DE L'ENTRAÎNEMENT
- Introduction
- Méthodologie de l'entraînement
- Principe d'adaptation à l'entraînement
- Classification des disciplines
- Évaluation du sportif et effets de l'entraînement
- Quantification de la charge d'entraînement
- Planification de l'entraînement
- Suivi et préparation psychologique du sportif
- Aspect extra-sportif de l'entraînement
- L'entraînement des jeunes
- Période optimale des aptitudes chez les jeunes
INTRODUCTION
La planification de l’entraînement repose sur une modélisation qui tend à réduire les
performances à quelques propriétés considérer comme essentielles.
Toute planification repose sur l’analyse des exigences de l’activité ; les différents points à
mettre en évidence sont :
besoins physiologiques : énergétique, force, souplesse
besoins techniques : coordination, apprentissage de la technique propre à
l’activité
besoins tactiques : technique propre à l’activité (surtout en sport collectifs)
besoins psychologiques : dont la gestion est à la fois une conséquence de
l'entraînement et un but.
La performance est donc décomposée de différents facteurs qui interagissent + ou - pour
aboutir à la performance.
Dans cette optique, on peut considérer que l'entraîneur est le seul vecteur efficace
d'intervention sur l'athlète ; ce qui lui permet de faire varier la planification, donc de faire
varier la charge d'entraînement suivant l'état psychologique et physique de l'athlète.
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MÉTHODOLOGIE DE L'ENTRAÎNEMENT
Elle recouvre une procédure systématique et planifiée de mise en ordre des contenus
d'entraînement, de la forme de présentation des objectifs, du choix des moyens et du
contrôle de la charge, en vue d'obtenir la meilleure performance à l'instant t.
la méthodologie de l'entraînement est basée sur l'enchaînement de 4 phases d'action :
. analyse des exigences de l'activité
. évaluation ou diagnostique du sportif
. définition des objectifs d'entraînement
. construction de la structure de l'entraînement.
C'est par l'adaptation à court et à long terme, aux charges d'entraînement et au stress
chronique, que le sportif s'adapte et devient plus performant.
Platanov : " L'adaptation est un processus d'accoutumance de l'organisme, aux
contraintes du milieu dans lequel il évolue. Les stimuli de l'entraînement sollicitent une
réaction organique, psychique et affective ; une adaptation vers plus de performance ".
MODÈLE DE SURCOMPENSATION :
. Le principe de surcompensation se trouve à la base de la plupart des théories
d'entraînement, et de la programmation dans l'enchaînement des charges de travail. Il est
basé sur l'hypothèse de restauration, au delà du niveau de départ, des sources d'énergies
dépensées lors de l'exercice.
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. Ce phénomène est censé s'appliquer à toutes les filières énergétiques; même si il
repose sur des bases scientifiques discutables, en effet ce modèle s'applique au taux de
glycogène musculaire ( Yakovlev); mais il n'y a pas d'évidence qu'il s'applique aux autres
réserves énergétiques ni même aux capacités de force et de vitesse.
Principe de l'entraînement :
la planification de l'entraînement repose sur l'application de principes de base qui vont
présider à l'enchaînement des phases de travail et de repos.
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- Extension des moyens de récupération : à bas niveau dormir suffit pour récupérer, à
haut niveau la sollicitation est telle qu'il faut utiliser des moyens complémentaires comme
le massage, la relaxation, la sophrologie.
- Il faut toujours augmenter la quantité d'entraînement puis ensuite l'intensité
- Au niveau de l'augmentation du volume: on augmente d'abord le nombre de séances
puis la durée des séances.
Principe de continuité :
pour que les adaptation de l'organisme à court terme puisse se transformer en adaptation
à long terme ( base de l'entraînement) les stimuli doivent être répétés régulièrement et à
intervalles suffisamment proches. On doit donc exclure toute interruption injustifiée de
l'entraînement, et limiter la coupure des vacances.
Principe de périodisation :
un plan d'entraînement annuel doit être divisé en période de préparation, de
précompètition, de compétition, et en période de transition. Les charges de travail doivent
présenter un caractère ondulatoire.
- Microcycle : 2 à 7 jours (1 semaine) cycle d'enchaînement de charges de travail avec un
objectif particulier.
- Mesocycle ou macrocycle : enchaînement de plusieurs microcycles, 3 semaines ou 2 x
3sem. , 4sem. ou 2 x 4sem.
- Période de préparation
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- Période de précompétition
- Période de compétition
Principe de variation :
tout en veillant à solliciter assez longtemps une aptitude pour obtenir une amélioration
significative, il faut varier les composantes de la performance qui sont visées par
l'entraînement ; sinon on accumule beaucoup de fatigue physique et mentale et donc la
performance diminue.
Principe de l'individualité :
à chaque période d'entraînement, sur chaque qualité et chez chaque sujet les effets d'un
entraînement diffère. D'où l'intérêt de contrôler régulièrement et " scientifiquement " les
effets de l'entraînement afin de réorienter la planification et de modifier les moyens utilisés.
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CLASSIFICATION des DISCIPLINES
Famose 1990 : " L'activité de classification est un moment épistémologique capital pour
la construction scientifique.
Le travail de classification demande 4 types d'opérations :
- définir l'ensemble de référence sur lequel va porter la classification ; ensemble des
activités physiques qui nécessites une planification
- il faut formuler le but de la classification ; pour l'entraîneur ou le préparateur physique
l'analyse de l'activité a pour but ultime d'améliorer la performance
- il faut énoncer les bases théoriques de la classification ; bases théoriques tirées de la
physiologie de la biomécanique et de la théorie des APS
- il faut choisir les procédures de classification, qui dépendent de différentes approches
telles que l'observation de la tâche, observation des aptitudes et des comportements requis
pour réussir.
Il est important de pouvoir évaluer les possibilités ou l'état d'un sportif à un instant donné
de l'entraînement , pour fixer les objectifs et construire la programmation mais aussi pour
évaluer les effets positifs ou négatifs de cette programmation.
La problématique de l'évaluation est de mettre en œuvre des techniques telles que les
résultats, puissent permettre d'effectuer un diagnostic précis de l'athlète ; pour ce faire les
tests doivent être standardisés et appliqués à la + grande population possible.
Tests psychologiques :
Questionnaire Personnalisé du Sportif de Thill.
Tests de réaction :
psychomoteur et psychologique, TRA (temps de réaction auditif) Temps de Réaction Visuel,
mesure du temps de réaction en ms, mesure de la dispersion.
Tests de santé :
doivent être réalisé 3 fois par saison.
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Test de Ruffier Dickson : permet en théorie de mesurer l'état de forme d'un sujet
30 flexions en 45s
P0 pouls au repos
P1 pouls immédiatement après effort
P2 1 mn après effort
indice calculé : I = (P1 - 70) +2 (P2 - P0) / 10
I > à 8 : faible 6 < I < 8 :moyen 3 < I < 6 :bon I < 3 : excellent
Tests énergétiques :
Tests aérobies : réalisés en course à pied, bicyclette, natation...
Astrand et Rehming : détermination indirecte de VO2max, par rapport à Fc et durant un
effort sous-max
Cooper, Léger-Boucher, Léger-Mercier, Bru
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QUANTIFICATION DE LA CHARGE D'ENTRAÎNEMENT
Volume de la charge :
nombre de répétitions x nombre de séries, distance parcourue, nombre de mouvements
techniques réalisés, évaluation en nombre d'heures...
Intensité de la charge :
on peut estimer l'intensité soit empiriquement, soit en % de la Fc max, de la charge max,
de la vitesse max.
Martin 1979, propose un rapport entre % de Fc et intensité :
130 et 140 : I faible
140 et 150 : I léger
150 et 165 : I moyenne
165 et 180 : I forte
> à 180 : I max
Maintenant on parle de % de Fc de réserve = Fc max - Fc de repos qui permet d'évaluer
VO2.
Type de sollicitation :
Fréquence de l'entraînement :
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PLANIFICATION DE L'ENTRAÎNEMENT
Toute planification repose sur l'analyse des exigences de l'activité ; les différents points à
mettre en évidence sont :
Besoins physiologiques :
. Energétique : la détermination des filières énergétiques prépondérante dans une activité
physique peut reposer sur une approche scientifique ou empirique ; scientifique = mesure
de VO2 de la lactatémie de fin d'effort, biopsies ; empirique = observation du temps
d'effort et de l'intensité, observation du type d'action.
. Force : l'analyse de l'activité repose sur les outils cinématiques et cinétiques qui vont
permettre de déterminer le mode de contraction musculaire et le niveau de recrutement
des fibre.
. Souplesse : l'analyse de la souplesse spécifique à l'activité repose sur l'analyse
biomécanique qui met en évidence l'amplitude des mouvements ainsi que la souplesse
active et passive nécessaire à chaque groupe musculaire.
Besoins techniques :
. Coordination motrice : une partie de cette coordination est innée l'autre est acquise ;
on différencie les faculté d'équilibration, de reproduction d'un mouvement, et d'adaptation
à un mouvement.
. Développement de l'habileté motrice/ technique propre à l'activité : partir des
éléments de base de l'activité pour arriver à l'ensemble cohérent recherché
Besoins tactiques :
Ces exigences sont subordonnées aux éléments de la coordination motrice
Besoins psychologiques :
qui sont souvent une conséquence de la charge d'Et et de l'état de forme du sportif et qui
devrait pourtant être un objectif de préparation.
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Plan de carrière ou plan pluriannuel :
dans tous les cas de figure, la carrière d'un athlète va vers plus d'entraînement, + de
spécialisation et + de compétition. De + cette planification à long terme, induit une
augmentation progressive de la quantité de travail et une augmentation du rapport
Préparation Spécifique / Préparation Générale.
Maintien : qq soient les activités, l'âge entraîne le déclin des aptitudes, à ce moment là,
l'objectif est de maintenir le + longtemps possible le niveau de performance. Période de
rentabilisation de la performance.
Plan de saison :
un plan peut être réduit à sa plus simple expression, si on ne prend en compte que les
dates importantes sans fixer le contenu de la périodisation.
Le plan permet de fixer les responsabilités des intervenants, mais normalement il devrait
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aussi permettre de déterminer l'objectif de chaque saison.
On peut ainsi définir 3 objectifs principaux :
- augmentation du niveau
- stabilisation des performances
- maximalisation des performances : être prêt pour 1 ou 2 échéances très importantes
(JO...)
Périodes de préparation :
un plan annuel de préparation doit comprendre :
une période de Préparation Générale
une période de Préparation Spécifique
une période de Pré-compétition
une période de Compétition
une période de Transition
D'après Matveiev : l'existence de ces périodes est liée au fait qu'un sportif ne peut garder
une condition optimale pendant une saison complète.
Cette condition physique passe obligatoirement par une phase d'amélioration, une phase
de stabilisation et une phase de fatigue.
Les objectifs :
En période de PPG : l'objectif est de développer les qualités de base ; des études ont
d'ailleurs démontrées, que le niveau de capacité atteint à la fin de cette période détermine
le niveau d performance de la saison.
Durant cette période augmentation de la quantité et de l'intensité d'entraînement.
En période de PPS : l'objectif est d'entretenir les aptitudes acquises et de transférer ces
progrès sur le plan de la performance.
La quantité se stabilise mais l'intensité continue à augmenter.
La quantité peut commencer à diminuer juste avant la fin de la PPS pour introduire une
phase de récupération, plus l'âge et le niveau de pratique augmentent plus le rapport
PPS/PPG augmente.
A la fin de la PPG lorsque l'on a acquis une capacité physique nécessaire à la performance,
on tente de la transférer à la période de PPS, et donc à terme à la performance.
Mésocycles :
Bloc = mesocycle de développement de la force.
Elément de base sur le plan de l'entraînement, de même qu'une seule séance ne suffit pas
à modifier le métabolisme de l'athlète, une seule semaine ou microcycle de travail, ne
représente pas un stimulus suffisant pour générer une adaptation stable de l'aptitude.
Il est indispensable de construire toute programmation sur des cycles de 3 ou 4 semaines
ayant un objectif précis et incluant des périodes de récupération.
Pour le développement musculaire comme la force : 3 semaines
pour le développement des qualités énergétiques : 4 semaines
On trouve 7 types différents de mésocycle : tableau 8.5 et 8.6
Mesocycle graduel :
utilisé en début de PPG, dont l'objectif est la réacquisition de la forme sportive et donc la
remise en activité ; augmentation de la quantité et de l'intensité. Mésocycle durant lequel
on incluse un microcycle de choc.
Mésocycle de base :
est inclue dans la PPG, son objectif est d'accroître les aptitudes et de transformer mes
habiletés motrices. Composé de microcycles de choc.
Mésocycle de contrôle/préparatoire :
constitue l'évaluation de l'état de forme du sportif, à partir d'un test lors d'un entraînement
ou lors d'une compétition secondaire.
Mésocycle de précompétition :
vise à modéliser pendant l'entraînement les conditions de compétition.
Mésocycle de compétition :
a pour objectif de conduire le sportif dans les meilleures conditions physiques et
psychologiques jusqu'à la compétition.
Mésocycle de récupération/préparatoire :
vise a tirer profit des compétitions en faisant progresser les fondamentaux de la
performance surtout techniques. Permet une récupération physique et permet d'effectuer
un travail technique.
Mésocycle de récupération :
vise à récupérer complètement tout en maintenant le + possible le niveau des aptitudes
acquises pendant les périodes précédentes.
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Microcycles :
au sein des mésocycles, la construction des microcycles, permet de faire varier le niveau
des sollicitations.
Ils présentent en générale la durée d'une semaine et les charges de travail s'enchaînent à
raison de 1 ou 2 séances par jour.
Dans la construction des microcycles, il existe certains principes :
3 à 4 séances à haute intensité pour un microcycles, représentent le max pour un
microcycle
2 séances de suite avec le même objectif représente un choix risqué
1 séance avec un objectif principal, peut avoir des conséquences sur d'autres qualités
physiques ou techniques
exemple de travail spécifique chez les cyclistes, de mi-février à mi-mars ; intensité de
travail fixée par rapport à la Fc max.
La théorie de la surcompensation d'après Matveiev et Platonov, principe caractérisé de
manière empirique, uniquement vrai au niveau scientifique pour le glycogène musculaire.
En théorie lorsqu'on répète plusieurs charges à même objectif, et à qq jours d'intervalle, les
capacités de l'individu diminuent de façon plus marquée, récupèrent plus lentement, mais
surcompensent plus.
Lorsque les séances sont à objectifs varié, les effets sont plus difficiles à prévoir mais la
fatigue est réduite, c'est pourquoi dans un même microcycle la construction la + courante
est axée sur la répétition de 2 ou 3 séances à charge élevée sur une capacité, entrecoupée
de séances à + faible intensité et à objectifs différents.
La récupération peut-être améliorée par des techniques multiples, telles que la pratique à
faible intensité, le streching, les massages, la sophrologie...
Essayer de partir d'une mesure de l'état psychologique, donc essayer d'établir une
évaluation à partir du QPS de Thill, où de manière empirique à partir des observations à
l'entraînement.
Cette évaluation doit nous permettre de gérer le stress chez le sportif de haut niveau, sa
motivation, les échecs ou contre performances, les relations au sein d'une équipe, les
relations entraîneur entraînés.
D'une manière générale l'entraîneur doit tenter de gérer les conflits, mais il faut pour cela
qu'il y ait une communication directe entre entraîneur et entraînés, ainsi qu'une bonne
gestion des contenus des séances et des charges de travail.
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ASPECT EXTRA SPORTIF de L'ENTRAÎNEMENT
Contraintes financières :
L'argent est souvent étroitement lié aux résultats sportifs, car il détermine la qualité de
l'entraînement, à travers la présence et la motivation de l'entraîneur et des athlètes, le
nombre de participation aux compétitions et des conditions de vie de pratique.
Tout ceci dépend aussi de l'âge optimal pour la performance de haut niveau, qui est
variable suivant l'activité.
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PÉRIODE OPTIMALE DES APTITUDES CHEZ L'ENFANT
Aptitudes Aérobies :
déterminées généralement par VO2max, dont les variations déterminées en grande partie
par les facteurs héréditaires (47%), un entraînement spécifique permet d'augmenter
VO2max de 25% au plus, les 25% restants dépendent de l'activité spontanée et des
facteurs culturels.
L'âge optimal pour augmenter VO2max se situe entre 12 et 18 ans, pendant la phase de
développement pubertaire, de + c'est à ce moment là qu'on soutenir une grande quantité
de travail.
Lorsqu'on exprime VO2max en L/mn, VO2max augmente nécessairement pendant la phase
de croissance avec l'augmentation de la masse musculaire. Par contre en mL/mn/Kg
VO2max se stabilise chez le garçon , mais il diminue chez les filles en raison de
l'augmentation de la masse grasse.
Mais durant l'enfance les os et les cartilages sont + fragiles et déformables, ce qui implique
qu'ils ne doivent pas être soumis à des contraintes mécaniques trop importantes, on
recommande donc à ce moment la l'utilisation de charges légères avec un grand nombre
de répétitions.
On a constaté une meilleure ossification et une meilleure densité osseuse, avec un niveau
de force + élevé, car cela favorise la calcification durant la phase de croissance et
l'entretien de cette calcification durant l'âge adulte.
Il existe une différence entre les 2 bras d'un tennisman au niveau de la densité osseuse,
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mais pas de différence au niveau de la masse grasse.
Jusqu'à 10-11ans l'effet d'un entraînement en force est surtout efficace au niveau des
muscles du gainage, progrès + importants en % de force.
Après 10ans l'amélioration se fait d'une manière similaire au niveau de tous les muscles.
Avant 15ans on évite de travailler avec des charges lourdes, on attend la fin de la
croissance accélérée, donc de 10 à 15 ans , on utilise des charges légères à moyennes.
Après 15 ans on peut commencer à utiliser des charges lourdes et donc travailler la Fmax.
D'une manière générale il semble préférable de débuter un travail de la Fmax vers 16-
17ans car les gains obtenus par la suite, semblent être + importants que si le travail a
débuté à 20ans.
Entraînement de la vitesse :
Plusieurs facteurs entrent en jeu dans la capacité de vitesse :
coordination motrice : capacité à contracter et à relâcher rapidement les muscles mis en
jeu dans le mouvement
Fréquence gestuelle : la coordination influe sur cette fréquence
Activation nerveuse : au cours de la contraction musculaire, durant la 1ère phase
augmentation de la fréquence de décharge (stimulations électriques venant du cerveau) =
R.Emg.D.(Rate of EMG Development) ; ensuite il existe un délai entre l'activation électrique
et l'activation mécanique = EMD, puis 90ms après le début de la stimulation activation
mécanique = contraction = augmentation du niveau de force mis en jeu = R.F.D (Rate of
Force Development).
Temps de réaction : est de 0,5s à 7ans et de 0,125s à 10ans. Entre 6 et 10ans, phase
prépondérante pour le travail et donc l'augmentation de la fréquence gestuelle, de la
coordination motrice et du temps de réaction.
Souplesse :
souplesse active et passive :
Passive : amplitude articulaire atteinte sous l'effet d'une force externe telle que son propre
poids ou celui d'un autre individu, ou d'une machine.
Active : à l'opposé est l'amplitude articulaire générée par la contraction des muscles
agonistes et le relâchement des muscles antagonistes.
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Souplesse articulaire et musculaire :
Articulaire : facile à développer avant la croissance.
Musculaire : on peut la développer toute sa vie.
Coordination motrice :
Selon Winter une coordination imparfaite est le résultat d'une coordination insuffisante
durant l'enfance. Il est donc nécessaire d'effectuer un travail d'éveil en coordination dès
6ans.
On a remarqué que pour des activités artistiques ou de glisses, les facteurs émotionnels
étaient déterminants. Ces facteurs étaient dépendants du travail d'éveil effectuer dans
l'enfance entre 0 et 6ans.
Travail de la coordination générale entre 6 et 10 ans.
Travail de la coordination spécifique, durant la puberté.
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