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FONDAMENTAUX
ATHLETISME
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Fondamentaux Athlétisme L1.
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Les Lancers
Les lancers consistent à projeter un engin le plus loin possible à l’aide de son propre corps.
Ces engins sont au nombre 4 : le poids (7,26 kg), le marteau (7,26 kg), le disque (2 kg), le
javelot (0,8 Kg).
D’après Pradet et Hubiche, quatre éléments conditionnent la longueur d’un jet, et ce quel que
soit le lancer :
- l’angle d’envol,
- la vitesse initiale de l’engin,
- la hauteur du lâcher,
- certains facteurs aérodynamiques
Ces facteurs sont construits grâce au chemin de lancement. Pour lancer le plus loin possible, il
faut que les forces appliquées à l’engin soient les plus importantes, et quelles s’exercent
pendant un temps important, donc sur un trajet important : on recherchera donc un chemin de
lancement le plus possible permettant d'accélérer la vitesse de propulsion de l’engin.
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musculaire plus puissante. Durant cette phase interviennent les groupes musculaires puissants
du tronc et des jambes. La jambe droite est motrice vers l’avant et le haut alors que la jambe
gauche est fixatrice et “repousse” le sol.
Prise d’avance des appuis : ici, les appuis du lanceur de javelot sont
clairement projetés en avant de son bassin (prise d’avance en translation).
La phase finale :
Elle commence au moment où le lanceur a porté le poids sur son dernier appui gauche et se
termine quand l’engin quitte la main du lanceur. Durant cette phase interviennent les groupes
musculaires rapides (des épaules et des bras).
Le lâcher se fait en alignant la chaîne musculaire pied/genou/hanche/épaule droite et en fixant
la chaîne pied/genou/hanche/épaule gauche. (pour un droitier).
Les angles de projection optimaux pour chaque lancer dépendent de la forme de l’engin.
Dans l’ordre croissant...
Javelot : 30°,
Disque : 35°,
Poids : 40°,
Marteaux : 42°.
(Il s’agit de valeurs approchées)
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Les Sauts
Les sauts consistent à se projeter dans l’espace en vue de franchir un obstacle déterminé, une
longueur ou une hauteur. On peut distinguer deux phase dans un saut : une phase aérienne,
c’est-à-dire la suspension et la phase d’appuis successifs.
- la mise en action
Cette étape commence dès le début de la course d’élan et se termine avec la pose de l’avant-
dernier appui. Le sauteur cherche à acquérir de la vitesse horizontale tout en en adoptant un
placement et une gestuelle de course qui favorise le déclenchement de la liaison course/appel.
Il ne s’agit pas d’une vitesse maximale, qui risquerait d’entraver l’action du sauteur lors de
l’appel mais d’une vitesse optimale sur laquelle il pourra greffer des actions volontaires.
- la liaison course/appel
Elle commence avec la pose de l’antépénultième appui et se termine avec la pose du dernier
appui. On observe une augmentation de la fréquence des appuis. Le sauteur organise sa prise
d’avance du pied d’appel par rapport au bassin, ce qui entraîne un abaissement du centre de
gravité qui sera redirigé sur une trajectoire ascendante.
- l’appel
Il débute avec la pose du dernier appui et se termine lorsqu’il quitte le sol. Comme toute
phase d’appui, on y distingue une phase d’amortissement et une phase de poussée. On y
observe une transformation de la vitesse horizontale acquise en vitesse plus ou moins
verticale en fonction du type de saut effectué (à dominante verticale _triple saut et longueur_
ou horizontale _perche et hauteur_). Plus le centre de gravité a été abaissé lors de la phase
précédente avec une prise d’avance du pied d’appel marquée, plus le changement de direction
est marqué. Le centre de gravité est placé le plus haut possible et la propulsion est renforcée
par l’action des segments libres (bras et jambe).
La phase de suspension
Elle commence lorsque le pied d’appel quitte le sol et se termine à l’entrée en contact avec le
sable ou le matelas de réception. Le sauteur recherche un temps de suspension long et la
maîtrise des rotations créées à l’appel (au saut en longueur par exemple, c’est la fonction du
« pédalage »). Il adopte une gestuelle propice à la préparation de la réception. Lors de la
réception, le rendement du saut est optimisé par la projection des jambes au-delà du bassin.
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