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LES COURSES

Encadré par : mr. Chouni


Présenté par : Karima MOUTAWAKIL
Omar ES-SALHI
Nabil OUCHRIH
Ayman CHAKI
Mohamed OUGASSE
Zaid EZZAMANI

Plan de travail :
1. Historique
2. Règlement
3. Analyse technique
4. Analyse biomécanique

I. Sprint :

1. Historique :

A la fin du 19ème siècle, on pratiquait le sprint court sur des pistes d’herbe ou de cendre.

Distance britannique d’environ 100 yards : 91.44 m avant d’être transformée en 100 mètres.)

En 1850 lors du premier "meeting" d’athlétisme organisé par des étudiants de l'Exeter Collège
d'OXFORD en Grande Bretagne le 100 yards figurait parmi les épreuves.
Les sprinters ont commencé à partir en position debout jusqu'en 1887, quand Charles H. Sherrill
(Etats-Unis) a creusé de petits trous avec ses pieds dans la piste et a essayé un début
d’accroupissement, il invente le "crouch start" ou départ accroupi (reconnu légal qu'à la fin du
siècle). A noter que dans le stade d'Olympie les coureurs grecques de l'antiquité utilisaient déjà
2 lignes de pierre pour le départ et l'arrivée.

L'utilisation des blocs a été officiellement reconnue par l’IAAF en 1937.

Un an après l’IAAF (the International Association of Athletics Federations qu’à changé de nom
en 2019 pour devenir World Athletics) a stipulé qu'aucun record du monde ne serait homologué
sans la lecture de la mesure du vent dont la vitesse maximale autorisée est demeurée à 2
mètres/seconde

La "photo-finish" a permis aux courses très serrées d'être jugées convenablement.

Les premières expériences de synchronisation électrique des courses de sprint remontent avant
1930. Cette technologie s'est améliorée à un tel point qu'en 1977, l’IAAF a décidé d'homologuer
seulement les résultats pris électriquement comme records du monde. La "photo finish" (en
service dans les jeux olympiques de 1932) a permis aux courses très serrées d'être jugées
convenablement. Aujourd'hui nous pouvons voir des marges aussi minimes qu'1 millième de
seconde sur la photo-finish.

Brièvement, Les courses de vitesse sont les épreuves les plus courtes et les plus rapides. Le 50
m et le 60 m sont les distances parcourues en salle, tandis que le 100 m, le 200 m et le 400 m
sont courus en plein air.

2. Règlement :

Le départ est donné par le coup de feu du starter.

Pour s’élancer, les coureurs sont accroupis sur la ligne de départ et prennent appui sur des plots
en métal ou en plastique ce qu’on appelle The starting blocks. Les courses sont chronométrées
par des appareils électroniques aussi que le vent, qui peut favoriser ou défavoriser les coureurs,
est pris en compte pour le calcul du temps final, le maximum « autorisé » pour homologuer un
temps ou un record étant de 2 m/s
La piste : ayant la forme d’un anneau, elle mesure 400 m. Elle est composée de 8 couloirs ayant
1,22m de large • Le départ : il peut prendre deux formes : le départ accroupi (en starting blocks)
et le départ debout. Pour la course de vitesse on trouve seulement le départ en starting blocks.
Il se donne après 3 commandements :

♣A vos marques : les coureurs, debout derrière les blocs, s’installent dans ces blocs de départ.
♣ Prêt : les sprinters gardent leurs pieds et les deux mains au sol et soulèvent le bassin.

♣ Coup de feu (ou claquoir, partez) : le coup de feu est tiré lorsque les concurrents sont
immobiles à leur marque.

• Le faux départ : A la position , si un concurrent fait quoi que ce soit qui gêne les autres coureurs
(partir avant le signal….), il fait un faux départ. En ce cas, il reçoit un avertissement. Au
deuxième faux départ, il est disqualifié et doit se retirer.

• Réglage des blocs : L'unité de mesure est le pied. Le premier bloc est placé à environ 2 pieds
derrière la ligne de départ. Le second à environ 3 pieds 1/2. Ces réglages sont une position
moyenne à affiner en fonction des athlètes.

♣ La position : dos droit, tête fixée vers l'avant à l'horizontale.

♣ Le mouvement des jambes : le genou monte, la pointe du pied est ramenée vers le haut, le
talon est tiré vers la fesse

♣ Le pied avant: il descend activement vers le sol, comme pour le griffer et le repousser vers
l'arrière.

♣ L'oscillation des bras : orientée dans le sens de la course, elle "tire " vers l'avant.

3. Analyse technique :

Il y'a 4 étapes dans la course de vitesse:

a. Le départ: Bon placement aux starting-blocks, Réagir vite à un signal donné, Pousser,
mise en tension préalable des muscles propulseurs.
b. La mise en action: Retard dans le redressement du buste, Accélération progressive,
L'amplitude des foulées.
c. La course proprement dite: Maintien de la vitesse optimale.
d. L'arrivée: Résistance à la décélération, notons que la synchronisation bras/jambes
reste un élément important dans le maintien en équilibre.

4. Analyse biomécanique :

Notion clée :

● inertie
● Le temps de contact au sol
● La vitesse du coureur
● Amplitude de la foulée
● Fréquence entre les foulées
● Centre de gravité
● Angle d’envole
● Puissance musculaire
● Synchronisation bras jambe
II. Fond :

1) Historique :

Jeux Olympiques d'Athènes de 1896, sur une idée du philosophe et académicien


français Michel Bréal qui souhaitait ainsi commémorer deux légendes entourant la
bataille de Marathon.

Le demi-fond est un type de course à pied qui est caractérisé par la distance parcourue,
inférieure à celle d'un marathon ou des courses dites de fond, et supérieure à celle
d'une course de vitesse, Plus précisément de 800 à 3000.

2) Règlement :

Quelques points généraux qui pourraient être couverts par les règlements d'une course de
fond en athlétisme :

Distance : Les courses de fond peuvent varier en distance, allant de 5 kilomètres (5K) à
des distances beaucoup plus longues comme le semi-marathon (21,1 km) et le marathon
(42,2 km).

Parcours : Les règlements définissent souvent le parcours de la course, y compris le type


de terrain (route, piste, cross-country) et les dénivelés éventuels.

Départs et arrivées : Les règles peuvent spécifier les procédures de départ, les zones de
ravitaillement, et les critères pour déterminer le moment de l'arrivée.

Équipement : Il peut y avoir des règles concernant l'équipement autorisé, comme les
chaussures de course, les vêtements, etc.

Disqualifications et pénalités : Les règles définissent généralement les infractions qui


peuvent entraîner des disqualifications ou des pénalités, comme le non-respect des lignes
de course, la tricherie, etc.

Catégories d'âge et de genre : Dans certaines courses, les participants peuvent être répartis
en catégories d'âge et de genre pour assurer une compétition équitable.
Chronométrage : Les règles définissent souvent les méthodes de chronométrage officielles
pour enregistrer les temps des participants.

3) Analyse technique :

De la course de longue durée permet de comprendre les éléments clés de cette discipline
sportive dans le contexte de l'éducation physique. Voici une analyse technique de la course de
longue durée :

a. Distance: : La course de longue durée implique de parcourir des distances plus longues
que la course de vitesse. Les distances courantes pour cette discipline incluent le 800
mètres, le 1500 mètres, le 5 000 mètres, le 10 000 mètres et même des épreuves plus
longues comme le marathon. Les élèves doivent développer une endurance pour
maintenir un rythme sur ces distances.
b. Endurance cardiorespiratoire: L'endurance cardiorespiratoire est un élément essentiel de
la course de longue durée. Les élèves doivent être capables de maintenir un rythme
cardiaque élevé sur une longue période. L'entrainement cardiovasculaire est donc
primordial pour améliorer cette composant
c. Technique de course: Bien que la course de longue durée ne nécessite pas la même
vitesse explosive que la course de sprint, la technique de course reste importante. Les
élèves doivent apprendre à maintenir une foulée efficace et économique tout au long de
la course, en évitant une perte d'énergie inutile
d. Stratégie de course: La course de longue durée exige une stratégie. Les élèves doivent
apprendre à gérer leur effort sur la distance, à controler leur allure et à prévoir des
moments d'accélération ou de dépassement
e. Résistance à la fatigue: La course de longue durée met à l'épreuve la résistance à la
fatigue. Les élèves doivent s'entraîner pour maintenir leur concentration, leur forme
technique et leur vitesse malgré la fatigue croissante.
f. Nutrition et hydratation: Dans le contexte de la course de longue durée, les élèves
doivent comprendre l'importance de la nutrition et de l'hydratation pour soutenir leur
performance. Ils doivent apprendre à gérer leur alimentation avant, pendant et après la
course.
g. Entraînement progressif: Les élèves doivent suivre un plan d'entraînement progressif
pour développer leur endurance, en augmentant progressivement la distance et
l'intensité de l'entraînement. L'entraînement en circuit, les intervalles et les courses
d'entraînement sont couramment utilisés.
h. . Mentalité et motivation: La course de longue durée peut être mentalement exigeante.
Les élèves doivent développer une mentalité résiliente, rester motivés et apprendre à
surmonter la douleur et la monotonie qui peuvent survenir pendant une course longue,
i. Évaluation et suivi: Les enseignants ou les entraîneurs doivent évaluer régulièrement la
progression des élèves en termes de performances, de technique et de condition
physique. Les retours d'information permettent d'ajuster l'entrainement et d'encourager
l'amélioration continue
j. La Foulée : La foulée joue un rôle essentiel dans la course de longue durée. Une foulée
régulière et équilibrée contribue à la stabilité et à la conservation d'énergie. Les éléments
à considérer incluent la longueur de la foulée, la fréquence, et l'atterrissage des pieds.
k. La Posture : Une bonne posture est cruciale pour maintenir l'efficacité et prévenir les
blessures. Une posture droite avec le tronc légèrement incliné vers l'avant favorise une
respiration plus efficace.

4) Analyse biomécanique :

a. Atterrissage du pied
i. Atterrissage sur le talon (talon-first) : Lors de cette méthode, le talon entre en contact
avec le sol en premier. Bien que cette technique puisse créer une force de freinage plus
importante, elle est parfois liée à un impact plus significatif sur les articulations.
ii. Atterrissage sur l’avant-pied (avant-pied first) :La partie avant du pied touche le sol en
premier, souvent près des orteils. Cela réduit généralement le stress sur le talon et peut
améliorer l’efficacité de la foulée.
iii. Alignement corporel

Un bon alignement corporel favorise une répartition équilibrée du poids, réduisant ainsi la
pression sur les articulations et minimisant le risque de tensions musculaires. Les coureurs
cherchent à maintenir une position neutre de la colonne vertébrale, une tête relevée et des
épaules détendues pour favoriser une biomécanique efficace.

b- L’amplitude de la foulée
L'amplitude de la foulée en course à pied fait référence à la longueur totale de chaque
pas effectué pendant le cycle de la foulée. Elle mesure la distance entre le point de
contact initial d'un pied avec le sol et le moment où ce même pied revient au sol pour
le pas suivant.

III. Demi-fond :

Le demi-fond est un type de course à pied qui est caractérisé par la distance parcourue,
inférieure à celle d'un marathon ou des courses dites de fond, et supérieure à celle d'une
course de vitesse, Plus précisément de 800 à 3000.

A. Historique :
Jeux Olympiques d'Athènes de 1896, sur une idée du philosophe et académicien français
Michel Bréal qui souhaitait ainsi commémorer deux légendes entourant la bataille de
Marathon.

Des athlètes renommés ont marqué l'histoire du demi-fond, tels que Sebastian Coe, Steve
Ovett, Hicham El Guerrouj et d'autres. L'évolution des techniques d'entraînement et des
équipements a également contribué à l'amélioration des performances dans ces courses.

A. REGLEMENT :

1/ Un seul commandement de départ en demi-fond :

En demi-fond, avant le signal de départ il n’y a qu’un seul commandement :

« A vos marques ».

2/ Le starter donne le départ quand tout le monde est immobile :

Après le commandement « à vos marques », le starter vérifie juste que tous les coureurs sont
bien derrière la ligne et immobiles. Il peut ensuite donner le signal de départ (coup de
pistolet).

3/ Le faux départ :

Si un coureur bouge avant le signal, il y a faux départ, Dans ce cas le starter ou le(s) starter(s)
de rappel donne un nouveau signal (coup de pistolet) pour annuler le départ et rappeler les
coureurs.
B. ANALYSE BIOMECANIQUE :

La mécanique de course des épreuves de demi-fond et de fond est très différente de celle du
sprint. En effet, dans de telles courses d'une grande distance, le coureur doit avoir des
mouvements plus allongés, c'est-à-dire des foulées plus grandes avec des jambes qui lèvent
moins haut. Voici les principales caractéristiques qui décrive cette mécanique de course :

1- Les foulées et le rythme de course sont confortables

2- Les pieds touche le sol moins sur la pointe et davantage sur le talon. Il faut rouler sur
la pointe des pieds et pousser.
3- Le genou est fléchi.

4- Le genou est levé moins haut que pour un sprinteur.

5-Le mouvement des jambes est fluide .


6-La tête est droite et le coureur est concentré dix à quinze mètres devant lui.
C. ANALYSE TECHNIQUE :
i. DÉPART :
À l'inverse du départ dans la course de sprint, le départ dans les courses de demi-fond se fait
debout. Cependant, il comporte "à vos marques", "partez". Voici les différentes étapes du
départ.
ii. "À VOS MARQUES"
1- Se tenir derrière la ligne de départ, en position décontractée, le pied d’appui devant.
2- Placer le bout du pied arrière derrière le talon du pied avant, à environ 20-30 cm.
3- Lever légèrement les yeux en fixant le regard à environ 2 m devant soi.
iii. "PARTEZ !"
1- Depuis la position « prêts », au son du pistolet de starter ou de l’ordre de départ, pousser
vigoureusement le genou arrière et le bras opposé en avant.
2- Décoller les talons des deux blocs.

3- Continuer à pousser les jambes et les bras en avant en accélérant jusqu’à atteindre la
foulée de sprint normale.
4- Se concentrer sur le fait de déplacer rapidement les mains afin d’initier le mouvement de
sortie des blocs.

● COURSE :
Suite au départ, il faut entreprendre la course en suivant la mécanique expliquée
précédemment. De plus, il y a quelques astuces ici qui aideraient à avoir une course plus
efficace.

1- Faire de petits pas rapides à la sortie des blocs, en augmentant la longueur de foulée en
même temps que la vitesse, tout en se redressant progressivement .

2- Faire en sorte que les pieds touchent le sol directement sous le centre de gravité.

3- Utiliser les bras vigoureusement en amenant les mains fermées (sans les serrer) à hauteur de
la poitrine dans le sens montant, et en les arrêtant derrière les hanches dans le sens descendant.
● ARRIVÉE :

Beaucoup de coureurs ralentissent à la fin de la course. Il ne faut vraiment pas faire ça. Jusqu'à
l'arrivée, il faut essayer de maintenir la plus grande vitesse possible. Conseil: Imaginez que la ligne
d'arrivée est plus loin qu'elle ne l'est vraiment. Après avoir passé la ligne d'arrivée, il est important
de continuer à courir un peu ou marcher afin d'éviter les blessures et aussi pour descendre le
cardio tout doucement et non brutalement.

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