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On reconnaît 4 classes de qualité décroissante définie selon les critères d’âges, de conformation et
le degré d’engraissement ;
- extra choix,
- première qualité,
- deuxième qualité,
- troisième qualité.
Ce système de qualification est d’un usage malaisé aussi bien pour les viandes que pour les
poissons. Il subsiste et se développe un système de label défini souvent à la fois comme :
- garantie d’origine (origine génétique),
- et garantie technologique (conditions d’élevages).
Le label est synonyme de qualité, exemple :
Charolet (race de boeuf),
Pur sang arabe (Cheval).
Remarque : Après l’abattage, les différents paramètres de qualité évoluent, notamment la tendreté
et la couleur.
b) Lipides :
La teneur en lipides varie suivant espèce, le morceau, l’âge, l’état d’engraissement et le mode
d’élevage.
- Viande très maigre : moins de 10% :
cheval 2%,
gibier 3%,
foie 5%
cervelle 9%.
- Viande moyennement grasse 10 à 20%.
- Viande grasse 20 à 30% (porc, oie...).
Ensuite le calcium est repris par le réticulum sarcoplasmique et la contraction prend fin à
condition qu’il soit toujours de l’ATP est des ions Mg++ disponible.
b) Rigidité cadavérique :
En l’absence d’ATP, les filaments l’actine et la myosine se lient de façon irréversible en
actomyosine. C’est la rigidité cadavérique (ou rigor morti) qui intervient après la mort de
l’animal.
ARRET DE LA
CIRCULATION
BAISSE DE LA
CAPACITE DE
RETENTION D’EAU
Dans le muscle de boeuf, ce processus demande environ 8 heures, après la mort de l’animal à la
température ambiante.
Exemple 2 : Poisson ;
La structure et le comportement du muscle de poisson ne sont pas fondamentalement différent
de ceux du muscle des animaux à sang chaud :
- muscle brin 10% (fibre musculaire courte 3 cm environ), muscle moteur lent et
aérobie, riche en hémoprotéines (qui catalysent l’oxydation des lipides après la mort).
Actine 15 à 20%,
- moins variable,
- plus proche de son homologue des mammifères.
La diminution du pH est plus faible, passe de 7,0 à 6,2 - 6,5 et remonte à 6,6 - 6,7 ; inconvénient
car à ce pH la prolifération microbienne n’est pas inhibée.
. Effets des traitements alimentaires sur les protéines musculaires :
a) Effet de la cuisson :
L’effet de la cuisson dépend de la température :
- A partir de 50°C les protéines plasmatiques et sarcoplasmiques sont dénaturées, il y a agrégation
et parfois coagulation.
- A partir de 60°C ;
le collagène est partiellement solubilisé, l’effet dépend de l’age physiologique du
collagène c. à. d du nombre de liaisons transversales,
l’élastine gonfle, mais peu modifier,
l’actomyosine devient plus ferme et moins solubles, sa capacité de rétention d’eau
diminue.
- Cuisson très poussée :
le collagène et l’élastine deviennent de plus en plus souples, (solubilisation du collagène
sous forme de gélatine)
l’actomyosine, au contraire, durcit par suite de formation de pont disulfure qui lient les
chaînes protéiques.
Dans le cas des conserves la stérilisation permet une solubilisation totale du cillagèned’où une
fragmentation du tissu musculaire.
Selon la composition de la pièce de viande et selon la température, la cuisson peut entraîner :
- soit un attendrissement,
- soit un durcissement.
b) Effet de la congélation :
Faibles modifications dans le cas de congélation rapide et température d’entreposage très basse :
- dénaturation et agrégation des protéines,
- rupture des cellules
Ces modifications sont considérables dans le cas de congélation lente et température
d’entreposage élevé à cause de :
- la formation dans le tissu de gros cristaux de glace,
- la concentration élevée en sels des lipides résiduels d’où déshydratation des cellules par
osmose.
Baisse de la capacité de rétention d’eau, se manifeste, lors de la décongélation, par
une forte exsudation.
Perte de poids considérable
La texture devient sèche.
c) Effet de la déshydratation :
La déshydratation de viande ou de poisson provoque un :
- durcissement de la texture,
- une baisse de la capacité de rétention d’eau lors de la réhydratation.
. Viande :
Le terme viande désigne la viande dite de boucherie, qui provient de quelques espèces :
En principe, la viande et les produits cernés ne devraient pas poser des problèmes sur le plan de la
salubrité.
Les animaux destinaient à la consommation sont abattus dans des abattoirs agréés et placés, (de
même que les entreprise qui travaillent dans le domaine de la viande), sous le contrôle des services
vétérinaires. Ceux ci doivent veiller à l’exécution d’une réglementation très détaillée et très stricte
qui prescrit des règles de conduite hygiéniques très stricte aux différents stades de transformation
progressive de l’animal vivant en produits délivrés aux consommateurs.
En particulier l’inspection postmortem de la carcasse aux abas, permet de dépister des maladies
contagieuses pour l’homme.
Cette inspection sanitaire se pratique par un examen des différents parties de la carcasse, parfois
complété par des analyses au laboratoire, élimine les viandes impropres à la consommation.
La question d’une éventuelle pollution des viandes peut être envisagée, notamment par :
- Adoption de certaines techniques de productions appliquées en élevage :
Substances hormonales,
Antibiotiques.
- En agriculture (utilisation des pesticides);
Ceci peut conduire à un certain type de pollution par dépôt dans les viandes.
L’utilisation de tous ces produits chimiques et pharmaceutiques est régit par une réglementation
stricte et fait l’objet d’un contrôle continu d’hygiène de par les services compétents du ministère
de l’agriculture, à l’exception l’élevage et l’abattage artisanal qui ne présentent qu’un faible
pourcentage. Les contrôles portent sur :
- locaux,
- matériels,
- produit,
- personnel.
2°) La cuisson dans les graisses qui permet une conservation quasi stérile, isolé de l’air
ambiant. Ce procédé est utilisé pour certains confits et la fabrication des rillettes.
3°) La salaison qui reste la base d’une bonne conservation. Toute la charcuterie peut être
considérée comme très salée (~ 1 g / 100 g ).
4°) Le séchage qui est utilisé pour la conservation de certaines viandes à l’état crues.
5°) La fumaison, soit artisanal à la fumée de bois, soit industrielle utilisant des procédés de
distillation à sec du bois, ce qui élimine certains produits concérigènes.
. Volaille (Poulets) :
Production en 8 semaines de poulets de races sélectionnées dans des conditions bien réglées :
- de température,
- d’humidité,
- d’hygiène,
- d’alimentation,
Après la préparation, le poulet est conservé par réfrigération, ou congelé dans un emballage
imperméable aux gaz pour ralentir l’oxydation des lipides.
a) Poisson :
Les poissons comportent environ 12 000 espèces, soit autant que les vertébrés réunis ; ils sont
marins pour la plus part et comestibles en majorité (selon les habitudes alimentaires et leur
abondance).
Tableau : Estimation subjective de la qualité de poisson congelé après diverses durées d’entreposage.
-9°C -21°C -29°C
B NC B NC B NC
Poisson maigre éviscéré 1mois 4 mois 4 mois 15 mois 8 mois >4 ans
Hareng éviscéré 1mois 3 mois 3 mois 6 mois 6 mois >1,5 ans
c) Critères de qualité de poissons :
Les poissons sont des produits riches en protéines, qui sont des macromolécules fragiles et donc
facilement altérables.
L’altération des protéines libère des acides aminés (A.A.) ; (unité de polymérisation des
protéines), on parle d’A.A. libres (par opposition aux A.A. dans les chaînes protéiques), ces A.A.
libres se dégradent par l’action de la chaleur et des M.O en donnant des amines qui sont
responsables de l’odeur des poissons ; on note cependant l’abondance et la fragilité d’un A.A.
particulier qui est l’hystidine qui donne par dégradation l’hystamine.
chaleur/M.O
Protéines acides aminées (A.A.) amines
L’un des premier critère de qualité des pissons et le taux d’hystamine qui doit être < 500ppb (c.à.d
mg/Kg). L’intoxication par l’hystamine et la mieux connu des intoxications, le thon frais et
souvent la cause de ces intoxications, il contient deux types de bactéries capables de transformer
l’hystidine en hystamine.
* La crevette, la langouste et les coquillages peuvent aussi être la cause d’une intoxication
histaminique.
* L’hystamine est résistante à la chaleur, et reste intact après cuisson ou mise en conserve et
stérilisation de l’aliment contaminé.
* La susceptibilité à l’hystamine est très différente d’un sujet à l’autre, ce qui explique que la
consommation d’un aliment contaminé ne provoquera des troubles que chez certains de ces
consommateurs.
* Les symptômes apparaissent très tôt après l’ingestion de l’aliment, (dans la demi-heure qui suit)
; brusquement le sujet ressent une impression de malaise, des étourdissements et il se peint de
céphalée vives. En même temps apparaît une vasodilatation importante de la face et du cou,
souvent associé à une éruption généralisée. L’injection intramusculaire d’un antihistaminique
accélère une évolution spontanément favorable en quelques heures.
Le tableau : résume les principaux paramètres chimiques de qualité des poissons surtout en
conserves.
Types d’analyse Normes
Dosage d’hystamine 500ppm
Dosage de l’ABVT <70 mg/100g
Dosage des métaux lourds ( Hg, Pb, Cd, et Ar) 1ppm
Teste de cyanure négatif
Dosage de l’acidité <2g /litre