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Plan de TD

Définition :
qu'est-ce qu'un muscle ?
• Les muscles sont des tissus contractiles qui permettent la réalisation
de différents gestes et notamment d'animer certaines parties du
corps. La forme des muscles peut être allongée, plate ou circulaire
selon leur position dans leur corps et leur fonction. L'ensemble des
muscles du corps représente 30 à 40 % de l'ensemble du poids
corporel. Ils sont principalement constitués d'eau (80 %), mais
comportent aussi des protéines (17 %), du glycogène (1 %),
des lipides (1 %) et des sels minéraux (1 %
• La fonction musculaire: est la capacité que les muscles ont de se
contracter, donc de produire un mouvement, que celui-ci soit
volontaire (muscles striés) ou involontaires (muscles lisses)
Types de muscles

• Il en existe trois types de muscles en fonction de leur localisation et


de leur fonction :
• Les muscles lisses, tels que ceux présents au niveau de l'estomac, qui
fonctionnent sans stimulus volontaire (c'est-à-dire sans la volonté).
• Le muscle strié cardiaque (le myocarde) qui est un muscle différent
des autres, notamment car il est soumis à l'influence des hormones,
et se contracte de façon involontaire.
• Les muscles striés squelettiques qui sont liés aux os et permettent de
se mouvoir. Ils sont contrôlés par la volonté.
Constitution du muscle strié squelettique
• Les muscles squelettiques permettent les mouvements du corps humain.
• Ils sont composés de 3 types de fibres musculaires qui permettent
différents types de contractions.
• Les fibres type I: développent moins de force mais sont les plus endurantes
( - fatigables) fonctionnant en mode oxydatif : aérobie

• Les fibres type II plus rapides fonctionnant en anaérobie. Divisées en


• IIb: les plus rapides et les plus fatigables
• IIa sont moins fatigables et développent une force modérée,
Liste des principaux muscles

• On repartit les muscles sous forme de groupes musculaires selon leur


localisation anatomique et leur fonction commune :
• Les muscles de la tête qui permettent de contrôler les mouvements
des yeux et du visage pour montrer des expressions mais aussi de
permettre la mastication par exemple. On retrouve principalement le
muscle masséter, zygomatique, occipito-frontal ou orbitaire des lèvres
ou le corugator (autour des yeux).
• Les muscles du cou qui permettent d'orienter la tête dans toutes les
directions et de lever les épaules. On retrouve principalement les
muscles scalènes, le muscle sterno-cléido-mastoïdien ou les trapèzes.
Les muscles du tronc qui participent principalement à la respiration et
aux mouvement de la colonne vertébrale. Le muscle diaphragme est
l'un des plus importants, mais on retrouve aussi le grand pectoral, les
deltoïdes, le grand dorsal, les muscles intercostaux, le muscle carré des
lombes ou les muscles érecteurs du rachis.
Les muscles des membres supérieurs comme les biceps, les triceps, les
fléchisseurs de l'avant-bras, ou les extenseurs de l'avant-bras et les
muscles des doigts, qui permettent de prendre des objets, de soulever,
de lancer ou de lever les bras.
Les muscles des membres inférieurs comme les fessiers, les
abducteurs, les adducteurs, les ischio-jambiers, les quadriceps, les
jumeaux ou les muscles des pieds qui permettent de marcher, courir,
s'assoir ou sauter
NOTION DE CHAÎNES MUSCULAIRES
La chaîne musculaire est l’ensemble des muscles mis en jeu dans
un mouvement.
Elle peut travailler :
• En chaîne cinétique fermée lorsque l’extrémité distale est fixe
(ex : accroupissement)
• En chaîne cinétique ouverte, lorsque l’extrémité distale est
libre (ex : un shoot au football)
• On parle de chaine cinétique semi-fermée lorsque l’extrémité
distale est libre, se déplace mais rencontre une résistance
importante (ex : vélo).
COURSE DE TRAVAIL MUSCULAIRE

La course de travail caractérise le secteur angulaire d’activité que l’on


souhaite privilégier au cours des exercices.
Elle se définit par rapport aux points d’insertion du muscle étudié :
• Course interne lorsque les points d’insertion sont rapprochés (muscle en
position de raccourcissement maximal)
• Course externe lorsque les points d’insertion sont éloignés (muscle en
position d’étirement maximal)
• Course intermédiaire entre les deux positions extrêmes.
TYPE DE CONTRACTION MUSCULAIRE
1- Travail statique ou isométrique
• Se définit par l’absence de mouvements lors de la contraction du fait de l’égalité
entre la force développée et la résistance opposée. En fait, l’ajustement
permanent entre ces deux forces entraîne malgré tour des micromouvements.

• La contraction isométrique peut être réalisée dans les différentes courses de


travail du muscle. La force développée et le temps de travail sont choisis en
fonction de l’objectif thérapeutique et du contexte pathologiques depuis
l’immobilisation sous contention, où ce mode d’exercice permet de lutter
efficacement contre l’amyotrophie, jusqu’à la phase de réentrainement à l’effort.

• Ce mode de contraction permet de contrôler facilement les contraintes exercées


sur le muscle lui-même et les structures environnantes (articulations en
particulier). Il est particulièrement adapté au renforcement des muscles toniques
antigravitaires, riches en fibres de type I.
2- Travail dynamique
• On peut différencier les contractions dynamiques selon les mouvements
réalisés par les insertions musculaires :
• Le rapprochement de celles-ci correspond à un travail en concentrique
(travail dit « positif ») : force développée supérieure à la résistance opposée

• L’éloignement des points d’insertion au cours de la contraction correspond


à un travail en excentrique ; la contraction du muscle entraine un freinage,
autrement dit un ralentissement du mouvement provoqué par la force
extérieure (travail « négatif ») : force développée inférieure à la résistance
opposée.
A-Travail en concentrique
Est favorable à la récupération de l’amyotrophie, notamment lorsque
les structures tendineuses et musculaires sont encore fragiles.

B-Travail en Excentrique
Est plus proche de la fonction car retrouvé dans beaucoup d’activités
de la vie quotidienne. Ex: dans la marche
EVALUATION DE LA FORCE MUSCULAIRE
• La force musculaire doit être exprimée en fonction d'une échelle graduée.
L'échelle suivante, initialement développée par le Medical Research
Council of the United Kingdom, est à présent universellement utilisée:
• 0: pas de contraction musculaire visible
• 1: contraction musculaire visible sans mouvement
• 2: mouvement des membres mais pas contre la pesanteur
• 3: mouvement possible contre la pesanteur mais pas contre résistance
• 4: mouvement possible contre au moins une certaine résistance
• 5: force normale
• La difficulté de cette échelle ou d'autres échelles similaires réside dans le
grand écart de force qui peut exister entre les degrés 4 et 5.
Les principaux muscles et leurs évaluation

• Membre superieur
Membre inferieur

• Muscles de la marche
• Hanche: psoas iliaque, moyen fessier , grand fessier
• Genou: quadriceps, ischio-jambiers
• Cheville: triceps sural , jambier antérieur , jambier postérieur
pathologies des muscles
• Le muscle peut être le siège de diverses pathologies :
• Le myome, une tumeur bénigne du tissu musculaire, qui peut toucher n'importe quel
tissu musculaire lisse ou plus rarement au niveau des fibres musculaires striées comme le
myocarde et les muscles squelettiques.
• Les myopathies, des maladies du muscle responsables d'une faiblesse musculaire ou
d'une intolérance à l'exercice avec des douleurs, des crampes, et une sensation
d'épuisement. Elles peuvent aller jusqu'à des épisodes de destruction musculaire
(rhabdomyolyse) provoqués par l'exercice. Elles sont le plus souvent génétiques et pour
l'instant difficiles à traiter.
• Les maladies neuromusculaires qui atteignent les cellules nerveuses qui contrôlent les
muscles. Elles provoquent souvent une amyotrophie des muscles, c'est à dire une perte
de volume et de fonction. C'est le cas par exemple des amyotrophies spinales, de la
sclérose latérale amyotrophique, des neuropathies périphériques, ou de la myasthénie.
• Les traumatismes (en particulier chez le sportif), qui peuvent apparaître de façon brutale
ou chronique. Ils provoquent en général des douleurs pendant ou après l'effort avec une
impotence fonctionnelle. Ils vont de la simple contracture ou courbature, à l'élongation,
et même a la déchirure (claquage)
Merci pour votre attention

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