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Introduction :
Le sacrum, du latin os sacrum qui signifie "os sacré", est un os qui réunit la colonne vertébrale au
bassin.
Quelles sont ses caractéristiques ? Quelles sont ses fonctions ? De quelles maladies peut-il être
touché ? Peut-on les prévenir et les soigner ? Voici nos explications.
Le sacrum est un os issu de la fusion de cinq vertèbres sacrées. Il a une forme de pyramide inversée
dont la base supérieure est le promontoire et la pointe, l’apex. Il est situé entre la colonne vertébrale
et le coccyx et constitue la paroi postérieure du bassin osseux.
l’articulation sacro-iliaque, située latéralement entre les ailes du sacrum et les deux os iliaques, c'est-
à-dire les os de la hanche. L’union de l’os de la hanche, du sacrum et du coccyx forme le bassin osseux
dont le sacrum constitue la paroi postérieure ;
Le sacrum n’abrite pas dans son canal sacral la moelle épinière en tant que telle car elle ne descend
pas jusqu’en bas de la colonne vertébrale. Celle-ci s’arrête au niveau de la deuxième vertèbre
lombaire. Une racine de nerfs rachidiens s’échappe de sa partie inférieure appelée queue de cheval.
Certains nerfs ressortent au niveau du sacrum par des trous : les foramens sacraux-dorsaux. Ces nerfs
sacrés contrôlent :
Plusieurs muscles impliqués dans l’articulation de la hanche s’insèrent à la surface du sacrum, tels
que
le grand fessier ;
(l’iliaque)
le piriforme.
Le sacrum fait partie du bassin dont le rôle principal est de supporter le poids du haut du corps. Il
constitue également le trait d’union entre ce dernier et la colonne vertébrale.
Enfin, le sacrum, grâce à son canal sacral, protège les nerfs rachidiens.
Dans 40 à 45% des cas, elles sont associées à une fracture du bassin et seulement 5 à 10% constituent
des fractures isolées. Selon sa localisation, une fracture peut léser les nerfs sacrés et entraîner des
troubles neurologiques importants.
Tumeurs sacro-coccygiennes
le chordome : il s'agit d'une tumeur maligne rare qui se retrouve principalement chez l’adulte. Le
sacrum est un des lieux principaux de localisation de ces tumeurs. Elle se caractérise par une
croissance lente associée à une destruction locale de l'os et une propagation aux tissus adjacents.
Lombalisation
La lombalisation est une malformation congénitale de la première vertèbre sacrée, dite S1. Elle n’est
pas soudée aux autres vertèbres du sacrum, mais séparée de la deuxième vertèbre, ou S2, par un
véritable disque intervertébral. S1 est donc libre.
un développement asymétrique ;
être plat ;
Les axes
Petit bras
et grands bras
Ligaments :
Sacro épineux
Sacro tubéreux
Sacro iliaque postérieur
Supra épineux
Les sacrococcygiens
Muscles
Principalement le grand fessier et le piriforme et les muscles coccygiens
Nerf sciatique
carré fémoral et jumeau inferieur
Jumeau supérieur et obturateur interne
Cutané post de la cuisse
Cutanée perforant
Pudendal
Elévateur de l’anus
Sphincter et Ano coccygiens
Pour qu’un test soit positif, il doit reproduire la douleur typique du patient dans la région de
l’articulation sacro-iliaque.
Test de Fortin : le test est considéré comme positif lorsque le point douloureux à la palpation se
situe à 2 cm en inféro médial de l’épine iliaque postéro-supérieure.
Test en distraction : le patient est allongé sur le dos et on lui demande de placer son avant-bras sous
le bas de son dos pour maintenir la lordose et soutenir la colonne lombaire. L’examinateur applique
une force sur les ailes iliaques.
Test en distraction : le patient est allongé sur le dos, la hanche du côté douloureux pliée à 90 degrés.
L’examinateur applique une contrainte de cisaillement antéro postérieure sur l’articulation sacro-
iliaque.
Test de FABER (Flexion, Abduction, Rotation externe) : le patient est allongé sur le dos et le
praticien applique une force de traction sur la face antérieure de l’articulation sacro-iliaque du côté
testé. La force est appliquée sur le genou du patient et progressivement augmentée, exagérant le
mouvement de flexion de la hanche, d’abduction et de rotation externe.
Test de Gaenslen (test en torsion) : le patient est allongé sur le dos, la jambe du côté douloureux
étant laissée pendante sur le côté de la table d’examen. Le membre inférieur non douloureux est
placé en flexion complète. L’examinateur stabilise la jambe avec sa main placée sur la main du
patient. La douleur est reproduite par l’exagération de la flexion du côté sain en maintenant le côté
douloureux plaqué sur la table d’examen.
TFA
Hémi bases
AIL