Vous êtes sur la page 1sur 26

‫ثانوية جابر بن حيان اإلعدادية‬

‫‪A.P.S:‬‬
‫‪Course de vitesse‬‬
Course de vitesse

I. Préambule
Précisons tout d'abord ce que nous allons définir sous le vocable "courses de vitesse", étant entendu que
le but de toute course est l'obtention de la plus grande vitesse de déplacement, quelle que soit la distance
parcourue.
Dans ce chapitre, nous ne traiterons de la vitesse qu'à son niveau absolu (vitesse de déplacement à
l'intensité maximale), et donc des distances de compétitions athlétiques permettant d'évaluer ce seul
aspect.
On considère généralement que toutes les courses jusqu'aux 200 m méritent cette appellation de
"courses de vitesse".
Il faut souligner toutefois les limites d'une telle classification fondée uniquement sur les distances à
parcourir. En effet, le temps nécessaire pour franchir une distance peut varier de façon considérable
suivant le niveau du coureur. Ceci signifie que le support énergétique employé peut être différent pour
une même course. Par exemple, pour courir un 200 m à allure maximale, un élève de 6 ans sollicite
principalement le processus lactique tandis que l'athlète de haut niveau utilise en priorité le processus
alactique.
Cette précision supplémentaire nous amène à considérer comme courses de vitesse celles qui font appel
en priorité au processus anaérobie alactique (durée de l'effort inférieure à 20 s).
La course de vitesse est une des épreuves reine de l’athlétisme. Elle consiste à courir le plus rapidement
possible sur une courte distance. Elle représente une succession de foulées.
La « vitesse » fait appel à des notions de vitesse et de résistance. La première est une aptitude innée,
alors que la seconde relève d’un travail technique et régulier qui permet de maintenir plus longtemps la
vitesse maximale.

II. Histoire :
Épreuve symbole de la pratique athlétique, la course de vitesse résume en quelque sorte l'esprit et les
valeurs véhiculés par ce sport : Engagement total de l'athlète, simplicité de la lutte et rigueur du verdict.
La brièveté même de l'action semble ajouter au prestige de la spécialité. Il y a quelque chose d'absolu
dans cet instant d'effort total où s'expriment à leurs paroxysmes les possibilités physiques humaines les
plus valorisées.
De fait, c'est bien au vainqueur des épreuves de sprint que revient la plus grande part de gloire dans
toutes les compétitions d'athlétisme, et ce, quelle que soit la période à laquelle on se réfère. La
permanence historique de ces courses, et les modifications très ponctuelles des règlements qui
l'organisent, sont des preuves supplémentaires de "légitimité naturelle" au sein des spécialités
athlétiques. Dès l'Antiquité, les Grecs pratiquent des courses de vitesse sur des distances curieusement
très proches de celles utilisées de nos jours : le "stade" grec équivaut à 192,27 m, et est donc très proche
du 200 m moderne. Dès le milieu du XIXe siècle, de nombreuses compétitions ou démonstrations sont
organisées en Angleterre et aux États-Unis, opposant des coureurs professionnels et amateurs. Si bon
nombre de ces athlètes sont déjà dotés de qualités similaires à celles des coureurs actuels, et capables, à
ce titre, d'authentiques exploits, la valeur des temps qu'ils réalisent ne peut guère être prise en
considération. Les conditions dans lesquelles s'effectuent ces "défis" sont trop peu fiables pour que de
réels "records" puissent être homologués. Les distances parcourues sont assez approximatives, les
départs sont le plus souvent effectués lancés, les chronométreurs même ne sont pas toujours sans
reproche. Mais peu à peu les choses se normalisent, en particulier avec l'apparition des Jeux olympiques
modernes. Le premier grand spécialiste indéniable est sans doute l'Américain Charley Paddock, célèbre
pour le fameux "bond terminal" par lequel il achève ses courses, mais surtout pour la qualité de ses
records : 10s 2/5 au 100 m en 1921 mais aussi 10 s 1/5 au 110 yards (100,58 m), ce qui le met presque
au niveau des meilleurs coureurs actuels.
La plupart des bases techniques de la spécialité ont d'ailleurs été mises au point dès cette époque, en
particulier le départ accroupi, qui représente un avantage décisif par rapport au départ debout, et qui a
été popularisé par l'entraîneur américain Mike Murphy (1887). Certes, ce départ s'effectue encore à
partir de trous creusés dans la cendrée, mais son efficacité est cependant considérable. Après Charley
Pad- dock, de nombreux grands sprinters apparaissent, la plupart de nationalité américaine (Eddie Tolan,
Ralph Metcalfe...), jusqu'à l'apparition du phénomène Jesse Owens qui reste encore pour beaucoup le
plus grand coureur de vitesse de tous les temps. De race noire, Jesse Owens survole les Jeux de Berlin
(1936), au grand désappointement des organisateurs nazis. Il remporte le 100 m (10,3 s), le 200 m (20,7
s), mais aussi le 4 x 100 m et le saut en longueur. Il avait d'ailleurs, avant de triompher aux Jeux
olympiques, établi un nouveau record du monde du 100 m en 10,2 s. La période moderne du sprint
commence. Les "starting-blocks" sont officialisés à partir de 1937, et la maîtrise technique, de plus en
plus valorisée, s'accompagne d'une approche moins empirique de l'entraînement.
Sur ces nouvelles bases, de nombreux athlètes de classe s'épanouissent (Harold Davis, Boby Morrow,
triple vainqueur olympique aux Jeux de Melbourne en 1956), jusqu'à l'apparition d'un sprinter du vieux
continent, l'Allemand Armin Hary. Doté d'un départ fulgurant, ce pur spécialiste du 100 m est le premier
à atteindre le mur fatidique des 10 s au 100 m (Zurich, 1960). Ce record parfois décrié a bien été
accompli par un vrai champion puisqu'aux Jeux de Rome, Hary confirme sa suprématie en remportant le
titre olympique. Quatre ans plus tard, à Tokyo, c'est le Noir américain Bob Hayes qui s'impose dans
l'épreuve reine du 100 m en 10 s également, mais avec une facilité qui laisse penser qu'il a sans doute été
le plus fort potentiel physique de tous les temps. Malheureusement, il quitte peu après les pistes
d'athlétisme pour se consacrer au football américain. L'apparition des pistes synthétiques élève les
performances du sprint mondial ; on peut cependant noter des coureurs exceptionnels comme les
Américains Greene ou Hines qui portent le record du monde du 100 m à 9,9 s, mais aussi le Français
Roger Bambuck qui domine le sprint européen et porte le record de France à 10 s. Peu à peu, les
chronométrages "manuels", trop soumis à l'erreur humaine, sont remplacés par les chronométrages
électriques beaucoup plus fiables. Ceux-ci deviennent même les seuls reconnus à partir de 1976.
Dans les années 1970, c'est l'Europe qui reprend la suprématie mondiale par l'inter- médiaire du
Soviétique Valérie Borzov, technicien hors pair qui remporte le 100 m et le 200 m aux feux de Munich
et sera même à nouveau médaillé à Montréal quatre années plus tard. Le record est alors de 9,95s au 100
m et 19,78 s au 200 m.
Depuis, de nouveaux progrès ont été réalisés, parfois entachés de graves irrégularités : ainsi Ben
Johnson, qui pulvérise par deux fois le record du 100 m, est ensuite confondu par des contrôles anti-
dopages positifs. Aujourd'hui le plus grand sprinter est bel et bien l'Américain Carl Lewis qui
monopolise depuis dix ans les titres et les records mondiaux et olympiques tant sur 100 m que sur 200
m. Il détient toujours le record masculin, actuellement de 9,86 s.
On a longtemps noté un décalage important entre performances masculines et performances féminines.
Souffrant d'un désintéressement évident du public, le sprint féminin ne sort vraiment de l'anonymat que
dans les années 30. Sa première héroïne sera la Polonaise Stanislava Walaciewicz, plusieurs fois
championne du monde et championne olympique. Lui succède la "Hollandaise Volante", Fanny
Blankers Koen, qui doit être considérée comme le Jesse Owens féminin. Elle triomphe aux Jeux de
Londres en 1948 sur 100 m, 200 m, 80 m haies et 4 x 100 m. Elle réalisera 11,5 s au 100 m. Il faudra
attendre 1960 pour voir apparaitre un nouveau "monstre sacré en la personne de l'Américaine Wilma
Rudolph qui va porter le record du monde du 100 m à 11,2 s et le 200 m en dessous de la barre des 23 s
(22,9 s). Peu après c'est l'avènement de la Polonaise Irina Szewinska, qui va dominer la spécialité
pendant de nombreuses années (22,5 s au 200 m). C'est ensuite au tour de l'Allemagne de l'Est de
dominer le sprint mondial féminin, même si de nombreux soupçons pèsent sur le type d'entrainement
subi par les athlètes de ce pays. On doit reconnaître malheureusement que ces mêmes soupçons
n'épargnent pas l'actuelle recordwoman du monde du 100 m et du 200 m, l'Américaine Florence Griffith
qui, en courant le 100 m en 10,49 s (chronométrage électrique), a placé le record à un niveau
difficilement accessible pour des athlètes "naturelles". Souhaitons que rapidement la fédération
internationale mette en place des mesures qui permettent à nouveau aux athlètes "propres", tant
masculins que féminins, de s'exprimer en toute sérénité... et d'avoir quelque chance de gagner !
III. Le sprint :
Le sprint regroupe toutes les courses où l'athlète doit parcourir une faible distance le plus rapidement
possible. Contrairement à la course de fond les talons ne touchent pas le sol. Pour être un bon sprinteur
il faut avoir la capacité à utiliser exclusivement ses fibres rapides (ou muscles) car l'effort demandé est
très violent.
Après le jaillissement des « blocks », le sprinteur doit allonger progressivement ses foulées. Par ailleurs,
il se redresse peu à peu afin d'atteindre sa vitesse maximale. Il trouve sa position définitive entre la 5e et
la 8e foulée. Une fois à pleine vitesse, il enchaîne environ cinq foulées par seconde. Chaque foulée, qui
dépend du gabarit du sprinter, peut mesurer jusqu'à 2,40 m. La foulée se décompose en deux phases.
Une phase d'appui au sol, qui comprend l'amortissement, le soutien et l'impulsion, et une phase de
suspension permettant au coureur de maintenir son équilibre et préparer l'action au sol suivante.
Les athlètes qui pratiquent le sprint s'appellent les sprinters. Pour les athlètes pratiquant la course
d'obstacles (100 m haies, 110 m haies, 400 m haies), on utilise le terme d’hurdler.
Les disciplines de sprint qui sont au programme des Jeux olympiques sont : le 100 m, le 200 m, le
400 m. D'autres disciplines sont concernées par le sprint mais elles ne figurent pas au programme des
Jeux olympiques, il s'agit : du 50m, du 60m, du 150m, du 300m et du 500m (voire le 600m au Canada).
Il existe également des disciplines où les coureurs se transmettent un témoin, il s'agit du 4x100m et du
4x400m.
Le 100 m consiste à parcourir, en ligne droite, un sprint explosif couru au haut niveau en environ 10
secondes pour les hommes et 11 secondes pour les femmes. Le 100 m est une des épreuves les plus
anciennes car on en retrouve la trace plusieurs siècles avant les premiers Jeux olympiques antiques. De
plus cette épreuve est considérée comme la discipline reine de l'athlétisme après avoir supplanté le
marathon.
Le 200 m est la course la plus rapide de toutes les distances existantes, on observe des moyennes de
vitesse allant jusque 43km/h. Elle correspond à un demi-tour d'une piste d'athlétisme de 400 m. Son
histoire remonte à une course qui portait le nom de Stadion. Le Stadion consistait en un tour de piste
(qui se courait en ligne droite à Olympie, sans virage). Ces jeux se pratiquaient uniquement par des
hommes (nus). Avant les années 1960, le 200 m était couru en ligne droite aux états unis. Depuis 1958,
le 200 m doit être parcouru sur une piste de 400 m, ce qui implique de courir les cent premiers mètres en
virage.
Le 400 m consiste à parcourir un tour de stade de 400 m. En extérieur, la piste doit mesurer exactement
400 m et doit comporter deux lignes droites parallèles et deux virages dont les rayons sont égaux.
Chaque athlète dispose d'un couloir séparé d'une largeur de 1,22m marqué par des lignes blanches d'une
largeur de 5cm. Cette épreuve est considérée comme un sprint long ou sprint d'endurance car elle
demande de la résistance à la douleur, il faut également bien doser son effort car il est
physiologiquement impossible de courir cette distance à pleine vitesse.

IV. Méthode de développement des facteurs d'exécution

1. Définition du concept de vitesse


La vitesse peut être définie comme la faculté d'effectuer une ou plusieurs actions motrices dans un
minimum de temps.

La vitesse est la qualité physique nécessaire pour réaliser des actions motrices dans des conditions
données et cela dans le laps de temps le plus court possible.

 La vitesse en tant que qualité physique humaine


Appliquée à l'homme, la notion de vitesse est la représentation de sa capacité à mettre en œuvre
plusieurs paramètres (physiques, techniques, psychologiques...) pendant un court espace de temps, tout
en les gérant de manière à éviter l'apparition de la fatigue.
Dans le contexte de la course de vitesse, ces paramètres prennent une dimension spécifique. Ils sont les
"facteurs d'exécution" nécessaires à l'obtention de la vitesse de course maximale.
 La vitesse de course
Elle est composée de trois éléments fondamentaux relativement indépendants.
 La période de latence de la réaction motrice TLRM
C'est la période comprise entre le signal et la réaction motrice. Elle est appelée plus communément
"vitesse de réaction" et représente la faculté que possède l'athlète de réagir au signal sonore de départ.
 La vitesse d'un mouvement isolé
Elle traduit la faculté d'exprimer la force maximale en un temps minimal pour exécuter un mouvement
simple, non cyclique. Elle est la manifestation de la qualité intrinsèque de la contraction musculaire.
 La fréquence gestuelle
Également appelée "vélocité", elle met en évidence la faculté de répéter le plus grand nombre de cycles
gestuels identiques pendant une seule unité de temps (s). Elle exige donc une parfaite coordination entre
les contractions et les décontractions de groupes musculaires agonistes et antagonistes...
 La vitesse globale
Le fait d'associer ces trois éléments course déterminée permet de parler de "vitesse globale" de
l'individu. Celle-ci se subdivise en phase d'élévation et phase de stabilisation. C'est ainsi que la
performance en course de vitesse dépend à la fois des qualités d'accélération du coureur et de sa faculté
à maintenir une vitesse maximale le plus longtemps possible.
Nous comprenons donc fort bien que l'amélioration de la vitesse globale passe par le développement
organisé de l'ensemble des facteurs physiques et techniques impliqués.
 Facteurs physiques
 Temps de latence
 Vitesse d'un mouvement isolé
 Fréquence gestuelle
 Accélération
o Force
o Puissance
 Maintien de la vitesse maximale
o Intensité alactique
o Capacité alactique
 Facteurs techniques
Au niveau du départ :
- Orientation de poussée des forces
- Alignement pied-bassin-épaule
Au niveau de la foulée :
- Brièveté de l'amortissement (Cf. Principes généraux)
- Augmentation de la poussée
- Diminution du temps de suspension
- Utilisation des segments libres
Ces facteurs techniques s'appliquent aussi bien au départ en starting-blocks qu'au départ debout.
Essayons maintenant de définir les grands principes présidant à l'élaboration des moyens de
développement de tous ces facteurs, principes qui seront illustrés de façon concrète dans le chapitre
consacré à l'approche pédagogique.

2. Facteurs physiques
 Le temps de latence
Il n'entre pas dans notre propos d'inventorier et d'expliquer de façon exhaustive les éléments
physiologiques qui influencent la période de latence de la réaction motrice. Nous nous limiterons à
signaler les principales composantes physiologiques susceptibles de subir des modifications à la suite
d'un entraînement :
 La qualité des récepteurs du signal
 Le traitement de l'information au niveau cérébral et médullaire
 La qualité de la propagation de l'influx nerveux
 Les modifications neuro-synaptiques acquises
 etc.
Si nous n'avons pas encore une connaissance exacte de la nature des répercussions physiologiques dues
à ce type de travail, nous possédons une bonne maîtrise des méthodes d'entrainement visant
l'amélioration de la vitesse de la réaction motrice. Ainsi, nous pouvons combiner divers procédés
d'entraînement, tels que :
 Répétition à vitesse élevée d'un geste simple, à un signal donné
 Variation de la nature du signal et de son intensité
 Variation de la position de départ adoptée pour répondre au signal
 Recherche systématique de situations de survitesse" permettant à l'athlète d'expérimenter des
vitesses de réaction jusqu'alors inconnues.
Associés et coordonnés, ces différents moyens d'entraînement permettent d'améliorer sensiblement la
vitesse de réaction d'un sujet, ce qui avait été considéré pendant longtemps comme impossible.
 L'amélioration de la vitesse d'un mouvement isolé
Cette amélioration passe en particulier par le développement de la puissance des contractions
musculaires. S'il est indéniable que la prédisposition héréditaire liée à la nature fibrillaire du muscle et à
la qualité de son innervation joue un rôle capital dans le niveau initial, il n'en reste pas moins que les
méthodes d'entrainement per- mettent d'agir de façon considérable sur le développement de ce facteur.
Il s'agit d'inciter l'athlète à exécuter avec la plus grande vitesse possible un mouvement simple ou qui lui
est techniquement familier. (Il convient d'éviter les gestes cycliques qui imposent des contraintes
excessives.) Dans ce cas de figure, la maîtrise technique est absolument nécessaire car elle permet au
sportif de se concentrer uniquement sur la vitesse de mobilisation de ses segments. En conséquence, la
nature exacte du mouvement dépend essentiellement du niveau de maîtrise du coureur.
Pour conserver une très grande rapidité d'exécution tout au long de la séance, l'athlète doit réaliser ses
exercices d'entraînement en étant reposé sur le plan physio- logique. Le respect de ce principe exige des
temps de récupération longs.
Néanmoins, la durée de la récupération doit faire l'objet d'un compromis. En effet : un temps de
récupération long permet d'un côté une élimination presque complète des déchets de la contraction
musculaire, mais d'un autre côté il entraîne une baisse du niveau d'excitabilité du sujet. Par conséquent,
un temps de récupération trop long nuit à la qualité de l'action du coureur de vitesse ;
Un temps de récupération, court permet un maintien du niveau d'excitabilité du sujet, mais ne permet
pas l'élimination des déchets de la contraction musculaire. Par conséquent, un temps de récupération
trop court nuit également à la qualité de l'action du coureur de vitesse.
 L'amélioration de la fréquence gestuelle
La fréquence gestuelle, ou capacité à augmenter le nombre d'appuis pendant chaque unité de temps, peut
être développée par la pratique d'exercices (ou la mise en situations artificielles) fondés sur le principe
de la sur-vélocité.
Certaines situations provoquent le dépassement de la vitesse maximale de déplacement : on peut ainsi
faire effectuer les premières foulées d'élan en descente, ou bien tirer ou pousser le coureur au moyen
d'une engin mécanique.
D'autres situations agissent directement sur la fréquence des appuis tout en permet- tant au coureur de
conserver le contrôle de la vitesse. On demandera par exemple au coureur de placer ses appuis dans des
intervalles réduits (matérialisés par des lattes posées sur le sol) en courant à vitesse maximale.
Cependant, il est impératif de respecter le principe fondamental suivant : "La structure et les vitesses
d'une situation ne doivent pas faire l'objet de répétitions fréquentes." La négligence de ce principe
favoriserait l'apparition et l'installation d'une "barrière de vitesse", autrement dit d'une stagnation de la
vitesse gestuelle.
Une fois cette barrière de vitesse installée, seul un arrêt prolongé de l'entrainement peut la détruire.
1.'éducateur physique doit donc veiller à modifier fréquemment les situations en jouant sur différents
paramètres, tels que :
 L’alternance permanente d'exercices effectués en survitesse puis en vitesse mieux contrôlée ;
 La variété de situations exigeant une modulation de l'amplitude de course qui interviendra
automatiquement sur la fréquence ;
 L’utilisation de différents gestes cycliques ayant un impact positif sur la faculté d'augmenter la
fréquence des foulées de course ;
 L’interruption fréquente des périodes de développement de cette faculté par des "phases d'oubli"
consacrées à l'amélioration d'autres facteurs.

Les exercices et leur nature seront précisés ultérieurement.


La durée des exercices de sur-vélocité doit faire l'objet d'une vigilance toute particulière. N'oublions pas
que l'athlète doit rester prioritairement dans le domaine alactique (Cela vaut pour tous les facteurs
physiques mentionnés précédemment).
Dans la pratique, les exercices sont espacés de 2 à 3 min environ, ce qui représente les deux tiers du
temps de récupération complète. Pendant ce laps de temps, l'athlète doit être incité à pratiquer une
activité modérée permettant de maintenir une excitabilité nerveuse satisfaisante.
 L'AMÉLIORATION DE L'ACCÉLÉRATION

Il est entendu que le coureur doit atteindre sa vitesse maximale le plus tôt possible. Cet axiome est
d'autant plus important que la distance de course diminue. Il est primordial lorsqu'il s'agit d'une course
de 60 m en salle.
La phase d'accélération correspond approximativement aux trente premiers mètres. Pendant cette phase,
le coureur doit vaincre une résistance considérable (force d'inertie). La difficulté à vaincre cette
résistance met en évidence la relation étroite entre la capacité du coureur à accélérer et son niveau de
force maximale.
Lors des tout premiers mètres, la faible vitesse de déplacement et la durée relative- ment longue du
contact des appuis avec le sol sont favorables à l'expression de la force maximale. Celle-ci constitue
alors la principale qualité permettant à l'athlète d'améliorer son accélération. Puis, à mesure que la
vitesse augmente, le temps de contact des appuis avec le sol diminue. En conséquence, la nature de la
force exercée change : de force maximale, elle se transforme en force explosive.
Bien que le développement de la force soit abordé dans le chapitre consacré à la musculation, il est
important de rappeler ici les grands principes d'entrainement qui président à l'amélioration simultanée
des deux éléments suivants :
- La force absolue ;
- La force dynamique (capacité à exprimer cette force absolue lors de gestes rapides).

Pour développer la force absolue, on recourt principalement à deux méthodes : celle des charges
maximales ou supra-maximales et celle des charges non maximales mobilisées un nombre maximal de
fois.
Pour développer la force dynamique, on recourt en priorité à la méthode des charges non maximales
mobilisées à vitesse maximale.
Cependant, pour éviter la stagnation rapide des progrès qu'entraine généralement le travail exclusif d'un
seul aspect, il est nécessaire d'utiliser ces deux méthodes parallèlement. Dans son ouvrage sur le
développement des qualités physiques, Zatsiorsky affirme qu'il existe une relation constante entre la
force absolue et la force dynamique quand ces deux qualités sont développées simultanément.
Par ailleurs, compte tenu de la spécificité de la course, les exercices proposés doivent présenter des
coordinations proches de cette activité.
 L'AMÉLIORATION DU MAINTIEN DE LA VITESSE MAXIMALE

La qualité du processus énergétique sollicité (essentiellement le processus alactique) permet d'améliorer


dans une large mesure le maintien de la vitesse maximale. En effet, la source d'énergie nécessaire doit
pouvoir être utilisée pendant une durée relativement longue avec une intensité élevée. Dans cette
logique, il semble que la capacité alactique soit la plus appropriée pour atteindre cet objectif.
On développe la capacité alactique en effectuant des exercices d'intensité maximale pendant une durée
comprise entre 7 et 15 s, en observant des intervalles de récupération longs (5 à 6 min) et actifs, qui
permettront ainsi le maintien du niveau de vigilance de l'athlète (Cf. Principes généraux des courses).
Si, pour prolonger un effort, il est essentiel de disposer d'une source d'énergie de qualité, il n'en reste pas
moins que la manière d'utiliser ce substrat est également importante. C'est donc grâce à une efficacité
gestuelle du plus haut niveau que le coureur obtiendra le meilleur rendement possible.
Ce constat permet de prendre conscience du rapport étroit qui existe entre les paramètres physiques et
les paramètres techniques, et donc de l'importance de la maitrise gestuelle le plus grand possible.
C'est à cette tâche que l'amélioration des facteurs techniques de la course va répondre.

3. Facteurs techniques
Il s’agit d’atteindre sa vitesse maximale en un court intervalle de temps. La durée de l’effort maximal
d’un sprinter pour le 100m est d’environ dix secondes ; l’athlète doit donc maîtriser son énergie afin de
garder assez de puissance pour les derniers mètres.
Pour mener à bien sa course, le coureur doit ainsi concilier la fréquence et l’amplitude de la foulée.
La course débute par une attitude de déséquilibre propre à un départ accroupi dans les starting-blocks
(les cales de départ adoptées en 1928). Ainsi, les plantes des pieds prennent un point d’appui solide pour
la poussée oblique des jambes. La technique de départ est très importante : il s’agit de s’éjecter très vite
des starting-blocks et de rechercher d’entrée l’amplitude optimale de la foulée en assurant, grâce à la
jambe d’appui, une bonne poussée.
La vitesse obtenue doit être conservée sans aucun ralentissement jusqu’au-delà de la ligne d’arrivée.
Cette vitesse sera donc fonction de l’amplitude et de la fréquence des foulées (longueur et nombre
d’appuis par unité de temps).
Reprenons succinctement les principes fondamentaux dont doit tenir compte l'entraineur pour que le
coureur parvienne à l'efficacité maximale.
 LE DÉPART ET LA MISE EN ACTION

NB : Ces facteurs techniques s'appliquent à la fois au départ en starting-blocks et au départ debout.


 Orientation des forces de poussée

Pour que la puissance soit utilisée efficacement, toutes les actions motrices doivent être orientées dans le
sens du déplacement.
Au cours des premiers appuis, cette recherche se traduit par un déséquilibre important, progressivement
compensé par une forte poussée des jambes (cycle de jambes avant) et non par un recul des épaules qui
provoque, dans tous les cas, un arrêt de l'accélération positive de l'athlète. Le redressement est
généralement achevé vers les 30 m pour un athlète confirmé, un peu plus tôt chez un non-expert.
 Alignement pied-bassin-épaule

La fluidité de la mise en action est déterminée par la recherche permanente de l'alignement entre le pied
d'appui, le bassin et l'axe des épaules, alignement qui favorise une transmission optimale des forces
exercées au sol (fig. 8). Dans ce cas, l'intégra- lité des forces produites sert à la progression du coureur.
 Rôle des segments libres
Bien que les membres libres n'aient pas de contact direct avec le sol, ils jouent deux rôles
fondamentaux :
 Ils favorisent l'équilibre général du corps ;
 Ils contribuent à la propulsion de l'ensemble du corps par des actions de renforce- ment et
d'allégement.

L’équilibration : Les segments libres contribuent au maintien de l'équilibre général du coureur en


agissant de telle sorte que la poussée s'exerce toujours sur le CG malgré les rotations inhérentes à la
locomotion. Par exemple, lors d'une rotation pelvienne vers la gauche, les bras favorisent une contre-
rotation de la ceinture scapulaire, restituant ainsi l'équilibre à l'ensemble du corps. Ce phénomène est
particulièrement net lors de la course de haies.
Le renforcement : Les bras représentent environ 7% du poids total du corps, et les membres inférieurs
environ 35%. Lorsque leur masse est animée d'un mouvement vers le haut, elle augmente la force
exercée par les appuis sur le sol, provoque une tension musculaire plus importante en recrutant un plus
grand nombre d'unités motrices, et renforce ainsi la réponse musculaire.
L’allègement : Lorsque le mouvement d'élévation des segments libres est stoppé net, la quantité de
mouvement acquise est transférée au corps dans son entier, et l'allégement se produit (fig. 9).
 LA FOULÉE

La recherche d'une amplitude de foulée favorable accompagnée d'une grande fréquence des appuis
oblige à concilier l'expression de la force maximale avec celle de la vitesse gestuelle maximale.
Techniquement cela se traduit par :
 Une brièveté de l'amortissement

Voulant profiter des effets favorables de l'amortissement (réorientation du centre de gravité) tout en
évitant ses effets négatifs (freinage), l'athlète cherche à réduire cette phase en adoptant une attitude de
course en "cycle avant" et en réalisant des actions motrices en "griffé" (course tractée) (fig. 10).
 Une augmentation de la poussée

Dans la même logique, l'athlète privilégie la poussée horizontale. Mais, dans la mesure où il
court déjà à sa vitesse maximale, il lui faut davantage entretenir la vitesse acquise que rechercher une
hypothétique accélération. Par conséquent, la conjugaison de ces deux impératifs (réduction de
l'amortissement et augmentation de la poussée) se traduit par un retour rapide et relativement rasant du
pied de poussée (fig. 11).
 Une réduction du temps de suspension
L'orientation des forces de poussée, la reprise active de l'appui au sol, l'attitude de course haute de
l'athlète favorisent la vélocité et déterminent une trajectoire rasante du CG. Autrement dit, lorsque le
corps de l'athlète est en suspension, son CG décrit une parabole ayant une flèche faible. Cette
particularité prend toute sa valeur lorsqu'on sait que le coureur se trouve devant un double problème : il
doit conserver la portée de la trajectoire tout en essayant de réduire le temps de suspension. La
performance traduit donc l'utilisation la plus rationnelle du rapport amplitude/fréquence selon les
qualités propres du coureur.
Assurément, la maîtrise de tous ces paramètres est un travail de longue haleine qu'il convient
d'organiser. Pour ce faire, nous allons aborder les principes pédagogiques permettant de rationaliser
l'apprentissage.

V. L’enseignement de la course de vitesse :


A l’école, cet enseignement est essentiel. Or sa pratique scolaire est en crise et diminue dans les
programmations d’éducation physique et sportive des écoles pour diverses raisons. Pourtant, ce sport
permet un bon développement des fonctions cardiaques, respiratoires, musculaires et, plus
particulièrement, des compétences motrices telles que :
Partir vite à un signal,
Accélérer en ligne droite,
Maintenir une vitesse maximale jusqu’à l’arrivée.
La course de vitesse permet aussi de développer des compétences transversales telles que :
Capacité pour l’enfant de vérifier et d’identifier ses progrès,
Intégrer des actions élémentaires et des actions complexes,
Gérer ses ressources,
Gérer la récupération,
Situer leur course dans le contexte temps,
Intégrer et utiliser un code,
Utiliser d’un système d’évaluation.
Tenir un carnet de bord dans le cadre d’un projet interdisciplinaire en mathématiques, français et
EPS.
Son initiation peut être abordée de différentes façons :
L’aspect technique (départ, foulée, attitude,) ;
La confrontation directe avec des concurrents ;
Le chronomètre (étalonnage direct par rapport à soi-même et éventuellement, indirectement par
rapport à autrui).
Le maître devra, cependant, veiller à ne pas axer uniquement son enseignement vers la performance
(dans le cas présent : le temps). Mais il devra tenir compte de cet élément essentiel dans la motivation de
l’enfant. En effet, la course de vitesse,
Tout comme les autres activités athlétiques, offre une satisfaction immédiate du résultat : surpassement
par rapport à soi-même ou par rapport à ses camarades.
La motivation pourra, également, être engendrée grâce à des situations aménagées toujours agréables
pour l’enfant. Par la pratique, par cette alternance jeu - compétition et apprentissage, l’enfant pourra
acquérir des habitudes psychomotrices très générales qui participeront à accroître les possibilités
d’action de l’enfant.
Pour améliorer les compétences motrices citées plus haut, l’enseignant peut proposer des situations de
jeux avec des consignes précises et concrètes où l’enfant peut constater ses progrès, des situations où il
peut également s’évaluer et évaluer ses camarades sous formes d’observations, de points marqués, de
temps chronométrés, individuellement, par deux ou par équipes.
Les séances devront alterner :
- des jeux,
- des apprentissages moteurs, des prises de performance.

VI. L’enfant et la course de vitesse


L’athlétisme répond aux besoins naturels de l’enfant : courir, sauter, lancer. La course de vitesse, en
particulier, est une activité que l’enfant découvre et expérimente de manière assez spontanée. En effet,
selon Keller Jean, les premières courses apparaissent vers les 15-18 premiers mois de l'enfant. À partir
de cet âge, la vitesse de course va alors continuellement augmenter.
Paoletti René partage cet avis. Pour lui : « L'ébauche de la course se manifeste vers 18 mois comme une
forme de marche accélérée (…). Chez l'enfant actif, le modèle de course propre à l’adulte peut être
observé à partir de l'âge de quatre ans ».
Lors de la récréation, l’observation des enfants permet d’affirmer que la course de vitesse correspond
parfaitement aux types d’effort naturellement mis en place par eux. Effectivement, ces derniers préfèrent
les efforts brefs et intenses suivis de phase de récupération pratiquement complète.
Il sera donc très facile de solliciter leur participation active aux exercices de vitesse surtout si l’on tient
compte de leur attitude mentale vis-à-vis de ce type d’effort grâce à des formes (compétition, jeux)
particulièrement faciles à mettre en place dans ce type d’activité.
Enfin, la variété des situations pédagogiques qui assure un développement efficace des différents
paramètres de vitesse permet d’éviter toute lassitude de la part des pratiquants et maintient leur
motivation à un niveau élevé, motivation sans laquelle il n’existe plus de réel apprentissage.
Sur le plan physiologique, si la durée de l'effort dépasse 10 secondes, la répétition des exercices
provoque un taux d'acide lactique important que les enfants ne sont pas capables de supporter. Il est
donc primordial de respecter un temps de récupération entre chaque activité, ce qui offre la possibilité à
l'enfant de renouveler son stock d’ATP (Adénosine Triphosphate) nécessaire à l'accomplissement des
efforts répétés et qui permet de poursuivre l'exercice dans des conditions optimales.
Sur le plan biologique, l'enfant de 9-10 ans présente un rendement cardio- pulmonaire médiocre du fait
d'une cage thoracique encore exiguë. Lors d'un effort physique soutenu ou intense, l'organisme de
l'enfant est alors brusquement sollicité et provoque une élévation du rythme cardiaque. En revanche, le
rendement musculaire ainsi que la contractilité et l'élasticité sont bonnes.
Sur le plan psychologique, l'enfant a besoin de justice, d'égalité au sein du groupe. À cet âge, il apparaît
chez l'enfant, un désir de compétition.

VII. Approche pédagogique


Avant d'étudier les grandes catégories d'exercices visant le développement spécifique des différents
paramètres que nous nous sommes efforcés d'identifier, nous tenons à montrer l'intérêt de recourir à la
course de vitesse dans le cadre de l'enseignement. Cela permettra de justifier le "pourquoi" de cette
activité avant d'aborder le "comment" de son apprentissage.

1. Intérêt pédagogique de cette spécialité


 Au regard des processus énergétiques sollicités
Nous avons vu précédemment que le principal processus énergétique intervenant dans la course de
vitesse est le processus anaérobie alactique.
Ce processus semble n’exercer aucune influence néfaste sur l'organisme, en particulier chez les jeunes
individus. En effet, ne provoquant pas de "fatigue" physiologique importante, il ne perturbe pas la
croissance physique des pratiquants et n'engendre pas de lassitude psychologique particulière.
En revanche, étant donné que ce processus anaérobie alactique sollicite intensément le système
neuromusculaire et permet le développement de la puissance musculaire, il est particulièrement
recommandé chez les sujets qui sont en pleine construction de leur motricité (petite et grande enfance)
ou en période de reconstruction de leur schéma corporel (pré-adolescence et adolescence).
De plus, la course de vitesse est susceptible de compenser les effets négatifs engendrés par l'emploi trop
exclusif des processus oxydatifs (perte de puissance musculaire, développement sélectif des fibres
musculaires "rouges" de type ST). Il sera donc très intéressant d'associer systématiquement la course de
vitesse à des formes de travail faisant intervenir les processus oxydatifs.
 Au regard des principes techniques
Ainsi que nous l'avons évoqué précédemment, la course de vitesse (où l'effort est particulièrement
intense) exige une maîtrise technique élevée et contribue, de ce fait, au développement actif de l'adresse
gestuelle. Elle favorise donc le développement et la fixation de certains automatismes de base liés à la
locomotion humaine. Ces automatismes permettront d'obtenir le meilleur rendement énergétique, quelle
que soit la nature du processus sollicité dans l'avenir.
 Au regard de la motivation de l'élève et de l'idée qu'il se fait de l'activité
L'observation des jeunes enfants dans une cour de récréation permet d'affirmer à elle seule que la course
de vitesse correspond parfaitement aux types d'efforts spontanément mis en place par les enfants. En
effet, ils privilégient les efforts brefs et intenses suivis de récupérations pratiquement complètes.
Il sera donc très simple de solliciter leur participation active aux exercices de vitesse surtout si l'on tient
compte de leur attitude mentale vis-à-vis de ce type d'effort grâce à des formes (compétitions, jeux)
particulièrement faciles à mettre en place dans ce type d'activités.
Enfin, la variété des situations pédagogiques qui assure un développement efficace des différents
paramètres de la vitesse permet d'éviter toute lassitude de la part des pratiquants et maintient leur
motivation à un niveau élevé, motivation sans laquelle il n'existe pas de réel apprentissage.

2. Situations pédagogiques privilégiées


Elles se proposeront d'agir de façon sélective sur les différents facteurs d'exécution évoqués ci-dessus,
mais devront être constamment associées à des exercices de course plus généraux.
Rappelons cependant les principes pédagogiques énoncés dans le chapitre Principes généraux. Il
conviendra de les respecter systématiquement quand il s'agira de mettre en place un travail visant à
l'amélioration de la vitesse de course.
Varier les types d'exercices proposés afin d'éviter le phénomène de la "barrière de vitesse" lié à la
monotonie des répétitions ;
Faire précéder tout signal de déclenchement ou d'arrêt d'un exercice par des plages d'attention (élévation
du seuil de vigilance). Ce signal devra être clair, bref et précis ;
- Motiver fortement les athlètes avant l'exécution des exercices pour qu'ils produisent un travail
efficace ;
- Procéder avant chaque séance à un échauffement musculaire progressif et pro- fond sur un « fond de
fraîcheur physique » ;
- Ne pas oublier que les exercices faisant intervenir le processus anaérobie alactique non seulement
peuvent, mais doivent être réalisés tout au long de l’année ;
- Concevoir chaque exercice de manière à toucher à la fois le domaine nerveux
(Vélocité et fréquence gestuelle) et le domaine musculaire (force et amplitude); - Déterminer pour
chaque athlète le moment d'apparition de la surcompensation dans ce type d'exercice afin d'élaborer un
programme de travail efficace.
Tous ces exercices peuvent (et doivent) bien sûr être combinés entre eux, car il n'est pas cohérent de
toujours chercher à isoler les différents paramètres influençant la vitesse de course. Ces paramètres
doivent au contraire être associés dans des situations plus globales qui seront cependant toujours
conçues en respectant les principes physiologiques, qui régissent les courses de vitesse (durée, intensité,
récupération, quantités. Cf. Principes généraux).

VIII. Le développement du processus anaérobie alactique

1. Intensité du processus anaérobie alactique


 Intensité de l’action : les exercices doivent être effectués à intensité maximale ou supra-maximale
+ 100 pour cent.la surintensité est obtenu par des mises en situation appropriés :
o Survitesse (élastique, course tractée, course en descente).
o Travail excentrique et pliométrique.
 Durée de l’action : comprise entre 3s et 7s. Dans une même séquence, il importe de balayer toute
la palette de durée et de proposer de façon équitable des efforts de 3, 4, 5,6 et 7s.
 Durée de la récupération : elle doit être comprise entre 1 min et 30s et 3 min pour des efforts de
type global (courses...)
 Nature de la récupération : récupération semi active n’engagent pas de dépenses énergétiques
supplémentaires, on proposera à l’athlète des exercices de vigilance pour maintenir l’excitabilité
neuromusculaire (ex : représentation mentale de l’exercice.....).
 Quantité totale de travail : à peine supérieure à 10 ou 12 répétitions. Dans tous les cas, l’arrêt du
travail doit être envisagé quand apparait chez l’athlète une lassitude neuromusculaire qui se traduit
par une baisse de l’intensité.
Conseil : quand la baisse de l’intensité est observée, ne plus proposer qu’une
répétition.

2. Capacité du processus anaérobie alactique :


 Intensité de l’action : les exercices doivent être effectuées à une intensité comprise entre 90/ et
100/ de l’intensité maximale absolue.la meilleure consigne consiste à demander à l’athlète
d’effectuer son effort avec la plus grande intensité possible mais en gardant une bonne maitrise
technique du geste et un bon relâchement.
 Durée de l’action : comprise entre 7s et 15s. Les séances les plus efficaces proposent des temps
d’effort organisées en pyramide (ex : 2*7s, 1*10s, 2*12s,1*15s, 2*12s, 1*10s, 2*7s) ou, mieux
encore, en dégressivité pour garder une qualité d’exécution en fin de séance (ex : 2*15s, 2*12s,
2*10s, 2*7s).
S’échelonne entre 3 min et 8 min. on peut envisager un allongement progressif de
la durée de récupération au long de la séance.
 Nature de la récupération : récupération active et complète, elle est surtout basée sur la marche et
le trot léger, de façon à favoriser les apports d’oxygène permettant d’éliminer les déchets lactiques,
inévitables dans ce genre de séance. Dans les dernières répétitions, on pourra proposer d’accroitre
légèrement l’intensité des exercices de récupération, pour lutter contre l’accumulation des déchets
produits
 Quantité totale de travail : en fonction de la durée des efforts produits, le nombre de répétitions
s’échelonne de 12à6.cependant, la volonté d’obtenir une quantité de travail appréciable incite à
prolonger un peu la séance quand apparait la baisse d’intensité’, mais en diminuant la durée d’effort
et en augmentant le temps de récupération.

IX. Analyse didactique

1. Définition :
Courir vite : c'est parvenir à atteindre la plus grande vitesse possible dans un minimum de temps et la
maintenir sur une distance déterminée (créer et conserver la vitesse).
La course de vitesse est une course ou le coureur doit parcourir une distance prédéterminée dans le
minimum de temps possible.
- Le coureur de vitesse fournit un effort bref et intense (100%) empêchant les muscles de
s'alimenter immédiatement en oxygène.
- Obtention de la plus grande vitesse possible sur une distance à parcourir
- Vitesse de déplacement à intensité maximal
- Sollicite de façon privilégiée le processus anaérobie alactique.
- En compétition officielle : 60m en salle, 100m en extérieur, et 200m.
- La vitesse peut être comprise comme la faculté d’effectuer une ou plusieurs actions motrices en
un minimum de temps
2. Logique Interne :
Il s’agit de parcourir une distance donnée, le plus vite possible après un départ suite à un stimulus auditif
en créant le maximum de vitesse possible pendant la course et la maintenant jusqu’à l’arrivée, dans un
minimum de temps en vue de le réduire.
La course vitesse est la capacité de parcourir une distance donnée (30 ,40 ,60 ,100 m) dans un minimum
de temps.
 Sur le plan physiologique :
La brièveté de l’effort de vitesse ne permet pas aux muscles de s’alimenter immédiatement en oxygène,
les muscles utilisent leurs propres réserves d’un déficit importante en oxygènes en raison de l’intensité
de l’effort ce qui entraine une dette d’oxygènes en raison de baisser l’aptitude à l’effort ce qui nécessite
une adaptation de muscle a l’effort maximale
 Sur le plan technique :
Il y’a 4 étapes dans la course de vitesse :
 Le départ : Bon placement aux starting-blocks, Réagir vite à un signal donné, Pousser, mise en
tension préalable des muscles propulseurs.
 La mise en action : Retard dans le redressement du buste, Accélération progressive, L’amplitude
des foulées.
 La course proprement dite : Maintien de la vitesse optimale.
 L’arrivée : Résistance à la décélération, notons que la synchronisation bras/jambes reste un
élément important dans le maintien en équilibre.

3. Les problèmes fondamentaux :


 Réaliser le meilleur rapport fréquence-amplitude compatible avec un effort d’intensité maximale.
 Le problème magique auquel le coureur est confronté et qui est aussi un problème de cohérence
avec la logique interne de l’APS est celui de la conservation de la vitesse, de l’accélération et du
départ.
 Concernant la première et selon le niveau de la pratique et de la puissance explosive développée
par la musculation, le sprinter devrait être capable de s’organiser dans ses attitudes et sa
technique pour maintenir sa vitesse acquise précédemment.
 L’un des points très essentiels dans la réussite en course de vitesse c’est aussi le relâchement, la
répétition par l’affinement des sensations.

4. Les enjeux de formation :


Activité motrice sociale compétitive et réglementé, elle se pratique dans un milieu terrestre standardisé
et qui s’exprime par des techniques gestuelles de type incertitude.
Il vise à travers en enseignement, le développement maximum des potentialités physiques, psychiques et
morales de l’élève et la réalisation de celui-ci de performance chiffrable dans le temps et l’espace afin
de permettre des comparaisons vis-à-vis de lui-même et des autres.
 Sur le plan psychomoteur
 Développer les habiletés motrices.
 Intégration des rapports espace-temps.
 Développement des capacités organique (vitesse-résistance).
 Sollicitation des grandes fonctions.
 Sur le plan cognitif
 Connaissance de ses possibilités d’action.
 Etablir des rapports interaction.
 Connaissance du règlement.
 Réactualisation et enrichissement des connaissances en relation avec l’activité.
 Sur le plan socio-affectif
 Affirmation de sa personnalité.
 Dépassement de soi.
 Provoquer une activation émotionnelle.

5. Principes et règles d'action fondamentaux :


 Mobilisation de la force musculaire, en particulier celle de la partie inférieure.
 Création, conservation et maintien de la vitesse
 Déclenchement d’action.
 Transmission de la force acquise au corps.
 Principe de coordination des forces.
 Placement du corps dans la trajectoire adaptée.
 Principe d’intériorisation des référents (formation…)
 Les différents principes opérationnels sont générés par cette activité athlétique afin de
structurer les conduites motrices.

Principes d’action Règles d’action


 Adaptation des starting-blocks.
DEPART  Placement dans les starting-blocks.
 Position de départ.
 Redressement progressif.
MISE EN ACTION  Maitrise de l’attitude de la course
(synchronisation…).
 Appuis actifs au sol.
 Courir sans réduire l’amplitude
MAINTENIR LA
 Courir dans l’axe
VITESSE  Relâchement du haut

FIN DE LA COURSE  Ne pas perdre la vitesse


(ARRIVE)  Terminer en pleine vitesse

6. La logique du comportement de l'apprenant


Le comportement d’un sujet dans une activité donnée dans notre cas la course de vitesse ce n’est qu’un
reflet de l’état de l’individu dans les 3 plans qui forment sa personnalité humaine, tel que le domaine
psychomoteur, cognitif et psycho-socio-affectif.
La course de vitesse comme toutes les activités athlétiques est un jeu pratiqué par des individus de tout
âge et de valeur physique plus au moins élevée ; il est bien évident que la course de vitesse pratiquée par
les jeunes garçons pour la première fois, n’a pas la même allure que celle pratiqué par des confirmés
pour cela on doit poser la question de (niveau de pratique)
Dans la course de vitesse on va structurer la logique du comportement de l’enfant en se référant aux
principes d’action de l’activité course de vitesse c’est d’après les représentations des élèves que nous
pouvons établir les niveaux pratiques.il faut partir de ce que l’élève sait faire pour lui proposer par la
suite ce qu’il doit être capable de faire pour progresser.

X. Traitement didactique :

1. Modélisation des niveaux d'apprentissage.

Niveau Attitude de
Départ Travail des bras jambes
x course

Position Course en
1 incorrecte. zigzag.
Les bras ne sont pas dans
Réaction lente. Ralenti avant
l’axe.
Redressement l’arrivée.
incorrect. La tête bouge.
Foulées trop longues ou bien
2 Position correcte
mais la réaction est
Tête fixe, mais
le corps est
trop courtes.
Les mains montent jusqu'à
lente. encore perché.
l’épaule.

3 Redressement sur
5 appuis. Corps droit
Les genoux montent en haut.
Les foulées sont longues et
Bras lancés en Tête droite.
à la fois rapides.
avant et en haut.

4 Explosif.
Le bassin est
fixe par rapport
Les coudes sont tirés en
arrière mais devant les yeux.
au tronc.

2. Les Thèmes, Critères de réussite et situations de références


XI. REGLEMENT
Thèmes d’étude Critère de réussite Situation de référence
 Prise d’information  S’échapper le plus  Développement des 1.
visuelle auditive à la vite de son adversaire (en cas signaux auditifs visuels et
perception du départ de jeux) arrivée le premier en perspectifs par les jeux. L
cas de course
 Courir sans  Essayer de régulariser  Travail des séries de
interruption sur une distance le rythme dans toutes les courtes distances intercalées par
donnée séries effectuées des périodes de repos (20m ;
40m ; 60m)
 Savoir utiliser les  Les foulées doivent  Travail des séries de
filières énergétiques (de être longues et rapides. 80m pour les garçons et 60m
type résistance)  Attitude correcte de pour les filles.
 Savoir enchaîner la tête et du bassin
plusieurs courses à vitesse
maximale

A PISTE
Ayant la forme d'un anneau, elle mesure 400 m. Elle est composée de 8 couloirs ayant 1,22 m de large.
La mesure de la largeur d'un couloir se fait du bord intérieur de la ligne intérieure au bord extérieur de la
ligne extérieure. C'est-à-dire que, si l'on se place dans le sens de la course, la ligne qui est à gauche du
coureur n'est pas comprise dans la largeur du couloir.
Ceci a pour conséquence la sanction d'une attitude que l'on remarque le plus souvent dans les virages : le
coureur n'a pas le droit de poser son pied sur la ligne qui est à gauche, ce qui entraînerait sa
disqualification, mais peut le poser sur la ligne qui est à sa droite.
Le principe est identique pour ce qui est des courses de haies : étant donné que chaque haie occupe la
largeur du couloir, tout coureur qui franchirait une haie, soit en attaquant avec sa jambe extérieurement,
soit en ramenant sa jambe à l'extérieur de la haie, sera disqualifié. Le juge se comporte alors comme s'il
considérait que le couloir possède des parois verticales invisibles...
La longueur de la course est mesurée en comprenant la ligne de départ et en excluant la ligne d'arrivée.
Ceci a pour conséquence évidente que tous les départs sont donnés à partir du moment où le coureur
n'empiète pas d'une façon ou d'une autre sur la ligne de départ.

2. LE DÉPART
Il peut prendre deux formes : le départ accroupi (en starting-blocks) et le départ debout.
 Le départ accroupi
Il est obligatoire pour toutes les courses d'une distance allant jusqu'au 400 m inclus. Il se donne après
trois commandements
À vos marques : Les coureurs, debout derrière les blocs, s'installent dans ces blocs de départ. Prêts : Ils
gardent les deux pieds et les deux mains au sol et soulèvent le bassin.
Coup de feu (Claquoir, partez!) Le coup de feu est tiré lorsque les concurrents sont immobiles à leurs
marques.
 Le départ debout
Il ne peut se prendre que pour des distances supérieures à 400 m. Il se donne grâce à deux
commandements :
À vos marques : Les coureurs, debout derrière la ligne de départ, viennent se placer avec précision
derrière cette ligne.
Coup de feu Claquoir, partez !) (Le coup de feu est tiré lorsque les concurrents sont immobiles.
 Le faux départ
À la position "prêts", si un concurrent fait quoi que ce soit qui gêne les autres coureurs (partir avant le
signal, produire des bruits...), il fait un faux départ. En ce cas, il reçoit un avertissement. Au deuxième
faux départ, il est disqualifié et doit se retirer.

3. LE CHRONOMÉTRAGE
On considère que les signaux qui marquent les limites du temps d'une course sont, d'une part, la fumée
qui sort du pistolet du starter (et non pas le son perçu par le chronométreur) et, d'autre part, le
franchissement de la ligne d'arrivée par la poitrine du coureur (à l'exclusion de toute autre partie). Au
premier signal, le chrono- métreur déclenche son chronomètre, au second, il l'arrête.
 Organisation du jury
Une règle doit être impérativement respectée : le vainqueur doit être chronométré par trois chronomètres
différents.
On ne chronomètre pas par couloir, mais par ordre d'arrivée.
Voici un exemple pour un jury composé de huit chronométreurs pour huit concurrents.
Ils ont chronométré les temps suivants
Il résulte de ce tableau les principes suivants :
 Pour trois temps relevés :
 Si les trois temps sont identiques, prendre le temps indiqué ;
 Si les trois temps sont différents, prendre le temps intermédiaire ;
 Si un temps est différent des deux autres, prendre le temps des chronomètres en accord.
 Pour deux temps relevés :
 Si les deux temps sont identiques, prendre le temps indiqué ;
 Si les deux temps sont différents, prendre le temps le plus défavorable.
Nous n'allons pas redéfinir les éléments techniques qui régissent la course à pied (Cf. Principes
généraux), mais tenter d'apporter quelques précisions sur les phases les plus spécifiques des courses de
vitesse.
 LE DÉPART
La position de départ doit répondre à une double nécessité. Elle doit en effet permettre à l'athlète :
 De réagir le plus vite possible au signal,
 D’exprimer sa force au mieux afin de vaincre avec le plus d'efficacité possible l'inertie initiale.
Il va donc y avoir des modifications très importantes selon les individus, chacun cherchant à tirer le
meilleur parti de ses qualités propres.
On peut malgré tout définir certaines positions-types qui répondent aux impératifs de la biomécanique
humaine. Il faut en effet à la fois créer un déséquilibre initial at orienter les forces de poussée dans le
sens du déplacement.
Distinguons les deux types de départ les plus utilisés.
 Le départ debout
La projection du centre de gravité se trouve à la limite de l'appui avant, de façon que la moindre poussée
de l'appui arrière provoque le déséquilibre recherché (fig. 4). Les bras sont déjà placés pour respecter la
synchronisation bras-jambes en course (bras gauche en arrière, si pied gauche avancé).
L'ouverture importante de l'angle des segments inférieurs confère une grande vitesse de réaction
instantanée.
En revanche, le chemin d'impulsion est court et l'athlète ne peut exprimer sa puissance avec une grande
amplitude de mouvement.
Il est à noter que ce type de départ est plus facilement assimilé par les débutants, car le placement dans
la position de course référentielle s'effectue plus tôt et ne nécessite pas une grande puissance musculaire.
 Le départ accroupi
- La projection du centre de gravité se trouve au- delà de l'appui pédestre avant, ce qui rend obligatoire
l'appui manuel (fig. 5). Il suffira alors de supprimer cet appui manuel pour obtenir le déséquilibre
recherché. La réaction sera donc plus rapide.
- L'orientation des forces de poussée sera également dirigée davantage vers l'avant, entraînant une
accélération plus importante.
- La synchronisation naturelle bras-jambes sera plus complexe à reprendre.
- La fermeture de l'angle des membres inférieurs demandera une plus grande puissance musculaire pour
revenir à la position de course référentielle.
- Le passage à une attitude de course normale requerra une coordination plus complexe dans la phase de
mise en action.
Ce type de départ sera donc réservé à des individus plus "évolués athlétiquement".
 LES PREMIÈRES FOULÉES (la mise en action)
Nous n'avons séparé cette phase de la phase du départ que pour des raisons de clarté. Il est évident que
les deux sont intimement liées, la réalisation correcte de ces deux éléments formant un tout.
C'est durant cette phase que l'athlète
- Exprime sa faculté d'accélération,
- Prend son attitude habituelle de "pleine course" le plus harmonieusement possible (élévation
progressive du centre de gravité).
Ce double impératif va être résolu par le respect de deux éléments biomécaniques principaux :
- Alignement pied-bassin-épaule constant,
- Orientation des forces de poussée vers l'avant et le haut (nécessité d'un compromis).
Dans la première partie de la mise en action, la vitesse du coureur étant faible. (Force d'inertie
importante), l'athlète orientera la première partie de sa poussée vers l'avant, dans la limite de son
équilibre personnel.
Puis, au fur et à mesure de l'augmentation de la vitesse de déplacement, les forces d'avancement et de
soutien vont s'équilibrer davantage.
Nous noterons qu'en fonction de leurs qualités propres les coureurs peuvent privilégier la qua- lité des
poussées exercées au sol : recherche de l'amplitude des suspensions ou au contraire d'une augmentation
du nombre des appuis (recherche de la fréquence).
Cela se traduira au niveau de l'attitude de départ par une flexion plus ou moins accentuée des segments
inférieurs.
- Plus la flexion est importante, plus on recherchera l'amplitude. Dans la position du départ accroupi,
cela se traduit par un écartement plus important des blocs de départ.
- Inversement, une ouverture de l'angle de flexion des membres inférieurs implique une recherche de
fréquence (départ debout ou accroupi : blocs rapprochés).
 ATTITUDE DE COURSE
Les éléments techniques régissant l'attitude de course répondent aux données mécaniques et
biomécaniques traitées dans les Principes généraux des courses.

Dans la course de vitesse il y a des juges courses qui sont encadré le règlement :
 Le starter : donne le départ jusqu’au 400 m inclus, départ en starting blocs « à vos marques,
prêts, coup de feu ».
 A vos marques : les deux pieds doivent être en contact avec les blocs, les deux mains et un
genou en contact avec le sol.
 Prêts : les genoux ne touchent plus le sol (les athlètes lèvent les fesses) rien ne doit toucher ni
dépasser la ligne de départ.
 L’aide starter : pointe les athlètes avec la feuille de départ, les place suivantes les indications de
celles-ci (séries et couloirs), vérifie les numéros de dossard (dans le dos jusqu’à 400 m inclus).
 Le starter de rappel : vérifie les positions des concurrents (surtout que les mains ne touchent pas
la ligne). Aide le starter à détecter les faux départs.
 Les juges aux arrivées : leur but est de classer les athlètes. Ils se répartissent les rôles. Ils se
placent sur un coté de la piste dans le prolongement de la ligne d’arrivée. Ils jugent l’athlète au
passage de son buste.
 Les chronométreurs : ils donnent un temps à chacun à l’arrivée, dans la plupart des courses, il y
a un chronométrage électrique qui donne le classement et les temps.
 Les commissaires de course : le chef des commissaires de course répartit les rôles et
l’implantation de chacun pour :
o Vérifier que les athlètes ne changent pas le couloir (course en ligne droite).
o Vérifier que les athlètes ne mettent pas les pieds sur ou derrière la ligne qui est à leurs
gauches (virage).
Le faux départ : Il y a un faux départ si un athlète bouge avant le signal de starter, si un athlète bouge
lors du premier dixième de seconde qui suit le signal. Si un athlète fait un faux départ, il est disqualifié
dans les épreuves combinées. Un faux départ par course est autorisé. Tout athlète responsable de
provoquer un faux départ supplémentaire sera disqualifié pour cette course.

XII. Sécurité et pratique physique


Seuls les exercices proposés par le professeur, doivent être travaillés.
Avant la course :
 S’échauffer correctement pour ne pas se blesser (chevilles, mollets, ischio jambiers, quadriceps,
adducteurs, tronc.)
 Veiller à rester chaud entre les passages pour éviter les blessures (sautiller, faire quelques
flexions extensions,)
 Pendant la course :
 Respecter les couloirs de courses : ne pas changer de couloir, ne jamais sortir de son couloir pour
ne pas gêner ou bousculer un camarade.
 Après la course :
 Ne pas s'arrêter brusquement après avoir franchi la ligne d'arrivée
 Rester dans son couloir pour ne pas couper la route à un camarade qui arrive derrière vous à
pleine vitesse, vous risqueriez de le percuter violemment
 Ne pas traverser la piste sans regarder
 Ne pas jeter ou jouer avec le chronomètre.

Vous aimerez peut-être aussi