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course de durée
I. Introduction
-Les courses d’endurance appelées également courses de demi-fond et de fond, sont souvent associées au processus aérobie qui semble être leur ressources énergétiques
prioritaires.
Pour Zatsiorsky, l’endurance c’est la capacité d’effectuer, pendant une longue durée, une activité d’intensité déterminée, sans baisse de son efficacité.
Ainsi pour agir sur cette qualité, il est nécessaire d’établir un rapport entre intensité et durée de l’effort.
II. Historique
III. Règlement
A. Site
-Se déroule sur un anneau d’au moins 400m de longueur avec 6 couloirs de 1.22m.
B. Départ
-Départ en couloir sur le 800m uniquement (Rabat au bout de 100m, au début de la ligne droite).
-Départ sur une ligne incurvée afin d’avoir une distance parcouru identique (en théorie).
-Starter “ à vos marques ” puis coup de pistolet.
-Si il y a faux départ, avertissement au coureur concerné.
C. Déroulement
-Aucune aide ou d’ appareil électrique (humaine ou technologique).
D. Arrivée
-Classement à partir du torse du coureur sur le plan vertical de la ligne d’arrivée (de profil).
IV. Classification
V. Approche technique
Toute la technique du coureur de fond et de demi-fond, à pour but de répondre à un souci d’économie gestuelle plus accentuée, du fait de l’importante dépense énergétique de ce
type d’activité.
A. La foulée
-Chez le coureur de longue distance, il y a une volonté moins marquée de réduction de la phase d’amortissement : La reprise au sol s’effectue alors davantage par le talon et
l’action de griffé est plus atténuée.
-Le coureur de longue distance adopte une attitude énergétique plus économique, qui compense la légère perte de vitesse due aux blocages successifs de la reprise d’appui au
talon.
-La durée d’appui est plus longue au sol, l’athlète est alors en mesure de dérouler plus efficacement son pied au sol, et donc de compenser plus vite les pertes de vitesse
engendrée.
-La phase de poussée est plus courte et moins orientée vers l’avant.
-Les phases de suspension sont plus longues et le CG du coureur s’élève plus haut.
Pour être plus économique : l’augmentation du temps de suspension permet un plus grand temps de récupération musculaire entre deux appuis.
-Ainsi pendant la course de durée la différence de coût énergétique est loin d’être négligeable.
C. Système aérobie
La respiration
-Le paramètre essentiel des courses d’endurance est l’apport d’oxygène aux niveau des cellules musculaires. Ainsi, une bonne respiration est utile à l’absorption de l’oxygène.
Favoriser l’élément le moins automatisé : l’expiration chez nos élèves.
Régler sa respiration sur son rythme de course (expiration profonde toutes les 5 à 6 foulées)
Prendre conscience du rôle négatif de la crispation excessive, sur l’amplitude respiratoire.
Le relâchement
-Etre relâché en course, c’est un mettre en jeu que les contractions utiles à la propulsion. Ceci est lié, à l’économie de course.
Apprendre à décontracter les muscles antagonistes, à relâcher les segments libres.
Travailler cette qualité à des allures de course faible.
La notion de train
-C’ est le paramètre technique à travailler en priorité car il a une importance capitale dans la gestion du potentiel énergétique.
-Une course effectuée à allure régulière est toujours + économique, qu’une course avec variations d’allure.
Comment la travailler ?
Donner au coureur des repères externes simples pour lui permettre de réguler sa course (signaux sonores, valeur chronométrique en rapport à un tableau de marche…) Ceci
permettra de construire des repères internes progressivement sans aide extérieure.
Proposer une auto-évaluation par une prédiction par l’élève d’un temps sur une distance (avant et après la course)
Par exemple : 8*200m à 100% de VMA, les coureur n’ont pas de montre et ils doivent dès la ligne franchie, estimer le temps réalisé. Au bout de 4 à 5 répétitions,
l’écart entre ce qui est estimé et ce qui est réalisé doit être de maxi. 1 seconde.
Cette auto-évaluation suppose pour l’élève, une bonne connaissance des vitesses de déplacement et des rapport entre la durée et l’intensité de l’effort.
La variation d’allure
-Pour la compétition (décrocher un adversaire, faire un sprint) ou pour des terrain variés, il faut développer chez les coureur la faculté de changer d’allure.
Alterner course à allure soutenue et période de trottinement
De parcourir des distances identiques dans des temps inégaux ou disances différentes pour des temps identiques.
La course en peloton
Courir à l’intérieur d’un groupe (peloton) nécessite un savoir-faire que l’on peut classer comme un des éléments techniques indispensables.
Dans la course en peloton, les variations d’allure sont plus nombreuses et la perception de son allure est moins aisée.
A un niveau plus élevé de pratique, il faudra développer chez l’athlète, la faculté à s’adapter à des changements d’allure volontaires ou provoqués.