Alim.2A Chap.3

Chap.
3 MÉTABOLISME ET RENDEMENT
D’UTILISATION MÉTABOLIQUE DES
NUTRIMENTS
Par
Dr. Simplice B. AYSSIWEDE

Vétér. Zootech. Nutritionniste (DVM, DES, PhD )
Maître-Assistant des Universités
Service de zootechnie-Alimentation
Chap.3 MÉTABOLISME ET RENDEMENT
NUTRIMENTS
Introduction
Les cellules de l’organisme ont besoin d’énergie et de matériaux
pour se renouveler, se multiplier ou produire.
Elles doivent pour cela disposer donc de nutriments résultant de
l’absorption et de métabolites issus de la mobilisation des
réserves corporelles.
Ainsi les nutriments absorbés sont transportés par le sang de
l’intestin jusqu’au foie (régulateur de la composition sanguine) et
ensuite vers les cellules où ils vont participer aux nombreuses
réactions chimiques vitales de l’organisme: le METABOLISME.
Chap.3 MÉTABOLISME ET RENDEMENT
NUTRIMENTS
Introduction
METABOLISME: Ensemble des réactions
chimiques ou transformations de matières se
produisant au niveau cellulaire dans l’organisme et
accompagnées d’échanges d’énergie.
Il comporte 2 séries de réactions inverses:
- le catabolisme
- l’anabolisme
MÉTABOLISME ET RENDEMENT
NUTRIMENTS
MÉTABOLISME
 Catabolisme (cata: idée de descente): Consiste en la
dégradation de substances (matières de réserve, constituants
cellulaires) accompagnée d’une libération d’énergie et de production de
déchets (H2O, CO2, urée, acide urique)
 Anabolisme (ana: idée de montée, bolein: lancer): Consiste en

la synthèse de nouvelles matières vivantes ou de substances de
réserve accompagnée de dépenses énergétiques .
Il exige d’importantes quantités d’énergie qui sont stockées dans les
substances synthétisées.
NUTRIMENTS
MÉTABOLISME
 Catabolisme et anabolisme sont deux réactions
étroitement liées.
Catab: ATP ---------------------► AMP + 2P + Energie +Q
Anab: AA1 + AA2 -------------------------►dipeptide (AA1-AA2)
AG + Glycérol + Energie -------------► Triglycérides

L’ATP, molécule universellement répandue chez tous les êtres vivants n’est pas une
réserve d’énergie, mais une forme privilégiée de transfert chimique d’énergie entre
catabolisme et anabolisme. L’hydrolyse d’une ATP → 7 kcal utilisable par la cellule
NUTRIMENTS
MÉTABOLISME
 Catabolisme et anabolisme sont deux réactions
étroitement liées.
Catabolisme du glucose:
C6H12O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2O + 673 kcal ---------► destruction de la cellule si
la réaction était brutale
Au niveau cellulaire la libération d’énergie est progressive avec synthèse d’ATP
selon l’équation: C6H12O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2O + 36 ATP
Une molécule ATP → 7 kcal, le Rend Energétique du glucose par voie de la

respiration est alors de: 7*36*100/673 = 37,4 ≈ 40%.
Environ 60% de l’énergie du glucose sont dissipés sous forme de chaleur.
NUTRIMENTS
MÉTABOLISME
 Rendement ou coefficient d’utilisation métabolique (CUM)
L’efficacité de l’utilisation métabolique d’un nutriment donné se mesure à

l’aide du rendement d’utilisation métabolique noté CUM.
Le CUM apparent (CUMa ou CUM) est la proportion de nutriments absorbés qui
sont ensuite apparemment fixés dans l’organisme.
CUM = QI – (Qe Fèces + Qe Urines) / (QI – Qe Fèces)
Exemple: CUMa (N) = N fixé / N absorbé
= [N ingéré- (N fèces + N urines)] / (N ingéré – N fèces)
Le Rendement énergétique d’utilisation métabolique d’un nutriment donné est alors

l’énergie fixée par la cellule, divisée par l’énergie dudit nutriment.
NUTRIMENTS
MÉTABOLISME
 Rendement ou coefficient d’utilisation métabolique (CUM)
Nutriments Val. énergie RUM (%)
pour Rnts (kcal/mole) Entretien Prod de lait Prod de viande
Acétate C2 209 59,20 65,00 32,90
Propionate C3 367 86,50 72,00 56,30
Butyrate C4 524 76,40 71,40 61,90
Quelle que soit la fonction, le C3 a un meilleur RUM que le C2. Par

conséquent, pour la même quantité d’énergie utilisable par les cellules, les
rendements métaboliques augmentent avec la proportion de C3 dans le
mélange d’AGV
NUTRIMENTS
Utilisation métabolique des nutriments
 Celle des nutriments énergétiques varie selon l’espèce
Les Monogastriques utilisent le glucose comme source d’énergie
Stocké dans le foie sous forme de Glycogène, le glucose est régulièrement
mis à la disposition des mitochondries des cellules où l’énergie du glucose,
par le Cycle de Krebs, est concentrée dans l’ATP avec consommation de O2
et formation de CO2 et H2O; l’énergie sous forme d’ATP étant alors disponible
pour toute réaction cellulaire.
Le glucose peut servir à la synthèse du lactose (du lait), du glycérol et des
acides gras (matières grasses du lait et réserves corporelles).
NUTRIMENTS
 Celle des nutriments énergétiques varie selon l’espèce
Les Ruminants tirent leur énergie des AGV (66 à 75%)
Le taux de glucose sanguin chez les ruminants est ainsi plus faible que celui
des monogastriques alors que leur taux d’AGV reste plus élevé
Les AGV transportés au foie par la veine porte seront transformés en
glycogène puis en glucose. La néoglucogenèse hépatique est donc bcp plus
importante contrairement aux monogastriques
Taux de glucose Teneur en AGV (ac. acétique)
Chien 70 à 100 mg (pour 100 cc) 1,8 mg (pour 100 cc)
Vâche 40 à 70mg (pour 100 cc) 6 à 12 mg (pour 100 cc)
NUTRIMENTS
 Nutriments plastiques
Les nutriments plastiques (du grec « plasma »: chose façonnée)
servent à « façonner » l’organisme, notamment:
- l’entretien (renouvellement continu) des cellules et tissus;
- la croissance (constitution, formation et augmentation) des masses
cellulaires ou tissulaires;
- la constitution et le développement du fœtus,
- la production de lait, de laine ou d’oeufs,
- la constitution et le renouvellement des liquides internes (sang,
lymphe, hormones, diastase, etc.).
NUTRIMENTS
 Nutriments plastiques
Les nutriments plastiques servent à « façonner » l’organisme.
Stockage:
- Les acides aminés sont stockés en faibles quantités
dans le sang mais surtout dans les muscles.
- Les minéraux sont concentrés dans le squelette et le
foie, mais sont en plus faible quantité dans les liquides
internes.
Utilisation des nutriments pour les productions
NUTRIMENTS
Utilisation métabolique des nutriments pour les productions
 Production de lait
La mamelle synthétise à partir des éléments (glucose, acétate, acides gras
longs, acides aminés) prélevés dans le sang:
- la totalité du lactose,
- 90% des protéines du lait,
- 40% des acides gras du lait
Ces anabolismes nécessitent de l’énergie qui est fournie par le catabolisme
oxydatif du glucose (35% de E nécessaire), de l’acétate (25%), des acides
aminés (20%) et des AG longs (20%).
Les minéraux et les vitamines sont extraits du sang et inclus dans le lait sans
transformation ni synthèse.
NUTRIMENTS
Le Lactose est le seul hydrocarboné du lait (traces de glucose et
galactose); il provient de l’union d’une molécule de glucose et d’une
molécule de galactose.
Les protéines du lait proviennent dans:
- 5% de l’azote: urée, créatine, ammoniaque du sang;
- 95% de l’azote sous forme de protéines;
- 78% de l’azote sous forme de caséine;
- 17% ß-lactoglobuline: albumine, pseudoglobuline et euglobuline
NUTRIMENTS
Apport énergétique déficitaire (surtout en début de lactation pour les vaches
hautes productrices) → limitation des apports de glucose aux cellules ►
catabolisme important des AA pour la néoglucogenèse (AA glucoformateurs).
╞d’où la nécessité d’une alimentation azotée suffisante et
équilibrée, particulièrement en début de lactation pour permettre:
- l’amélioration du développement des micro-organismes, et par
conséquent de la digestibilité et de l’ingestion des fourrages;
- l’amélioration de la disponibilité du glucose par néoglucogenèse;
- l’accroissement des réserves lipidiques corporelles pour limiter la
diminution du [insuline/glucagon] due à l’utilisation des AA glucoformateurs
NUTRIMENTS
Les triglycérides ≈ quasi-totalité des lipides du lait sont produits par
les cellules sécrétrices de la mamelle à partir du glycérol et des AG.
Le Glycérol provient du glucose, mais les AG ont deux origines:
- Extra-mammaire: pour les AG longs (100% des C18 et 60%
C16) représentés par les triglycérides plasmatiques et les AG
provenant de la mobilisation des réserves lipidiques corporelles;
- Intra-mammaire: pour les AG courts et moyens, AGCM,
synthétisés (100% des C12, 85% des C14 et 40% des C16) par la
mamelle à partir de l’acétate et des corps cétoniques.
NUTRIMENTS
En début de lactation, le déficit énergétique → mobilisation des réserves
corporelles conduisant une importante production des AG longs. La
synthèse des AGCM est alors réduite suite à une carence en C2.
Si l’équilibre énergétique est atteint (après le pic de lactation), c-a-d en
milieu de lactation, la part des AGCM augmente dans les matières
grasses du lait.
La composition en AG des lipides du lait va dépendre alors de la nature de
la ration. Si ration riche en parois, le mélange d’AGV dans le rumen est
riche en C2 → synthèse intra-mammaire importante d’AGCM.
MÉTABOLISME ET RENDEMENT D’UTILISATION MÉTABOLIQUE DES
NUTRIMENTS
 AGV et production laitière: influence de la % de C2 sur le RUE
NUTRIMENTS
 Production de viande
La production de viande comprend:
- la synthèse de protéines dans les tissus musculaire et osseux;
- l’élaboration de triglycérides dans le tissu adipeux
Ces synthèses nécessitent de l’énergie qui est fournie par l’oxydation
intracellulaire de glucose, d’AG longs et, en outre chez les herbivores,
de l’acétate et des corps cétoniques.
La synthèse des protéines se fait à partir des AA et, celle de
triglycérides à partir du glycérol et des AG longs (exogènes et/ou
endogènes).
NUTRIMENTS
La production de viande comprend:
- la synthèse de protéines dans les tissus musculaire et osseux;
- l’élaboration de triglycérides dans le tissu adipeux
* Les AG Longs Exogènes proviennent:
o essentiellement de l’alimentation chez les monogastriques;
o de l’aliment et des micro-organismes du rumen chez les
ruminants.
Mais chez les ruminants, la qualité des MG alimentaires est pratiquement
sans influence sur la qualité des graisses corporelles, car les AG
alimentaires sont saturés par les micro-organismes du rumen.
NUTRIMENTS
* Les AG Longs Exogènes proviennent:
o essentiellement de l’alimentation chez les monogastriques;
o de l’aliment et des micro-organismes du rumen chez les ruminants.
A l’inverse, l’alimentation est en partie responsable de la qualité des gras de

la carcasse chez les monogastriques, car les AG alimentaires sont peu
remaniés par la digestion.
Plus les AG sont longs et saturés, plus ferme sera le gras, ce qui est souvent
recherché. Il faut donc veiller à la composition en AG saturés et insaturés
dans le choix des matières 1ères pour la formulation des aliments destinés
aux monogastriques. Ainsi la distribution d’aliments riches en AGI → dépôt
de graisses molles peu appréciées dans le commerce de la viande.
NUTRIMENTS
** Les AG Longs Endogènes sont élaborés dans les adipocytes à partir
de l’acétyl-CoA.
Principal précurseur = acétate chez les ruminants. Mais l’efficacité de la
lipogenèse dépend des proportions relatives d’énergie apportée d’une part
par l’acétate et le butyrate, et d’autre part par le glucose et les composés
glucoformateurs (notamment le propionate). Le propionate C3 est donc
particulièrement intéressant pour l’engraissement des ruminants, et les
fermentations du rumen peuvent ainsi être orientées vers une production
importante de C3 par l’utilisation de rations riches en amidon.
Chez les monogastriques, par contre, le glucose est à la fois le précurseur
du glycérol et des AG.
NUTRIMENTS
 Production d’œufs
La formation de l’œuf débute dans le follicule ovarien, mais aucune substance composant
cet œuf n’est synthétisée par l’ovaire.
Il est composé d’une coquille et deux parties comestibles (le blanc et le jaune d’œuf) qui
présentent les caractéristiques nutritionnelles suivantes.
En % de chaque partie
Caractéristiques nutritives Blanc d’œuf Jaune d’œuf
Eau 89,00 47,00
Matière Sèche 11,00 53,00
Protéines 10,00 15,00
Lipides 0,00 36,00
Glucides 0,40 0,50
Cendres 0.60 1,50
Total 100,00 100,00
NUTRIMENTS
♣ Synthèse du jaune d’œuf
Le jaune d’œuf est constitué essentiellement de protéines & lipides.
► Les protéines sont synthétisées au niveau du foie puis
transportées par le sang pour être déposées dans le follicule en développement.
Il existe deux types:
- les protéines plasmatiques normales qui s’accumulent
sélectivement dans le vitellus où leur teneur dépasse celle du plasma,
- les lipoprotéines qui sont caractéristiques de la poule en ponte.
Ainsi, le foie d’une poule en ponte peut synthétiser quotidiennement 2,5 g de
protéines (≈ le triple de sa production de base avant la ponte) à destination du jaune d’œuf.
NUTRIMENTS
► Les synthèses lipidiques dans plus de 90% des cas, ont lieu
dans le foie; le reste de la lipogenèse se déroulant dans les dépôts adipeux.
Les lipogenèses hépatiques étant contrôlées par le taux d’ œstrogènes circulants,
le taux de lipides dans le plasma peut être Xié de 20 à 50 peu avant l’entrée en
ponte.
Le transfert des ≠ formes de lipides du foie par le sang vers les follicules en
maturation se réalise tel quel pour les triglycérides et sous forme de lipoprotéines
pour les AGNE, qui seront à leur tour hydrolysées et estérifiées en triglycérides au
niveau des follicules ovariens.
NUTRIMENTS
► Les synthèses lipidiques
Ainsi, à la ponte les lipides représentent environ 10% du poids de l’œuf et
proviennent pour:
- moins de 50% d’entre eux des MG alimentaires,
- les autres, de la synthèse de novo à partir d’autres substrats (pyruvate, AA
glucoformateurs) .
NUTRIMENTS
► Influence de l’alimentation sur la synthèse des lipides de l’œuf.
Rations riches en glucides → augmentation de la synthèse des AG et du poids du
vitellus. Un excès de MG alimentaires → baisse de la lipogenèse; voire du poids
du jaune d’œuf de 10 g, notamment lorsque ces MG alimentaires sont totalement
dépourvues d’acide linoléique.
Une restriction alimentaire énergétique (insuffisance de glucides et de MG) influe
surtout sur l’état des réserves adipeuses de la poule. Ces dernières fournissent par
lipolyse, les substrats énergétiques et/ou précurseurs des lipides du jaune d’œuf.
Rations à taux protéique insuffisant → réduction du poids du vitellus, voire l’œuf.
NUTRIMENTS
► Influence de l’alimentation sur la synthèse des lipides de l’œuf.
Rations riches en glucides → augmentation de la synthèse des AG et du poids du
vitellus. Un excès de MG alimentaires → baisse de la lipogenèse; voire du poids
du jaune d’œuf de 10 g, notamment lorsque ces MG alimentaires sont totalement
dépourvues d’acide linoléique.
Une restriction alimentaire énergétique (insuffisance de glucides et de MG) influe
surtout sur l’état des réserves adipeuses de la poule. Ces dernières fournissent par
lipolyse, les substrats énergétiques et/ou précurseurs des lipides du jaune d’œuf.
Rations à taux protéique insuffisant → réduction du poids du vitellus, voire l’œuf.
NUTRIMENTS
♣ Synthèse du blanc d’œuf
Le blanc d’œuf est constitué presque exclusivement de protéines.
Les protéines du blanc d’œuf, contrairement à celles du vitellus qui sont
synthétisées dans le foie, sont toutes élaborées à partir des AA prélevés dans le sang
par les cellules de sites spécifiques de la paroi du magnum.
Mais la synthèse de ces protéines est sous la dépendance des hormones
stéroïdiennes (notamment l’équilibre progestérone/œstrogènes) de l’ovaire. La quantité
de protéines produites et accumulées dans ces cellules du magnum n’est jamais très
supérieure à celle qui est nécessaire pour la formation d’un blanc d’œuf.
Conséquence: tout déficit alimentaire en AA indispensables à la synthèse de ces
protéines entraîne des répercussions négatives dès la formation du 1er œuf.
NUTRIMENTS
♣ Synthèse du blanc d’œuf
L’eau, le glucose et les sels minéraux sont prélevés dans
l’environnement utérin et déposés dans les couches d’albumen.
♣ Elaboration de la coquille
Elle a lieu dans l’utérus, qui du fait de son rôle métabolique
important dans la formation de la coquille, est encore appelé «glande
coquillère».
La coquille de l’œuf est constituée d’une trame protéique dans laquelle se
développent des cristaux de carbonate de calcium. Les AA et les sels
minéraux nécessaires à l’élaboration de cette coquille sont prélevés dans le sang.
NUTRIMENTS
 Travail musculaire (surtout chez le cheval)
Définition
Le W musculaire ou l’effort physique implique la contraction des
cellules musculaires. Cette contraction des cellules nécessite de
l’énergie.
Les cellules musculaires convertissent alors l’énergie biochimique en
énergie mécanique (contraction musculaire) par hydrolyse d’ATP, qui
cède de l’énergie aux protéines contractiles en libérant de l’ADP.
Mais étant donné que la concentration en ATP est en général
faible dans les cellules, il importe pour une poursuite régulière du
travail musculaire que l’ATP soit synthétisée en permanence.
NUTRIMENTS
Voies métaboliques du W musculaire
Trois voies métaboliques (d’importance variable en fonction de la durée et de
l’intensité de l’exercice) contribuent à fournir la cellule musculaire en ATP.
☻voie anaérobie alactique: extrêmement rapide (quelq 2ndes) et utilisant l’ADP
et/ou la créatine phosphate (CP) comme substrat : 2 ADP → ATP + AMP +Q ou CP +
ADP → C + ATP + Q
☻ voie anaérobie lactique: voie rapide de synthèse d’ATP utilisant le glucose de
réserve de l’organisme animal (glycogène) : glucose → pyruvate → lactate + 2 ATP.
☻ voie aérobie: lente à démarrer, mais permet la production à vitesse modérée
de grande quantité d’ATP par oxydation complète du glucose, des AG et lactique pour
pouvoir soutenir pendant longtemps des efforts d’intensité modérée.
MÉTABOLISME ET RENDEMENT D’UTILISATION
MÉTABOLIQUE DES NUTRIMENTS
MÉTABOLISME ET RENDEMENT D’UTILISATION
MÉTABOLIQUE DES NUTRIMENTS
Adaptation des voies métaboliques à l’effort
☺Au repos et lors d’efforts modérés: Mobilisation des fibres musculaires de type I (VC
lente) et II.A (VC rapide) à métabolisme aérobie pour une oxydation complète des substrats
(glucose, AG) afin de fournir l’énergie nécessaire aux muscles.
☺ Effort d’intensité élevée: Insuffisance de l’énergie du métabolisme aérobie, intervention
du métabolisme anaérobie (fibres de type II.B) pour combler la déficit énergétique et
maintenir l’intensité imposée par l’effort. glucose → pyruvate → lactate + 2 ATP.
Si effort plus intense, la lactatémie augmente brutalement → survenue des accidents
musculaires et tendineux: contractures et claquages. D’où la nécessité d’entraîner
l’animal pour:
- réduire l’inertie de la mise en route du système aérobie et développer la capacité aérobie des fibres
musculaires;
- ↑ter la disponibilité des réserves en glycogène, la capacité de l’animal à consommer les lactates
pendant l’effort et son aptitude à fournir ponctuellement un effort sévère (anaérobie) si nécessaire.
NUTRIMENTS
Conclusion

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Dr. Simplice B. AYSSIWEDE

 Anabolisme (ana: idée de montée, bolein: lancer): Consiste en

Anab: AA1 + AA2 -------------------------►dipeptide (AA1-AA2)

AG + Glycérol + Energie -------------► Triglycérides

Une molécule ATP → 7 kcal, le Rend Energétique du glucose par voie de la

L’efficacité de l’utilisation métabolique d’un nutriment donné se mesure à

Le Rendement énergétique d’utilisation métabolique d’un nutriment donné est alors

Quelle que soit la fonction, le C3 a un meilleur RUM que le C2. Par

A l’inverse, l’alimentation est en partie responsable de la qualité des gras de

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