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Le sacrum :

Introduction :

Le sacrum, du latin os sacrum qui signifie "os sacré", est un os qui réunit la colonne vertébrale au
bassin.

Quelles sont ses caractéristiques ? Quelles sont ses fonctions ? De quelles maladies peut-il être
touché ? Peut-on les prévenir et les soigner ? Voici nos explications.

Sacrum : son anatomie

Le sacrum est un os issu de la fusion de cinq vertèbres sacrées. Il a une forme de pyramide inversée
dont la base supérieure est le promontoire et la pointe, l’apex. Il est situé entre la colonne vertébrale
et le coccyx et constitue la paroi postérieure du bassin osseux.

Il présente trois articulations :

Le sacrum Thomas Boussaguet


l’articulation lombo-sacrée formée sur sa face supérieure avec la dernière vertèbre lombaire de la
colonne vertébrale ;
En ostéopathie cette articulation est hautement adaptative, on ne normalise pas vraiment cette
articulation.

l’articulation sacro-iliaque, située latéralement entre les ailes du sacrum et les deux os iliaques, c'est-
à-dire les os de la hanche. L’union de l’os de la hanche, du sacrum et du coccyx forme le bassin osseux
dont le sacrum constitue la paroi postérieure ;

Micromouvement : de la sacro iliaque en forme de pistolet de cowboy(petit bras et grand bras)


Petit bras les hémibases et grand bras pour l’AIL (inflexion)

l’articulation sacro-coccygienne formée à sa partie inférieure avec le coccyx.


En ostéopathie on travaille que rarement cette articulation on la corrige sur le ventre on fait un
mouvement des les 2 sens du plan.

Le sacrum n’abrite pas dans son canal sacral la moelle épinière en tant que telle car elle ne descend
pas jusqu’en bas de la colonne vertébrale. Celle-ci s’arrête au niveau de la deuxième vertèbre
lombaire. Une racine de nerfs rachidiens s’échappe de sa partie inférieure appelée queue de cheval.

Certains nerfs ressortent au niveau du sacrum par des trous : les foramens sacraux-dorsaux. Ces nerfs
sacrés contrôlent :

les membres inférieurs ;

les organes du bassin.

Plusieurs muscles impliqués dans l’articulation de la hanche s’insèrent à la surface du sacrum, tels
que

le grand fessier ;

(l’iliaque)

le piriforme.

Ces muscles assurent la stabilité du corps en position debout.

À quoi sert le sacrum ?

Le sacrum fait partie du bassin dont le rôle principal est de supporter le poids du haut du corps. Il
constitue également le trait d’union entre ce dernier et la colonne vertébrale.

Enfin, le sacrum, grâce à son canal sacral, protège les nerfs rachidiens.

Pathologies et douleurs du sacrum

Le sacrum Thomas Boussaguet


Fracture du sacrum

Peu fréquentes, les fractures du sacrum surviennent généralement spontanément :

chez les personnes âgées en raison de la fragilité de leurs os ;

suite à un traumatisme important chez le sujet jeune.

Dans 40 à 45% des cas, elles sont associées à une fracture du bassin et seulement 5 à 10% constituent
des fractures isolées. Selon sa localisation, une fracture peut léser les nerfs sacrés et entraîner des
troubles neurologiques importants.

Tumeurs sacro-coccygiennes

Les tumeurs sacrococcygiennes comprennent :

le tératome saccro-coccygien : maladie rare, il se caractérise par le développement d’une tumeur, le


plus souvent bénigne, durant la vie embryonnaire. Il touche dans 75% des cas les filles. Le diagnostic
a généralement lieu avant la naissance. Une intervention chirurgicale est pratiquée au cours de la
première semaine de vie afin de retirer rapidement la tumeur ;

le chordome : il s'agit d'une tumeur maligne rare qui se retrouve principalement chez l’adulte. Le
sacrum est un des lieux principaux de localisation de ces tumeurs. Elle se caractérise par une
croissance lente associée à une destruction locale de l'os et une propagation aux tissus adjacents.

Lombalisation

La lombalisation est une malformation congénitale de la première vertèbre sacrée, dite S1. Elle n’est
pas soudée aux autres vertèbres du sacrum, mais séparée de la deuxième vertèbre, ou S2, par un
véritable disque intervertébral. S1 est donc libre.

Anomalies de forme et de position du sacrum

Le sacrum peut présenter :

un défaut de longueur, ou sacrum à 4 vertèbres ;

un développement asymétrique ;

un spina-bifida au niveau de la première vertèbre sacrée.

Sa courbure peut aussi varier ; le sacrum peut en effet :

être plat ;

prendre la forme d’un hameçon.

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Chez la femme, ces anomalies peuvent avoir un impact sur le déroulement de l’accouchement en
gênant le passage du bébé.

Les axes
Petit bras

et grands bras

opposé a la forme du sacrum

Ligaments :

 Sacro épineux
 Sacro tubéreux
 Sacro iliaque postérieur
 Supra épineux
 Les sacrococcygiens

Muscles
Principalement le grand fessier et le piriforme et les muscles coccygiens

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Nerfs :

 Nerf sciatique
 carré fémoral et jumeau inferieur
 Jumeau supérieur et obturateur interne
 Cutané post de la cuisse
 Cutanée perforant
 Pudendal
 Elévateur de l’anus
 Sphincter et Ano coccygiens

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Vascularisations :

Artère moyenne et latérale du sacrum .

Les tests médicaux :

Pour qu’un test soit positif, il doit reproduire la douleur typique du patient dans la région de
l’articulation sacro-iliaque.

Test de Fortin : le test est considéré comme positif lorsque le point douloureux à la palpation se
situe à 2 cm en inféro médial de l’épine iliaque postéro-supérieure.

Test en distraction : le patient est allongé sur le dos et on lui demande de placer son avant-bras sous
le bas de son dos pour maintenir la lordose et soutenir la colonne lombaire. L’examinateur applique
une force sur les ailes iliaques.

Test en distraction : le patient est allongé sur le dos, la hanche du côté douloureux pliée à 90 degrés.
L’examinateur applique une contrainte de cisaillement antéro postérieure sur l’articulation sacro-
iliaque.

Test de FABER (Flexion, Abduction, Rotation externe) : le patient est allongé sur le dos et le
praticien applique une force de traction sur la face antérieure de l’articulation sacro-iliaque du côté
testé. La force est appliquée sur le genou du patient et progressivement augmentée, exagérant le
mouvement de flexion de la hanche, d’abduction et de rotation externe.

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Test en compression : le patient est placé sur le côté non douloureux, donc le côté symptomatique
vers le haut. Le praticien exerce une pression régulière sur le côté du bassin et exerce ainsi une
contrainte sur l’articulation sacro iliaque.

Test de Gaenslen (test en torsion) : le patient est allongé sur le dos, la jambe du côté douloureux
étant laissée pendante sur le côté de la table d’examen. Le membre inférieur non douloureux est
placé en flexion complète. L’examinateur stabilise la jambe avec sa main placée sur la main du
patient. La douleur est reproduite par l’exagération de la flexion du côté sain en maintenant le côté
douloureux plaqué sur la table d’examen.

Les tests ostéopathiques :

 TFA
Hémi bases
AIL

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