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BREVET FEDERAL D’ANIMATEURS

1er DEGRE

GYMNASTIQUE ARTISTIQUE
SOMMAIRE
 SCIENCES BIOLOGIQUES
 Biomécanique
 Les courants gymniques
 Vocabulaire de Carrasco : les actions musculaires
 Exemple de programme de musculation

 TECHNIQUE : l’analyse technique


 Description de l’analyse technique
 Exemples d’analyses techniques
 Les mini-circuits d’apprentissage
 10 familles d’éléments d’apprentissage (R. CARRASCO)
 Exemples de métaphores

 PEDAGOGIE
 L’échauffement
 exemples d’échauffement général : entraînement
 exemples d’échauffement spécifique :
- travail de base des exercices pendulaires aux arçons
- chorégraphie : la méthode Lhemery
- travail préparatoire : poutre
 La préparation physique
 planches d’exercices de renforcement
 Sécurité - Manipulation – Aide – Parade
 La planification
 tableaux de planification
 fiche de séance

 ENVIRONNEMENT LEGISLATION
 L’environnement : rôles et conseils pour un animateur sportif
 Utilisation brochure UFOLEP
SCIENCES BIOLOGIQUES
BFA 1 - Gymnastique

PHYSIQUES BIOMECANIQUE ET PRINCIPES

NOTIONS DE BASE

 Qu’est ce que la biomécanique ?


On parle de mécanique dès qu’il y a déplacement de masse dans l’espace et dans le temps.

Associée au corps (bio), elle crée une base de travail sur la technique et son évolution. Cette technique, à n’importe quel
niveau, reste un élément principal dans la compréhension de l’élément à enseigner ou à juger.

La biomécanique constitue un outil de raisonnement pour comprendre la technique utilisée, c'est-à-dire pourquoi tel
élément se réalise de telle manière.

Les principes biomécaniques utilisés en gymnastique sont toujours les mêmes. Par contre, la technique change, évolue avec
le temps, le matériel, les qualités physiques du gymnaste. En effet, la « technique idéale » n’existe pas. Il existe des bases
techniques de réalisation de l’élément et chaque gymnaste y apporte une touche finale différente. On parle alors de
« technique personnalisée ».

La biomécanique est donc un outil de compréhension de l’élément, aussi bien pour l’entraîneur dans le but de corriger et
d’améliorer le geste de son gymnaste, que pour le juge afin de mieux apprécier le mouvement présenté par une meilleure
visualisation des fautes techniques notamment.

En résumé, comprendre la technique d’un élément n’est pas seulement retenir la réalisation, mais passe aussi par la
connaissance des données mécaniques et sa réalisation. Si un entraîneur doit connaître la technique d’un élément, un bon
entraîneur doit savoir où il y a eu faute d’exécution, pourquoi (cause/conséquence) et comment y remédier.

 Schématisation et représentation :
L’élément constituant la base de travail en gymnastique est, bien entendu, le corps du gymnaste, puisque c’est lui qui va
exprimer et représenter les éléments gymniques (aspect externe).

Dans les soucis de simplifier sa représentation et d’après une première étude biomécanique, on peut schématiser le corps du
gymnaste comme suit :
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On considère le corps comme un ensemble de trois segments distincts reliés entre eux par deux articulations principales :

- ceinture scapulaire (épaules)


- ceinture pelvienne (bassin)

On ne fait pas de distinction entre les deux bras et les deux jambes car rares sont les cas où ces segments travaillent de
manière non symétrique et non parallèle.

 Notion de force :
Définition : les forces sont les causes capables de déformer un corps, de créer le déplacement d’un corps ou de modifier le
mouvement d’un corps.

Caractéristiques : une force est une grandeur vectorielle, c'est-à-dire qu’elle peut être représentée par un vecteur. Il est
caractérisé par :

- un point d’application
- une orientation, un sens
- une intensité

En gymnastique, la force peut-être : interne (contraction d’un muscle), ou externe (renvoi de l’engin).

 La pesanteur :
La pesanteur est la force d’attraction exercée par la terre sur n’importe quel corps de sa surface. Cette force d’attraction est
aussi appelée le poids du corps.

Lorsque le corps est en appui sur le sol, ce dernier exerce une force opposée à la pesanteur et le corps est alors considéré
comme étant en équilibre. Si le corps n’a plus d’appui au sol (en l’air), la pesanteur applique donc une force sur ce corps qui
tend à ramener ce dernier au sol.

 Centre de gravité :
Le corps humain est un ensemble de « particules » infiniment petites. Chacune de ces particules a une masse, un poids car
elles sont soumises à la loi de la pesanteur. Si l’on additionne tous ces petits poids, on obtient le poids du corps.

Pour simplifier nos études, nous considérerons que ce poids total est concentré en un seul point, au « centre » du corps.
C’est le centre de gravité, noté G.

Sa définition mathématique est : « le centre de gravité est le barycentre, pondéré des masses, de tous les points du corps ».

Ce centre de gravité évoluant donc selon la position du


corps, nous le placerons grossièrement au milieu du
segment reliant les pieds et les épaules. Ce placement
est inexact mais nous suffira amplement pour nos
travaux.
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 L’équilibre :
Définition : Le corps est en équilibre lorsque la verticale du centre de gravité passe dans le polygone de sustentation.

Le polygone de sustentation :
C’est la surface comprise entre les points de contact avec
le sol, les plus extrêmes (sans concavité). Exemple, pour les pieds.

Et en gym ? :
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MOUVEMENTS DU CENTRE DE GRAVITE

 Notion de trajectoire :
La trajectoire est l’ensemble des positions que prend successivement un point de l’objet considéré.
Ici, nous nous occuperons plus particulièrement de la trajectoire du point G.

Cette trajectoire est très rarement aléatoire en gym, mais rente plutôt dans l’un des quatre cas suivant, ou leur combinaison :

- déplacement linéaire (élan)


- déplacement vertical (impulsion)
- mouvement pendulaire (balancés)
- trajectoire parabolique (acrobaties, lâchés…)

 Déplacement linéaire ou translation :


De plus court chemin entre deux points est la ligne droite. C’est le plus court en distance mais aussi le plus court en temps si
aucun autre paramètre n’intervient.

Ainsi, il en est de même avec le centre de gravité : plus sa trajectoire sera linéaire et parallèle au sol, plus son temps pour
parcourir une distance sera petit et donc plus sa vitesse sera grande.

Prenons pour exemple une course d’élan au saut de cheval. Plus la trajectoire de G sera droite, plus la vitesse sur le tremplin
sera grande et nous verrons plus tard combien cela est important.

Il en est de même pour un élément de prise d’élan au sol, comme le flip,


où cette trajectoire devra permettre une vitesse optimale du corps.

Mécaniquement on parle d’énergie cinétique : Ec = ½ m. v² avec une mase du corps et v sa vitesse. Le but est d’emmagasiner
un maximum d’énergie cinétique pour pouvoir la restituer ensuite en accroissement de hauteur et de rotation.

 Déplacement vertical ou impulsion :


A l’arrêt, un saut extension est réalisé par une impulsion verticale. Il en résulte un déplacement vertical de G.

Toute percussion au sol ou impulsion a deux objectifs :

- l’élévation du corps par modification de trajectoire


- la création d’une rotation.

Le second point étant étudié plus tard, nous nous attacherons ici au premier.
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Le corps a emmagasiné une certaine énergie cinétique, par une certaine vitesse linéaire. L’impulsion va modifier la direction
de déplacement du corps dans l’espace. On peut schématiser l’appel par :

Remarque : plus l’angle d’attaque est petit, plus la résultante va être dirigée vers la verticale.

Flip, saut de main…… grand angle d’attaque.


Saut, salto…. petit angle d’attaque.

On obtient la trajectoire de G suivante :

Mouvement parabolique

 Mouvement pendulaire :
Le principe de base du mouvement pendulaire est la rotation du centre de gravité du corps du gymnaste autour d’un point
d’appui. Ce mouvement est plus typiquement rencontré lors des balancés ou des grands tours aux barres, mais il est
également présent dès que le corps est en déplacement et qu’il y a point d’appui fixe. Réciproquement, il ne peut y avoir de
mouvement pendulaire sans point d’appui.
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 Trajectoire parabolique :
Une trajectoire peut provenir de deux phénomènes :
- d’une impulsion suite à un élan,
- d’un lâché d’agrès, venant d’un mouvement pendulaire.

Le premier cas a été étudié au paragraphe « Déplacement vertical ou impulsion ».


Pour le deuxième, on retiendra simplement que lors d’un mouvement pendulaire de G, le fait de lâcher la barre lors d’un
soleil par exemple, provoque un changement de trajectoire.

En effet, au moment du lâché, le centre de gravité prend la direction


de la tangente à la trajectoire précédente (circulaire).
Cumulé avec l’effet de la pesanteur, le résultat donne une trajectoire
parabolique

Exemple : tracez point par point la trajectoire de G :

 Cas particuliers :
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LES COURANTS GYMNIQUES

Voici quelques personnalités qui sont des références à connaître. Ils ont inspiré les différents courants gymniques.

Jacques LEGUET
« Actions motrices en gymnastique sportive – Edition Vigot 1985 »
 Né en 1943.
 International en gymnastique.
 Formateur au CREPS (Centre Régional d’Education Physique et Sportive) d’Houlgate et à la FFG (Fédération Française de
Gymnastique) puis à l’UFRSTAPS (Université) de Caen depuis 1992.
 Juge National, spécialiste vidéo.
 Professeur EPS agrégé.

Roland CARRASCO
« Pédagogie des Agrès– Edition Vigot Frères 1976 »
« Gym aux agrès préparation physique – Edition Vigot 1996 »
« La formation des jeunes talents – Editeur : Savoir gagner 2004 »
 Né en 1939
 Formation gymnique tardive à l’IREPS (inter co à 18 ans).
 Maîtrise EPS en 1960 puis spécialisation sportive option sophrologie en 1965.
 Entraîneur national féminin jusqu’en 1980 (Marseille).
 Professeur EPS détaché MJS (Ministère Jeunesse et Sports).
 CTR (Conseiller Technique Régional) sur l’Ile de la Réunion.
 Animateur d’un groupe d’Etude et de recherches appliquées à la gymnastique.
 Talents de dessinateur.

Paul GOIRAND
« EPS au collège et Gymnastique » – Edition INRP 1998
« Didactique de la gymnastique et Education Physique » Editions AEEPS 1990
« Le savoir en EPS : un exemple à partir de l’activité gymnastique » Editions CRDP Dijon 1990
 Né en 1933
 Polyvalence sportive, gymnaste sur le tard vers 17 ans
 Enseignant EPS, formateur au CREPS de Reims puis à l’IREPS (Institut Régional de
Psychologie du Sport)
 Enseignant EPS, formateur au CREPS de Reims puis à l’IREPS (Institut Régional de
Psychologie du Sport) et l’UFRSTAPS de Lyon
 Militant syndical et Politique
 Membre de l’INRP (Institut National de Recherche Pédagogique) depuis 1982 et expert de la revue Contre-pied groupe
EPS et Société
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Claude PIARD
« Gymnastique et enseignement programmé » – Edition Vigot 1990

 Né en 1940
 Spécialiste de gymnastique niveau national FSCF (Fédération Sportive et Culturelle de France).
 Enseignant EPS 9 ans à Argenteuil, formateur depuis 1974 à l’UFRSTAPS de Nanterre. Maître de conférences depuis 1991.
 Militant pour la FSCF.
 Professeur EPS docteur en science de l’éducation.
 Cadre bénévole à la FSCF, animateur du cercle d’étude gymnique de l’ENSEP (Ecole Normale Supérieure d’Education
Physique).
 Nombreuses publications
Michel BOURGEOIS
« La gymnastique sportive. Perspectives pédagogiques : école-club » – Edition Vigot 1980
« Didactique de la gymnastique. Gymnastique pour l’élève ou le plaisir d’apprendre » -Editions PUF 1998

 Professeur EPS à l’UFRSTAPS de Marseille.


 Gymnaste de haut niveau national dans les années 1970 à 1980.
 Son analyse synthétise le courant de Carrasco avec celui de Paul Goirand en accordant une place prépondérante à la
motricité en référence aux travaux de Jacques PAILLARD.

 Son dernier ouvrage s’adresse aux enseignants tout en proposant l’organisation des cours proposés aux étudiants STAPS
(Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives).

POUR NOTRE FORMATION NOUS PRENDRONS COMME REFERENTIEL : ROLAND CARRASCO.

Roland Carrasco appuie sa définition sur une analyse techniciste de la pratique gymnique (aspect externe, aspect interne).

Complément sur ce qu’il a écrit :

« Essai de systématique d’enseignement de la gymnastique aux agrès – Editions Vigot 1972.

« L’activité du débutant » Vigot 1974

« Les cahiers techniques de l’entraîneur » Vigot 1981.

« La gymnastique de 3 à 7 ans, une approche nouvelle pour des apprentissages illimités » Edition Revue EPS 1998.
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TECHNIQUE
L’analyse technique
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DESCRIPTION DE L’ANALYSE TECHNIQUE


I – GENERALITES
L’analyse technique :
- c’est une façon de voir les choses.
- c’est un fonctionnement de l’entraîneur
- c’est une façon de penser.

L’analyse technique est nécessaire pour l’entraîneur afin que ce dernier réfléchisse sur des problèmes que peut soulever
l’apprentissage d’un élément.

L’élément est de ce fait pensé selon le mode de fonctionnement de l’entraîneur. Ce mode de fonctionnement va évoluer en
fonction des compétences que l’entraîneur va acquérir au cours de sa formation théorique (stage de formation), pratique, en
fonction de son expérience et de ses propres réflexions qu’il mènera dans son club.

II – DESCRIPTION
L’analyse technique se décompose en plusieurs parties. Ces différentes parties permettent de décomposer un élément
gymnique.

Néanmoins si chaque partie est détachée pour la compréhension d’un élément, chaque partie se trouve en corrélation les
unes par rapport aux autres.

Quelques définitions :
DIFFICULTE : C’est la valeur de l’élément de la brochure UFOLEP ou code F.I.G (code de pointage FFG).
DEFINITION : Elle explique ce que l’on voit à l’aide de termes techniques précis.
ACQUIS AVANT : C’est le minimum à savoir-faire pour prétendre à l’apprentissage d’un élément (flip avant : A.T.R.).
EVOLUTION POSSIBLE : C’est ce que l’on peut mettre après l’élément que l’on apprend ou l’élément immédiatement
supérieur (lune – lune salto – saut de mains – saut de mains salto).
ANALOGIE AUX AUTRES AGRES : C’est ce qui est similaire aux autres agrès (saut de main – lune au saut).
CROQUIS : C’est le support visuel pour mieux se représenter et visualiser l’élément. Chaque figurine se numérote et trois
phases doivent être dissociées : - phase de placement
- phase d’action
- phase de résultat.
DESCRIPTION TECHNIQUE : C’est faire comprendre par écrit les différentes figurines du croquis avec des termes techniques
appropriés et précis. Chaque position doit être définie dans son ensemble pour une compréhension sans équivoque entre le
formé et le formateur ou, entre les différents entraîneurs du club. Le dialogue qui s’instaure entre deux personnes ne peut
être différent, il doit y avoir un langage commun.

BIOMECANIQUE : C’est expliquer l’élément d’un point de vue mécanique selon les lois de la physique c'est-à-dire les forces
appliquées au corps.
ACTIONS MUSCULAIRES PRINCIPALES : Ce sont les principaux schémas d’actions définis dans le tableau de Carrasco
(antépulsion – rétropulsion….).
FAUTES : Ce sont les fautes techniques relevées d’après le code, ainsi que les défaillances musculaires que peut rencontrer le
gymnaste.
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CAUSES : C’est le pourquoi des fautes.


REMEDES : C’est la manière de voir comment on peut remédier aux fautes en se référant aux ateliers pédagogiques et de
renforcements.
MINI-CIRCUIT : C’est un procédé pédagogique mettant en place plusieurs ateliers pour favoriser l’apprentissage de l’élément.
Ce procédé doit aller du plus simple au plus complexe et du plus sécurisant au moins sécurisant.
RENFORCEMENT MUSCULATION SOUPLESSE : Ce sont des ateliers pour renforcer les principales actions musculaires
rencontrées dans l’élément et des ateliers pour favoriser un assouplissement des actions musculaires principales.
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ANALYSE TECHNIQUE COMMENTEE

Nom et prénom :
Nom de l’élément : Difficulté : Valeur de l’élément

Définition (aspect externe) : Famille (rotation, renversement…), sens de rotation (avant, arrière …), avec ou sans envol,
position de départ et d’arrivée, degré de rotation et axe.
Acquis avant : Minimum à savoir-faire pour apprendre l’élément.
Evolution possible : Ce que l’on peut faire après (complexification de l’élément ou combinaisons possibles).
Analogie aux autres agrès : Ce que l’on peut exécuter de similaire aux autres agrès.

CROQUIS

- Matérialiser le sol, l’agrès


- Faire un dessin pour chaque phase importante (placements, actions, résultats)
- Numéroter chaque figurine
- Décomposer en 3 phases : placement, actions, résultats

DECOMPOSER EN 3 PHASES : placements, actions et résultats

Expliquer par écrit le croquis avec des termes techniques précis et appropriés, figurine par
DESCRIPTION figurine.
TECHNIQUE Exemple :
En 1 : position de la tête, des pieds, des bras, des mains ; repères visuels ; angles
segmentaires ; position par rapport à la verticale ou l’horizontale…
Entre 1 et 2 : action, position intermédiaire

Explication du mouvement à l’aide des lois physiques :


DONNEES - trajectoire du centre de gravité
- déclenchement, accélération des rotations
MECANIQUE
- énergies
A faire pour chaque action

ACTIONS Ce sont les principaux schèmes d’actions (actions musculaires), les muscles intervenant lors
des actions, les modes de contraction….
MUSCULAIRES
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Suite de l’analyse technique commentée

Fautes caractéristiques Leurs causes Remèdes

Fautes que l’on retrouve Donner les causes techniques Comment remédier aux fautes en se
permettant d’expliquer la mauvaise référant aux Mini-circuits et aux
fréquemment dans l’élément réalisation de l’élément situations de renforcement ?

Expliquer

Procédés pédagogiques Renforcements

Mini-circuits Musculation Souplesse

Dans ces cases Dans ces cases Dans ces cases

  

Dessinez ou décrivez : Dessinez ou décrivez : Dessinez ou décrivez

Les ateliers pour favoriser Les exercices de renforcement des Les exercices d’assouplissement et
l’apprentissage de l’élément (atelier actions musculaires spécifiques à étirement des muscles intervenants
du plus simple au plus difficile, l’élément dans les principales actions
proche de la réalisation globale) musculaires
      
Analyse technique de la lune (suite)
 
 
 
Analyse technique du saut de mains (suite)
Analyse technique flic flac arrière (suite)
    
Analyse technique du tour d’appui arrière (suite)
Analyse technique de la rondade (suite)
Analyse technique de la bascule (suite)
Analyse technique du balancé (suite)
LES MINI CIRCUITS D’APPRENTISSAGE

Introduction
Dans le chapitre « ANALYSE TECHNIQUE » qui vous précise pourquoi et comment procéder pour analyser un élément, nous
mettrons plus particulièrement l’accent sur les procédés pédagogiques favorisant l’apprentissage d’éléments : LES MINI
CIRCUITS D’APPRENTISSAGE.

POURQUOI
Le mini circuit est un aménagement de situations d’apprentissage sécurisées.
Il permet l’acquisition d’une action, d’une posture ou d’un élément sans aide particulière.
Il sert également pour la correction des fautes techniques. De plus, le mini circuit doit mettre en confiance le gymnaste.
Eviter les situations dangereuses. Il permet également à l’animateur de « s’économiser » physiquement et d’avoir assez de
recul pour la correction des fautes techniques.

UN MINI CIRCUIT PERMET UN ENGAGEMENT MOTEUR MAXIMUM DES GYMNASTES (pas de temps d’attente).

COMMENT
Il est indispensable de procéder à l’analyse technique de l’élément à travailler pour déterminer les actions principales
dans la réalisation de celui-ci. Il suffira alors de créer des ateliers en rapport avec les différentes phases et actions principales
de l’élément et d’y ajouter des renforcements musculaires et de souplesse correspondant à ces actions.
Pour cela, il faut prendre en compte :
- le temps dont on dispose
- le matériel et la place disponible
- la morphologie du gymnaste
- le niveau (procéder progressivement dans la difficulté)
- la motivation (capter l’attention du gymnaste, proposer des situations attrayantes).

UN MINI CIRCUIT NON ADAPTE PEUT ENTRAINER DES FAUTES TECHNIQUES IRREVERSIBLES ET ETRE DANGEREUX.

CONCLUSION
C’est en analysant techniquement l’élément que vous souhaitez apprendre à vos gymnastes que vous pourrez déterminer
des ateliers cohérents.

Documentation : grille de Roland Carrasco. Exemple de métaphores.


Grille d’apprentissage de Roland CARRASCO (3 feuillets)
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PEDAGOGIE
L’échauffement
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FORMATION SPECIFIQUE GYMNASTIQUE

L’ECHAUFFEMENT

Quelques définitions de l’échauffement général

 L’échauffement est la stimulation des grandes fonctions organiques du corps humain afin de mettre les
Systèmes dans leurs meilleures conditions de travail (principalement les systèmes nerveux, cardio-vasculaire,
respiratoire).

 L’échauffement, composé d’exercices divers, permet au corps, de passer de l’état de repos à l’état de travail, et
ceci dans des conditions optimales sans aucun risque pour le corps.

 On entend par échauffement toutes les mesures permettant d’obtenir un état optimal de préparation psychique
et motrice avant un entraînement ou une compétition, et qui joue en même temps un rôle important dans la
prévention des lésions.

L’échauffement général : Il dure entre 15 et 30 minutes (selon la durée du cours, le temps extérieur…)

Voici les différentes parties de l’échauffement général :


1- Activation cardiovasculaire et respiratoire (petite course, déplacement divers)
2- Echauffement articulaire par des mouvements de haut en bas, côté et rotation dans tous les sens
possible de l’articulation (cou, épaules, coudes, poignets, bassin, genoux, chevilles)
3- Echauffement musculaire par des séries de mouvements visant à contracter les muscles (grandes
chaînes musculaires : épaules, dos, abdominaux, cuisses, jambes)
4- Etirements par des séries de mouvement visant à étirer les muscles (idem ci-dessus) un étirement doit
durer entre 7 à 10 secondes pour être efficace.

Vous devez donc, pour que votre échauffement soit efficace, choisir des exercices qui répondent
aux différentes parties citées ci-dessus, (cf : Documentation : entraînement, échauffement).

L’échauffement spécifique : Il dure entre 10 et 15 minutes.

Il prépare au travail spécifique qui va suivre. Il permet d’insister sur les actions musculaires, les renforcements et
étirements entrant en action dans l’agrès ou le thème concerné.

Il peut être abordé soit :


PAR THEME : Appui, suspension, sauts, rotation…ou PAR AGRES : Selon le mouvement travaillé.

Cf. documentation : Travail préparatoire échauffement spécifique poutre, échauffement chorégraphique : la


méthode Lehmenyi, Arçons, travail de base des exercices pendulaires.
De Jacques ROBE

général
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PEDAGOGIE
La préparation physique
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FORMATION SPECIFIQUE GYMNASTIQUE

LA PREPARATION PHYSIQUE (P.P.)

Introduction
La Préparation Physique a pour objectif de développer les qualités physiques du gymnaste. Elle permettra
d’assurer la maîtrise de la discipline et de donc travailler en toute sécurité.

LES QUALITES PHYSIQUES


L’Endurance
Travail d’intensité modérée durant un temps long (ex : circuits de plusieurs ateliers sans interruption, 10
minutes. Se travaille dés le plus jeune âge.
La Résistance
Travail d’intensité maximum jusqu’à la fatigue (exercices de développement de la force au maximum de nos
capacités). Développe la capacité à réaliser un mouvement malgré la fatigue.

A utiliser avec précaution chez les enfants et les jeunes adolescents.


La Puissance
Travail d’intensité maximum associant la force et la vitesse durant une très courte durée (exercices de
développement de la force au maximum de nos capacités).

A utiliser avec précaution chez les enfants et les jeunes adolescents.


La Coordination
Qualité permettant de relier les différentes actions dans la réalisation d’un ou de plusieurs gestes. Elle se
travaille dès le plus jeune âge.

La Souplesse
Qualité permettant de réaliser un geste avec son maximum d’amplitude et d’harmonie.

Elle se travaille dès le plus jeune âge car elle se développe plus facilement avant la puberté.

Elle peut se faire en fin d’échauffement lors d’une séance spécifique ou en fin de séance.

LES 3 FORMES DE P.P.


La Préparation Physique Générale (P.P.G)
Elle est initiale et prépare l’équilibre général du gymnaste. Priorité est donnée au volume de travail.
La Préparation Physique Orientée (P.P.O)
Elle est multiforme et se rapproche des agrès. On associe volume et intensité.
La Préparation Physique Spécifique (P.P.S)
Elle correspond aux besoins du gymnaste et/ou plus particulièrement de l’élément ou groupe d’éléments
travaillé.
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LES DIFFERENTES FORMES DE CONTRACTIONS MUSCULAIRES


Concentrique : Le muscle se contracte et se raccourcit pour rapprocher les segments (ex : le biceps se
contracte sous la forme concentrique lorsqu’on ramène l’avant bras sur le bras).
Excentrique : Le muscle se contracte tout en s’allongeant dans le but de résister au rapprochement des
segments (ex : le biceps se contracte sous la forme excentrique si une force s’oppose au rapprochement des
segments).
Isométrique : Le muscle se contracte pour maintenir une position statique des segments (ex : le biceps se
contracte lorsque l’on maintien un poids bras semi fléchi).

L’ASSOUPLISSEMENT
L’assouplissement améliore l’amplitude et la mobilité articulaires ainsi que les qualités de force, de
coordination, de récupération, de vitesse et limite les accidents musculaires.
Il s’applique sur les muscles et non les tendons ou les ligaments. Il se compose d’exercices ciblant une
zone musculaire et dans le sens de travail de l’articulation (ex : pour l’écart latéral, faîtes placer les genoux vers le
plafond, sinon le genou est sollicité dans le mauvais sens de l’articulation).
Quand et comment ? : De nombreuses théories se contredisent quant au moment le plus opportun pour
réaliser l’assouplissement avec le maximum d’efficacité. Dans notre niveau de pratique, nous appliquerons 2
principes de base :
- Actif : CRE : Contraction 6 à 8 secondes – Relâchement (3 à 4 s) – Etirement (30 s à 1 minute)
- Passif : C’est le poids de l’apesanteur ou l’entraîneur qui agit sur le segment à étirer.

Documentation : exemple de programme de musculation et d’assouplissement de Roland Carrasco.


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PEDAGOGIE
Sécurité
Manipulation
Aide
Parade
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FORMATION SPECIFIQUE GYMNASTIQUE

LA SECURITE EN GYMNASTIQUE

Rachel HEURTEBIZE (Responsable Juges FFG)

I°/ Introduction

Pourquoi la sécurité est-elle une chose importante en gymnastique ?


- Le milieu physique n’est pas familier : matériel peu habituel.
- Le gymnaste évolue dans des positions inhabituelles : évolution en position renversée, les rotations du
corps dans l’espace, évolutions aériennes… ce qui peut lui poser problème au niveau moteur, perceptif,
cognitif et affectif.
- Au niveau moteur : A la différence de nombreuses pratiques physiques, la gymnastique utilise
énormément le train supérieur comme train porteur que ce soit au sol en alternance avec des appuis
pédestres ou sur des agrès comme les barres asymétriques, parallèles, la fixe où le travail se fait
exclusivement en appuis manuels. Ceci peut poser des problèmes de sécurité si le gymnaste n’a pas une
tonicité musculaire suffisante. De plus, s’il manque de gainage qui est un placement et une tonicité du corps
indispensable au mouvement efficace et à la transmission des forces, il ne pourra pas évoluer dans
l’espace sans risque.
- Au niveau perceptif : Pilotages incertains par l’absence de références internes : carences en repères
spatiaux, temporels et corporels. Le débutant va devoir modifier son système de repères. Alors qu’il
prend des repères terrestres (regard vertical, tête en haut), principalement visuels, il va devoir, lors de ses
évolutions dans l’espace, développer ses repères proprioceptifs (1) et plus spécifiquement kinesthésiques
(rapport aux sens : toucher, vue, ouïe…) pour se repérer dans des situations inhabituelles (positions
renversées, saltis…)
(1) le terme proprioceptif désigne la sensibilité du système nerveux à certains stimuli comme la pression, la tension
sur les muscles, les os…..

- Au niveau affectif : Les émotions sont liées aux situations d’épreuves : la perte de repères
informationnels habituels et l’engagement dans des actions motrices perturbatrices de l’équilibre du terrien
déclenchent des émotions si fortes qu’elles peuvent aller jusqu’à des attitudes de refus.
- Le sujet ne dose pas son effort.

En gymnastique, il va falloir faire en sorte que :


Le risque objectif (réellement pris) soit le plus petit possible alors que,
Le risque subjectif (ressenti) peut être grand.
Car pour apprendre à gérer le risque il faut y être confronté…

Gérer le couple risque sécurité : il s’agit donc de prendre des risques, plus ou moins subjectifs, mais surtout que
ces risques soient raisonnés. Il ne faut pas s’engager dans des situations hasardeuses si l’on ne maîtrise pas les
pré requis, si les situations d’apprentissage ne sont pas acquises. Il faut agir dans un milieu sécurisé. Les
réalisations globales ne se font qu’après un apprentissage en toute sécurité.
De plus, l’appréhension provoque souvent une certaine inhibition de la motricité. Il est donc nécessaire de tenir
compte de ce paramètre dans l’organisation de ses séances, de ses situations, utiliser des tapis de sécurité, des
parades…

Gérer le couple risque sécurité intervient également dans la construction d’un enchaînement « faire dur mais faire
bien ». Il vaut mieux faire simple et bien maîtrisé, sans grosses fautes, que faire dur et pas réussi.

La sécurité peut être liée à l’intégrité physique ou psychologique…


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II°/ La sécurité active et passive

1. La sécurité passive

La sécurité passive intègre la qualité du matériel utilisé, l’installation matérielle mise en place et les
consignes données aux pratiquants.

Les conditions matérielles: état des équipements et organisation des lieux.


- L'entraîneur doit vérifier le fonctionnement du matériel. Cette vérification du matériel doit tenir compte
de la maladresse éventuelle des gymnastes dans l'utilisation du matériel (Ex; réglage des barres parallèles)
c'est à dire d'un usage intempestif non conforme à sa destination première (Ex. Anneaux).
- L'organisation doit offrir de bonnes conditions de réalisation des activités. Sur ce point les
dispositions à prendre relèvent plus d'un jugement raisonné que d'une énumération de consignes. En
gymnastique la mise en place de 2 bancs bout à bout, qui se sont écartés par glissement sur le parquet en raison
de l'usure de leurs embouts caoutchoutés, au moment ou un enfant passait dessus a été jugé condamnable. De
même les tapis de réception doivent prendre en compte une éventuelle défaillance du gymnaste lors de ces
réceptions ou lors d'une trajectoire mal maîtrisée (jonction entre les tapis - lâcher de barre fixe...).

Mieux vaut mettre plus de tapis que pas suffisamment !

Les consignes données aux gymnastes.


Il ressort de l'analyse que la phase préparatoire au déroulement d'une activité doit comporter des
explications et des instructions données aux pratiquants par l'entraîneur (règles d'organisation et de
réalisation - précaution à respecter - consignes de sécurité).
Pour cela l'entraîneur fonde son appréciation sur le niveau de maîtrise des pratiquants et la connaissance de
l’activité.
Dans les activités pratiquées en atelier, l'énoncé explicite de ces consignes s'impose d'autant plus que les
gymnastes se trouvent confrontés à des situations de travail en autonomie.
Lorsqu'un entraîneur confie une tâche particulière à un pratiquant, il faut que celui-ci ait reçu la formation
nécessaire pour s'en acquitter (la parade doit donc être considérée comme un contenu d'apprentissage).

2. La sécurité active
La sécurité active correspond à une intervention physique d’une tierce personne sur le pratiquant.
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MANIPULATION-AIDE-PARADE

LA MANIPULATION
La manipulation se fait manuellement. L’animateur place l’enfant et conduit l’exercice du début à la fin de celui-ci. Il
conduit l’exercice à la place de l’enfant.
Souvent utilisée pour l’acquisition de geste complexe (ex : vrille).

L’AIDE
L’aide intervient à l’endroit crucial de l’exercice et peut avoir plusieurs objectifs :

1) pallier à une insuffisance des facteurs d’exécution (manque de force, de souplesse…)


2) mieux faire sentir la technique d’exécution (accélération d’un mouvement, maintien d’une position ou
facilitation de la liaison de deux éléments).
3) Eviter un accident en période de compétition lors de répétitions multiples.

LA PARADE
La parade est la suite de l’aide. L’animateur se place à un endroit de danger potentiel (lâché, rotation…). Il a une
attitude de « guetteur », sans contact avec le gymnaste mais il est prêt à intervenir immédiatement en cas de
besoin. Le gymnaste doit savoir qu’il va réaliser seul l’exercice, la présence de l’animateur le rassure. C’est un
« palier » psychologique qui ne doit pas durer trop longtemps.

LES SITUATIONS AMENAGEES


L’aménagement de matériel (abaissement des agrès, tapis, ateliers d’apprentissage) permet :
- au gymnaste de s’habituer à votre absence dans la réalisation de son geste,
- de vous soulager physiquement de la répétition des aides,
- de visualiser les fautes d’exécution avec plus de recul.

CONCLUSION
Bien que toutes les étapes ci-dessus aient leur raison d’être, nous préconisons l’utilisation maximum des situations
aménagées pour l’apprentissage d’éléments.
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PEGAGOGIE
La planification
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LA PLANIFICATION

Introduction
La planification de la saison sportive permet d’élaborer des séances en prenant en compte toutes les échéances
de l’année. Nous nous servirons d’un calendrier type : PLANIFICATION (en annexe 1).

LES ECHEANCES
Les compétitions
Les dates des compétitions sont approximativement les mêmes d’une saison sur l’autre. Si vous n’avez pas
les dates retenues pour la saison en cours, référez-vous aux dates de la saison précédente.
Renseignez-vous auprès de vos dirigeants pour être informé.
Noter sur le tableau de planification les dates des compétitions Départementales, Régionales, etc….

Les objectifs du groupe


Selon le niveau du groupe, repérez les compétitions qui vous concernent et déterminez-vous un objectif
(aller jusqu’en région ou final interrégionale etc…). Pour cela, prenez en compte l’expérience et la motivation de
vos gymnastes et analyser les résultats de la saison précédente.

Le niveau initial
Faites un bilan individuel du niveau de vos gymnastes composant l’équipe. Ceci afin de repérer les points
forts et faibles. Ceci vous aidera à savoir sur quel agrès ou sur quel domaine (chorégraphique, acrobatique,….)
vous devrez accentuer votre travail.

Les périodes de vacances


Reportez sur le tableau de planification les périodes de vacances scolaires. Ceci vous permettra, par
exemple, de pouvoir prévoir un stage en fonction de la disponibilité des gymnastes et de la salle (pensez à vous
renseigner longtemps à l’avance auprès de vos dirigeants car les démarches administratives sont bien souvent
longues).

LES 4 GRANDES PERIODES


La préparation physique Générale (P.P.G.)
Se situe en début de saison sportive.

Période préparatoire. Au minimum 50 % du temps d’entraînement. Les 50 % restants pourront se répartir


entre l’apprentissage d’éléments en situation aménagée et le travail sur les liaisons.

La pré compétition
Progressivement, le travail technique et gymnique apparaîtra pour 80 % de l’entraînement. La P.P.G.
n’interviendra plus que pour 20 % (on parle souvent de Préparation Physique Orientée (P.P.O.). C’est la période
de composition des mouvements aux différents agrès.
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La compétition
Travail technique de répétition d’enchaînements complets. On ira pratiquement vers 100 % du temps de
travail. La préparation physique pourra répondre spécifiquement à des manques (on parlera de Préparation
Physique Spécifique (P.P.S.).

La post-compétition
Dans notre pratique, cette phase est de courte durée. Bien souvent c’est la semaine qui suit la compétition.
C’est une période de relâchement, repos actif. Cette période sert également à faire un bilan. Suite à cela, une
révision de la planification peut suivre.

En annexe 2, exemple de grille de planification documentée des périodes pour la saison 2010/2011.

COORDINATION AVEC LES AUTRES GROUPES D’ENTRAINEMENT

L’application des règles de planification énoncées, ci-dessus, permet assez facilement d’établir une
planification pour votre groupe d’entraînement. Les 4 grandes périodes étant définies et placées sur la grille, il vous
faudra ensuite déterminer, les contenus de vos séances qui répondront à cette planification et à vos objectifs
(utiliser les fiches de séances : Annexe 3).

Vous pourrez les établir par mois ou par trimestre afin de pouvoir les concevoir en fonction du niveau
d’avancement des gymnastes.

Nous vous conseillons pour ce travail de vous faire aider, assister du responsable technique de votre club
qui pourra valider vos contenus, vous guider, faire un bilan et coordonner le travail des différents groupes.

En effet, lorsqu’on sait que le gymnase est bien souvent occupé par plusieurs groupes sur plusieurs
créneaux horaires qui parfois se chevauchent, il paraît indispensable d’établir un plan de travail cohérent entres
tous les animateurs qui interviennent. Notamment, un planning d’utilisation des agrès afin que chacun puisse
savoir, à l’avance, les agrès disponibles et puisse établir son travail préparatoire de séances.
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LEGISLATION / ENVIRONNEMENT
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ENVIRONNEMENT / LEGISLATION

QUELQUES CONSEILS AVANT UNE RENCONTRE, UNE COMPETITION :

Informez-vous du lieu, de l’heure de la compétition. Prévoyez votre arrivée suffisamment à l’avance pour éviter
l’empressement et l’énervement. Généralement vous devrez, à votre arrivée, vous présentez à l’accueil pour
prendre vos feuilles de notes. Vérifiez qu’il n’y ait pas d’erreurs (nom des gymnastes, années de naissance,
niveau). Profitez-en, également, pour repérer les lieux, salle de compétition, plateau, salle d’échauffement,
vestiaires, buvette….
Vérifiez avant le jour J, les licences (y compris la vôtre), les cassettes en bon état de marche et/ou cd (pour les
filles). Prévoyez une tenue (justaucorps ou short) supplémentaire (au cas ou) ; également la trousse à « petits
bobos », de l’eau…
Votre comportement, tenue et langage vont avoir, ce jour-là, une importance primordiale pour votre groupe ainsi
que pour le bon déroulement de la manifestation. Il est donc important de veiller particulièrement à :
Un comportement calme et rassurant : les enfants sont déjà très stressés, ce n’est surtout pas le moment de
perdre vous aussi vos moyens, mais bien au contraire de donner une image stable et calme.
Une tenue sportive correcte : des vêtements de sport (sans veste autour de la taille, sans ventre à l’air, des
chaussures de salle). Limiter les bijoux (voir texte brochure p. 4, droits et devoirs des entraîneurs)
Un langage approprié : aussi bien avec vos jeunes que vous suivez ce jour-là, qu’avec les autres personnes qui
sont dans la salle de compétition, entraîneurs, autres gyms….

Nous faisons partie d’une fédération l’UFOLEP dont une des valeurs est : le sport pour tous.

Il y a donc des bons et des moins bons, chacun doit y trouver sa place et prendre du plaisir à participer.

N’oubliez pas qu’en dehors des compétitions « officielles », l’Ufolep départementale et Régionale proposent
également pour les petits ou les enfants qui pratiquent la gymnastique loisir des rencontres adaptées à leur
niveau : les programmes tremplins, la fête départementale de la gymnastique, la fête chorégraphique.

DOCUMENTS DE REFERENCE DE L’ANIMATEUR :


Les documents de base indispensables à l’animateur sont :

- la brochure UFOLEP qui recense le programme ainsi que tous les règlements pour la pratique en
compétition.
Vous pourrez trouver, dans la brochure Ufolep, ces quelques renseignements importants :

Les catégories d’âges pour la saison 2010/2011 :


FILLES GARCONS
AGES ANNES DE NAISS. AGES ANNES DE NAISS.

7/8 ans 03/02 7/10 ans 03/00

7/10 ans 03/00 9/14 ans 01/94

9/12 ans 01/98 11 et plus 99 et avant

9/14 ans 01/96

11 et plus 99 et avant

Reprendre le tableau des catégories d’âges dans la brochure (page 8).

UTILISATION DE LA BROCHURE UFOLEP


Pour déterminer le niveau que vos gymnastes pourront pratiquer en compétition selon leur âge, reportez-vous à la
brochure (page 6 pour les féminines, page 7 pour les masculins).
Pour la création des mouvements de vos gymnastes, vous devez vous reporter :

Pour le saut de cheval grille unique filles et garçons : pages 18 à 22.

Pour les filles

- Des pages 24 à 31 pour connaître tous les paramètres de jugement de vos gymnastes. Ces feuilles sont
répertoriées par niveau (du niveau 8 au niveau 1).
- Des pages 32 à 68 pour sélectionner, dans le niveau choisi, les éléments qui composeront les mouvements de
vos gymnastes aux différents agrès.

Pour les garçons

- Des pages de 70 à 75 pour connaître tous les paramètres de jugement de vos gymnastes.
- Des pages de 76 à 141 pour sélectionner, dans le niveau choisi, les éléments qui composeront les
mouvements de vos gymnastes aux différents agrès.

ATTENTION : des modifications de la brochure sont faites (renseignez-vous auprès de votre référent technique
pour tenir vos documents à jour.

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