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Les Sauts Athlétiques

M.Mathieu - Les Sauts- 1


Sommaire
Généralités sur les Sauts Athlétiques
Introduction
Définition
Pratique sociale de référence
Principes Généraux des Sauts Athlétiques
Une structure identique
La course d’élan
L’appel
La suspension / réception
Conclusion

Principes d’efficacité des Sauts Athlétiques


Les 4 facteurs déterminants de la performance
La vitesse d’envol
L’angle d’envol
La hauteur du Centre de Gravité au décollage
La quantité de rotations créées à l’appel
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Sommaire
Etude biomécanique et technique d’un saut athlétique
Quelques aspects réglementaires
Analyse de l’activité saut en longueur
Définitions
Logique interne et paradoxe de l’activité
Les composantes techniques et biomécaniques
Des conduites typiques aux enjeux et situations d’apprentissage
Enjeu n°1 : Gérer le conflit vitesse / précision
Conséquences pédagogiques
Enjeu n°2 : Gérer le conflit vitesse d’approche / trajectoire d’envol
Conséquences pédagogiques
Enjeu n°3 : Gérer le conflit équilibre / déséquilibre dans la phase de suspension
Conséquences pédagogiques
Conclusion
Bibliographie
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Généralités sur les Sauts Athlétiques

Introduction
Introduction
L’athlétisme s’exprime autant dans sa globalité de la devise olympique
« plus vite, plus haut, plus fort » que dans chacun de ses éléments, tant ses
disciplines, courses, sauts et lancers sont centrées sur les ressources
bioénergétiques et biomécaniques ». (R. Pariente, G. Meyer, « L’athlétisme »,
Larousse, 1978)

La spécificité des sauts fait qu’ils sont au cœur de la motricité athlétique.


En effet, à la maîtrise technique cinétique de la course lors de la course d’élan,
suivie de la motricité explosive des lancers lors de l’appel, ils associent
l’équilibration active, l’agilité du gymnaste lors de la suspension jusqu’à la chute.

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Généralités
Généralités sur
sur les
les Sauts
Sauts Athlétiques
Athlétiques

Définition
Définition

Les Sauts Athlétiques consistent à se projeter


dans l’espace en vue de franchir un obstacle,
déterminant une longueur ou une hauteur, en
conformité avec un règlement pré- établi et
ce, avec ou sans engin.

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Principes Généraux des Sauts Athlétiques

(ou comment analyser d’un point de


vue biomécanique et physiologique
l’activité sauts athlétiques de l’élève,
pour justifier des situations
d’apprentissage)

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Principes Généraux des Sauts Athlétiques
Une structure identique
Une course d’élan:

Un appel:

Une suspension:

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Principes Généraux des Sauts Athlétiques
La course d’élan

Elle a deux objectifs :

Un quantitatif :

Un qualitatif :

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La course d’élan

Se mettre en mouvement pour acquérir de la vitesse avec


précision et régularité dans le rapport amplitude/fréquence
des foulées .

Adopter un placement et une gestuelle de course qui


favorise le déclenchement de la liaison course-appel

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La course d’élan

Préparer la transformation de la trajectoire du centre de gravité pour:


Atteindre une vitesse optimale par l’augmentation du rythme terminal de
foulées (augmentation de la fréquence);

A partir de l’avant-dernier appui, placer le centre de gravité sur une


trajectoire ascendante et adaptée au type d’impulsion (horizontale ou
verticale).

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La course d’élan
En résumé

La mise en action
- Créer de l’énergie ou de l’emmagasiner.
- Vitesse optimale à chaque saut pour accrocher le meilleur
angle d’envol (au moment de l’appel) en fonction de la
trajectoire voulue et des possibilités de l’athlète.

Conséquences pédagogiques : on recherchera pour vaincre


l’inertie du sauteur du relâchement, de l’amplitude et de
l’accélération progressive de la vitesse horizontale ;

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La course d’élan

En résumé
Liaison course-appel

La liaison course-appel est la clé de voûte des sauts athlétiques.

Obtenir un placement à l’appel et transformer sa vitesse d’approche


en une suspension dont la flèche (hauteur de suspension) et la portée
(longueur de la suspension) décideront de la performance: « Montre
comment tu descends sur ton avant-dernier appui, nous dirons quel
saut tu feras ».

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La course d’élan

Conséquences pédagogiques :
On recherchera pour une mise en tension musculaire
favorisant l’augmentation du secteur d’impulsion, le
maintien du relâchement, l’augmentation de la
fréquence des appuis

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Les principes techniques communs :
La mise en action et La préparation à l’appel

Buste droit et genoux hauts.

Le regard fixe l’horizon.

Le rythme terminal (les 3 derniers appuis) est accentué. APPUI

Notion de vitesse optimale, utilisable, c’est à dire permettant à


l’athlète de réaliser une impulsion correctement orientée.

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Principes Généraux des Sauts Athlétiques
L’appel
L’appel débute au moment de la pose du dernier appui (pied
d’appel);

Le pied entre en contact avec le sol en avant du bassin.

L’appel se termine quand le pied d’appel quitte le sol.

Il représente la dernière action motrice du sauteur et détermine


donc la forme de suspension.

N.B. : L’appel est à différencier de l’impulsion: il représente une phase du


saut alors que l’impulsion représente la quantité de mouvement imprimée
au corps; ces impulsions sont donc présente lors de la course d’élan
comme à l’appel (tous les appels sont des impulsions alors que toutes les
impulsions ne sont pas des appels.
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L’appel

L’appel sera responsable de la déformation de la trajectoire du centre


de gravité (= chemin d’impulsion)

Elle s’obtient par une prise d’avance des appuis. C’est lors de la préparation
à l’appel que le train inférieur prend de l’avance sur la ceinture scapulaire
et donc du CG.

Le chemin d’impulsion est d’autant plus grand que la poussée est


importante.

Bascule du grand axe du corps.

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L’appel

Deux principes biomécaniques :

Se placer pour transformer la vitesse horizontale de l’élan en


vitesse de décollage sur l’angle d’envol:
Augmenter le chemin d’impulsion

Placer le centre de gravité le plus haut possible au décollage et


renforcer la propulsion par l’action orientée des segments libres.
Mettre le centre de gravité sur une trajectoire ascendante

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L’appel
Conséquences pédagogiques :

Pour un saut à dominante verticale: on recherchera


une transformation d’une vitesse horizontale en une vitesse
à dominante verticale, un allongement du secteur
d’impulsion et l’augmentation de la phase d’amortissement.

Pour un saut à demi-horizontal, on cherchera le


maintien de la vitesse horizontale, légère augmentation du
secteur d’impulsion et baisse de la phase d’amortissement
(appel triple saut ou saut en longueur en griffé)

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Principes Généraux des Sauts Athlétiques
La suspension
Le pied d’appel quitte le sol.
La suspension se termine à l’entrée en contact avec le sable ou le
matelas de réception
La suspension se traduit mécaniquement par la trajectoire du C.G .
Elle révèle les actions motrices lors de l’appel :
La portée :C’est la longueur maximale atteinte par le sauteur.
Elle dépend de la vitesse d’envol et de l’angle de décollage.

La flèche :C’est la hauteur maximale du C.G. au sommet de la trajectoire par


rapport à l’horizontale.
Elle dépend de la grandeur de la vitesse de décollage à l’appel et du temps
d’appui du pied d’appel au moment de l’impulsion .

Le contrôle des rotations se fait par les segments libres.

Phase de motricité aérienne


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La suspension

Deux principes biomécaniques :

Phase ascendante du CG : Rechercher un temps de suspension long et


maîtriser les rotations engendrées à l’appel.

Phase descendante du C.G : Développer un agencement segmentaire


nécessaire à l’équilibre en suspension et préparatoire à la réception.

Optimiser la trajectoire du saut et Assurer l’intégrité physique


du sauteur lors de la chute

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La suspension
Conséquences pédagogiques :

La suspension lors des sauts à dominante verticale dure plus


longtemps que la suspension lors des sauts à dominante horizontale.

Ainsi, pour les sauts à dominante verticale on recherchera un temps


d’appel long correspondant à une flèche importante, une maîtrise des
rotations par éloignement des segments libres de l’axe du corps pour
stabiliser le sauteur et esquiver la barre.

Pour les sauts à dominante horizontale, on recherchera un


ralentissement des rotations par pédalage ou extension des segments
libres suivi d’un retour des rotations afin d’équilibrer le sauteur et
effectuer le ramené .

N.B. : Bien qu’étant l’élément déterminant et observable d’un saut, la suspension n’est
que la traduction des phases précédentes (course d’élan, appel) du sauteur. Le sauteur
n’influe plus sur sa trajectoire, son C.G. ne pouvant plus subir le déplacement , faute
d’appui.
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Conclusion
Optimiser l’élan par l’acquisition d’une Assurer la continuité des actions de prise
vitesse optimale et Adopter une d’élan et d’appel pour préparer la
gestuelle de course favorable à la transformation de la trajectoire du centre
préparation de la liaison course-appel de gravité

Comment transmettre la
plus grande énergie
possible accumulée
pendant la course d’élan au
corps pour lui permettre
de franchir un espace en
longueur ou en hauteur le
plus grand possible ?
Organiser le corps en suspension pour
réaliser la meilleure performance
Augmenter le chemin d’impulsion possible et assurer l’intégrité Physique
et Placer le corps sur la trajectoire du sauteur lors de la chute.
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Principes d’efficacité des Sauts Athlétiques

4 facteurs mécaniques et biomécaniques


déterminants la performance d’un sauteur

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Principes d’efficacité des Sauts Athlétiques
Les 4 facteurs déterminants de la performance

}
1 - La vitesse d’envol
Ce qui détermine la
trajectoire du C.G.
2 – L’angle d’envol

3 – La hauteur du C.G. au décollage

4 – La quantité de rotations créées à l’appel

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Les 4 facteurs déterminants de la performance
La vitesse d’envol

La vitesse horizontale d’approche acquise lors de la course d’élan est


transformée en vitesse d’envol en fonction de la dominante du saut
(verticale ou horizontale) .

La vitesse d’envol est la résultante de deux composantes, l’une verticale,


l’autre horizontale.
Quelque soit le saut, un compromis réalisé entre ces deux vitesses va
déterminer la vitesse d’envol et, par conséquent la trajectoire du sauteur
(forme et longueur du saut).

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