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Lors de la phase d’appel, la vitesse acquise lors de la course d’élan est transformée en énergie
pour sauter.
Photo 1
Holm : au moment de l’appel l’ensemble du corps de Holm forme une ligne totalement droite
dirigée vers le point d’appel (photo 1)
Thomas : au moment de l’appel le bassin de Thomas est en arrière par rapport à l’alignement
pied d’impulsion/épaule (photo 2)
Photo 2
Dans ce cas, Holm est plus propice à transformer sa vitesse horizontale en vitesse verticale
que Thomas.
Holm et Thomas : Holm à un angle de 145° et Thomas 127°. On peut dire que Thomas
utilise en grande partie la puissance de ses jambes pour sauter haut alors que Holm, utilise
une fois de plus, le plus possible, sa vitesse acquise lors de sa course d’élan pour sauter haut.
Photo 3
La fixation du genou pendant et après l’impulsion
L’angle de la jambe impulsion/hanche/genou (jambe libre) doit en règle générale est au
alentour des 90° pour réaliser le saut vertical avec la plus grande énergie possible. Ici, l’action
de la jambe libre se conjugue à l’impulsion à celle de la jambe d’appel pour éjecter
énergiquement le sauteur vers le haut.
Holm : son angle est de 89° au moment de l’impulsion et oscille entre 94° et 96° après
l’impulsion (pendant la phase d’envol) (photo 4)
Photo 4
Thomas : son angle est de 75° au moment de l’impulsion et oscille entre 75° et 85° après
l’impulsion (pendant la phase d’envol) (photo 5)
Photo 5
Ainsi, Holm utilise un maximum sa jambe libre pour s’éjecter vers le haut, comparativement à
Thomas.
Conclusion
Techniquement, Holm est très propre comparé à Thomas qui à une technique plus grossière.
Thomas, malgré son manque de technique réussit à franchir des barres au-delà de 2m30 et
Holm, lui aussi, réussi à franchir des barres de cette envergure grâce à sa technique mais pas
seulement.