Vous êtes sur la page 1sur 4

Dossier Kinesither Rev 2007;(61):14-7

L’aromathérapie et les huiles essentielles


J E A N -M I C H E L L A R D RY (1), VA L É R I E H A B E R K O R N (2)

Un parfum produit le même effet qu’un beau morceau MOTS CLÉS


de musique ou une caresse empreinte d’amour : il réjouit le cœur
et les sens. Il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les huiles Aromathérapie
essentielles connaissent, depuis quelques années, un vif succès Huiles essentielles
Histoire
surtout si l’on songe que, au-delà du simple plaisir olfactif,
Médecine naturelle
elles peuvent exercer une action bienfaisante, voire
Phytothérapie
thérapeutique, aussi bien sur le corps que sur l’esprit.

L es huiles essentielles (HE) sont le parfum des


plantes (figure 1). Lorsque nous humons une rose,
que nous épluchons une orange ou que nous fripons
une feuille de menthe ou de romarin entre les doigts,
c’est l’HE en train de se volatiliser qui nous fait éprou-
ver cette sensation olfactive si agréable. Les HE sont à
la fois des parfums et des remèdes naturels. Elles doi-
vent être utilisées à très faibles doses, car leurs principes
actifs sont hyper concentrés [1].
Figure 1. Les huiles essentielles
« Les huiles essentielles sont à la fois des parfums sont le parfum des plantes.
et des remèdes naturels. Elles doivent être utilisées
extraits de plantes aromatiques pour soigner ou préve-
à très faibles doses, car leurs principes actifs sont
nir les maladies ; elle s’intègre dans le cadre de la phyto-
hyper concentrés »
thérapie qui, elle, fait appel à toutes les plantes dotées
de vertus médicinales [6].
Définitions L’aromathérapie est préventive et curative.

L’aromathérapie se définit littéralement [2, 3] comme la


partie de la phytothérapie qui utilise les huiles essentielles. « D’une manière générale l’aromathérapie peut se
Dans le domaine médical, l’aromathérapie se définit [4] définir comme une thérapeutique naturelle utilisant
comme une thérapeutique utilisant les huiles essen- les extraits de plantes aromatiques pour soigner ou
tielles végétales par voie interne ou externe. prévenir les maladies. »
Au terme « aromathérapie » est donc le plus souvent
associée la notion d’huiles essentielles.
Cependant, certains auteurs [3, 5-7] souhaitent respec- Généralités sur les huiles essentielles
ter à la lettre l’étymologie du mot « aromathérapie »
(du latin aroma, arôme, et du grec thérapia, traitement) Les HE sont fabriquées à partir des sucres issus de la
pour définir cette thérapie comme le traitement des photosynthèse, par des cellules spécialisées (ou sécré-
maladies par les arômes. trices) situées le plus souvent dans les fleurs et les
D’une manière générale, l’aromathérapie peut se défi- feuilles. Mais il est aussi possible d’utiliser le fruit, le
nir comme une thérapeutique naturelle utilisant les bois ou encore la racine du végétal considéré. L’huile
essentielle est un extrait pur et naturel de la partie odo-
(1) Directeur, Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie de Dijon,
6 B, Chemin de Cromois 21000 Dijon – jmlardry@wanadoo.fr
riférante des plantes aromatiques [8].
(2) Docteur en pharmacie – UFR pharmacie – Dijon – Université
de Bourgogne
« Les huiles essentielles sont les substances odorantes,
Article reçu le : 12/10/2006 volatiles et de consistance huileuse, contenues dans
Article relu le : 18/10/2006, 23/10/2006 et 27/10/2006 les plantes »
Article accepté le : 03/11/2006

14
Les huiles essentielles : introduction à l’aromathérapie Kinesither Rev 2007;(61):14-7

Les HE appelées encore « essences » ou « essences – en esthétique et cosmétique ;


aromatiques végétales » sont les substances odorantes, – en hygiène (désinfection des locaux par exemple) ;
volatiles et de consistance huileuse, contenues dans les – en cuisine (pour aromatiser certains plats).
plantes [9, 10].
La plupart des végétaux renferment des HE, mais
habituellement en quantité infime. Seules les plantes Historique
dites « aromatiques » en produisent en quantité suffi-
sante. Ces plantes appartiennent, le plus souvent, aux L’utilisation des arômes pour soigner n’est pas une tech-
familles des labiées (lavande, thym, sarriette, sauge, nique récente. Dans toutes les civilisations de l’anti-
menthe, etc.), des ombellifères (cumin, carvi, anis, quité, la mention des arômes est présente, pour des
fenouil, etc.), des myrtacées (eucalyptus, cajeput, usages religieux, cosmétiques, mais aussi thérapeu-
niaouli, etc.), des conifères (pin, cèdre, cyprès, gené- tiques. D’abord on se servit des plantes entières pour
vrier, etc.), des rutacées ou hespéridées (citron, orange, apporter soulagement et bien-être (sous forme de cata-
bergamote, etc.), et des lauracées (cannelle, camphrier, plasmes, infusions, macérations, décoctions [10]). En-
sassafras, etc.) [9]. suite l’homme s’est intéressé à « détacher de son sup-
Chaque HE se compose de plusieurs éléments bio- port » le principe aromatique d’une plante [11]. En cela
chimiques parfois très nombreux, qui, tous ensemble, l’Inde, la Chine et l’Égypte semblent avoir été à l’ori-
déterminent ses propriétés thérapeutiques. Il s’agit de gine de la recherche.
liaisons d’hydrocarbures classées selon leurs caractéris-
tiques en différentes classes comme les monoterpénols,
« L’utilisation des arômes pour soigner n’est pas
les sesquiterpénols, les monoterpènes, les sesquiter-
une technique récente. Dans toutes les civilisations
pènes, les esters, les aldéhydes, les oxydes, les phénols,
de l’antiquité, la mention des arômes est présente,
les coumarines, les cétones ou d’autres encore qui n’ap-
pour des usages religieux, cosmétiques, mais aussi
paraissent que sous forme de traces [1].
thérapeutiques »
Beaucoup d’HE recèlent un constituant chimique
majoritaire, sorte de « race chimique », appelé « chémo-
type », dont l’action est influencée et complétée par des À Sumer (région de la basse Mésopotamie où vivait, au
molécules secondaires. La nature du sol, l’altitude, les IVe millénaire av. J.-C., un peuple à l’origine des pre-
conditions climatiques, l’ensoleillement et les popula- mières cités-États et d’une des premières formes
tions végétales avoisinantes, entraînent des variations connues d’écriture), on connaissait déjà l’intérêt des
dans la composition biochimique de l’essence qui arômes pour lutter contre certaines maladies [8].
déterminent ces différents chémotypes. Par exemple, le Dans les ruines de Nippur (une des plus grandes cités
thym comprend 7 chémotypes différents : cinéol, géra- de l’époque), on a retrouvé une tablette d’argile écrite
niol, linalol, terpinéol, thuyanol, thymol, et carvacol. en caractères cunéiformes par un médecin sumérien
Chaque chémotype étant responsable d’effets qui lui qui vivait vers la fin du IIIe millénaire av. J.-C. Sur
sont propres et qui peuvent parfois se révéler antago- cette tablette, il a rassemblé ses prescriptions les plus
nistes : le thymus vulgaris CT thujanol permet la régéné- précieuses. Ce document, considéré comme le plus
ration du foie, tandis que le thymus vulgaris CT thymol se vieux manuel de médecine au monde, montre que
révèle hépatotoxique. Cette synergie explique aussi la pour composer ses médicaments, le médecin utilisait
polyvalence des HE et la largeur de leur spectre. Par des substances animales (lait,
exemple, l’HE de lavande (figure 2) peut agir à la fois peau de serpent, écaille de
sur des troubles cutanés (brûlure), des maux de tête et tortue), minérales, mais aussi
des troubles gastro-intestinaux [1]. végétales (myrte, thym) [12].
La synergie des différents constituants des HE déter- Les égyptiens de l’époque
mine la principale caractéristique des HE : leur effet pharaonique (3150-1085 av.
équilibrant. C’est ainsi que certaines HE peuvent avoir J.-C.) utilisaient l’embaume-
des actions apparemment paradoxales, comme, par ment, avec notamment un
exemple l’HE de lavande (figure 2) qui peut avoir, selon mélange d’huiles aromatiques
les cas, un effet à la fois relaxant et stimulant. C’est tout composé d’huile de cèdre et
simplement que ces HE opèrent, au plan physiologique de basilic, qui manifestait une
comme au plan psychique, une réduction de ce qui est pratique assez sûre des
en trop et une augmentation de ce qui fait défaut [1]. plantes aromatiques [13, 14].
Les HE peuvent être utilisées : Des « recettes » d’huiles aro-
– en thérapeutique ; matiques à l’attention des em-
– en parfumerie ; baumeurs, mais aussi des mé-
– en liquoristerie ; decins de l’époque, ont été Figure 2. Lavande [11].

15
Dossier Kinesither Rev 2007;(61):14-7

retrouvées. Le célèbre Imhotep (vers 2778 av. J.-C.), ar- améliore la technique de la distillation [6, 14, 16] et
chitecte constructeur de la pyramide de Saqqarah, mé- produit la première huile essentielle pure : rosa centifolia
decin du pharaon Djoser (IIIe dynastie – vers 2880 av. [13].
J.-C.), pratiquait la médecine en utilisant largement les Les alchimistes du Moyen Âge (476-1453) développent
plantes aromatiques. Parmi elles, figuraient l’ail, l’anis, l’art de la distillation de la matière végétale. La distilla-
la cannelle, la cardamome, le cumin, l’encens, le lau- tion s’introduit progressivement en France, en Alle-
rier, la menthe [8]… magne et en Italie au moment des croisades.
En Inde, c’est dans le millénaire à cheval sur le début Au XVe siècle, les apothicaires sont appelés aromaterii ;
de notre ère que se sont constitués les grands traités dénomination très évocatrice de la nature des princi-
(samhitâ) de la médecine ayurvédique. L’âge d’or de la paux remèdes en honneur à cette époque [6].
médecine ayurvédique coïncide avec l’apogée du boud-
dhisme en Inde (de 327 av. J.-C. à 750 apr. J.-C.) et la En Amérique, les Mayas (peuple du Mexique dont la
grande expansion continentale et maritime qui a donné période classique se situe entre 250 et 950 apr. J.-C.),
naissance à l’Inde extérieure [15]. Massages et bains les Aztèques (peuple du Mexique qui fonda un empire
font intervenir différents arômes. Un célèbre médecin au XVe siècle), et les Incas (peuple d’Amérique du Sud,
ayurvédique, Susruta, connaissait déjà l’art de l’anes- de la région Andine, qui connu son apogée au
thésie pratiquée à l’aide de plantes (chanvre indien) et XVe siècle) possédaient une parfaite connaissance des
enseignait comme règles de santé, l’hygiène et la dié- plantes médicinales et aussi des drogues et des plantes
tétique. Il conseillait couramment les plantes médici- exotiques [8].
nales et aromatiques [8]. À l’époque, on utilisait déjà En Afrique, la médecine traditionnelle utilise, même de
la cannelle, la coriandre, le gingembre, la myrrhe et le nos jours et depuis des temps immémoriaux, des
santal [14]. plantes médicinales et aromatiques [6, 8].
La Chine, 2 000 ans av. J.-C., publie des traités de En Europe, à l’époque de la Renaissance (XVe-XVIe siècles),
médecine dans lesquels sont répertoriées des plantes l’utilisation des HE s’étendit aux domaines de la parfu-
aromatiques utilisées notamment en infusions et macé- merie et des cosmétiques [14, 17] (figure 3).
rations huileuses. L’empereur Chen-Nong (2800 av. J.-C.), En Allemagne, la ville de Francfort-sur-le-Main déve-
médecin érudit, consigne son savoir relatif aux plantes loppe le commerce des « huyles essentielles ». Jérôme
médicinales dans un livre, le Pen Ts’ao, parmi lesquelles Brunschwig écrit au début du XVIe siècle un traité de
figurent l’anis, la cannelle, le curcuma et le gingembre. distillation en deux volumes [8].
Ce livre fera autorité jusqu’au XVIe siècle où il est revu À partir du XVII e siècle, en France, la Provence se
et corrigé par un médecin botaniste et pharmacologue caractérise par le développement d’un commerce itiné-
curieux et lettré, Li Che Tchen qui ne recense pas moins rant d’HE et de produits de parfumerie. La renommée
de 1 000 plantes médicinales utiles [8]. des HE fabriquées en Provence dépasse largement les
En Grèce, le temple d’Epidaure, dédié à Asclépios est, frontières [19].
au Ve siècle av. J.-C., un des hauts lieux de la médecine Il sera nécessaire d’attendre la fin du XIXe siècle pour
grecque où se mêlent magie, usage de plantes et ther- que soient précisées les vertus particulières des HE,
malisme [8]. Hippocrate indique dans les Aphorismes qui trop longtemps confondues avec celles des plantes dont
lui sont attribués, l’utilité des bains aromatiques dans elles sont extraites. En effet les HE, secrétées par un
le cadre du traitement des maladies de la femme. À
Athènes, il lutta contre les épidémies, et tout particu-
lièrement contre la grande peste qui ravagea la ville, en
faisant brûler de la lavande, du romarin, de l’hysope et
de la sarriette [13]. Plus tard, une utilisation plus sys-
tématique des arômes se développa en Grèce, tout par-
ticulièrement sous forme de massage [13].
Les romains sont de grands consommateurs d’épices et
de plantes aromatiques comme nous l’indique l’Histoire
naturelle universelle de Pline l’Ancien (23-79). Diosco-
ride, médecin du Ier siècle apr. J.-C. et grand voyageur,
dresse dans son De Materia medica l’inventaire de 519 es-
pèces de plantes.
La Gaule indépendante (1100-150 av. J.-C.) et la Gaule
romaine (58 av. J.-C. – IIIe siècle apr. J.-C.) disposaient
aussi d’herbiers de santé. Figure 3. Distillation à l’époque Renaissance : la femme
Vers l’an 1000, Avicenne (980-1037), médecin érudit, prépare les plantes pendant que l’homme surveille le fourneau
philosophe et auteur du fameux Canon de la médecine, placé sous l’alambic [18].

16
Les huiles essentielles : introduction à l’aromathérapie Kinesither Rev 2007;(61):14-7

métabolisme particulier de la plante, sont contenues [2] Petit Larousse illustré. Édition Larousse, 2002.
dans des vésicules spécialisées qui les isolent. Utilisées [3] Guide pratique : les 46 huiles essentielles. Laboratoires
avec la plante entière, elles participent (au moins par- Phytosun Arôms. 38 pages, 2006.
tiellement) à la synergie de l’ensemble des constituants [4] Garnier M, Delamarre V. Dictionnaire des termes de médecine.
pour donner à telle plante ses « indications thérapeu- Paris, Éditions Maloine, 27 e édition, 2002, 1095 pages.
tiques » particulières. Extraites et administrées isolé- [5] Grosjean N. Aromathérapie 2 : des huiles essentielles
ment, elles apparaissent comme possédant des pro- pour votre santé. Éditions Graveson. La Chevèche
priétés spécifiques, distinctes de celles de la plante association.
entière [11]. [6] Pénoël D. Médecine aromatique, médecine planétaire. Vers la
fin d’une survie artificielle. Éditions Roger Jollois, 1991.
En 1887, le français Chamberland effectue la première [7] Telphon T. ABC des huiles essentielles. Éditions Grancher,
expérimentation scientifique démontrant le pouvoir 2003. 358 pages.
antiseptique des HE [6]. [8] Roulier G. Les huiles essentielles pour votre santé : traité
En 1889, Cadéac et Meunier, de l’Institut Pasteur, pratique d’aromathérapie. Propriétés et indications
reproduisent avec le même succès les travaux du pré- thérapeutiques des essences de plantes. Éditions Dangles,
cédent [6]. 1990.
En 1910, l’anglais Martindale, quantifie le pouvoir anti- [9] Balz R. Les huiles essentielles. Éditions Crest,
infectieux des HE en procédant à leur classification. Eygluy-L’escoulin, 1986.
L’étalon de référence choisi se trouve être le phénol [6]. [10] Lardry JM, Haberkorn V. Les formes galéniques destinées à
En 1922, les professeurs Courmont, Morel et Rochaix l’usage externe. Kinésithérapie, Les Annales, n° 16,
poursuivent et confirment ces travaux [6]. avril 2003, 21-5.
En 1937, un chimiste de Lyon, René Maurice Gatte- [11] Deschamp S. 60 huiles essentielles de plantes. Paris,
fossé, publie un ouvrage « Aromathérapie » [20]. Éditions Arys. La Vie Naturelle, HS 17 nationales. 1990.
En 1980, le Dr Jean Valnet publie aussi un livre inti- [12] Kramer SN. L’histoire commence à Sumer. Éditions
tulé Aromathérapie : traitement des maladies par les essences Flammarion, 1994, 316 pages.
de plantes. Ce document sert encore de référence à tous [13] Franchomme P, Pénoël D, Jollois R. L’aromathérapie
les aromathérapeutes et permet à cette science d’entrer exactement – Encyclopédie de l’utilisation thérapeutique
officieusement dans le domaine thérapeutique [19]. des huiles essentielles. Fondements, démonstration,
illustration et applications d’une science médicale naturelle.
Éditions Jollois, 1990, 445 pages.
Conclusion [14] Abrassart JL. Aromathérapie essentielle : huiles essentielles :
parfums pour le corps et l’âme. Éditions Guy Trédaniel.1997,
Utilisées depuis toujours par toutes les civilisations, les 271 pages.
plantes ont apporté aide et réconfort aux maux les plus [15] Huard P, Wong. La médecine des chinois. L’univers des
divers. Les huiles essentielles extraites de certaines Connaissances. Éditions Hachette, 1967, 256 pages.
plantes odoriférantes ont prouvé, à ce même titre, leur [16] Lardry JM, Haberkorn V. La pharmacologie : quelques
valeur inestimable pour la santé. Il faut garder à l’esprit éléments de son histoire. Kinésithérapie les Annales, n° 16,
que les HE, comme l’ensemble des plantes médicinales, avril 2003, 11-4.
ont un rôle de médicament, que leurs actions théra- [17] Manoury Pierre. ABC des médecines douces. Éditions
peutiques sont souvent puissantes et nécessitent Grancher, 325 pages, 2003.
qu’elles soient utilisées de manière appropriée [7]. [18] Bowles EJ. Guide des huiles essentielles : que sont-elles ?
NB : Les mots en gras et italique renvoient aux D’où viennent-elles ? Comment agissent-elles ? Le Courrier
définitions proposées dans le lexique. du Livre, 160 pages, 2004.
[19] Valnet J. Aromathérapie : traitement des maladies
RÉFÉRENCES par les essences de plantes. Éditions Maloine, 10 e édition,
1984, 544 pages.
[1] Werner M. Les huiles essentielles : réveil du corps [20] Gattefossé RM. Aromathérapie : les huiles essentielles,
et de l’esprit. Éditions Vigot, collection Santé Bien-être, hormones végétales. Paris, Librairie des Sciences,
95 pages, 2002. Girardot et Cie. 187 pages, 1937.

17

Vous aimerez peut-être aussi