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Questions synthèses
2- Quels sont les facteurs de la condition physique liés aux habiletés motrices?
4- Qu’elle est la relation entre l’intensité et la durée d’une activité et les 3 filières énergétiques?
5- Qu’elle est la différence entre une activité aérobie et une activité anaérobique?
LA CONDITION PHYSIQUE*
*Capacité du corps à s’adapter aux exigences de l’effort physique et à pratiquer une activité physique modérée ou intense de façon
soutenue sans s’épuiser.
La condition physique est un ensemble de facteurs qui permettent de définir le niveau de celle-ci. Ces facteurs peuvent
se diviser en deux grandes catégories :
Facteurs liés
à la santé aux habiletés motrices
Endurance cardiovasculaire Coordination
Qualités musculaires (endurance, force et Temps de réaction
flexibilité) Vitesse
Composition corporelle Puissance
Équilibre
Il existe beaucoup d’activités qui permettent de développer conjointement les deux catégories de facteurs. On pense,
entre autres : au basketball, au soccer, au patinage et au ski de fond. Beaucoup de gens préfèrent s’adonner à ce genre
d’activités qui leur permettent d’améliorer leur condition physique tout en pratiquant leur sport favori plutôt qu’à la
pratique d’activités associées au conditionnement physique pur. Les aspects social et compétitif de certains sports les
rendent agréables à pratiquer et en encouragent plusieurs à y être assidus. En revanche, certains sports comme le
baseball, les quilles et le golf, bien qu’ils exigent certaines habiletés motrices, ne provoquent pas nécessairement
d’amélioration des facteurs de la condition physique liés à la santé. En effet, ces différentes activités n’engendrent
généralement pas une stimulation des systèmes cardiovasculaire et musculaire assez importante pour provoquer des
adaptations physiologiques puisque l’intensité n’y est généralement pas assez élevée. La pratique de ce genre d’activités
est excellente lorsqu’elle est conjuguée à d’autres qui exigent une implication physique plus intense.
La pratique régulière d’activités physiques force les différents systèmes du corps humain à s’adapter aux exigences de
l’effort fourni. Ils deviennent alors plus performants et plus résistants. Comme nous le verrons plus loin, les
améliorations apportées au corps humain seront intimement liées aux types d’activités pratiquées. De manière générale,
les activités nécessitants le déplacement de son corps (ski de fond, course à pied, vélo, etc.), lors d’une durée et d’une
intensité moyenne à élevée, auront des effets plus importants sur le système cardiovasculaire. Les activités requérants
des contractions musculaires de courtes durées avec pauses (comme la musculation, le sprint, les lancers/sauts, etc.)
auront, quant à elles, surtout un impact sur les qualités musculaires.
Toutefois, pour une personne active avisée, il est possible de travailler à la fois l’endurance cardiovasculaire et les
qualités musculaires. En effet, par accumulation de stations musculaires successives (en réduisant les temps de pauses
entre les exercices) comme, par exemple, en effectuant des super séries, un circuit d’entrainement ou du crossfit, il est
possible de provoquer des adaptations musculaire et cardiovasculaire. Au même titre que, lors d’un entrainement de
course à pied, en variant l’intensité de sa course (méthode d’entrainement par intervalles, en montant une côte ou un
escalier, etc.) il est possible de provoquer une adaptation musculaire des membres inférieurs en plus d’améliorer son
endurance cardiovasculaire.
LA PRODUCTION D’ÉNERGIE
Mais pour arriver à bouger, l’être humain a besoin de nutriments énergétiques qui agissent comme carburant. Nous
aborderons les besoins énergétiques quotidien et les nutriments dans les notes de cours du minitest #3. Toutefois, pour
pouvoir être utilisé, les nutriments énergétiques doivent être transformés en adénosine triphosphate (ATP) pour être
utilisés par les cellules du corps.
Pour ce faire, nous disposons de filières ou systèmes énergétiques qui convertissent les nutriments en molécules d’ATP.
Ces systèmes sont au nombre de trois : le système anaérobie alactique, le système anaérobie lactique et le système
aérobie. C’est la durée et l’intensité de l’effort qui déterminent quels systèmes et quels nutriments sont utilisés pour
produire cette molécule d’énergie.
Questions synthèses
1- Qu’est que l’endurance cardiovasculaire?
Le système cardiovasculaire occupe une place essentielle car il influence tous les autres systèmes du corps humain. Il
assure le transport de l’oxygène et des nutriments vers les muscles et les organes tout en permettant l’élimination du
dioxyde de carbone et des déchets métaboliques. Ce système est composé du cœur, des poumons et des vaisseaux
sanguins.
La différence majeure entre une bonne et une mauvaise endurance cardiovasculaire dépend du volume d’éjection ou de
la quantité de sang propulsée par contraction. Une bonne endurance cardiovasculaire permet donc au cœur de battre
moins souvent pour fournir une certaine quantité de sang à l’organisme. Mais l’avantage ne s’arrête pas là, les
modifications engendrées par la pratique régulière d’activités physiques au niveau du système cardiovasculaire sont
nombreuses.
On remarque donc chez un sujet qui jouit d’une bonne endurance cardiovasculaire par rapport à un autre en
« moins bonne forme physique » les caractéristiques suivantes.
Variables physiologiques :
Une HYPERTROPHIE DU CŒUR et un plus grand VOLUME D’ÉJECTION SYSTOLIQUE
Comme le cœur est un muscle, il possède donc cette faculté d’adaptation qui lui permet, comme pour les muscles
squelettiques, de grossir (volume et masse) et de devenir plus puissant.
Autant au repos qu’à l’effort, une personne « entraînée » propulsera plus de sang par contraction, une amélioration
causée, entre autres, par l’hypertrophie du muscle cardiaque (voir figure 1).
Figure 1
Volume d’un cœur humain Masse d’un cœur humain
Personne inactive Sportif.ve en endurance Personne inactive Sportif.ve en endurance
600 à 800 ml 900 à 1300 ml 300g 500g
Paillard, T. (2016). Les effets physiologiques de l’activité physique (p.35). Éditions EP&S.
Ce phénomène peut également être observé lors de la fréquence cardiaque au repos. Habituellement, la fréquence
cardiaque au repos est d’environ 60 à 80 battements par minute (bpm). Cependant, chez des athlètes, des cycles de 28 à
40 bpm ont déjà été rapportés alors que chez des personnes inactives, la fréquence cardiaque au repos peut atteindre
100 bpm. Imaginez la quantité de battements économisés à l’échelle d’une vie (voir figure 2)!
Figure 2
Paillard, T. (2016). Les effets physiologiques de l’activité physique (p.92). Éditions EP&S.
Cette amélioration du VO2max est causée par deux facteurs : une plus grande quantité de sang oxygéné propulsée à
chaque contraction cardiaque et une capacité accrue des cellules musculaires à extraire et utiliser l’oxygène.
2- On se met au Cardio!
https://www.coupdepouce.com/sante-et-vitalite/forme/article/on-se-met-au-cardio
LEXIQUE
Vocabulaire relatif au système cardiovasculaire:
ENDURANCE CARDIOVASCULAIRE
L’aptitude à fournir un effort prolongé et modéré impliquant une masse musculaire importante.
(NOTES DE COURS)
Capacité d’effectuer, avec une intensité modérée ou prononcée, un exercice prolongé et dynamique faisant appel
à une masse musculaire importante. EN FORME ET EN SANTÉ
ARTÈRES
Vaisseaux qui conduisent le sang hors du cœur. EN FORME ET EN SANTÉ
TENSION ARTÉRIELLE
La pression artérielle est la mesure de la pression ou de la force qu’exerce le sang contre les parois de vos
vaisseaux sanguins appelés artères. FMC
ATHÉROSCLÉROSE
L’athérosclérose se caractérise par l’accumulation de dépôts de graisses (plaque d’athérome) dans les artères,
qui perdent alors de leur élasticité (durcissent) et se rétrécissent. Progressivement, les artères se rétrécissent ou
se bouchent, ce qui entrave la circulation sanguine. FMC
MALADIES CORONARIENNES
Maladies caractérisées par des accumulations de lipides dans les artères du cœur (coronaires).
EN FORME ET EN SANTÉ
CAPILLAIRE SANGUIN
Les vaisseaux capillaires ont pour rôle essentiel d'assurer la nutrition et le fonctionnement des tissus de
l'organisme ; grâce à leur très grand nombre et à la finesse de leur paroi, ils représentent une surface d'échanges
considérable entre le sang et les tissus : apports d'oxygène, d'eau, d'ions, de métabolites, transport de gaz
carbonique.
Capillaire sanguin. (s. d.). Dans Dictionnaire Larousse en
ligne.https://www.larousse.fr/encyclopedie/medical/capillaire_sanguin/11758
MINI-TEST #2 – COURS 6
Questions synthèses
1
Le texte est tiré du document suivant;
LEBUIS, René, Habitudes de vie et santé, 4ème édition, Collège Jean-de-Brébeuf, 2005, , 82 p.
On remarque toutefois que le degré d’hypertrophie est supérieur chez les hommes car une importante relation existe
entre la croissance musculaire et la testostérone. En effet, lorsqu’elles sont soumises à un programme d’entraînement,
les femmes peuvent tout autant que les hommes améliorer leur force musculaire mais peuvent plus difficilement
augmenter leur volume musculaire.
- Le recrutement des unités motrices
Si l’hypertrophie n’est pas le seul responsable du gain de force, il existe donc une autre composante participant au
processus d’adaptation. Hors de tous changements dans la structure du muscle, les gains en force peuvent apparaître à
la suite de modifications du système nerveux. Le recrutement des unités motrices (le neurone et ses fibres) explique
l’amélioration de la force en absence d’hypertrophie.
En conclusion, l’amélioration de la force serait causée par une augmentation du volume musculaire (nombre de fibres ou
taille des fibres) et par une plus grande capacité à mobiliser les unités motrices. De plus, la coordination musculaire
serait également un facteur à considérer dans l’amélioration de la force.
TYPES DE CONTRACTION
L’activité physique implique nécessairement une action musculaire pour provoquer le mouvement ou le déploiement
d’une force. Cette production de force est issue de contractions musculaires.
Il existe 2 types de contractions importantes : isotonique et isométrique.
1. Les contractions isotoniques (dynamiques) : Ces contractions, qui sont les plus courantes, se caractérisent par le
fait que le muscle se rétrécit ou s’allonge lors du déploiement de la force. Elles se divisent en deux catégories.
Concentrique : Lorsque le muscle développe une force en se raccourcissant et en produisant un
mouvement (prenons comme exemple le soulèvement d’une charge par le biceps à la suite d’une flexion
de l’avant-bras).
Excentrique : Lorsque le muscle développe une force pendant qu’il s’allonge (dans l’exemple précédent, le
biceps fait une contraction excentrique pour ramener en contrôle le poids à sa position initiale).
2. Les contractions isométriques (statiques) : Ces contractions sont caractérisées par un déploiement d’une force
sans modification de la longueur du muscle et sans production de mouvement. Les quadriceps accomplissent une
contraction isométrique lorsqu’on effectue « la chaise » le long d’un mur.
LA FLEXIBILITÉ
La flexibilité est la capacité de faire bouger une
articulation dans toute son amplitude. Parmi les Force musculaire : La tension exercée par un muscle
facteurs de la condition physique, c’est l’aspect le plus ou un groupe de muscles lors d’un seul effort
maximal
souvent négligé autant par la population moyenne et par
l’athlète que par les professionnels de la santé.
Endurance musculaire : La capacité d’un muscle ou
Une flexibilité adéquate peut avoir des effets positifs sur d’un groupe de muscles à se contracter de façon
la performance sportive en améliorant l’amplitude de répétée ou à demeurer contractés sur une longue
mouvement, mais de façon générale elle permet surtout période.
de diminuer les risques de blessures en augmentant la
capacité du muscle à bien réagir à la suite d’un Flexibilité : La capacité de faire bouger une
étirement brusque et en facilitant le fonctionnement des articulation dans toute son amplitude.
articulations. En effet, des muscles tendus peuvent créer
un déséquilibre articulaire, une cause fréquente de douleur entre autres dans la région lombaire.
Les effets physiologiques engendrés par des exercices d’étirements pratiqués de façon régulière touchent
essentiellement le muscle. Les autres tissus, comme la peau, les tendons et les ligaments qui font partie de l’articulation,
tout comme les os, ne subissent pas de modifications. À la suite d’un étirement régulier, le tissu conjonctif du muscle
s’allongera et provoquera un allongement du muscle entier et une baisse de la tension que ce dernier exerce sur
l’articulation.
RECOMMANDATIONS CONCRÈTES POUR AMÉLIORER LES QUALITÉS MUSCULAIRES
Niveau
Qualité Fréquence Séries Répétitions
d’entraînement
Avancé
Force 3 et + 6 1à5
Intermédiaire-
Hypertrophie 3 et + 6 6 à 12
avancé
Débutant-
Endurance 3 et + 3 13 à 20 intermédiaire-
avancé
Débutant-
Flexibilité 3 et + 2 et + 20 à 40 sec. Intermédiaire-
avancé
LEXIQUE
Vocabulaire relatif aux qualités musculaires :
ENDURANCE MUSCULAIRE
La capacité d’un muscle ou d’un groupe de muscles à se contracter de façon répétée ou à demeurer contractés
sur une longue période. (NOTES DE COURS)
FORCE
Tension exercée par un muscle ou un groupe de muscles lors d’un seul effort maximal.
(NOTES DE COURS)
PUISSANCE
Capacité d’un muscle ou d’un groupe de muscles à effectuer à la plus grande vitesse possible la plus forte
contraction musculaire. SANTÉ ET ACTIVITÉ PHYSIQUE
Capacité qu’a le système neuromusculaire de lever une charge ou de contrer une résistance avec la plus grande
vitesse de contraction possible. EN ACTION
HYPERTROPHIE MUSCULAIRE
Augmentation du volume d’une fibre musculaire, généralement provoquée par une surcharge musculaire.
EN FORME ET EN SANTÉ
ATROPHIE
Perte du tissu musculaire.
RÉPÉTITION
Exécution complète d’un mouvement.
SÉRIE
Nombre de répétitions suivies d’une période de repos. EN FORME ET EN SANTÉ
CONTRACTION EXCENTRIQUE
Lorsque le muscle développe une force pendant qu’il s’allonge. (NOTES DE COURS)
CONTRACTION CONCENTRIQUE
Lorsque le muscle développe une force en se raccourcissant et en produisant un mouvement (prenons comme
exemple le soulèvement d’une charge par le biceps suite à une flexion de l’avant-bras).
(NOTES DE COURS)
MUSCLE AGONISTE
Muscle en état de contraction. EN FORME ET EN SANTÉ
MUSCLE ANTAGONISTE
Muscle qui s’oppose au mouvement d’un autre muscle. EN FORME ET EN SANTÉ
TENDON
Faisceau de fibres qui relient les muscles aux os.
LIGAMENT
Tissu fibreux très résistant et peu extensible qui relie les os entre eux, les maintenant ensemble au niveau
articulaire. EN FORME ET EN SANTÉ
TESTOSTÉRONE
Principale hormone mâle. Chez l’homme, la testostérone entraîne l’apparition des caractère sexuels secondaires
et une augmentation du volume musculaire.
Chez la femme, elle est sécrétée en très petite quantité par les ovaires et les glandes surrénales.
FLEXIBILITÉ
La flexibilité est la capacité de faire bouger une articulation dans toute son amplitude.
MINI-TEST #2 – COURS 7
Questions synthèses
5. Quelles sont les facteurs de risques liés aux problèmes de posture. Expliquez.
7. Expliquez l’effet de l’adoption d’une mauvaise posture lorsque je soulève une charge légère de façon
répétitive (l’exemple du téléphone cellulaire sur les vertèbres cervicales).
Posture
Tout au long de notre vie, notre corps doit s’adapter aux différentes tâches que nous lui demandons d’exécuter. Par exemple : soulever
et porter une charge comme un sac à dos, taper à l’ordinateur, se déplacer, etc. Plus la tâche est répétée, plus la force exercée ou la
charge est élevée, plus les risques d’apparition de la douleur (signe précurseur de blessure) et de blessures sont élevés. Heureusement,
en lui fournissant le repos et les nutriments nécessaires, le corps est en mesure de se regénérer. Toutefois, lorsque l’équilibre fragile
entre l’action et la récupération est brisé, différents maux apparaissent dont le degré de gravité variera en fonction de multiples
facteurs que nous tenterons d’aborder dans ce texte.
2
https://www.who.int/occupational_health/publications/en/pwh5f.pdf
Qualités musculaires et prévention des TMS
L’apparition des TMS est intimement liée à la capacité de résistance du corps.
Prenons l’exemple d’un objet de 20kg qui nécessitera d’abord d’être soulevé puis
transporté sur une certaine distance.
Chez un individu ayant une bonne condition physique, et des qualités musculaires
au-dessus de la moyenne, cet effort pourra être anodin puisque la capacité
d’adaptation de ses muscles, articulations, etc. est très bonne. En d’autres mots, il a
une bonne capacité fonctionnelle de son appareil musculosquelettique.
En revanche, pour un individu en moins bonne condition physique, simplement
soulever l’objet pourra occasionner une surcharge aigue et entrainer une douleur au
niveau lombaire.
Le travail musculaire spécifique lié à la posture permet de rétablir l’équilibre des
forces exercés par les muscles sur le squelette. Il faut, premièrement, effectuer un
renforcement des muscles «relachés» :
Ischio-jambiers : exercices à dominante hanche (ex. : soulevés de terre,
élévation des hanches).
Abdominaux : exercices de stabilisation du tronc (ex. : planche
abdominale) et de rotation du tronc (ex. : rotation horizontale à la poulie).
Muscles du dos + deltoïdes postérieurs (épaule arrière) + trapèzes :
exercices de traction verticale (ex. : tractions à la barre) et de traction
horizontale (tractions à la poulie).
Finalement, il faut effectuer des étirements des muscles «courts et/ou tendus» qui sont les psoas-iliaques, quadriceps et pectoraux
afin de leur redonner de la souplesse et rétablir la mobilité des articulations.
Facteurs de risque
Il est recommandé d’éviter de soulever une charge en effectuant une torsion au niveau du tronc ce qui accentuera la pression exercée
sur les différentes structures impliquées. Il est plutôt recommandé de répartir la charge sur plusieurs articulations, sans effectuer de
rotation du corps et de conserver une bonne posture (alignement anatomique des segments). Adopter une mauvaise posture et
effectuer une rotation (torsion) au niveau du haut du corps sont des facteurs de risque lorsqu’une charge est soulevée.
Voici un exemple d’un poste de travail adéquatement
aménagé :
L’angle au niveau des hanches et des genoux est de 90° afin
d’éviter que le poids des jambes tire le bassin vers l’avant
(antéversion) et provoque une hypercyphose.
Au même titre, l’angle des coudes est de 90° et, ainsi, évite que
les avant-bras soient trop bas et que leurs poids tirent les
épaules vers le bas, voutent le dos et provoquent la cyphose.
Finalement, la tête est droite (regard droit devant) et ne courbe
donc pas, elle aussi, le haut du dos.
L’adoption de position de travail statique (sans mouvement) favorisera l’apparition de deux phénomènes : un relâchement de certains
muscles (plus faible et plus long), à la suite d’une désactivation prolongée de ceux-ci et un raccourcissement d’autres muscles, à la
suite de l’adoption d’une position statique prolongée.
Ces déséquilibres musculosquelettiques entraineront des douleurs, blessures et/ou problèmes de posture comme l’hyperlordose et la
cyphose. L’inactivité musculaire prolongée, occasionnée par l’adoption d’une position de travail statique, est donc un facteur de
risque.
Afin de prévenir l’inactivité musculaire prolongée, il convient de changer de position fréquemment afin d’alterner l’activation et la
désactivation de groupes musculaires différents. Une stratégie pour appliquer cette recommandation serait d’adopter un poste de
travail ajustable. C’est-à-dire utiliser, par exemple, une table de travail à hauteur ajustable pour alterner entre une position de travail
debout et assise. Il est aussi possible de s’accorder de courtes pauses, pour s’activer, à environ toutes les 20 minutes.
LEXIQUE
Vocabulaire relatif à la posture :
Troubles musculosquelettiques (TMS) : atteintes de l’appareil locomoteur, c.-à-dire des muscles, tendons, du squelette, des
cartilages, des ligaments et des nerfs.
https://www.who.int/occupational_health/publications/en/pwh5f.pdf
Hyperlordose : une exagération de la courbure du bas du dos au niveau des cinq vertèbres lombaires.
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hyperlordose
Cyphose : une exagération de la convexité de la région dorsale donnant au dos une position trop arrondie.
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cyphose
Antéversion du bassin : rotation du bassin vers l’avant, comparativement à son axe anatomique normal, résultant en un creux
lombaire plus prononcé.
https://www.youtube.com/watch?v=B1LRbCpawaw