Vous êtes sur la page 1sur 28

Evaluation de l’épaule

• Examen subjectif

• Examen objectif

1. Observation du patient
- Dynamique
- Statique

2. Evaluation des mouvements actifs


- Mvts fonctionnels
- Goniométrie (globale du complexe de
l’épaule ; analytique)

3.Evaluation des mouvements passifs


- Goniométrie (globale du complexe de l’épaule
et analytique de l’articulation scapulo-
humérale)
- Mvts accessoires : glissements articulaires

4.Bilan musculaire
- Testing musculaire
- Test d’extensibilité

5.Examen neurologique

6.Tests spécifiques

7.Palpation

1
1. Observation
SE FAIT TOUJOURS PAR EXAMEN COMPARATIF

 DYNAMIQUE:
1. Mouvements des m. sup. lors du premier contact avec le patient
2. Lorsque le patient se déshabille

 STATIQUE:
1. Décoloration, œdème, atrophie
2. Attitude du sujet (enroulée – redressée)
3. Courbure du rachis cervical, thoracique et de la charnière cervico-thoracique
4. Positionnement de la scapula
 Elevé-abaissé;
 Abduction-adduction;
 Sonnette latérale-sonnette médiale
 Base de l’épine : épineuse de T3
 Angle inférieur : épineuse de T7
5. Positionnement des épaules
 Elevé-abaissé
 Antépulsion-rétropulsion
6. Positionnement du bras
 Rotation latérale-rotation médiale
 Distance par rapport au tronc

Observation statique et dynamique :


La preuve en images

Abaissement des scapulas. A : La base de Elévation des scapulas. On remarque


l’épine est sous T3. On remarque l’impression d’un cou court. Repères : base
l’impression d’un long cou. de l’épine  T3, angle inférieur  T7
Sonnette latérale. A : La position en
sonnette latérale est normale

2
Sonnettes médiales des scapulas. Abduction des scapulas. A : L’épaule est antérieure
C’est un des défauts les plus fréquents chez au milieu du corps. B : Ecartement augmenté des
les patients. Une cyphose Tx augmentée va scapulas et les mains sont en avant des hanches. A :
contribuer à ce phénomène. On remarque la position d’antépulsion de l’épaule

Adduction des scapulas. B : Ecartement des


scapulas diminué. L’hypoextensibilité des
rhomboïdes peut être en cause.

Scapula alata. Une faiblesse du Décollement de la scapula lors Décollement de la scapula à D.


dentelé antérieur est souvent liée. d’une élévation du bras. Manque de Bon contrôle lors d’une élévation
Un dos plat ou une scoliose peuvent contrôle des muscles stabilisateurs du bras mais manque de stabilité de
aussi être associés. de la scapula. la scapula au retour.

3
Décollement de la scapula lors Position de la scapula en fin de flexion. A : position optimale en
d’une rotation médiale. De ABD et RL de la scapula, l’angle inférieur se situe au milieu de la
nouveau, manque de contrôle des face latérale du thorax. B : l’angle inférieur est postérieur au milieu
muscles stabilisateurs. du thorax.

Décollement inférieur des scapulas. A : L’angle


inférieur est décollé. Cette position de la scapula
peut être associée à une hypoextensibilité du petit
pectoral.

2. Evaluation des mouvements actifs


BUTS: (pourquoi ? ; comment ?)

1. Appréciation qualitative: fluidité articulaire, ressaut, bruit, butée, douleur


2. Appréciation quantitative

MOUVEMENTS FONCTIONNELS:
Main derrière la tête; toucher l'acromion opposé; toucher l'angle inférieur de la
scapula opposée

4
MOUVEMENTS PHYSIOLOGIQUES:
 CEINTURE SCAPULAIRE: incluant les articulations scapulo-thoracique et
acromio-claviculaire
1. translation verticale: élévation-abaissement
2. translation latérale: abduction-adduction
3. rotation latérale-rotation médiale (sonnette latérale –sonnette médiale)

 Complexe de l’épaule: (épaule vue dans sa globalité)

Points de repère:
- Centre articulaire: centre de
la tête humérale
- Branche fixe : axe du tronc
(vertical)
- Branche mobile :
épicondyle latéral
(humérus)

Points de repère:
- Centre articulaire: centre
de la tête humérale
- Branche fixe: axe du tronc
(vertical)
- Branche mobile: olécrâne
de l’ulna

5
Points de repère:
- Centre articulaire : axe de
l’humérus
- Branche fixe : 0° du plan
sagittal
- Branche mobile : axe de
l’avant-bras

3. Evaluation des mouvements passifs


CONDITIONS NECESSAIRES:
 Insister sur le fait que le patient doit être en relâchement musculaire total durant
l'examen
 Eliminer ainsi la responsabilité de la force musculaire propre du sujet

BUTS : Pourquoi ? ; comment ?


1. Ressentir la course du mouvement dans son amplitude ; ressentir la sensation de fin de
course: blocage intra-articulaire ou extra-articulaire ; arrêt élastique (musculaire) ou
élastique-résistée (capsulaire) ; arrêt dur (osseux) ; arrêt mou
2. Appréciation quantitative (goniométrie)

A) Reprendre les mêmes mouvements que pour l’évaluation des


mouvements actifs

et
 Rajouter l’évaluation analytique de l’articulation scapulo-humérale

2. La goniométrie analytique de l’articulation scapulo-humérale (pour la


flexion)
Il existe 2 façons de procéder afin de mesurer uniquement l’amplitude au niveau de l’articulation
scapulo-humérale :
1) Réaliser la même mesure, avec les mêmes points de repères, mais en évitant les compensations de
l’épaule  élévation de la scapula.
2) Prendre une première mesure de l’angle du bord axillaire de la scapula par rapport à la verticale
correspondant à l’axe du tronc dans le plan sagittal.
1ers points de repère :
- Centre articulaire : centre de la tête humérale
- Branche fixe : bord axillaire de la scapula
- Branche mobile : axe du tronc

6
Par la suite, refaire une mesure entre le bord axillaire de la scapula (fixé par une main située au niveau
de l’angle inférieur par un contre-appui sur le bord axillaire) et la mobilité de l’humérus en flexion.
Pour obtenir l’amplitude du mouvement analytique, soustraire ce résultat par la valeur obtenue lors de
la 1ère mesure.
2èmes points de repère :
- Centre articulaire : centre de la tête humérale
- Branche fixe : bord axillaire de la scapula
- Branche mobile : l’épicondyle latéral

2. La goniométrie analytique de l’articulation scapulo-humérale (pour


l’abduction)
Il existe 2 façons de procéder afin de mesurer uniquement l’amplitude au niveau de l’articulation
scapulo-humérale :
1) Réaliser la même mesure, avec les mêmes points de repères, mais en évitant les compensations de
l’épaule  élévation de la scapula.
2) Prendre une première mesure de l’angle du bord axillaire de la scapula par rapport à la verticale
correspondant à l’axe du tronc dans le plan frontal.
1ers points de repère :
- Centre articulaire : centre de la tête humérale
- Branche fixe : bord axillaire de la scapula
- Branche mobile : axe du tronc
Par la suite, refaire une mesure entre le bord axillaire de la scapula (fixé par une main située au niveau
de l’angle inférieur par un contre-appui sur le bord axillaire) et la mobilité de l’humérus en abduction.
Pour obtenir l’amplitude du mouvement analytique, soustraire ce résultat par la valeur obtenue lors de
la 1ère mesure.
2èmes points de repère :
- Centre articulaire : centre de la tête humérale
- Branche fixe : bord axillaire de la scapula
- Branche mobile : l’olécrâne

Mouvements passifs

7
B) MOUVEMENTS ACCESSOIRES:

Buts:
1. Evaluer la qualité du mouvement passif articulaire et la quantité de glissement
2. Rechercher une sensation de douleur

1. Art. scapulo-thoracique

Orientation des surfaces articulaires:


- Thorax: postérieure, latérale, supérieure
- Scapula: antérieure, médiale, inférieure
Surface concave: scapula
Pas une articulation synoviale

Glissement médial Glissement latéral

Sonnette médiale Sonnette latérale

8
Abaissement Elévation

2. Art. scapulo-humérale:
Orientation des surfaces articulaires:
1. Cavité glénoïde: latérale, antérieure, inférieure
2. Tête humérale: médiale, postérieure, supérieure
Surface concave: cavité glénoïde
Position de repos: 55° d’abduction et 30° d’adduction
horizontale; légère rot lat.
Restriction capsulaire: Rot. lat. > abd.>> rot. méd.

Glissement postérieur Glissement antérieur

Glissement inférieur ou caudal

9
3. Art. acromio-claviculaire:
Orientation des surfaces articulaires:
1. Acromion: supérieure, médiale, antérieure
2. Clavicule: inférieure, latérale, postérieure
Surface concave: acromion
Restriction capsulaire: douleur en fin de
mouvement de l’épaule

Glissement antérieur/Evaluation Glissement postérieur

Glissement caudal

4. Art sterno-costo-claviculaire:
Orientation des surfaces articulaires:
1. Manubrium: latérale, supérieure
2. Clavicule: médiale, inférieure
Surfaces concaves:
1. Sternum concave supérieure à inférieure
2. Clavicule: concave antérieur à postérieure
Restriction capsulaire: douleur en fin de mouvement d’épaule

10
Glissement crânial ou sup. Glissement caudal ou inf.

Glissement postérieur

4. BILAN MUSCULAIRE
BUTS:
1. Apprécier la force de chaque groupe musculaire qui participe à la mobilité de l'épaule
et, si nécessaire, faire l'examen d'un muscle bien spécifique
2. Reproduire une sensation de douleur
3. Rechercher l’hypoextensibilité d’un muscle
4.
Testing musculaire
Dans un premier temps, cliniquement, il est plus pertinent faire un testing musculaire global
des mouvements du complexe de l’épaule, où :
1. Pour la scapula : élévation-abaissement ; abduction-adduction ; sonnette latérale-
sonnette médiale
2. Pour l’épaule : flexion-extension ; abduction-adduction ; rotation latérale-rotation
médiale

S’il y a lieu de faire un testing musculaire plus précis d’un muscle en particulier, les
techniques suivantes seront appliquées.

11
Abduction et rotation latérale de la scapula :
DENTELE ANTERIEUR

Cotes 5, 4 et 3 :

Patient : assis au bord de table

Thérapeute : debout du côté à tester. Résistance au


dessus du coude, palpation du bord inférieur de la
scapula.

Test :
Le patient lève le bras jusqu’à environ 130° de
flexion. La scapula doit tourner vers le haut et se
déplacer en abduction sans se décoller.

Cote 5 : La scapula conserve sa position en ABD et RL


avec une résistance maximale
Cote 4 : La scapula s’affaisse en ADD et RM avec une
résistance maximale.
Cote 3 : La scapula se déplace dans toute l’amplitude
du mouvement sans se décoller du thorax, mais aucune
résistance n’est possible.

Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : assis au bord de table

Thérapeute : debout du côté à tester. Une main


soutient le bras en dessous du coude. L’autre main
palpe au niveau de l’angle inférieur de la scapula.

Test : Le thérapeute contrôle le mouvement


scapulaire. La scapula ne doit pas se décoller. Le
patient doit tenir son bras dans cette position.

Cote 2 : La scapula doit rester immobile ou partir


légèrement en ABD et RL
Cote 2- : la scapula fait des saccades ou part en ADD
ou RM
Cote 1 : Détection d’une contraction à la palpation
(juste devant l’angle inférieur)

Lors de l’observation statique et dynamique, on peut déjà avoir beaucoup d’information sur le dentelé antérieur.
Une scapula alata fait penser à une faiblesse de ce muscle. Un décollement du bord interne de la scapula lors des
mouvements actifs également.

12
Elévation de la scapula :
TRAPEZE SUPERIEUR – ELEVATEUR DE LA SCAPULA

Cotes 5, 4 et 3 :

Patient : assis au bord de table, les mains reposant


sur les cuisses.

Thérapeute : debout derrière le patient. Les mains


saisissent la partie sup de chaque épaule afin
d’appliquer une résistance vers le bas.

Test :
Le patient soulève les épaules.

Cote 5 : Mouvement complet et maintien de la position


en fin de course avec une résistance maximale
Cote 4 : Mouvement complet avec résistance forte à
modérée : les muscles peuvent céder en fin de course

Cote 3 :

Semblable, mais pas de résistance. Les épaules se


haussent dans toute l’amplitude du mouvement.

Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : couché en DV ou DD

Thérapeute : debout du côté à tester. Soutient


l’épaule à tester. Autre main palpe le trapèze sup
près de son insertion sur la clavicule ou adjacent
aux vertèbres cervicales.

Test : Le thérapeute soutenant l’épaule, le patient


glisse l’épaule vers l’oreille.

Cote 2 : Mouvement complet en position qui annule


l’effet de la pesanteur
Cote 1 : Détection d’une contraction à la palpation mais
sans mouvement observable

Une compensation par les rhomboïdes peut se produire. On observera une adduction et une sonnette médiale de
la scapula.

13
Adduction de la scapula:
TRAPEZE MOYEN
Cotes 5, 4 et 3 :

Patient : en DV avec épaule en bord de table, en


ABD de 90° et rotation neutre.

Thérapeute : debout du côté à tester. La main


applique une résistance vers le plancher.

Test : le patient fait une ABD horizontale du bras et


une ADD de la scapula.

Cote 5 : Mouvement complet en ADD de la scapula et


maintien de la position en fin de course avec une
résistance maximale
Cote 4 : Tolère une résistance forte à modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

Cotes 2, 1 et 0 :

Position semblable mais le thérapeute soutient le bras


du patient. Test identique.

Cote 2 : réalisation d’une partie de l’amplitude, scapula


délestée du poids du bras.
Cote 1 : palpation du muscle sur l’épine de la scapula à
partir de l’acromion et vers la colonne vertébrale

Compensations : Rhomboïdes  sonnette médiale de la scapula


Deltoïde postérieur  adduction horizontale du bras mais pas d’adduction de la scapula

Abaissement et adduction de la scapula (sonnette latérale) :


TRAPEZE INFERIEUR
Cotes 5, 4 et 3 :

Patient : DV avec MS à 145° d’ABD (aligné aux


fibres du trapèze inf)

Thérapeute : debout du côté à tester. La résistance


est appliquée vers le plancher.

Test : le patient lève le bras au moins jusqu’au


niveau de l’oreille et tient contre résistance

Cote 5 : Mouvement complet et maintien de la position


en fin de course avec une résistance maximale
Cote 4 : Mouvement complet avec résistance forte à
modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

14
Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : même position.

Thérapeute : le thérapeute soutient le bras du patient


sous le coude.

Test : le patient tente de soulever le bras.

Cote 2 : Mouvement complet de la scapula sans le poids


du bras.
Cote 1 : la contraction peut se palper dans la zone
triangulaire entre la racine de l’épine de la scapula et les
vertèbres thoraciques inférieures.

Adduction et sonnette médiale de la scapula:


RHOMBOIDES
Cotes 5, 4 et 3 :
Patient : DV avec l’épaule en RM et le bras en ADD
Thérapeute : debout du côté à tester. La résistance est
appliquée vers le bas et le dehors au niveau de l’humérus.
Les doigts utilisés pour la palpation sont enfoncé sous le
bord médial de la scapula.
Test : le patient décolle la main du dos et tire la scapula
en adduction. Une activité musculaire forte chassera les
doigts du thérapeute placés sous la scapula.
Cote 5 : Mouvement complet et maintien contre une résistance
maximale
Cote 4 : Mouvement complet avec résistance forte à modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : assis en bord de table, épaule en RM et bras en ADD


derrière l’épaule.

Thérapeute : le thérapeute soutient le bras du patient au poignet.


Palpation sous le bord médial de la scapula

Test : le patient tente de décoller la main du dos.

Cote 2 : Le patient réalise une partie de l’amplitude.


Cote 1 : Détection d’une contraction à la palpation mais sans mouvement
observable

15
Flexion de l’épaule :
DELTOIDE ANT, SUPRA-EPINEUX ET CORACOBRACHIAL
Cotes 5, 4 et 3 :
Patient : assis en bord de table, bras le long du corps,
avant-bras en pronation (pour éviter une compensation du
long chef du biceps)
Thérapeute : debout du côté à tester. La résistance est
appliquée sur la partie distale de l’humérus, l’autre main
stabilisant l’épaule.
Test : le patient fléchit l’épaule à 90° sans rotation
Cote 5 : Le patient tient la position finale contre résistance max
Cote 4 : tient contre résistance forte à modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : même position.

Thérapeute : le thérapeute soutient le bras du patient sous le


coude.

Test : le patient tente de soulever le bras.

Cote 2 : seulement une partie de l’amplitude


Cote 1 : le thérapeute palpe ou observe une contraction du deltoïde

Compensations : avec le biceps, le patient va faire une RL de l’épaule. Avec le trapèze supérieur, on observera
une élévation de l’épaule. Par le grand pectoral, le patient effectuera une ADD horizontale

Extension de l’épaule :
GRAND DORSAL, GRAND ROND, DELTOIDE POST

Cote 5, cote 4, cote 3, cote 2 et cote 1 :


Patient : DV avec les MS en RM le long du corps
Thérapeute : debout du côté à tester. La résistance est
mise sur la partie distale du bras.
Test : le patient fléchit soulève le bras en gardant le coude
en extension
Cote 5 : Mouvement complet et maintien contre une résistance
maximale
Cote 4 : Mouvement complet avec résistance forte à modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance
Cote 2 : seulement une partie de l’amplitude
Cote 1 : Pour le grand dorsal, palper sur le côté de la paroi
thoracique, en dessous et latéralement à l’angle inférieure de la
scapula. Les fibres postérieures du deltoïde se palpent sur la
partie post de l’épaule. Palper le petit (sup) et le grand rond
(inf) sur le bord latéral de la scapula, juste en dessous de
l’aisselle

16
Grand dorsal isolé :
Patient : même position. Epaule est élevée vers le
menton.
Thérapeute : le thérapeute saisit l’avant-bras au niveau
du poignet.
Test : le patient pousse en direction caudale.
Cote 5 : Mouvement complet et maintien contre une
résistance maximale
Cote 4 : Mouvement complet, mais l’épaule ne peut pas
résister à une forte résistance en fin de course
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

Possibilité d’effectuer le test pour le grand dorsal (cote 5) en position assise : push-up.

Abduction de l’épaule :
DELTOIDE MOYEN ET SUPRA-EPINEUX
Cotes 5, 4 et 3 :
Patient : assis en bord de table
Thérapeute : debout derrière le patient. La résistance est
appliquée en dessus du coude
Test : le patient fait une ABD jusqu’à 90°
Cote 5 : Mouvement complet et maintien contre une résistance
maximale
Cote 4 : Mouvement complet avec résistance forte à modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

Cote 2 :
Patient : même position.
Test : le patient tente de faire une ABD du bras.
Cote 2 : seulement une partie de l’amplitude

Cote 1 :
Patient : même position.
Thérapeute : Il prend le bras en berceau et le soutient à 90°
d’ABD. Palpation du deltoïde en dehors de l’acromion sur
la partie sup de l’épaule. Le supra-épineux se palpe dans la
fosse supra-épineuse.
Test : le patient tente de maintenir le bras dans cette
position.

Si le patient cherche à compenser avec le long chef du biceps, l’épaule tournera en rotation latérale et le coude se
fléchira.

17
Abduction horizontale de l’épaule :
DELTOIDE POSTERIEUR
Cotes 5, 4 et 3 :

Patient : en DV avec épaule en bord de table, en


ABD de 90° et coude fléchi.

Thérapeute : debout du côté à tester. La main


applique une résistance vers le plancher au niveau de
la partie distale du bras.

Test : le patient fait une ABD horizontale du bras.

Cote 5 : Mouvement complet et maintien contre une


résistance maximale
Cote 4 : Mouvement complet avec résistance forte à
modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : assis en bord de table.

Thérapeute : le thérapeute soutient l’avant-bras sur sa partie


distale et la palpation se fait à la face postérieure de l’épaule

Test : le patient tente de mobiliser son bras en ABD horizontale.

Cote 2 : seulement une partie de l’amplitude


Cote 1 : le thérapeute palpe une contraction du deltoïde

Attention de maintenir le coude en flexion pour éviter la compensation par le long chef du triceps.

Adduction horizontale de l’épaule :


GRAND PECTORAL
Cotes 5, 4 et 3 (muscle entier) :

Patient : en DD. Epaule à 90° d’ABD, coude fléchi à 90°

Thérapeute : debout du côté à tester. La main applique


une résistance au niveau de la partie distale de l’avant-
bras.

Test : le patient fait une ADD horizontale du bras.

Cote 5 : Mouvement complet et maintien contre une


résistance maximale
Cote 4 : Mouvement complet avec résistance forte à modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

18
Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : même position.

Thérapeute : le thérapeute soutient l’avant-bras sur sa


partie distale et la palpation se fait à la face
postérieure de l’épaule

Test : le patient tente de mobiliser son bras en ABD


horizontale.

Cote 2 : le patient fait une ADD horizontale dans toute


l’amplitude, avec le poids du bras soutenu par le
thérapeute
Cote 1 : le thérapeute palpe une contraction

Pour le chef sternal, on positionne l’épaule à 120° d’ABD et pour le chef claviculaire à 60° d’ABD.

Rotation latérale de l’épaule :


INFRA-EPINEUX ET PETIT ROND
Cotes 5, 4 et 3 :
Patient : en DV. Epaule à 90° d’ABD, coude fléchi à
90°
Thérapeute : debout du côté à tester. Deux doigts
appliquent une résistance au niveau du poignet. L’autre
main soutient le coude afin de fournir une contre-
pression en fin de course.
Test : le patient fait une RL.
Cote 5 : Mouvement complet et maintien contre une
résistance maximale à deux doigts
Cote 4 : Mouvement complet mais les muscles cèdent en fin
de course
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : même position. Le MS entier pend en


rotation neutre (paume de la main contre la table)

Thérapeute : Palper le petit rond au niveau du bord


axillaire de la scapula et l’infra-épineux dans la fosse
infra-épineuse.

Test : le patient tente de faire une RL

Cote 2 : le patient réalise l’amplitude complète


Cote 1 : le thérapeute palpe une contraction

Pour les tests en rotation de l’épaule, la résistance doit être appliquée progressivement et lentement, afin d’éviter
toute blessure. Attention de ne pas confondre la supination avec la rotation latérale de l’épaule dans les cotes 1 et
2.

19
Rotation médiale de l’épaule :
SUBSCAPULAIRE

Cotes 5, 4 et 3 :

Patient : en DV. Epaule à 90° d’ABD, coude fléchi à 90°

Thérapeute : debout du côté à tester. La main applique


une résistance sur la face palmaire de l’avant-bras.
L’autre main soutient le coude afin de fournir une contre-
pression.

Test : le patient fait une RM.

Cote 5 : Mouvement complet et maintien contre une résistance


maximale
Cote 4 : Mouvement complet contre une résistance forte à
modérée
Cote 3 : Mouvement complet sans résistance

Cotes 2, 1 et 0 :

Patient : même position. Le MS entier pend en


rotation neutre (paume de la main contre la table)

Thérapeute : Palper le subscapulaire qui est


profondément enfoui dans le creux axillaire.

Test : le patient tente de faire une RM.

Cote 2 : le patient réalise l’amplitude complète


Cote 1 : le thérapeute palpe une contraction

Pour les tests en rotation de l’épaule, la résistance doit être appliquée progressivement et lentement, afin d’éviter
toute blessure. Attention de ne pas confondre la pronation avec la rotation médiale de l’épaule dans les cotes 1 et
2.

 Bibliographie
Hislop H & Montgomery J. (2006). Le bilan musculaire de Daniels & Worthingham. Techniques de testing
manuel. Issy-les-Moulineaux : Masson

20
Tests d’extensibilité musculaire

SCM droit
Position du patient: en DD, la tête en débord de table
Position du thérapeute: en bout de table, assis ou debout, soutenant la
tête du patient avec ses mains et son tronc

Evaluation :
• Il induit une rotation G de la tête du patient afin de mettre en
évidence le SCM D
• Avec la main D, il prend appui sur le manubrium et le tiers
proximal de la clavicule D
• Il rajoute une extension du rachis cervical jusqu’à une mise en
tension (MET) du muscle en question; il évalue cette MET et la
compare avec l’autre côté
Traitement:
• Une fois la MET ressentie, il demande au patient d’inspirer
profondément et d’expirer et, à la fin de chaque expiration, il
majore doucement la MET par un appui additionnel caudal sur le
manubrium et la clavicule (et une légère augmentation
d’extension du rachis cervical)
• Répéter la manœuvre 3X

Trapèze supérieur gauche


Position du patient: en DD, la tête en appui sur la table
Position du thérapeute: en bout de table, assis ou debout

Evaluation :
• Le thérapeute soulève la tête du patient à 45° de flexion; il la
supporte avec ses mains et son tronc.
• Avec sa main gauche, il prend appui au-dessus du moignon de
l’épaule G et l’abaisse
• Avec la main D et le tronc, il induit une inclinaison latérale D et
rotation G du rachis cervical (et de la tête) jusqu’à la MET du
muscle en question
• Un léger appui additionnel de la main G au-dessus du moignon
de l’épaule permet d’affiner la MET; il évalue cette MET et la
compare avec l’autre côté
Traitement:
• Il demande au patient d’inspirer profondément et d’expirer et, à
la fin de chaque expiration, il majore doucement la MET par un
abaissement additionnel du moignon de l’épaule G
• Répéter la manœuvre 3X

21
Elévateur de la scapula gauche

Position du patient: en DD, la tête en appui sur la table


Position du thérapeute: en bout de table, assis ou debout, soutenant la
tête du patient avec ses mains et son tronc

Evaluation :
• La main G du thérapeute vient prendre appui sur l’épine de la
scapula G et l’abaisse
• Le thérapeute positionne la tête du patient à 50-60° de flexion
avec sa main D et son tronc.
• Il induit ensuite une inclinaison latérale et rotation D du rachis
cervical (et de la tête) jusqu’à la MET du muscle en question
• Un léger appui additionnel de la main G sur l’épine de la scapula
permet d’affiner la MET; il évalue cette MET et la compare avec
l’autre côté

Traitement:
• Il demande au patient de soulever légèrement la scapula G contre
la résistance de sa main pendant 4 secondes et de relâcher
pendant 6 à 8 secondes (contracter-relâcher)
• Répéter la manœuvre 3X

Scalènes antérieur et moyen gauches


Position du patient: en DD, la tête en appui sur la table
Position du thérapeute: en bout de table, assis ou debout, soutenant la
tête du patient avec ses mains et son tronc

Evaluation
• Avec sa main droite, il prend appui sur la 1ère et 2ème côtes G sous
le tiers proximal de la clavicule G
• Avec sa main D et le tronc, il induit une inclinaison latérale D du
rachis cervical jusqu’à la MET du muscle en question
• Un léger appui additionnel de la main G sur les 1ère et 2ème côtes
permet d’affiner la MET (le thérapeute peut aussi induire une
légère extension du rachis cervical); il évalue cette MET et la
compare avec l’autre côté

Traitement:
• Il demande au patient d’inspirer profondément et d’expirer et, à
la fin de chaque expiration, il majore doucement la MET par un
abaissement additionnel de la 1ère et 2ème côte G
• Répéter la manœuvre 3X

22
Grand pectoral gauche
Muscle à 3 faisceaux
Position du patient: en DD, les genoux fléchis
Position du thérapeute: du côté G du patient

Evaluation :
• Pour le faisceau claviculaire, avec sa main G, il vient prendre
appui sur le tiers médial-moyen de la clavicule afin de la
stabiliser. Avec sa main D, il positionne le bras du patient à 60°
d’abduction.
• Pour le faisceau costale, l’appui de la main G du thérapeute se
fait sur le thorax moyen. Le bras du patient est positionné à 90°
d’abduction.
• Pour le faisceau abdominal, l’appui de la main G du thérapeute
se fait sur le thorax inférieur. Le bras du patient est positionné à
120° d’abduction.
• Pour chacun de ces faisceaux, une MET est obtenue par une
extension horizontale et une rotation latérale du bras. Une fois
obtenue, elle est évaluée et comparée avec l’autre côté.

Traitement:
• Il demande au patient d’abaisser ses genoux controlatéralement.
Le patient soulève doucement son bras contre la résistance du
thérapeute vers :
o La flexion, l’adduction et la rotation médiale pour le
faisceau claviculaire
o L‘adduction horizontale et la rotation médiale pour le
faisceau costal
o L’extension, l’adduction et la rotation médiale pour le
faisceau abdominal
• Chaque contraction est maintenue 4 secondes et relâcher 6 à 8
secondes
• Répéter la manœuvre 3X

Petit pectoral gauche


Position du patient: en DD, la tête en appui sur la table, son épaule G
positionnée en élévation
Position du thérapeute: du côté G du patient

Evaluation :
• Avec sa main D, le thérapeute prend appui sur les 3ème, 4ème et
5ème côtes du patient. La main G, positionnée au dessus du
processus coracoïde du patient, induit un mouvement d’élévation
et de rétropulsion du moignon de l’épaule et de la scapula
jusqu’à la MET. Il évalue cette MET et la compare avec l’autre
côté.

Traitement :
• On demande au patient de faire un abaissement et une
antépulsion du moignon de l’épaule et de la scapula pendant 4
secondes et de relâcher 6 à 8 secondes (contracter-relâcher). Il
répète la manœuvre 3x. Entre chaque contraction, l’élévation et
la rétropulsion du moignon de l’épaule et de la scapula sont
majorées à la prochaine MET.

23
Deltoïde postérieur gauche
Position du patient: assis
Position du thérapeute: derrière le patient

Evaluation :
• Avec sa main G, le thérapeute stabilise la scapula G du patient en
prenant appui sur son épine et son bord axillaire.
• Avec sa main D, il induit un mouvement de flexion horizontale
du bras G jusqu’à la MET. Il évalue cette MET et la compare
avec l’autre côté.

Traitement :
• On demande au patient de faire une extension horizontale du bras
pendant 4 secondes et de relâcher 6 à 8 secondes (contracter-
relâcher). Il répète la manœuvre 3x. Entre chaque contraction, la
flexion horizontale de l’épaule est majorée à la prochaine MET.

Long chef du biceps brachial gauche


Position du patient: en DD, la tête en appui sur la table
Position du thérapeute: du côté G du patient

Evaluation :
• La main D du thérapeute prend appui sur la face antérieure de
l’épaule pour la stabiliser. Avec sa main G, il positionne le coude
et l’avant-bras du patient respectivement en extension et en
pronation. Il induit une extension de l’épaule jusqu’à la MET. Il
évalue cette MET et la compare avec l’autre côté.

Traitement :
• On demande au patient de faire une flexion de l’épaule pendant 4
secondes et de relâcher 6 à 8 secondes (contracter-relâcher). Il
répète la manœuvre 3x. Entre chaque contraction, l’extension de
l’épaule est majorée à la prochaine MET.

Triceps brachial gauche

Position du patient: assis


Position du thérapeute: derrière le patient

Evaluation :
• Avec sa main D, le thérapeute prend appui sur la scapula et la
face postérieure de l’épaule D du patient pour la stabiliser. Il
positionne le coude G du patient en fin d’amplitude de flexion. Il
la maintient et induit une flexion de l’épaule G jusqu’à la MET.
Il évalue cette MET et la compare avec l’autre côté.

Traitement :
• On demande au patient de faire une extension de l’épaule
pendant 4 secondes et de relâcher 6 à 8 secondes (contracter-
relâcher). Il répète la manœuvre 3x. Entre chaque contraction, la
flexion de l’épaule est majorée à la prochaine MET.

24
Rhomboïdes gauches
Position du patient: DL droit
Position du thérapeute: face au patient

Evaluation :
• Le thérapeute prend appui sur la scapula G et l’amène en Abduction.
Il évalue la MET et la compare avec l’autre côté.

Traitement :
• On demande au patient de faire une adduction de la scapula pendant
4 secondes et de relâcher 6 à 8 secondes (contracter-relâcher). Il
répète la manœuvre 3x. Entre chaque contraction, l’abduction de la
scapula est majorée à la prochaine MET.

Grand dorsal droit


Position du patient: en DL G, un coussin sous la crête iliaque pour
induire une légère inclinaison latérale G du tronc.
Position du thérapeute: debout, derrière et à la tête du patient

Evaluation :
• Avec sa main D, le thérapeute prend appui sur la crête iliaque du
patient pour la stabiliser. Avec sa main G, il induit une flexion et
une rotation latérale de l’épaule jusqu’à la MET. Il évalue
cette MET et la compare avec l’autre côté.

Traitement :
• On demande au patient de faire une extension et une rotation
médiale de l’épaule pendant 4 secondes et de relâcher 6 à 8
secondes (contracter-relâcher). Il répète la manœuvre 3x. Entre
chaque contraction, la flexion et la rotation latérale de l’épaule
sont majorées à la prochaine MET.

5. PALPATION

 OBSERVATION DE LA PEAU SECONDAIRE AU GESTE:


1. Modifications circulatoires: rougeur, pâleur, ecchymose
2. Modifications mécaniques: ciccatrice normale ou chéloïde, accidentelle ou
chirurgicale

 APPRECIATION THERMIQUE = état vasculaire local

 MOITEUR = dysfonctionnement neuro-végétatif local

 CONSISTANCE DU GRAIN DE PEAU


(ferme, lâche, molle)

 EXTENSIBILITE TISSULAIRE
(effort pour former et décoller)

 ELASTICITE DE LA PEAU
(appréciation lors de son relâchement)

25
6. EXAMEN NEUROLOGIQUE
 Myotomes: permet de faire le lien entre une diminution de force d’un muscle du
complexe de l’épaule et une atteinte de la racine motrice de(s) niveau(x) rachidien(s)
correspondant à ce muscle (C4  T1)
 Dermatomes: permet de faire le lien entre un changement de la sensibilité
(superficielle/profonde) dans la région de l’épaule et une atteinte de la racine sensitive
de(s) niveau(x) rachidien(s) correspondant à la zone affectée (C4  T1)
 Réflexes: permet d’évaluer la conductibilité nerveuse de la boucle sensitivo-motrice
d’un niveau rachidien donné
(réflexes bicipitaux et tricipitaux)

8. TESTS SPECIFIQUES EPAULE


A) Test de la coiffe des rotateurs

TEST DE JOBE (SUPRA-EPINEUX)


Bras à 90° abduction/plan de l’omoplate, en rotation médiale;
+ si douleur à la résistance (dirigée vers le sol). Si le sujet ne
résiste pas avec une chute du bras, possible rupture du tendon.

Bonne sensibilité (de 86 à 95%), moins bonne spécificité (50


à 76%)

TEST DE PATTE (INFRA-EPINEUX ET PETIT-ROND)


90° abduction, rotation latérale; résistance à la rotation
latérale ; douleur ou incapacité à exécuter ce mouvement

Bonne sensibilité (de 79 à 92%), moins bonne spécificité (de


30 à 67%)

TEST DE GERBER
Main dans le dos au niveau de la ceinture, l’examinateur décolle
la main en tenant le coude fléchi à 90°. Le patient doit tenir cette
position. Le test est positif quand la main part comme un ressort
frapper le dos.

Test avec une bonne sensibilité et une bonne spécificité

PALM-UP (LONG CHEF DU BICEPS)


Flexion, abduction, supination et reproduction d’une
douleur contre résistance

Bonne sensibilité (de 63 à 90%), mauvaise spécificité


(de 14 à 47%)

26
B) Tests d’Appréhension
ANTERIEUR
En abduction, rotation latérale et légère translation
antérieur de la tête humérale. Le test est positif s’il
reproduit une sensation d’instabilité chez le sujet

POSTERIEUR
90° de flexion, rotation médiale et compression axiale depuis le
coude. Le test est positif s’il reproduit une sensation d’instabilité
chez le sujet

INFERIEUR (SIGNE DU SILLON)


Traction caudale dans l’axe du bras, coude à 90° de
flexion. L’apparition d’un sillon à la face externe du
deltoïde, sous l’acromion, traduit une subluxation
inférieure de la tête humérale.

C) Tests de l’acromio-claviculaire
MOBILISATION AP ET PA

ADDUCTION HORIZONTALE PASSIVE


Positif si douleur

27
D) Tests de conflits sous-acromial
TEST DE NEER
Le thérapeute stabilise la scapula et force l’élévation du bras
avec l’autre main. Le test est positif s’il déclenche une douleur.

Bonne sensibilité (de 78 à 89%)

TEST DE HAWKINS
Douleur reproduite à la rotation médiale passive, le bras à 90° de
flexion.
Bonne sensibilité (de 78 à 89%)

TEST DE YOCUM
Douleur reproduite contre résistance de la flexion du bras, le
coude en flexion de façon à ce que la main du coté que l’on
teste repose sur l’épaule controlatérale. Le test est positif s’il
reproduit des douleurs antérieures.

Bonne sensibilité (de 78 à 89%)

Bibliographie
• Cleland, J. (2007). Examen clinique de l’appareil locomoteur. Tests, évaluation et niveaux de preuves.
Issy-les-Moulineaux : Masson
• Delbarre, I. (2008). Goniométrie : manuel d'évaluation des amplitudes articulaires des membres et du
rachis. Issy-les-Moulineaux : Elsevier Masson
• Fritsch, C. & Weber M. Examen clinique de l’épaule.
• Hanchard N, Cummins J & Jeffries C. (2004). Evidence-based clinical guidelines for the diagnosis,
assessment and physiotherapy management of shoulder impingement syndrome. Chartered Society of
Physiotherapy, London, UK
• Hertling, D, Kessler, RM (2006) Management of common musculoskeletal disorders. Physical therapy:
principles and methods. 4th Edition. Lippincott Williams & Wilkins
• Houglum P (2005). Therapeutic exercise for musculoskeletal injuries (2nd Edition). Human Kinetics.
• Konzelmann M. (2003). Examen clinique de l’épaule. Clinique Romande de Réadaptation

28

Vous aimerez peut-être aussi