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LA FORCE MAX
Dans ces 2 cours nous allons aborder une autre manière de développe la force du sportif en
jouant sur l’amélioration de la qualité de l’innervation
En effet, il est possible de développer la force d’un athlète sans entrainer d’hypertrophie. Ces
méthodes sont particulièrement intéressantes pour les sports à catégories de poids dans
lesquels l’athlète ne doit pas prendre de poids.
Alors comment peut-on développer la force d’un athlète sans entrainer d’hypertrophie :
Le rapport travail/repos :
La récupération est complète (4 à 7 minutes). En effet, avec ce type de travail, ce sont les fibres
blanches (type 2) qui sont davantage sollicitées et la filière énergétique Anaérobie Alactique.
Le substrat énergétique utilisé par la filière anaérobie alactique est l’ATP-Cp, celui-ci est épuisé
en totalité au bout de 15 à 20 secondes d’effort à intensité très élevée. Son délai de restauration
est de plusieurs minutes : 3 à 5 selon les études. Le système nerveux met un peu plus de temps
à récupérer. Afin de permettre la resynthèse totale de l’ATP-Cp et de permettre au SNC de
récupérer, il est donc important de respecter un temps de récupération inter-séries allant de 3 à
7 minutes.
La quantité de travail
Si les facteurs structuraux (les fibres musculaires) ont le temps de récupérer grâ ce à la méthode
du split, qui consiste à travailler séparément les groupes musculaires au cours des séances, le
système nerveux central (SNC) est quant à lui toujours sollicité lors d’un entrainement en
musculation. Or, c’est lui qui met le plus de temps à récupérer !
Les recherches ont démontré que le SNC était fortement stimulé lors de l’utilisation de charges
supérieures à 85% de 1RM car ce sont les grosses unités motrices (UM) qui sont recrutées en
priorité afin de faire face aux charges maximales. D’autres études ont démontré que pour
l’utilisation de charges supérieures à 85%, le nombre de répétitions idéal par séance serait de 25
afin de provoquer un effet d’entrainement suffisant pour développer les niveaux de force sans
toutefois surcharger le SNC (trouver le bon compromis).
Ainsi, un volume de travail trop élevé avec des charges maximales entraînera une fatigue
centrale trop importante, qui nécessitera une longue phase de récupération et éloignera les
stimuli d’entraînement, ce qui vous empêchera de développer vos niveaux de force. Pire si vous
utilisez un volume de travail trop important dans votre séance et que vous reproduisez cette
erreur trop fréquemment, c’est la stagnation voire la régression qui vous attend.
Le travail de force maximale devant rester dans la filière anaérobie alactique, dépasser les 25
répétitions à haute intensité ferait basculer l’entrainement dans la filière anaérobie lactique.
Néanmoins ce chiffre de 25 répétitions n’est pas une constante. Par exemple, dans une période
de développement de la force maximale il faut s’approcher des 20-25 reps, alors que dans une
période de maintien du niveau de force maximale (période de compétition) comprendrait plutô t
10-15 reps.
Pourquoi ?
Des études montrent que dès les premières minutes d’effort, la concentration plasmatique de la
testostérone* augmente, avant de diminuer au fur et à mesure que la séance se prolonge. Vers
40-45 minutes d’effort intense on constate une chute de sa production (appelée crash) et une
augmentation de la production de cortisol*.
La testostérone : Hormone stéroïdienne androgène produite par les testicules et les glandes
surrénales chez l’homme, et les ovaires et la surrénale chez la femme, c’est l’hormone
anabolisante par excellence car son rô le principal est de participer à la synthèse protéique.
L’homme en possède 40 à 60 fois plus que la femme. La testostérone active le métabolisme et
accentue la libération des graisses par les adipocytes. Bref, cette hormone contribue grandement
à développer votre musculature et votre force tout en réduisant le tissu adipeux.
Le cortisol : Plus communément appelée « hormone du stress », est elle aussi secrétée en
grande quantité lors d’un effort intense. Cette hormone est, à l’inverse de la testostérone,
catabolisante, c’est à dire qu’elle dégrade le tissu musculaire.
Utilisez des mouvements poly-articulaires
Par ailleurs, le travail de force maximale s’effectue toujours sur un fond de fraîcheur physique.
Ce travail doit donc s’effectuer en début de séance sur des exercices poly-articulaires. Si des
exercices d’isolation sont programmés, vous devrez les exécuter après votre travail de force
maximale. Ces exercices d’isolation qui suivent l’exercice de base ne sont pas travaillés sur des
intensités aussi élevées.
La vitesse d’exécution
La vitesse d’exécution est primordiale. Avec des sportifs, on doit toujours avoir l’intention d’aller
le plus vite possible sur la phase concentrique du mouvement.
Même si la charge est lourde, la quasi-isométrie doit être COMBATTUE AVEC UN MAXIMUM DE
FORCE. Elle ne doit jamais être intentionnelle.
5 séries de 5 repts à
Isométrie totale
85% ou 6 séries de 4
repts à 85% 4X6 repts à 85%
FORCE SOUS Tenir le maximum de
(freiner la descente sur
temps à 85% (6 séries
MAXIMALE Méthode ondulatoire 5 secondes) + 4 séries
avec 3 min de récup) +
de 6 repts à 65% en
HAUTE (onduler autour de
4 séries de 6 repts à
85%) concentrique
65% en concentrique
Explosives
Explosives
Ex : 2X90%-4X87,5%-
6x80%-5x82,5%-
5X85%-2X90%
90%
1X100%-10sec-1X95%-
10sec-1X90%
5 séries
Les muscles se contractent, les leviers ne bougent pas et les points d'insertion sont fixes .
Avantages
Inconvénients
Avantages
Inconvénients
1. désadaptation importante
2. récupération longue et risque de fortes courbatures
3. Manipulation de charges lourdes.