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MAL DE DOS

Lundi 18 Octobre 2021

De nombreuses personnes souffrent de mal de dos (encore appelé dorsalgie ou lombalgie). La prise
en charge du mal de dos vise à calmer la douleur et éviter les récidives.

QU’EST-CE QUE LE MAL DE DOS ?

Le mal de dos, encore appelé lombalgie ou lombalgie commune, est l'une des principales causes de
consultation médicale. De nombreuses personnes en souffrent occasionnellement, en particulier
avant 65 ans. Un travail physique éprouvant est susceptible d'entraîner des troubles, mais la
sédentarité et le stress constituent également deux causes fréquentes des problèmes de dos. Les
tensions musculaires, aggravées par des contrariétés, peuvent les favoriser, ainsi que les hernies
discales, l’arthrose, la grossesse ou l’ostéoporose, par exemple.

QUELS SONT LES SYMPTÔMES DU MAL DE DOS ?

Les douleurs du dos apparaissent plus fréquemment au niveau du cou et du bas du dos. Il s'agit en
général de douleurs sourdes et pénétrantes qui augmentent lors d'un mouvement de la colonne
vertébrale, et même en toussant ou en riant. Elles irradient parfois dans les bras ou les jambes dans
le cas de douleurs sciatiques. Les muscles du dos sont contractés. Dans la plupart des cas, la
position couchée soulage, car elle décharge la colonne vertébrale du poids du corps.

QUELLES SONT LES COMPLICATIONS ÉVENTUELLES DU MAL DE DOS ?

Souvent, les douleurs du dos sont bénignes et disparaissent spontanément en quelques jours ou
quelques semaines (dans 90 % des cas, la guérison spontanée est observée en six semaines).
Néanmoins, plus d'un patient sur 2 connaît une récidive dans l'année. Le mal de dos chronique est
défini comme une lombalgie qui dure plus de trois mois malgré les traitements. On estime qu'elle
représente 10 % des cas de lombalgie. Elle affecte toutes les activités de la vie et peut, à la longue,
provoquer une dépression.

Certaines douleurs du dos peuvent elles-mêmes être provoquées par des complications, par exemple
un tassement d'une vertèbre en cas d'ostéoporose.

Qu’appelle-t-on lumbago ?
Le lumbago (ou lombalgie aiguë) se manifeste par des douleurs subites et violentes dans la région
du bas du dos (tour de reins). Celles-ci surviennent à la suite d’un geste un peu brusque ou lorsqu’on
a soulevé une charge lourde. Elles sont parfois tellement fortes que tout mouvement du dos devient
impossible. Lorsque la personne est assise, elle peut avoir du mal à se relever et doit parcourir
plusieurs mètres avant de recouvrer la station debout. Les muscles dorsaux du bas du dos se
contractent, accentuant les souffrances. Le rire et la toux peuvent eux aussi déclencher des crises
douloureuses. Le lumbago nécessite toujours une consultation médicale.
Les douleurs de dos peuvent avoir de très nombreuses origines, que l’on peut classer en cinq
familles.

LES PROBLÈMES MÉCANIQUES


Défauts de posture lorsque la musculature dorsale trop faible. Cette situation entraîne des
contractures musculaires et un déséquilibre de la colonne.
Tensions musculaires, aggravées par des contrariétés (stress, anxiété, etc.).
Lésion d’un des disques situés entre les vertèbres, qui peut s’affaisser ou faire pression sur la
moelle épinière ou les racines des nerfs (hernie discale) provoquant ainsi des douleurs
cervicales (névralgie cervico-brachiale), un lumbago ou des douleurs sciatiques.
Modifications des articulations vertébrales, liées à l’âge (arthrose).
Malformations de la colonne vertébrale.
Tassement de vertèbres lié à l’ostéoporose.
Douleurs dorsales en cours de grossesse : une femme enceinte sur deux souffre de mal de dos.
Le poids du ventre augmente et les hormones de la grossesse provoquent un relâchement des
ligaments de la colonne vertébrale.

LES SUITES DE TRAUMATISMES DU DOS


Élongations ou lésions de la musculature dorsale, à la suite d’un mouvement violent (« tour de
rein ») ou d’un choc par exemple.
Fracture de vertèbre ou tassement consécutif à un choc.

LES PROBLÈMES INFLAMMATOIRES OU INFECTIEUX


Affections inflammatoires des articulations vertébrales (spondylarthrites), des vertèbres ainsi
que des ligaments ou des muscles qui leur sont rattachés.
Rarement, infection d’un disque intervertébral.
Zona intercostal (infection d’un nerf par le virus de la varicelle).

LES IRRADIATIONS DOULOUREUSES LORS DE CERTAINES MALADIES


Dans ce genre de cas les douleurs, bien que ressenties dans le dos, proviennent d’organes
internes. Quelques exemples :
Irradiations de douleurs en provenance de la vésicule biliaire ou du foie (coliques hépatiques).
Irradiations de douleurs en provenance d’un rein (coliques néphrétiques).
Irradiations d’une douleur cardiaque (infarctus, angine de poitrine, péricardite).
Irradiations d’une maladie du pancréas.
Douleur de l’enveloppe des poumons (pleurésie, pneumothorax).

DES DOULEURS DITES « FONCTIONNELLES »


Divers facteurs peuvent accentuer des douleurs dorsales préexistantes.
Douleurs dorsales en période de règles.
Maladies psychiques ou psychosomatiques.
Douleurs liées à l’irritation d’un nerf situé entre les côtes.

Les lombalgies chroniques


Définies comme persistant plus de trois mois en dépit d’un traitement adapté, les lombalgies
chroniques diminuent la qualité de vie et favorisent la désinsertion socioprofessionnelle de ceux qui
en souffrent. Elles touchent 10 % des patients atteints d’un premier épisode de lombalgie aiguë. Les
causes de la lombalgie chronique sont multiples, difficiles à identifier et souvent intriquées : usure
des disques intervertébraux, arthrose vertébrale, déformations de la colonne vertébrale, antécédents
de traumatisme du dos. Elle est favorisée par le surpoids, l'absence d'activité physique, le port
répété de charges lourdes, l'existence de difficultés professionnelles ou de troubles psychologiques.
Certaines professions (ouvriers du bâtiment, agriculteurs, chauffeurs de poids-lourds, déménageurs,
personnel soignant) sont particulièrement exposées.
QUELLES SONT LES MESURES POUR SE PROTÉGER DU MAL DE DOS ?
Lorsque la douleur du dos est due à des problèmes mécaniques ou musculaires, un certain
nombre de mesures simples permettent de l’éviter.
Tenez-vous droit. Évitez de courber le dos. Prenez l’habitude de vous accroupir lorsque vous
voulez faire quelque chose près du sol, ou lorsque vous soulevez un poids : l’effort portera sur
vos jambes et non sur votre dos. Si vous devez rester debout longtemps, essayez de surélever
un pied (sur un petit tabouret, une boîte de chaussures, sur le rebord d’un trottoir, etc.).
Portez les charges près du corps. Lorsque vous portez un bagage, tenez-le le plus près
possible de votre corps. Plus il est éloigné, plus il soumet la colonne vertébrale à des tractions
intenses. D’une manière générale, évitez de porter des poids de plus de 10 kilos.
N’infligez pas de torsions à votre colonne vertébrale. Si vous devez soulever un paquet pour le
déplacer d’une courte distance, évitez de pivoter en posture penchée. Accroupissez-vous,
soulevez-le en vous aidant de vos jambes tout en gardant le dos droit et, une fois debout,
retournez-vous pour vous retrouver face à l’endroit où vous voulez le poser.
Adoptez une posture correcte en travaillant. Choisissez un siège soutenant bien le dos et
asseyez-vous confortablement, le dos bien droit. Placez un oreiller ou une serviette roulée
derrière le bas de votre dos pour un soutien supplémentaire. Si vous restez assis longtemps, il
est judicieux de détendre de temps en temps vos muscles dorsaux en vous levant, en marchant
ou en vous étirant. Les muscles de la nuque devraient être régulièrement mis en mouvement,
moulinets des bras, haussements d’épaule, mouvements de la tête, etc.
Chaussez-vous convenablement. Les talons hauts entraînent une mauvaise posture et une
courbure artificielle de la colonne vertébrale ; si vous avez de fréquents maux de dos, portez
plutôt des chaussures assez basses offrant un bon soutien.
Dormez confortablement. Un matelas ferme et un sommier correct préviennent les problèmes
de dos. Veillez à ce que votre nuque soit bien soutenue pendant le sommeil. Certains oreillers
favorisent la détente musculaire de la nuque.
Faites du sport. Muscler son dos et développer des abdominaux solides déchargent la colonne
et ses disques intervertébraux. C’est pourquoi il importe de bien l’entraîner par une gymnastique
spéciale ou un sport adéquat, telles la natation, la gym douce et la musculation du dos. Il existe
des « écoles du dos » où l’on apprend à se tenir correctement, à renforcer sa musculature
dorsale et abdominale, et à se détendre.
Des chercheurs australiens et brésiliens ont analysé plusieurs études concernant la prévention
du mal de dos. Ils ont montré que l’exercice physique spécifique (étirements, renforcement et
tonification de la ceinture abdominale et des muscles du dos, exercices visant à corriger de
mauvaises postures, etc.), seul ou avec une éducation du patient, permet une meilleure
prévention du mal de dos (en savoir plus dans les Actualités du 11 février 2016).
Perdez du poids. Le surpoids charge la colonne vertébrale et peut ainsi provoquer le mal de
dos.
En voiture, apprenez à vous asseoir. Pour vous installer dans une voiture, asseyez-vous en vous
présentant par le dos. Ensuite rentrez une jambe, puis l’autre. Pour sortir, procédez de manière
inverse. N’hésitez pas à vous servir du dossier du siège pour vous aider à vous relever.
Conduisez confortablement. Si vous devez effectuer un long trajet, placez un petit coussin
dans le bas de votre dos et modifiez sa position de temps en temps. Arrêtez-vous toutes les
deux heures pour faire quelques pas.

QUE PUIS-JE FAIRE EN CAS DE MAL DE DOS ?


Le repos fait partie du traitement du mal de dos. Attention cependant, l’immobilité complète
dans un lit est le plus souvent néfaste ! Pour maintenir sa musculature, il est indispensable de
rester mobile.
Dormez sur le côté, avec un coussin entre les genoux. La plus mauvaise position en cas de mal
de dos consiste à être couché sur le ventre.
L’application de chaleur sous forme de bains ou de sachets chauffants, par exemple, aide à
détendre la musculature raidie et endolorie.
Des séances chez le kinésithérapeute contribuent à relâcher les muscles et calmer les
douleurs.
Si des douleurs ou des picotements sont ressentis dans un bras ou une jambe pendant ou
après le traitement, un avis médical urgent s’impose pour en rechercher la cause.

CONDUITE À TENIR EN CAS DE MAL DE DOS


Si le mal de dos s'accompagne d'une douleur dans la poitrine, dans le bras gauche ou dans la
mâchoire.
Si le mal de dos s'accompagne de sueurs froides, de malaise ou de lèvres bleutées.
  Si les douleurs sont violentes.
Si le mal de dos s'accompagne de toux, de sensations inhabituelles dans les bras ou les
  jambes, de difficultés à bouger les doigts ou les orteils, ou de troubles au niveau des
sphincters (incontinence).
Si le mal de dos est violent et s'accompagne de fièvre, de frissons ou d'un état de malaise
 
général.
  Si le mal de dos survient fréquemment et sans raison apparente.
Si les douleurs dorsales persistent au-delà de 4 semaines de traitement, ou si elles n'ont pas
 
significativement diminuées au bout de 2 semaines de traitement.
  Si les douleurs sont anciennes et ont fait l'objet d'un diagnostic et d'une prescription.

Légende
Si 15 ou 112 est indiqué, appelez immédiatement le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) en
composant le 15 ou le 112.
Si 15 ou 112 n'est pas indiqué, appelez votre médecin traitant immédiatement, ou rendez-vous au
service d’urgence le plus proche.
Dans le doute, n’hésitez JAMAIS à appeler le 15 ou le 112.
Consultez un médecin dans la journée.
Consultez un médecin dans les jours qui viennent.
Il est possible de s’automédiquer.

QUE FAIT LE MÉDECIN EN CAS DE MAL DE DOS ?

Il vérifie d’abord s’il n’y a pas de cause urgente ou grave – un mal de dos soudain pouvant être l’un
des signes révélateurs d’une maladie sérieuse. Si ce n’est pas le cas, il cherche à trouver la cause des
douleurs dorsales, parfois en prescrivant une analyse de sang, des radiographies ou un scanner. Lors
d’un premier épisode de lombalgie aiguë, ces examens restent exceptionnels.

Le traitement varie selon l’origine du mal de dos. Ce peut être, par exemple, de la kinésithérapie pour
renforcer la musculature dorsale. L’emploi de médicaments contre les douleurs ou pour détendre les
muscles fait souvent partie du traitement. Dans certains cas, un séjour hospitalier est nécessaire
pour permettre de détecter et traiter l’origine du mal de dos.

Si une absence d’amélioration est observée après quatre semaines de traitement, le médecin
recherche des facteurs prédisposant au passage vers la chronicité : conflits familiaux ou
socioprofessionnels, terrain anxieux ou dépressif sous-jacent, etc.

Le traitement des lombalgies aiguës vise à soulager la douleur et à permettre de retrouver une vie
normale. L'implication de la personne souffrant de lombalgie est importante dans la prise en charge
de cette maladie. Elle reçoit des conseils portant sur les règles de protection des vertèbres, les
exercices d'étirement, de renforcement de la musculature dorsale et abdominale, et de correction des
troubles de la posture.

QUELS SONT LES TRAITEMENTS DU MAL DE DOS ?


Le traitement du mal de dos repose sur la prescription de médicaments contre la douleur, de
relaxants musculaires et, éventuellement, de séances de kinésithérapie (dont le bénéfice a plutôt été
montré pour les lombalgies dites subaiguës, c'est-à-dire durant plus de 4 semaines). Il vise à prévenir
l’apparition de récidives ou d’une lombalgie chronique. Le repos fait partie du traitement du mal de
dos. Cependant, attention : l'immobilité complète dans un lit est le plus souvent néfaste. Pour
maintenir sa musculature, il est indispensable de rester mobile, avec précaution.

LES MÉDICAMENTS UTILISÉS DANS LE MAL DE DOS


LES ANTALGIQUES ET LES ANTI-INFLAMMATOIRES

Les médicaments contre la douleur utilisés en premier lieu sont ceux contenant du paracétamol, à la
posologie de 1 g, 3 fois par jour. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) peuvent également
être utilisés chez les personnes sans risque digestif connu. L’indication concernant la lombalgie n’est
présente que dans certains AINS qui sont listés ci-dessous. En cas soulagement insuffisant, les
antalgiques contenant un opiacé (codéine, tramadol) peuvent être prescrits par le médecin.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi 15 Décembre 2022


AINS : acide tiaprofénique

ACIDE TIAPROFÉNIQUE ARROW

ACIDE TIAPROFÉNIQUE ZENTIVA

SURGAM

AINS : diclofénac

DICLOFÉNAC ARROW

DICLOFÉNAC EG

DICLOFÉNAC MYLAN comprimé

DICLOFÉNAC SANDOZ

DICLOFÉNAC TEVA

FLECTOR comprimé et granulé

VOLTARÈNE comprimé et suppositoire

AINS : étodolac

LODINE

AINS : flurbiprofène

ANTADYS

CEBUTID

AINS : ibuprofène

ANTARÈNE 400 mg
IBUPROFÈNE CRISTERS 400 mg

IBUPROFÈNE EVOLUGEN 400 mg

IBUPROFÈNE SANDOZ 400 mg

IBUPROFÈNE TEVA 400 mg

IBUPROFÈNE ZENTIVA 400 mg

IBUPROFÈNE ZYDUS FRANCE 400 mg


AINS : kétoprofène

BI-PROFÉNID 100 mg

KÉTOPROFÈNE ARROW

KÉTOPROFÈNE BIOGARAN comprimé

KÉTOPROFÈNE EG comprimé

KÉTOPROFÈNE PHARMY II

KÉTOPROFÈNE SANDOZ comprimé

KÉTOPROFÈNE SUN

KÉTOPROFÈNE TEVA comprimé

KÉTOPROFÈNE VIATRIS

KÉTOPROFÈNE ZENTIVA

KÉTUM comprimé

PROFÉNID injectable

PROFÉNID oral, rectal

AINS : naproxène

ANTALNOX

APRANAX

NAPROSYNE

NAPROXÈNE SODIQUE ARROW

NAPROXÈNE SODIQUE EG

NAPROXÈNE SODIQUE TEVA

AINS : ténoxicam
TILCOTIL
Légende

Médicament référent
Médicament générique

LES INJECTIONS DE CORTICOÏDES

Des injections locales de corticoïdes peuvent être proposées lorsque les traitements habituels de la
douleur n’ont pas apporté un soulagement suffisant. C’est le plus souvent en cas de douleurs
dorsales rebelles dont les causes habituelles sont la hernie discale et l’arthrose intervertébrale.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi 15 Décembre 2022


Corticoïdes injectables à action prolongée

HYDROCORTANCYL

LES RELAXANTS MUSCULAIRES

Les relaxants musculaires ou myorelaxants sont utilisés pour diminuer les contractures musculaires
douloureuses associées à la lombalgie aiguë. En raison d’une efficacité modeste et parfois d’une
mauvaise tolérance, ils ne sont plus pris en charge par l’Assurance maladie.

Le thiocolchicoside est un dérivé chimique d'une substance naturelle extraite du colchique,


commercialisé en France depuis plus de 50 ans. Il diminue les stimulations nerveuses envoyées aux
muscles par le cerveau. Il entraîne parfois des troubles digestifs (douleurs d’estomac, diarrhées
nécessitant une diminution des doses) et, plus rarement, des éruptions cutanées et autres réactions
allergiques.
Des études chez l’animal à doses élevées de thiocolchicoside ont montré un risque de toxicité pour
certaines cellules pouvant être responsable d’un nombre anormal de chromosomes. Les
médicaments contenant du thiocolchicoside sont donc contre-indiqués pendant la grossesse, au
cours de l'allaitement, ou chez les femmes en âge de procréer sans contraception efficace. La durée
du traitement ne doit pas dépasser 7 jours consécutifs par voie orale et 5 jours consécutifs par voie
injectable.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi 15 Décembre 2022


Myorelaxants : thiocolchicozide

MIOREL

THIOCOLCHICOSIDE ALMUS

THIOCOLCHICOSIDE ALTER

THIOCOLCHICOSIDE ARROW

THIOCOLCHICOSIDE BIOGARAN

THIOCOLCHICOSIDE CRISTERS

THIOCOLCHICOSIDE EG

THIOCOLCHICOSIDE MYLAN
THIOCOLCHICOSIDE VIATRIS

THIOCOLCHICOSIDE ZENTIVA
Légende

Médicament générique

Le méthocarbamol (LUMIRELAX) est un autre relaxant musculaire encore commercialisé. Ses effets
indésirables sont une somnolence à forte dose, plus rarement des éruptions cutanées, des
démangeaisons, de la fièvre et des conjonctivites, et exceptionnellement des vertiges, des maux de
tête et des troubles de la vision.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi 15 Décembre 2022


Autres myorelaxants

LUMIRELAX comprimé

UN TRAITEMENT EN APPLICATION CUTANÉE

Un gel contenant un AINS, le kétoprofène, a également une indication dans les lombalgies aiguës. Il
agit superficiellement et son efficacité est modérée. Il peut être responsable de réactions de
photosensibilisation. Les zones traitées avec le gel doivent être recouvertes par un vêtement pour ne
pas être exposées au soleil, même voilé, pendant toute la durée du traitement et pendant les 15 jours
qui suivent son arrêt.

Liste des médicaments mise à jour : Jeudi 15 Décembre 2022


Traitements antalgiques locaux : AINS

KÉTUM gel

Légende

Médicament référent

LES CEINTURES LOMBAIRES DANS LE MAL DE DOS

Après un épisode de lombalgie, le port d'une ceinture lombaire peut être utilisé dans certains cas,
notamment lors d'activités considérées comme pénibles. Il en existe de nombreux modèles. C'est à
votre médecin de choisir celle qui vous convient.

Le traitement des lombalgies chroniques nécessite la mise en place d’un dispositif de prise en
charge global où peuvent collaborer un kinésithérapeute, un ergothérapeute, un psychothérapeute,
voire le médecin du travail ou une assistante sociale pour favoriser la réinsertion
socioprofessionnelle du patient.

QUELLE PLACE POUR L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ADAPTÉE DANS LA PRISE EN CHARGE


DE LA LOMBALGIE ?
L’activité physique adaptée (APA) fait partie des traitements non médicamenteux des lombalgies. En
effet, la pratique régulière d’une activité physique contribue à muscler le dos et les abdominaux, ce
qui renforce et soutient la colonne vertébrale dans les mouvements quotidiens.

De nombreuses activités sportives peuvent être adaptées pour pouvoir être pratiquées par les
personnes souffrant de lombalgies : par exemple, aviron, natation, taï chi chuan et qi gong.

Dans le cadre des lombalgies, le médecin traitant peut désormais prescrire de l’APA en précisant les
objectifs recherchés (renforcement musculaire, amélioration des postures, contrôle du poids, etc.) et
les contre-indications propres au patient. Dans les clubs qui proposent ces disciplines, des
éducateurs formés à la pratique du sport santé sont chargés de définir des protocoles de remise en
forme et d’entraînement adaptés à chaque cas particulier. Les frais engagés, souvent modestes, sont
parfois pris en charge par les assurances complémentaires (« mutuelles ») ou les mairies /
départements.

Les patients qui ont recours à ces activités adaptées témoignent de bénéfices physiques (par
exemple sur l’autonomie et l’endurance), mais également de bénéfices psychosociaux (lutte contre
l’isolement, meilleure image de soi).

LES MÉDICAMENTS PROPOSÉS DANS LES LOMBALGIES CHRONIQUES

Le traitement des lombalgies chroniques utilise les mêmes médicaments que pour les crises de
lombalgie aiguë.

Parfois, certains antidépresseurs sont utilisés pour leur capacité à soulager les douleurs d’origine
nerveuse.

QUE PENSER DE L’OSTÉOPATHIE CONTRE LE MAL DE DOS ?

Depuis une vingtaine d’années, l’ostéopathie ne cesse de conquérir de nouveaux adeptes en France.
Cette forme de manipulation douce du corps a été reconnue par la loi du 4 mars 2002 et quitte son
statut de médecine non officielle pour rejoindre l’ensemble des thérapies corporelles, comme la
kinésithérapie.

L’ostéopathie considère que les différentes structures du corps (organes, tendons, os, etc.) sont
reliées entre elles et ont la capacité de se mouvoir les unes par rapport aux autres. Toute
perturbation ou restriction de ces mouvements a des répercussions sur le fonctionnement global du
corps et peut entraîner certains symptômes (douleurs, migraines, problèmes digestifs par exemple).

Le travail de l’ostéopathe consiste à identifier les blocages articulaires et les tensions musculaires
anormales, et à rétablir la mobilité globale des organes pour favoriser l’équilibre du corps. Pour cela,
il fait appel à des manipulations et à des mobilisations de toutes les parties du corps, et plus
spécifiquement de la colonne vertébrale et des os du crâne. Les gestes des ostéopathes ne
provoquent pas de douleur et ne sont pas dangereux lorsqu’ils sont effectués par des praticiens
expérimentés.

Plusieurs études ont montré l’efficacité de l’ostéopathie dans la prise en charge du mal de dos, des
douleurs articulaires et des tensions musculaires. Au-delà des ces troubles de la mobilité, les
ostéopathes interviennent sur toutes sortes de maladies, mais sans que l’efficacité de leur méthode
ait été formellement évaluée dans ces indications.

SOURCES ET RÉFÉRENCES DE L'ARTICLE : MAL DE DOS (LOMBALGIE)

MédicoSport Santé, Commission médicale du Comité national olympique et sportif


français,2020
Lombalgie aiguë, Vidal Recos, 2019
Lombalgie chronique, Vidal Recos, 2019
Lombalgie aiguë, ameli-sante.fr, 2020
Prise en charge du patient présentant une lombalgie commune, Haute autorité de santé, 2019
Guide de l'automédication, Vidal, 2010
Guide Sport et santé, Vidal, 2005
Guide Santé après 50 ans, Vidal, 2005

© Vidal 2023

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