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Sciatique :
comment
soulager
naturellement
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Sciatique : comment soulager
naturellement ?
Vous ressentez une douleur intense dans le bas du dos ou une
fesse, qui irradie vers la cuisse, le mollet et le pied ?
L’étrange sensation d’une décharge électrique ?
Des fourmillements, un engourdissement ou une faiblesse
musculaire dans certaines zones de la jambe et du pied ?
Si vous avez répondu oui à une de ces questions, alors il est bien
probable que vous ayez une sciatique !
Sommaire
1. L’abc de la sciatique (sans vocabulaire incompréhensible) ........................ 3
2. Qui peut vous aider ? ................................................................................... 4
3. Pour soulager votre sciatique : du chaud ou du froid ? .......................... 4
4. Retour sur le yoga et les exercices à adopter ............................................ 4
5. 7 plantes naturelles qui peuvent vous aider .............................................. 5
6. Les huiles et massages qui soulagent ........................................................ 8
7. Cataplasme anti-douleur : le remède de grand-mère ............................... 8
8. L’espoir à l’horizon ..................................................................................... 9
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1. L’abc de la sciatique (sans
vocabulaire incompréhensible)
Votre dos est comparable à une pile d’assiettes (les vertèbres) séparées par des
serviettes (les disques) qui les empêchent de s’entrechoquer et de se briser. Entre
deux assiettes/vertèbres sortent de chaque côté les nerfs qui vont innerver les muscles
et les organes. Comme la pile d’assiettes, votre dos n’est pas très flexible mais vous
pouvez néanmoins le bouger.
Les assiettes du bas sont les vertèbres lombaires. C’est sur elles que pèse tout le
poids et c’est en général là que ça coince et que ça fait mal.
Le nerf sciatique provient de plusieurs branches nerveuses qui sont situées dans la
colonne vertébrale au niveau des racines des deux dernières vertèbres lombaires (L4
et L5). Il continue son chemin dans la fesse, puis à l’arrière de la jambe et du genou.
C’est le plus long nerf chez l’être humain et celui qui a le plus gros diamètre. Il n’est
donc pas étonnant que ce soit celui-là qui pose souvent problème.
Suite à un effort, un traumatisme peut survenir avec le déplacement d’une assiette qui
ne se trouve plus alors dans l’axe de la pile. C’est là que le nerf sciatique se coince.
Au début, cela peut commencer par un simple lumbago. Une contracture va se
développer dans cette région douloureuse. Dans le pire des cas, l’inflammation
s’emballe. Le nerf sciatique est coincé. On est bloqué. Le moindre mouvement du
bassin ou des jambes fait hurler. La douleur ressemble à des décharges électriques et
des brûlures. On peut en être réduit à se déplacer à quatre pattes pour aller aux
toilettes. Je l’ai vécu.
o Montez simplement sur une marche ou une estrade avec la jambe qui
ne fait pas mal, et laissez la jambe douloureuse pendre dans le vide.
Faire une cinquantaine de mouvements d’avant en arrière avec la
jambe douloureuse, parallèlement à la marche.
o Vous pouvez aussi vous coucher sur le dos, jambes tendues, et très
doucement, en vous faisant aider par quelqu’un, soulever la jambe
douloureuse et la croiser au-dessus de l’autre jambe. Cela pourrait
provoquer un décoincement des lombaires et des muscles lombaires,
mais il faut faire très attention à ne pas se faire mal. Toute aggravation
de la douleur est mauvais signe.
o Enfin, allongé sur le dos, les jambes repliées, prendre les genoux avec
les mains et remonter sur le ventre le plus haut possible (sans que ça
fasse mal). Expirer en même temps… À faire une dizaine de fois, si on
a le courage 2 ou 3 fois dans la journée.
Tilleul
Le tilleul, Tilia sylvestris, peut s’employer en tisane d’aubier à raison de 40 g de bâtons
à placer dans un litre d’eau froide et à porter à ébullition pendant 20 minutes. Il suffit de
boire 3 tasses par jour pendant la crise de contracture musculaire. Il existe aussi des
ampoules d’aubier et de feuilles de tilleul qui peuvent remplacer l'infusion à raison de 3
ampoules par jour. Quant au macérât glycériné (1D) de bourgeons de tilleul, Tilia
tomentosa, il exerce une action antispasmodique puissante sur les muscles. Et,
surprise… le principe actif retrouvé dans le tilleul est le phloroglucinol. Ça ne vous dit
rien? Je suis pourtant certain que vous en avez déjà consommé. C’est le composant
principal du Spasfon®.
Valérianne
Grâce à ses composés d’action synergiques (valépotriates et principes aromatiques), la
valériane (valeriana officinalis) a des vertus calmantes, anxiolytiques et
décontracturantes. La décoction peut ici être utilisée de deux façons. Pour commencer,
prenez 2 cuillerées à café (6 g) de racines pour ½ litre d’eau à boire après ébullition de
20 minutes – 2 à 3 tasses par jour. Ensuite, vous en mettrez aussi dans l’eau d’un bain
chaud pour profiter de l’effet décontracturant par la voie externe autant qu’interne. Vous
noterez qu’il existe dans le commerce une suspension intégrale de plantes fraîches
(SIPF®) bio de valériane. Elle est très pratique puisqu’un bouchon doseur dans un verre
d’eau 2 fois par jour favorise également la décontraction musculaire.
Lavande vraie
Pour ce qui est de l’huile essentielle de lavande vraie (Lavandula angustifolia), ses
propriétés antispasmodiques sont vraiment très puissantes. Sa teneur en esters (acétate
de linalyle) et en monoterpénols (linalol) explique la rapidité de ses actions apaisantes
sur le lumbago. On l’utilise localement, diluée dans un support d’huile végétale comme
l’huile d’amande douce ou de calophyllum par exemple. Très bien tolérée, elle possède
en outre des vertus antidouleur appréciables en cas de lumbago. 2 à 4 gouttes suffisent,
à mélanger dans 1 cuillerée à café d’huile végétale, pour masser la région contractée.
Vous pourrez répéter ce geste 3 à 4 fois dans la journée.
Menthe poivrée
En cas de douleur aiguë intense et localisée, pensez à l’huile essentielle de menthe
poivrée, Mentax piperita ssp officinalis. Effet anesthésiant instantané garanti ! Attention,
une à deux gouttes suffisent, directement sur la dorsalgie en évitant soigneusement les
muqueuses et les plaies éventuelles ! De quoi contrer les inflammations chroniques du
dos.
Curcuma
La famille de plantes à privilégier pour traiter les inflammations chroniques du dos est
celle des zingibéracées, avec une attention particulière pour le curcuma aux fabuleuses
propriétés anti-inflammatoires et antalgiques. Désormais bien connu du grand public, le
curcuma est une épice d’un jaune intense à la base de préparations condimentaires
aussi célèbres que le curry, le chutney, le colombo ou encore le massala. C’est aussi un
remède appartenant à la médecine ancestrale indienne, l’ayurveda. On extrait de son
rhizome une poudre dont l’analyse biochimique révèle la présence de substances aux
propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires ahurissantes : les curcuminoïdes, dont
le chef de file le plus étudié s’appelle la curcumine. De nombreuses publications
scientifiques attestent des bienfaits sur la santé d’une consommation régulière d’extrait
de curcuma, notamment pour prévenir la plupart des pathologies de civilisation et surtout
sur la pathologie articulaire inflammatoire. En Inde, l’application de curcuma mélangé à
du citron permet d’ailleurs depuis longtemps déjà de traiter localement les inflammations
articulaires. C’est efficace, mais attention, ça tache ! Moins risqué pour vos vêtements,
il est possible d’ingérer de la poudre de curcuma pure en gélules à raison de 1 à 3 g de
poudre par jour (soit 100 à 200 mg de curcumine). Cela permet de soulager les douleurs
et inflammations du dos qui résistent aux traitements usuels. Si un minimum de deux à
trois mois de traitement semble nécessaire pour arriver à des résultats intéressants,
point d’effets indésirables (ou presque) avec le curcuma. Ses précautions d’usage sont
d’ailleurs restreintes et concernent uniquement les femmes enceintes qui en prendraient
Harpagophytum
La plante rencontrant un vif succès commercial en matière de traitement de la douleur
est l’harpagophyton, Harpagophytum procumbens, ou griffe du diable. Son efficacité est
d’autant plus redoutable qu’il agit à la fois sur les voies du processus inflammatoire et
sur celles de la douleur. Malheureusement, l’harpagophyton est victime d’une
surexploitation en Afrique (Namibie) et a fait naître des inquiétudes justifiées sur le risque
de sa disparition. Les laboratoires disposant d’un certificat respectant un cahier des
charges préservant sa ressource sont à privilégier. Dans le doute, abstenez-vous de
l’acheter. Attention également aux produits trop peu coûteux contenant de
l’harpagophyton. Ils contiennent souvent insuffisamment de prin cipe actifs, ou une autre
espèce d’harpago phyton moins efficace.
Contre les contractures douloureuses dans le mollet, mettez-vous debout devant votre
baignoire et appuyez votre jambe douloureuse contre le rebord arrondi. Massez l’arrière
et les côtés de la jambe et du genou. Puis massez les doigts de pieds, en insistant s’ils
sont contractés.
Les dossiers de Jean-Marc Dupuis et son équipe | Source : Dossier réalisé par la rédaction de Santé Nature
Innovation | Directeur de la publication : Vincent Laarman | Santé Nature Innovation - SNI Éditions SA |
Adresse : Am Bach 3, 6072 Sachseln – Suisse | Registre journalier No 4835 du 16 octobre 2013 | CH-217-
3553876-1 | Capital : 100.000 CHF
L’espoir à l’horizon 9