quantifier, analyser (pb d’entrée…)  valeurs
2. Test de Fukuda : test dynamique pour déterminer l’asymétrie tonique
3. Test posturo-dynamique : test d’inclinaison

Examen stabilométrique sur plate-forme :


Se référer aux normes !! Normes 85 pour les enregistrements sur plate-forme à 5Hz. Il y a 25
à 45 paramètres.

Reproduction d’un environnement :

 Cabine avec une carcasse en tubes métalliques rouges, parois avec tissu largement
drapé si possible rayé de verticales peu contrastées.
 A l’extérieur devant le P on place un boîtier à hauteur de ses yeux, peint en noir mat
sauf l’armature de la face inf qui est gris métallisé.
 A l’intérieur du boitier pend un fil à plomb dont le cordon est blanc et de 3mm de
diamètre.
 L’intérieur de la cabine est peint en blanc et ++ éclairé par deux tubes électriques de
60W alimenté par du courant de 50HZ. La source lumineuse est cachée sur les côtés à
l’intérieur de la boîte.

Le sujet est placé sur la plate-forme avec le fil à 90cm de lui.


La cabine est placée dans une pièce éclairée par de la lumière artificielle de 120Lux.
L’examen stabilo dure pil 51,2 secondes.
! pas tenir compte du 1er examen  YO, YO, YF
On peut faire varier différents paramètres : nature du sol (mousse 3mm), plan de morsure,
avec ou sans verres correcteurs…
Consignes :

 Bras le long du corps


 Rester tranquille, sans bouger, détendu
 Compter à voix haute
 Pas de bijoux, ê en sous-vêtements, pas de chewing gum
 Regarder le fil à plomb pendant 51,2 secondes
Modalités :

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 (YO), YO, YF
 Sol dur
 Sol mou : 2-3mm d’épaisseur, appui uniformément réparti  meilleur contrôle
 Mâchoire : plan de morsure, dents serrées
 Si verres correcteurs : tout avec et tout sans
Si pb YO et YF : pas de pb d’entrée visuelle
Si pb YO et pas YF : pb d’entrée visuelle

Paramètres de la plate-forme :
X-moyen : position moyenne de la projection du centre de masse sur l’axe des X = gauche-
droite. Très stable au cours du temps. S’il est anormal  indice d’une asymétrie posturale
(sauf causes ortho) et verticale subjective. Doit ê compris entre -9,6 et 11,7 mm.
Y-moyen : position de la projection du centre de masse sur l’axe antéro-postérieur. Doit ê
compris entre -57 et -1mm. (norme tjs négative !!)
 Ces deux paramètres peuvent évoquer une perturbation de la verticale subjective
et/ou une désorganisation de certaines tâches musculaires.
Surface : surface de l’ellipse de confiance qui a 90% des positions successives de la
projection du centre de masse. Mesure rigoureuse de la dispersion de ces positions. Plus elle
est petite, plus la dispersion est faible et donc le système postural d’aplomb sera précis.
Sensible et varie de façon significative. Doit ê compris entre 39 et 210 mm2 YO et 79 et 628
mm2 YF. Si pb vestibulaire : environ 2000 mm2 !!

Longueur : déplacement total de la projection du centre de masse. Peu fiable car dépend
notamment de la surface et du Y-moyen. Mieux d’utiliser LFS = longueur en fct de la surface.
Doit ê compris entre 307 et 599 mm YO.
LFS : donne une appréciation de l’E dépensée. On peut observer que certaines personnes
dépensent bcp d’E pour atteindre un résultat global satisfaisant. Augmente progressivement
après 70ans selon Toupet. Au plus le paramètre est élevé, au plus le chemin parcouru par
unité de surface est supérieur à la normale. Parfois c’est le seul paramètre anormal  ne
pas l’exclure. Doit ê compris entre 0,72 et 1,39.
VFY : permet de lier la variance de vitesse du centre de pression et le paramètre de position
moyenne selon l’axe des Y = variance de vitesse en fct du Y moyen. Permet de déterminer le
type de tactique car il évalue la T des muscles postérieurs des jambes. Les variations de T des
muscles des jambes modifient les oscillations du corps.
 Chez PA et P qui prennent des myorelaxants  paramètre anormalement élevé.
Une valeur positive qui tend à monter indique une augmentation de la T des muscles
jambiers et un passage de la tactique du pied à une tactique de hanche. Inversement, si
paramètre trop faible, cela traduit une hypotonie des muscles jambiers.
Vieux : tactique de pied à tactique de hanche.

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Doit ê compris entre -4,7 et 4,9.

Romberg : compare les surfaces obtenues en situation YO et YF. Permet de donner le poids
de l’entrée visuelle dans le contrôle postural. Q = (P(YF)/P(YO))x100. Détermine si P est
amblyope postural = quand on se trouve dans son système postural d’aplomb YF alors que
YO il l’a complètement quitté. Doit ê compris entre 112 et 677.
Analyse spectrale ou FFT : transformée de Fourier indique la fréquence de la fondamentale =
fréquence sur lesquelles les oscillations posturales sont + amples. Décompose un signal
complexe en ses constituants de base. Notre corps a une fréquence de résonnance autour
de 0,3Hz mais notre pic de fréquence est à 0,1Hz. La transformée de Fourier nous permet de
savoir si l’une des conditions est remplie. Càd permettre d’assimiler le centre de pression à
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la projection du centre de masse du sujet. La fondamentale doit se trouver aux alentours de


0,04Hz et l’atténuation autour de 15dB et 0,5Hz.
REM :
- Un lombalgique chronique : rigidité de la colonne, il aura sa fondamentale à 0,2Hz
- Un BPCO : rigide niveau respi, il aura sa fondamentale à 0,3Hz

!! ce n’est pas par rapport à ça qu’on voit que le patient est atteint de ce genre de pathologie

 ANO2X :
- Soit bande de fréquence de 0,2Hz dans l’axe des X doit ê <24%.
- Soit le pic de 0,2Hz doit ê <24% de la fondamentale (100%)

 ANO2Y :
- Soit dans la bande de fréquence de 0,2Hz dans l’axe des Y doit ê <18%.
- Soit le pic de 0,2Hz doit ê <18% de la fondamentale (100%)

A telle fréquence correspond une telle puissance sonore : pic à 0,1Hz la puissance doit être
max = 10 mvts oscillatoires / seconde  pic à 0,1Hz = AN 0,2 X ou Y normal.
L’analyse spectrale nous permet aussi d’étudier les boucles de régulation :
1. Boucle visuo-vestibulaire :
Contient 27 inter neurones. Son analyse fréquentielle se fait avec des fréquences
d’enregistrement basses, entre 0 et 0,5Hz. Cette boucle permet aux infos visuelles et
vestibulaires de fusionner en plusieurs sites du cerveau. De plus, elle permet le
phénomène d’anticipation posturale = Feedforward.
Œil + oreille  lobe occipital – temporal  noyaux vestibulaires  thalamus 
cortex pariétal  cortex frontal

2. Boucle cérébelleuse :
Contient 3 inter neurones donc temps de latence moins important. Fréquences
d’enregistrement entre 0,5 et 2Hz. C’est le carrefour entre les infos sensorielles et
motrices. Possède une fonction d’horloge qui permet une estimation des mvts par
rapport au temps. Donc elle permet la coordination entre les segments corporels et
anticiper d’éventuelles perturbations que pourrait subir le mvt.  anomalies si
parkinsonien

3. Boucle myotatique :
Un seul inter neurone, petit temps de latence. Fréquences entre 2 et 5Hz. Concerne
les FNM et OTG.  fibromyalgie, myopathies …

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Système postural d’aplomb et 3 boucles d’auto régulation :


Exo - Entrées :

 Œil
Yeux ouverts (3x + stable) / Yeux fermés
Distance (entre 0-3m on stabilise ++, plus on est près de qq
chose et + on est stable)
Mvt de la scène visuelle (mvt de la scène visuelle → train
qui roule = env – stable / train à l'arrêt = env + stable)
Ex film en 3D : Inclinaison du champ périphérique, donc le
cerveau prend cela comme une inclinaison de corps alors
que c’est juste le regard, le corps va réagir comme si le sol
s’inclinait et donc va s’incliner dans l’autre sens.
Acuité (verres correcteurs importants pour vision fovéale) !!
si verres décentrés : effet prismatique.
Éclairage de l’environnement ( lumière stroboscopique)
Vision centrale et périphérique (si souci, décalage et cerveau triche)

 Vestibule
Anatomie :
- Canaux ½ circulaires = position de la tête dans les 3 plans
- Saccules et utricules : mvts d’accélération (0,05°/sec2)
Stimulations Mécaniques :
Si accélération fulgurante, rapide, puissante, le liquide du vestibule (si incli > 3°) part et on a
une mise en mvt des canaux ½ circulaires → personne sur un cylindre
Stimulations Caloriques :

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ORL met de l’eau froide dans une oreille et de l’eau chaude dans l’autre  stimulation du
vestibule avec vertige rotatoire important et nystagmus (ex : quand on faut tourner une
personne 10x sur elle-même)
Stimulations Électriques :
2 électrodes avec un courant galvanique se déplaçant vers l'électrode active.

Otolithes en Microgravité :
P dans l’espace : le cerveau ne sait plus ce qui est en haut ou en bas, on flotte = mal être,
après quelques heures le cerveau va s’adapter. Ils se déplacent d’une certaine manière, mais
si un ne se déplace pas dans le bon sens, le cerveau va se demander si c’est celui en face qui
n’est pas dans le bon sens ou lui-même, les P vont être tellement perturbés qu’elles vont
être malade car le cerveau sera perdu (interrogation du vestibule par le cerveau)

 Sole plantaire
Surface de contact :
Lors du port de semelles orthopédiques, le podologue va placer des calles sous le pied pour
inhiber ou activer certaines zones de contact du pied au sol.

Un durillon déplace et modifie l'appui et le contact → + postérieur → mettre mini mousse pr


↓ dureté et faciliter l'appui  nous on regarde une épine irritative = répartition non
homogène de la charge sur le pied. On cherche aussi une anesthésie.
Selon Nashner (1970), système postural fonctionne selon une logique temporelle de rétro
action.

Déstabilisation  boucle de rétroaction  position du corps


L’homme n’est jamais en équilibre  Deux forces alignées, égales et de sens contraires CG↓
et CP↑
Pour se stabiliser, il peut mobiliser :
1. Soit son CG
 Contrainte tactique du centre de gravité

Tactique de hanches (pieds fixés, stabilisation par la hanche) = mvts rapides


avec bras qui font bdl → - efficace, pas idéal comme principal. C'est réversible
sauf si pb neuro ex : cérébelleux, snowboardeur, personnes âgées, bébés,...

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2. Soit par son centre de pression

 Contrainte de la tactique du centre de pression


Tactique de pieds (stabilisation par les muscles du pied) = le CP sort au-
delà du CG pour le ramener vers sa position moy = force ascendante →
tactique idéale à travailler ! Sauf si pb neuro
 Tactique de hanche ou de pieds ??
On réalise des tests d’antépulsion passive (en pratique)

!! Le terme "Tactique de la cheville" est un PIEGE


dans un contexte biomécanique :
1) Le Centre de Pression n'est pas au niveau de la cheville
2) Il ne se passe rien d'important pour la stabilisation au niveau
de la cheville

3) Ce terme exclut les muscles propres du pied, sans preuves et


sans raison
Ces muscles au contraire sont candidats à participer au
système de transfert car ils mettent en jeu des inerties très
faibles.

NB : l'arthrodèse de l'astragale a peu d'influence sur la stabilité ! En revanche, celle du


naviculaire (centre oscillatoire du pied) engendre des pb de stabilité ! Il y a bcp + d'insertions
muscu au niveau du pied que de la cheville, d'où on parle de tactique de pied.
Contrainte de la tactique du centre de pression : Le CG et le CP « dansent » et l’un essaie
toujours de rattraper l’autre. Chez un non sportif, cette danse est encore + marquée car les
muscles sont plus faibles donc il est important de les renforcer.

Quelle est la différence entre l’équilibre et la stabilité ?

 Orthèses plantaires à visée posturale (semelles de posture) :

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Les barres :

BSC : Barre sous-capitale


BA : Barre antérieure ou rétro-capitale

BM : Barre médiane
BP : Barre postérieure
BST : Barre sous tubérositaire

Les éléments :
ESCI : Elément Sous Capital Interne
EAE : Elément Antéro-Externe

EMI : Elément Médio-Interne


EPE : Elément Postéro-Externe
ESTI : Elément Sous-Tubérositaire Interne

Endo - Entrées :

 Oculomotricité
La position de l’œil dans l’orbite doit être connue pour que les informations visuelles et
vestibulaires soient intégrées. C’est l’oculomotricité qui va relayer ces informations.

 Proprioception (FNM, OTG…)


Les informations proprioceptives (rachidienne ou des membres inférieurs) venues de tout
l’axe corporel vont situer les exo-capteurs plantaires par rapport aux exo-capteurs
céphaliques.

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Sur la photo on observe un effondrement de la fréquence de 0,1Hz. En rouge (YO)  pas de


réel pic alors qu’en bleu (YF)  pic de fréquence à 0,3Hz.

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Il existe d’ô paramètres qui permettent une meilleure analyse stabilo :


Pente : pente de l’axe principal d’ellipse (inclinaison en °)

VITMOY : vitesse moyenne : lg/durée (mm/sec)


VARVIT : écart moyen de la vitesse par rapport à sa moyenne (mm2/sec2)
RMSVIT : vitesse instantanée moyenne quadratique du CoP. Paramètre + proche de la réalité
que VFY car celui-ci n’observe que le déplacement antéropostérieur. Or le CoP lui se déplace
sur un axe antéropostérieur (Y) mais aussi sur un axe latéral (X).
WX005HZ : énergie des oscillations frontales de la bande 0 à 0,5Hz. FFT module.
WX052HZ : énergie des oscillations frontales (gauche/droite) de la bande 0,5 à 2Hz.
WX(2) : énergie des oscillations frontales (gauche/droite) de la bande 2 à 20Hz.

WXTOTHZ : énergie totale des oscillations frontales


WY005HZ : énergie des oscillations sagittales (antéropost) de la bande 0 à 0,5Hz.
WY052HZ : énergie des oscillations sagittales de la bande 0,5 à 2Hz.
WZ052HZ : énergie des oscillations verticales de la bande 0,5 à 2Hz
WZ(2) : énergie des oscillations verticales de la bande 2 à 20Hz.

WZTOTHZ : énergie totale des oscillations sagittales (antéropost)


AVG : charge avant-pied gauche en % du poids
TALG : charge talon-pied gauche en % du poids
AVD : charge avant-pied droit en % du poids
TALD : charge talon-pied droit en % du poids

PPIEDS : pente de la droite reliant les placements moyens des 2 pieds (degrés)  la droite
reliant l’avancement du CG sur l’avant pied.

IVV : indice de variance de vitesse des 2 pieds. Entre -1 (pied moteur gauche) et +1 (pied
moteur droit)

INTCORGD : intercorrélation des oscillations sagittales (Y) des 2 pieds au délai 0  vérifie la
coordination des 2 pieds

L’analyse de la constante de temps consiste à étudier un paramètre par une équation


mathématique et de regarder comment il évolue dans le temps. Paramètres les plus utilisés :
l’accélération, la vitesse ou variance de la vitesse ou la longueur.

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- P1 : pente 1 (open-loop) de la courbe de diffusion. C’est l’analyse de la diffusion


rapide et persistante (droite de régression 1) droite pointillée jaune

- Délai critique : point de transition. C’est le délais critique ou la courbe change


d’orientation. Point bleu

- P2 : pente 2 (closed-loop) de la courbe de diffusion. C’est l’analyse de la diffusion


lente et non persistante (droite de régression 2). Droite en pointillés verte.

- ACD CSTE 63% : abscisse du temps correspondant à une auto corrélation à 63%.
Point vert.

Intersection entre les 2 droites oranges = moment ou on passe d’un système à l’autre

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1. Morphostatique : verticale de barré – podoscope – tactique :


- La verticale de Barré :
Position FICK :
On place le P entre 2 fils à plomb immobiles pointant vers les extrémités du grand axe
médian de son polygone de sustentation. Les deux pieds sont sur une plaque bien
horizontale, qui comporte une cale en arrière sur laquelle vienne se poser les talons, une
cale en coin de 30° qui sera entre les deux pieds et les talons seront distants de 2cm.
Le sujet doit rester immobile, détendu, bras le long du corps regardant à hauteur des yeux.
L’observateur aligne son œil sur les fils à plomb pour relever :
- La position moyenne au milieu des oscillations posturales
- Du pli fessier
- De l’épineuse L3
- De l’épineuse C7
- Du vertex par rapport au plan vertical inter malléolaire
Pour le profil, le meilleur repère est le bord postérieur de l’apophyse styloïde du 5 ème. Un fil
à plomb aligné sur ce bord post doit normalement se projeter au milieu de la coxo fémorale,
de l’acromion et un cm en arrière du conduit auditif externe. Répéter l’observation.

- Podoscope :
Empreinte plantaire → donne les zones de hautes et basses pressions de l’appui. Mauvais
lorsque nous avons trop d'appui  tout doit être homogène.

- Tactile test ou test d'antépulsion passive ou test de Villeneuve


Parpet :
Détermine si le P est en tactique de pied ou de hanche → Pousser le P dans le dos et
regarder comment il se stabilise :

➔ Bassin en arrière : tactique hanche

➔ Bassin en avant : tactique de pied


!!! Avant de faire de la proprio : tjs voir si le P est stable à la base  Si oui, commencer tjs en
chaîne fermée pour stabiliser l’articulation !!!

2. Le Romberg postural : proprio – vestibulaire – postural :


Debout, talons joints, pieds écartés à 30°, bras tendus à l’horizontale. On regarde
l’inclinaison de l’axe bipupillaire. Ensuite on demande de fermer les yeux 15sec. On doit
remarquer une rotation de la ceinture scapulaire du côté opposé à l’inclinaison de l’axe
bipupillaire.
→ Permet de déterminer si le P a un problème de stabilité ou d’équilibre : pyramidal ou
extra-pyramidal

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- Classique : P debout, bras tendus devant lui → K apprécie la déviation YF : RD +


IG, RG + ID
- Proprioceptif (voies de l'équilibre, croisées niveau pyramide du TC) : pieds joints,
bras long du corps, YF 20-30 sec. Dans quelle direction part le corps ? Oscillations
corporelles ?
- Vestibulaire (voies de l'équilibre, interroge les noyaux vestibulaires) : pieds joints,
bras tendus devant, YF et K devant avec bras tendus et pouces au niveau des
index du P. Dans quelle direction rotatoire partent les mains ? → mvts index du P
par rapport aux pouces du K. Regarder l’orientation de la ceinture scapulaire, les
oscillations du corps.
- Postural (voies de la stabilité, + directes car croisent + haut) :
➔ Pieds : position Fick (ouverture pieds 30° + talons écartés de 1cm), bras le long
du corps, YF 20-30 sec → direction où part le corps + oscillations (doivent être
fines)
➔ Hanche : idem mais pieds largeur bassin → direction où part le tronc +
oscillations
➔ Tête : pieds //, bras le long du corps, YF → direction où part la tête +
oscillations
Ex : P avec une entorse de cheville → faire les tests pour voir si pb d’équilibre et/ou de
stabilité.

3. Test de piétinement de FUKUDA : Hunterberger


Permet de quantifier l’asymétrie posturale tonique (SPIN).

- Absence de sources lumineuses ou sonores dans la pièce qui


puisse indiquer une direction
- P relâché, YF, sous-vêtements, pas de chewing gum, pas parler,
pas de bijoux
- Élévation suffisante mais non excessive des cuisses à chaque pas +-45° pendant
50 pas
- Rythme ni trop lent ni trop rapide, entre 1,2 et 1,4Hz  entre 72 et 84
battements par minute.
- Position primaire des yeux à l’occlusion des paupières
- Faire attention aux différentes positions de la tête durant l’épreuve
- Pieds nus
- Mâchoire en position mandibulaire (dents ne se touchent pas)
- Bras ballants et détendus
Le tapis possède 6 axes formant un angle de 30° entre chaque axe. Il fait 9m2.
On demande au patient de piétiner au rythme de métronome (électronique) pendant que
l’examinateur compte les pas.
Matériel :

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- Métronome électrique (K derrière et // au P) pour savoir si le P accélère ou


décélère car c’est interdit  rythme pas imposé mais doit être constant et
continu.
- Fil à plomb (pas + loin que 3m)
- Goniomètre
- (inclinomètre) ! pas mettre trop d’inclinaison
D’abord un pré test (30 pas) puis le vrai test 48 à 72h après.
On note les résultats pour les 3 positions de tête :
1. TN : neutre
2. TD : rotation D incli G
3. TG : rotation G incli D
La tête et le corps doivent physiologiquement tourner dans le sens opposé et le corps tourne
du côté hypotonique.
Exemple :

Réflexe de Hunterburger : muscles sous-occipitaux sous T  augmentation tonus  mvt du


corps.
1. Si 2 gains nucaux « + », le côté de la prépondérance va du côté où la valeur est la +
élevée. Si GD = + 60 et GG = + 20 → côté DROIT prépondérant : P = 40 d
2. Si 2 gains de signes inversés, le côté de la prépondérance va du côté de la valeur +. Si
GD = + 45 et GG = -105 → côté DROIT prépondérant : P = 150 d
3. Si 2 gains « - », le côté de la prépondérance va du côté de la valeur la moins – (la +
haute). Si GD = - 20 et GG = -60 → côté DROIT prépondérant : P = 40 d
Réflexe nuchal et asymétrie de la posture : si inclinaison tête G + rotation tête D : flexion MS
D + extension MS G et flexion MI G + extension MI D

Exemple :

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On note l’angle de pivotement par rapport à la position de départ. On met un signe + si le


sujet a tourné dans le sens horaire (+10° = 10° vers la D). Et on met un signe – si le sujet a
tourné dans le sens anti-horaire (-30° = 30° vers la G)
Ensuite on calcule les gains nucaux = différence entre la tête neutre et la tête en rotation. On
met un + si le sujet tourne dans le sens physiologique (+40 = la diff entre TN et TG ou TD est
de 40° et le sujet a tourné vers la D en TG et vers la G en TD). On met – si sens non physio.
Le calcul de la prépondérance est la diff entre les deux gains nucaux. Ici on notera une valeur
absolue, il n’y a pas de – ou de +. En revanche il faut attribuer un côté donc regarder les
gains nucaux.
On peut réaliser ce test avec un plan de morsure, avec et sans verres correcteurs. Parfois on
peut le réaliser avec des chaussures si on émet un doute.
TN TD TG : sens horaire (+) sens anti horaire (-)

GG et GD : sens physio (+) sens anti physio (-)


Prépondérance D ou G < 30° sinon pathologique
Exemple :

Sujet a tourné en position neutre de 30° dans sens horaire


En tête rotation gauche incli droite, il a tourné de 50° dans sens anti horaire
En tête rotation droite incli gauche, il a tourné de 20° dans sens anti horaire

La gain G est de 30-(-50) soit 80° mais comme il ne tourne pas dans le sens physio il est –

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Le gain D est de 30-(-20) ou (-20)-30 soit 50°. Comme il tourne dans le sens physio il est +
Pour la prépondérance, -80-(-50) = 130. Il faut attribuer un côté, ici – et + donc côté +.

 Patient a une asymétrie droite de 130


Voir autres exemples P34 syllabus.

4.Test des pouces montants :


En station debout, pieds écartés largeur bassin. Le K dépose délicatement ses pouces sur la
peau.
 Faire le test pour S2, L5, L3, D12, D8, D4, C7, C4 et C0 (vertèbres sommet/charnière)
Pulpe des pouces de part et d’ô des apophyses épineuses. P fait une inclinaison de tête et de
tronc à G et à D pour chaque vertèbre tout en regardant vers le fil à plomb.

- Incli G = pouce G doit avancer


- Incli D = pouce D doit avancer

Faire le test les YO et les YF puis sur mousse (<3mm sinon on teste la proprio) et
éventuellement plan de morsure, avec ou sans verres correcteurs. Idem avec les mains sur
les épaules  normalement l’épaule du côté de l’incli part vers l’avant.

!! fort opérateur-dépendant. Il permet d’objectiver l’entrée qui perturbe le système postural


d’aplomb.

 Si les YF on remarque une diminution considérable de pouces montants c’est l’entrée


visuelle qui perturbe.
 Si c’est sur le mousse c’est l’entrée plantaire qui perturbe

!! à la longue  saturation du système donc les pouces ne montent plus.

La posturo-dynamique :
Test plus robuste, plus fiable moins opérateur-dépendant.
On se sert de la latéroF du rachis. Le patient est debout pieds écartés largeur bassin et le K
est assis derrière le P. Il réalise des poussées/translations du bassin :
 Translation G = rot bassin à D (iliaque G en antéversion – iliaque D en rétroversion)
 Translation D = rot bassin à G

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TILMAN Louise

On commence par le quadrilatère pelvi-pédieux : on empaume délicatement les CI (pouces


sur EIPS). On fait une poussée latérale, on voit le mouvement du bassin et on doit trouver
une rotation controlatérale à la translation.
Ensuite, on place les pouces aux mêmes endroits, on demande une incli de la tête puis des
épaules puis du tronc. On doit tjs voir une rot contro. SAUF pour C0 (pas de rot).
On peut aussi faire YO, YF, mousse, morsure…
Rem :

- YF, si amélioration → pb d'entrée visuelle ! aux verres de lunettes décentrés →


effet prismatique
- Sur sol dur, si amélioration YF → pb d'entrée visuelle → tjs aller voir la mâchoire
(ATM) → mettre plan de morsure
- Sur sol mou, on teste l'entrée plantaire → si amélioration avec sol mou par
rapport à sol dur : pb d'entrée plantaire
- Plan de morsure : papier bristol à impacter au niveau de la molaire et de la pré-
molaire pour faire descendre la mandibule de l'épaisseur du papier (si pas de
molaire, mettre coton) et relâcher le masséter. Une fois mis en place, on
demande au P de fermer la bouche et d'avaler 2-3x pr relâcher les muscles sus et
sous-hyoïdiens.
Si pas d'amélioration au test avec le plan de morsure → pas de pb de l'ATM.
! PAS > +/- 1mm sinon la mandibule s'ouvre.

Méthode :
1. Déposer sur les crêtes iliaques puis pousser latéralement sur le bassin
Interroger ses mains : à gauche (puis droite) : MG en avant ? MD en arrière ?
2. Pouces au niveau apophyses épineuses de S2 (au niveau des EIPS) : Mettre ses
pouces de part et d’autres de l’épineuse de S2. Demander au patient d’incliner la tête
à droite le plus loin possible. Pouce droit plus en avant que le pouce gauche.
3. Remonter sur toutes les vertèbres : Principes : Le côté où on incline doit partir en
avant. Au niveau occiput : pas de rotation de tête (mains au-dessus de la tête)
4. Se mettre au niveau des omoplates et regarder si les omoplates partent en avant
ou en arrière.
5. Évolution des terrains : Lorsqu’on a des lunettes le faire aussi sans lunettes car les
lunettes peuvent en être la source : On le sait en faisant avec et sans lunettes les
yeux fermés

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TILMAN Louise

LA VISION :
Tropie ou strabisme = déviation permanente de l’œil dans l’orbite.
Phorie = déviation NON permanente de l’œil dans l’orbite (quand on met un cache, par ex).
Hétérophorie = œil droit ≠ œil gauche → trouble phorique
Orthophorie = œil normal, œil droit = œil gauche et tout va très bien
Ambylope postural : personne qui n'a pas de stabilité YO (>600mm2 sur la plate-forme) mais
bien YF → surface de stabilisation très faible les YF (<210mm2)

ESO : vers l’intérieur


EXO : vers l’extérieur
HYPER : œil vers le haut
HYPO : œil vers le bas
Exemple : « exotropie » : déviation permanente de l’œil vers l’extérieur de l’orbite.

6 muscles oculomoteurs :
 Droit sup, droit inf, droit interne, droit externe, oblique sup, oblique inf
Si le test est mieux fait sans lunettes, c’est que le verre n’est pas bien centré.
1. Cover Test : mettre un cache devant l’œil et observer le mvt de l’œil (lent) puis
retirer le cache (mvt rapide de recentrage).
Ex : ésophorie avec le cache : l’œil part vers l'int et vers le bas. Quand on le bouge, il
va vers l'extérieur et le haut → grand oblique tendu

2. Test de rapprochement : Commencer par détendre les muscles oculo-moteurs en


demandant au P de suivre des yeux un grand rond qu'on trace dans le vide avec un
bic.
Ensuite, demander au P de fixer la pointe du bic qu’on rapproche lentement de son
visage → les 2 yeux doivent converger ensemble (sans aucune divergence) puis, à
10cm-0cm du visage, une divergence normale apparaît : mvt ↔ de l’œil
Si un œil diverge, c’est qu’un muscle est sous tension : il lâche donc sur stimulation
de l’antagoniste.

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3. Test des saccades oculaires :


- Regarder la symétrie du champ visuel périphérique avec un bic placé à G du
visage et un à D : P doit dire quand le bic disparaît de son champ de vision (en
gardant les yeux fixés droit devant).
- Mettre les 2 bics devant les yeux du P (vision focale) et lui demander de regarder
en alternance un bic puis l'autre dès qu'il entend « tac-tac-tac-tac » → Normal :
focalise à D – focalise à G – focalise à D – focalise à G = œil qui focalise et reste
fixe → Pas normal : // + saccade - // + saccade = nécessité d'une saccade pr
ajuster parfaitement l’œil

4. Test de Maddox (baguette de Maddox) : on teste le canal vertical et le canal


horizontal avec le baguette et le cache placé devant l'œil pour démontrer ou non un
problème phorique.
→ Normal : barre lumineuse sur le point lumineux central
→ Phorie : la barre lumineuse n'est pas sur le point lumineux → + ça s’écarte de la
lumière, + le problème est important

5. Test de Lancaster ou Heiss-Weiss : demander au patient de pointer avec un laser


l’angle sup-gauche puis tous les autres pour voir si le carré est normal ou non.
Le carré est gradué donc en fonction du nombre de graduation que le P pointe, on
choisit le prisme (qu'on va tourner devant l'œil pr voir quel muscle est court et est
donc à stimuler) pour revenir sur le bon angle = nbr de dioptries à ajouter aux verres
de lunettes (ophtalmo)
! Travail des yeux : 6sec max puis fermer les yeux 2min.
CORRECTION :
LA MACHOIRE : Classe I : NORMO
Classe II : RETRO
1. Recouvrement dento-dentaire : Classe III : PROGNA
Classe 1 : RETROGNAT = mandibule en arrière → incisives du haut recouvrent totalement
Rétrognathes
celles du bas
Classe 2 : NORME = incisives du haut recouvrent 1/3 des incisives du bas
Normognathes
Classe 3 : PROGNAT = mandibule en avant → pas de recouvrement, contact direct → favorisé
prognathes
par tétine, pouce en bouche (normalement le maxillaire doit se développer + vite que la
mandibule mais si on suce son pouce trop longtemps, c'est l'inverse qui se produit pcq la
langue descend et ne pousse plus sur le maxillaire → retard de développement par manque
de pression), enfants avec respi buccale qui n'ont alors pas le développement adéquat des
sinus

2. Lignes des 2 incisives supérieures : doit être alignés avec celle des incisives inf + être
verticale !
1ère période : 3-5 ans : on peut proposer une gouttière à l'E
2ème période : 8 ans : appareil qui va écarter les arcades supérieurs
Adolescence : barres puis appareil
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3. Ouverture de la mandibule : trajet rectiligne ou déviations ?

4. Arcades dentaires :
- Symétrie et harmonie des hémi-arcades dentaires de la mandibule et du
maxillaire
- Verticalité des molaires
- Dents du bas à l'intérieur de celles du haut (maxillaire à l'extérieur) → Patho :
dents inf à l'extérieur de celles du haut = articulé-croisé simple ou double →
prognathe !!!

5. Mâchoire(s) qui claque(nt) : ménisque fibrosé qui saute/se met sur le côté à la suite
d’un choc, traumatisme ou retirement des dents de sagesse (compression ++ du
ménisque pdt les 30min de l'opération à cause de la bouche ouverte).

6. Bruxisme (grincer des dents) : troubles de l'articulé dentaire + pb massétérien TTT


inconscient par contracté-relâché → pdt la nuit, c° puissante du masséter contre R de
la mandibule faite en alternance G-D pr relâcher le masséter hypertendu. → Que
faire ? Sohier (prétension -T°-sollicitation vers l'avant et le bas au niveau ATM),
détente des masséters « en sourire »...
NB : Les problèmes de mâchoire peuvent entraîner des problèmes de vue.

Annexes :

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Petite synthèse :
Méthode pour analyser et comparer les résultats des tableaux des tests de stabilo :

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Etapes :
1. Il ne faut pas prendre en compte les examens  rester simple et pragmatique. Juste
regarder les résultats dans le tableau à gauche et les comparer aux normes.
2. Savoir dans quelle situation ça bug le + et ou ça bug le –
3. En fct de ça, dire quelle entrée pose le + de pb : visuelle ou podale, ATM ou
vestibulaire.
A savoir : sur sa plate-forme il n’y a pas de paramètre VFY mais ceux de la vitesse, variance
de la vitesse et vitesse quadratique (principe le même). Si vitesse élevée il devient difficile
pour les muscles jambiers de gérer cette vitesse donc le système quitte la stratégie de
tactique de pied et glisse vers une tactique de hanche.
Différence entre verticale comportementale et verticale subjective ?
Comportementale : on est programmé pour être debout
Subjective : citer les 3 et expliquer
Entrées :

3 exo-entrées : œil, vestibule et sole plantaire


2 endo-entrées : oculomotricité et proprioception
2 types de tactiques :
1. Mobilisation du centre de PRESSION : tactique de pied : BON ( !! pas tactique de
cheville) *
2. Mobilisation du centre de GRAVITE : tactique de hanche : MAUVAIS
*Car centre de pression n’est pas au niveau de la cheville, il ne se passe rien d’important
pour la stabilisation au niveau de la cheville, ce terme exclut les muscles propres du pieds
alors qu’ils jouent ++ un rôle.
Bilan postural :
 Morphostatique : verticale de barré, podoscope, tactique
 Romberg : proprioceptif, vestibulaire
 Plate-forme de force normalisée (= de stabilo)
 Test de Fukuda
 Pouces montants
 Posturo-dynamique
Système postural d’aplomb :
3 boucles de régulation :

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Paramètre bilan stabilo :

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Annales : V/F
La verticale comportementale ne varie pas en fct du temps : VRAI

L’homme se tient tjs debout grâce à une organisation en système de plusieurs sens et agit tjs
grâce à des boucles de rétroaction : VRAI

La verticale comportementale est variable d’une personne à l’autre, on considère en effet que
c’est plus un sens de verticalité : FAUX  verticale subjective
Dans les entrées du système postural d’aplomb, on relève dans les exo-entrées, la présence
de 4 capteurs (œil – pied – vestibule – temporo-mandibulaire) : FAUX  3
Des verres correcteurs mal centrés n’ont aucun effet sur les mécanismes de stabilisation d’un
individu : FAUX
Une structure en trompe l’œil peut avoir une incidence sur votre système postural d’aplomb :
VRAI
La contrainte de la tactique du centre de pression correspond à un travail plus ciblé sur la
tactique de hanche : FAUX  tactique de pied
Dans les mécanismes de stabilisation d’un individu, les 2 tactiques sont celles de hanche et de
pied : VRAI
La limite du système postural d’aplomb est de 210 mm2. Au-delà, on considère que le sujet
est en équilibration : FAUX
Dans l’analyse de la constance de temps, la courbe est constituée de 3 parties : open-loop,
délai critique et le closed-loop : ? est-ce qu’on compte le paramètre d’autocorrélation ?
Le test de piétinement de Fukuda se réalise les YF à un rythme imposé par le
réalisateur : FAUX
Il est important de réaliser un bilan stabilométrique les YF avec et sans verres correcteurs :
VRAI
Le paramètre VFY en stabilo nous permet de déterminer si un sujet dépense bcp d’E ou pas
pour maintenir son paramètre postural d’aplomb efficace : FAUX  LFS
Dans l’analyse d’une FFT (transformée de Fourier) , le pic fondamental doit se trouver en
temps normal à une fréquence de 0,2Hz : FAUX  0,04Hz

QCM : plusieurs réponses possibles :


1. La verticale comportementale résulte de :
a) La construction implicite de la verticale
b) De l’intégration d’afférences sensorielles
c) Peut-être modifiée par l’environnement d’un individu
d) De la vicariance idiosyncratique

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TILMAN Louise

2. La contrainte de la tactique du CG correspond à un travail axé sur :


a) La tactique de hanches
b) La tactique de chevilles
c) La tactique de pieds

3. En stabilo, quelle est la limite du système postural d’aplomb (surface) au-delà de


laquelle il n’y a plus de SPA ?
a) < à 210 mm2
b) < à 638 mm2
c) > à 2000 mm2

4. La boucle visuo-vestibulaire a :
a) 3 interneurones et fonctionne dans une bande de fréquence allant de 0 à 0,5Hz
b) 3 interneurones et fonctionne dans une bande de fréquence allant de 0,5 à 2Hz
c) 27 interneurones et fonctionne dans une bande de fréquence > à 2Hz
d) 27 interneurones et fonctionne dans une bande de fréquence allant de 0 à 0,5Hz

5. La boucle cérébelleuse a :
a) 3 interneurones et fonctionne dans une bande de fréquence allant de 0 à 0,5Hz
b) 3 interneurones et fonctionne dans une bande de fréquence allant de 0,5 à 2Hz
c) 27 interneurones et fonctionne dans une bande de fréquence > à 2Hz
d) 27 interneurones et fonctionne dans une bande de fréquence allant de 0 à 0,5Hz

6. Que représente le paramètre LFS :


a) C’est le paramètre qui nous permet de déterminer une tactique de hanche ou de
pieds
b) C’est le paramètre qui nous permet de déterminer si la personne dépense plus ou
moins d’énergie pour se stabiliser
c) Plus il sera élevé, plus la surface sera petite avec une grande longueur
d) Moins il sera élevé, plus la surface sera petite avec une grande longueur

Questions ouvertes :
 Expliquer contrainte du CG
 Expliquer la contrainte du CP
 Quelle est la spécificité de la boucle visuo-vestibulaire
 Qu’est-ce que la verticale subjective ?
 Que signifie VFY ?
 Que représente pour vous la FFT ?

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TILMAN Louise

 Pourquoi il est conseillé de pratiquer un examen postural les YF et sans verres


correcteurs ?
 Qu’est-ce qu’une exotropie ?
 Faire dessin du système postural d’aplomb
 Qu’est-ce qu’un amblyope postural ?
 Cite les 4 endo-entrées
 A quoi sert le mousse lors des épreuves stabilo, posturo-dynamique ?
 Que représente le paramètre LFS ?
 A quoi sert le test de Romberg ?
 Le système postural d’aplomb a comme tout système une limite, laquelle ?
 Qu’est-ce que l’esotropie et l’exotropie ?
 Apprendre boucle sensorielle et nombres de neurones.
 Pourquoi effectuer le test stabilométrique yeux fermés avec et sans verres
correcteurs ?
 Dessiner le système postural d’aplomb.
 Épaisseur de la cale (plan de morsure) dans le test des pouces montants.
 Les limites du système postural d’aplomb.
 Quelle est la sortie du système postural d’aplomb ?
 Quelle
 s sont les 4 endo entrées ?
 En quoi le test de Maddox est-il intéressant ?
L’intérêt de réaliser un test de Maddox est de mettre en évidence une exo ou une ésophorie
(ou normal) car œil par œil et il permet de le faire pour un axe horizontal et vertical.
C’est le fait qu'on teste l'entrée visuelle pour vérifier la présence d'une phorie et qu'il
permet de déterminer si le problème vient bien de la, si on le refait en changeant un truc
comme un plan de morsure par exemple.

Exercices :
1. Voici le bilan postural d’une patiente, Mme DM. Cette patiente se plaint de douleurs
aux genoux, ses douleurs se situent autour des rotules et dans les genoux. Le genoux
gauche lui fait plus mal. Elle n’arrive plus à courir car la douleur devient trop intense.
Elle aimerait bien reprendre son activité, mais personne n’arrive à résoudre son
problème et cela fait 3 mois que ça dure…
Les résultats au test de piétinement de Fukuda sont les suivants :

- T.G. = -35°
- T.N. = +35°
- T.D. = -55°
Pourriez-vous calculer les gains nucaux ainsi que la prépondérance ? (5 points)

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TILMAN Louise

G.G. = -70
 car GG = -TN - TG = 35 - (-35) comme c’est non physiologique alors c’est –

G.D. = +90
 car GD = TN - TD = 35 - (- 55) = 35 + 55 = 90 comme c’est physiologique alors c’est +
P = 160 à droite (car 90 - (-70))  Pathologique à partir de 30 degré
 Le résultat est en valeur absolue et on accorde juste un côté au spin (droite ou gauche
d’après les signes et valeurs des gains nucaux)

2. Madame V. V. souffre d’un syndrome fémoro-patellaire depuis 3 ans. Elle a consulté


plusieurs médecins et chirurgiens qui lui diagnostiquent un syndrome fémoro-
patellaire au genou droit. Les radiographies, scanners, arthroscanners et RNM n’ont
rien décelé. Elle a déjà fait de nombreuses séances de kiné qui n’ont donné aucun
résultats.
Voici les résultats des différents examens :
Test de piétinement de Fukuda :

- T.G. = +60°
- T.N. = +10°
- G.G. =
- G.D. =
-P=
Test des pouces montants :

3. Monsieur L. Pl. vient au cabinet pour un examen postural. Son motif de consultation :
douleurs persistantes aux cervicales, aux épaules et maux de tête. Il éprouve à
certains moments des sensations d’instabilité. Ce monsieur est un grand sportif, semi
professionnel en surf, il parcourt le monde. Il porte des semelles, souffre de ses pieds
lors de longue marche escarpée. Il a été victime de plusieurs accidents sur la voie
publique, sans traumatisme crânien. Il a été pris dans un gros rouleau qui l’a entraîné

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TILMAN Louise

dans le fond. Il a été légèrement commotionné. Voici les résultats des différents
examens :
Test de piétinement de Fukuda :
- T.G. = -60°
- T.N. = +20°
- G.G. =
- G.D. =
-P=
Test des pouces montants :

3 - Examen stabilométrique : Pour vous, quelle serait la stratégie de correction posturale de M. L.Pl. ?

- Faire recentrer au patient ses verres correcteurs ils ne sont pas de très grande
utilité.
- Travailler les yeux fermés (car il est mieux comme ça)
D’après le test de Fukuda qui donne une asymétrie posturale gauche, d’après le test des
pouces montants : problème ATM et d’entrée visuelle et d’après les tests stabilométrique :
problème d’entrée visuelle.
En première correction ATM et si problème persiste : correction visuelle : 1 - Lunettes,
changer verres 2 - Orthoptiste

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4. À quoi sert la mousse lors des épreuves stabilométrique, posturo dynamique ?


Si on a un problème au pied (épine irritative) alors ça améliore le tonus postural. Elle sert à
supprimer une épine irritative : image nociceptive non conscientisée  Le corps modifie
pour inhiber douleur  Inhibe les exos capteurs plantaires.

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TILMAN Louise

5. Le Dr A B, ophtalmologue spécialisé en Pathologie Rétinienne et en Ophtalmologie


pédiatrique, demande de réaliser un bilan posturologique chez M. L.M. En outre, voici
ce qu’il dit : « Cher ami, merci de faire 1 bilan posturologique à M. L.M. : pbs de dos,
nuque. J’ai refait des lunettes qui étaient mal centrées. Bien amicalement. » Lors de
l’anamnèse, voici ce qu’exprime M. L.M. : Son motif de consultation : difficultés dans
l’équilibre et station debout associées à des douleurs. Il ressent des douleurs dans le
cou, le dos, bassin et lombaires et aux membres inférieurs. Il éprouve des difficultés à
se situer dans son environnement avec parfois des sensations vertigineuses, une
instabilité et lorsqu’il nage, il dérive vers la droite (en crawl). Il souffre de douleurs
derrière la tête, au-dessus des oreilles et autour des yeux de façon constante. Il ne
porte pas de semelles mais souffre de ses pieds. Il a été victime d’un accident sur la
voie publique, sans traumatisme crânien, crânio-cervical et Whiplash. Il a déjà suivi
une rééducation orthoptique, il a été opéré d’un strabisme divergent. Il est myope
depuis l’âge de 14-15 ans. Voici les résultats des différents examens :

Test de piétinement de Fukuda :


- T.G. = -60°
- T.N. = +20°
- G.G. =
- P = 15 droite

Test des pouces montants :

Examen stabilométrique :

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TILMAN Louise

Pour vous, quelle serait la stratégie de correction posturale de M. LM ?

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